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Larousse, Amelia Warren

Extraits

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Gestion

Intelligence collective. Agir et innover en équipe

L'intelligence collective est un élément clé des dispositifs de changement, de transformation et de créativité et doit être mobilisée pour répondre aux fondamentaux de l'entreprise : raison d'être, vision, ambition mais aussi collaboration et travail en équipe. Comment co-construire la vision d'un projet et un plan d'action ? Comment avoir des idées nouvelles ? Comment prioriser et décider en équipe ? Comment faire circuler et réguler la parole d'un groupe ? Comment mettre en oeuvre la philosophie agile ou encore celle du design thinking ? Vous trouverez dans cet ouvrage : - des clés pour faire émerger l'intelligence collective et les conditions à réunir pour la mettre en oeuvre : postures à adopter, outils et savoir-faire à mobiliser ; - des règles pour favoriser les dynamiques de coopération, de concertation et de performance collective ; - des outils prêts à l'emploi : jeux et techniques d'animation ; - des déroulés types pour vous permettre de construire vos réunions, ateliers, séminaires et autres workshops ; - des exercices pour s'entraîner.

07/2020

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Sciences politiques

Le deuil du pouvoir. Les cent dernier jours à l'Elysée

La chute est le meilleur révélateur de la tragédie du pouvoir, car elle découvre la vérité de l'homme derrière le dirigeant et expose comme jamais les travers de la comédie humaine. Le constat vaut particulièrement pour les sept premiers présidents d'une Ve République qui conjugue imaginaire monarchique et sacralité populaire du suffrage universel. Afin d'ancrer le propos dans l'histoire, trois chapitres auguraux sont consacrés aux fins de règne des Républiques mourantes : celle dite des ducs enterrée avec Mac-Mahon, la IIIe naufragée avec Albert Lebrun, la IVe sacrifiée avec dignité par René Coty. Fidèle aux précédents livres-chapitres portés par Perrin et Le Figaro, la rédaction associe historiens renommés et grands reporters, chacun racontant les cent derniers jours en fonction d'un président qu'il connaît à la perfection pour avoir écrit sur lui ou l'avoir suivi dans ses fonctions. Chaque contribution, écrite d'un style fluide, est riche en détails et aussi en révélations, par exemple sur la fin dramatique de Georges Pompidou ou l'« abdication » de François Hollande. Elle découvre à la fois le personnage public et l'être intime, sa vie quotidienne, son caractère, sa volonté de s'accrocher jusqu'au bout ou, au contraire, une forme de résignation due à la maladie ou à la conviction de la défaite. Elle dévoile enfin le poids de l'entourage, les coulisses des campagnes et des emblématiques passations de pouvoir. Les bassesses y côtoient l'abnégation et parfois la grandeur. Une grande leçon d'histoire qui en dit beaucoup sur le déclin du pouvoir et la crise politique française, mais aussi sur la force d'incarnation de la fonction suprême et la transcendance qu'elle confère, envers et contre tout, à ses détenteurs. Les auteurs : Alexis Brézet (préface) ; Maxime Tandonnet (Mac-Mahon) ; Jean-Christophe Buisson (Lebrun) ; Georges Ayache (Coty) ; Arnaud Teyssier (De Gaulle) ; Marie-Amélie Lombard-Latune (Pompidou) ; Guillaume Tabard (Giscard) ; Solenn de Royer (Mitterrand, Hollande) ; Philippe Goulliaud (Chirac) ; Charles Jaigu (Sarkozy).

01/2017

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Préhistoire

Un bouquet d'ancêtres. Premiers humains : Qui était qui, qui faisait quoi, où et quand ?

Les incroyables découvertes paléontologiques et préhistoriques de ces derniers temps permettent de mieux comprendre l'origine africaine de l'Homme, survenue il y a 3 ? millions d'années, due à une simple nécessité d'adaptation à un changement climatique. Elles racontent les quelques millions d'années qui la précèdent comme ceux qui la suivent. L'ambition de ce livre est d'éclairer cette extraordinaire période qui voit la matière vivante se faire matière pensante. On y apprend que la lignée des Préchimpanzés et celle des Préhumains se sont séparées il y a une dizaine de millions d'années, la seconde s'établissant dans un milieu moins boisé que la première. On y voit ces Préhumains se mettre debout, marcher mais grimper encore. Six genres et une douzaine d'espèces illustrent ainsi cette extraordinaire radiation qui s'épanouit de 7 à 2 ? millions d'années dans l'arc intertropical, du Tchad à l'Afrique du Sud en passant par l'Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie et le Malawi. Puis ces premiers humains, longtemps inféodés à la savane d'Afrique, en sortent et c'est en Israël, en Géorgie, en Turquie, au Pakistan, en Inde, au Laos, en Indonésie, en Chine, mais aussi, de l'autre côté, en Italie, en France, en Espagne, qu'on va les retrouver et les suivre, à partir de 2 ? millions d'années au moins en Asie, à partir d'un généreux million d'années en Europe... Et on y voit ensuite l'Homme moderne naître à son tour en Afrique, s'y déployer et en sortir il y a 200 000 ans. Cette belle histoire est bien entendu accompagnée de multiples événements qui tous posent de nouvelles questions qui la compliquent et l'enrichissent. Les conteurs, tous acteurs, sont Zeresenay Alemseged, Lee R. Berger, José Braga, Michel Brunet, Ronald J. Clarke, Yves Coppens, Anne Dambricourt Malassé, Fabrice Demeter, Robin Dennell, Yohannes Haile-Selassie, Sonia Harmand, Israel Hershkovitz, Dirk L. Hoffmann, Jean-Jacques Hublin, Marie-Hélène Moncel, François Sémah, Brigitte Senut et Amélie Vialet.

08/2021

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Littérature française

Le champ des possibles

Ecrire une lettre à l'univers pour changer le cours de sa vie ? Camille, artiste peintre approchant la cinquantaine, fraîchement divorcée et en panne d'inspiration créative, prend sa plume un matin tant elle a besoin d'une petite étincelle pour rebondir. Elle demande à l'univers de lui donner un nouvel amoureux. Quelques semaines plus tard, elle fait la connaissance d'Adrian, un jeune architecte également divorcé, en quête d'un sens à sa vie après un burn-out. Entre Camille la spirituelle et Adrian le pragmatique, la connexion est instantanée. S'abreuvant l'un de l'autre, ils retrouvent par effet miroir, l'amour de soi dont ils s'étaient déconnectés. Leur rencontre, autant mystique qu'explosive, est un catalyseur qui leur permet d'ouvrir une nouvelle porte sur leur chemin de vie. Ce roman contemporain aux sonorités enchanteresses vous fera rêver, pleurer, espérer, croire aux miracles et en la capacité que nous avons chacun à soigner notre passé et créer notre vie rêvée. Marie-Amélie Chéreau est aujourd'hui artiste-peintre et auteure. Après 20 ans à des postes à hautes responsabilités dans l'industrie du luxe en Europe et en Asie, elle fait un violent burn-out en 2014. Celui-ci la confronte à un passé douloureux et l'oblige à réinventer sa vie. L'écriture et la peinture lui permettent de refaire surface de même que son implication dans les réseaux d'aide aux femmes et plus généralement aux personnes en souffrance émotionnelle. A travers son art, elle a développé le concept de "Transformance" qui repose sur le principe de l'auto-guérison aussi bien physique qu'émotionnelle, grâce en particulier à la plasticité du cerveau. Les thèmes de la spiritualité, de la loi de l'attraction et de la manifestation sont au coeur de ses créations. En 2018, elle publie son premier roman Les Autruches aux Editions L'Harmattan. Le Champ des possibles aux Editions Persée est son deuxième roman.

