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Chapu Apaolaza

Extraits

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Russie

Le passé de la Russie est imprévisible

Andreï Gratchev est un "enfant du dégel", l'un de ces Russes nés sous Staline mais dont la jeunesse se déroule alors que Khrouchtchev relâche la pression. Il évoque avec finesse ces années 1960, quand le rêve de modernisation bouillonnait sous la chape de la Guerre froide. Mais l'espoir d'offrir un contrepoids socialiste à la toute-puissance du capitalisme s'envole bientôt. Voici le temps de Brejnev, l'immobilisme des vieillards, la sclérose totale du Parti... Tout ce à quoi Mikhaïl Gorbatchev et ses proches opposeront leurs grandes espérances. Ce sera la Perestroïka. Avec des scènes dignes d'un roman, Andreï Gratchev s'impose à la fois comme témoin et lucide analyste de ce deuxième dégel. Son enquête se poursuit jusqu'aux crises d'aujourd'hui : comment penser le monde après la disparition des deux blocs ? Quelle alternative – respectueuse de l'homme et de la planète – offrir au capitalisme sauvage dont s'accommodent si parfaitement les régimes autoritaires postcommunistes et/ou nationalistes ? Sous ce récit vif, d'un humour subtil, couve la flamme jamais éteinte d'un grand idéal et d'un enthousiasme qu'aucun revers et aucune déception ne peuvent éteindre. Face à un monde qui se glace à nouveau, Andreï Gratchev appelle de ses voeux un troisième dégel.

01/2022

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Poésie

Voix de femmes. Anthologie. Poèmes et photographies du monde entier

"Les femmes, je le sais, ne doivent pas écrire ; j'écris pourtant", Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859). Cette tension entre la chape de l'interdit et la germination entêtée d'une écriture est au cœur de Voix de femmes, authentique atlas d'une polyphonie immergée à travers les âges, les pays, les mers et la monotonie du quotidien. A la fois poétique et photographique, cette anthologie a tout du coquillage qu'on accole à l'oreille : elle bruisse de mille images, de mille mots s'entrelaçant et se dénouant au gré de rencontres, de chocs parfois, où se télescopent les époques, les langues, les cultures et les imaginaires. Fruit d'un travail inédit visant à recueillir, sur chaque continent, dans chaque langue ou civilisation, les voix féminines les plus fortes de la poésie, Voix de femmes est une formidable invitation au voyage qui nous emporte de l'Alaska en Tchoukotka (Sibérie) en passant par l'Afrique du Sud et nous projette dans la succession des siècles, depuis les vers de Sappho jusqu'à la poésie la plus contemporaine. Torrent de voix, d'échos et d'images où des femmes disent et photographient la vie, le monde, cette anthologie est un projet pionnier, inattendu, une promesse.

02/2012

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Suisse

Placés, déplacés, protégés ? L'histoire du placement d'enfants en Suisse, XIXe-XXe siècles

" Le fait que personne ne me parle jamais a été plus dur à supporter que toutes les raclées que j'ai prises. " En 2004, Arthur Honneger résumait ainsi la détresse des enfants placés en Suisse : au-delà des négligences et des violences, le pire était encore le sentiment de n'exister pour personne. Au début des années 2000, les voix des anciens enfants placés ont commencé à émerger d'une chape de silence longtemps entretenue. Grâce à la mobilisation tenace de certaines, soutenus par quelques historiennes et journalistes, la thématique de l'enfance placée s'est imposée comme un problème public au niveau national, suscitant de nouvelles recherches historiques ainsi qu'un processus politique de reconnaissance et de réparation. En proposant une synthèse des travaux récents, cet ouvrage explique comment ces dispositifs de placement ont vu le jour au nom de la protection de l'enfant, tout en conduisant aux dérives dénoncées par les témoins. Il entend contribuer à intégrer cette thématique dans l'histoire nationale et agir en faveur d'une reconnaissance de la mémoire des victimes. C'est aussi l'occasion d'alimenter un regard critique et réflexif sur le risque coercitif propre aux mécanismes d'assistance, hier comme aujourd'hui.

02/2021

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Esprit

Esprit N° 484, avril 2022 : En Ukraine et en Russie, le temps de la guerre

L'invasion de l'Ukraine en février 2022 a constitué un choc immense pour l'Europe et le monde. Elle s'inscrit néanmoins dans une forme de continuité, qui a vu le régime de Poutine se faire toujours plus répressif à l'intérieur de ses frontières, et menaçant à l'extérieur, depuis au moins 2008 et l'affrontement militaire en Géorgie, l'annexion de la Crimée en 2014 marquant une nouvelle étape dans cette escalade. Constitué en urgence en réaction au déclenchement de la guerre, le dossier de ce numéro interroge ses premières conséquences. De quelles manières les sociétés ukrainienne et russe font-elles face à la guerre ? Comment résister à la vaste opération de révisionnisme historique engagée par le régime de Poutine, dont témoigne la répression de toutes les sources indépendantes d'information, mais aussi de recherche et de connaissance ? En Ukraine, sur quelles ressources la résistance peut-elle compter ? En Russie, une opposition parviendra-t-elle à se constituer, malgré la chape de plomb qui s'est abattue sur le pays ? A lire aussi dans ce numéro : la justice entre les générations, le fascisme du dedans, la politique de Lévi-Strauss, la médecine contre les robots, une autre histoire de la racialisation et la naissance de l'écoféminisme.

