Recherche

Maïko Kato

Extraits

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les liens du mariage

LE LIVRE : Années 50. Frances travaille dans une agence de publicité. Son plus gros client est l'entreprise De Beers, géant mondial de l'extraction du diamant. Ils lui demandent une campagne de publicité pour relancer la tradition de la bague de fiançailles et ainsi écouler un maximum de diamants. Frances invente alors, sur un coin de table, le slogan "Un diamant est éternel". Il fera le tour du monde pendant plus de 50 ans. Les ventes de diamants repartiront en flêche. Frances, femme indépendante, célibataire, consacrera toute sa carrière à faire de la bague en diamant le summum du romantisme... et du marketing. 1972. Evelyn, professeur à la retraite aurait pu couler des jours heureux dans sa superbe maison avec son mari Gerald, mais elle doit affronter le divorce de son fils. Une véritable épreuve. Evelyn ne comprend pas. Comment son fils peut-il briser un mariage, une famille ? Seule la mort a pu la séparer de son premier mari, son premier amour. Aujourd'hui encore, elle garde précieusement leur bague de fiançailles cmme un talisman. 1987. James, marié et père de quatre enfants, est ambulancier à Boston. Ses journées sont interminables. Il est épuisé, autant par les horaires que par les horreurs quotidiennes qu'il cotoie. Mais James ne veut pas s'arrêter. Il a besoin de l'argent pour offrir à sa femme la bague qu'il n'avait pas pu pas acheter lors de leur mariage. Le destin donnera un coup de pouce à James. 2003. Delphine tient avec son mari un magasin d'instruments de musique anciens au coeur de Montmartre, à Paris. Un matin, ils vendent un exceptionnel Stradivarius à P. J. , un violoniste américain surdoué. Delphine tombe amoureuse de ce jeune prodige. Elle quitte tout pour lui et part vivre à New-York, au moment où l'intervention en Irak tend les relations entre les Etats-Unis et la France. Pour lui prouver son amour, P. J. lui offre une bague ayant appartenu à sa mère. Delphine s'apercevra vite de l'infidélité de son fiancé. Elle reviendra à Paris et tentera de retrouver son mari. 2012. Kate a quitté New-York pour vivre à la campagne. Elle a abandonné son travail dans une association luttant pour les droits de l'homme, et notamment contre l'industrie du diamant qui vend du rêve en exploitant les hommes, les femmes et les enfants d'Afrique. Cet engagement l'a toujours éloignée du mariage, même si elle vit en couple. Pour elle, le mariage n'est qu'une industrie, un plan marketing ainsi qu'un instrument de domnation de la femme. Quand son cousin homosexuel, l'un de ses plus sûrs alliés depuis l'enfance, l'autre rebelle de la famille, lui annonce qu'il va se marier, elle n'en revient pas. A tel point qu'elle égare les bagues que les deux hommes ont choisi comme alliances... Cinq destins reliés par un diamant, cinq parcours qui illustrent l'évolution du couple et du mariage depuis les années 1950. Un roman ambitieux, maîtrisé et très accessible. L'AUTEUR : J. Courtney Sullivan a débuté comme journaliste au New York Times avant de se lancer dans l'écriture d'un roman. Les liens du mariage est son troisième livre, après les succès de Les débutantes et Maine.

