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Serguei Dounovetz

Extraits

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Religion

Quand le ciel s'ouvre. Récits de conversions au XXe siècle

" Entré athée dans une chapelle du Quartier Latin, j'en suis sorti quelques minutes plus tard catholique" : cette conversion radicale et bouleversante d'André Frossard est un exemple pris parmi les sept récits que présente ce livre étonnant, qu'on ne pourra plus poser après l'avoir commencé. On connaît la conversion très médiatisée du grand rabbin de Rome à la fin de la guerre et celle d'Edith Stein devenue soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix ; un peu moins celle de l'agent du KGB Sergei Kourdakov; et certainement pas du tout celle de trois Italiens, l'écrivain et blasphémateur Adolphe Retté ainsi que les deux terroristes Papini et Cavallero. Ces sept récits sont un grand souffle d'espérance, un jaillissement de joie! Nous revenons aux jours de la conversion de saint Paul sur le chemin de Damas et découvrons avec émerveillement que la main de Dieu agit toujours, que le coeur de Dieu se révèle, aujourd'hui encore, à ceux qui le cherchent ne serait-ce qu'un peu, que l'amour de Dieu ne rencontre pas d'homme assez endurci pour s'en détourner !

05/2010

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Science-fiction

Les affamés

Mina Kovicha se fait arrêter par la police militaire alors qu'elle est sur le point de se faire dévorer par une chimère géante. Par chance, son dossier tombe entre les mains d'un vieil ami de son père, le général Andrei Prostova. Grâce à lui, elle échappe au peloton d'exécution et est envoyée dans une prison souterraine à sécurité maximale pour y être réformée. Elle y fait la connaissance du beau Till et de Sofia, qui deviendra rapidement sa meilleure amie. Cependant, une série de meurtres sordides se produisent peu après son arrivée, et les détenus comme les gardiens commencent à douter de leur santé mentale et de la réalité qui les entoure. Un agent correctionnel, Damien, entend un rire dans sa tête qui n'est pas le sien. Till a des pertes de conscience qu'il ne s'explique pas. Mina perd le contrôle dans un robot de combat et manque de peu de blesser Sofia. Le général Prostova est le témoin impuissant des évènements qui menacent la vie de la fille unique de son ami Sergei, décédé vingt ans plus tôt, et dont la mort le hante toujours.

05/2023

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Histoire d'entreprises

Les entrepreneurs de légende. Tome 1, Thomas Edison, Henry Ford, Steve Jobs... partis de rien, ils ont changé le monde, 3e édition

Les entrepreneurs de légende : partis de rien, ils ont fondé des emprires Il y a quelque-chose de fascinant dans le parcours des plus grands entrepreneurs, ceux qui, partis de rien, ont bâti des fortunes colossales et, bien plus encore, ont contribué à façonner le monde dans lequel nous vivons. Leurs tempéraments, leurs trajectoires, leurs compétences diffèrent et pourtant, à l'arrivée, toujours la même fulgurante réussite. Nous avons choisi ceux qui nous ont semblé les plus emblématiques pour vous raconter leur incroyable histoire, les obstacles qu'ils ont affrontés, les montagnes qu'ils ont déplacées, l'étendu de leur génie, et leurs zones d'ombres aussi. Bienvenue dans le monde fascinant des entrepreneurs de légende ! Thomas Edison (General Electric), Henry Ford, Steve Jobs (Apple, Pixar), Jeff Bezos (Amazon), Mark Zuckerberg (Facebook), Elon Musk (Paypal, Tesla), William Hewlett & David Packard (HP), Larry Page et Serguï Brin (Google), Ingvar Kamprad (IKEA), Amancio Ortega Gaona (Zara, Massimo Dutti), Jack Ma (Alibaba). Les entrepreneurs de légende, Tome 1 est le premier livre d'une série de neuf titres. Certaines aventures entrepreneuriales sont également déclinées en podcast en collaboration avec CDI Médias.

04/2024

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Autres philosophes

Mélanges philosophiques pour Catherine II et autres écrits politiques (1762-1774)

Dans ce tome XXI des oeuvres complètes de Denis Diderot, consacré aux Mélanges philosophiques pour Catherine II, les textes suivants seront présentés par les éditeurs scientifique de ce volume : Discours au roi par les députés d'une cour souveraine Discours d'un philosophe à un roi Lettre sur l'Examen de l'Essai sur les préjugés Fragments philosophiques pour Catherine II Questions à l'Académie impériale sur la Sibérie Questions sur la Russie, à Catherine II, au comte E. Münnich Itinéraires de La Haye à Saint-Pétersbourg et de Saint-Pétersbourg à La Haye

04/2024

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Méthodes FLE

Edito B1 - édition 2018 - Livre + didierfle.app

- Une deuxième édition complètement actualisée avec 12 thématiques - Une démarche guidée de la grammaire et de la phonétique - Des pages "Détente" avec des jeux et des quiz - Des ateliers reposant sur l'utilisation des nouvelles technologies - Des encarts au fil des unités : "Drôle d'expression ! " : proverbes et expressions idiomatiques "Au fait ! " : un clin d'oeil linguistique ou culturel - 90 % de documents authentiques - Des activités complémentaires sur le site "RFI Savoirs" : www. savoirs. rfi. fr+ le DVD-rom : l'ensemble des documents audio et les vidéos d'une grande variété de genres et de sources (animations, films, documentaires...)

