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Gazage de concentrationnaires au château de Hartheim. L'action 14f13 1941-1945 en Autriche annexée, nouvelles recherches sur la comptabilité de la mort

Extraits

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Comics

Steve Canyon. 1947-1948

Steve Canyon n'a pas encore 25 ans mais il est déjà un vétéran de la WWII qu'il a terminée en tant que capitaine de l'Armée de l'air américaine. Démobilisé, Canyon monte "Horizon Unlimited", une entreprise de transport aérien avec des camarades de l'armée. Cet équipage éclectique va être confronté à des missions en tout genre, qui vont le projeter dans un tourbillon d'aventures à travers le monde.

11/2018

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BD tout public

Journal d'Anne Frank. L'Annexe : notes de journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944

L'adaptation fidèle du journal intime d'Anne Frank, un best-seller mondial. Un roman graphique tout en émotion. Le jour de ses 13 ans, Anne reçoit en cadeau un cahier dont elle fait aussitôt son journal intime. Jeune juive allemande exilée au Pays-Bas, la jeune fille va raconter son quotidien, ses émois d'adolescente, la fuite, la cache, la peur... Publié par son père Otto deux ans après la fin de la guerre, Le Journal d'Anne Frank sera traduit en plus de 70 langues et vendu à plus de 30 millions d'exemplaires.

01/2016

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Vichy

Le procès Bousquet. Haute cour de justice 20-23 juin 1949

" Il advient que la justice transforme un innocent en coupable. Mais il est plus rare que l'institution judiciaire transforme un coupable en innocent. Ce fut pourtant le cas de René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy, d'avril 1942 à décembre 1943, et proche de Pierre Laval. Envoyé en Allemagne par ses amis de la Gestapo en juin 1944, Bousquet choisit de rentrer en France en mai 1945 pour y être jugé par la Haute Cour de justice. Comme il l'avait annoncé à ses proches, tout se passa bien pour lui. René Bousquet fut mis en liberté provisoire en juillet 1948 et jugé par la Haute Cour du 21 au 23 juin 1949. Il bénéficia d'un quasi-acquittement. La Haute Cour, composée de parlementaires, pour certains résistants, le releva même de l'indignité nationale pour services rendus à la Résistance... Il put alors entreprendre le front haut une nouvelle carrière dans le monde des affaires. Dénoncé en 1978 par Darquier de Pellepoix, ancien commissaire général aux questions juives, Bousquet se vit rattrapé par son passé, notamment par le drame de la rafle du Vel' d'Hiv en juillet 1942, à laquelle il avait fait procéder par la police française. Une nouvelle plainte ayant été déposée contre lui en 1991, Bousquet fut, avant un nouveau procès, abattu par un dément, à Paris, en juin 1993. Sa mort a interdit à la justice de se prononcer à nouveau. Au-delà de l'intérêt historique de ce déni de justice que fut son procès, demeure une question essentielle : comment la Haute Cour de justice a-t-elle pu acquitter René Bousquet et lui délivrer un véritable brevet de Résistance ? C'est l'énigme que cet ouvrage présente. " Robert Badinter Robert Badinter et Bernard Le Drezen ont retrouvé aux Archives nationales le compte rendu sténographique du procès de René Bousquet en juin 1949. Nous publions ici l'intégralité de ce texte, véritable enregistrement écrit des audiences.

10/2022

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Sciences historiques

Les juifs oubliés de Mantes-la-Jolie. (1940 - 1944)

Cette histoire tragique s'est déroulée loin des grandes rafles perpétrées par les nazis contre les Juifs de France. Pourtant, les persécutions antisémites s'exécutèrent dans tout le pays, conduisant vers la déportation et la mort des hommes, des femmes et des enfants. Ces trois familles juives de Mantes-la-Jolie, les Zolty, les Mittelchtein, les Schimianski, furent persécutées par la même barbarie nazie. Cet ouvrage révèle ainsi cette histoire oubliée afin de mieux agir sur le présent.

10/2017

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Histoire de France

Radio Londres. Les voix de la liberté (1940-1944)

" Ici Londres ! Les Français parlent aux Français... " En 1940, la BBC ouvre ses antennes à ceux qui refusent la défaite. Radio Londres est née et va devenir le lieu de rendez-vous quotidien des Français pendant quatre ans. De jeunes et talentueux chroniqueurs (Jacques Duchesne, Jean Oberlé, Pierre Bourdan, Jean Marin, Maurice Schumann, Pierre Dac...) insufflent un ton nouveau et inventent la radio de proximité. Des messages personnels aux appels à résister, une véritable guerre des ondes se joue face à Radio Paris (Philippe Henriot) et Radio Vichy, démagogiques, collaborationnistes, voire antisémites. Jusqu'au triomphe des Alliés, Radio Londres se mue en arme de guerre. Voix de la France libre du général de Gaulle, elle est victime de son succès : les Allemands interdisent son écoute et brouillent ses émissions sans jamais réussir à briser son pouvoir.

