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Joseph Félix Bouchor peintre (1853-1937). Instants de vie

Extraits

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Lettres classiques

Histoires extraordinaires. Un recueil de nouvelles d'Edgar Allan Poe

Histoires extraordinaires est un recueil de nouvelles écrites par Edgar Allan Poe, puis traduites et réunies sous ce titre par Charles Baudelaire en 1856. Nouvelles du recueil : Metzengerstein (1832) Manuscrit trouvé dans une bouteille (1833) Morella (1835) Ligeia (1838) Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfaall (1839) Une descente dans le Maelstrom (1841) Double assassinat dans la rue Morgue (1841) Le Scarabée d'or (1843) Souvenirs de M. Auguste Bedloe (1844) Révélation magnétique (1844) Le Canard au ballon (1844) La Vérité sur le cas de M. Valdemar (1845) La Lettre volée (1845)

01/2023

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Généralités

Les Desbois, de La Galoppe, histoire d'une famille en trois époques, 1907-1917-1927

Les Desbois, de La Galoppe, histoire d'une famille en trois époques, 1907-1917-1927 / Kratos Date de l'édition originale : 1927 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Critique littéraire

Dominique de Roux. Le provocateur (1935-1977)

"Le premier devoir pour un écrivain dans un monde en mutation, c'est la provocation. La provocation, c'est la remise en marche. " Homme de tous les extrêmes, Dominique de Roux reste, vingt-huit ans après sa disparition, l'un des acteurs les plus subversifs et aventureux de la littérature contemporaine. Romancier, pamphlétaire, journaliste, éditeur et directeur de revues, il a suivi de front, en quarante ans de vie, des itinéraires multiples, mêlant engagements publics et activités occultes au nom d'un seul combat: la défense du " parti de l'être " contre celui du " néant ", de l'" esprit vivant " contre la "lettre morte". Créateur en 1961 des Cahiers de l'Herne, il milite pour la reconnaissance d'auteurs proscrits ou ignorés, tels Céline, Ezra Pound ou Ungaretti, et contribue à révéler pleinement Jorge Luis Borges, Henri Michaux, Pierre Jean Jouve et Witold Gombrowicz. Hanté par le déclin de l'Occident et en quête d'un nouvel âge d'or, il se lance, au nom de l'" Internationale gaulliste", dans une aventure politique qui le conduit à s'impliquer dans la révolution portugaise de 1974 et dans la guérilla angolaise, aux côtés de Jonas Savimbi. En s'appuyant sur quantité de documents inédits, notamment les journaux intimes et plus d'un millier de lettres adressées par Dominique de Roux aux femmes qui ont compté dans sa vie, Jean-Luc Barré révèle un écrivain majeur, un témoin singulier de son époque, dont les intuitions trouvent aujourd'hui une surprenante actualité.

03/2005

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Récits de voyage

Carnets de voyages en Albanie (1931-1938)

Lorsque Jacqueline et René Bénézech, grands voyageurs et ethnographes convaincus, partirent en direction de I' Europe du Sud et des Balkans au début des années trente, ni l'un ni l'autre n'aurait imaginé combien l'Albanie, au départ une destination de passage, allait marquer leur vie. Malgré les difficultés rencontrées en chemin lors d'un premier séjour en 1931, le couple, passionné par la découverte de ce pays, organise un séjour plus long (du 16 août 1938 au 15 janvier 1939). Ce second voyage sera alors mené dans le cadre d'un accord avec le Musée de l'Homme, qui charge René, photographe, d'étudier les costumes traditionnels portés par les Albanais de l'époque. Un récit extraordinaire rédigé au jour le jour par Jacqueline et des photographies uniques de René Bénézech, conservées aujourd'hui au Musée du quai Branly-Jacques Chirac, offre au public un ensemble documentaire précieux sur un pays aux traditions d'une grande richesse et peu visité durant cette période de l'entre-deux-guerres.

02/2018

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Généralités

Joseph de Maistre, sa vie et son oeuvre

Joseph de Maistre : sa vie et son oeuvre / Eugène Grasset (ouvrage posthume) ; avec une préface de M. François Descotes Date de l'édition originale : 1901 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Correspondance

Lettres de Gaston Chaissac à Albert Gleizes et à Juliette Roche (1938-1952)

Au début des années 1940, dans une France coupée en deux par la guerre, le sort de Gaston Chaissac est peu enviable. L'artiste, sans métier ni moyens pour subsister, est hébergé à la cité sanitaire de Clairvivre depuis mai 1939. Jeanne et Otto Freundlich, qui dès 1937, l'avaient encouragé à peindre, lui organisèrent sa première exposition personnelle en 1938, à Paris, à la galerie Gerbo. L'exposition ne dura pas plus d'une dizaine de jours, elle ne reçut pas plus d'une dizaine de visiteurs. Juliette Roche et Albert Gleizes, qui avaient découvert en 1938 le travail de Chaissac dans l'atelier des Freundlich et acquis l'un de ses dessins, furent de ceux-là. A la suite de cette première rencontre, Gaston Chaissac entra en correspondance avec les Gleizes. Il leur aurait adressé une soixantaine de lettres entre 1938 et 1949, demandant conseil sur le métier de peintre, rêvant sur l'artisanat rural ou les communautés d'artistes, informant sur le résultat de ses dernières trouvailles artistique