09/2023

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Littérature française

Le Voyage de M. Dumollet. Un roman d'Albert Robida

Narcisse Dumollet, célibataire endurci vivant à Paris va se marier. Il doit rejoindre sa fiancée Estelle à SaintMalo. Comme il a peur de l'accident de diligence, il décide de faire le voyage sur un âne. En cours de chemin, il leur arrivera bien des mésaventures burlesques. Finalement il débarque à SaintMalo lui déguisé en noir, son âne en zèbre et dans la confusion le mariage tombe à l'eau, il retournera à Paris et finira sa vie célibataire. Un voyage tragicomique où tout va de travers. (SergueiL) Albert Robida était un postromantique, très impressionné par les oeuvres de Jules Vernes. Illustrateur, satiriste, humoriste s'inscrivant dans la ligne des Gustave Doré ou Honoré Daumier, il imagina en ce début de XXe siècle un monde onirique, axé vers le domaine aérien, presque totalement déconnecté des réalités de sa propre époque. Mais d'une poésie bien particulière, séduisante et... pacifique. Chose rare à l'issue de la première grande boucherie mondiale. Une coupe destinée aux aéromodélistes lui fut dédiée. Il s'agissait de faire voler les petits appareils les plus improbables. Oubliée dans les années 3940 La Coupe Robida fut remplacée aprèsguerre par la Coupe Mermoz, ouverte aux appareils expérimentaux. (extrait d'un commentaire de JAS)

02/2023

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Littérature étrangère

La prose russe contemporaine

" Dans ce livre résonnent les "voix du chœur" de la littérature russe à la lisière de deux siècles, période critique de la nouvelle histoire de la Russie. Divers écrivains s'y côtoient. Idoles des années soixante et soixante-dix ou révélés depuis, Vassili Axionov, Mark Kharitonov, Vladimir Makanine, Iouri Mamleïev, Evguéni Popov sont reconnus à notre époque comme des écrivains de grande classe. Le destin littéraire de Iouri Bouïda, Mikhaïl Chichkine, Andreï Dmitriev, Assar Eppel, Nikolaï Kononov, Ludmila Oulitskaïa, Oleg Pavlov, Irina Polianskaïa, Marina Vichnévetskaïa, s'est amorcé dans les années quatre-vingt-dix : on a pu dire d'eux qu'ils étaient la génération "la plus chanceuse et la plus solitaire". Chanceuse, car ils n'ont pas fait l'expérience de la censure ; solitaire, car ils ont débuté au moment où la vie en Russie a résolument pris sa revanche sur la littérature et où trouver son lecteur n'était pas chose simple. Enfin apparaissent également dans ce recueil des écrivains qui viennent d'entamer leur chemin dans la littérature et s'y sont manifestés brillamment - sans eux, un panorama de la prose russe ne serait pas complet : Éléna Dolgopiat, Andreï Guélassimov, Valéri Iskhakov, Alexandre Khourguine, Sergueï Nossov, Igor Sakhnovski, Daria Simonova. " Ainsi ces nouvelles reflètent une époque tout en illustrant la diversité de la recherche esthétique en Russie c'est précisément le "genre court", par la compacité du sujet, la dynamique du style, la capacité à saisir un détail et à le figer par un seul mot, qui peut être le plus à même d'en témoigner. Espérons que le lecteur français trouvera dans ces pages des noms qui lui sont connus et en découvrira d'autres. Tel est le but que nous nous sommes fixé. " (Éléna Choubina)

03/2005

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Histoire internationale

Le clan Mikhalkov. Culture et pouvoirs en Russie (1917-2017)

Les Mikhalkov-Kontchalovski constituent sans doute la plus célèbre dynastie dans la culture soviétique, puis russe, des dernières décennies. Le père, Sergueï Mikhalkov (1913-2009), ex-président de l'Union des écrivains de la Russie soviétique, a écrit des pièces et des poésies que tous les enfants ont lues et apprises en URSS. Il est aussi l'auteur des paroles des trois hymnes nationaux : le stalinien de 1943, le brejnévien de 1977 et le poutinien de 2000, ce qui témoigne d'une continuité souhaitée par certains dirigeants politiques. Les fils, Andreï Kontchalovski (1937-) et Nikita Mikhalkov (1945-), actuel président de l'Union du cinéma russe, ont tourné des films qui ont impressionné les cinéphiles, y compris en Occident. Le plus jeune s'est engagé aux côtés de Boris Eltsine et, surtout, de Vladimir Poutine, alors que l'aîné, parti à Hollywood à la fin des années 1970, se partage entre la Russie, l'Europe occidentale et les Etats-Unis. Leur mère aussi écrivait, tandis que leur grand-père et leur arrière-grand-père étaient des peintres reconnus dont les toiles se trouvent dans de nombreux musées. Malgré son caractère extra-ordinaire ou, peut-être, grâce à lui, ce clan familial agirait comme une sorte de révélateur de ce que la Russie traverse, y compris par le si séduisant conte qu'il semble incarner. Explorer les parcours des Mikhalkov-Kontchalovski implique donc d'étudier l'histoire de la Russie, soviétique et postsoviétique, et d'approfondir les raisons et justifications des artistes qui ont servi le pouvoir en Russie et s'en sont servis. Cette recherche sur une famille est ainsi au croisement des histoires politique, sociale, intellectuelle et culturelle de la Russie, de 1917 à 2017.

