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Mort au combat ! Le sort des soldats tués pendant la Grande Guerre

Extraits

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Littérature française

Le sort des pauvres

L'existence de Jean ressemble étrangement à celle d'un saumon de l'Atlantique : parcours, souffrances, soif de liberté identiques. Fuyant les prédateurs féroces, il parvint à franchir bien des obstacles avant de finir sa vie, dépecé par le petit monde mesquin de la finance. Dans cet ouvrage, apparaissent les bienfaits de la nature, ses décors, mais aussi le crépuscule de la possession matérielle et ses travers. Voici comment des gens heureux terminent tragiquement, laminés par des contraintes sociétales, lassés de lutter, usés de combattre, fatigués de vivre.

03/2014

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Au-delà

Phénomènes psychiques au moment de la mort

Ernest Bozzano signe là un ouvrage méthodique dans lequel il recense 110 cas qui ne mènent qu'à une conclusion : la survie de la conscience à la mort du corps physique est une réalité objective. Tour à tour, il étudie des cas d'apparitions de défunts à différentes étapes du processus fatal. Eliminant les hypothèses qui ne peuvent les expliquer il parvient à une conclusion logique qui s'impose à tout observateur objectif. Mais il va plus loin puisqu'une importante partie de ce livre étudie un phénomène peu connu des sciences psychiques : la musique transcendentale. De formation positiviste, Ernest Bozzano s'est intéressé à la parapsychologie après une véritable crise de conscience. Il a évolué rapidement vers le spiritisme dont il a été un fervent militant. Membre d'honneur de l'Institut Métapsychique International, il a écrit de nombreux livres.

02/2024

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Poches Littérature internation

Le grand combat

A West Baltimore, dans les années 1980, les gangs et le crack sont le seul horizon des jeunes du quartier. Ta-Nehisi Coates est voué lui aussi à suivre ce chemin dévastateur, mais son père, Paul, ancien Black Panther passionné de littérature, lui fait découvrir Malcolm X et James Baldwin. C'est une révélation. L'adolescent rêveur, égaré dans les frasques d'une famille hors norme, se jure d'échapper à son destin. Epopée lyrique aux accents hip-hop portée par l'amour et l'ambition, Le grand combat est l'histoire magnifique d'un éveil au monde, un formidable message d'espoir.

05/2018

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BD tout public

Le grand combat

Dans une cabane, en pleine forêt, entouré de dessins, d'objets de toutes sortes, de sculptures en bois, de pierre, un vieil homme barbu et hirsute sculpte... Le premier album d'un jeune auteur tout juste sorti de l'Ecole Estienne. Zéphir s'inspire de la vie de Chomo, un artiste écologiste avant l'heure, qui vécut en marge dans la forêt de Fontainebleau, pendant plus de trente ans.

02/2014

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Histoire internationale

De la Grande Guerre au totalitarisme. La brutalisation des sociétés européennes

En 1914. une génération s'engagea clans la guerre pour ce qu'elle croyait être une cause juste. Quatre ans de conflit entraînèrent la mort de dix millions d'hommes et ébranlèrent. en profondeur. les sociétés et les régimes européens. Dans cet ouvrage. George L. Mosse étudie ce qu'il appelle la " brutalisation " des sociétés européennes. Loin de la démentir. une fois la paix revenue. les formes de la commémoration occultèrent le souvenir du carnage : en Allemagne. en Italie, comme dans les pays vainqueurs, afin d'exorciser le traumatisme. on préféra exalter le martyre des soldats en sacralisant leur combat. C'est ainsi qu'est né le culte quasi religieux du soldat qu'évoquent les monuments aux morts ou les cartes postales. Le livre de George L. Mosse. désormais classique. a profondément transformé notre vision de la Première Guerre mondiale en soulignant le rôle de la mobilisation générale. du déchaînement des nationalismes et de la tuerie de masse dans la genèse des totalitarismes de la Seconde Guerre mondiale.

