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Anastasia Kovalenkova

Extraits

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Policiers

La septième victime

Anastasia Karmenskaïa, officier de la police de Moscou, est invitée à une émission télévisée en direct sur « Les femmes aux métiers extraordinaires » il faut dire qu’en Russie elles sont en tout et pour tout 3 officiers dans la brigade criminelle. Nastia convainc son amie Tatiana, juge d’instruction et auteur de romans policiers populaires, de la suivre dans l’aventure… A quelques minutes de la fin de l’émission, juste derrière un spectateur occupé à poser une question à Nastia, surgit une pancarte : « Puisque tu es si intelligente, devine où tu vas rencontrer la mort ». Quelques jours plus tard, Nadia, 42 ans, ancienne ballerine devenue alcoolique, est invitée chez Le Malade, ce drôle de type qui lui avait demandé de payer un gamin pour brandir la pancarte pendant l’émission, moyennant une somme rondelette. Il a l’air riche, même s’il est étrange, et Nadia se prend à rêver… Elle sera retrouvée morte peu après, dans la banlieue de Moscou, dans un bois. Qui peut bien menacer Nastia et Tatiana, et se débarrasser des témoins avec autant de brutalité ? Est-ce une vengeance ? Un amant éconduit, un délinquant fraîchement libéré ? Celui qu’elles ont surnommé Le Plaisantin est très sérieux. Il multiplie les victimes en laissant des indices derrière lui, comme pour narguer les enquêteurs. Pour éviter de devenir la septième victime, Nastia devra d’abord surmonter sa peur. Et si, malgré toute son intelligence, elle n’était pas à la hauteur de ce Plaisantin si mal nommé ?

01/2011

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Fantastique

Le fils des boyards. La traversée des époques

Surgissant de sa galaxie pour se poser sur la planète Terre, Lillith, après une navigation dans l'espace, se pose sur le sol des Bouriates, en pleine Sibérie orientale où elle rencontre Boris, un jeune garçon qui l'entraîne dans la vieille isba de ses oncles, les deux frères KOCHKA. Ceux-ci ont été exilés en Bouriatie après avoir été accusés d'avoir empoisonné la tsarine Anastasia, l'épouse du Tsar Ivan IV le Terrible. Grâce à ses pouvoirs multiples et décidant de les aider à retrouver leur position de Boyards au sein du Kremlin de Moscou, Lillith et Boris sont entraînés, contre leur gré, dans une folle course qui traverse le temps à l'époque de Pierre 1er le Tsar qui posa la première pierre de Saint-Petersbourg, puis dans le règne de Catherine II, l'impératrice de toutes les Russies. Mais, deux siècles plus tard, en 1812, Moscou en flammes les repousse. Revenus à leur époque après une échappée infernale et poursuivis par les Tatars sur la route de Kiev, ils sont obligés de s'arrêter dans un monastère qui les héberge. S'échappant à nouveau, ils sont attaqués sur la Volga par les cosaques de Crimée. Puis, les siècles défilent à la recherche de l'identité de Boris. Arrivés en 1917, ils se retrouvent avec le Tsar Nicolas II en mauvaise position entre les Russes blancs et Russes de l'Armée rouge. Ainsi s'achève avec les Soviets de Petrograd la longue lignée des Tsars. Lillith va-t-elle enfin trouver la source de la descendance de Boris ?

10/2022

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Littérature française

En attendant que le bus explose

Paris, XXe arrondissement. Après trois ans de prison, Malik Diagouraga, alias " El Magnifico ", est enfin libre et s'installe dans l'appartement de son frère. Depuis sa cellule, El Magnifico a entrepris de raconter son existence sous la forme d'un roman, et espère trouver un éditeur qui accepterait de le publier. Mais Malik n'est pas le seul à croire en un avenir meilleur. Dans le quartier, il y a aussi Anthony Duval, un musicien qui cherche à convaincre un producteur de financer son premier album ; Johann Menon, dit " Bonheur ", employé dans le supermarché voisin, qui se lie d'amitié avec un billet de 5 euros... ; Maxou et Anastacia, deux ambitieux qui ne rêvent que de gloire en passant dans une émission de télé réalité. De nombreux autres protagonistes s'inviteront dans la vie de Malik. La descente aux enfers peut dès lors commencer. Drogue, sexe, politique et violence, les destins se croisent, les couples se font et se défont. " Les murs donnent à rêver, mais toujours le même rêve, et les réveils sont difficiles, parfois terribles ", écrit François Dupeyron dans sa préface. La réalité dépasse-t-elle souvent la fiction ? Au lecteur de juger. Mais l'espérance n'habite pas le quartier et personne ne sortira indemne de ce bus.