10/2021

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Sociologie politique

Politiques de la violence. Organiser la lutte de la Colombie au Pakistan

Si les violences politiques sont parfois le fait d'individus isolés, elles sont le plus souvent des actions organisées, c'est-à-dire inspirées, parfois planifiées, prises en charge, voire produites par des organisations dont les objectifs sont politiques. Les violences d'origine étatique sont, de loin, les plus meurtrières, mais celles des groupes non-étatiques demeurent une composante essentielle des dynamiques politiques contemporaines, partout dans le monde. Cet ouvrage met, plus particulièrement, l'accent sur ce deuxième type de violences, que la théorie politique considère, par principe, comme illégitime, mais qui, du point de vue des acteurs qui la perpétuent, peut se justifier, notamment quand il s'agit de protéger le statut d'un groupe dominant ou, à l'inverse, d'imposer les revendications d'un groupe marginalisé. Les enquêtes présentées dans cet ouvrage proviennent de chercheur-e-s ayant une longue familiarité avec leur terrain, que ce soit en Afghanistan, en Algérie, au Burundi, en Colombie, en Libye, au Pakistan, en Turquie et, plus largement, au Moyen-Orient. Elles témoignent toutes qu'il ne manque pas d'individus prêts à passer à l'action violente. Cependant, la compétence individuelle dans l'exercice de la violence ne peut devenir une ressource pour l'organisation dont elle émane que si celle-ci est utilisée de manière disciplinée, relativement mesurée, et fidèle au sens que l'organisation lui confère. Le problème central des organisations qui y recourent n'est donc pas tant de produire de la violence que de la moduler, la canaliser et lui donner sens, d'où l'intérêt de se pencher sur les processus de rationalisation de son usage. Par ailleurs, les modes d'action violents produisent des effets durables et spécifiques sur les sociétés, qui compliquent souvent le retour à une expression pacifiée des conflits politiques. Cet ouvrage a été dirigé par Amin Allal (CERAPS-CNRS), Gilles Dorronmro (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Olivier Grojean (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Ont également contribué : Valeria Alfieri, Amélie Blum, Laurens Gayer, Jacobo Grajeles, Arthur Quesnay et Nedjib Sidi Moussa.

11/2021

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XXe siècle

Le pays où vont mourir les rêves Tome 6 : La fin d'un monde. 1967-1989

Je me suis battu parce qu'il disait que ces cerises étaient à tout le monde, vu que c'est le soleil qui les fait mûrir et que le soleil c'est comme la mer, ils sont à personne ! avoua Hubert. - Peu importe ce qu'il a dit ! hurla Madame Amélie qui maintenant était très remontée contre son garçon et qui en avait les larmes aux yeux. Se battre pour si peu de choses est indigne ! J'ai honte de toi ! - Madame ! C'est pas de sa faute, se mit à crier Joseph pour se faire entendre, c'est moi qui lui a balancé une torgnole ! Et même qu'avant qu'il réponde j'y en avais balancé une autre et que je l'avais mis par terre ! - Non ! C'est moi qui l'ai provoqué ! objecta Hubert. Je l'ai traité de sale voleur ! - Peut-être, mais j'aurais dû me sauver sans vouloir te faire voir que c'était moi le plus fort et que tu me faisais pas peur ! C'est tout de ma faute si on s'est battus, Madame ! Il faut pas punir vot'fils ! Ainsi, dans l'enfance, est née l'amitié entre Joseph Callac et Hubert Franquin. Les épreuves de la guerre, l'affrontement politique ou les chagrins n'y font rien, près de soixante années ont passé, mais en dépit de tout ce qui aurait pu séparer l'ancien militant communiste et le fils de bourgeois fidèle au général de Gaulle, la vieille fraternité demeure. Avec cette sixième époque de la saga "Le Pays où sont mourir les rêves", Olivier Cojan achève son récit de l'histoire du XXe siècle à travers la vie de ses héros, Joseph Callac et Hubert Franquin. Les premiers volumes ont été publiés par Pocket sous les titres "Le Pays où vont mourir les rêves. 1898-1919. Une amitié des bancs de l'école communale à l'horreur des tranchées" puis "Le Pays où les rêves prennent vie. 1935-1945. Une amitié d'une après-guerre a l'autre".

04/2021

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Littérature française

La derniere incarnation de vautrin

" ? Qu'y a-t-il, Madeleine ? dit madame Camusot en voyant entrer chez elle sa femme de chambre avec cet air que savent prendre les gens dans les circonstances critiques. ? Madame, répondit Madeleine, monsieur vient de rentrer du Palais ; mais il a la figure si bouleversée, et il se trouve dans un tel état, que madame ferait peut-être mieux de l'aller voir dans son cabinet. ? A-t-il dit quelque chose ? demanda madame Camusot. ? Non, madame ; mais nous n'avons jamais vu pareille figure à monsieur, on dirait qu'il va commencer une mala- die ; il est jaune, il parait être en décomposition, et... Sans attendre la fin de la phrase, madame Camusot s'élança hors de sa chambre et courut chez son mari. Elle aperçut le juge d'instruction assis dans un fauteuil, les jambes allongées, la tête appuyée au dossier, les mains pendant, le visage pâle, les yeux hébétés, absolument comme s'il allait tomber en défaillance. ? Qu'as-tu, mon ami ? dit la jeune femme effrayée. ? Ah ! ma pauvre Amélie, il est arrivé le plus funeste événement... J'en tremble encore. Figure-toi que le procureur-général... Non, que madame de Sérizy... que... Je ne sais par où commencer... ? Commence par la fin ! ... dit madame Camusot. ? Eh bien ! au moment où, dans la Chambre du conseil de la Première, monsieur Popinot avait mis la dernière signature nécessaire au bas du jugement de non-lieu rendu sur mon rapport qui mettait en liberté Lucien de Rubempré... Enfin, tout était fini ! le greffier emportait le plumitif, j'allais être quitte de cette affaire... Voilà le président du tribunal qui entre et qui examine le jugement : "? Vous élargissez un mort, me dit-il d'un air froide- ment railleur, ce jeune homme est allé, selon l'expression de M. de Bonald, devant son juge naturel. Il a succombé à l'apoplexie foudroyante". Je respirais en croyant à un accident... ".