04/2022

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Policiers

Le noyé dans la glace

Un matin de décembre, le corps d'un homme est repêché dans le bassin portuaire qui jouxte l'Hôtel de Ville d'Oslo. De prime abord, cela ressemble à un simple accident, suite à une fête trop arrosée. Mais l'inspecteur de police Lena Stigersand, chargée d'effectuer les premières constatations, a tôt fait d'avoir des doutes. Le noyé, Sveinung Adeler, devait rendre un rapport extrêmement sensible au fonds pétrolier norvégien (le plus riche de la planète), concernant ses investissements dans une compagnie exploitant des phosphates au coeur du Sahara occidental. Et, d'après les sources de Lena, Adeler aurait eu, la veille de sa "chute", un entretien avec une députée très en vue, chargée du contrôle de la commission des finances du Parlement. Mais quels étaient leurs liens exacts ? Et pourquoi les services secrets semblent-ils s'y intéresser ? Manipulation, corruption, trafic d'influence... Les criminels en col blanc ont parfois du sang sur les mains. Etroitement surveillée par sa hiérarchie, Stigersand devra mener une enquête aussi complexe que périlleuse dans les plus hautes sphères du pouvoir, jusqu'à risquer sa propre vie. S'il y a quelque chose de pourri au royaume de Norvège, elle-même pourrait bien se noyer sous une épaisse chape de glace.

02/2014

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Littérature française

Le cow-boy du Bazar de l'Hotel de Ville

Eugène Gibloz est un employé pâlichon au légendaire rayon outillage en sous-sol du Bazar de l'Hôtel de Ville. Le soir venu, il a rendez-vous avec la vraie vie. Il abandonne sa tenue de grisaille et endosse une panoplie de cow-boy. Bottines brodées avec éperons, bandanas et chaps en cuir de buffle. Il effraie les vieilles dames et fait battre des mains les enfants. Pistolets à peinture ou colts nickelés de calibre 44 à canon court, il ne sait plus bien ce qu'il porte à la ceinture... Arsenal et quincaillerie s'enchevêtrent. Vieux Stetson vissé sur la tête, menton inquisiteur, le justicier à l'épate voudrait faire régner l'ordre au centre de Paris. Dans son quartier, dans son district, shérif d'un Marais à temps plein. Prompt à l'algarade, adepte de querelles au comptoir, ses journées cahotent entre parodie de film B et désespoir à gros grumeaux. C'est un roman d'amour que nous donne à lire un Patrice Delbourg au meilleur de sa forme d'hypocondriaque. Amour pour les marginaux, les en-dehors, pour le Pantruche qui a pris le maquis, pour les westerns improbables qu'il évoque avec une gourmandise jamais rassasiée. Une nostalgique "dernière séance" sous un ciel de Paname crépusculaire.

01/2014

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Collège parascolaire

LES MISERABLES

"L'avenir arrivera-t-il ? il semble qu'on peut presque se faire cette question quand on voit tant d'ombre terrible. Sombre face-à-face des égoïstes et des misérables. Chez les égoïstes, les préjugés, les ténèbres de l'éducation riche, l'appétit croissant par l'enivrement, un étourdissement de prospérité qui assourdit, la crainte de souffrir qui, dans quelques-uns, va jusqu'à l'aversion des souffrants, une satisfaction implacable, le moi si enflé qu'il ferme l'âme ; chez les misérables, la convoitise, l'envie, la haine de voir les autres jouir, les profondes secousses de la bête humaine vers les assouvissements, les coeurs pleins de brume, la tristesse, le besoin, la fatalité, l'ignorance impure et simple. Faut-il continuer de lever les yeux vers le ciel ? Le point lumineux qu'on y distingue est-il de ceux qui s'éteignent ? L'idéal est effrayant à voir ainsi perdu dans les profondeurs, petit, isolé, imperceptible, brillant, mais entouré de toutes ces grandes menaces noires monstrueusement amoncelées autour de lui ; pourtant pas plus en danger qu'une étoile dans les gueules des nuages", IVe partie, livre 7, chap. IV.

03/1993

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Littérature française (poches)

LES MISERABLES. Tome 1

"L'avenir arrivera-t-il ? il semble qu'on peut presque se faire cette question quand on voit tant d'ombre terrible. Sombre face-à-face des égoïstes et des misérables. Chez les égoïstes, les préjugés, les ténèbres de l'éducation riche, l'appétit croissant par l'enivrement, un étourdissement de prospérité qui assourdit, la crainte de souffrir qui, dans quelques-uns, va jusqu'à l'aversion des souffrants, une satisfaction implacable, le moi si enflé qu'il ferme l'âme ; chez les misérables, la convoitise, l'envie, la haine de voir les autres jouir, les profondes secousses de la bête humaine vers les assouvissements, les coeurs pleins de brume, la tristesse, le besoin, la fatalité, l'ignorance impure et simple. Faut-il continuer de lever les yeux vers le ciel ? Le point lumineux qu'on y distingue est-il de ceux qui s'éteignent ? L'idéal est effrayant à voir ainsi perdu dans les profondeurs, petit, isolé, imperceptible, brillant, mais entouré de toutes ces grandes menaces noires monstrueusement amoncelées autour de lui ; pourtant pas plus en danger qu'une étoile dans les gueules des nuages", IVe partie, livre 7, chap. IV.