02/2009

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Histoire internationale

La Revue russe N° 55/2020 : "Russie : limites et frontières". Cinquièmes Doctoriales de l'AFR

Avant-propos, par Régis Gayraud Introduction, par Galina Subbotina 1. The Cossacks (1928) de George W. Hill et Clarence Brown : de la conquête de l’Ouest à la conquête du Caucase, par Amine Afellous 2. Le conte littéraire russe à l’époque romantique : limites et frontières d’un genre, par Simon Albertino 3. Quand l’univers fantastique s’échappe du livre : les nouvelles frontières dans la littérature fantastique russe contemporaine, par Marie Bonin 4. À la frontière de l’humain : l’animalité dans la prose des écrivains russes à l’aube du XXe siècle, par Alena Chumak 5. La "Russie civilisée" contre la "nation des esclaves" : mythologies élitistes et construction de frontières sociales-morales dans la Russie du début du XXIè siècle, par Sergei Fediunin 6. Le Héron à Chaillot : une traversée des frontières illustrative des rapports féconds entre Antoine Vitez et la Russie, par Sonia Gavory 7. La Limite de l’oubli de Sergueï Lebedev : une traversée du Styx, par Julie Gerber 8. Le livre comme frontière : entre espace littéraire et espace artistique. Sur l’exemple du poème Le Démon de Mikhaïl Lermontov illustré par Mikhaïl Vroubel, 1917-1927, par Anastasia Kozyreva 9. Le shtetl comme interface dans Huit récits sur l’enfance de Julius Margolin, par Lana Kupiec 10. Le Caucase dans le ballet de Charles-Louis Didelot : frontières d’une œuvre, par Tatiana Nikitina 11. Le mouvement des femmes de Léningrad (1979-1982) : un phénomène qui dépasse les frontières, par Anna Sidorevich 12. Les espaces de la douleur comme lieux d’emprisonnement du corps féminin dans la prose féminine russe de la fin du XXe siècle, par Kateryna Tarasiuk

01/2021

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Amérique centrale

Nicaragua (1979-2019). Du triomphe sandiniste à l'insurrection démocratique

Le 19 juillet 1979, les jeunes guérilleras et guérilleros du Front sandiniste de libération nationale (FSLN) chassaient le dictateur Anastasio Somoza du Nicaragua, mettant ainsi fin à une des plus anciennes tyrannies d'Amérique latine. La révolution populaire sandiniste se cherchait une voie à part : respectueuse des libertés religieuses et politiques, elle lançait une campagne d'alphabétisation et encourageait la participation des organisations populaires (jeunes, femmes, paysans, ouvriers, indigènes) aux institutions et à la gestion du pays, à la réforme agraire et à l'"économie mixte". Pourtant, Daniel Ortega, qui, au sein du FSLN, l'incarnait à ses débuts, revenu en 2007 à la présidence après avoir perdu le pouvoir dans les urnes, est aujourd'hui considéré comme un tyran. Depuis avril 2018, des femmes, des jeunes, des paysans le défient dans la rue malgré la répression. Comment en est-on arrivé là ? Comment le FSLN, porteur des espoirs de tout un peuple et de tout un continent, est-il devenu un tel repoussoir ? Cette enquête historique très documentée est nourrie par la connaissance du terrain de Matthias Schindler, qui, depuis plus de quarante ans, a séjourné plusieurs fois au Nicaragua. Il tente de tirer des leçons qui dépassent ce pays et qui interrogent toutes celles et tous ceux qui se battent pour un changement de société.

