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Le poulailler métaphysique

Extraits

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Philosophie

Le statut actuel de la métaphysique. Actes du colloque des 6-8 juillet 2018

Après les ruptures nietzschéenne, freudienne, heide-ggerienne ou derridienne, quel statut contemporain accorder à la métaphysique ? Les constructions conceptuelles de la métaphysique se sont inscrites dans une historicité. Mais celle-ci est aussi oeuvre de l'esprit. Elle ne saurait à elle seule juger de la qualité des destitutions et des réélaborations en cou rs. C'est pourquoi il faut interroger la permanence de la métaphysique, y compris dans sa négation ou son absence apparente. Ce colloque interroge les diverses traditions philosophiques pour saisir cet incessant commencement de la pensée.

03/2019

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Français

Le Grand Méchant Renard Tome 4 : Trêve au poulailler ! ; Tout est bien qui finit bien. Spécial CE1

Avec ces ces premières bandes dessinées, les jeunes lecteurs de 7-8 ans découvriront pour leur plus grand plaisir les aventures du Grand Méchant Renard, l'attachant héros de la bande dessinée à succès de Benjamin Renner. Déguisé en poule, le renard se réfugie à la ferme avec les poussins pour échapper au loup. Mais les poussins se prennent pour des renards et Font des bêtises ! Qui a dit que des enfants et leur maman se ressemblaient forcément ? Sûrement pas le Grand Méchant Renard !

04/2021

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Philosophie

Politique de l'exil. Giorgio Agamben et l'usage de la métaphysique

Avec son dernier volume, L'Usage des corps (2015), le projet métaphysique de Giorgio Agamben, Homo Sacer, se clôt. Ayant été au coeur du travail théorique d'Agamben depuis les années 1990, Homo Sacer constitue dans son ensemble l'essentiel de l'oeuvre d'Agamben, où celui-ci développe l'une des constructions théoriques les plus saisissantes dans la pensée européenne contemporaine. En sont la preuve les lectures ou usages multipliés des différents aspects de Homo sacer dans les domaines aussi variés que la théorie contemporaine de l'art, la critique littéraire, les sciences humaines, la philosophie ou encore la pensée politique. A cet égard, force est de constater que Homo sacer a fini par devenir l'une des références incontournables dans les débats qui animent actuellement chacun de ces domaines. Son succès interdisciplinaire relève surtout de la singularité du projet d'Agamben : d'une part, il traverse dans son développement plusieurs domaines ou champs du savoir et, de l'autre, il engage un dialogue constant avec les grandes figures de la pensée occidentale, figures aussi bien classiques que contemporaines. Pour toutes ses raisons, il nous a semblé opportun de revenir dans le présent recueil sur l'ensemble du projet de Homo sacer afin de porter un regard critique sur ses apports théoriques, ses prémisses conceptuelles ou encore son rapport complexe avec les différents domaines du savoir. A cette fin, deux types de contributions composent ce volume. D'un côté, nous avons sollicité quelques-uns des interlocuteurs directs d'Agamben dans telle ou telle partie de Homo sacer, ce qui est notamment le cas d'Etienne Balibar, Jean-Luc Nancy et Thomas Bénatouïl, pour reprendre et prolonger à leur tour le dialogue avec Giorgio Agamben. De l'autre, une série de contributions sont consacrées à l'examen des aspects de Homo sacer qui nous ont paru fondamentaux pour mieux comprendre le projet d'Agamben et l'évaluer dans le contexte de la pensée contemporaine. Notre objectif a été de fournir pour la première fois au lecteur une approche panoramique de Homo sacer et, partant, de la pensée de Giorgio Agamben dans sa systématicité et cohérence interne.

03/2019

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Philosophie

Miroirs de l'infini. Le jardin à la française et la métaphysique au XVIIe siècle

Curieuse idée : un jardin construit selon des formules mathématiques, où la métaphysique est dissimulée par la perspective, l'épistémologie circonscrite par la géométrie, et la rhétorique accordée à la mobilité de nos corps. Le jardin à la française est une étude sur la perspective et une incitation au mouvement. Géométrisation d'une pensée, figuration du désir, il correspond, sous Louis XIV, à une théâtralisation du pouvoir absolu. Ce livre se veut, à sa manière, un " guide philosophique " des jardins à la française : Vaux-le-Vicomte, Versailles, Chantilly. Il est une invite à parcourir les jardins autrement, dans une optique philosophique qui rendrait encore plus vif le plaisir, sensuel, de leur découverte.