09/1999

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Généralités

Sur la concordance des cérémonies du 1er degré de la maçonnerie symbolique, discours. Jour de la fête d'ordre, Saint-Jean d'hiver, de la loge les Zélés philanthropes, 14 janvier 1853

Discours sur la concordance des cérémonies du 1er degré de la maçonnerie symbolique avec la reproduction des végétaux, suivi de l'explication du chap. XII, § III, de l'évangile de saint Jean et des conseils d'un père à son fils, prononcé le 14 janvier 1853, jour de la fête d'ordre, Saint-Jean d'hiver, de la loge les Zélés philanthropes à l'Or @ de Vaugirard, par le Fr. C. Récluz... Date de l'édition originale : 1853 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Littérature française

Mauve Haviland

Je m'appelle David Haviland. Je suis américain. Je rêve de créer à Limoges une manufacture de porcelaine. Que Dieu me garde. Je m'appelle Mary Haviland et je donnerais toute la porcelaine du monde pour revoir l'Amérique. Je m'appelle Charles Haviland. Quand je parle, on se tait. Mon frère Théodore, lui, aime se taire. Je m'appelle Désiré de La Guerronière. J'ai cherché l'oubli en Extrême-Orient. Je suis le Maître des décorateurs, entouré de deux rossignols et d'un ouistiti. Je m'appelle Mathilde Dudognon. Un chaman m'a prédit que je vivrais une folle passion au royaume de l'or blanc. Je m'appelle Gilbert Boussac. J'ai vendu ma fille pour sauver ma peau. Que le diable m'emporte ! Je m'appelle Léon Chapus. Il est six heures du matin. J'ai les pieds dans la cardamine, un revolver à la main. Je m'appelle Anselme Gilardy. Mes conquêtes sont innombrables. La dernière m'est tombée du ciel. Je m'appelle Marc Dubreuil. Je suis le roi des peintres-fleurs. On m'a menti à propos de la Chine. Je vais tuer David Haviland. Je ne m'appelle pas. J'ai écrit cette histoire pour exister. C'était il y a longtemps, à Limoges. Dans les vapeurs d'opium, on peignait à la bougie des dragons et des licornes.

05/2000

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Histoire internationale

La guerre des cartels. 30 ans de trafic de drogue au mexique

Chaque mois, plus de 2 500 personnes sont assassinées au Mexique. Des villes sont transformées en champs de bataille, que des bandes ennemies parsèment de signaux macabres adressés à leurs adversaires : corps décapités, démembrés, pendus sous des ponts... On n'en finit plus de découvrir des charniers où les cadavres de civils sont laissés à l'abandon. la violence semble avoir atteint dans l'ensemble du pays un paroxysme que même la mobilisation de l'armée peine à empêcher. Tandis que partout les trafiquants, les narcos, affichent leurs richesses, armes à la crosse dorée à l'or fin à la main, que des chansons populaires sont composées à leur gloire et que les plus célèbres d'entre eux, tels Joaquín Guzmán Loera, dit El Chapo, ont acquis une réputation légendaire. Comment en est-on arrivé là? Pour la première fois, un historien français remonte aux racines du mal, depuis la fin des années 1970 et le déferlement de la cocaïne colombienne jusqu'à la constitution de cartels organisés en véritables multinationales de la drogue, infiltrant tous les rouages de l'Etat. En leur sein, les narcos se battent sans merci pour imposer leur autorité. Faisant du pays le théâtre d'une guerre civile qui ne dit pas son nom et totalise à ce jour plusieurs centaines de milliers de victimes.

06/2019

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Actualité médiatique internati

Mort à Mud Lick

2005 : William "Bull" Preece, 45 ans, est découvert mort dans son mobile-home rouillé d'une overdose à l'oxycodone, un opioïde puissant délivré sur ordonnance. Debbie Preece, sa soeur, se l'est juré : Bull ne sera pas un autre chiffre dans le bilan humain désastreux des Appalaches. Bébés nés dépendants, familles détruites... Le taux de décès par overdose aux opioïdes a quadruplé en quelques années. 2013 : Eric Eyre travaille depuis quinze ans à La Gazette de Charleston, dont la devise est "s'indigner sans relâche" . Il a reçu un coup de téléphone : des liens suspects existent entre le procureur général de l'Etat et l'industrie pharmaceutique. Comment 780 millions de comprimés d'oxycodone et d'hydrocodone ont-ils pu être déversés en Virginie-Occidentale sans que personne ne dise un mot ? Comment une pharmacie, celle où Bull se procurait ses comprimés, a-t-elle pu vendre plus de 2 millions d'analgésiques, autrement dit, d'antidouleurs, dans un village qui ne compte que 382 âmes ? Et si Bull avait été la victime, parmi tant d'autres, d'un vaste trafic, juteux pour les uns, mortel pour les autres ? Pablo Escobar et El Chapo n'auraient pas mieux organisé les choses. Eric le pugnace entreprend de remonter le fil, et ce qu'il découvre dépasse l'entendement.

10/2021

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Sociologie

Fauchés. Vivre et mourir pauvre

"Et dans les bas-fonds de ces quartiers, entre l'alcool et la drogue, des gens tâchaient d'élever des enfants. L'un d'eux était ma mère." Grandir dans la pauvreté, c'est grandir sur la défensive. Né dans les quartiers pauvres de Glasgow, Darren McGarvey raconte de l'intérieur ce qu'est la vie dans la misère, comment elle ronge, détruit et étouffe sous une chape de stress permanent. Au coeur des foyers, à l'école, dans la rue, en prison, partout, la pauvreté rend malade, violent, alcoolique, accro, toxico, et il est primordial de le savoir pour comprendre la complexité du fléau. Etre pauvre n'est pas le sort des paresseux ou des mauvais gestionnaires, c'est un engrenage dont il est très difficile de sortir. Mais c'est possible. Unique en son genre, phénomène au Royaume-Uni, ce témoignage est aussi un essai informé et engagé sur la possibilité d'échapper à son destin et de se réapproprier sa liberté. Fort de son histoire personnelle et de son engagement, l'auteur renvoie dos à dos les politiciens de gauche comme de droite, et remet chacun face à sa responsabilité individuelle, sans aucune complaisance. Apparenté à la fois à Hillbilly Elegy, Pourquoi êtes-vous pauvres ? et Une colère noire, ce texte percutant éclaire d'un jour cru la colère des laissés-pour-compte.