05/2010

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Histoire de France

L'occupation italienne. Sud-Est de la France, Juin 1940-septembre 1943

A l'issue de la brève guerre franco-italienne, treize communes savoyardes (Séez, Sainte-Foy-Tarentaise, Montvalezan, Bessans, Bramans, Lanslebourg, Lanslevillard, Sollières, Termignon), dauphinoises (Montgenèvre, Ristolas) et azuréennes (Fontan, Menton) furent occupées par les troupes du Regio Esereito à la fin juin 1940 et pratiquement annexées durant trois almées, en vertu de l'application du "Bando Mussolini". En réaction au débarquement allié en Afrique du Nord, la 4e armée occupa onze départements du Sud-Est (Alpes-Maritimes, Basses Alpes, Hautes-Alpes, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Var, Drôme en totalité, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Ain en partie) tandis que le Vlle corps d'armée débarquait en Corse, à partir du 11 novembre 1942. Quatre millions de Français furent donc occupés par deux cent mille soldats italiens, mais aussi par des Chemises noires et des policiers de l'OVRA. Celte présence étrangère suscita de multiples incidents, notamment dans les départements savoyards, la région niçoise et en Corse, où les prétentions irrédentistes étaient mal supportées. La répression ne fut pas si légère que l'on eut coutume de l'affirmer (une dizaine d'exécutés, une trentaine de morts sous la torture ou au combat, ouverture de camps de concentration à Sospel, Embrun et Modane, déportation de plusieurs centaines de résistants ou de personnalités jugées hostiles dans les pénitenciers de Ligurie, du Piémont, de l'île d'Elbe ou de Calabre). L'Occupant fut confronté à des questions incontournables en 1943 (la fortification du littoral, le STO, l'émergence des maquis. l'attitude à adopter vis-à-vis d'une importante communauté juive) tout en puisant largement dans les ressources économiques et les dépôts militaires. Au moment de la capitulation transalpine du 8 septembre 1943, quelques affrontements opposèrent les troupes italiennes à leurs anciens alliés à Chambéry, Grenoble, Gap et, surtout, en Corse où elles perdirent plusieurs centaines d'hommes.

07/2010

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Histoire de France

Jours de colère. L'exode de l'été 1940 suivi de La marche de la mort, 17 avril - 12 mai 1945

Dans le premier récit, L'exode de l'été 1940, l'auteur, âgé de 17 ans en 1940, découvre dans l'exode une France dans la tourmente de l'invasion par les troupes allemandes ; une France jetée sur les routes, la peur au ventre, bousculée par un ennemi implacable, une France désorientée qui a perdu ses institutions, ses chefs politiques, ses illusions, et qui subit toutes les conséquences d'un désastre militaire sans précédent. Michel Ribon décrit ici la capitulation, l'humiliation, la naissance de l'esprit de Résistance ; autant d'événements et d'avènements qui s'enchaînent dans le tohu-bohu d'une Histoire tragique à qui seule la capacité de s'indigner et de réagir peut donner sens et signification. Le deuxième récit, La Marche de la Mort, est celui du même jeune homme qui, en 1944, à l'âge de 21 ans fut déporté au Struthof, puis en Allemagne, à Schomberg en Forêt-Noire. Dans ce récit, il tente de ressaisir cette expérience de l'ultime marche qui fut la sienne et celle de ses camarades de déportation, dans une pure et ignoble simplicité. Quelques personnages, tous parfaitement authentiques, vivent et meurent tout au long de ce récit : leurs souffrances inouïes, leurs peurs, leurs espoirs, leur désespoir, leur chute, leur courage, leur affrontement quotidien avec une mort atroce, ont toute la résonance des expériences-limites. Il relate aussi sa participation en tant que témoin à charge au procès des nazis des camps de Forêt-Noire (1947-48). Procès, on le verra, qui lui a laissé un souvenir au goût doux-amer.