04/2022

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Décoration

De la peinture à la tapisserie. Licières et peintre... une rencontre

Jean-Pierre Hammer peintre et cartonnier réunit ici l'ensemble de ses tapisseries, des pièces uniques de haute lice réalisées de 1973 à 2017 par des licières à partir de ses cartons. En accord avec le peintre, chaque licière a choisi en toute liberté les peintures à interpréter dans la laine. Les thèmes proposés par les oeuvres de l'artiste permettent aux licières d'aller de l'abstrait au figuratif ou à une synthèse des deux. Il en résulte un univers pluriel, une sorte de jardin imaginaire. Le réel s'y allie au fantastique pour s'épanouir en spectacle de rêve... Michelle de Launay, licière formée à l'école de la célèbre Manufacture des Gobelins, a été la première à travailler avec Jean-Pierre Hammer. Leur rencontre inattendue s'est produite grace à Terry S., un ami non-voyant du peintre et qui, le premier, a pu et su "voir" au moyen de ses doigts la première tapisserie "en relief" que Michelle de Launay a créée pour lui. Devenue enseignante de haute lice, cette dernière a formé à son tour de jeunes artistes à son art. Chacune a pu recréer sur le métier les cartons du peintre. Parmi les premières élèves de Michelle de Launay figure Annie Maufay, également co-auteur du présent recueil. Ce livre donne à voir chaque tapisserie souvent accompagnée de son carton original. Licières et peintre offrent ici, en toute simplicité, le témoignage d'un art toujours vivant.

08/2020

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Verre, dinanderie, céramique

Vassil Ivanoff, peintre, céramiste et sculpteur. (1897-1973)

Né en Bulgarie en 1897, Vassil Ivanoff poursuit des études d'arts plastiques et de décoration théâtrale en Bulgarie avant de s'installer en France en 1922 et exerce, jusqu'en 1945 des métiers divers : peintre en bâtiment, artiste peintre, décorateur, peintre sur tissus et photographe d'art. Il se consacre tardivement à la poterie, à l'âge de 50 ans, choisit d'en faire son métier et s'installe à La Borne en 1946 pour se consacrer au travail du grès et à celui de l'argile brute. La qualité de ses émaux sang de boeuf contribue à sa réputation et le place dans la grande tradition des céramistes de ce centre de poterie. Ses pièces sont variées : plats usuels, plaques gravées, vases anthropomorphes, poteries érotiques, compositions abstraites... Ses influences sont diverses : Lipchitz, Zadkine, Picasso ou Brancusi, mais aussi les statuettes archaïques mésopotamiennes ou la céramique précolombienne. Il réalise en 1963 aux Pays-Bas des pièces monumentales qui connaissent un succès retentissant ? Artiste solitaire, à la fois rude et sensible, il expose rarement mais est une figure marquante du xxe siècle et est considéré comme le premier expressionniste de la céramique. Ses sculptures, inclassables, résultat d'assemblages de pièces tournées et découpées, témoignent par leur caractère monumental de l'évolution vers une céramique plastique. Vassil Ivanoff est à l'origine du renouveau de la céramique moderne, et notamment de celui du grès qui atteint son apogée dans les années 1970. Cet ouvrage est publié dans le cadre du cinquantenaire de la galerie Anne-Sophie Duval qui célèbre le travail de Vassil Ivanoff en exposant un large corpus de son oeuvre à travers un ensemble exceptionnel de céramiques (vases, sculptures, coupes, plaques), ainsi que quelques peintures sur toile

10/2022

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Histoire internationale

Journal politique. Tome 1, août 1937 - septembre 1939

Gendre de Mussolini, marié avec sa fille Edda, ministre des Affaires étrangères, Ciano passe pour le favori du Duce. Ecrit avec un rare talent, son journal conjugue une chronique du fascisme et l'histoire de sa dérive résultant de l'alliance avec Hitler dont Ciano a été le principal artisan avant de s'en mordre les doigts. Il "appartient à ce noyau de documents indispensables pour connaître les dessous diplomatiques de la Seconde Guerre mondiale", résume Maurizio Serra dans sa présentation inédite.

