Science-fiction
10/2023
Guides de France
05/1998
Biographies
12/2021
Science-fiction
07/2019
Encyclopédies de poche
06/1997
Non classé
04/1991
Histoire des idées politiques
02/2021
Littérature française
Dès son arrivée dans une petite bourgade du centre de la France pour une résidence d'écriture, Serge tombe sur un article de presse relatant la mystérieuse disparition d'un vieil horticulteur à la retraite, Commodore, réputé pour sa fortune. Les regards accusateurs se tournent vers deux jeunes "néoruraux", Aurélik et Dora, soupçonnés de l'avoir assassiné. Cependant, ce qui capte véritablement l'attention de l'écrivain est une photographie de Dora dans le journal. Obsédé par cette image, et malgré l'ambiance de méfiance grandissante des locaux envers cet "écrivain national" - un surnom taquin du maire - Serge choisit d'enquêter à sa façon. Il s'appuie sur son talent d'auteur, recueillant des témoignages et imaginant des récits, espérant ainsi se rapprocher de l'envoûtante Dora. Dans un style rappelant l'univers de Claude Chabrol, Serge Joncour tisse un récit chargé d'électricité. Ce qui semblait être une retraite paisible de quelques semaines se transforme progressivement en une descente troublante au cœur de nos angoisses actuelles.
08/2014
Beaux arts
09/2020
Littérature française (poches)
04/2002
Littérature française
04/2000
Sciences politiques
08/2020
Littérature étrangère
09/2019
Actualité et médias
10/2019
Ecrits sur l'art
03/2022
Régionalisme
05/2018
Littérature française
03/2017
Documentaires jeunesse
07/1997
Sciences historiques
05/2010
Poésie
04/2013
Critique littéraire
05/2014
Littérature française
10/2020
Littérature française
THierry Laget a pratiqué, pendant un quart de siècle et dans l’un des hauts lieux supposés de la joute oratoire et du discours, l’hémicycle de l’Assemblée nationale, l’art de se taire que célébrait l’abbé Dinouart. Cet exercice a eu pour corolaire un don de l’observation qui tend à prouver que, des deux bouts de la lorgnette, le petit est parfois le bon. Acteur de la vie politique — à son corps défendant —, détenteur de nombreux secrets d’État, il a préféré tout oublier pour se concentrer sur des questions que personne avant lui n’avait osé aborder : à quoi ressemblent et à quoi servent les chaussettes des ministres et des députés ? qui croise-t-on à trois heures du matin dans les couloirs du Palais-Bourbon ? quelle langue parlent exactement les parlementaires ? pourquoi n’a‑t-on pas purifié l’hémicycle après que des nazis l’eurent profané en 1940 ? quel est le rôle des machines dans l’activité législative ? peut-on établir un lien entre les circonscriptions, les fromages et leurs représentants ? les rapporteurs généraux du budget auraient-ils de superpouvoirs ? comment le silence peut-il survenir dans le temple de la parole ? quel est le destin de l’individu confronté à la loi de la foule ?
Esquissées, en quelques traits d’une langue aux subtilités, reconnaissons-le, plutôt aristocratiques, nous voyons sous les colonnes flotter les silhouettes de députés fameux — Édouard Balladur, Nicole Catala, Patrick Roy, Henri Emmanuelli, Dominique Perben, Jean-Pierre Brard, Jean Lassalle, Didier Migaud, Nicole Bricq, Raymond Forni, Michel Crépeau, Gilles Carrez, Patrick Devedjian, et d’autres moins glorieux — sans omettre celle du député inconnu, dont personne, pas même les huissiers, ne saurait dire le nom et dont on n’a jamais entendu la voix.
Cet usage d’un humour impassible, qui fait leur part au rêve, à l’histoire et à la littérature, compose un tableau qu’il serait imprudent de classer simplement dans la colonne de l’antiparlementarisme primaire, mais qui ne manquera pas d’instruire tout citoyen curieux ou inquiet de ce que l’on appelle la démocratie.
05/2024
Essais généraux
04/2023
Sociologie
05/2021
Théâtre
10/2009
Philosophie
11/1999
Psychologie, psychanalyse
01/2021
Histoire du droit
07/2021
Histoire de la médecine
07/2021