03/2011

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Notions

Métaphysique et ontologie. Autour de Frédéric Nef. Objections et réponses

Après l'empirisme logique, après Wittgenstein, Quine ou Goodman et d'autres, l'acte de décès de la métaphysique semblait signé. C'est le grand mérite de Frédéric Nef d'avoir, dans son oeuvre, repris patiemment les questions logiques, épistémologiques, ontologiques, théologiques, et de les avoir revisitées dans la lumière d'un questionnement métaphysique restauré, fécond dans son principe, varié dans ses approches. Approches dont on appréciera la grande richesse en lisant les contributions ici réunies en son honneur et où il est question de tropes et de substrats, de relations et de connexions, d'existence et d'inexistence, d'universel et de particulier, mais aussi de personne, d'identité, de tout et de parties, ou de quantification.

02/2022

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Critique littéraire

Laboratoire de catastrophe générale. Journal métaphysique et polémique 2000-2001

" Le post-humain de ce début de XXIe siècle est donc un simple animal doué de raison. Il est le sursinge capable très bientôt d'interconnecter les cellules de son cerveau avec des machines logiques à hautes performances. Bref un chimpanzé jouant avec une machine à écrire. Autant dire que ses probabilités de produire ne serait-ce qu'une ligne de Shakespeare, ou de Baudelaire, résistent à tous les ordres de grandeur. Car avant de produire le post-humain, encore faudrait-il savoir former un homme. Certes, l'humanité est foutue, elle a le choix entre des cultures sans sociétés - donc sans (bio)politique - et des nations sans cultures (donc sans métaphysique) ; entre des individus aux solitudes inutiles, massifiées, et des communautés aux droits et aux rituels absurdes ; entre l'intensification des pouvoirs de surveillance cyberphotonique et de contrôle génétique de la Machine et le retour aux "âges d'or" proto-industriels ; entre le vidéodrome totalitaire et l'émeute hyper-spectaculaire ; entre le simulacre et le néant. Mais ce que le Centre de Commandement métalocal et hyper-corporatif entreprend désormais, c'est l'extension du contrôle dans le théâtre cellulaire et biotopique interne des individus, désormais nœuds coextensifs du réseau des nano-machines, vecteurs fissiles de la communication publicitaire totalisée, micronisée, cybernétique et iconique. Aussi l'individu en quête de liberté créatrice ne pourra faire l'économie d'une méthode de survie de la conscience conçue comme accélérateur de particules, et comme technique d'espionnage biopolitique : évasion, invasion, illusion, simulacre, contre-mesures, localisation, globalisation, virus, anti-virus. Guérilla métacritique. "

10/2001

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Philosophie

Au lieu d'être. Vers une métaphysique de l'ici

La surprise du lieu, telle que nous l'entendons, n'a pas le statut de la rupture avec le familier : que je voie ce gravier à cet endroit de ce bord de ce chemin ne rompt guère mes habitudes et ne perturbe qu'à peine la banalité de ma vie. En ce cas, la surprise n'est en rien liée à un imprévu qui se concrétiserait, un impossible qui prendrait effet. Pas de surprise qui déboucherait sur un désarroi éphémère. Ce n'est pas qu'il y ait un gravier au bord de ce chemin qui est bouleversant (quoi de plus banal en effet) mais cette trivialité pour ce gravier de se trouver ici : ce qui me trouble durablement n'est pas un quelque chose qui m'arriverait mais seulement la présence passive d'une pauvre chose. Suite à ce premier temps de la surprise, je prends un second temps pour m'émerveiller de trouver cette chose (la plus modeste, peu importe) ici et non ailleurs. Je ne suis pas ému parce qu'il y aurait un affect lié à la chose ou à l'endroit qu'elle occupe : je ne regarde pas ce gravier comme je regarderai une photographie d'un être cher. Ce gravier et ce bord de chemin, je ne les rencontrerai sans doute plus jamais et ils ne m'émeuvent en rien parce qu'ils me rappelleraient un souvenir. Je ne partage avec eux ni passé ni avenir, et pourtant c'est par eux-mêmes ou plutôt par leur conjonction que je suis affecté : non par le charme de leur passéité ou la promesse de leur futur mais bien par le vertige de leur actualité.

11/2017

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Philosophie

Méditations métaphysiques . Sur les vraies ou les fausses idées de la justice

CORPUS DES OEUVRES DE PHILOSOPHIE EN LANGUE FRANCAISE sous la direction de Michel Serres de l'Académie française.