02/2023

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Décoration

Destins souverains. Joséphine, la Suède et la Russie

Par l'alliance de son fils Eugène de Beauharnais avec la princesse Auguste-Amélie de Bavière, l'impératrice Joséphine est l'aïeule de nombre de familles royales et princières d'Europe, écho heureux aux relations politiques, diplomatiques et militaires tissées en leur temps entre Napoléon 1er, le tsar Alexandre Ier et le maréchal Bernadotte, futur Charles XIV Jean, roi de Suède : en effet, la princesse Joséphine de Leuchtenberg, l'aînée de ses petites-filles, épouse en 1823 le prince héritier Oscar de Suède, fils de Charles XIV Jean, tandis que son frère puîné, Maximilien, s'allie en 1839 avec la grande-duchesse Marie Nicolaevna, fille du tsar Nicolas Ier. Au-delà des alliances dynastiques, c'est l'histoire même des collections de l'impératrice qui est ici abordée. Très attachée à son domaine de Malmaison, Joséphine en avait fait une demeure raffinée et à la mode, connue pour la richesse des oeuvres d'art qu'elle renfermait, et que sa présence auréolait de charme. Ainsi comprend-on mieux, en décryptant ces parentèles, l'extraordinaire destin des objets, de nos jours trésors des collections de ses descendants, notamment de S M Cari XVI Gustaf de Suède, du Nationalmuseum de Stockholm et du musée national de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Emouvants souvenirs de famille, reflets des personnalités et témoignages d'une mémoire entretenue jouxtent d'exceptionnelles oeuvres d'art, tel le prestigieux service de porcelaine de la manufacture parisienne Dihl et Guerhard. Ces pièces conservées au musée national de l'Ermitage retrouvent, le temps de l'exposition, celles de Malmaison, entreprise pour la première fois tentée depuis leur départ de la demeure en 1816, au lendemain de la mort de l'Impératrice. En centrant son propos sur les liens de famille, ce catalogue plonge le lecteur dans l'univers de Joséphine et complète l'approche du premier volet de l'exposition, "Destins souverains - Napoléons Ier, tsar et le roi de Suède", qui se déroule simultanément au musée national du palais de Compiègne.

10/2011

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Montagne

Derrière la montagne. La face cachée du tableau

Rencontre au sommet entre la bande dessinée et la peinture de montagne : les cadavres exquis des dessinateurs d'aujourd'hui redonnent vie aux oeuvres alpines des grands peintres classiques. La montagne a largement inspiré les peintres des XIXe et XXe siècles, et si leurs oeuvres continuent de nous impressionner, elles ont également trouvé un écho chez des artistes majeurs d'aujourd'hui. Derrière la montagne - La face cachée du tableau propose une synthèse de deux univers passions de la maison Glénat : vingt-sept dessinateurs ont "interprété" vingt-huit tableaux appartenant au Fonds Glénat, à des collectionneurs privés ou aux grands musées alpins. Selon leur fantaisie, leurs références, leurs préoccupations, ils se sont approprié l'envers du décor et ont imaginé ce qui s'est passé avant, pendant, après la scène représentée. Que la montagne leur soit familière ou étrangère, ils ont retrouvé les thèmes traditionnels de son imagier : alpinistes en péril, avalanches, troupeaux et bestiaire fantastique, tempêtes et ciels radieux, refuges et chaumières pittoresques, torrents et glaciers et les ont abordés souvent avec humour, parfois avec pessimisme, toujours avec délectation. Les peintres d'hier à l'honneur sont Charles BERTIER, Eugène Victor BOURGEOIS, Edouard BRUN, Gustave DORE, Emile GODCHAUX, Laurent GUETAL, Jean Baptiste Louis GUY, Ernest Victor HAREUX, Paul HELBRONNER, Johan Barthold JONGKIND, Johann WILHELM, Julius KÖHNHOLZ, Karl-Joseph KUWASSEG, Peter Vilhelm Carl KYHN, Gabriel LOPPE, Mathias Gabriel LORY, Bénédict MASSON, Alexis Nicolas NOËL, Diodore RAHOULT, Hippolyte RAVANEL, François Edme RICOIS. Quant aux dessinateurs contemporains s'étant prêté au jeu : ALFRED, Olivier BALEZ, Fred BERNARD, BOUCQ, BUCHE, CHABOUTE, Glen CHAPRON, COSEY, Nicolas DEBON, Jean-Yves DELITTE, DROUIN, ESPE, David EVRARD, Amélie FLECHAIS, KERAMIDAS, Malo KERFRIDEN, Timothé LE BOUCHER, LOUSTAL, MISS PRICKLY, Mélissa MORIN, PHILAN, Jean-Marc ROCHETTE, Olivier SUPIOT, Didier TARQUIN, TEBO, Ronan TOULHOAT et Olivier VATINE. Il en résulte de ces dialogues artistiques vingt-huit diptyques, pour une soixantaine d'oeuvres au total, présentés au couvent Sainte-Cécile à Grenoble dans une exposition conçue par par le Fonds Glénat pour le patrimoine et la création, à découvrir du 6 décembre 2019 au 14 mars 2020.

12/2019

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Droits des étrangers

Droit des étrangers / droit de l'asile : entre attraction et répulsion. Actes du colloque de l'Université d'Evry (Université Paris-Saclay) du 4 mars 2020

Le droit de l'asile relève du droit des étrangers dans son sens le plus générique dans la mesure où il s'applique a des personnes qui par hypothèse ne sont pas des nationaux. Pour autant, il se caractérise par des finalités et un corpus juridique qui lui sont propres. Cette dissociation est-elle si importante ? Y-a-t-il lieu de cultiver cette singularité alors que la porosité entre ces deux disciplines - phénomène qui n'est pas nouveau mais qui s'est progressivement renforcé - s'affiche désormais avec force 7 Cette réalité n'est-elle pas de nature à affaiblir le droit d'asile et ses objectas particuliers ? Le présent ouvrage, réalise sous la direction scientifique de Claire Brice-Dalajoux, Maître de conférences en droit public, rassemble les actes du Colloque qui s'est tenu a la faculté d'Evry (Université Paris-Saclay) le 3 mars 2020 au sujet de la relation d'attraction/répulsion entre ces deux branches imbriquées du droit, ses causes, ses réalités et ses enjeux. Les contributions ici réunies - émanant principalement de juristes universitaires mais également de personnalités sollicitées eu titre de leur expertise ou de leur expérience professionnelle particulière - ont permis d'interroger ces questions sous divers angles. Après avoir mis en relief ce qui différencie clairement ces deux disciplines dans leurs sources et leurs finalités, une approche historique s'est attachée a ciseler leur imbrication. Les soubassements de celle-ci ont ensuite été recherchés, de façon générale mais aussi plus spécifiquement à travers l'influence du droit de l'Union européenne, aujourd'hui déterminant dans le contenu du droit de l'asile français. Quant aux manifestations de cette porosité, elles ont été explorées tant en droit interne qu'en droit belge. A cette occasion, a également été interrogée la nature des protections humanitaires que proposent nombre d'Etats européens. Pour conclure, deux regards différents nous éclairent sur les enjeux que sous-tendent ces liens incestueux. Ont contribué a cette publication Corinne Balleix, Claire Brice-Delajoux, Pascal Brice, Catherine-Amélie Chassin, Thibaut Fleury-Graff, Luc Leboeuf, Yves Pascouau et Serge Slama. Qu'ils soient remerciés pour leur précieuse collaboration ainsi que le Centre de recherche Léon Duguit (CRLD) qui a permis a cet ouvrage de voir le jour.