06/2012

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Histoire de France

Rue de la Liberté. Dachau 1943-1945, Edition revue et augmentée

Le livre tiré par Edmond Michelet de ses notes de Dachau constitue un des documents les plus vivants et les plus honnêtes sur l'aventure concentrationnaire [... ] : avec une objectivité remarquable, Michelet décrit ce que fut la vie d'un résistant français qui a dû et pu tenir près de vingt mois dans un block de Dachau ; il analyse les conflits qui surgissaient entre classes de détenus - politiques et " droit commun " - allemands, latins et slaves ; il démonte la curieuse machine politique qui avait fini par s'organiser, l'équilibre des pouvoirs dans une cité d'esclaves hantés par la mort et qui, pourtant, ne cessaient de regarder vers la vie. Une galerie de beaux portraits psychologiques alterne avec des scènes dramatiques et de larges fresques, comme l'épidémie de typhus de l'hiver 44-45 et la pagaïe ubuesque d'une libération de fantômes. Le témoignage du chrétien, qui dit ce qu'il a tiré de sa foi, est porté sans ostentation et avec noblesse. Et il n'était pas possible de faire ressortir plus honnêtement l'ambiguïté d'une aventure où l'homme a révélé les pires côtés de sa nature [... ] mais aussi ses virtualités héroïques et son irrépressible spiritualité. Pierre-Henri Simon de l'Académie française Edmond Michelet (1899-1970) milite à Brive au sein de la Jeunesse catholique et des Equipes sociales. Nourri de Péguy et de Maritain, il alerte l'opinion contre la montée des périls et organise l'accueil des réfugiés fuyant le nazisme. Le 17 juin 1940, il élabore un des premiers tracts de la Résistance. Responsable régional de Combat, il est arrêté le 25 février 1943 et déporté à Dachau. Après la Libération et jusqu'à sa mort, ce gaulliste exerce de nombreuses responsabilités gouvernementales.

06/2020

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Histoire de France

Dossier Les prisonniers de guerre, Vichy et la Résistance (1940-1945)

Recueil de témoignages, d'informations et de commentaires sur les activités, en France, des Prisonniers de guerre (PG), évadés ou rapatriés avant 1945, dans l'administration, l'action sociale et la Résistance.

11/2013

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Histoire de France

LES ALLIES ET LA CULTURE : BERLIN, 1945-1949. Essai de comparaison

Cette étude se propose de saisir un moment particulier de l'histoire européenne : la coopération, puis la confrontation culturelle entre les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, sur le terrain de Berlin, ville qui deviendra à l'issue de la période l'un des enjeux, et le symbole de la guerre froide. L'originalité de ce travail est double : elle tient en premier lieu à la démarche comparative, puisque l'auteur, s'appuyant sur des archives et des sources nécessairement variées et asymétriques, s'est efforcé d'interroger de manière égale les pratiques culturelles respectives des Américains, des Britanniques, des Français et des Soviétiques chargés à Berlin d'administrer l'art de la rééducation. La seconde originalité de cet ouvrage vient de l'attention prêtée aux contenus des manifestations culturelles, ainsi qu'à leurs effets sur la population berlinoise, une attention qui tient en partie à l'expérience professionnelle de l'auteur, qui fut lui-même chargé d'une mission culturelle à Berlin, au lendemain de l'unification allemande. Cette enquête résolument narrative se situe à niveau d'homme, de lecteur, de spectateur. C'est ainsi que l'on a cherché à faire revivre une brève période de dialogue international, sur fond de renaissance de la culture allemande : bonnes volontés initiales, incertitudes, improvisations, mais aussi arrogance et susceptibilités de vainqueurs inégaux entre eux, humiliation et sentiment de culpabilité des vaincus, méfiances, soupçons, calculs, manipulations, ce sont aussi les émotions de l'immédiat après-guerre qui constituent le corps de ce récit.

06/1998

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Histoire internationale

Les Italiens sur le front de l'Est. Juillet 1941 - Mars 1943

A la fin du mois de juin 1941, Mussolini parvient à convaincre Hitler d'accepter un corps expéditionnaire italien sur le front russe. Le dictateur latin souhaite à la fois donner une nouvelle vigueur à l'alliance avec l'Allemagne nazie, redorer le blason des armes italiennes terni par le fiasco de la "guerre parallèle" et réclamer son dû une fois la victoire acquise. Accueilli avec scepticisme, le CSIR combat dans le secteur sud du front, encadré au sein d'armées ou de groupes d'armées de la Wehrmacht. Les relations avec les Allemands sont ambiguës. Qu'ont à gagner les Italiens sur un théâtre d'opérations où ils ne sont que de simples subalternes ?