04/2015

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Beaux arts

Vie d'un musée 1937-2005

L'histoire du musée national des Arts et Traditions populaires (Atp), qui a commencé à la fin des années 1930, se termine au printemps 2005 par une fermeture définitive. Pour Martine Segalen, qui a dirigé pendant dix ans le Centre d'ethnologie française, laboratoire rattaché au musée, c'est " un crève-cœur, la fin d'une aventure et l'enterrement d'un grand projet ". C'est aussi le moment de revenir sur cette histoire riche d'enseignements sur les rapports entre politique et culture, beaux-arts et arts populaires, identité, nation et patrimoine. A l'origine des Atp, il y a d'abord la folle ambition d'un homme, Georges Henri Rivière, visionnaire, passionné et prêt à tous les revirements idéologiques pour mener à bien son dessein. Présenté comme une vitrine du peuple au temps du Front populaire, un temple des traditions soutenu par la Confédération paysanne sous Vichy et un lieu de modernité scientifique et muséographique après la guerre, son musée est finalement installé, en 1972, dans un bâtiment flambant neuf construit au bois de Boulogne. Une apothéose, qui donne à l'ethnologie de la France, jusque-là parente pauvre de l'ethnologie exotique, une légitimité nouvelle. Mais un succès de courte durée car, dès la fin des années 1980, alors qu'en province le mouvement des écomusées suscite un engouement croissant, les visiteurs se font rares, le soutien de la direction des musées de France fait défaut et l'établissement s'enlise dans la crise qui lui sera fatale. En s'appuyant à la fois sur des archives inédites et sur une expérience vive, Martine Segalen offre, dans ce livre rigoureux et personnel, une réflexion de fond sur le devenir des musées d'ethnologie en France, pris entre tutelle publique, enjeux politiques et évolutions de la société.

03/2005

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Critique littéraire

Il faut partir. Correspondances inédites (1953-1977)

De sa jeunesse à sa mort prématurée à l'âge de quarante et un ans, en mars 1977, la correspondance a été, pour Dominique de Roux, l'instrument d'un apprentissage de soi poussé jusqu'à l'extrême lucidité. Cette part essentielle de son œuvre restait à mettre au jour. Elle témoigne du génie singulier d'un écrivain inclassable pour qui l'expérience littéraire signifiait d'abord émancipation, errance et clandestinité. A travers ses innombrables lettres à quelques confidents privilégiés et, surtout, à ses " inspiratrices ", Dominique de Roux a écrit son roman le plus intime. Celui d'une destinée foisonnante de combats, de rencontres et d'aventures, à rebours des modes et des conventions. Au fil de ces pages, le fondateur des Cahiers de l'Herne se livre comme dans une véritable autobiographie, de sa jeunesse aristocratique en Charente à ses engagements révolutionnaires au Portugal et en Angola, en passant par la fréquentation tumultueuse des milieux littéraires des années 1960. Toutes les passions intellectuelles, politiques et sentimentales qui traversèrent l'existence aussi brève qu'intense de cet exilé permanent s'expriment ici avec une liberté de ton souvent implacable, avec la gravité, la rage et l'ironie d'un homme talonné par la mort mais épris, jusqu'au bout, de vérité vivante.

03/2007

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 4, Portraits intimes du XVIIIe siècle

Lorsqu'ils rédigent les premières monographies qui formeront, en 1857 et 1858, les deux volumes de leurs Portraits intimes du XVIIIe siècle, Jules et Edmond de Goncourt ont déjà consacré plusieurs ouvrages à leur siècle de prédilection. La Révolution dans les moeurs, paru en 1854, fait le constat de tout ce que le présent a perdu avec la disparition de l'Ancien Régime ; l'Histoire de la société française pendant la Révolution (1854) puis l'Histoire de la société française pendant le Directoire (1855) offrent les tableaux d'une époque retracée à partir de menus événements puisés dans les journaux, les nouvelles à la main, les pamphlets, livres et brochures du passé. Mais c'est à la fin de l'année 1856 que les deux frères abandonnent les vastes tableaux pour reconstruire le XVIIIe siècle " figure à figure s, à partir de documents inédits ; les mémoires, les recueils de souvenirs, et surtout les lettres autographes, deviennent les éléments essentiels de leurs études. L'archive passe au premier plan et l'écriture de l'histoire peut apparaître comme un travail de mise en valeur des voix du passé. L'ouvrage offre ainsi un important témoignage sur la méthode historique des Goncourt et plus généralement sur l'avènement de l'histoire intime au XIXe siècle.