08/2021

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Biographies

D'ici et d'aventures, Henry de Monfreid

Né Henri à La Franqui (Leucate) le 14 novembre 1879, Henry de Monfreid est le fils du peintre George Daniel de Monfreid et d'Amélie Bertrand. Sa famille maternelle est ancrée sur la côte languedocienne, où il passe les sept premières années de sa vie. Après des études à Paris, puis à Carcassonne, il exerce divers métiers et cherche sa voie. En 1911, il décide finalement de partir pour l'Afrique de l'Est, arrive à Djibouti et travaille pour une entreprise française qui achète des peaux et du café en Ethiopie. Peu à peu, il s'habitue à son nouvel environnement, puis se fixe à Obock, de l'autre côté de la baie de Djibouti. Durant plusieurs années, il navigue en mer Rouge et se livre à de multiples trafics avec l'Arabie et l'Egypte (armes, haschich, perles...). Il se marie en 1913 avec Armgart Freudenfeld, qui ne le rejoint en Afrique qu'en décembre 1916. Dans l'entre-deux-guerres, Henri poursuit ses opérations commerciales et achète des terrains en Ethiopie où il crée une centrale hydroélectrique à Diré-Daoua et une plantation de café à Araoué. En 1931, il publie son premier ouvrage Les Secrets de la mer Rouge, dont le succès est immédiat. Un certain nombre d'autres livres vont suivre jusqu'en 1939 - Très critique à l'égard du négus, Monfreid est expulsé d'Ethiopie en 1933 - Il n'y retourne qu'avec les troupes d'occupation italiennes à partir de 1936 - Proche de l'Italie fasciste, il est fait prisonnier par les troupes anglaises en mai 1942 et déporté au Kenya, où il reste interné jusqu'en 1946. De retour en France en 1947, à l'âge de 68 ans, accompagné de sa seconde épouse, Madeleine Villaroge, il s'installe à Ingrandes. Il se consacre alors à la littérature et donne des conférences sur l'Ethiopie et l'Afrique de l'Est. Néanmoins, il passe chaque été à La Franqui où il a fait construire une petite maison. Décédé dans l'Indre le 13 décembre 1974, il est enterré au cimetière de Leucate.

04/2024

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Théâtre - Pièces

La statue de temps

La délicatesse. C'est le mot qui me vient à l'esprit à la lecture des poèmes de Gaëtane de Lansalut. Délicatesse et simplicité. Un univers enveloppant bien que minimaliste. La beauté de l'instant saisi dans sa fugacité. L'harmonie des contraires, puisque la statue évoque l'objet lourdement ancré, tandis que le temps, fugace, est par essence volatile. Les mots de Gaëtane ouvrent nos yeux sur ce monde qui nous entoure, et que nous avons perdu l'habitude de contempler. Pas besoin de chichi : une miette de pain, des flocons de neige, le café du matin, la rosée, le soleil levant, le ciel bleu, un caillou, suffisent à éveiller l'intensité de nos sens. La statue de temps est à l'image de l'autrice : sensible et émouvante, drôle et profonde, idéaliste et réaliste tout à la fois. A travers les lignes se devine la quête de l'Absolu dans les moindres détails du quotidien. Mis en scène au théâtre de Nesle, les poèmes de Gaëtane, subtilement interprétés par la comédienne Bérengère Warluzel et accompagnés à la flûte par Julie Huguet, faisaient l'effet d'un temps comme suspendu. Dans son atmosphère clair obscur, dans son dépouillement, la scène ressemblait à une peinture de Georges de La Tour. Intimistes et vibrants, les tableaux de Gaëtane de Lansalut interrogent la vie en même temps qu'ils la célèbrent, avec amour. Virginie Larousse Rédactrice en chef du Monde des religions. Ce sont des poèmes de jeunesse bien souvent, écrits d'une traite sous une impérieuse inspiration qui me faisait prendre le stylo ou la plume (de l'ordinateur) sans attendre. Un trépignement à écrire. De jour, de nuit. Je me suis toujours demandé dans quel état il fallait être pour écrire. Pour être inspiré(e). Que devenait notre conscience ? Dans quel univers fallait-il être pour succomber aux délices des mots bien souvent au bord de l'intime si ce n'est aux marges de l'indicible. Il est apparu que le temps avait une valeur pondérale dans certains de mes textes. Faisant accroitre leur maturation. Puis un déclic. Des textes nés comme ça. Au fil de l'eau. Au fil du temps. Au gré des rencontres. Ce fut celle avec la flûtiste Julie Huguet au Japon, qui a cru en mes textes et les a proposés à la comédienne Bérengère Warluzel pour en faire un spectacle d'une heure au théâtre de Nesle, les jeudis des mois de février et mars 2019. Avec le soutien du metteur en scène Jean-Daniel Laval. Et un projet est né. Une statue de temps qui veut se promener dans les théâtres, les bibliothèques ou les librairies ou chez les gens, dans leur salon, au gré des rencontres là aussi. Poèmes en prose et morceaux de musique s'intercalent judicieusement pour narrer la vie, sous une forme plutôt introspective, sensible et imagée. Chacun pourra y retrouver le thème du temps qui passe, de la vie allègre qui se déroule inexorablement comme pourrait-on dire un voyage. Ce spectacle s'adresse à toutes et tous. Les poèmes nus peuvent aussi être agencés et mis en scène d'une autre manière, avec une autre musique. Ainsi y a-t-il eu une alliance complice de la musique de Johann Sebastian Bach à la flûte et du texte qui a pu émouvoir. Un spectacle à hauteur d'enfant, contemporain et classique à la fois, qui a eu l'ambition folle de nous faire nous réjouir. Car tout, au fond, est à faire avec amour. Gaëtane de Lansalut

04/2021

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Autres boissons chaudes

Mug et chaussettes. Ma petite pause miaou au coin du feu

Dans ce coffret : - Un joli mug en céramique. - Une paire de chaussettes cocooning toutes douces - Un livret de boissons gourmandes et de douceurs pour les accompagner : chocolat chaud, café viennois, latte au pain d'épices, vin d'hiver, cookies, muffins...