11/2005

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Philosophie

Descartes 3.0. Mes Méditations Métaphysiques revisitées

"Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans la vie se défaire de toutes les opinions qu'on a reçues, et reconstruire de nouveau tout le système de ses connaissances". René Descartes Imaginez que notre célèbre philosophe français du siècle des Lumières ré-apparaisse en chair et en os, en ce début du IIIe millénaire et tente à nouveau d'atteindre la vérité. A quoi ressemblerait son 'cogito' ? C'est ce que fait le narrateur de ces Méditations Métaphysiques revisitées, à la lumière des théories scientifiques et des études philosophiques qui ont eu cours depuis 1650. Même 400 ans après, la démarche cartésienne apporte toujours autant... Bon chemin !

01/2021

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Philosophie

Les méditations métaphysiques. Objections et réponses de Descartes, un commentaire

Depuis leur publication en 1641, les Meditationes de prima philosophia n'ont rien perdu de leur pouvoir de fascination : jamais un projet philosophique n'avait été si ambitieux et si radical. L'objectif de ce volume est simple : expliquer ce texte en associant les plus grandes exigences pédagogiques à la plus grande précision scientifique et en tenant compte des acquis de la recherche récente. Cette ambition installe ce volume dans une tradition de commentaires déjà illustres, mais dont il se distingue par son caractère collectif et par la prise en compte des Objections et Réponses, sans lesquelles les Meditationes ne sont qu'une oeuvre mutilée. Pour ce faire, il fallait considérer aussi bien le développement interne des textes que leur ouverture structurelle. On s'est ainsi résolu à regagner l'esprit cartésien en suivant sa lettre, en éclairant telle difficulté ici, en dissipant telle confusion là, et sans s'interdire d'ouvrir le commentaire au rapprochement avec d'autres textes de Descartes ou d'auteurs avec lesquels la discussion est directe et topique. Les contributions ici rassemblées ne prétendent nullement circonscrire l'inépuisable richesse du texte cartésien, ni même s'y mesurer (qui l'oserait ? ) ; à tout le moins nous rappellent-elles qu'il n'est de philosophie vivante que dans la confrontation avec la pensée la plus forte. Car la formidable audace spéculative à l'oeuvre dans cette aventure à nulle autre pareille que sont les Meditationes demeure pour le lecteur une insurpassable école de discernement, de liberté, de courage aussi — bref, de vérité.

03/2019

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Revue de métaphysique et de mo

Revue de Métaphysique et de Morale N° 1, janvier-mars 2022

Fondée en 1893, rattachée ensuite à la Société française de philosophie, la Revue de Métaphysique et de Morale a publié au fil des décennies un très grand nombre de contributions se situant à la pointe de l'actualité philosophique française et étrangère. Elle continue d'accueillir analyses, discussions, synthèses et bilans sur de grandes questions débattues dans la recherche internationale, ainsi que des travaux représentatifs des nouvelles recherches en histoire de la philosophie. Indépendante de toute école de pensée, la Revue entend ainsi contribuer au renouvellement de la réflexion dans les divers champs de la philosophie, au développement de la critique rationnelle, et à la plus large ouverture de la discussion philosophique sur la base d'une information scientifique de premier ordre. La Revue publie des dossiers thématiques ainsi que des contributions individuelles, des recensions, des discussions critiques et des bulletins consacrés aux parutions récentes les plus notables dans chaque domaine.

03/2022

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Revue de métaphysique et de mo

Revue de Métaphysique et de Morale N° 3, 2022 : Vladimir Jankélévitch

Ce numéro comporte deux volets : un volet d'histoire de la philosophie moderne, avec deux études respectivement consacrées aux philosophies politiques de Rousseau et de Kant (J. Lenne-Cornuez, F. Rimoux), une discussion par Laurent Jaffro des importants travaux de Philippe Hamou sur Locke, et une nouvelle livraison de la Chronique de philosophie moderne. A ce premier volet s'ajoute un dossier consacré à la figure de Vladimir Jankélévitch (1903-1985), philosophe artiste (E. Fiat), intellectuel à la fois engagé et libre (R. Bruyeron), mais aussi et d'abord, d'un seul mouvement, moraliste et métaphysicien (P.-A. Gutkin-Guinfolleau). Originale et difficile, la métaphysique de Jankélévitch inscrit son auteur dans la lignée du spiritualisme français (G. Lurson), mais aussi de l'idéalisme schellingien et, plus lointainement, du néoplatonisme (F. Berland).