04/2019

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Poésie anthologies

Un thé chez la souris. Trois siècles de poésie russe pour les enfants

Les éditions Circé avaient publié au tout début du millénaire une anthologie de dix auteurs du vingtième siècle s'étant illustrés dans un genre qui n'a cessé de connaître une faveur exceptionnelle en Russie : la poésie spécialement écrite pour les enfants. Le nouveau livre élargit considérablement ce choix afin de donner une vision d'ensemble, un panorama aussi vaste que possible, allant de la fin du dix-huitième siècle, sans omettre le folklore enfantin, jusqu'à l'époque actuelle, soit près de soixante-dix poètes dont la plupart demeurent inconnus en francophonie. La préface et les notices en fin de volume permettent par ailleurs de mieux les situer dans le contexte historique et littéraire du pays. Une place centrale revient aux années 1920 et 1930 et à l'époque du dégel, après la mort de Staline, qui connurent une efflorescence particulière de la poésie enfantine, laquelle servait notamment de refuge à des auteurs qui, tels Daniil Harms, Alexandre Vvédenski, Guenrikh Sapguir ou Oleg Grigoriev, faute de pouvoir publier leurs poèmes pour adultes, trouvaient ici le moyen d'aborder les réalités de l'époque, tant "l'univers enfantin est au coeur même des choses par sa naïveté primordiale" , où l'humour rejoint le jeu décapant du son et du sens. On put voir en outre des poètes déjà réputés - Marina Tsvétaïéva, Ossip Mandelstam, Sergueï Essénine, Véra Inber, Vladimir Maïakovski et d'autres - participer à l'élaboration d'un continent inédit qui avait pour organisateur et architecte remarquable Samuel Marchak. La période postsoviétique, malgré certains aléas et difficultés, semble vouloir donner un nouveau souffle à la poésie pour les enfants, notamment avec un apport accru des voix féminines, présentes tout au long du vingtième siècle.

05/2022

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Romans historiques

L'affaire du colonel Miassoïedov

Basé sur des faits réels, L'affaire du colonel Miassoïedov évoque à la fois les meilleurs romans d'espionnage et les fresques des grands auteurs russes. Dans un vieux numéro du Times, l'auteur retrouve un écho d'une affaire qui avait fait grand bruit dans son enfance ; c'était quelque chose comme une affaire Dreyfus russe, mais il n'y avait eu aucun Emile Zola, alors, pour prendre la défense de l'homme qu'on accusait. Voici un roman dans lequel personnages et événements sont authentiques, presque documentaires, et qui est en même temps une grande réussite littéraire. Au début de la Grande Guerre, Sergueï Miassoïedov, colonel de la gendarmerie tsariste et petit entrepreneur privé, se trouve accusé d'espionnage pour le compte de l'Allemagne : ses associés sont des Juifs cosmopolites et lui-même aurait épousé, dit-on, une femme israélite. En coulisse, le pouvoir est aux abois : il cherche à faire endosser ses défaites militaires à des traîtres, quels qu'ils soient, et c'est alors que les antisémites reprennent la main... Condamné à mort par une cour martiale, le colonel Miassoïedov est exécuté à Varsovie en 1915. Aussitôt après commence une seconde affaire, moins retentissante mais peut-être plus cruelle encore : son épouse, Klara, est inquiétée à son tour, d'abord par la police tsariste, puis par les services soviétiques. Le Prix Nobel de littérature Czeslaw Milosz considérait Józef Mackiewicz comme l'un des meilleurs romanciers polonais de l'après-guerre, et surtout le plus digne d'être loué pour ses qualités de témoin, fidèle à la vérité de ce qu'il avait vu. Des pogroms de 1903 jusqu'au bombardement de Dresde par les Alliés, c'est toute la noirceur et la violence de la première moitié du XXe siècle qui se montrent à nos yeux.

02/2020

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Arts martiaux

Se construire par l'échec

Dépasser ses limites, vivre pleinement ses émotions, faire fi de l’adversité, ne jamais baisser les bras... tel est le credo de Sergei Aschwanden, figure du judo helvétique et international dont le palmarès en ferait pâlir plus d’un. Il livre ici sa compréhension du monde et des autres, fortement inspirée par son passé de sportif professionnel. Car la pratique du judo a façonné son caractère, lui inculquant la combativité, le respect d’autrui, l’opiniâtreté, le goût du travail bien fait. Comme point d’orgue de son parcours exceptionnel, la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Pékin, en 2008, après deux échecs : une victoire qui prouve que tout est possible à qui sait persévérer. Fort de sa connaissance fine des budo et de leur philosophie, Bernard Wirz apporte son éclairage au lecteur néophyte, inscrivant la pensée et le parcours du champion dans la grande histoire des arts martiaux. Au fil des pages se tisse un dialogue entre deux hommes unis par une même passion. Comment les enseignements du judo, fil rouge de leur existence et de cet ouvrage, s’appliquent-ils à la vie de tous les jours ? Qu’apporte le sport de haut niveau, avec le niveau d’exigence qu’il implique, à celui qui le pratique ou le pratiquait ?

10/2023

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Freud

Freud et le masculin. Au vif du transfert

Sylvie Sesé-Léger aborde ici le second volet de sa lecture des cures freudiennes en renouvelant l'approche des cures masculines cette fois. Comme dans Freud et le féminin, elle met en résonance les écrits de Sigmund Freud avec le témoignage de ses patients qui ont publié les souvenirs de leur analyse, en faisant la lumière sur le contre-transfert de l'inventeur de la psychanalyse. Son approche révèle combien Freud se trouve aux prises avec l'inconscient de ces hommes venus entreprendre une analyse avec lui, et revient sur certaines problématiques liées à la sexualité masculine dans la première moitié du XXe siècle. Les analyses de l'Homme aux rats et de l'Homme aux loups ont été à l'origine du corpus doctrinal de la psychanalyse ; celles de Sergeï Pankejeff et de Ernst Lanzer, de notions majeures. Tandis que d'autres patients, Abram Kardiner, Ernst Blum, Smiley Blanton et Joseph Wortis, des élèves venus majoritairement d'Amérique pour recevoir leur formation et être autorisés à exercer la psychanalyse, ont incarné les pièges de l'analyse didactique où l'analysant se soumet au savoir qu'il est censé transmettre. Ce livre expose brillamment la scène transférentielle et ses tumultes, en redonnant vie à ces rencontres qui se déroulaient au 19 Berggasse.