10/2022

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Régionalisme

DECOUVRIR LES PARLERS DE SAVOIE

Les participants du Groupe de Conflans - amateurs et professionnels réunis - qui ont pendant plusieurs années préparé en commun ce petit guide, vous invitent à découvrir les richesses des parlers savoyards à travers le patois des localités qu'ils connaissent le mieux. Ce petit livre permettra, nous l'espérons, à tous ceux d'entre vous qui le souhaitent, de découvrir leur propre parler ou celui de leurs parents, de leurs amis, de leur village d'adoption et si le cœur vous en dit de laisser une trace écrite ou enregistrée qui donne une idée authentique du patois que vous aimez. Dans ce but, il vous offre, non pas des recettes toutes faites, mais quelques outils éprouvés : • Notamment une graphie simple, celle proposée de longue date par le groupe de Conflans. • Un exemple de grammaire (pris à Macôt) pour éclairer les formes des mots patois saisis dans le discours. • Et quelques idées pour commencer l'inventaire des richesses du vocabulaire de votre parler par domaines ou champs sémantiques. Pour ce faire, des exemples significatifs sont pris à travers toute la Savoie : la neige à Sixt, les plantes à Termignon, les noms de lieux aux Contamines-Montjoie, la maison à Cordon, la paroisse et la commune à Saint-Martin-la-Porte, le maréchal-ferrant à Saint-Ferréol, les foins à Entremont, l'alpage à Saint-Jean-de-Belleville, la moisson dans l'Albanais, la vigne à La Côte-d'Aime, les abeilles à Saxel, la forêt à Macôt et l'affouage à Saint-Maurice-de Rotherens. Avec ces exemples, tous donnés en graphie de Conflans, sont aussi transcrits des extraits de recueils de Jean-Paul Brusson, de J. Dupraz et du Chanoine Ratel. Ce petit livre vous offre en outre, toujours en graphie de Conflans : • des textes, comprenant deux contes, une randonnée et une chanson, recueillis ou édités à l'origine par Jean-Marc Jacquier (avec la MJC de Viuz-en-Sallaz), Alice et Charles Joisten, André Martinet, Anne-Marie Vurpas, avec une poésie d'Amélie Gex ; • des formulettes enfantines - devinettes, incantations, virelangues - complétant la collecte d'Aimé Constantin (Littérature orale de la Savoie, Annecy, 1882) ; • une liste de plus de 700 mots communs établie à partir des enquêtes de l'Atlas linguistique du Jura et des Alpes du Nord (ALJA) ; • de nombreuses cartes illustrant la variété des sons et des mots de Savoie • une bibliographie choisie des ouvrages sur la langue et la culture savoyarde.

10/1994

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Criminalité

Ce petit morceau de tissu rouge. Récit de l'enquête qui a mené aux frères Jourdain

Directeur de la police judiciaire du Nord, Romuald Muller s'exprime sur l'affaire dite des " frères Jourdain " dans le premier livre consacré à ce fait divers à l'origine de la création du fichier judicaire des auteurs d'infractions sexuelles (Fijais). La nuit du 11 au 12 février 1997, Peggy, Amélie, Audrey et Isabelle vont fêter le carnaval du Portel, sur la Côte d'Opale, dans le Nord de la France. A 17 et 20 ans, les quatre amies se déguisent en Pierrot, en Marquise, en Mousquetaire et en Indienne, prêtes à s'amuser toute la soirée, malgré le froid et la pluie qui fouette leurs visages. Mais, le lendemain, elles ne reparaissent pas. Leurs mères, Marie-Josée Merlin et Laure Lamotte, deux femmes à l'allure de mères au grand coeur, ne croient pas à la fugue, leurs amis non plus. Les proches se mobilisent et entraînent avec eux toute une population. Des actions médiatiques amèneront finalement la saisine de la police judiciaire. Chef de la brigade criminelle à la police judiciaire du Nord à cette époque, Romuald Muller raconte l'enquête de l'intérieur, notamment le travail minutieux de son équipe, qui a permis de remonter aux frères Jourdain. Deux " bêtes humaines ", aussi appelés " Siamois de l'horreur " lors des procès, qui n'ont pas hésité à rhabiller leurs victimes avec leurs costumes de carnaval avant de les enterrer sous le sable. L'enquête démontrera que ces deux hommes, déjà largement connus de la justice, les ont violées puis étranglées dans leur camionnette blanche, conçue comme une prison de ferraille. En policier aguerri, marqué pour toujours par ce dossier, Romuald Muller raconte l'innocence d'une jeunesse costumée, un carnaval pluvieux mais joyeux au bord de la mer, un vieux fourgon bigarré, des frères à l'allure patibulaire, installés dans une décharge, les corps des quatre victimes découverts sous la dune, rhabillés dans leurs costumes et, surtout, la dignité de deux mamans face à des assassins dénués d'humanité. Il rend ainsi hommage à ces jeunes filles et à leurs mères, ainsi qu'à leurs proches, tout en montrant l'implication sans faille des policiers d'investigation à l'heure où se profile la très contestée réforme de la police judiciaire, en vigueur au 1er juillet 2023, qui affectera, en mutualisant des services, l'autonomie et l'efficacité d'un service majeur de la police.

09/2023

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12 ans et +

Les faucons de Raverra Tome 1 : La sorcière captive

La magie est peu fréquente dans l'Empire raverrain, et ceux qui naissent avec ce pouvoir sont étroitement contrôlés : repérés dès l'enfance, ils se retrouvent enrôlés de force dans le régiment des Faucons. Zaira a évité ce sort ; elle a grandi dans les rues en volant pour survivre et en dissimulant sa nature. Mais elle cache une magie rare et dangereuse, une magie qui pourrait menacer l'Empire tout entier. Amalia Cornaro n'était pas destinée à devenir Fauconnière. Héritière d'une puissante famille, érudite, elle vit dans le monde dangereux des machinations politiques. Mais le sort va réunir l'héritière et la sorcière en une alliance improbable. Alors que la menace de la guerre se profile, il pourrait suffire d'une étincelle pour transformer leur cité en un brasier incandescent... " Une voix enchanteresse et un monde d'exception, impossible à quitter. " RJ Barker, auteur de L'Age des assassins " Envoûtant, intelligent, rythmé, et quelle magnifique atmosphère ! " Genevieve Cogman, auteur de The Invisible Library " J'ai dévoré ce premier tome en trois jours et je l'ai adoré ! " Fantasy Book Review " L'intrigue est passionnante, les personnages intéressants... un roman remarquable. " RT Book Review " Ce qui se fait de mieux en Fantasy : un univers travaillé, des intrigues passionnantes, des retournements de situations. Mais plus encore, ce sont les personnages très réussis et les amitiés improbables tissées entre eux qui forment le coeur du récit. " Rosalyn Eves, auteur de Blood Rose Rebellion " Un récit haletant doté d'une intrigue prenante, de personnages fascinants et d'un système de magie brillant. J'ai adoré cette lecture du début à la fin ! " Sarah Beth Durst, auteur de The Queen of Blood " Un monde original, des intrigues politiques et un rythme trépidant : voilà un classique de Fantasy en devenir, servi par une nouvelle voix. " Jeff Wheeler, auteur de The Queen's Poisoner " Délicat et fascinant. L'héroïne est une jeune femme forte et intelligente, qui évolue dans un univers évoquant la Renaissance, peuplé d'intrigues politiques et de cour, d'amour et de loyauté - et de magie de feu. " Anna Smith Spark, auteur de The Court of Broken Knives " A couper le souffle. Melissa Caruso est une plume à suivre. " BookPage " Un des meilleurs premiers romans de Fantasy depuis longtemps. Si vous cherchez une nouvelle série avec des personnages formidables et nuancés, un univers bien construit et une écriture efficace, alors ce roman est pour vous. Chaudement recommandé ! " Book Smugglers " Incroyablement addictif et doté d'une intrigue brillamment menée. J'ai adoré. " Liz Loves Books " Si vous aimez la Fantasy, vous aimerez ce livre. " The Tatooed Book Geek