08/2022

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Philosophie

Métaphysique des sexes. Masculin/Féminin aux sources du christianisme

Les grands mythes chrétiens dessinent une histoire des sexes. Un drame dans lequel la femme sépare le premier homme de Dieu: la création d'Adam tourne à la catastrophe par la faute d'Eve. Mais si Eve éloigne l'homme de Dieu, Marie rapproche Dieu de l'homme. C'est d'elle que naît le nouvel Adam : Jésus. En philosophie, en théologie, les grands textes fondateurs font le récit d'une vision masculine de l'histoire: la femme diffère de l'homme, jamais l'inverse. Comme si le point de vue viril était l'unique et l'universel - tandis que la femme demeure toujours l'autre, le genre différent. " Il n'y a ni mâle ni femelle ", écrit pourtant saint Paul. Le christianisme aurait-il l'ambition de renverser la " fatalité " de la condition sexuée? Paul poserait-il ici les fondements d'un universalisme chrétien en annonçant l'égalité des sexes? Sylviane Agacinski montre au contraire que, comme dans la philosophie grecque, la pensée chrétienne des premiers siècles identifie l'esprit et l'intellect à l'homme, la chair et le péché à la femme. Dans ce livre, Sylviane Agacinski décrit un régime de pensée masculin, qui substitue à la génération sexuée une régénération spirituelle.

01/2007

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Philosophie

Métaphysique des sexes. Masculin / Féminin au sources du christianisme

Les grands mythes chrétiens dessinent une histoire des sexes. Un drame dans lequel la femme sépare le premier homme de Dieu : la création d'Adam tourne à la catastrophe par la faute d'Eve. Mais si Eve éloigne l'homme de Dieu, Marie rapproche Dieu de l'homme. C'est d'elle que naît le nouvel Adam : Jésus. En philosophie, en théologie, les grands textes fondateurs font le récit d'une vision masculine de l'histoire : la femme diffère de l'homme, jamais l'inverse. Comme si le point de vue viril était l'unique et l'universel - tandis que la femme demeure toujours l'autre, le genre différent. " Il n'y a ni mâle ni femelle ", écrit pourtant saint Paul. Le christianisme aurait-il l'ambition de renverser la " fatalité " de la condition sexuée ? Paul poserait-il ici les fondements d'un universalisme chrétien en annonçant l'égalité des sexes ? Sylviane Agacinski montre au contraire que, comme dans la philosophie grecque, la pensée chrétienne des premiers siècles identifie l'esprit et l'intellect à l'homme, la chair et le péché à la femme. Avec cette Métaphysique des sexes, Sylviane Agacinski décrit un régime de pensée masculin qui survit encore dans l'imaginaire contemporain.

01/2005

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Philosophie

L'INCONSCIENT DES MODERNES. Essai sur l'origine métaphysique de la psychanalyse

Cela passe aujourd'hui pour une évidence : Freud a découvert l'inconscient ; à la psychanalyse revient le privilège d'avoir su en explorer les mécanismes de manière inédite. La révolution psychanalytique aurait ainsi inauguré un nouvel âge, tels autrefois Copernic bouleversant la hiérarchie des astres et Darwin redessinant l'ascendance de l'homme. Or la psychanalyse plonge ses racines dans la métaphysique moderne qui, de Descartes à Husserl, entreprend de penser la subjectivité du sujet comme l'instance fondatrice du savoir et de l'agir. Car l'inconscient, ce mot que la métaphysique impliquait mais qu'elle ne prononça jamais, est la hantise de la philosophie, depuis Descartes et son cogito : Spinoza, Leibniz, Kant, Fichte, Schelling, Schopenhauer, Nietzsche, Husserl ou Heidegger ont tous buté sur la part nocturne ou secrète de l'homme dès lors, que celui-ci se pose comme sujet souverain. L'inconscient, c'est, pour la métaphysique, toute cette nuit du monde que l'on perçoit, au dire de Hegel, lorsque l'on regarde un homme au fond des yeux. Il n'est en définitive rien d'autre que ce non-dit de la métaphysique moderne qui ne devient explicite dans la psychanalyse qu'au prix du refoulement de son origine métaphysique. C'est sans doute ce qui explique le rapport ambigu - particulièrement patent chez Lacan - de la psychanalyse à la philosophie, qu'elle rejette et revendique à la fois. Si la philosophie moderne a parlé de l'inconscient sans le savoir, la psychanalyse a fait de la philosophie sans le vouloir. Là où était le sujet moderne, l'inconscient devait advenir; là où est advenu l'inconscient, la philosophie doit revenir.