03/2019

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Russie

Okhrana. La police secrète des Tsars (1883-1917)

Des diplomates russes expulsés, qui étaient des espions ! Ce n'est pas nouveau. C'est une tradition. Qui n'a pas été inventée par le KGB mais par l'Okhrana tsariste. Un livre qui nous dévoile la face sombre des relations franco-russes fondées sur un pacte faustien il y a près de 150 ans. Qui connaît l'Okhrana, la police secrète des tsars ? Qui sait qu'elle avait installé son bureau des opérations européennes à Paris ? Qu'elle collaborait avec la Sûreté générale et avait recruté des dizaines de ses anciens agents ? Qu'elle n'hésitait pas sur les moyens pour parvenir à ses fins : corruption de la presse, faux attentats déjoués, détournement de la correspondance des révolutionnaires russes en exil ? Ce livre retrace l'histoire de la première expérience d'influence russe sur le sol français, financée à grands frais par le gouvernement de Nicolas II et rendue possible par la tolérance et parfois l'encouragement des autorités nationales qui y trouvaient leur compte. Sans parler de la bonne tenue des relations diplomatiques, elles disposaient, en effet, en laissant agir les agents du tsar, d'informations sur la colonie russe qui avait brusquement gonflé et sur leurs contacts chez les révolutionnaires français. Il reste de cette histoire méconnue la réputation sulfureuse des Russes en Occident, la crainte sourde de leurs capacités d'espionnage, d'infiltration, de provocation, de corruption et de désinformation.

11/2022

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Critique littéraire

Raymond Queneau, le peintre de la vie moderne

Sous le couvert de l'humour et du jeu, de l'innocence et du futile, il existe un Queneau engagé, politique, animé par la volonté de répercuter l'image de son temps. Ce qui l'amène à moderniser la littérature et à présenter, sous un jour nouveau, le spectacle de la vie, au sortir des années de guerre et de décolonisation. Ses textes sont un condensé de l'histoire économique. Parallèlement au dynamisme de la société industrielle, apparaît un autre versant social : celui de la marginalité et du chômage, de l'immobilisme et de la panne. C'est ce déclin, ce désenchantement, qu'anticipe Queneau, sur un mode satirique, burlesque, empreint de pessimisme et de désillusion.

11/2016

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Historique

Paul-Emile Victor. La soif d'aventure, de 1907 à 1935

Une BD qui retrace les 30 premières années de la vie de Paul-Emile Victor, depuis sa jeunesse jurassienne jusqu'à son retour du Groenland. On découvre ainsi la fabrique de pipes en bruyère et de stylos de sa famille, ses excursions dans les Alpes avec les scouts, et ses rêveries d'aventures depuis le grenier de sa maison. Mais aussi sa première expédition polaire avec Jean-Baptiste Charcot. 1907-1925 : Le Jura entre nature et rêverie d'une vie future de grand voyageur. 1925 -1933 : L'adolescent s'adonne à la vie en plein air avec le scoutisme et l'aviation mais il est un jeune homme timide. 1933 - 1934 : Pour succéder à l'entreprise de fabrique de pipes et de stylos, Paul-Emile reçoit une formation scientifique avant de décider de goûter au large en intégrant la marine marchande puis la marine militaire. 1934 - 1935 : Retour dans le Jura après l'échec de ces é expériences. Victor convainc son père de le laisser partir à Paris pour réaliser des études d'ethnologie à Paris. Il écrit à l'explorateur polaire Jean-Baptiste Charcot pour le débarquer au Groenland orientale. Première expédition polaire française d'ethnologie qui dure un an. Mai 1936 - Juillet 1936 : Traversée d'ouest en est de la calotte glaciaire du Groenland en traîneau à chien, une première pour des Français, la cinquième du genre pour l'histoire du Groenland. L'expédition a failli virer, de peu, au cauchemar.

04/2024

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Critique littéraire

Arnould Galopin. Homme de lettres, romancier populaire (1863-1934)

Arnould Galopin est né en 1863 à Marbeuf dans l'Eure. Il fait une partie de ses études à Rouen, notamment au lycée Corneille, et les termine à Paris où sa famille s'est installée vers 1876. Après son service militaire à Orléans, il occupe un emploi de Maître-répétiteur dans des écoles de la banlieue parisienne puis devient journaliste, métier qu'il exerce pendant 10 ans. Puis il se lance dans l'écriture et publie son premier ouvrage en 1903. Prolifique romancier, Galopin va écrire pour deux types de lecteurs ; les adultes pour qui il fournit des feuilletons dans la presse nationale à grand tirage, et les adolescents à qui il propose des aventures hebdomadaires en fascicules. Après le succès de son célèbre Docteur Oméga, Galopin est surnommé Le Jules Verne Moderne. La littérature pour adultes touche à tous les genres littéraires : policier, sentimental, aventures, roman maritime, roman historique, roman-cinéma, sans oublier ses nombreux ouvrages en rapport avec la Guerre 14-18. En trente ans Galopin participera à la publication d'une centaine de titres. Il décède brutalement en 1934.