03/2021

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Contes et nouvelles

La doublure écossaise. Et autre nouvelles

Pour le vin il est, dit-on, des vendanges de canicule qui donnent des millésimes exceptionnels. Cette année la récolte mondiale des nouvelles francophones du Prix Littéraire Alain Decaux de la Francophonie est caniculaire. Il a fait beau et chaud sur les plumes du monde entier. L'inattendu est même survenu : les derniers textes sélectionnés, les finalistes, pourraient illustrer une approche didactique d'écriture fantastique, noire, d'aventure... Il a quand même fallu choisir un lauréat, presque avec regret. Mais quel cru ! [Michel Quint, Parrain du Prix]

08/2021

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Autres collections (6 à 9 ans)

L'île des Légendis : Mission Yétis

Enora et Malo, 10 ans, vont vous révéler un grand secret : les animaux légendaires n'ont jamais disparu de la surface de la terre ; ils se sont juste cachés pour vivre en paix. Leurs parents sont vétérinaires d'animaux légendaires, un don qui se transmet de génération en génération. Chaque été, ils partent sur l'île d'Animus pour se former à ce travail très spécial car on ne soigne pas un dragon ou une licorne comme on soigne un chien ou un chat. Leurs professeurs, les Mages, les accompagnent dans cet apprentissage. Devenir un grand soigneur demande beaucoup de courage et de ténacité. Enora et Malo peuvent compter sur leurs amis Louane et Eliott pour les aider à surmonter leurs peurs et affronter tous les dangers car Anastasia et Igor, leurs rivaux, ne sont jamais loin pour leur faire un sale coup. Prêts à suivre les jumeaux Légendis dans leurs aventures fantastiques ? Dans " Mission Yétis " : D'étranges animaux ont été amenés au dispensaire en pleine nuit : des yétis, créatures légendaires originaires de l'Himalaya, sont venus se réfugier sur l'île. Apparemment ils sont atteints d'une maladie mystérieuse. Inquiets, les Mages demandent aux apprentis soigneurs de réaliser en moins de 2h une potion pour les soigner et s'ils n'y parviennent pas, l'île, voire même la planète entière, sera menacée. En effet, les yétis sont couverts de poux préhistoriques extrêmement dangereux. Ils provoquent d'énormes boutons et se propagent à toute vitesse. Ils finissent même par manger la peau. C'est un fléau qui peut conduire à la disparition de l'espèce humaine. L'humanité est en danger. Enora, Malo et leurs camardes n'ont pas d'autres choix que de réussir leur potion pour éradiquer cette vermine. Vont-ils y parvenir ?

05/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

Maple Hills Tome 1 : Icebreaker

Anastasia Allen, ou "Stassie" pour les intimes, est la vedette incontestée de l'équipe de patinage artistique de Maple Hills. Pour elle, la victoire n'est pas une option, c'est une nécessité. Son agenda est tellement rempli qu'il ferait pâlir celui d'un homme politique. Entre les entraînements et les compétitions, il n'y a pas de place pour l'imprévu dans sa vie. De son côté, Nathan Hawkins, surnommé "Nate", est le leader charismatique de l'équipe de hockey de la ville. Avec son sens inné du leadership, il a toujours su comment garder son équipe unie, peu importe les obstacles.

Leurs mondes étaient séparés jusqu'à ce qu'un incident vienne tout chambouler : la destruction de la patinoire dédiée au hockey à cause d'un malentendu. Résultat ? Les deux équipes doivent désormais partager le même espace glacial. Stassie est loin d'être ravie de cette intrusion qui bouleverse son emploi du temps millimétré. Elle est particulièrement irritée par Nate, le capitaine au sourire désarmant et aux épaules robustes, en qui elle ne place pas une once de confiance.

Nate, quant à lui, est instantanément intrigué par cette patineuse au regard incendiaire qui semble le défier à chaque rencontre. Mais Stassie a toujours été réfractaire au charme des joueurs de hockey, du moins c'est ce qu'elle prétend.

