Recherche

Renégat

Extraits

ActuaLitté

Sciences historiques

Les formes de l'échange. Communiquer, diffuser, informer de l'Antiquité au XVIIIe siècle

La communication, entendue à la fois comme l'établissement d'une relation interpersonnelle et un système de transmission d'informations, intéresse l'histoire des régulations sociales. Elle présente deux caractéristiques importantes pendant la longue période qui va de l'Antiquité au XVIIIe siècle : les langues n'y étaient pas encore des marqueurs d'identités nationales et, en ces siècles où le télégraphe, le téléphone et l'Internet n'existaient pas, la diffusion de toute information demeurait tributaire de la distance et de la lenteur des moyens de transport. Pour étudier la manière dont les individus se sont parlé et dont des institutions comme l'Etat et l'Eglise ont échangé des renseignements et des informations, deux thèmes ont retenu l'attention des auteurs de ce recueil : l'usage de la langue comme mode de régulation sociale, et la question des processus de communication et de diffusion de l'information. L'usage de la langue ne concerne pas les seuls linguistes. L'intérêt porté récemment aux transfuges, aux "renégats" et aux intermédiaires a incité des historiens à étudier les pidgins et les métissages linguistiques. Ce renouvellement de la recherche permet de privilégier ici trois questions : le rapport entre langue et identité, la langue que les missionnaires devaient utiliser à l'époque médiévale pour convertir, et l'histoire singulière des langues savantes ou imaginaires porteuses de rêves d'universalité. La "circulation de l'information", concept commode mais discutable, car l'information n'est pas un objet que l'on déplace, peut être comprise comme un processus de communication. Sensibles à son importance dans la vie politique, commerciale et culturelle, les historiens en font aujourd'hui un objet d'étude. Dans ce volume, ils mettent l'accent sur les vecteurs de diffusion de l'information (courriers officiels, journaux intimes, périodiques), sur la manière dont l'Eglise et des ordres religieux utilisèrent - et manipulèrent - l'information, et sur les moyens dont disposaient les gouvernements et les civils pour obtenir des renseignements en temps de guerre.

08/2012

ActuaLitté

Littérature française

Albert savarus. La comedie humaine

" Un des quelques salons où se produisait l'archevêque de Besançon sous la Restauration, et celui qu'il affectionnait était celui de madame la baronne de Watteville. Un mot sur cette dame, le personnage féminin le plus considérable peut-être de Besançon. Monsieur de Watteville, petit-neveu du fameux Watteville, le plus heureux et le plus illustre des meurtriers et des renégats dont les aventures extraordinaires sont beaucoup trop historiques pour être racontées, était aussi tranquille que son grand-oncle fut turbulent. Après avoir vécu dans la Comté comme un cloporte dans la fente d'une boiserie, il avait épousé l'héritière de la célèbre famille de Rupt. Mademoiselle de Rupt réunit vingt mille francs de rentes en terre aux dix mille francs de rentes en biens-fonds du baron de Watteville. L'écusson du gentilhomme suisse, les Watteville sont de Suisse, fut mis en abîme sur le vieil écusson des de Rupt. Ce mariage, décidé depuis 1802, se fit en 1815, après la seconde restauration. Trois ans après la naissance d'une fille qui fut nommée Philomène, tous les grands parents de madame de Watteville étaient morts et leurs suc- cessions liquidées. On vendit alors la maison de monsieur de Watteville pour s'établir rue de la Préfecture, dans le bel hôtel de Rupt dont le vaste jardin s'étend vers la rue du Perron. Madame Watteville, jeune fille dévote, fut encore plus dévote après son mariage. Elle est une des reines de la sainte confrérie qui donne à la haute société de Besançon un air sombre et des façons prudes en harmonie avec le caractère de cette ville. De là le nom de Philomène imposé à sa fille, née en 1817, au moment où le culte de cette sainte ou de ce saint, car dans les commencements on ne savait à quel sexe appartenait ce squelette, devenait une sorte de folie religieuse en Italie, et un étendard pour l'Ordre des Jésuites. . ".