03/2019

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Littérature érotique et sentim

Sous les apparences

Jonathan, la quinzaine, fait sa rentrée à Ardenne, une petite ville dominée par quelques dynasties bourgeoises. Le garçon, du genre surdoué, le nez toujours plongé dans ses livres, n'a pas le caractère frivole des adolescents de son âge et a toujours été moqué et rejeté. C'est pourquoi ses parents aisés, vivant en Italie, lui ont accordé un éloignement et une indépendance relative puisqu'il est surveillé de près par Ella, une amie de sa mère. Dès le premier jour, Jonathan est fasciné par la beauté de Selenna, une jeune fille aveugle de sa classe. Celle-ci est mise à l'écart par tout le lycée et même toute la ville, pour un événement datant de deux ans ayant entraîné sa cécité. Lui, va à sa rencontre, l'aide, la défend et tombe vite amoureux. La famille de Selenna est méfiante, puis cède devant la sincérité du garçon. Au fil du trimestre, commence à se dévoiler la chape de secrets qui entoure Selenna et plombe la ville. Pire, quelqu'un cherche à la tuer. Que s'est-il donc passé deux ans auparavant ? Pourquoi toute la ville lui en veut-elle ? Dans "Sous les apparences" du jeune et prometteur Sullian Loussouarn, plongez-vous dans une atmosphère mystérieuse et étouffante, savourez les révélations au compte-goutte distillées par l'auteur et découvrez des personnages aux personnalités sensibles et complexes.

11/2018

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Histoire littéraire

L'affaire Richard Millet. Critique de la bien-pensance, Edition revue et corrigée

Quelques jours à peine après la publication, le 24 août 2012, aux éditions Pierre-Guillaume de Roux, de Langue fantôme, suivi d'Eloge littéraire d'Anders Breivik, un emballement médiatique s'est déclenché. Tout ce que Paris compte d'intellectuels, d'écrivains, de critiques littéraires, de censeurs autoproclamés, s'est mobilisé pour organiser la mise à mort sociale et professionnelle de Richard Millet. Qui a vraiment lu son texte ? Personne n'ayant accepté d'en débattre avec lui, Le Clézio, Bernard-Henri Lévy, Annie Ernaux à l'origine d'une pétition rassemblant 120 écrivains pour la plupart obscurs, d'autres encore, qui participent à la curée, auront gain de cause : le 13 septembre 2012, Richard Millet doit démissionner du comité de lecture de Gallimard. Les pressions médiatiques et les réactions individuelles l'ont emporté. Dans la France du début du XXIe siècle, le débat d'idées serait-il devenu impossible ? Celui qui professe une opinion différente, est mis au ban – et considéré, insulte devenue courante, comme un fasciste. Une chape de plomb semble s'être abattue sur la vie littéraire, où toute idée dissonante est immédiatement disqualifiée. Le moralisme et l'antiracisme se sont mués en maccarthysme ou en néo-stalinisme. A l'heure où elle est en guerre contre le terrorisme islamique, la France est-elle entrée dans l'ère du terrorisme intellectuel ?

03/2016

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Sciences historiques

Eros en Rouergue

À travers l'exemple aveyronnais, Éros en Rouergue offre un étonnant panorama du comportement amoureux et sexuel dans un département rural avant l'arrivée de la pilule. Le cœur et le sexe sont d'abord replacés dans leur complexité humaine : un chapitre pour esquisser l'initiation à l'éros et l'imaginaire amoureux ; un second pour traduire les liens entre amour, société, argent, patrimoines ; un troisième pour les rapports entre les hommes et les femmes et leurs comportements de séduction. Le bilan de cette approche de l'amour rouergat est clair : alors qu'on pouvait imaginer des relations amoureuses marquées par un conformisme extrême, Roger Béteille peint un éros éminemment double. La chape morale et religieuse est forte, mais l'érotisme, les pulsions brutes, l'illégitimité la remettent en cause sans cesse. On retrouve cette ambiguïté des comportements dans les autres chapitres, qu'ils soient consacrés au mariage, à la mésentente des couples et au divorce, à la naissance et à l'enfant, aux drames d'éros, à l'amour vénal, aux crimes et aux déviances sexuelles, aux amoureuses rouergates célèbres enfin. Éros en Rouergue constitue un essai très documenté, grâce à la diversité des sources de l'auteur : tradition orale, journaux d'époque, œuvres littéraires, archives judiciaires. De plus, l'analyse est illustrée d'une multitude d'exemples, situés dans des villages ou des villes précises, et d'histoires individuelles, véritables tranches de vies amoureuses variées et contradictoires.