Le partage forcé de la patinoire crée des étincelles entre ces deux fortes personnalités. Chacun a ses propres objectifs et responsabilités, mais ils vont devoir trouver un terrain d'entente pour que leurs équipes respectives puissent s'épanouir. Et qui sait, peut-être que cette cohabitation forcée leur permettra de découvrir qu'ils ont plus en commun qu'ils ne le pensaient. Entre rivalités sportives et attirance inattendue, la glace n'a jamais été aussi chaude à Maple Hills.
 

08/2023

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 18, Correspondance d'Alexis de Tocqueville avec Adolphe de Circourt et avec Madame de Circourt

Des correspondants habituels d'Alexis de Tocqueville, le comte Adolphe de Circourt est aujourd'hui l'un des moins connus. Il était né en 1801, devint haut fonctionnaire, notamment au ministère des Affaires étrangères. Il démissionne après la révolution de 1830. Il épouse une Russe, Anastasie de Klustine, voyage beaucoup à travers l'Europe, écrit. Mme de Circourt ouvre un salon qui jouit d'un grand succès. On y rencontrait les artisans du Risorgimento italien ; des intellectuels russes comme Tourgueniev ; Vigny et Lamartine. Thiers pouvait y côtoyer sans incident des légitimistes. Mme de Circourt est morte en 1863 et Adolphe de Circourt en 1879. "Circourt est mon dictionnaire" , disait Tocqueville. A quoi un ami rétorquait : "Il a un défaut qu'un dictionnaire n'a pas. Il s'ouvre sans qu'on veuille le consulter". Tocqueville, comme avant lui Lamartine, semble avoir trouvé en Circourt un informateur érudit qui effectuait pour lui le premier tri dans la masse des documents à consulter. Circourt connaissait tous les bruits du monde politique, et avait de très sérieuses lumières sur les peuples non européens et le monde germanique. On perçoit, à travers cette correspondance, que Tocqueville entretenait un soupçon de supériorité vis-à-vis de Circourt et que Circourt traitait Tocqueville avec déférence. Il faut ajouter à cela une nuance de mélancolie, dans les lettres de Circourt, qui vient de son sentiment d'échec intellectuel et d'exclusion politique. L'intérêt primordial de cette correspondance reste pourtant l'aide que Circourt a pu apporter à Tocqueville pour la préparation de L'Ancien Régime.

11/1983

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Criminalité

Lucky Luciano, testament

Petit immigré sicilien dans le New York des années 1900, Luciano fait les quatre cents coups avec d'autres gamins du Lover East Side : Meyer Lansky, qui restera son ami, Frank Costello ou Rugsy Siegel. Viendront ensuite Al Capone, Vito Genovese, Alberto Anastasia, Dutch Schultz ou Nucky Johnson. C'est le temps du trafic d'alcool, des braquages et des règlements de comptes. En 1920. Luciano rejoint la famille d'un des parrains de New York. Il veut bousculer les vieilles traditions de la mafia. Son projet de syndicat du crime et son sens aigu de la stratégie l'amènent à devenir après une guerre sanglante le chef des cinq familles de Cosa Nostra. Il est alors l'un des hommes les plus puissants d'Amérique, même lorsqu'il est incarcéré après avoir été lâché par Franklin Roosevelt qu'il a contribué pourtant à faire élire... Lorsque les Etats-Unis s'engagent dans la Seconde Guerre mondiale. Lucky Luciano profite de la situation. Il raconte dans son livre comment, en exerçant un incroyable chantage sur les autorités américaines, il obtiendra une libération anticipée. En 1946, à Cuba, alors aux mains de la mafia, Luciano organise la conférence de La Havane qui réaffirme son leadership sur le syndicat du crime. Considérant les énormes bénéfices potentiels d'un marché en pleine expansion, il va à la fin de sa vie tisser des liens avec les mafias italiennes, et organiser le trafic international de stupéfiants avec les trafiquants corses et la pègre marseillaise. Hollywood s'intéresse à sa légende : en 1961 le producteur Martin Gosch imagine avec Luciano un scénario basé sur la vie du parrain. Le film ne verra jamais le jour tant la mafia américaine craignait ses révélations. Alors, à la veille de sa mort, le parrain dicte cet incroyable testament à son ami Martin Gosch et au journaliste Richard Hammer. C'est à partir de ces mémoires que Mario Puzo et Francis Ford Coppola ont créé le personnage mythique de Don Corleone dans le Parrain. C'est à partir du testament de Lucky Luciano que Sergio Leone a imaginé Il était une fois l'Amérique.