11/2022

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Méthodes FLE

Edito A1 - Edition 2022 - Livre + didierfle.app

- S'immerger dans le français de la vie quotidienne et découvrir les réalités francophones dans des documents authentiques didactisés. - S'adapter à différentes situations de classe : grande liberté et souplesse d'utilisation. - Comprendre le fonctionnement de la langue grâce à un apprentissage guidé de la grammaire. - S'entrainer au DELF/DALF avec une préparation progressive. - Entrer dans le niveau A1 de façon progressive sur 10 unités - Améliorer l'ancrage des acquis grâce à deux bilans (" l'essentiel ") : un en milieu d'unité et un à la fin (linguistique + compréhension orale) - Optimiser la mémorisation du lexique grâce aux pages " vocabulaire " : exploitation créative et ludique des listes de vocabulaire. - Travailler la compétence de médiation avec un " atelier-médiation " dans chaque unité. - Favoriser l'immersion grâce aux pages " vie pratique "

02/2022

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Actualité et médias

Le Débat N° 203, janvier-février 2019

Amérique latine : de l'ancien au nouveau populisme : Alain Rouquié, Amérique latine : démocraties à l'épreuve Christian Girault, L'Amérique du Sud entre espoirs et déconvenues. Un panorama géopolitiquePhilippe Boulanger, La Bolivie au bord du gouffreElisabeth Burgos, Venezuela, une exception ? Autour de Le peuple contre la démocratie de Yascha Mounk : Nicolas Baverez, Le krach de la démocratie Laurent Bouvet, Les noces contrariées du libéralisme et de la démocratieGilles Finchelstein, La démocratie à l'état gazeuxMarc Lazar, Une nouvelle composante de la démocratieTimothy Garton Ash, Jesus Rex PoloniaeQuestions françaises : Sergei Fediunin, Le clivage "progressistes" contre "nationalistes" a-t-il un sens ? Bernard Granger, "Ma santé 2022" : un plan ambitieux, des moyens limités L'Amérique de Trump (suite) : Didier Combeau, Etats-Unis : sexe, violence et politiqueCélia Belin, France - Etats-Unis : dépasser le pragmatismeL'euro dans la tempête : Adam Tooze, La Banque centrale européenne face à la crise financière. Bilan d'une gestionJean-Claude Trichet, L'euro et la zone euro : une remarquable résilience dans la criseAutour de Notre histoire intellectuelle et politique, 1968-2018 de Pierre Rosanvallon : Didier Leschi, Leur histoire et la nôtreNicolas Roussellier, La gauche et les intellectuels : vers un no man's land ? Henri Weber, Crise des idées, crise des moyens, crise de l'avenirPierre Rosanvallon, Pour une lucidité partagéeMichel Winock, La deuxième gauche dans l'histoire du socialismeLe débat du Débat : Pierre Avril, La Constitution : 1958-2018

02/2019

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Faits de société

Russes comme Crésus. Ces milliardaires venus du froid...

Le far russe a-t-il, désormais, remplacé le far west américain? Toujours est-il que, sur les décombres de la défunte URSS, une nouvelle génération d'hommes d'affaires a mis la main sur les richesses du plus grand pays du monde. Ils affichent aujourd'hui un luxe insolent. Quand ils ne sont pas à Moscou, ou entre deux voyages d'affaires dans leur jet privé, on les trouve dans les plus beaux palaces internationaux, à la City, dans les stations alpines ou sur la Côte d'Azur. Qui sont ces nouveaux Russes à qui rien ne paraît résister ? Elle-même business autant qu'executive woman, la belle Elena Lenina, mannequin et animatrice à la télévision russe mais résidant à Paris, a interrogé ces nouveaux tsars de l'éternelle Russie. Ils lui ont confié le parcours, les secrets de leur fortune si rapidement acquise, leurs liens avec les pouvoirs en place. Des révélations stupéfiantes. De Roman Abramovitch, pétrolier devenu propriétaire du prestigieux club de football de Chelsea et homme le plus riche d'Angleterre, à Viktor Shkulev, qui bâtit son empire de presse de l'Oural à Vladivostok, en passant par Mikhaïl Fridman, le grand argentier, Vladimir Potanine, surnommé " le tsar de Courchevel ", Aras Agalarov, le roi des expositions internationales, Alexandre Abramov, l'homme de l'acier, ou encore Sergueï Plastinin et son empire de produits alimentaires, tous se confient longuement sur la façon dont ils mènent de front leurs affaires et leur vie privée. Opportunistes, bosseurs, diplômés des meilleures écoles, ils ont tous eu à faire face à la criminalité qui s'est développée dans le pays, mais aussi au pouvoir politique. Ce dernier, après avoir dilapidé les trésors de leu pays à leur plus grand profit, semble aujourd'hui vouloir reprendre la main. Exils et emprisonnements sont devenus les nouveaux écueils à éviter pour ces aventuriers, zélateurs de l'argent-roi et " sujets " de choix de la presse people internationale.