10/2009

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Lecture 9-12 ans

Flippée Tome 2 : Le collège de La-Mort-Qui-Tue

Au début, j'y ai cru. A la maison, mon grand frère Peter et ma petite soeur, l'"adorable" Clara, me laissaient à peu près tranquille. Au collège, je commençais même à devenir populaire. J'ai failli me présenter comme déléguée ! Si... Moi, Abbie-la-flippée-de-la-vie, déléguée ! J'y crois pas... J'ai raison. Car soudain, tout est parti en vrille. Une fois de plus... Bienvenue dans ma vie au collège de La-Mort-Qui-Tue, dans la vie d'Abbie-la-flippée-de-la-vie !

08/2018

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Histoire internationale

Les témoignages de la Première Guerre mondiale. Mémoires de soldats et significations de la Grande Guerre en Allemagne, France et Grande-Bretagne

Cet ouvrage analyse les récits des soldats français, allemands et britanniques ayant participé au premier conflit mondial. Ce corpus est complété de textes marginalisés en raison du statut des auteurs-infirmières militaires ou soldats coloniaux. L'ouvrage examine les stratégies textuelles, la gamme des formes d'écriture engendrées par le conflit et le langage utilisé pour évoquer les expériences de la guerre et la manière dont ces textes ont été accueillis lors de leur parution.

12/2019

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Economie

Les banques centrales pendant la Grande Guerre. Textes en français et anglais

La Grande Guerre accouche de la banque centrale. Guerre totale, elle positionne les instituts d'émission en première ligne du front financier. Guerre mondiale, elle place les banques d'émission nationales au coeur du système des règlements internationaux. Largement ignoré par la théorie standard, ce fait est ici analysé à trois niveaux : à l'échelle des différentes places bancaires, d'abord, où la banque centrale s'impose comme la banque des banques et comme prêteur en dernier ressort ; à l'échelle des systèmes financiers nationaux, ensuite, où elle devient le banquier du Trésor ; à l'échelle internationale, enfin, à travers la gestion du contrôle des changes et la régularisation des cours des devises, en particulier sur les marchés des pays neutres.

11/2019

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Histoire de France

Evasion de France. Souvenirs d’un prisonnier allemand pendant la Grande guerre

"Nous aurions pu tomber entre les mains des Anglais mais on nous avait toujours enseigné d'une part : "Gott strafe England ! " et d'autre part que les Français étaient une nation chevaleresque. Du coup, dans un premier temps, je me suis "réjoui" vraiment d'être entre les mains des Français mais, au bout de quelques minutes déjà, je l'ai regretté et pendant deux années je n'ai plus cessé de le faire." Le 8 juillet 1916, Carl Kersting, jeune sous-lieutenant de l'armée allemande, est fait prisonnier au nord de la Somme. Commence alors une captivité de 28 mois au cours de laquelle il tentera à deux reprises de s'évader. Le troisième essai sera le bon : depuis Annecy, en une trentaine d'heures, à pied, sans dormir et en évitant tous les villages, il franchira le Salève alors enneigé puis la frontière suisse pour se réfugier à Genève. Nul n'avait réussi cette évasion spectaculaire avant lui. Son récit, publié en 1919, est fort critique vis-à-vis des Français. Les erreurs, nombreuses, voire les exagérations doivent cependant être replacées dans le contexte de l'époque. Kersting souhaitait avant tout attirer l'attention de ses concitoyens sur la situation des prisonniers allemands encore détenus en France. Découvert et traduit par Jean-Louis Spieser, ce texte permet au lecteur français de sortir du point de vue "tricolore" en adoptant celui d'un prisonnier allemand, de voir ainsi les geôles de la Grande Guerre et de partager le regard "ennemi" sur la société française d'alors.

12/2019

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Histoire de France

L'enfant de l'ennemi. Viol, avortement, infanticide pendant la Grande Guerre

Les "enfants de l'ennemi" : ainsi appela-t-on en France, pendant la Grande Guerre, les fruits des viols perpétrés par des soldats allemands. Mais quel avenir réserver à ces enfants ? Seraient-ils capables de devenir de bons Français ? Etait-il permis, voire recommandé, de s'en débarrasser ? Dans ce livre devenu un classique, Stéphane Audoin-Rouzeau dévoile des aspects méconnus du conflit et nourrit la réflexion sur la façon dont se forge une "culture de guerre". Entre 1914 et 1918, des interdits sémantiques sont levés, et le récit des viols aide à la construction d'un ennemi désormais animalisé. Le débat autour des enfants à naître révèle une opinion française traumatisée par une violence de guerre sans précédent, dans laquelle les normes morales sont bouleversées.