02/2022

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littérature ukrainienne

Hommage à l'Ukraine

Le 24 février 2022, quand l'armée russe a envahi l'Ukraine, la stupeur et la tristesse ont saisi le monde entier. Ont commencé à affluer dans nos médias des noms qui, jusqu'ici, ne nous étaient guère familiers, teintés de la couleur des combats et de la tragédie : Boutcha, Marioupol, Kharkiv, la mer d'Azov, Dnipro... Mais que connaissons-nous vraiment de ce pays voisin ?

Terre d'au-delà des Carpates, où les rivières coulent à travers des forêts et des steppes, l'Ukraine est aussi un pays à la culture millénaire, doté d'une scène littéraire foisonnante, encore trop peu connue en France. Nous avons donc demandé à quinze autrices et auteurs ukrainiens, de tous âges, tous milieux et toutes régions, russophones et ukrainophones, de nous raconter le lieu qui, pour eux, symbolise "leur" Ukraine. Ainsi, Kateryna Babkina nous parlera de Bakota, un village partiellement englouti par un lac de barrage dans la région de Ternopil. Artem Tchekh confrontera la Polésie, région du nord de l'Ukraine où il combat aujourd'hui et celle de Tcherkassy où il a grandi, l'enfance et l'âge adulte, la guerre et la paix.

Le poète Boris Khersonsky évoquera la ville d'Odessa tandis que Lyubko Deresh nous entraînera dans la péninsule de Trakhtemyriv, sur le Dniepr, connue pour être l'Atlantide ukrainienne. Anastasia Levkova racontera la Crimée à travers les témoignages qu'elle a recueillis des Tatars de Crimée réfugiés en Ukraine depuis l'annexion de 2014. Petro Yatsenko brossera le portrait de Kriukivshchyna, une de ces villes cossues de la banlieue ouest de Kyiv qui représentaient une forme de rêve ukrainien et qui se sont retrouvées confrontées en quelques jours à la violence de l'invasion russe. Et bien d'autres encore...

Dirigé par Emmanuel Ruben et remarquablement traduit par Iryna Dmytrychyn, ce recueil de textes inédits permettra aux lecteurs français d'appréhender l'Ukraine contemporaine à travers la littérature. Traduit de l'ukrainien et du russe par Iryna Dmytrychyn Préface d'Emmanuel Ruben et Iryna Dmytrychyn Ouvrage publié sous la direction d'Emmanuel Ruben