08/2019

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Europe centrale et orientale

Journal de Ponary 1941-1943. Un témoignage oculaire unique sur la destruction des Juifs de Lituanie

"Pour les Allemands, 300 Juifs représentent 300 ennemis de l'humanité. Pour les Lituaniens, 300 paires de chaussures et de pantalons" . Chronique de la Shoah à l'Est de l'Europe, rédigée en temps réel par un témoin oculaire, et pour la première fois accessible au public français, Le Journal de Ponary, constitue un document unique et "sans aucun équivalent dans les annales des témoignages sur les grands massacres par fusillades" , selon l'ex-président de Yad Vashem, Y. Arad. Dès l'arrivée des Nazis, en 1941, en Lituanie, Kazimierz Sakowicz, un journaliste polonais catholique qui venait d'emménager, en pleine nature, dans le cadre idyllique de Ponary, près de Vilnius (Wilno), se retrouve aux premières loges d'une gigantesque tuerie. De sa véranda ou caché derrière la lucarne de son grenier, il consigne scrupuleusement - jour après jour et au péril de sa vie -, les atrocités qu'il observe sous ses yeux : l'acheminement des victimes, leur déshabillage, les tortures, les charniers mal recouverts, la sophistication progressive du mode opératoire des tueurs, tous de jeunes volontaires lituaniens " âgés de 17 à 23 ans" ... L'autre intérêt majeur de ce Journal est de montrer pour la toute première fois le sordide quotidien d'un site de mise à mort, entre rapines et beuveries, et le rôle crucial des collaborateurs locaux. Celui des " tireurs " , mais aussi des riverains, que l'on ne saurait sans malhonnêteté qualifier de " témoins " . Et qui, dès les premières semaines, se livrent à un " ignoble trafic d'affaires juives " . Une noire industrie dont on découvre ici - dans la foulée des travaux de l'historien J. Tomas Gross, l'auteur des Voisins (Fayard, 2002) -, l'invraisemblable ampleur. Entre 1941 et 1944, ce sont 70 000 Juifs, hommes, femmes et enfants, qui, à Ponary, furent massacrés aux bords de sept immenses fosses, ainsi que 20 000 Polonais et 10 000 prisonniers soviétiques. Sakowicz dissimulait les feuillets de son journal dans des bouteilles de limonade qu'il enterrait au fur et à mesure dans son jardin. Il a été tué dans des circonstances troublantes juste avant la Libération. Exhumé après-guerre puis sciemment dispersé par le régime communiste dans différentes archives, la reconstitution de ce journal, miraculeusement sauvé, fut une odyssée en soi. Texte présenté, annoté et traduit du polonais par Alexandra Laignel-Lavastine

11/2021

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Ouvrages généraux

Evadés. Récits de prisonniers de guerre 1940-1943

Pourquoi un prisonnier de guerre est-il fier de raconter l'histoire de son évasion ? Parce qu'il échappe au sort collectif et retrouve une destinée individuelle. Parce qu'il refuse la passivité et retrouve l'action (pas forcément la liberté, certes, s'il a échoué, mais dans les deux cas, il a agi). Parce qu'il est le héros d'une aventure personnelle au milieu de la folie collective. Mais aussi parce qu'il devient un exemple d'héroïsme militaire sans attenter à la vie de personne. C'est une des rares circonstances de la vie où la transgression est un mérite. Explorant les fonds de l'Association pour l'autobiographie et le Patrimoine Autobiographique (APA) concernant la Seconde Guerre mondiale, le chercheur Philippe Lejeune été fasciné par les récits d'évasion de prisonniers de guerre, de véritables thrillers qui se terminent souvent comme des contes de fées : on rentre sain et sauf à la maison. Ce qui fut si difficile à vivre devient agréable à raconter des années après.

03/2022

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Travail social

Un maréchal contre une pintade - La pénurie en France durant la Seconde Guerre Mondiale. Lettres de 1942, 1943 et 1944

Ce volume regroupe des courriers personnels inédits des années 40 qui font état de la pénurie en France durant la Seconde Guerre Mondiale. Des commentaires suivent les courriers.

04/2023

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Histoire de France

LA GUERRE EN PROVENCE 1944-1945. Une bataille méconnue

Le 15 août 1944, les alliés débarquent sur la côte varoise. Vingt jours plus tard, la Provence est libérée et Lyon investie, alors que les troupes allemandes au sud de la Loire sont en pleine retraite. L'opération du Sud, complétant celle de Normandie, est l'aboutissement de laborieuses tractactions stratégiques et arrière-pensées politiques. Mais la libération assurée, la guerre n'est pour autant terminée en Provence : l'ennemi tient toujours la frontière des Alpes, tandis que le pays est devenu " zone d'étapes ", à la fois base logistique, camp d'instruction et centre de repos, où la sécurité doit être assurée et l'ordre maintenu, ce qui ne va pas sans confusion entre pouvoirs civil et militaire. Pour la première fois, cette guerre de Provence " inconnue ", de 1944 à 1945, et ses implications politiques et militaires, sont présentée grâce à l'ouverture d'archives inédites jusqu'alors tant en France qu'à l'étranger.