08/2013

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Sciences politiques

Action humanitaire et quête de la paix. Le prix Nobel de la paix décerné au CICR pendant la Grande Guerre

Le 10 décembre 1917, le prix Nobel de la paix est décerné au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Seule attribution de ce prix durant toute la durée de la Première Guerre mondiale, la distinction suscite l'incompréhension, voire une certaine hostilité dans les milieux pacifistes. L'action du CICR ne répond en effet nullement aux critères d'attribution du prix Nobel de la paix, à savoir, notamment, la suppression des armées permanentes et la propagation des congrès de la paix. Cet ouvrage collectif cherche à comprendre les circonstances et les raisons qui ont mené à l'attribution de ce prix. Interrogeant plus largement les représentations de la paix du côté des organisations humanitaires et l'appréhension de l'humanitaire par les milieux pacifistes, les auteurs tentent de mieux comprendre les réponses du CICR face aux détracteurs de l'humanitaire, qui l'accusent de prolonger la guerre, plutôt que d'oeuvrer pour la paix. Une critique envers l'action humanitaire encore largement employée aujourd'hui et qu'il convient donc de remettre en lumière, un siècle après l'embrasement de la Grande Guerre.

12/2019

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Histoire de France

De l'Indus à la Somme. Les Indiens en France pendant la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale, à la différence de la Seconde, est souvent perçue comme un conflit strictement européen : c'est nier la présence de nombreux soldats venus des empires et colonies, dont les soldats Indiens font partie. Cet ouvrage aborde le destin de ces hommes venus se battre sur le front français, enrôlés dans l'armée de l'Inde coloniale. Claude Markovits retrace l'histoire de cette armée avant d'analyser la correspondance des soldats indiens, qui fut traitée par le contrôle postal britannique. L'auteur propose une réflexion sur l'image que les Français avaient des Indiens, partant de stéréotypes orientalistes éculés. Plus intéressant encore, il offre un rare exemple d'inversion de point de vue en utilisant la correspondance des soldats pour retracer l'image qu'ils se sont faite de la France. Loin d'une histoire militaire, c'est l'histoire sociale, la rencontre de deux cultures, dans ses accrocs comme dans ses succès, qui est montrée ici. Relations amoureuses, religions, conséquences sociales au retour des soldats en Inde : ce livre traite l'avant, le pendant et l'après-guerre, offrant une perspective nouvelle sur ce qui fut un conflit entre puissances impériales.

09/2018

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Ethnologie

La mort Sara. L'ordre de la vie ou la pensée de la mort au Tchad

Une immersion passionnante dans la culture des populations sara, au sud du Tchad. La découverte d’un rite initiatique où se joue et s’organise la vie de la tribu. Une vision cosmogonique fascinante où lumière et matière, terre et feu, rêve et réalité se conjuguent en un même élan créateur. Voici enfin réédité le maître-ouvrage de Robert Jaulin sur ce moment fondateur que constitue, dans la tradition centre-africaine, le passage à l’âge adulte des futurs guerriers. Par-delà sa propre aventure d'initié et d'ethnologue, l’auteur nous fait saisir l'imbrication des manifestations de la mort : la « fausse », celle du yondo, rituelle, éducative, collective, et la « vraie », biologique, toutes deux unies en leur propre dépassement. Une mort qui inscrit en elle l'éternité, et restitue un univers humain au temps profond, associant terre des ancêtres, vie et récolte nouvelles, unités de droit, de lignage et de résistance. Le livre-témoignage d’un grand ethnologue, dans le sillage de Lévi-Strauss.