06/2019

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Architecture

L'Architecture d'aujourd'hui AA n°453 : Construire local - Fev 2023

Que signifie "construire local" à l'heure d'une pénurie généralisée des ressources et matériaux de construction ? C'est sans doute l'un des termes les plus galvaudés aujourd'hui : local et, plus encore, l'expression "construire local" est de toutes les lèvres et de tous les projets. Car c'est entendu : pour diminuer un bilan carbone, réduire les émissions de gaz à effet de serre, bref lutter contre le réchauffement climatique, il convient de construire au plus près de ressources choisies, dans le cadre de circuits courts. Cela étant dit, est-ce que "construire local" est toujours le meilleur calcul en matière de bilan écologique ? Comment distinguer les entreprises réellement vertueuses des chantiers d'apparence ? AA propose une enquête aux quatre coins du monde sur l'architecture dite "locale". Au sommaire : hommage à l'architecte Balkrishna Vithaldas Doshi, Pritzker Prize 2018 ; les conseils lecture du Centre Canadien d'Architecture ; plongée dans les archives d'AA avec Jean-Philippe Hugron ; retour sur l'histoire du mythique Grand Rex avec Jean-Claude Raspiengeas ; le 13e opus des carnets du réemploi, par Vincent Laureau et Victor Meesters ; les récentes réalisations de HEMAA, Christophe Hutin et Civic Architects ; entretien avec l'écologue et botaniste Audrey Muratet à propos de ses recherches sur la biodiversité des villes, par Christelle Granja ; appropriation culturelle et localisme dans le secteur de la mode, une notion interrogée par Anastasia de Villepin ; pérégrinations photographiques en Haute-Saône avec Luc Boegly ; entretien avec l'auteure japonaise Ryoko Sekiguchi à propos du "local" en gastronomie, par Emmanuelle Borne ; portrait de l'architecte thaïlandais Boonserm Premthada dressé par Marie-Hélène Contal, directrice de l'Ecole spéciale d'architecture ; essai d'Eric de Thoisy, directeur de la recherche de l'agence SCAU, à propos de localisme à l'échelle globale de la Terre ; l'architecture loin des grands centres urbains racontée par Valérie de Saint-Do ; l'origine des matériaux de construction étudiée par le collectif (in)visible ; entretien avec l'architecte Morgan Moinet, à propos du réemploi des matériaux de construction, par Amélie Pouzaint ; AA sur les ondes, une nouvelle rubrique en partenariat avec France Culture et l'Esprit des lieux ; les constructions locales de Joly Loiret, Anatomies d'Architecture, Wallmakers, AAU Anastas et Atelier png ; l'expertise de l'architecte Sophie Brioul pour la transformation des matières naturelles en matériaux de construction présentée par Christine Desmoulins ; une matériauthèque sur le thème du recyclage et du réemploi présenté par Lisa Agostini.

02/2023

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Musique, danse

LES JOACHIM. Une famille de musiciens

Alors que la France et l'Allemagne s'entre-déchirent au cours de trois conflits meurtriers, une famille germanique d'origine juive, les Joachim, va, à la faveur du mariage d'un de ses membres avec une Française, incarner et exalter à travers trois générations d'interprètes le génie musical des deux pays. Au départ, il y a Joseph Joachim (1831-1907), un des violonistes les plus célèbres de son temps, ami de Mendelssohn, Liszt, Wagner, Schumann et Berlioz, mais surtout de Brahms, dont il crée le concerto pour violon. Son épouse, Amalia Weiss, chanteuse au contralto superbe, connaîtra également son heure de gloire dans l'interprétation d'oratorios et de lieder, s'illustrant aussi bien dans Brahms que dans Mahler. Mais la grâce française va soudainement faire irruption au sein de cette famille : Suzanne Chaigneau, charmante violoniste, fille d'un peintre de l'école de Barbizon, forme avec ses deux sœurs, Marguerite et Thérèse, un trio piano, violon, violoncelle qui séduit si bien Joseph Joachim, lors d'un de ses séjours parisiens, qu'il leur propose de venir jouer avec lui en privé devant Guillaume II. Elle épouse l'un de ses fils, mais bien vite, la guerre bouleverse la vie de ce couple franco-allemand. Contrainte de vivre en territoire ennemi, Suzanne Chaigneau-Joachim va tout à la fois consigner sa détresse dans un bouleversant journal et tromper son angoisse dans la musique : elle joue Bach mais aussi révèle au public allemand César Franck et Gabriel Fauré. A la mort de son mari, officier allemand miné par la tuberculose et les épreuves morales de la guerre, elle regagne la France avec sa toute petite fille, Irène Joachim. Celle-ci deviendra en pleine Seconde Guerre mondiale la Mélisande de légende dans le célèbre opéra de Debussy, immortalisée par le disque et devenue depuis modèle de toutes les interprètes du rôle. Elle réunit, la guerre achevée, les goûts français et allemand, honorant le répertoire des lieder, tout en défendant les couleurs de la jeune musique française du groupe des Six à Pierre Boulez. Péripéties multiples et rencontres avec les personnalités prestigieuses de l'époque, issues aussi bien de l'univers de la musique que de celui du cinéma ou de la littérature, tissent la trame de cette riche saga familiale dont les membres, engagés dans les combats politiques et artistiques, ont joué un rôle déterminant dans l'histoire de l'interprétation des chefs-d'œuvre du patrimoine musical franco-allemand.