01/1999

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Histoire et Philosophiesophie

La Réception de Malebranche en France au XVIIIe siècle. Métaphysique et épistémologie

Cet ouvrage met en valeur la contribution que la philosophie de Malebranche a donnée au développement des Lumières. On montre que la réflexion de l'oratorien a alimenté des courants de pensée différents, voire opposés, et qu'elle a joué un rôle crucial dans des processus capitaux de l'époque moderne.

04/2019

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Géopolitique

La guerre qui ne peut pas avoir lieu. Essai de métaphysique nucléaire

La guerre qui ne peut pas avoir lieu Avec la guerre qui se dessine entre la Russie et les puissances de l'OTAN, nous sommes plus près d'une guerre nucléaire que nous ne l'avons jamais été pendant la guerre froide, pourtant la plupart des gens sont aveugles à ce danger. Comme si l'arme nucléaire n'avait qu'une seule fonction : dissuader l'autre de s'en servir et ainsi maintenir l'équilibre mondial. Mais quelle est la nature de cet équilibre ? Pour les partisans de la dissuasion, aucune puissance ne serait assez folle pour tenter une attaque, risquant du même coup son anéantissement. Ainsi, la possibilité d'une apocalypse serait la condition de la paix durable. Revenant sur cette thèse, Jean-Pierre Dupuy s'interroge sur cette paradoxale menace protectrice et sur l'efficacité réelle de la dissuasion, entre défiance stérile, erreur de calcul et automatisation des dispositifs. Jean-Pierre Dupuy Philosophe, il est professeur émérite à l'Ecole Polytechnique et professeur titulaire à l'université Stanford (Californie). Il est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages dont, chez Points, Pour un catastrophisme éclairé (2004) et Petite Métaphysique des tsunamis (2014).

10/2022

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Sciences politiques

La guerre qui ne peut pas avoir lieu. Essai de métaphysique nucléaire

Nous sommes plus près d'une guerre nucléaire que nous ne l'avons jamais été pendant la Guerre froide, mais la plupart des gens sont aveugles à ce danger. Ils ont appris que les armes nucléaires ne servent qu'à une chose : empêcher que les autres les emploient. C'est ce qu'on appelle la dissuasion. Ils pensent aussi que ces armes sont trop destructrices pour qu'on soit tenté de les utiliser. Telles sont les illusions qui leur permettent de dormir tranquilles. Entre l'été 2017 et janvier 2018, nous avons plusieurs fois frôlé une guerre nucléaire que ses protagonistes, Donald Trump et Kim Jong Un, ne voulaient nullement, pas plus que ne la voulurent Kennedy et Khrouchtchev pendant la crise de Cuba. Les intentions des acteurs comptent en effet très peu. Des "machines apocalyptiques" décident aujourd'hui pour nous, des systèmes de déclenchement semi-automatique où le faux calcul, la mauvaise interprétation ou l'accident jouent un rôle déterminant. On repose donc ici à nouveaux frais la question de l'efficacité et de la moralité de l'arme nucléaire. Jean-Pierre Dupuy est professeur à l'Université Stanford. Il est l'auteur de très nombreux ouvrages, parmi lesquels : L'Enfer des choses. René Girard et la logique de l'économie (avec Paul Dumouchel, 1979) ; La Panique (1991) ; Le Sacrifice et l'envie (1994) ; Pour un catastrophisme éclairé (2002) ; Petite métaphysique des tsunamis (2005) ; La Marque du sacré (2010) ; L'Avenir de l'économie (2012) ou La Jalousie. Une géométrie du désir (2016).

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Philosophie

Métaphysique des moeurs. Tome 2, Doctrine du droit ; Doctrine de la vertu

Publiées en 1797, la Doctrine du droit et la Doctrine de la vertu traitent des exigences de la morale considérées respectivement dans les institutions et dans le sujet agissant. Après la Fondation de l'éthique (qui constitue le tome I de cette édition), Kant s'attelle à son application et n'hésite pas à laisser irrésolues quelques "questions casuistiques" posées par l'établissement des devoirs moraux. On propose ici de relire tous les moments de cette entreprise contre une tradition férue de lectures partielles. Où l'on verra que se joue un tournant de la philosophie pratique moderne.