01/2013

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Littérature française (poches)

Don Juan et transport de bois. Chroniques (1935-1953)

Si la quête de l'amour et du bonheur occupe une grande part de la littérature, nul ne l'aura entrepris comme Pierre Girard dans ses romans où l'anodin se fait universel. Il n'a plus désormais qu'une poignée de lecteurs mais ce sont des inconditionnels. Son grand oeuvre caché reste pourtant la somme importante de billets de presse qu'il offrit à ses concitoyens suisses, une mine d'or littéraire oubliée que l'écrivain Thierry Laget est allé explorer pour en exhumer de brillants éclats. Dans ses Menus propos, on célèbre un état d'esprit qui n'est pas sans rappeler celui de son contemporain Alexandre Vialatte : on y sourit, on y a foi dans la bonté de l'homme, on y herborise, on y flâne, on y rêve, on s'y surprend à trouver des qualités aux pauvres humains... Parce que les féeries sont faites avec du réel, Girard parvient dans le même mouvement à nous séduire et nous transporter, et il lui suffit de quelques lignes tendres ou ironiques pour y parvenir.

06/2020

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Histoire internationale

Congo-Océan. De Brazzaville à Pointe-Noire, 1873-1934

D'expéditions en explorations sur les fleuves, les rivières et les dangereuses pistes du continent africain, ce sont d'immenses et riches aventures humaines qui conduisirent la France, au début du 19e siècle, à la découverte du Congo et de ses habitants. Ces nobles aventures, hélas, furent rapidement ternies, car à des motivations d'ordre scientifique ou géographique ont succédé d'autres intérêts, économiques cette fois. Ces derniers, impliquant au Congo le développement de voies de communication aptes à convoyer vers l'Océan les innombrables richesses du pays, furent en grande partie à l'origine d'une oeuvre qui s'annonçait titanesque : la construction du chemin de fer Congo-Océan. Cinq cents kilomètres de rail qui de Brazzaville devaient rallier Pointe-Noire, après avoir traversé le terrible et tourmenté massif forestier du Mayombe. C'est cette douloureuse épopée que relate cet ouvrage, à travers les récits de ceux qui l'ont écrite, enrichis de l'iconographie de l'époque. Une histoire contrastée, avec ses succès, ses erreurs, ses bonnes et ses mauvaises intentions, avec toutes les questions qu'elle a pu soulever et qu'elle soulève encore. Une histoire qui se veut avant tout un hommage à tous les travailleurs qu'elle arracha à leurs villages, à tous ceux qui du Mayombe ne sont pas revenus.

11/2010

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Religion

Papiers personnels de monseigneur Julien 1856-1930 évêque d'Arras. Inventaire de ses papiers personnels conservés aux Archives du diocèse d'Arras et Bibliographie

Eugène Julien, né à Canville-les-Deux-Eglises (Seine-Maritime), élève puis professeur à l'Institut ecclésiastique d'Yvetot, prêtre en 1881. Secrétaire du Cardinal Thomas, 1892-1894. Supérieur de l'Institution St-Joseph du Havre, 1897-1991. Archiprêtre du Havre, 1917-1930. Elu en 1925 à l'Académie des Sciences Morales et Politiques. Evêque libéral, il travaille au rapprochement de Paris et du Vatican, du gouvernement et des catholiques français. Animateur de l'association de Lorette. Partisan convaincu de la Société des Nations. Membre du Comité franco-allemand d'information et de documentation. Critiqué en 1926 pour sa participation au congrès international de la paix à Bierville. Hostile à l'Action Français. Les papiers inventoriés vont de 1870 à 1933 et comprennent : a) Documents "biographiques", 1870-1933 (35 articles)Nomination à l'épiscopat, entrée à l'Académie des Sciences Morales et Politiques, missions aux Etats-Unis (1918) et en Pologne (1924), etc. b) Ecrit antérieurs à l'épiscopat, 1873-1917 (213 articles). Note de lecture, vers, sermons, discours et conférences (160 articles); études et ouvrages (44 articles); etc. Nombreux inédits. c) Ecrits de Mgr Julien, évêque d'Arras, 1917-1930 (310 articles). Discours de mariage, cours aux semaines sociales, autres allocutions, lettres pastorales, études et ouvrages. Plusieurs textes inédits. d) Dossiers, 1917-1930 (20 articles). Rapport entre l'Eglise et l'Etat, associations diocésaines, correspondance avec le cardinal Luçon et Mgr Chollet, paix internationale, Société des Nations, congrès de Bierville, relations franco-allemandes, Action Française, etc. e) Correspondance reçue, 1890-1930 (environ 1500 lettres émanant de 779 correspondants). Lettres d'évêques (A. Baudrillart, H. Chapon, H. R. Quilliet, Ch. P. Sagot du Vauroux, S. Touchet, etc.), d'hommes politiques (F. Buisson, C. Jonnart, abbé Lemire, A. Ribot, etc.), de membres de l'Institut (H. Bremond, G. Goyau, F. Laudet, H. Lyautey, Ph. Pétain, C. Pfister, A. Rébelliau, etc.), d'universitaires, de personnalités du monde catholique (E. Duthoit, P. Harel, L. Lavedan, E. Montier, E. Trognan, etc.), de prêtres et d'amis normands, etc. f) Coupures de presse, 1904-1930 (28 articles). L'inventaire est doté d'un index et complété par trois annexes : - Quelques dates de la vie de Mgr Julien- Bibliographie de Mgr Juien- Travaux sur Mgr Julien.