10/2003

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Ouvrages généraux

Histoire du drapeau de France et d'ailleurs

Histoire d'une passion aussi ancienne qu'inébranlable. Pour toutes les nations, le drapeau demeure l'emblème le plus important et le plus fort dans l'esprit des hommes, qu'ils soient militaires ou civils. Claudel ne disait-il pas : " Il n'y a que deux choses à faire avec un drapeau : ou le brandir à bout de bras ou le serrer avec passion contre son coeur " ? Son histoire est ancienne et sa puissance symbolique traverse tous les âges. Son évolution est marquée par de nombreuses étapes, depuis ce qu'on a appelé la chape de saint Martin jusqu'à notre drapeau tricolore, en passant par les enseignes des Romains et des Gaulois, et encore par les pavillons donnés au moment des croisades aux Français, une croix rouge sur fond blanc ; aux Anglais, une croix bleue ; aux Flamands, une croix verte sur fond blanc. On ne parlait pas encore de drapeaux, mais ces " bannières des croisés " furent imitées dans toute l'Europe, et chaque monarque aura rapidement la sienne. C'est finalement la marine qui offrira, en l'arborant sur ses navires de guerre dès 1794, la première mouture du drapeau tricolore qui s'imposera en 1812. Pourquoi un emblème national est-il finalement adopté ? Que symbolisent les couleurs qu'il arbore ? Comment se construit sa légitimité aux yeux des Français ? C'est à ces questions et à bien d'autres que répond cet ouvrage riche en anecdotes et écrit par un grand spécialiste de la vexillologie.

06/2023

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Littérature française

Il était un petit navire...

"Il était un petit navire" est le roman iniatique de ce jeune garçon qui, de rencontres en voyages, va apprendre à se construire et à éprouver les turpitudes, les aspérités et la beauté de l'existence. Le Grand amour sera l'une des étapes importantes de cet odyssée." Marseille, le 30 septembre 1963. Julien, 17 ans, embarque pour la première fois, sur le Togana, cargo affecté à la ligne de l'Extrême-Orient. Commence pour lui une "aventure" peu commune, qui va le confronter aux adultes et le plonger dans l'univers très particulier des marins de commerce. Son voyage va le mener à Djibouti, Singapour, Saïgon, Hong Kong, au Japon, en Afrique du Sud, dans les ports de l'Afrique noire et ceux de la mer du Nord. Julien va également découvrir, avec gourmandise, la sexualité et succomber, à Saïgon, au charme de la belle Bào Châu dont il va tomber amoureux fou. Un jeune élève officier, Daniel, féru de littérature, va l'inciter durant ce voyage à lire des romans d'auteurs "classiques", lui qui, jusque-là, n'en avait pas lu un seul. Ce récit relate la vie d'un marin de commerce dans les années 60, vécue par le jeune Julien. Il nous fait partager ses doutes, ses découvertes, ses interrogations, ses émerveillements et ses rêves.

10/2017

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Sciences historiques

Cahors et le Lot sous l'Occupation. Résistance, collaboration, épuration

Que s'est-il passé, à Cahors et clans le Lot, pendant et juste après la Seconde Guerre mondiale ? C'est cette question que l'auteur explore, au-delà des mythes construits et des silences cultivés et elle reconstitue les répercussions locales de ce conflit mondial grâce à des témoignages et de très nombreuses archives (départementales, françaises et allemandes) Des portraits, des parcours, des choix se dessinent : parmi les jeunes du Lycée Gambetta, certains s'engagent dans la Résistance qu'organise Chapou, leur ancien professeur de latin, âgé d'à peine plus de trente ans, et d'autres dans la Milice qu'un de leurs professeurs d'allemand dirigera brièvement. Des médecins, des pharmaciens, des industriels gonflent les rangs des organisations pro-Vichy avant, parfois, de s'en retirer à la hâte. Une jeune femme fait tourner la tête de tout Cahors, tandis qu'une étrange famille franco-japonaise s'installe dans la ville. Des Juifs espèrent y éviter les persécutions et déportations que supervise Darquier de Pellepoix, le "Eichman français", dont le père a longtemps été maire de Cahors. La Gestapo recrute des agents français. Cécile Vaissié a reconstitué avec précision l'organigramme de cette organisation et ses activités dans le Lot, retrouvé et interviewé l'un de ses agents, quelques décennies après qu'il eut été condamné à mort. Car, après la Libération du département, et sans attendre celle de la France, des procès commencent, que ce livre raconte en détails, grâce à l'examen des dossiers d'instruction.

06/2016

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Spécialités médicales

La santé rationnée. Un mal qui se soigne

L'économie de la santé est une économie du rationnement. La raison en est simple : comme, en France, 92 % du coût des soins médicaux ne sont pas supportés par le patient au moment de ses soins, puisqu'ils sont presque toujours gratuits, la demande du patient est potentiellement infinie, elle doit donc être régulée. Si elle ne peut pas l'être par des mécanismes de marché, l'Etat est contraint de contrôler de façon autoritaire le montant et/ou les quantités de ressources financières, de biens ou de services affectés aux soins médicaux. La vérité est donc qu'il rationne, même si l'euphémisme utilisé est de dire qu'il "régule". Toutou presque est rationné : le nombre de médecins (numerus clausus), les lits hospitaliers, les pharmacies, les équipements lourds, les actes médicaux (nomenclatures), les médicaments remboursés par l'assurance maladie. Il n'y a de prix que pour les médecins du secteur 2 et pour quelques services (chambres particulières) ou biens médicaux ; la règle est le tarif basé sur des nomenclatures et les tarifs ne sont pas des prix. Si, dans le domaine des soins médicaux, les mécanismes de marché sont inégalitaires et inflationnistes, si l'on est éthiquement contraint de recourir des mécanismes de rationnement, comment les penser et les gérer ? Peut-on dans certaines circonstances, grâce au marché, ne plus sentir peser la chape du rationnement ? Tel est l'objet de cet ouvrage qui traite de la question centrale en économie : l'accès et la répartition des biens rares.