09/2011

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Ethnologie

LA MORT SARA. L'ordre de la vie ou la pensée de la mort au Tchad

La notion de " fait social total " formulée par Marcel Mauss implique que si la partie est dans le tout, réciproquement, le tout est dans la partie. Une institution, un événement étant solidaires de l'ensemble dans lequel ils se situent, une reconstitution sociale faite - à la façon des paléontologues - à partir de fragments est donc possible. C'est dans cette perspective que R. Jaulin a étudié les rites de la mort en une tribu africaine. Etude d'autant plus intéressante qu'il a été initié lui-même. Les populations sara vivent au sud de la république du Tchad, en Afrique centrale. Les jeunes sont introduits à la vie tribale par une mort jouée et organisée. La mort inscrit en elle l'éternité, et toute vie pensée en ces termes rend compte d'un univers humain au temps profond : passé et futur, terre des ancêtres, vie et récolte nouvelles, femmes et affirmation initiatique des mâles, unités de droit, de lignage et de résistance se conjuguent et se lient. L'auteur nous fait saisir, par-delà sa propre aventure d'initié et d'ethnologue, l'imbrication des manifestations de la mort : la " fausse ", celle du yondo, rituelle, éducative, collective ( la bonne) et la " vraie ", biologique (la mauvaise), toutes deux unies en leur propre dépassement. Ce sont les écheveaux de cette imbrication africaine, de cette vision cosmologique, que se propose de démêler " la mort Sara ".

04/1992

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Policiers

La mort est un grand moment de solitude

Vérach' est un commissaire heureux : il va enfin rejoindre sa Bretagne natale, fuyant le drame qu'il a vécu à Paris. Après un court passage à Sospel, dans les Alpes Maritimes, son arrivée à Nantes ne va pas vraiment se passer comme il l'a imaginée. Les relations qu'il y avait jadis noué ne sont plus ce qu'elles étaient. Pour lui cependant, l'amitié n'est pas négociable et ce n'est pas cette affaire de corps sans tête qu'on lui demande de résoudre qui va modifier ses conceptions. Cette enquête pourrait n'être en effet que de la routine, mais certains faits surprenants vont changer ses certitudes. Ce rituel que lui révèle son "amie" avocate ne serait-il pas un moyen de masquer une vérité inavouable ? Cette jeune fille qui a brutalement perdu sa mère n'est-elle pas victime d'incompréhensibles confusions ? Les médecins légistes ne le manipulent-ils pas ? Et même cette jeune policière qui est censée l'aider... Tout l'entourage de Vérach' devient soudain suspect et inquiétant ; la chaîne qui se resserre progressivement autour de lui est de plus en plus étouffante. Ce qui est possible est-il une réalité quand l'inconcevable s'en mêle ?

02/2020

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Histoire de France

Les monuments aux morts de la Grande Guerre dans le département de la Creuse

La Grande Guerre a fait 10. 941 morts creusois ; cette triste statistique place notre département dans les plus touchés du pays. Comme tous les départements ruraux, la Creuse a payé un très lourd tribut à cette Première Guerre mondiale, car les paysans fournissent les rangs de l'infanterie, très touchée par une guerre industrielle dans laquelle les fantassins ont été massivement victimes des armes diverses et variées. A la fin du conflit, le département aura perdu 4,7 % de sa population. La Grande Guerre laisse une empreinte profonde dans les consciences. Par ailleurs, la loi du 25 octobre 1919, relative à la commémoration et à la glorification des morts pour la France, a invité les communes, aidées dans ce cas par l'Etat, à prendre toutes mesures de nature à " glorifier les Héros Morts pour la Patrie ". Ultérieurement, les communes ont été vivement incitées à procéder à l'inscription des noms des morts pour la France des autres conflits sur les monuments aux morts. Les monuments aux morts, présents dans presque toutes les communes de France, offrent un intérêt à la fois historique, sociologique et humain. Construits à l'issue de la Grande Guerre, et symbole majeur de la France Républicaine des années 1920, ils deviennent monuments de mémoire pour la Nation tout entière. En ce début de nouveau millénaire, les monuments aux morts apparaissent comme le trait d'union entre tous les citoyens : vecteurs de valeurs civiques et républicaines dont la transmission aux générations nouvelles s'avère essentielle, ils contribuent au maintien indispensable de la mémoire collective. Les monuments aux morts sont un signe pour le passant, afin qu'il n'oublie jamais ceux et celles qui ont donné leur sang pour la Patrie.