09/1999

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Théâtre - Pièces

On ne badine pas avec l'amour

Publié en 1834, On ne badine pas avec l'amour mérite bien son appellation de "proverbe" . Au sortir de brillantes études, le jeune et fringant Perdican rentre chez son père, se heurte à la froideur de Camille, sa cousine, à qui il était destiné, courtise une jeune paysanne, ce qui précipite la catastrophe. La leçon est cruelle mais sans appel : si la jeunesse ne croit pas à l'amour, elle n'a plus rien à espérer. Une édition spéciale pour cette oeuvre de Musset qui vient d'entrer au programme du bac !

03/2024

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Jardinage

Jardiner sans arroser

Le guide anticanicule et de survie du jardin pour affronter la sécheresse ! Apprenons à planter et à cultiver autrement , pour un jardin économe en eau et résistant aux changements climatiques ! Multiplication des épisodes caniculaires, restrictions d'eau, sécheresse dévastatrice... Avec le bouleversement climatique, la conception des jardins doit aujourd'hui intégrer de fortes contraintes en accord avec une nature en mutation. Ce livre, écrit par une pionnière du jardin sans arrosage, guide tous les jardiniers pour mettre en place les bonnes stratégiesafin de créer un espace végétal harmonieux, pérenne et autonome, capable de s'adapter aux nouvelles donnes climatiques, dont la sécheresse fait désormais partie. Il vous propose une approche accessible et globalisée du jardin, avec de nombreux conseils pratiques en faveur de l'économie d'eau : connaître son climat, son sol et l'exposition du jardin, savoir quoi et à quel moment planter et entretenir ses plantes en période de forte chaleur et de sécheresse, faire face aux nouveaux ravageurs, développer des techniques de résistance... Des photos de massifs détaillées et un répertoire de plantes résilientes vous permettront de trouver facilement les meilleurs arbres, arbustes, exotiques, rosiers et vivaces adaptés à votre région et à votre terrain, petit ou grand, pour composer un beau jardin, moins assoiffé et plus résistant à la canicule. SOMMAIRE La nature face au réchauffement climatique Planter pour un jardin pérenne et autonome Vers une vision conceptuelle du jardin durable Rendre ses plantes heureuses avec un arrosage raisonné Créer son multivert Prôner la biodiversité Créer son îlot de fraîcheur Les bonnes pratiques jardinières en se dispensant d'arrosage Appliquer les basiques du moins ou pas arroser Connaître son climat Connaître son sol Connaître l'exposition de son jardin Savoir bien planter en cohérence Savoir entretenir son sol pour prévenir L'entretien du jardin en période caniculaire Vers un arrosage raisonné (plans anticanicule) Répertoire des plantes résilientes et de celels qui aiment la sécheresse Les arbres : arbre à soie, chitalpa, Eucalyptus nicholii, mûrier, arbre de Judée, chêne vert... Les arbustes : arbousier, lilas des Indes, céanothe 'Gloire de Versailles', escallonia 'Iveyi ', mauve du Cap, camélia d'automne, goyavier du Brésil... Les conifères : thuya d'Orient, genévrier commun, sapinette blanche, if... Les rosiers : Sourire d'orchidée, Viniciacum, Phyllis Bide, Bouquet d'or, Pénélope, Emera... Les grimpantes : Solanum jasminoides (faux jasmin), jasmin étoilé, bignone, ipomée volubilis... Les bambous : Fargesia rufa, Fargesia robusta, Sasa kurilensis, Shibataea kumasaca, Hibanobambusa tranquillans shiroshima... Les exotiques : Butia odorata (palmier), noline bleue, agave Weberi, aloé arbustif, cordyline indivisa... Les vivaces : agapanthe, hélianthème, euphorbe, lobélie, Penstemon, pavot en arbre, sauge... Les graminées : herbe de la pampa, avoine géante, ophiopogon noir, Poa labillardieri, Miscanthus variegatus, herbe aux écouvillons...

04/2023

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Fantastique

La Forme de l'eau

Nous sommes en 1963, et Elisa Esposito survit tant bien que mal. Née muette, abandonnée par sa famille, elle travaille de nuit comme femme de ménage au Centre Occam de recherche aérospatiale. Un soir, elle surprend quelque chose qu'elle n'était pas censée voir : un homme amphibie prisonnier d'une cuve, qui doit être étudié par les scientifiques pour faire avancer la course à l'espace de la Guerre Froide. La créature est terrifiante, mais aussi magnifique - elle fascine Elisa. Utilisant la langue des signes, celle-ci établit une communication. Bientôt, la créature devient sa seule raison de vivre. Pendant ce temps, Richard Strickland, le militaire brutal qui a capturé la créature en Amazonie, envisage de la disséquer avant que les Russes ne tentent de s'en emparer. Elisa doit tout risquer pour sauver la créature. Avec l'aide d'une collègue qui souffre du racisme ambiant et d'un voisin malchanceux qui n'a plus rien à perdre, elle met au point un plan d'évasion. Mais Strickland ne l'entend pas de cette oreille. Et les Russes sont bel et bien sur l'affaire... Le fantastique, la romance et l'horreur s'entremêlent dans une histoire d'amour obsédante et tragique/ Le film, réalisé par Guillermo del Toro, a remporté 80 récompenses et a reçu plus de 230 nominations dont : Oscars du cinéma : 4 récompenses dont celles du Meilleur film et Meilleur réalisateur Mostra de Venise : 4 récompenses dont le Lion d'or du meilleur film Golden Globes : 2 récompenses dont celle du Meilleur réalisateur BAFTA Awards : 3 récompenses dont celles du Meilleur réalisateur British Academy Film Awards : 3 récompenses dont celle de la Meilleure réalisation Critics Choice Movie Awards : 4 récompenses dont celles du Meilleur film et du Meilleur réalisateur Directors Guild of America Awards : Meilleure réalisation pour un film " Entre Amélie Poulain et La Belle et la Bête. Avec cette romance, Guillermo del Toro lance un appel à la tolérance, à l'amour de la différence. " Huffington Post (France) " Un évident triomphe artistique, qui réunit les deux facettes du cinéaste : le poète ultra-sensible et l'entertainer universel. " Première " Plus que tout autre chose, cette histoire est une ode à l'idée que la liberté et la grâce peuvent être conquises, mais seulement après avoir brisé les chaînes de la défiance et de la peur. La Forme de l'eau nous entraîne dans un rêve profond. " Time " Ce joyau méticuleusement taillé est l'oeuvre la plus réussie de Guillermo del Toro depuis Le Labyrinthe de Pan. " Hollywood Reporter " Un portrait tout en sensibilité des amours hors des sentiers battus, dont le côté transgressif n'entame ni le réalisme ni la force. " Vanity Fair " Vibrant et enchanteur. " Variety