02/2019

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Maltraitance de l'enfant

L'enfant cassé. L'inceste et la pédophilie

La vérité sur l'inceste et la pédophilie est-elle insoutenable au point qu'il soit préférable de la nier ? A la fin du siècle dernier, à l'heure des premières révélations sur ces pratiques, la société hésite entre déni et banalisation, partagée entre le désir de dénoncer et celui de taire des actes qui remettent en cause ses fondements mêmes. Aujourd'hui, après la prise en considération, dans les années quatre-vingt, des ravages provoqués par l'inceste et la pédophilie, après la scandaleuse affaire Dutroux, on voit se ranimer la suspicion à l'égard des victimes. Catherine Bonnet, médecin, psychiatre, psychanalyste et spécialiste de la maltraitance, tente ici de comprendre ce phénomène et apporte son témoignage afin d'éviter que la chape de plomb, une fois de plus, ne retombe. Comparant le syndrome post-traumatique des enfants victimes d'abus sexuels à celui des victimes de la guerre, elle démontre par des faits précis - dessins, propos, comportements - que la majorité de ces enfants sont crédibles. Incitant à ne négliger aucun symptôme, elle évoque la manière d'aborder la question avec l'enfant, le rôle des parents, la stratégie de l'agresseur. Fondé sur de rigoureux rappels historiques et d'impressionnantes données cliniques, l'ouvrage de Catherine Bonnet est un cri d'alarme et de protestation face à une situation dangereuse et paradoxale : alors que les professionnels signalent leurs soupçons de violences sexuelles envers des enfants, la parole des victimes et des adultes qui tentent de les protéger est de plus en plus refusée.

09/2021

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Thrillers

Mort sur le Transsibérien. Une enquête d'Olga Pouchkine

UN "COZY MYSTERY" PALPITANT, MALICIEUX ET TOUCHANT AU COUR DE LA SIBERIE Bienvenue à Roslazny, un petit village assoupi de Sibérie, enseveli sous la neige, engourdi par le froid. Olga Pushkinest la garde-barrière du village. C'est elle, notamment, qui veille au bon déroulement du passage du majestueux Transsibérien, depuis la petite maison où elle vit seule avec son hérisson et son amour de la littérature. Car la littérature, c'est la grande affaire de la vie d'Olga ; et son rêve, c'est de rejoindre l'université de Tomsk - l'Oxford sibérien - et de quitter Roslazny où jamais rien ne se passe... Mais la chape de silence et de froid qui semble congeler le village va bientôt se fissurer : lettres anonymes et petits larcins vont réveiller la rumeur de l'existence d'une Baba Yaga, ces sorcières féroces qui se cacheraient dans les immensités gelées de la taïga russe. Et lorsqu'un touriste américain tombe du Transsibérien après avoir été égorgé, la bouche pleine de pièces de 10 roubles, l'angoisse s'empare de Roslazny. Un deuxième mort, et c'est la panique dans le village ; d'autant plus que l'inspecteur en charge de l'enquête, l'énigmatique et boudeur Vassily Marushkin, se retrouve emprisonné par son machiavélique supérieur, l'inspecteur-chef Babikov. Alors Olga va devoir mener elle-même l'enquête, d'abord pour disculper Vassily, puis pour comprendre qui sème ainsi le trouble à Roslazny. Mais le temps presse, et les pistes semblent se perdre dans la brume qui encercle le village...

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Histoire de France

Pas un mot, pas une ligne ? 1944-1994 : des camps de la mort au génocide rwandais

" Pas un mot, pas une ligne ", écrivait Sartre en 1946, en parlant de la façon dont les médias avaient ignoré la question spécifique de la déportation des Juifs au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Est-ce vrai ? On l'a beaucoup dit, mais sans y être allé voir de près. Interpellé par la remarque de Sartre, étonné que la presse de Camus, Beuve-Méry, Aragon Mauriac et autres grandes figures ait si gravement manqué à sa fonction, Didier Epelbaum a décidé de dépouiller tous les grands journaux de l'époque, d'éplucher les dépêches de l'AFP, revoir les images, d'explorer les Archives nationales, bref, de consulter tous les documents disponibles. Contre toute attente, il en ressort que, dans un premier temps, en septembre 1944, les journaux français ont bien couvert l'événement et ont rendu compte de sa spécificité juive. Puis, une immense chape a recouvert l'information. Il n'a plus été question que des déportés résistants conformes à la légende d'une France tout entière dressée contre l'envahisseur. Pourtant, les dépêches de l'AFP étaient là, sur la table des journalistes, à leur disposition. Mais seule une partie infime de l'information filtrera dans la grande presse, où il ne sera question que des " bons " déportés. L'auteur a cherché les raisons de cette occultation. Pour donner une perspective comparative à sa démonstration, il a également enquêté sur la façon dont les médias ont relaté le génocide du Rwanda, en 1994. On lira avec intérêt le récit de cette " couverture ".

10/2005

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Littérature française

Leçons de vie. De Djibouti à Villejuif, en passant par la Corse,...