05/2006

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Histoire internationale

Willi Münzenberg. Artiste en révolution (1889-1940)

Dans l'Allemagne et la Russie de la première moitié du XXe siècle se joue l'avenir du monde. Au cœur de ce maelström, un homme, Willi Münzenberg, occupe une place capitale. Méconnu en France, cet " artiste en révolution ", qui défia Hitler comme Staline, méritait ce document exhaustif. Willi Münzenberg naît à Erfurt en 1889, sous l'Empire germanique. Pacifiste durant la première guerre mondiale, il rejoint les spartakistes de Rosa Luxembourg. Puis, en 1922, Lénine lui confie la propagande de l'Internationale Communiste. Münzenberg invente alors la communication politique de masse. Dans " l'âge d'or " de la République de Weimar, Willi devient le " milliardaire rouge ", honni de l'extrême droite allemande. A la tête d'un gigantesque groupe de presse et d'édition, il révolutionne les médias, il crée les premiers magazines populaires de photographie et de cinéma, il ouvre des studios, il produit et distribue des films, il finance théâtres et opéras. Otto Dix et Sergueï Eisenstein, Bertolt Brecht et Kurt Weill composent son entourage. Après l'incendie du Reichstag en 1933, Münzenberg s'exile à Paris. Avec ses amis, Arthur Koestler, Manès Sperber, Paul Nizan et tant d'autres, il met au point le Livre Brun, un réquisitoire contre la terreur antisémite et le nihilisme national-socialiste immédiatement traduit dans dix-sept langues. Göring qualifie Münzenberg de " premier ennemi du Reich " ! Mais Willi Münzenberg ne s'arrête pas là. Ecœuré par le pacte germano-soviétique, l'ancien maître de la propagande de l'Internationale Communiste s'oppose désormais à Moscou ! Il écrit : " Staline ! Le traître c'est toi ! " dans son hebdomadaire, Die Zukunft. Précurseur, il fonde également l'Union franco-allemande, qui se donne comme objectif de constituer une Europe unie, fédérale et démocratique. Interné par le gouvernement français parmi des milliers d'exilés antifascistes alors que la Wehrmacht menace le pays, Willi Münzenberg est assassiné par des agents staliniens dans une forêt d'Isère en juin 1940. Il paie de sa vie l'audace de s'être opposé aux deux totalitarismes de son siècle.

10/2008

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Romance sexy

The Forever Marked : Le héros

Un amour dévastateur peut-il s'apprivoiser ? Hyde n'a jamais voulu blesser son amie Remy. Depuis toujours, il n'a qu'un souhait : protéger cette jeune fille hypersensible qu'il a longtemps considérée comme sa petite soeur ; mais qui, malgré lui, le met sur un piédestal. Aussi, quand l'occasion se présente de s'engager dans l'armée, il la saisit. Mieux vaut mettre entre eux de la distance, même si ça lui coûte. Pourtant, après cinq ans passés en mission, et alors que sa situation a bien changé, il doit se rendre à l'évidence : Remy n'a jamais quitté ses pensées. Il lui faut la retrouver. Remy aurait voulu ne jamais revoir Hyde. Depuis qu'il est parti en lui brisant le coeur au passage, elle a pu se reconstruire et apprendre à vivre avec ses émotions si extrêmes. Mais voilà que le retour de Hyde à Denver menace cet équilibre fragile. Alors, même s'il insiste aujourd'hui pour se rapprocher d'elle, même si son corps sculpté par sa vie de soldat est plus irrésistible que jamais, Remy n'est pas prête à mettre à nouveau son coeur en péril. D'autant que Hyde ne revient pas seul... il est désormais le papa d'une petite fille. A propos de l'autrice Tout comme les personnages de ses romans, Jay Crownover est une grande amatrice (et collectionneuse ! ) de tatouages. Lorsqu'elle a pris conscience qu'elle ne deviendrait pas la rock star qu'elle rêvait d'être depuis ses huit ans, elle a décidé d'embrasser son autre passion : l'écriture. Elle est l'autrice des séries à succès "Bad", "Marked Men" et "Clash". " Je trouve que les sujets de maladie psychologique sont communiqués avec beaucoup de délicatesse mais aussi de compréhension ! Encore une fois Jay sait donner de l'amour et du courage dans chacune de ses oeuvre. " book_serguei

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Décoration

Art & tatouage

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le tatouage n'est pas réservé aux périodes contemporaines ou aux régions du monde les plus éloignées. Les grands artistes de toutes les époques l'ont représenté, avec curiosité, fascination, provocation ou encore révolte. Des rituels polynésiens au marquage des déportés de la Seconde Guerre mondiale, des preuves d'amour aux messages politiques, le tatouage ponctue l'histoire de l'art. Après tout, n'est-il pas lui-même une oeuvre d'art ? Un beau livre pour découvrir l'étonnant lien entre l'art et le tatouage, ainsi que les grands artistes anciens et contemporains qui l'ont mis à l'honneur ! Quelques exemples d'artistes : Utagawa Kuniyoshi, Otto Dix, Douglas Gordon, Santiago Sierra, Sergei Vasiliev, VALIE EXPORT, Shirin Neshat, Wafaa Bilal, Nicolas Amiard, Alexander Tinei, Jeff Wall, Jean-Baptiste Boyer, Timm Ulrichs, Fumie Sasabuchi, Wim Delvoye, Jessica Harrison, Claude Closky. Le mot de l'auteure : En quelques années, le tatouage s'est imposé comme une pratique sociale très populaire. Etre tatoué(e) ou se faire tatouer s'est en effet complètement banalisé. Le lieu commun considérant le tatouage comme un art s'est ainsi largement répandu. Mais ce que l'on sait moins, c'est que l'art s'est inspiré du tatouage. Des artistes se sont emparés de ses gestes, ses signes, ses outils et ses symboles, pour les admirer, les rejouer ou les détourner dans des oeuvres singulières, drôles ou bien graves.