05/2014

ActuaLitté

Histoire régionale

Le Rouge Gazon. Histoire d'une chaume

PK)6jV^Æ2 ''mimetypeapplication/vnd.oasis.opendocument.textPK)6jVConfigurations2/progressbar/PK)6jVConfigurations2/menubar/PK)6jVConfigurations2/popupmenu/PK)6jVConfigurations2/statusbar/PK)6jVConfigurations2/toolbar/PK)6jVConfigurations2/images/Bitmaps/PK)6jVConfigurations2/accelerator/PK)6jVConfigurations2/floater/PK)6jVConfigurations2/toolpanel/PK)6jV styles.xmlíZÝ�Û6¿¿ÂPÑ{£eyw›µ›M -�ô€&÷Ч‚–(‹JHÊùë;C‰%K^%›ÞÎyØÀœá|ü83’zýÃ)‹SšËâ)ˆ–«`ÁŠX&¼Ø?ÿüðy ~xó·×2My̶‰Œ«œ†hsL/`r¡·5ñ)¨T±•Ts½-hÎôÖÄ[Y²ÂMÚúÜ[«ª±ÂæN·ÌþlÃNfîdäíÍ¥»ùš-³?;Qô8w2ò¦þôTÎ�|Ò‚¤’Ä2/©á+N‚Ÿ‚̘r†Çãqy¼[Jµ£ÍfZjkpÜò••–+‰C&*Óa´ŒBÇ›3CçÚ‡¼¾IE•ï˜š 5ôbUõa?;"û h〉ٱa™ûË{—Ì_޻ğ›S“M¬ÉcøˆöÏ»·],¨|®.äíA+^Îv³æöçK)[SqB� ÖÜõjuÖ¿=îãUö£â†)�=¾ÊS·ˆË| 4à‹Bà ì€aê¸:=)ù!T¬”Ê´†¤ó  ³nÓ+3¹˜N/¤:Ö½J’QV0ç.„Tƒ@'ÎŽß½Êy}6ƒ°eè¹)–ɯSW'D«yÚ´�%銪ڷe?•UNÀVÑÈN%SITØiÛž?Ê„ü‘Í^áIèP΄ËÐÖ¥Q1R’\^@`ÊrëÍîU ­ïÌØò}ø-DÁÝêc£ÇÛ4×Á·C¦vǔƌ$,úÍ뺲µÃ‹ú7ù¼­bžÐÅ{Zè(X@s|9ç§àï´”ú{�©=™ÈKö¬w!Óô‘k„ÏèåPž-è‹÷0-�Ö=`œa€’9-z%71ÃUÜFåg>ϲís°y‰iÝR|­å:kÃò—ØôŽÇJj™šÅïôgÆ'íðý[l{Ïó÷U1bRKx©öp*íšñºOuV&,¥•hºW'¹1i¯h™ñ8p¼ÍoRBÅ`ÊpèvÑ m”üÈ ßœoîî¿{ ÷ÁË'T!ZÊ«õ&�!³R¹=‚("Kc«E! þn¦èŒ&òHÀZÍ 9=«å]œ�Ï¢�v…@wLj.i ½%ɤâŸ$V Sñ%+l‡s¥^°ŽÈl@àÇ‘›ŒÔÝzJ…ö¢§¤ŠZ¼{h[òZ‰: ¤xÂdÍJE™Q§Àš±SŒB' KÄcÓ‹^$ 7z‹!àáÿŠŠá&Û.‚m ÛPq¤gý\É™¨'6Í\9ùëÃÊu_šÉâsÙ•_hn8¿¬;w³§ºdG*ƒ£^ÑóÕc8š_8`Âñ{vÔ˜5Ô‘Éÿ± ™×øy>´ôÆ‹ÙQö hO_1Ƹ•w5ƾRâ+G�.‘J;k²‘ìøÿ�.yN]Ø)%-õŠétäl´Òt£ƒÒK¼Ã4Î&U`K_ò�îËEµ�HÐ`©0(ÒB´x ÷oÔÁʺºÇ&°Á?õÜ3=! _–u’‰°È a §ôE´!ŒvÑO�¯õàÄß–;jŸÚ\D�¨Yt`WÉÆ›±Å„q™#Uæ4Öšƒ(µÕ¦‚ÚÖU…Û%8ï à2v ¹å½Š�å=ñeìT?y�w ™7îb6ÁÉ/®>ùu„” 6ÈÙ.TúÆ)Vo¨’—rÅe%X_–dLZX7aZ¯_ŠŠ‹‹+€~|¡íAÀò®YÚÞÌ5‡SNj�×q“q¿“#Qñ†ìœ¢÷'­œòлH×ÁJ%hØÕÞC$Ö&ÛW/ñ¹öTäùý¯øʺ=·E¹!’ ÊŒ’‡TÛ '9>Žø²kÄû‚¾~Ø×ÖÑ � ö{BÇ~!ÉN®¿ƒ F¸a)î�êù_øI,¬Ìú�ÀåVwcô7A @( €P @( €P @( €P @( €P @( €P @( €P @( €P @( €P @( €P @( €P @( €P @( €P @( €P @>íí?ú��ØRJí¥IEND®B`‚PK)6jV content.xml½XKrã6Ýç]LUV¢hÙIÊV,Ï"SùTÙ›±“J–0ФP¤ì¬r�ì²!kÝ$'I”(J#ÙtœÊƶ€×ݯ?€|ùæ¡TРuÒèY2Ÿ$€š!u1K~ºû.=OÞ\}viò\rœ ÃëµO¹Ñž~Yk7mwgImõÔ0'ÝT³ÝÔó©©Po¬¦}ô4ÆjWœTƒÍ#¸oíñÁ5Ø[v?gAý¹ù¤Áä$ ˜®�©D¶CÞÝ=”›ZÓ!èîZ ˆZ¶˜ŠfÓýªWæ_¸\ß]=;]¢ÚLŒîHÝ“–Ž ˆÅTÓžõîý`ˇaîBs‘ï{Üܹ3¨îÞea/ ×#]ëH½gÁirµy´óÃeÝBNo�4gS�\¹«Ëv–wËÐ~¼gÉuÍ¥`pË´›$@“{ƒ+¥zœ%_°Ê¸oz v!�Ÿ›¨Iš-n!�K²gâJº�bZá–Ìòã±÷€XS2½ƒ¨¤ç4þfe¬û�£3âöm^Cm›Šÿ*]�ÎcùN7’[ãLîáWöÊ£¼öpÿ ·[YÞÖú¥nãµÑ³cm·^gµ§zô’§ÑO¯Qï�xì>„Vïµ0Ý”ÇÅÖ