08/2018

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Autres philosophes

Le commentaire d'Asclépius aux livres de la Métaphysique d'Aristote. Textes choisis et commentaires

Les onze contributions de ce volume proposent une sélection de textes, traduits et commentés, tirés du commentaire d'Asclépius de Tralles aux quatre premiers livres de la Métaphysique. L'ouvrage offre un parcours qui part de l'enquête sur les principes, en passant par l'étude des apories, pour aboutir au livre ? , qui se présente comme la résolution de ces apories. Ce commentaire, qu'Asclépius a rédigé à partir du cours de son maître Ammonius, n'a encore jamais été traduit en français. Il constitue un précieux témoignage de l'exégèse néoplatonicienne de la Métaphysique, dans la mesure où il est le seul commentaire néoplatonicien à offrir une exégèse des livres ? , ? , ? et ? . Les études réunies ici offrent une nouvelle perspective sur les rapports entre Ammonius et son maître Proclus, concernant des thèmes fondamentaux du néoplatonisme comme la doctrine des Formes, le statut des universaux ou encore la causalité de l'intellect divin. Elles permettent d'apprécier également dans quelle mesure les critiques d'Aristote ont été reçues, à travers les exégèses d'Alexandre, dans le néoplatonisme tardif. Il apparaît ainsi que, loin de servir uniquement à l'explication lexicale des propos d'Aristote, le texte d'Alexandre est repris par Asclépius pour être mis au service du projet concordiste d'harmonisation des doctrines de Platon et d'Aristote.

03/2023

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Ouvrages généraux

Suarez dans l'histoire de la métaphysique. Volume 1, L'héritage et le débat contemporain

Le débat riche et diversifié que propose Suárez avec l'histoire de la métaphysique n'est pas sans effet sur la représentation que l'humain met en oeuvre relativement aux limites de son savoir, à l'usage de ses facultés et aux conditions de légitimité de sa pratique. Selon cette perspective, la métaphysique détermine le socle des modes d'actualisation de la connaissance et de l'action et son histoire permet de mesurer la portée de son influence sur ces dernières. Elle a, en ce sens, une dimension performative comme expression de la structure d'une conduite opératoire pouvant être appliquée dans les sphères de la connaissance et de la pratique. Deux perspectives distinctes de la philosophie seraient par là même rappelées par Suárez et dont il s'agissait d'effectuer la synthèse : la première - celle d'une sagesse à réactualiser (Sophia) - s'identifie originellement à la mise en présence de l'être à lui-même par la raison ; la deuxième implique un mode d'apparaître des hommes les uns aux autres dans un espace commun constitué par l'agir humain et établissant la possibilité d'exister publiquement (Philia). Tel est précisément le mérite, et non l'un des moindres, de l'interrogation sur l'histoire de la métaphysique que peut nous proposer Suárez.

04/2022

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Littérature française (poches)

Bonjour, oncle Gresillard. Libelle pour tordre le cou aux métaphysiques de bourreaux

Ce libelle aborde la situation politique et sociale et évalue les forces en présence. Face à la déconstruction systématique, il promeut la tentation de l'innocence. Cet essai personnel se situe quelque part entre l'Insurrection qui vient et Le Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations de Raoul Vaneigem. B. Torsvan est un pseudonyme qui fait référence à B. Traven/Ret Marut.

09/2017

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Critique littéraire

Roman 20-50 N° 63, juin 2017 : Henry Poulaille. Le Pain quotidien, Les Damnés de la terre et Pain de soldat

Dossier rassemblant 9 études critiques consacrées à la grande fresque romanesque " prolétarienne " d'Henry Poulaille retraçant la vie d'une famille ouvrière, les Magneux, dans le Paris des années 1903-1917, à travers les grands mouvements sociaux et historiques (grèves, insurrections, Première Guerre mondiale...) du début du siècle : Le Pain quotidien (1931), Les Damnés de la terre (1938) et Pain de soldat (1937).

08/2017

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Livres 3 ans et +

Les trois poules de Sonia

Sonia a trois poussins dont elle s'occupe avec amour. Chaque jour, elle les fait sortir, nettoie le poulailler, leur donne de la paille fraîche, de quoi picorer... Mais une nuit, elle est réveillée par un terrible raffut en provenance du poulailler...

02/2018

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Notions

L'ontologie de la contradiction sceptique. Pour l'étude de la métaphysique des Essais

L'analyse de la métaphysique des Essais révèle une conception de l'être fondamentalement négative. Si la plénitude de l'écriture ne réussit pas à compenser le doute montaignien, le discours parvient néanmoins à sonder lucidement le vide de l'être, dans un défi intellectuel toujours renouvelé.