06/1998

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Littérature étrangère

Je reviendrai. Lettres de Russie 1942-1943

En 1941, Eugenio Corti (1921-2014) est envoyé, à sa demande, sur le front russe. Ce jeune officier d'artillerie est affecté au 35e corps d'armée, l'un des trois corps de l'Armée italienne de Russie qui comprend à l'époque plus de 200 000 hommes. Les cent lettres qu'Eugenio Corti envoie à sa famille, rassemblées dans ce livre posthume, couvrent la période juin 1942-janvier 1943 : l'arrivée sur le front russe, les avancées des Allemands et de leurs alliés pendant l'été et l'automne 1942, la formidable offensive russe de décembre et la retraite qui ne prendra fin, pour les rares survivants, dont Corti, que le 17 janvier. Le journal La Plupart ne reviendront pas (1947) rendra compte de ces tragiques journées de marche et de combats. Par ailleurs, les lecteurs du Cheval rouge (1983), le chef-d'oeuvre d'Eugenio Corti, trouveront ici de nombreuses indications qui seront développées dans le grand roman historique à venir. Je reviendrai n'est cependant pas qu'un journal de guerre. Les lettres de Corti, qui doivent tenir compte de la censure militaire et de la censure que l'auteur s'impose dans cette correspondance adressée à sa famille, nous renseignent sur la vie au front d'un jeune officier. Elles donnent surtout la mesure de la dimension éthique de l'engagement de Corti, son intérêt pour les populations civiles qui, en dépit de l'oppression qu'elles subissent depuis des générations, ont gardé la foi en l'homme et la foi chrétienne. "Je reviendrai" : l'assurance avec laquelle le jeune officier affirme qu'il reviendra du front russe n'est ni de l'inconscience ni de l'orgueil. Elle traduit sa confiance en une mission à accomplir dans la vie ; ce sera sa vocation d'écrivain, qui va précisément naître en Russie.

01/2017

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Histoire de France

A la barre de l'Indochine. Histoire de mon Gouvernement Général (1940-1945)

Alors que lAmiral Jean Decoux était la cible dun procès "dépuration" qui se conclurait par un non-lieu , le Roi du Cambodge, Norodom Sihanouk, lui écrivit le 20 juin 1946 : "... je dirai avec quelle abnégation vous avez, en Indochine, servi les intérêts supérieurs de la France et avec quelle noblesse de coeur vous avez assuré, pendant quatre ans, la protection des peuples indochinois contre lennemi. Je suis certain que justice vous sera rendue et que la France vous considèrera comme un des meilleurs parmi ses fils" . Ainsi va lHistoire. Selon ses aléas, le héros devient bien vite le "traître" aux yeux dune opinion désinformée par des intérêts qui la dépassent ou, à tout le moins, est-il "effacé" dune mémoire qui dérange. LAmiral Decoux, malheureusement, na pas échappé à cette règle. A la barre de lIndochine le récit de son gouvernorat était introuvable depuis de nombreuses années. Et pourtant... quel témoignage exceptionnel ! Dune écriture élégante et avec un soin extrême des détails, lAmiral nous explique comment il tint le "navire Indochine" hors de leau au milieu de la tempête de la Seconde Guerre mondiale. Il nous décrit lenchaînement des évènements et les défis qui samoncellent, auxquels il doit faire face avec pour unique objectif laccomplissement de sa mission : maintenir lIndochine dans le giron français. Mais la portée de son action va bien au-delà. Lénergie de Jean Decoux était aussi tendue pour construire les fondations profondes dun avenir commun librement décidé entre la France, les royaumes du Laos et du Cambodge, et le "Vietnam" . LAmiral Decoux fut ainsi le premier haut responsable français à employer le mot Vietnam pour ce quon nommait encore le Tonkin, lAnnam et la Cochinchine. Le coup de force nippon du 9 mars 1945 et ses funestes conséquences fracasseront lespoir de lAmiral dune indépendance pacifique de ces pays en association avec la France. Toujours est-il quA la barre de lIndochine pose clairement les bases de ce que pourraient encore être demain ces rapports fraternels et privilégiés avec des peuples qui nous sont si proches à tant dégards. Si nous voulions bien un jour assumer aussi les bienfaits de notre histoire coloniale... En ce sens, A la barre de lIndochine nest pas seulement un extraordinaire document historique. Il est aussi un livre terriblement actuel. Présentation d'Eric Miné. Préface de Jacques Decoux. Le 25 juin 1940, lAmiral Jean Decoux est nommé gouverneur général de lIndochine française. Pendant près de cinq années, il insuffle à la "Perle de lEmpire" un développement sans précédent de ses infrastructures, de son tissu agricole et industriel, de son enseignement et de sa culture ainsi que la participation considérable et enthousiaste dune nouvelle élite indochinoise et vietnamienne en particulier. Prisonnier des Japonais après leur coup de force du 9 mars 1945, lAmiral est ensuite emmené en France, pour y être traduit devant la Haute Cour de justice. Les diverses accusations portées contre lui ayant toutes été reconnues comme sans objet, il bénéficie dun non-lieu en 1949. Il séteint à Paris le 20 octobre 1963. Avec un livret photos de 16 pages.