03/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Revue de la Bibliothèque nationale de France N° 60/2020 : Ne les laissez pas lire ! Censure dans les livres pour enfants

Si la lecture apparaît comme une valeur refuge dans l'éducation des enfants, les livres qui leur sont destinés ne font pas toujours l'unanimité. Les discours actuels, de plus en plus impérieux, le confirment, et le débat reste ouvert : où s'arrête la liberté d'expression en regard des impératifs liés à la protection de l'enfance, où commence la censure ? La censure appliquée au livre pour enfants En préambule, Jean-Yves Mollier rappelle qu'au XIXe siècle, au moment même où se constitue une littérature pour la jeunesse, l'Enfant représente, de la même manière que la Femme ou le Peuple, une catégorie sous surveillance, perméable par nature à l'influence néfaste des mauvaises lectures. L'abbé Bethléem (dont les archives sont conservées à la bibliothèque de l'Arsenal) joue un rôle considérable dans la campagne menée dans la première moitié du XXe siècle contre les journaux licencieux et les illustrés pour la jeunesse (Anne Urbain). Ce sont en effet ces illustrés, français (L'Epatant) puis américains (Le Journal de Mickey), qui concentrent dans un premier temps les attaques des censeurs, dont les arguments d'ordre moral ou esthétique constituent paradoxalement l'un des premiers discours critiques sur la bande dessinée (Sylvain Lesage). La même accusation de propager, par l'exemple, la criminalité juvénile se retrouve dans les discours à l'encontre du cinéma (Roxane Haméry). En France s'est mise en place, en juillet 1949, une législation qui encadre les publications à destination de l'enfance et de l'adolescence, qui " ne doivent comporter aucune illustration, aucun récit [... ] présentant sous un jour favorable le banditisme, le mensonge, le vol, la paresse, la lâcheté, la haine ou tous actes qualifiés crimes ou délits ou de nature à démoraliser l'enfance ou la jeunesse ". Dans le même temps, aux Etats-Unis, est apparue, selon des modalités un peu différentes, la Comics code authority qui régira pendant des décennies la publication des comics américains (Jean-Paul Gabilliet). Le tournant de mai 1968 Mai 1968 bouleverse le paysage bien ordonné de l'édition pour la jeunesse, en initiant un mouvement de libération de l'enfance opprimée par la famille, l'école, et le monde des adultes en général, dont le Petit livre rouge des écoliers et des lycéens, traduit et publié en France par François Maspero en 1971, est emblématique (Sophie Heywood). La plongée de Bernard Joubert dans les archives de la Commission de surveillance des publications pour l'enfance et l'adolescence, instaurée par la loi de juillet 1949, est riche d'enseignements sur la manière dont celle-ci examine au fil du temps les publications pour la jeunesse. Au-delà de la loi et de son application, de moins en moins restrictive, les pressions exercées sur le livre pour enfants restent multiples, qu'elles viennent des responsables politiques ou des parents, et s'expriment tout particulièrement dans les bibliothèques publiques (Véronique Soulé). La parole est aussi donnée aux acteurs de cette histoire contemporaine, à un éditeur (Thierry Magnier) et à des créatrices (Agnès Rosenstiehl et Katy Couprie). Laissez-les lire ! Du XIXe siècle à aujourd'hui, les discours à l'encontre des mauvaises lectures sont révélateurs des angoisses du temps, et des permanences des interdits liés prioritairement à la violence et à la sexualité, dont le livre pour enfants, territoire doublement sanctifié, devrait être protégé à tout prix. " Ne craignons pas trop vite de traumatiser les enfants. Le danger est bien plus grand dans ce qui est mièvre et ennuyeux que dans ce qui est trop fort dans sa vérité " disait pourtant Geneviève Patte dans Laissez-les lire ! en 1978... Rubriques : " Autour d'une oeuvre " mène l'enquête à propos d'un mystérieux jeu de tarot vénitien ; La " Découverte " se penche sur le ballet que Roland Petit (1976) consacre à Nana ; La rubrique " Portrait " autour de Judith Gautier ; La rubrique " Innovation " consacrée au livre augmenté ; Le récit de Nathalie Kuperman en " Résidence " à la BnF

03/2020