06/2022

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Philosophie

Commentaires à la Métaphysique d'Aristote. Livres Petit Alpha et Beta

Parmi les commentateurs d'Aristote, Alexandre d'Aphrodise (IIe-IIIe siècles) est, depuis l'Antiquité, tenu pour "l'Exégète par excellence". Titulaire de la chaire impériale de philosophie péripatéticienne à Athènes, il a rédigé nombre de commentaires aux oeuvres d'Aristote. Son commentaire à la Métaphysique a servi à la fois de modèle et de source à la tradition ultérieure, des Néoplatoniciens grecs à la pensée médiévale byzantine, arabe et latine. Le livre Petit alpha de la Métaphysique lui donne l'occasion de revenir sur le projet général de la "sagesse" ou "philosophie première", qui guide l'ouvrage en son entier. Aux interprètes antérieurs, qui ont douté de l'authenticité et de l'appartenance du livre au traité, Alexandre répond qu'il ne peut être que l'oeuvre d'Aristote. En organisant en un système déterminé les intuitions éparses de Petit Alpha, Alexandre transforme durablement la figure de la métaphysique aristotélicienne. Le livre Beta est, quant à lui, connu comme le livre des "apories", ces difficultés qui se posent à tout métaphysicien. Le livre constitue à ce titre, du point de vue d'Alexandre, le vrai commencement de la Métaphysique. Alexandre voit dans ces apories un moment proprement exploratoire, formant, de ce fait, autant de manières de mettre le métaphysicien en quête de la vérité. La traduction ici présentée est la première donnée en français de l'un des grands commentaires lemmatiques qui ont fait la réputation d'Alexandre. Elle repose sur un texte grec révisé en profondeur.

01/2021

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Notions

Au bord des mondes. Vers un tournant métaphysique de l'anthropologie

Second ouvrage de l'auteur qui fait suite à Des empires sous la terre. Histoire écologique et raciale de la sécularisation (La Découverte, 2021). Une discussion philosophique des courants majeurs des sciences humaines actuelles montre qu'une décolonisation des savoirs ne sera possible qu'à condition d'amorcer un tournant métaphysique de l'anthropologie. A la faveur d'un dialogue entre deux courants centraux de la pensée contemporaine, le tournant ontologique de l'anthropologie (Descola, Latour) et l'anthropologie critique postcoloniale (Asad, Saïd), ce livre cherche à ouvrir une nouvelle voie en indiquant la dimension métaphysique que devrait assumer l'anthropologie. Si la discipline s'est récemment habituée à attribuer une subjectivité aux plantes ou aux animaux, en prenant au sérieux les traditions animistes, elle accorde en revanche moins d'égards aux esprits ou aux dieux. Il semble pourtant nécessaire d'élargir le spectre des non-humains qui tiennent une place centrale dans les traditions indigènes. Leurs mondes sont reliés à des réalités qui les dépassent et excèdent le visible. Ce sont de tels " bords " que ce livre invite à penser. Si la " nature " est une fiction coloniale, une construction européenne et chrétienne (Descola), il en va de même pour la " religion " (Asad). Pour se libérer d'une adhésion irréfléchie à ces concepts, la philosophie doit être mobilisée, quitte à réactiver des modes de pensée décriés depuis Kant. Car les réalités auxquelles renvoient ces traditions relèvent bien de la métaphysique. C'est ce que montre par exemple une expérience aussi commune que le rêve qui met en relation avec d'autres formes de réalité. Le livre amorce ainsi une double critique, qui porte aussi bien sur les limites de la modernité que sur les traditionalismes théologiques. Loin de proposer un retour à la religion, la perspective théorique et politique qu'il trace vise plutôt à ouvrir un nouvel horizon en montrant comment, envisagées de manière critique, les traditions spirituelles peuvent constituer des ressources créatives pour notre temps.