08/2018

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Histoire de France

La fabrique des sous-hommes. De Birkenau au fort de Queuleu, le grand oeuvre des nazis

Dans l'emprisonnement hitlérien, l'être n'était pas, n'était plus, pour peu qu'il fût seulement un jour été dans l'imaginaire nazi. L'ébranlement de l'idée d'être intervient par l'arrestation qui prédomine sur toute autre et quelconque présomption possible d'innocence. La mise en détention devenait systématique. Les Allemands appliquaient le principe du "plutôt placer dix innocents derrière les barbelés que risquer de perdre de vue un véritable adversaire". Ainsi, les individus estimés louches furent interpellés sur la base d'une référence à un texte de loi ou de la simple suspicion... Ainsi en fut-il au fort de Queuleu comme dans la plupart des camps érigés par le régime de l'Allemagne nazie. Ce qui nous paraît aujourd'hui absurde et inimaginable, 75 ans après le drame de la Deuxième Guerre mondiale où le pire de la noirceur humaine s'est révélé, nous force à une vigilance de tous les instants. Alors que certains osent encore contester la réalité de ces horreurs, l'actualité quotidienne montre que l'histoire, malheureusement peut se répéter.

11/2018

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Thrillers

Mort au premier regard

Prenez garde à l'amour... Il pourrait vous coûter la vie. Alors que Johnny Fordwater croyait pouvoir enfin embrasser celle avec qui il échange depuis des mois sur un site de rencontre, celle pour qui il n'a pas hésité à s'endetter d'un demi-million afin de l'aider à traverser une mauvaise passe, des policiers lui annoncent qu'il est victime d'une escroquerie. Sa dulcinée n'existe pas. Et les photos de son profil ont été usurpées à une femme retrouvée brutalement assassinée à son domicile. A Brighton, les forces de l'ordre font face à un nombre inédit d'arnaques de ce genre et comprennent vite qu'elles cachent un réseau international échappant à tout contrôle. Le commissaire Roy Grace sera-t-il capable de le démanteler avant que les morts ne s'accumulent ? Traduit de l'anglais par Maït Foulkes

11/2023

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Policiers

Mort au premier tour

Le lendemain des élections législatives de mars 1977, Alain Dienta dit l'Indien, militant écologiste, est retrouvé assassiné sur le chantier de la centrale nucléaire de Marcheim, en Alsace. L'inspecteur Cadin, dont le désespoir raisonné et le goût du fait divers nous deviendront bientôt familiers, va errer dans la région et mener sa première enquête. Il rencontrera des membres de communautés vaguement hippies, des rédacteurs de journaux contestataires, des organisateurs de festivals clandestins, des survivants de soviets alsaciens de novembre 1918, des destructeurs d'art dégénéré, des flics des R.G. à la tête de publications gauchistes. Il promènera sa solitude le long des quais de l'Ill, de l'Aar, du Rhin-Tortu, et portera son regard là où il ne faut pas. De la version originelle de Mort au premier tour, parue en 1982, Didier Daeninckx n'a conservé que le titre et les trois lignes d'ouverture comme un clin d'oeil à l'ami Cadin.

11/1998

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Thrillers

Je suis la mort des hommes

Le menu des journées d'Adrien est fait de mots qu'il happe au hasard des conversations des femmes accrochées à leur téléphone portable et de Lise en particulier, une jeune femme qui semble partager le même handicap que lui. Sa quête le conduira au pied des fresques des danses macabres du XVe siècle, de l'Auvergne à l'Italie, vers un étrange tableau d'une église de l'arrière-pays niçois, au Bar-sur-Loup, où des petits diables s'agitent sur la tête des danseurs : LA DANSE MACABRE. Une oeuvre anonyme où certains visiteurs meurent inexplicablement à ses pieds. Coïncidence, malédiction ? Dans ce thriller régional où s'entremêlent un restaurateur d'art, une journaliste et Adrien-le-bègue, Pierre BROCCHI nous plonge dans l'histoire de ces peintres "primitifs niçois" du XVe siècle, les frères BREA, qui ont ouvert la porte à la Renaissance et nous confronte aux mystères qui planent encore autour d'eux.