03/2013

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Histoire de France

La Sorbonne en guerre (1940-1944) suivi de Journal de la Libération de Versailles

L'âge très avancé ou la mort des participants, l'âge déjà avancé des derniers témoins, ont conduit le public à s'intéresser de nouveau, ces derniers temps, à l'histoire de la France de la Seconde Guerre mondiale et de l'Occupation. Les livres publiés sont le plus souvent écrits par des gens qui sont nés après la fin de cette guerre ; ils ont fait un travail d'historien qui interprète. Les souvenirs de Georges Mathieu sur la Sorbonne en guerre sont un document primaire. Écrits par un professeur à la faculté des lettres de Paris peu après, ce ne sont pas des mémoires tardifs. Ce témoignage oculaire, écrit avec vivacité, et souvent ironie, complète et peut rectifier le document officiel. Voyez l'application en Sorbonne du statut des juifs. L'attitude de Georges Mathieu est celle d'un patriote né au dix-neuvième siècle. Sans faire par la suite partie d'aucune organisation de résistance active, il manifeste, dès les débuts de l'Occupation, son opposition aux mesures vichystes. Dans les moments de découragement, il se souvient de la mort d'un élève dans les combats de 1940 et se dit : "Un helléniste ne se rend pas".

12/2011

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BD tout public

L'écolier en bleu. Chaïm Soutine (1941-1943)

Printemps 1942. Pour Chaïm Soutine, peintre juif russe, Paris est devenue trop risquée. Si l'exil à la campagne s'impose aussi pour sa santé, c'est finalement sa créativité qui en tirera le plus grand bénéfice ! La Gestapo semble loin, Soutine trouve en Marcel, le fils du garde champêtre, un modèle particulièrement inspirant. Le gamin qui restera "l'écolier bleu" endure l'humeur de l'artiste et parvient à lui faire tomber peu à peu le masque de l'ogre...

10/2019

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Sciences historiques

Les procès de la collaboration dans la Loire. La justice de l'épuration (1944-1945)

L'histoire de la justice et de l'épuration en France et dans le département de la Loire doit affronter le temps. Seule la distance avec les événements permet la justesse dans la relation des faits de la collaboration et des collaborateurs et leurs conséquences : l'épuration sauvage ou judiciaire de 1944-1945. C'est à l'occasion de la rédaction de son livre L'Etat français contre la franc-maçonnerie, l'exemple stéphanois, publié sous le pseudonyme de J-M Larchet, que Roger Grataloupt découvre l'intérêt de la micro-histoire et son apport quant à la connaissance du passé. Aujourd'hui sa chronique de l'épuration dans le département de la Loire, basée sur des sources en partie totalement inédites, rassemble un faisceau d'indices qui remet en cause bien des idées reçues sur cet épisode fort controversé de notre histoire. Des anecdotes locales, pittoresques ou dramatiques accompagnent les procès de la collaboration dans le département et constituent un témoignage original et fécond de la fin du conflit qui, dans les mois qui suivirent la Libération, opposa la Résistance intérieure au gouvernement du général de Gaulle, tandis que les forces qui la composaient se déchiraient dans des luttes à couteaux tirés pour la conquête du pouvoir. Avec ce très long travail, Roger Grataloupt, prouve le décalage entre la grande histoire, généraliste, synthétique jusqu'à ignorer superbement moults détails, et la relation des faits par un chercheur pointilleux qui vérifie avec le recul de 70 ans, les rapports entre résistance et collaboration, justice et équité, revanche et juste part des choses, expiation et pardon, mémoire et devoir de mémoire. C'est à Saint-Etienne et dans le département de la Loire que tout se passe, entre 1944 et 1945.

03/2014

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Histoire de France

Le Vercors oublié. La résistance des habitants de Saint-Martin (1942-1945)