05/2023

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Autres

D'un sensible l'autre. Sur la signification métaphysique des sensibles

On partira d'une représentation qui, sous diverses formes, a dominé une part importante de la philosophie du XXe siècle : celle de "la fin des arrière-mondes" . On essaiera de comprendre comment la récession du désir d'évasion en direction de quelque chose qui serait désigné comme suprasensible n'a pas reconduit la philosophie contemporaine, tant s'en faut, vers une prise en compte du sensible comme tel. La philosophie contemporaine, dans l'ensemble, certes, ne raisonne plus en termes d'opposition entre un sensible et un suprasensible et ne se donne plus comme tâche prioritaire le passage de l'un à l'autre, mais on peut avoir l'impression que, en perdant le sens du suprasensible, elle a perdu celui du sensible aussi. Pour essayer d'en comprendre les raisons, on reviendra sur la fameuse fable nietzschéenne du Crépuscule des idoles et on proposera diverses interprétations de la fin du "platonisme" que, apparemment, il faudrait diagnostiquer à sa lumière. On discutera si cette fin, ainsi que ceux qui l'ont thématisée ont pu parfois le croire, doit être interprétée comme un retournement ou comme un renversement, ou bien si ce motif n'offre pas d'autres possibilités : si sortir du platonisme ne consiste pas en autre chose que le renverser. La représentation d'une telle sortie n'est cependant possible que si l'on parvient à la juste appréhension de ce dont on serait censé sortir ou être déjà sorti. On rouvrira donc la question de la constitution platonisante du rapport métaphysique au sensible - ce qui conduira aussi bien à faire réentendre l'ambiguïté et la tension inhérentes à la notion de métaphysique, quelque peu étouffées aujourd'hui. Plutôt que d'y voir une pure et simple occultation du sensible, on y reconnaîtra une façon de prendre en charge la réalité du sensible et, en fait, l'invention même de ce sensible comme tel. On mettra en lumière, à cet égard, un double mouvement : comment la métaphorisation métaphysique du sensible est indissociable de sa constitution en genre unifié par le moyen d'une synecdoque. A partir de là, on pourra réfléchir sur les différentes façons dont le sensible, plutôt que de voir sa réalité s'effacer avec la métaphore métaphysique qui l'avait produit au profit d'une "métaphysique sans métaphore" , ce rêve constitutif de la philosophie moderne, peut aujourd'hui être remis en jeu dans sa diversité, en déplaçant les leviers mêmes actionnés par le platonisme pour le constituer.

02/2022

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Ouvrages généraux

La métaphysique à l'exigence démocratique. Entretiens avec Jean-Marc Narbonne

Jean-Marc Narbonne est reconnu internationalement pour ses travaux sur le néoplatonisme et la métaphysique grecque. Il dirige actuellement la Chaire de recherche du Canada en Antiquité critique et modernité émergente (ACME), qui vise à mettre en lumière le rôle que l'héritage philosophique et littéraire de la Grèce antique a joué dans la modernité, et son importance pour la démocratie telle que nous la connaissons et qu'il nous revient encore aujourd'hui de la construire. Les présents entretiens permettent de mieux comprendre les liens qui unissent ces deux moments de sa trajectoire, depuis son point de départ dans la vie intellectuelle au Québec et dans les débats contemporains de la philosophie continentale. Ils se veulent ainsi le portrait d'un penseur original, qui est resté fidèle à des questions posées dès ses années de formation et à une culture antique qu'il n'a cessé par ses travaux d'illustrer et de faire connaître.

02/2022

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Notions

La métaphysique et après. Essai sur l'historicité et sur les époques de la philosophie

Qu'est-ce que la philosophie ? Cette question, chaque génération de philosophes débutants doit se la poser. Mais, comme les réponses théoriques divergent trop pour convaincre, il vaut mieux se demander comment se pratique la philosophie. Et de ce point de vue, les choses s'éclairent. En trois directions. D'abord, on ne peut, au contraire des sciences positives, pratiquer la philosophie sans pratiquer, en profondeur, l'histoire de la philosophie, dans ses textes et selon ses langues : pour atteindre les choses mêmes, il faut les voir, et on ne peut rien voir si l'on manque des mots pour le dire. Ces mots, encore faut-il les apprendre. Ensuite, ces mots pour voir, ont pris, pendant plusieurs siècles, une figure dominante devenue un standard sous le titre de métaphysique. Cette figure a une origine, une constitution, des principes et, elle le proclame elle-même, des limites. A l'intérieur de ces limites elle triomphe toujours, et encore aujourd'hui. Mais, en vertu de ces limites, elle ne comprend que ce qu'elle rend objectif, que ce qu'elle parvient à constituer comme un objet. Or nous savons par expérience pouvoir connaître des choses qui ne se réduisent pas en objets. Nous sommes entrés dans de nouveaux espaces. A la fin, pour les explorer, il faut donc doubler et dedoubler la métaphysique. En fait, la philosophie vraiment créative ne pense plus, au moins depuis Nietzsche et Heidegger, dans les limites de la pure métaphysique - même si elle n'en a pas toujours une claire conscience. Fixer les modes d'une pratique post-métaphysique de la philosophie, la phénoménologie l'a déjà entrepris. A condition de redoubler aussi la phénoménologie elle-même. J. -L. M.

02/2023