11/2022

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Montagne

Les soldats de l'Everest. Mallory, la Grande Guerre et la conquête de l'Himalaya

Le 6 juin 1924, 7 000 m d'altitude : deux hommes quittent, leur camp perché sur une vire de glace. Objectif : le sommet de l'Everest, encore jamais gravi. On ne les reverra jamais vivants. Avec George Mallory, âgé de 37 ans, le monde perd le meilleur alpiniste britannique de sa génération. Qui sont ces hommes qui, quelques années après la Première Guerre mondiale, sont partis au coeur de l'Himalaya, dont il n'existe même pas de cartes ? C'est ce que nous raconte Wade Davis, qui nous emmène de l'Angleterre aux Indes, des tranchées de 14-18 aux confins encore inexplorés du Tibet, des sables ensanglantés d'Irak et de Gallipoli aux sommets immaculés de l'Himalaya. Intrigues diplomatiques entre la Grande-Bretagne et la Russie tsariste et bolchevique, négociations secrètes entre le Raj indien et le dalaï-lama : l'aventure de l'Everest ne fut pas qu'un haut fait de l'alpinisme ; après une victoire militaire qui laissait les vainqueurs aussi exsangues que les vaincus, elle représenta, pour les rares soldats revenus vivants mais à jamais meurtris, et pour un pays qui avait perdu toute foi en lui-même, un symbole puissant d'espoir et de rédemption nationale. Grâce à Wade Davis, nous découvrons les hommes remarquables qui ont mené cette aventure à bien, anciens soldats pour la plupart, géographes, médecins, explorateurs, naturalistes et alpinistes. Ils ont parcouru à pied, à dos de mule et de cheval des milliers de kilomètres dans un territoire jamais exploré ni cartographié, affrontant les chaleurs de l'Inde et les rigueurs glacées du Tibet, l'oeil fixé sur un nouveau Graal : le sommet de l'Everest.

02/2016

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Histoire de France

La Grande Guerre

Un siècle après l'événement, la Grande Guerre reste d'une étonnante présence dans la mémoire, les productions culturelles et l'espace public. Elle suscite un foisonnement de recherches qui renouvellent les connaissances dans tous les domaines, des approches politiques et diplomatiques à l'histoire économique et sociale et, plus récemment, à celle des sensibilités, des identités ou de la violence. Ce livre en propose une synthèse précise et accessible. II aborde des débats interprétatifs encore vifs: quelles sont les causes du conflit? Quel sens donner aux entrées en guerre de 1914, et peut-on y lire une adhésion à la guerre? Comment expliquer l'intensité de la violence? S'agit-il déjà d'une guerre totale? Pourquoi les combattants ont-ils obéi ou désobéi? Quels ont été les effets sociaux du conflit? Pourquoi son règlement est-il resté si fragile? Pour répondre à ces questions, l'ouvrage propose un récit complet et détaillé, attentif aux spécificités nationales, nourri de références bibliographiques, permettant une première approche comme une étude plus approfondie de la période. Il s'attache à restituer les logiques sociales qui ont permis aux Etats, aux sociétés et aux individus d'endurer l'immense épreuve de 1914-1918.