Tout commence par une chemise bleue à glissière qu'une grand-mère confie à son petit-fils : "Mes enfants ne sauront pas quoi en faire, ton père et ton oncle n'en ont jamais reparlé." Dans la chemise : les minutes de l'instruction d'un procès intenté pour des faits de vol et de délation commis à Saint-Martin-en-Vercors en juillet 1944. Quelle histoire se cache sous ce document d'archive ? Francis Ginsbourger suit la trace de sa famille, laquelle, pour échapper aux lois antisémites de Vichy, a trouvé refuge en 1943 dans le village qui allait, quelques mois plus tard, abriter l'état-major du premier maquis de France. Ce livre est le récit haletant d'une enquête au long cours où se mêlent la saga d'une famille, l'histoire de l'implantation et de la répression des maquis du Vercors drômois, et celle de la résistance au quotidien d'un village français. Témoignages et archives patiemment recueillis révèlent comment la plupart de ses habitants, à commencer par le maire et le curé, opposèrent à l'occupant, d'abord italien, puis allemand, le rempart de leurs silences, de leur courage et de la ruse. A travers des portraits saisissants, l'auteur fait sortir de l'ombre "ces montagnards qui connaissaient la montagne, qui se connaissaient entre eux et qui savaient se taire". Des femmes et des hommes ordinaires, oubliés de la légende résistante, qui sauvèrent des vies en posant des gestes extraordinaires.

02/2019

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Histoire de France

Un engrenage fatal. L'UGIF face aux réalités de la Shoah (1941-1944)

Sur injonction des Allemands, l'UGIF, l'Union générale des Israélites de France, est créée en 1941 par le gouvernement de Vichy. La part que celle-ci prit dans les rafles et les déportations, de même que le rôle joué par ses dirigeants, ont été l'objet de polémiques. " Légende rose, légende noire ? Je pense plutôt, comme Michel Laffitte, à une "zone grise", selon l'expression de Primo Levi, voire à une "zone crépusculaire". Une vaste zone grise, d'où se détachent un petit nombre de traîtres, mais aussi quelques héros... A défaut de juger, il faut écrire l'histoire. Que ressort-il finalement de ce fantastique amoncellement de papier ? Un drame qui nous poursuit encore dans nos mémoires, mais aussi l'œuvre d'un historien qui a su tenir les deux bouts de la chaîne, qui a compris qu'il fallait s'intéresser à la fois aux individus et aux collectivités, réelles ou imaginaires. "

11/2003

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Critique littéraire

Plus fort que ses bourreaux

Marcel Thibault fut arrêté en 1941. Il fut ensuite interné politique comme otage à Compiègne, puis déporté, en Pologne, en Allemagne, avant de disparaître en Autriche dans des conditions, aujourd'hui encore, bien étranges. Son Etat Civil officiel comporte comme date de décès décembre 1944 alors qu'un document officiel envoyé à sa femme par le ministère des anciens combattants et victimes de guerre le signale vivant le 5 mai 1945. Son éloge funèbre est écrit le 6 février 1946. Et pourtant, il faudra encore attendre 2 ans oe pour que les autorités françaises déclarent son décès. Pourquoi ?

02/2015

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Histoire de France

Maquisards et partisans 1943-1944

Ce Guide Militaria vous invite à vous plonger au coeur des maquis français et à découvrir la silhouette des combattants de l'intérieur qui ont grandement contribué à la libération du territoire national. Cette silhouette semble figée dans une image d'Epinal, mais la réalité est toute autre. L'auteur, à travers plus de 25 personnages reconstitués sur mannequins vivants et à l'aide de pièces authentiques, restitue l'apparence spécifique des maquisards région par région, sans oublier les personnels alliés parachutés afin de les instruire et les agents du renseignement en France occupée.

05/2018

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ouvrages généraux

Les silencieux des Services spéciaux. 1940-1945

Plus de trois cent vingt noms figurent sur le mémorial érigé à Ramatuelle en hommage à des héros particulièrement discrets : des agents et honorables correspondants des Services spéciaux (les services de renseignement et de contre-espionnage qui ont fait le choix de la Résistance dès le 14 juin 1940). Ceux qui en faisaient partie étaient une cible spécialement visée par le service de renseignement allemand, l'Abwehr. Militaires ou civils recrutés qui ont donné leur vie étaient pour la plupart très jeunes. Pour retrouver la trace de chacun d'eux, Marie Gatard a effectué une longue plongée dans les archives. C'est cette expérience particulièrement impressionnante qu'elle évoque.

06/2022

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Sciences historiques

Histoire des commandos. Tome 2, 1944-1945

Dans ce deuxième volume de son Histoire des commandos, Pierre Montagnon continue d'évoquer les plus époustouflants de leurs faits d'armes. Il se penche ici sur les deux grandes années 1944-1945 : enlèvement du général allemand gouverneur de la Crète (avril 1944), premier commando héliporté de l'Histoire (Birmanie, avril 1944), opération SS en Yougoslavie pour éliminer Tito (mai 1944), prises de Pegasus Bridge et de la batterie de Merville (6 juin 1944), attentat "Stauffenberg" contre Hitler (juillet 1944), commando Skorzeny dans les Ardennes (décembre 1944) ; et, l'année suivante : opération de choc US pour la reconquête de Corregidor (février 1945), commando surprise allemand sur Granville (février 1945), ultime commando d'un sous-marin de poche britannique dans le port de Singapour (juillet 1945), etc. C'est cette passionnante succession d'actions foudroyantes, ayant pesé de tout leur poids sur le déroulement du second conflit mondial, que raconte Pierre Montagnon dans ce deuxième volume d'une histoire qu'il connaît parfaitement, non seulement sur le plan historique, mais aussi à titre personnel en tant qu'ancien officier parachutiste de la Légion.