01/1981

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Philosophie

Introduction à la lecture de Hegel. Leçons sur la "Phénoménologie de l'esprit" professées de 1933 à 1939 à l'École des hautes études

Le noyau de cet ouvrage est formé par les notes prises de janvier 1933 à mai 1939 au cours que fit Alexandre Kojève à l'Ecole pratique des Hautes Etudes, sous le titre La philosophie religieuse de Hegel, et qui était en réalité une lecture commentée de la Phénoménologie de l'Esprit. Chaque année de cours est complétée par le résumé publié dans l'Annuaire de l'Ecole des Hautes Etudes. De plus, les trois premières leçons de l'année 1937-1938 et toute l'année 1938-1939 sont données dans leur texte intégral. Enfin, en guise d'introduction, on trouvera la traduction commentée de la section A du chapitre IV de la Phénoménologie de l'Esprit, parue dans Mesures (14 janvier 1939).

05/2014

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Ouvrages généraux

Leçon inaugurale faite au COLLÈGE DE FRANCE le 2 Décembre 1941

Métaphysicien français. Professeur à Strasbourg, puis à la Sorbonne (1932-1934), enfin au Collège de France. Louis Lavelle commence par la psychologie philosophique : La Perception visuelle de la profondeur et La Dialectique du monde sensible (Strasbourg, 1921). Son oeuvre comprend en outre : La Dialectique de l'éternel présent : de l'Etre (1928) ; La Conscience de soi (1933) ; La Présence totale (1934) ; Le Moi et son destin (1936) ; De l'acte (1937) ; Le Mal et la souffrance (1941) ; Du temps et de l'éternité (1945) ; Quatre Saints (1951) ; De l'âme humaine (1951) ; Traité des valeurs (2 vol. , 1951-1955). Dans son discours de réception et leçon inaugurale faite au collège de France, il revient sur les principaux domaines de prédilection dont la métaphysique de l'Etre. L'attitude préférée de Lavelle est celle de l'émerveillement. Son message, à l'égard de l'Etre auquel nous participons, est celui d'un "optimisme de confiance" ; à laquelle cette leçon inaugurale fait écho.

11/2022

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Ouvrages généraux

Leçon inaugurale faite au Collège de France le 2 décembre 1941

Métaphysicien français. Professeur à Strasbourg, puis à la Sorbonne (1932-1934), enfin au Collège de France. Louis Lavelle commence par la psychologie philosophique : La Perception visuelle de la profondeur et La Dialectique du monde sensible (Strasbourg, 1921). Son oeuvre comprend en outre : La Dialectique de l'éternel présent : de l'Être (1928) ; La Conscience de soi (1933) ; La Présence totale (1934) ; Le Moi et son destin (1936) ; De l'acte (1937) ; Le Mal et la souffrance (1941) ; Du temps et de l'éternité (1945) ; Quatre Saints (1951) ; De l'âme humaine (1951) ; Traité des valeurs (2 vol. , 1951-1955). Dans son discours de réception et leçon inaugurale faite au collège de France, il revient sur les principaux domaines de prédilection dont la métaphysique de l'Etre. L'attitude préférée de Lavelle est celle de l'émerveillement. Son message, à l'égard de l'Être auquel nous participons, est celui d'un "optimisme de confiance" ; à laquelle cette leçon inaugurale fait écho.

04/2022

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Littérature française

Par instants, la vie n'est pas sûre

J'appelle des visages, des souvenirs, et ce ne sont pas toujours ceux que j'appelle qui se présentent. Et comme s'ils n'attendaient que ça, ils affluent, en vrac, se donnant la main. Je les accueille sans savoir où ils vont me conduire, ni ce qu'ils vont produire. Répartis dans des dossiers étiquetés, descendus de leurs étagères, sortis de leurs tiroirs, les souvenirs sont là, déposés sur mon bureau, attendant avec impatience ? espoir ? que je prenne le temps de m'y arrêter. Il y a des choses dont on se souvient "comme si c'était hier" et d'autres - quel plaisir ! - qui surgissent, là, soudain, que j'avais oubliées au point qu'elles m'apparaissent nouvelles. D'autres encore, dont je ne mesurais pas l'importance, mais dans quoi, comme à mon insu, le temps a déposé ce que je vais m'acharner à comprendre et essayer de traduire. Oui, les souvenirs, il faudrait pouvoir leur parler. Ils doivent tout savoir de nos regrets, de nos remords.