05/2014

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Histoire de France

La Grande Guerre

" La guerre, dit Alain, naît des passions. Assurément, celle de " 14-18 " ne peut se réduire à un jeu de causalités politiques ou économiques. Aujourd'hui encore, elle n'a pas fini de susciter des réactions passionnelles, que l'on parle des mutineries françaises ou des crimes de guerres allemands. On ne met pas impunément en ligne des millions d'hommes sans que, dans toute l'Europe, les traces n'en soient profondément inscrites dans plusieurs générations. La " grande " guerre était déjà " totale " et doit être envisagée aujourd'hui comme telle. Elle a eu, dans l'horreur, un rôle pionnier. Les innovations " scientifiques " de la civilisation industrielle ont permis d'envoyer sans crier gare de nombreuses victimes au fond de l'Océan, dans les hôpitaux des gazés par milliers, dans les camps de concentration les premiers déportés et les populations " déplacées ", sans oublier le " génocide " des Arméniens. De ce point de vue, la Grande Guerre n'est pas du XIXème siècle, elle est bien du nôtre, de l'atroce XXème siècle. On l'appelle aussi " Première Guerre mondiale ". Elle le mérite à plus d'un titre. D'abord parce qu'elle a justifié en partie la prédiction de Lénine : elle a bien engendré la révolution - dans un seul pays, il est vrai. Ensuite, parce qu'elle a fait franchir l'océan à près de deux millions d'Américains, ce qui, pour les adeptes de la doctrine de Monroë, constituait une première. Le propre de cette guerre est d'avoir confronté, plus que rapproché dans la mort, des peuples jusque-là dominés par des " empires " ou des " alliances "plus ou moins inégales. Ce que l'on appelle, d'un mot peu clair, " l'impérialisme ", tenait, en 1914, les peuples d'Europe et du Moyen-Orient dans un carcan serré de contraintes. Le carcan, avec la guerre, a volé en éclats. La Grande Guerre a éveillé, contre les rapports inégaux de peuples inégaux, un formidable désir de liberté. De ce point de vue aussi, elle est résolument moderne. Ajoutons que, pour nous, elle reste par excellence une guerre française. Notre peuple a participé jusqu'à l'épuisement, avec un étonnant esprit de sacrifice, mais aussi avec une efficacité cardinale, à un grand mouvement de l'Histoire. "

12/1995

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Littérature française (poches)

La grande guerre

Les balles de fusil rentrent dans l'air comme dans du feutre. C'est un bruit mat. Encore des coups. On ne les a pas dénombrés, l'esprit n'est pas au calcul. Ils semblent trois fois plus nombreux. Les bombes tombent. Des femmes entassées dans un café poussent des cris de femme. C'est un bombardement. Pendant les premiers mois de la Grande Guerre, Albert Londres est correspondant militaire sur le front français, l'occasion pour lui, selon une de ses formules qui restera célèbre, de " porter la plume dans la plaie ". Dans un style lyrique et enlevé, où souffle un patriotisme non dénué de lucidité, le jeune journaliste qui vient d'avoir trente ans partage le quotidien des soldats, erre au plus près des batailles et, chronique après chronique, se fait le témoin de la grande Histoire

11/2010

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Histoire de France

Guyane, 1914-1918. Une colonie et ses soldats dans la Grande Guerre

En novembre 2013, le président de la République a annoncé pour 2014 l'ouverture des célébrations nationales consacrées au centenaire de la Première Guerre mondiale, qui auront lieu jusqu'en 2018, et se prolongeront probablement jusqu'en 2019 pour tenir compte du Traité de Versailles. Les historiens, archivistes, chercheurs et enseignants, sont de plus en plus dubitatifs, voire clairement hostiles, face aux commémorations historiques, notamment en réaction aux différents textes mémoriels dont le législateur - c'est, avec les amendements de circonstance ou de blocage, sa grande spécificité de parlementaire français - nous a gratifié ces dernières décennies. Et, depuis que sont également instituées des "célébrations nationales", les journées "historiques", les commémorations "émouvantes" et les paroles de repentance pleuvent comme à Gravelotte... Il en est autrement pour le Centenaire de la Grande Guerre. Pour la France, elle n'a pas concerné une communauté particulière, mais l'ensemble d'une nation, avec tous les peuples qui la constituaient, et tous les groupes sociaux. Elle a été mondiale, tant par l'étendue et la diversité des théâtres d'opération, que par les pays qui y ont pris part. Et puis, il y a le temps, l'ancienneté du "fait" historique. Il n'existe plus d'acteurs de cette période, peu de leurs propres enfants sont encore vivants. La phase mémorielle a eu lieu principalement dans l'Entre-deux-guerres, et s'est en partie éteinte après Vichy. Enfin, les relations entre les états du Vieux continent ont changé, et les anciens pays de l'Axe ne sont plus depuis longtemps ressentis comme hostiles ; ils ont pour la plupart noué des liens d'amitié solides avec les démocraties européennes et, pour certains d'entre eux, sont des régimes exemplaires en matière de démocratie, de libertés individuelles et collectives. La Grande Guerre, ses acteurs, sa mémoire, ne constituent plus un enjeu politique, même mineur, au plan national ou au plan européen. Le temps de l'Histoire est venu, et la commémoration du Centenaire de 1914-1918 est l'occasion pour les chercheurs de tenter, par leurs travaux, de répondre à une demande sociale bien légitime de connaissance sur cette période essentielle de notre histoire.