09/2011

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Histoire internationale

La reconstruction de l'Europe occidentale (1945-1951)

La reconstruction de l'Europe occidentale est un classique de l'histoire de l'après-guerre. Basé sur des recherches approfondies dans des fonds d'archives d'une dizaine de pays et une exploitation rigoureuse des matériaux statistiques, l'ouvrage analyse le processus du redressement politique et économique du continent européen après la guerre et l'origine du grand boom. Il remet en cause ombre d'idées reçues sur la nature et les effets du plan Marshall, l'OECE, l'Union européenne des paiements, le plan Schuman et le système de Bretton Woods et sape les interprétations mythologiques des relations transatlantiques après 1945. Alan S Milward s'interroge aussi sur les origines de la construction européenne et sa réponse qui se situe au-delà du clivage entre réalistes et idéalistes constitue un apport majeur aux études européennes : l'objectif prioritaire des Etats signataires de traités qui ont choisi de déléguer une partie de la souveraineté nationale à des institutions communes n'était pas de construire une Europe unie et supranationale mais de retrouver une légitimité et de s'affirmer comme des unités fondamentales de l'organisation politique en renouvelant le système interétatique. C'était un choix tout à fait utilitariste, fondé sur des calculs coûts/bénéfices. A l'heure où l'euroscepticisme gagne du terrain, où la zone euro est en crise, où la fragmentation menace l'Union européenne, l'ouvrage d'Alan S Milward conserve toute son actualité.

05/2013

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Histoire de France

La colonie des enfants d'Izieu 1943-1944

[... ] il faudrait raconter toute l'histoire, toutes les histoires, de chacun de ces enfants ou de ces adultes, leur chemin, leur destin - il faudrait raconter aussi comment cette maison de colonie de vacances devint ce lieu-là, ce lieu d'hébergement-là pour ces enfants pourchassés, cette prodigieuse cachette, et dire aussi comment il a pu se faire qu'en un seul matin tout bascule [... ] Au matin du 6 avril 1944, la Gestapo de Lyon et l'armée allemande raflent les 44 enfants et 7 adultes juifs présents à la colonie d'Izieu. Au sein de ce refuge temporaire, ils réapprenaient à vivre après plusieurs mois d'internement ou une séparation brutale d'avec leurs familles. De ces enfants nous restent des dessins, des lettres, des témoignages et un exceptionnel ensemble de photographies réunies ici pour la première fois.

04/2012

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Sciences historiques

Les aviateurs américains en Europe (1942-1945)

Ce livre, directement inspiré du catalogue d'époque, présente sous forme de guide les tenues et équipements de vol utilisés sur le front européen par les aviateurs américains entre août 1942, date de la première mission de bombardement sur la France, et mai 1945. Grâce à des centaines de photos d'archives et des centaines d'objets présentés en détail - pour la première fois en français - le lecteur découvre l'évolution de ces matériels, du panachage des équipements américains et britanniques en passant par les modifications apportées sur le terrain, jusqu'aux dernières innovations techniques. En fin d'ouvrage, des reconstitutions reproduisent les silhouettes de ces aviateurs qui ont contribué à libérer l'Europe.

10/2013

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Histoire de France

Prisonnier de guerre (1939-1943)

Avant d'être professeur de dessin d'art à l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes pendant trente ans, de 1948 à 1978, François Garnier, après son service militaire en Algérie en 1935-36, a combattu en 1939-1940 avant de connaître la captivité en France puis en Allemagne et en Autriche de 1940 à 1943. Il a laissé des récits, des lettres et surtout une importante oeuvre picturale décrivant la vie dans les camps. Il a l'art de saisir les moments essentiels de cette vie difficile, parfois tragique, le désoeuvrement, l'attente, la promiscuité, les occupations les plus banales et répétitives toilette, lessive, repas les moments pénibles de travail forcé dans le froid la proximité des déportés politiques l'arrivée des Russes morts mais aussi les moments plus conviviaux : jeux de cartes, chorale, musique. Il a fait des portraits de ses compagnons, croqué les attitudes des gardiens et des prisonniers et tout ceci avec des moyens matériels réduits. Sur les 70 oeuvres présentées, 66 sont inédites et n'ont figuré dans aucune exposition depuis 1945.

09/2013