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Littérature française

Par instants, la vie n'est pas sûre

"Si j'ai choisi de t'écrire, Pierre, c'est que j'ai préféré m'adresser à toi plutôt que de parler de toi. Il m'a semblé ainsi réduire, effacer même par instants, la distance qui sépare la vie de la mort". Il y eut une rencontre décisive dans la vie de Robert Bober : celle avec le journaliste et écrivain Pierre Dumayet (1923-2011), créateur de la première émission de télévision littéraire en France, Lectures pour tous. C'est à lui que Robert Bober rend hommage aujourd'hui dans une longue lettre-récit qui retrace leur amitié, leurs souvenirs communs sur les tournages, leurs lectures et leurs rencontres mémorables. A la façon d'un puzzle jamais fini, Robert Bober revisite en parallèle sa propre existence. Face aux caprices de la mémoire, il s'interroge, interprète et raconte les silences, les oublis, et fait des découvertes bouleversantes.

11/2023

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Monographies

Théodule Ribot. Une délicieuse obscurité

Nombreuses sont les collections publiques françaises à abriter une ou plusieurs oeuvres du peintre Théodule Ribot (1823-1891). Toutefois, son inscription si particulière dans la peinture de son temps restait à écrire. Aussi, cet ouvrage offre-t-il une plongée dans l'oeuvre de Ribot, à l'aune de la peinture de quelques-uns de ses contemporains et en regard de modèles anciens. Peintre autodidacte, affranchi et solitaire, Ribot n'était pas moins au coeur de la scène artistique de son temps, dont il partagea l'essentiel des Salons et des expositions provinciales. Beaucoup d'artistes, parmi lesquels Boudin, Roll, Fantin Latour, Gervex, Monet ou Raffaëlli, furent, du vivant de l'artiste, sensible à sa peinture, marquée par une forme éminemment singulière de réalisme. Le goût pour les traditions populaires, l'attention portée aux petites gens, la simplicité austère des objets et des lieux représentés, le choix d'une peinture ténébriste au puissant clair-obscur, sont quelques-unes des caractéristiques de sa peinture. L'artiste partage aussi avec certains de ses contemporains le refus de théâtraliser, une forme de réserve, de retenue bien caractéristique, qui dessine un point d'accord remarquable entre son oeuvre et sa vie, toutes deux également discrètes. L'ouvrage met aussi en lumière le lien qui relie les peintres réalistes à la tradition. Les grandes toiles religieuses de Ribot, ses portraits et ses natures mortes, tout comme sa manière de peindre - ces effets contrastés de lumière sur un fond sombre, ces rehauts vigoureux imprimés dans une pâte épaisse - témoignent de l'influence des maîtres espagnols sur son oeuvre.

10/2021

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Histoire internationale

J'ai cru en Hitler

Baldur von Schirach est né le 9 mars 1907 à Berlin. En 1927, il entre à la SA et en dépit de son jeune âge, fait très rapidement partie du cercle intime des dirigeants du NSDAP. Le 20 juillet 1928, il est nommé à la tête de l'Union des étudiants hitlériens. Propagandiste et organisateur remarquable du mouvement étudiant, il inspire chez ses compagnons les idéaux de la camaraderie, du sacrifice, de la discipline, du courage et de l'honneur. Il gagne ainsi à la cause national-socialiste des centaines de milliers de jeunes. Début octobre 1932, il organise une monumentale marche de la jeunesse nazie, venue à pied de toute l'Allemagne, qui rend hommage à Hitler au cours d'un défilé de près de 7 heures. L'efficacité de son action auprès de la jeunesse lui vaut l'estime du Führer qui le nomme le 30 octobre 1931 chef des Jeunesses hitlériennes, poste créé spécia­le­ment pour lui. Il n'a que 24 ans et devient ainsi colonel SA. Le 17 juin 1933, il devient chef des Jeunesses du Reich allemand. La Hitler­­jugend est ainsi libérée de la tutelle SA et devient autonome du parti. Entre janvier 1933 et 1934, les Jeunesses hitlériennes passent de 1 à 3, 5 millions de membres. A la suite du décret du 1er décembre 1936 qui en fait une organisation d'Etat, les adhérents sont de plus en plus nom­breux. Von Schirach devient alors secrétaire d'Etat à la jeunesse. Désor­mais, il ne dépend plus que de Hitler et est "entièrement respon­sable de l'éducation physique, idéologique et morale de la jeunesse alle­mande". En 1938, Baldur von Schirach déclare : "Le combat pour l'unification de la jeunesse allemande est terminé. Je considère comme de mon devoir de la conduire d'une manière dure et intransigeante [... ] et je promets au peuple allemand que la jeunesse du Reich, la jeunesse d'Adolf Hitler, accomplira son devoir suivant l'esprit de l'homme à qui seul leurs vies appartiennent". Durant la guerre, il est gauleiter de Vienne où, selon ses déclarations, ses "principales activités à Vienne sont sociales et culturelles". Il est condamné à vingt ans de prison lors du procès de Nuremberg et empri­sonné à la prison de Spandau dont il sort le 30 septembre 1966. Il décédera le 8 août 1974 à Kröv-an-der-Mosel. En 1967, il publie Ich glaubte an Hitler (J'ai cru en Hitler), tentant d'expliquer la fascination que le Führer avait exercée sur lui et sur la jeunesse allemande.