09/2014

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BD tout public

Les zombies. La vie au-delà de la mort

Lorsqu'ils occupaient Haïti, les Américains ont découvert le culte des zombis et l'ont propagé dans le monde occidental. Aujourd'hui incontournables, les zombies inspirent tous les domaines de la fiction, du cinéma à la BD. Mais qui sont réellement ces morts-vivants issus de la culture vaudou ? Et si la véritable histoire des zombies s'avérait encore plus fascinante et angoissante que les nombreuses fictions qu'elle a inspirée ?

10/2017

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Droit

Éthique de la mort et droit à la mort

Notre société contemporaine perçoit la mort comme un échec médical et technologique. Les interrogations de plus en plus vives sur le droit à l'interruption de traitement et à une mort dans la dignité, sur l'euthanasie passive et les limites au soulagement de la douleur par la pharmacologie chez les malades en phase terminale mettent le droit et l'éthique au défi de retrouver un équilibre social entre science et culture. L'ouvrage vise à montrer comment notre société technocratique a faussé les perceptions et attitudes face à la mort, a pratiquement éliminé le contrôle de l'individu sur sa propre mort et finalement fait perdre à celle-ci son sens profond et métaphysique. Il plaide pour une réappropriation individuelle de celle-ci par le droit et l'éthique et un retour à son sens profond, c'est-à-dire au fond à sa réinsertion dans la vie de tous les jours.

02/1993

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Histoire internationale

Un drame de la deuxième guerre. Le sort de la minorité japonaise aux Etats-Unis et au Canada

Même avant Pearl Harbor, les Japonais vivant sur les territoires américain et canadien, qu'ils soient citoyens. naturalisés ou immigrants reçus, de première ou de deuxième génération, sont considérés comme des traîtres potentiels. La guerre déclenchée. ils seront rassemblés, déportés, maintenus en captivité dans des camps de fortune et leurs droits et libertés seront suspendus. Ce que l'on sait peu ou pas, c'est que le Canada en rajoute : séparation des familles, incarcération dans des camps où le froid et le dénuement complet rendent les conditions de vie encore plus dures, propriétés vendues de force par le gouvernement. Ce n'est qu'après la guerre que ces citoyens vont pouvoir réintégrer la vie civile, traumatisés. dépouillés de leurs biens, encore victimes du racisme ambiant. Plusieurs d'entre eux trouveront refuge au Québec, où ils bénéficieront d'une relative bienveillance de la population et d'un appui important de l'Eglise.

04/2012

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Histoire de France

Le Plateau picard pendant la Grande Guerre. Maignelay-Montigny, Saint-Just-en-Chaussée

Ce livre raconte le déroulement de la Grande Guerre sur le plateau picard, de 1914 à 1918. Après les premières semaines de guerre durant lesquelles l'armée allemande est apparue dans l'Oise, le front se stabilise et le plateau picard est se retrouve dans l'immédiat arrière-front français. Début 1917, les Allemands se replient dans le cadre de l'opération Alberich, mais avec l'opération Michaël, en mars-avril 1918, ils percent le front et la guerre s'installe sur le plateau picard. Elle atteint son paroxysme avec la bataille du Matz, en juin 1918, qui est l'une des deux dernières grandes offensives allemandes de la guerre. Vient ensuite la période de la reconquête, en août 1918. Cet ouvrage est illustré de très nombreuses photographies d'époque.

11/2018

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Philosophie

La mort. Un mot qui empoisonne la vie

La mort n'est pas ce que l'on croit. Parce que nous raisonnons à partir des morts que nous observons, nous ne pouvons pas la connaître. Nous ne serons jamais immortels. La seule immortalité que nous pouvons prendre en considération est celle des atomes qui se sont associés pour nous faire exister. La raison nous a trompés pour assurer son emprise sur la matière et la mort est devenue un enjeu de pouvoir, politique ou religieux, en nous plongeant dans l'angoisse. Tout effort de fuite vers un monde fantasmatique est totalement inutile.

05/2019