10/2019

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Littérature étrangère

Le kiosque

En Union Soviétique, à une époque non déterminée (l’auteur joue avec les dates), une file d’attente commence à se former devant un kiosque, suite à une rumeur selon laquelle un célèbre compositeur en exil volontaire, considéré comme dissident, revient à Moscou pour un dernier concert. Le nombre de billets sera limité, et il n’y en aura qu’un par personne. Peu à peu, des gens qui ne se connaissent pas se retrouvent, chaque jour, pendant un an. Et, au fil du temps et des saisons qui passent, alors que le kiosque reste fermé, ces « silhouettes » anonymes prennent corps. Des amitiés improbables se nouent, des souvenirs enfouis refont surface, des événements inattendus les aident à dépasser les frustrations quotidiennes.Au cœur de cette histoire se trouve la famille de Sergueï, un musicien dont le rêve était de devenir violoniste mais qui est devenu joueur de tuba dans une fanfare nationale. Pour autant, il ne veut pas abandonner son idéal. Et, peu à peu, chaque membre de la famille, sa femme, sa belle-mère, et son fils, investit le célèbre compositeur d’un pouvoir magique et mystérieux et espère que ce concert changera sa vie.Comme le précise Olga Grushin à la fin de son roman, elle s’est inspirée d’une histoire vraie. En 1962, le célèbre compositeur Igor Fiodorovitch Stravinski est invité par le régime soviétique à venir orchestrer un concert à Moscou ; ce sera son premier voyage de retour dans son pays natal après presque 50 ans d’absence. La file d’attente pour les billets commença un an avant le spectacle et se transforma en un étrange et compliqué réseau social. Et, de fait, le nom de Stravinski est à peine déguisé. Dans le roman, il s’agit de Selinski (un sosie) : même apparence physique, une musique décrite comme celle de Stravinski. Mais peu importe. Selinski/Stravinski est une figure lointaine qui sert de prétexte pour raconter l’histoire de Russes ordinaires réunis par le désir de découvrir une musique qu’ils n’ont jamais eu le droit d’écouter.

08/2011

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Mystère Monk

Un livre illustré de photos et de dessins originaux qui propose une approche collective, multiple, textet et image, pour percer le fameux mystère Monk. Dans l'histoire du jazz, il a une place unique. C'est un génie, et un musicien inclassable qui dépasse le genre où il s'est illustré. C'est aussi un personnage énigmatique dont on n'a jamais fini de faire le tour... Il y a quarante ans, le 17 février 1982, disparaissait l'une des figures essentielles du jazz : Thelonious Sphere Monk. Poète de l'essentiel, il a écrit quelques unes de plus belles pages du jazz moderne avec Charlie Parker, Miles Davis, Sonny Rollins et John Coltrane. Le pianiste est singulier, le compositeur, auteur du célèbre standard " Around Midnight ", est l'un des plus prolifiques de l'histoire du jazz. L'homme est fantasque, mutique, mystérieux. Dans Mystère Monk, Franck Médioni a rassemblé plus de cent-vingt contributions de par le monde. Ils sont musiciens (Sonny Rollins, Herbie Hancock, Chick Corea, Martial Solal, Archie Shepp, Bill Frisell, Joe Lovano, John McLaughlin, Laurent de Wilde, Yaron Herman, Henri Texier, Bernard Lubat, Jean-Claude Vannier, Alain Planès, Pascal Dusapin...), journalistes (Michel Contat, François-René Simon, Guy Darol, Edouard Launet...), musicologues (Leila Olivesi, Lewis Porter, Philippe Baudoin), écrivains (Jacques Réda, Yannick Haenel, Philippe Sollers, Jean Echenoz, Yves Buin, Zéno Bianu, Allen Ginsberg, Christian Bobin, Sylvie Kandé, Jack Kerouac, Thomas Vinau, Esther Tellermann, John Edgar Wideman, Julio Cortázar, Roberto Bolano, Nimrod, Eric Sarner, Marcuse Malte, Pacôme Thiellement...), photographes (Jean-Pierre Leloir, Guy Le Querrec, Bob Parent, Roberto Polillo, Marcel Fleiss, Christian Rose...), dessinateurs (Enki Bilal, José Munoz, Cabu, Serguei, Willem, Blutch, Youssef Daoudi, Edmond Baudoin, Louis Joos, Jacques Loustal, Jacques Ferrandez, Serge Bloch, Jochen Gerner, Charles Berberian, Christophe Chapouté, Albin de la Simone...), peintres (Victor Brauner, Willem de Kooning, Miquel Barceló, Ben Vautier, Ernest Pignon-Ernest, Charlélie Couture...) ou réalisateurs (Bertrand Tavernier, Clint Eastwood). Cet ouvrage collectif est kaléidoscopique. Il multiplie les angles (témoignages, analyses, récits, fictions, poésies, photographies, dessins, peintures). Un livre polyphonique qui est à la fois chronologique et thématique. Ecritures variées, rythmes éclatés, images et couleurs démultipliées, un portrait saisissant de Monk s'esquisse.