A quelques jours de ses 14 ans, Paul est confronté au terrorisme. Sous ses yeux, sa soeur, son frère et 30 autres enfants sont pris en otages à Loyada, tout près de Djibouti en Afrique de l'est. Deux d'entre eux seront tués, plusieurs autres blessés, lors de l'opération de libération. Le traumatisme est toujours présent, d'autant qu'une chape de plomb s'est abattue sur cette affaire, si peu connue 41 ans après les faits. Entre temps, Paul va connaître la maladie. Pendant les 15 dernières années, il affrontera 3 cancers différents. Il est toujours sous la menace de 2 d'entre eux, qui ne se guérissent pas. Ce récit est le témoignage de son vécu de la prise d'otages et de la lutte contre la maladie. Des moments de vie plus ou moins heureux le parsèment : ses voyages et ses rencontres à travers le monde, le harcèlement au travail, ... Le message de Paul est multiple. D'abord, il entend redonner de l'espoir à ceux qui sont confrontés à la maladie. La lumière peut être au bout de l'interminable tunnel. Ensuite, il souhaite que les ex otages soient reconnus, notamment des pouvoirs publics. Enfin, il rend hommage à ses médecins, aux libérateurs de sa soeur et de son frère, tout comme aux bénévoles qui se mobilisent en faveur de ceux touchés par la maladie ou le terrorisme. Les droits seront versés à des associations qui soutiennent les victimes du cancer et du terrorisme.

04/2017

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Littérature étrangère

Histoire de mes assassins

Aujourd'hui, à Delhi, il y a un homme à abattre. Cet homme - journaliste renommé -, apprend par un flash d'informations, un dimanche matin, qu'il vient d'échapper à la mort et que cinq assassins ont été arrêtés. II ignore pourquoi on a voulu le tuer. Est-ce parce qu'il a révélé une affaire de corruption au sein du gouvernement indien dans les colonnes de son magazine, ou bien seraient-ce les services secrets pakistanais qui auraient décidé de le supprimer ?... Protégé par une escouade de policiers et assisté de ses avocats, il se retrouve bientôt face à ses cinq tueurs. Tout oppose la vie de ces dangereux criminels nés des entrailles de l'Inde du Nord, prêts au crime pour quelques roupies, à celle de l'homme qu'ils devaient éliminer. Chaku, l'as du couteau, Kabir M, l'héritier musulman de la Partition sanglante de 1947, Kalya, l'enfant serpent, Chini, son complice de rapines dans la gare de Delhi, et Hathoda Tyagi qui tue au marteau, ont grandi dans la cruauté impitoyable et l'innommable environnement des millions de laissés-pour-compte de l'Inde en marche. En leur restituant, dans cet ample et majestueux roman vérité, leur innocence perdue et une émouvante dimension affective, Tarun JTejpal fait de ces assassins les victimes des grandes failles de l'Inde contemporaine : la caste, la religion, la misère, le pouvoir et la corruption... Et il confirme, ici, sa place majeure et incontournable dans la littérature indienne contemporaine.

09/2009

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Beaux arts

Ferrare. Joyau de la Renaissance italienne

Dans tous les voyages initiatiques de l'adolescence une place fondamentale est réservée à l'Italie : Rome, Florence, Naples, Sienne, Venise. Mais bizarrement dans ce passage obligé de la culture occidentale, Ferrare, la ville de l'Arioste, du Tasse, où oeuvrèrent les plus grands architectes et peintres de la Renaissance, est souvent ignorée, évitée, presque méprisée. Cette ville fut pourtant au XVe et au XVIe siècle un foyer artistique et culturel important de l'humanisme, elle accueillit Juifs expulsés d'Espagne et Protestants pourchassés par l'Eglise, mais prise par les armées du pape Clément VIII en 1598, une chape de plomb s'abattit sur Ferrare qui fut oubliée. Or c'est une exception assez incroyable dans la constitution des grandes villes de la péninsule. A la Renaissance, le duc Hercule Ier d'Este inspira un plan d'urbanisme tout à fait original pour l'époque avec de larges avenues et de grandes places qui tranche totalement avec le reste de l'architecture italienne de l'époque et anticipe la modernité. De nos jours, plusieurs expositions de mise en valeur de son patrimoine se sont succédé tant au palais des Diamants qu'à la Galleria Estense de Modène, mais l'histoire de Ferrare et ses apports dans la construction de la culture européenne contemporaine sont encore méconnus d'un large public. Pourtant cette ville a inspiré Giorgio de Chirico pour ses peintures métaphysiques, et de nombreux écrivains dont Giorgio Bassani, en particulier dans son livre mis à l'écran, Le Jardin des Finzi Contini.

03/2012

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Droit

Le contrat de transport maritime de marchandises à l'épreuve du droit commun des contrats

La question de l'interaction entre le droit maritime de manière générale et le droit commun ne finit pas de susciter des interrogations et notamment, lorsqu'il s'agit de préciser la place du second dans le premier. Pour les maritimistes, il est évident que le droit maritime a longtemps été le droit commun avant de devenir un droit spécial. Pour ceux-ci, le droit des transports est aujourd'hui comme hier, un excellent laboratoire du droit des obligations et du droit des contrats en particulier. Pour les civilistes en revanche, le droit commun étant considéré comme le guide de la matière contractuelle, le contrat de transport ne peut échapper t son emprise. Si en doctrine la question semble complexe et peine a se résoudre, on note également le développement d'une jurisprudence controversée et parfois chaotique, source d'insécurité juridique. Au demeurant, une analyse d'ensemble et concrète de la question montre qu'aucun de ces courants n'a ni entièrement tort, ni entièrement raison. Sans doute le droit des contrats exerce aujourd'hui un poids considérable sur le contrat de transport. cependant, il n'agit pas en tant que chape de plomb, mais en tant que catalyseur de principes directeurs. Car, si le contrat de transport maritime est d'abord un contrat, il est aussi un contrat... de transport. Partant, il n'est ni entièrement soumis au droit commun, ni autonome. En effet, il est sous l'emprise du droit commun des contrats, mais en même temps s'en libère.