02/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Le 18 juin 40

Le 18?juin 40, l'appel à la résistance lancé par le général de Gaulle depuis Londres promet la victoire. Peu de personnes sont à l'écoute ce jour-là, car en France c'est la débâcle militaire qui entraîne l'exode des civils sur les routes. A cette date, peu de gens peuvent imaginer le destin que va connaître Charles de Gaulle. Il se retrouve presque seul à Londres mais avec cette formidable détermination qui fera toute la différence. Il n'y a chez lui ni doute ni atermoiements quant à sa décision de poursuivre le combat. Il en va de l'honneur et de cette "?certaine idée?" qu'il se fait de la France. C'est cet homme considéré comme un renégat et condamné à mort par l'Etat français qui finira par incarner à l'issue de la guerre la légitimité politique du pays. Le romantisme du personnage ne l'empêche pas d'avoir une vision réaliste sur les enjeux du conflit, conflit qui pour le Général, loin de se cantonner à l'Europe, sera d'envergure mondiale. De Gaulle sait que malgré les apparences trompeuses, les dictatures sont des régimes faibles. Leurs faiblesses ne vont pas tarder à apparaître au fur et à mesure de l'évolution des hostilités. Il sait aussi qu'un jour les Etats-Unis entreront en guerre et qu'à partir de ce moment-là les jeux seront faits. La fierté de cet homme, certains diront son orgueil, ne facilitèrent pas toujours les relations avec ses alliés, avec Churchill tout d'abord, mais plus particulièrement avec Roosevelt qui le considérait comme un dictateur en puissance ce que l'avenir démentira. Mais le Général a les qualités de ses défauts, ce n'est pas un diplomate mais un militaire peu enclin au compromis. L'époque se prêtait-elle d'ailleurs aux compromis?? C'est grâce à son intransigeance et à sa volonté sans failles qu'il évite à la France de se retrouver dans le camp des vaincus. Au lendemain du 18?juin, un tel exploit était loin d'être imaginable tellement l'avenir était sombre. A ce titre, la France lui doit reconnaissance car son action et sa clairvoyance purent contrebalancer le fourvoiement dans lequel s'était empêtré le régime de Vichy avec la collaboration. Elle doit aussi avoir une pensée pour ces Français qui surent résister et se sacrifier dans les réseaux de résistance quelle que soit leur obédience.

06/2019

ActuaLitté

Sociologie

Les jeunes et la politique. Approches psychosociologiques de la conscience politique des jeunes

C'est " connu ", entre les jeunes et la politique, ça n'a jamais vraiment été le grand amour ! Oh, bien sûr, il y a toujours eu quelques exceptions à cette règle. Des têtes brûlées attirées par le clinquant des extrêmes. Mais rien ne justifiant la boutade de cette vieille ganache renégate de Clemenceau qui aimait à dire que " ceux qui ne sont pas anarchistes à 17 ans sont des imbéciles, au même titre que ceux qui le sont encore à 40 ". Bref, les jeunes seraient par nature frivoles, superficiels, peu ou pas préoccupés des affaires de la cité ou du monde. Mieux, ou pire, outre leur propension à oublier de s'inscrire sur les listes électorales ou à ne voter que lorsque les matraques médiatiques les y incitent, ils (elles) fonctionneraient uniquement à l'égoïsme apolitique, à la hiérarchie, à la compétition, à la consommation, à la violence, au conformisme, etc., et ne seraient, au bout du compte, que de la graine de résignés à cet horizon soi-disant indépassable du libéralisme capitaliste qui remplit les stades de braillards, les Mac Do d'estomacs sur pattes, les canapés de drogué(e) s d'insipide et de réclames, etc., et les boulevards de la lutte des classes de pauvres hères béats d'adhésion à cette chiennerie qui ne leur garantit même plus d'échanger la certitude de ne pas mourir de faim contre le risque de mourir d'ennui. De ce discours, qui a toujours été celui des maîtres du Vieux Monde, ce livre de Gérard LECHA ne fait qu'une bouchée. Gérard LECHA, en effet, via une enquête psychosociologique menée pendant plusieurs années dans un cadre universitaire, et après s'être démarqué de l'arnaque consistant à approcher la jeunesse comme catégorie sociale, nous démontre, en effet, et de manière limpide, qu'une majorité de jeunes s'intéresse à la politique (mais à leurs manières) et rayonne d'espérances en un monde meilleur pétri de valeurs libertaires, égalitaires, autogestionnaires, pacifistes, antimilitaristes, etc. On l'aura donc compris, ce livre n'est rien d'autre qu'une bombe au royaume d'un système qui, non content de nous exploiter et de nous opprimer, n'a de cesse de nous faire passer sous les fourches caudines de l'aliénation en essayant de nous persuader que nous ne sommes que de la graine d'esclaves. Pour peu que l'on veuille bien considérer que la jeunesse n'est pas qu'une question d'âge, c'est un, véritable hymne à l'espoir dont l'importance ne devrait échapper à personne car personne, avec le temps, n'échappera à ses conclusions.