10/2022

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Méthodes FLE

Edito A1. Méthode de français, 2e édition

- S'immerger dans le français de la vie quotidienne et découvrir les réalités francophones dans des documents authentiques didactisés. - S'adapter à différentes situations de classe : grande liberté et souplesse d'utilisation. - Comprendre le fonctionnement de la langue grâce à un apprentissage guidé de la grammaire. - S'entrainer au DELF/DALF avec une préparation progressive. - Entrer dans le niveau A1 de façon progressive sur 10 unités - Améliorer l'ancrage des acquis grâce à deux bilans (" l'essentiel ") : un en milieu d'unité et un à la fin (linguistique + compréhension orale) - Optimiser la mémorisation du lexique grâce aux pages " vocabulaire " : exploitation créative et ludique des listes de vocabulaire. - Travailler la compétence de médiation avec un " atelier-médiation " dans chaque unité. - Favoriser l'immersion grâce aux pages " vie pratique "

01/2022

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Beaux arts

Le fascisme d'avant-garde. La mobilisation du mythe, de l'art et de la culture en France (1909-1939)

Mark Antliff examine dans cet ouvrage, la rencontre entre esthétique et violence, en étudiant le rôle peu connu mais essentiel, joué par les théories sur les arts visuels et la créativité dans le développement du fascisme en France. Il se penche sur la dimension esthétique des mythes fascistes dans le cadre de l'histoire de l'avant-garde. Au cours de la période 1909-1939, un nombre surprenant de modernistes ont été impliqués dans le projet, notamment des figures aussi importantes que le peintre symboliste Maurice Denis, les architectes Le Corbusier et Auguste Perret, les sculpteurs Charles Despiau et Aristide Maillol, la photographe de la "Nouvelle Vision" Germaine Krull, ainsi que le fauve Maurice de Vlaminck. Les fascistes français étudiés ici se sont approprié, entre autres, l'esthétique avant-gardiste du cubisme, du futurisme et du surréalisme, en prônant le fameux "retour à l'ordre" et l'un d'entre eux, est même allé jusqu'à rapprocher le "dynamisme" de l'idéologie fasciste de la théorie du montage du cinéaste soviétique Sergueï Eisenstein. Pour tous ces personnages, l'art moderne est le précurseur mythique d'une révolution régénératrice destinée à balayer les institutions en place, inaugurer un nouvel ordre anticapitaliste et éveiller le potentiel créateur et artistique du "nouvel homme" fasciste. Pour définir la matrice idéologique mêlant esthétique et violence, ils s'inspirent avant tout des écrits du théoricien politique Georges Sorel (1847-1922), dont le concept de mythe révolutionnaire occupe une place centrale dans les théories fascistes sur la régénération culturelle et nationale. Trois figures sont plus particulièrement influencées par cette théorie sorélienne du mythe dans l'entre-deux-guerres : Georges Valois (1878-1945), Philippe Lamour (1903-1992) et Thierry Maulnier (1909-1988). Valois est le fondateur du Faisceau, premier mouvement fasciste français (1925-1928). Lamour, proche de Valois, crée en 1928 l'éphémère Parti fasciste révolutionnaire, avant de lancer deux revues, Grand' Route (1930) et Plans (1931-1933). Quant à Maulnier, il est l'inventeur d'une théorie du fascisme sous les auspices des revues Combat (1936-1939) et Insurgé (1937). Tous trois se réclament à la fois de Sorel et de l'avant-garde artistique, mais développent des formes radicalement différentes de fascisme. A l'instar de Sorel, ils considèrent que l'art et la culture font partie intégrante de la théorie de la révolution totale.

10/2019

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Littérature étrangère

Journal (1939-1943)

Fils de la poétesse Marina Tsvetaeva, Gueorgui Efron, que l'on appelait Murr, est né en Tchécoslovaquie, le 1er février 1925 et a grandi en France jusqu'à l'âge de quatorze ans. En 1937, son père et sa soeur retournent en URSS, suivis en 1939, par Marina et Murr. Après l'arrestation d'Ariadna et de Sergueï Efron, Gueorgui et sa mère restent seuls, contraints de déménager et de vivre des maigres revenus de Tsvetaeva. Au début de la guerre, Marina Tsvetaeva et son fils sont évacués à Elabouga. Submergée par la misère, la solitude et l'incompréhension, elle se suicide le 31 août 1941. Envoyé au front, son fils fut tué au combat le 7 juillet 1944. Murr commence à tenir son Journal dès son arrivée en URSS. Les dernières notes datent d'août 1943, quelques mois avant sa mort. La première partie de ce document plonge dans la réalité soviétique la plus ordinaire et la plus brutale qui soit. Sa force vient de la disproportion entre sa banalité et les grands bouleversements dont il se fait l'écho. Gueorgui Efron ouvre une Fenêtre sur le monde pour se livrer à une observation continue de l'ordinaire soviétique. Il note une foule de pensées et d'émotions, de faits et de détails quotidiens qui évoquent l'atmosphère de Moscou sous la Terreur, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. La seconde partie s'ouvre sur la terrible année 1941. C'est l'invasion de l'URSS par l'Allemagne, l'évacuation précipitée en Tatarie, puis le suicide de Tsvetaeva. Murr, devenu orphelin, désormais livré à lui-même, commence une vie errante et incertaine. Le Journal prend alors une autre dimension et devient un témoignage sur la survie. L'obsession de la faim devient le leitmotiv des années 1942-1943, elle ne le quitte jamais. Quelque chose se brise dans la personnalité du jeune homme. Mais le Journal continue de s'écrire. La vie devient plus oppressante, et se trouve suspendue aux ordres arbitraires. La descente aux enfers se fait en temps réel ; le document est saisissant, non par la puissance de l'émotion, mais par l'adhérence matérielle à la situation, face aux horreurs impassibles du quotidien. L'écriture devient un état second. Le cahier s'arrête lorsque son auteur est happé par la guerre, lorsqu'il n'y a plus de papier ni de crayon.