01/2019

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Thèmes photo

La résidence. Mars-juin 2020

Quand, au mois de mars 2020, le premier confinement s'est abattu sur la France, telle une chape de plomb sur nos existences, un étrange phénomène s'est produit dans le quartier de Belleville Ménilmontant, au nord-est de Paris. Cela s'est passé dans une résidence composée de lourds immeubles des années 1960 séparés par de grands espaces verts : "Le Pressoir". Alors que partout dans le pays ce mot hideux de "distanciel" s'est imposé dans notre grammaire collective, nous, les 2 000 habitants du "Pressoir", nous sommes retrouvés. Alors que partout le mot d'ordre était le repli sur soi, nous nous sommes découverts. Alors qu'il fallait s'auto-autoriser par attestation à sortir de chez soi, nous avons reconfiguré notre chez-nous, comme on le pouvait, sans prendre de risques inutiles face à la maladie qui, partout, guettait. Condamnés au dedans, nous avons donc inventé notre dehors. Des petites choses. Des concerts improvisés, mêlant des musiciens professionnels et des amateurs. Des cours collectifs, sous l'arbre, pour les petits. Des leçons de sport pour les plus grands. Une entraide entre tous pour les courses alimentaires. Des petites solidarités entre générations. Des désagréments aussi, bien sûr, comme dans un village... Et, au milieu de ce drôle de laboratoire existentiel, sorte de kibboutz urbain placé sous la cloche d'une pandémie, il y avait Magali Delporte, "notre" photographe, qui a saisi ces instants uniques qui ont fait du "Pressoir" l'un des secrets les mieux gardés de Paris.

03/2023

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Thrillers

Mort sur le Transsibérien. Une enquête d'Olga Pouchkine

UN "COZY MYSTERY" PALPITANT, MALICIEUX ET TOUCHANT AU COUR DE LA SIBERIE Bienvenue à Roslazny, un petit village assoupi de Sibérie, enseveli sous la neige, engourdi par le froid. Olga Pushkin est la garde-barrière du village. C'est elle, notamment, qui veille au bon déroulement du passage du majestueux Transsibérien, depuis la petite maison où elle vit seule avec son hérisson et son amour de la littérature. Car la littérature, c'est la grande affaire de la vie d'Olga ; et son rêve, c'est de rejoindre l'université de Tomsk - l'Oxford sibérien - et de quitter Roslazny où jamais rien ne se passe... Mais la chape de silence et de froid qui semble congeler le village va bientôt se fissurer : lettres anonymes et petits larcins vont réveiller la rumeur de l'existence d'une Baba Yaga, ces sorcières féroces qui se cacheraient dans les immensités gelées de la taïga russe. Et lorsqu'un touriste américain tombe du Transsibérien après avoir été égorgé, la bouche pleine de pièces de 10 roubles, l'angoisse s'empare de Roslazny. Un deuxième mort, et c'est la panique dans le village ; d'autant plus que l'inspecteur en charge de l'enquête, l'énigmatique et boudeur Vassily Marushkin, se retrouve emprisonné par son machiavélique supérieur, l'inspecteur-chef Babikov. Alors Olga va devoir mener elle-même l'enquête, d'abord pour disculper Vassily, puis pour comprendre qui sème ainsi le trouble à Roslazny. Mais le temps presse, et les pistes semblent se perdre dans la brume qui encercle le village...

11/2023

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Philosophie

Commentaire sur la <i>Physique</i> d'Aristote. Livre II, ch. 4-6

Les chapitres 4-6 du Livre II de la Physique d'Aristote constituent le premier essai dans notre littérature philosophique occidentale consacré au hasard et à la fortune. On y trouve l'exemple de la pierre qui en tombant d'une hauteur sur le crâne de quelqu'un le tue, repris par Spinoza dans son Ethique. Aristote et Spinoza s'accordent pour dire que la pierre n'est pas tombée pour tuer. Mais le rejet du finalisme et en même temps de toute forme de contingence chez Spinoza est aux antipodes du finalisme dans lequel Aristote peut inscrire le hasard. Le commentaire de Simplicius apporte sur la doctrine d'Aristote des éclaircissements et des prolongements substantiels, encore peu connus, auxquels la présente traduction, la première en français, donne un accès direct. Simplicius permet en particulier de trancher sur la question de la traduction des termes ??? ? et ??? ? ??? ? ? en Phys. II, 4-6, à savoir, respectivement, "fortune" et "hasard" (plutôt que "hasard" et "spontanéité"). En bon néoplatonicien, il couronne son commentaire par un hymne à la déesse Fortune. Ce livre vient à la suite de la traduction du commentaire de Simplicius à la Physique, Livre II, chap. 1-3, publiée par A. Lernould aux Presses universitaires du Septentrion en 2019. Il sera suivi d'un troisième volume qui contiendra la traduction du commentaire aux trois derniers chapitres (7-9) du Livre II de la Physique, qui portent sur la finalité naturelle et la nécessité.

10/2022