01/2011

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Religion

La vie quotidienne dans le marais poitevin au XIXe siècle. Manuscrits de l'abbé Pérocheau (1843-1856)

Secrets et légendes du Marais poitevin. Le Marais mouillé au milieu du XIXe siècle : une nature que l'on croirait vierge et qu'irrigue un dédale de canaux. Là circule un peuple de huttiers, paraît-il issu des colliberts, libre de liens, braconnier dans l'âme et porté à cacher les rebelles. Une terre de mission aussi, pour l'abbé Joseph Pérocheau, qui hésite à rejoindre sa nouvelle paroisse du Gué-de-Velluire. Et d'y découvrir une population prompte à rejouer les luttes toutes fraîches de la Révolution et de la Guerre de Vendée. Les électeurs de L'Île-d'Elle allant voter "garde nationale en tête, fusil au bras et tambour battant". Même dans sa paroisse, il s'en trouve encore pour vouer les riches à la guillotine et vouloir "en finir avec les calotins". Quant au Gué, il passe pour " une taupinière de prêtres".Mais pourquoi donc cette exception ?

10/2011

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Beaux arts

Vie de Léonard de Vinci. Peintre et sculpteur florentin

Léonard, ou l'art moderne : telle est l'équation posée par Vasari, en 1550, dans l'extraordinaire biographie qu'il consacra au génie de Vinci, et sur laquelle reposent toujours les représentations fondamentales de ce que nous nommons la Renaissance italienne. On y retrouvera, sous les signes d'une liberté inconcevable, de l'imitation de la vie et d'une conception de l'art comme effroi, tous les éléments de la légende, accompagnés d'un commentaire perpétuel ainsi que de l'ensemble de la documentation historique reprise sur des bases entièrement rénovées. Traits qui font de cette nouvelle édition de l'un des grands classiques de la littérature un manuel des études léonardiennes.

10/2019

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Musique, danse

Mel Bonis (1858-1937). Parcours d'une compositrice de la Belle Epoque

A la veille de la Première Guerre mondiale, le milieu musical français - depuis les sociétés de concerts jusqu'au très convoité concours du prix de Rome - semble entrouvrir sa porte aux compositrices. Si cette parenthèse enchantée se referme avec les premiers coups de canon, la période aura néanmoins permis de faire émerger des figures de créatrices, telles que Mélanie Domange, née Bonis (1858-1937). Pianiste autodidacte, elle fait partie des rares femmes à avoir fréquenté, au cours des années 1880, les classes d'écriture du Conservatoire, dont celle de César Franck. Dès cette période, elle associe le diminutif de son prénom et son nom de jeune fille pour signer ses partitions, laissant ainsi planer un doute sur le genre de leur auteure. Un mariage bourgeois et la maternité l'écartent pendant quinze ans des scènes publiques : l'éclosion de la musicienne n'advient qu'à l'extrême fin du XIXe siècle. Défendant alors elle-même ses oeuvres au salon ou au concert, Mel Bonis livre une production riche et variée, touchant à tous les domaines (à l'exception du théâtre lyrique). Elle s'y montre proche de la sensibilité de Gabriel Famé et en dialogue avec les figures de proue de l'avant-garde musicale (notamment Debussy, Ravel et d'Indy). Marquée par l'esprit de la Belle Epoque, elle trouvera difficilement sa place dans le nouveau paysage esthétique des Années folles. Ce livre collectif, qui participe au débat sur la place des femmes dans l'histoire de la musique, s'adresse à ceux qui souhaitent découvrir cette figure singulière, approfondir leur connaissance de sa production ou encore comprendre le cheminement de ses oeuvres vers la lumière.

09/2020

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Cinéma

Instants critiques

"En l'an 2000, une violente guerre éclata entre les cinéastes, qui se plaignaient d'être maltraités, et les critiques. Je travaillais à cette époque tous les matins avec Philippe de Broca comme scénariste, et tous les après-midis au Nouvel Observateur, comme journaliste de cinéma. Spontanément, j'ai pris le parti des critiques, parce qu'en dépit de l'opinion répandue, nous passons beaucoup plus de temps à défendre les films qu'à les attaquer. Pourtant, le ressenti des cinéastes n'est pas toujours injuste. Méfiance à l'égard du succès, mépris pour le cinéma populaire, surestimation des films difficiles au détriment des films difficiles à faire, trop superbe ignorance des contraintes matérielles, tendance à la pensée unique : tels sont les défauts auxquels nous autres juges sommes tentés de succomber, et qui méritent ce qu'il faut bien appeler une autocritique des critiques".

08/2019