08/2014

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Littérature russe

La sonate à Kreutzer ; A qui la faute ? ; Romance sans paroles ; Le prélude de Chopin

La Sonate à Kreutzer : une affaire de famille ? Dès sa parution, en 1891, le roman de Léon Tolstoï a déchaîné les passions, et les réponses littéraires de sa femme et de son fils, publiées pour la première fois en français, révèlent, de manière éclatante, les conséquences profondes de la crise morale et spirituelle de l'auteur, au coeur même de sa famille. De tous les ouvrages de Tolstoï, La Sonate à Kreutzer est sans doute celui qui dévoile, de la façon la plus remarquable, les paradoxes de son oeuvre et de sa personnalité. Jusqu'à la dernière ligne transparaissent le dégoût pour le mariage qui n'est que de la " prostitution légalisée ", la haine des femmes " qui se vengent de nous en agissant sur nos sens ", sa conviction que, pour obéir à la volonté de Dieu, l'homme doit s'abstenir de procréer. Sa femme, Sofia Andreïevna, qui copie le manuscrit, éprouve, en le lisant, autant de fascination que d'horreur. Sa vengeance restera cachée. Peu connu, même en Russie, À qui la faute ? révèle un talent littéraire nourri par un besoin d'expression personnelle et de justification. Écrit entre 1895 et 1898, Romance sans paroles répond également à une blessure : la mort à l'âge de sept ans de son dernier enfant. Il reflète par ailleurs sa passion pour la musique, incarnée par le compositeur Sergueï Taneïev, qui devient pour elle l'unique moyen de reprendre goût à la vie. Quelques années plus tard, Léon Tolstoï fils prend lui aussi la plume pour exprimer sa vision du couple. Désormais, La Sonate à Kreutzer devient une affaire de famille. Dans Le Prélude de Chopin, le fils développe l'idée qu'un mariage précoce et pur, où les deux époux ne font qu'un seul être, est un bien qu'il ne faut surtout pas fuir. Que l'aspiration à la chasteté absolue de l'humanité démontrée dans La Sonate à Kreutzer n'a aucun sens, car elle mène à l'extinction du genre humain. " Le lien conjugal toujours puissant [...] illustre le fameux paradoxe d'Oscar Wilde : loin de s'inspirer de la réalité des relations conjugales entre Léon et Sofia Tolstoï, la fiction de La Sonate à Kreutzer a fini par les influencer ", conclut Michel Aucouturier, auteur de la préface.

10/2023

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Littérature étrangère

La Sonate à Kreutzer ; A qui la faute ? ; Romance sans paroles ; Le prélude de Chopin

La Sonate à Kreutzer : une affaire de famille ? Dès sa parution, en 1891, le roman de Léon Tolstoï a déchaîné les passions, et les réponses littéraires de sa femme et de son fils, publiées pour la première fois en français, révèlent, de manière éclatante, les conséquences profondes de la crise morale et spirituelle de l'auteur, au coeur même de sa famille. De tous les ouvrages de Tolstoï, La Sonate à Kreutzer est sans doute celui qui dévoile, de la façon la plus remarquable, les paradoxes de son oeuvre et de sa personnalité. Jusqu'à la dernière ligne transparaissent le dégoût pour le mariage qui n'est que de la " prostitution légalisée ", la haine des femmes " qui se vengent de nous en agissant sur nos sens ", sa conviction que, pour obéir à la volonté de Dieu, l'homme doit s'abstenir de procréer. Sa femme, Sofia Andreïevna, qui copie le manuscrit, éprouve, en le lisant, autant de fascination que d'horreur. Sa vengeance restera cachée. Peu connu, même en Russie, À qui la faute ? révèle un talent littéraire nourri par un besoin d'expression personnelle et de justification. Écrit entre 1895 et 1898, Romance sans paroles répond également à une blessure : la mort à l'âge de sept ans de son dernier enfant. Il reflète par ailleurs sa passion pour la musique, incarnée par le compositeur Sergueï Taneïev, qui devient pour elle l'unique moyen de reprendre goût à la vie. Quelques années plus tard, Léon Tolstoï fils prend lui aussi la plume pour exprimer sa vision du couple. Désormais, La Sonate à Kreutzer devient une affaire de famille. Dans Le Prélude de Chopin, le fils développe l'idée qu'un mariage précoce et pur, où les deux époux ne font qu'un seul être, est un bien qu'il ne faut surtout pas fuir. Que l'aspiration à la chasteté absolue de l'humanité démontrée dans La Sonate à Kreutzer n'a aucun sens, car elle mène à l'extinction du genre humain. " Le lien conjugal toujours puissant [...] illustre le fameux paradoxe d'Oscar Wilde : loin de s'inspirer de la réalité des relations conjugales entre Léon et Sofia Tolstoï, la fiction de La Sonate à Kreutzer a fini par les influencer ", conclut Michel Aucouturier, auteur de la préface.

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 8, Encyclopédie 4 (Lettres M-Z), Lettre sur le commerce dela librairie

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

01/1976

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Musique, danse

Oeuvres complètes. Tome 19, Musique

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité". .

04/1983

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 17, Le rêve de d'Alembert

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

07/1987

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 15, Le Pour et le contre ou Lettres sur la postérité

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1986

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 7, Encyclopédie III (lettres D-L)

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1976