10/2022

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Histoire internationale

Nicolas II et Alexandra de Russie. Une tragédie impériale

Il y a près d'un siècle, le massacre de la famille impériale de Russie, dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, a horrifié le monde. Aujourd'hui, le dernier tsar, Nicolas II, son épouse Alexandra, leurs filles, les quatre grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et leur fils le tsarévitch Alexis, que l'Eglise orthodoxe a canonisés en 2003 en raison de leur "comportement chrétien", sont l'objet d'un culte et d'une vénération populaires. On oublie souvent que le couple impérial, très amoureux, avait vécu, dans leurs jeunesses respectives, des traumatismes familiaux les ayant marqués à vie. Même leur mariage, maladroitement célébré en plein deuil de la Cour après le décès prématuré d'Alexandre II, fait coïncider leur bonheur avec la lourde charge de l'Empire russe. Dans leur intimité, la tsarine vit dans la terreur des crises menaçant la vie de son petit garçon hémophile et la culpabilité d'être la responsable de sa maladie. Dès son avènement, le nouveau tsar déçoit. Après l'autoritarisme affirmé de son père, on espérait de cet homme de 26 ans un certain libéralisme, un intérêt envers les souffrances du peuple. La déception sera grande. Nicolas II est un autocrate, fidèle à la rigueur politique d'Alexandre III, pour le meilleur et pour le pire. Le pire arrive bientôt : en 1904, la catastrophique guerre contre le Japon est suivie de la "première Révolution" de 1905 qui l'oblige à des concessions. Le meilleur est sa vie personnelle et familiale n'était la santé du tsarévitch qui permettra à Raspoutine de gagner la confiance des souverains jusqu'à exercer une influence désastreuse. Au même moment, la Russie se modernise et hisse l'Empire au rang des grandes puissances mondiales. Malheureusement, le déclenchement de la guerre à l'été 1914 conduit l'Europe dans une hécatombe dont personne n'avait mesuré l'ampleur ni la durée et qui pousse le tsar à abdiquer. Pour la famille impériale, le calvaire commence : de la résidence surveillée de Tsarskoïe Selo jusqu'au transfert en Sibérie, de Tobolsk à Ekaterinbourg, la fin des Romanov est programmée. Leur exécution sonne le glas définitif de l'Empire. Mais nul, alors, ne pouvait supposer que cette fin elle-même serait la condition de leur future réhabilitation.

10/2015

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Architecture

L'Architecture d'aujourd'hui AA n°453 : Construire local - Fev 2023

Que signifie "construire local" à l'heure d'une pénurie généralisée des ressources et matériaux de construction ? C'est sans doute l'un des termes les plus galvaudés aujourd'hui : local et, plus encore, l'expression "construire local" est de toutes les lèvres et de tous les projets. Car c'est entendu : pour diminuer un bilan carbone, réduire les émissions de gaz à effet de serre, bref lutter contre le réchauffement climatique, il convient de construire au plus près de ressources choisies, dans le cadre de circuits courts. Cela étant dit, est-ce que "construire local" est toujours le meilleur calcul en matière de bilan écologique ? Comment distinguer les entreprises réellement vertueuses des chantiers d'apparence ? AA propose une enquête aux quatre coins du monde sur l'architecture dite "locale". Au sommaire : hommage à l'architecte Balkrishna Vithaldas Doshi, Pritzker Prize 2018 ; les conseils lecture du Centre Canadien d'Architecture ; plongée dans les archives d'AA avec Jean-Philippe Hugron ; retour sur l'histoire du mythique Grand Rex avec Jean-Claude Raspiengeas ; le 13e opus des carnets du réemploi, par Vincent Laureau et Victor Meesters ; les récentes réalisations de HEMAA, Christophe Hutin et Civic Architects ; entretien avec l'écologue et botaniste Audrey Muratet à propos de ses recherches sur la biodiversité des villes, par Christelle Granja ; appropriation culturelle et localisme dans le secteur de la mode, une notion interrogée par Anastasia de Villepin ; pérégrinations photographiques en Haute-Saône avec Luc Boegly ; entretien avec l'auteure japonaise Ryoko Sekiguchi à propos du "local" en gastronomie, par Emmanuelle Borne ; portrait de l'architecte thaïlandais Boonserm Premthada dressé par Marie-Hélène Contal, directrice de l'Ecole spéciale d'architecture ; essai d'Eric de Thoisy, directeur de la recherche de l'agence SCAU, à propos de localisme à l'échelle globale de la Terre ; l'architecture loin des grands centres urbains racontée par Valérie de Saint-Do ; l'origine des matériaux de construction étudiée par le collectif (in)visible ; entretien avec l'architecte Morgan Moinet, à propos du réemploi des matériaux de construction, par Amélie Pouzaint ; AA sur les ondes, une nouvelle rubrique en partenariat avec France Culture et l'Esprit des lieux ; les constructions locales de Joly Loiret, Anatomies d'Architecture, Wallmakers, AAU Anastas et Atelier png ; l'expertise de l'architecte Sophie Brioul pour la transformation des matières naturelles en matériaux de construction présentée par Christine Desmoulins ; une matériauthèque sur le thème du recyclage et du réemploi présenté par Lisa Agostini.

02/2023