09/2004

ActuaLitté

Fantasy

Saga Gandorr Tome 7 : Gandorr et le bond vers Merrenyl

Extraordinaire... Enigmatique... Péplum... Quand le chaos assiège la vision d'un paradis planétaire, c'est tout un système truand qui s'écroule... La faute à des actions antérieures vécues et assumées ignorant le futur... Face au chambardement insubordonné qui ranime l'enfer, l'honneur d'apporter son aide est un luxe que peu se permettent... La fin d'un cycle pour peut-être réparer des erreurs et adoucir la liaison de la culpabilité... Dans un territoire à l'histoire chargée, des éventualités peuvent améliorer des contextes enlisés... Mais des puissants et sombres fléaux s'acharnent à ternir le libre pouvoir d'aimer et la simple idée de survivre... Un évènement imprévu convie des éléments-clés alors saisis par l'effet subi d'un écart temporel, résultat d'une amnésie passagère... Quand vient le temps de réalisation, une adaptation optimisée s'impose afin de réagir convenablement... Suite au Tome 6, Elrya et Gandorr pensaient qu'il n'y aurait plus d'embûches après les mésaventures endurées... Mais, un cataclysme planétaire vient frapper la planète Renéga et chamboule le plan initial... En plein coeur d'une tempête volcanique, l'information demandée à la Fée Nessa pour poursuivre le chemin initiatique ne peut pas être délivrée de suite... Un cheminement de bon coeur, s'instaure pour favoriser un sauvetage de réfugiés... Au passage et outre la tragédie de Pompéi comme référence, différents affrontements s'expliquent sur le terrain brûlant de l'apocalypse entre les personnages de la Grèce Antique et les Minoens en conflits... Après des trahisons insoupçonnées et des explications éclairantes, s'ensuivent les énigmes de la Langue des Oisons ou Oiseaux et de la spirale mathématique de l'oie qui retardent la fuite... Vont-ils parvenir à s'échapper à temps de la destruction imminente de ce monde... Pourquoi leurs consciences sont soudainement projetées dans la poche spatiale de Merrényl... Pourquoi affrontent-ils des conséquences sur des choix qu'ils ont oubliés à cause d'une amnésie partielle perçue comme un bond temporel... Le couple est frappé par le coup du sort qui n'est pas forcément dû au hasard... Les âmes soeurs sont embarquées dans une série de jeux infernaux avec une pieuvre géante, des gladiateurs, des robots et la recherche de la toison d'or... Une partie qui traite de la Grèce Antique et des Etrusques... Ce périple exigeant de survie mène au duel tant attendu contre leur plus grand ennemi... Pourront-ils survivre à un tel choc... SMILE !

09/2021