04/2022

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Récits de voyage

Le tour du monde en 80 saveurs. Récits de voyage et recettes gourmandes

Comment réinventer le voyage de Philéas Fogg imaginé par Jules Verne ? Un monde inimaginable près de la côte bling-bling de Miami. Des habitudes alimentaires étranges au Malawi. Une attirance fatale à la fin d'un déjeuner au pied de la montagne Rouge à Tenerife, Léonard de Vinci et Rimbaud ont-ils goûté l'afélia et les loukoums du Troodos à Chypre ? Comment contourner l'interdiction de se rendre en Corée du Nord. Les oranges de Malte. L'art de découvrir un manoir normand en pleine cordillère des Andes. Voici quelques titres évocateurs du voyage au long cours de Pierre Bignami et William Navarrete, dont les escales sont nombreuses, non exhaustives et aventureuses. Départ de Nice, retour à Nice. Un voyage culinaire et gastronomique, qui nous conduit de la Ligurie à la Sardaigne, en Italie et en Sicile, de Malte à la Grèce et à la Turquie, sans oublier Chypre et Israël, puis l'Arabie, le Malawi ou la Réunion, l'Inde, le Vietnam et la Corée du Sud, le Mexique, Cuba, la Colombie, le Pérou ou la Bolivie, Tahiti, la Nouvelle-Orléans et la Floride, puis le Canada, ou encore les Iles Canaries, le Maroc, le Portugal et l'Espagne, enfin l'Autriche et la Pologne avant de revenir dans les Alpes Maritimes. Un itinéraire plutôt surprenant, où la littérature et l'Histoire sont toujours au rendez-vous. Sous forme de nouvelles ou de récits, Le tour du monde en 80 saveurs est une invitation à la découverte des couleurs, des odeurs, des goûts et des saveurs par deux gourmands complices, curieux et vagabonds. Explorateurs de cuisine et de gastronomie, en solo ou en duo, ces deux chroniqueurs des saveurs d'ici et d'ailleurs racontent anecdotes et souvenirs cumulés en trente ans autour du monde. Un voyage heureux et généreux, subjectif et drôle, dont les récits finissent toujours par une recette à la Perec, facile et qui donne envie. Pierre Bignami a parcouru le monde en tant que personnel navigant après avoir vécu longtemps en Asie du Sud-Est. Chez lui, la cuisine est une affaire de famille. Il est né à Nice d'une famille italienne, qui a dirigé dans les années 1960 deux des enseignes gastronomiques les plus réputées de la Côte d'Azur à Villefranche-sur-Mer où, enfant, il passait ses vacances d'été en cuisine. C'est ce qui a motivé un début de carrière dans le domaine agroalimentaire. Mais l'appel du monde fut le plus fort, même si, quand il est en France, c'est en cuisine qu'on le découvre. William Navarrete, né à Cuba, est l'auteur de Vidalina. Interdit de voyager dans son pays d'origine, il s'est promis en venant en France de parcourir le monde. Il vit entre Paris et Nice. Outre son intérêt pour l'histoire et l'histoire de l'art, il évoque souvent dans ses livres les plats qui peuplent l'imaginaire de son enfance et de ses voyages.

10/2020

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Littérature française

Turbulences champêtres collection le net au pré

Turbulences Champêtres, premier titre de la Collection "le Net au Pré" exhale un doux parfum de roman de terroir. Le milieu dans lequel l'histoire évolue, c'est la campagne, celle du Sud-ouest, une campagne ou flotte toujours un soupçon de calme et de sérénité, une campagne encore accrochée à ses clichés d'hier, une campagne ou l'on veut vivre comme avant, mais avec le modernisme et les contraintes d'aujourd'hui, une campagne du 3ème millénaire, avec la télé, Internet, et même le portable et le GPS. Une campagne souvent incomprise, en proie aux doutes, en proie aussi à la spéculation. Puis il y a la ferme, celle du Bouscarot. Ensuite le bourg, celui de Saint-Jean, puis arrivent tous les acteurs. D'abord, les héros, les Beaumont, Martial c'est lui qui raconte l'histoire. Puis le père, Marcel, et la maman, Amélie. Ensuite tous les autres, les paysans, l'épicier, l'épicière, le boulanger, les bons, les méchants, les ni trop bons ni trop méchants, les traditions, les us et coutumes, l'étranger qui s'installe sans bruit, et ceux qui le tolère du bout des lèvres, l'étranger qui s'impose, et ceux qui le rabroue... Il y a même les gendarmes et le curé. Et par dessus tout ça... des étrangers, et non des moindres puisqu'il s'agit de l'Anglais. Le Sud-Ouest est l'une des régions de France les plus prisées par les Anglais, ils s'y installent et cultivent la nostalgie des vieilles pierres et celle d'une lointaine époque. Cette situation n'est guère du goût de tous les indigènes. Certains considèrent en effet que ces populations ne font que reconquérir par l'argent, les territoires dont ils avaient été chassés par notre Jeanne d'Arc emblématique. Ils les accusent de tous les maux, mais surtout de faire indûment grimper les prix des biens qu'ils convoitent. Toutefois, il est très rare que l'un de ces natifs, lorsqu'il a lui-même une maison à vendre, refuse la proposition d'un "envahisseur" , qui la plupart du temps est bien supérieure à celle des locaux. Dans la petite commune de Saint-Jean, la situation était encore plus alambiquée. En quelques mois le bourg avait acquis une notoriété certaine, et même durant l'hiver quantité de touristes faisaient le détour. Cette célébrité soudaine avait pour effet de faire gonfler le nombre des personnes voulant y résider. Pour les habitants c'était selon. Pour ceux qui pensaient n'avoir rien à gagner (sinon des em...), une grande part de responsabilités incombait au père Deslandes et à son épicerie. Pour d'autres, les plus éclairés (enfin, tout dépend du camp dans lequel on se place) ceux qui avaient un peu ou beaucoup à gagner, le curé était le sauveur. C'était le précurseur, celui qui avait montré la voie. Une lumière, peut-être divine était apparue dans le ciel de notre magnifique Sud-Ouest et notre curé avait su le premier trouver "l'interrupteur" . Bref, notre bourg se voyait maintenant jusqu'à Londres et même bien au-delà et les conséquences n'allaient pas tarder à se faire ressentir

05/2011

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Shonen/garçon

Les Trois Mousquetaires

Retrouvez, dans une version collector, les aventures des trois gentilshommes mousquetaires Athos, Porthos et Aramis, toujours prêts à en découdre avec les gardes du Cardinal de Richelieu, auxquels s'associe le jeune gascon d'Artagnan fraîchement débarqué de sa province et qui souhaite lui aussi servir le roi Louis XIII.

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Musique, danse

Trois Motets. Panis angelicus ; Ave Maria ; Ave verum

Jean Cras (1879-1932) était un fervent catholique : difficile de l'imaginer autrement pour un homme de cette origine et de ce milieu. Pratiquant, il l'était, tout comme l'était sa famille, puis comme le furent sa femme et enfin ses enfants, dans la stricte obédience romaine. La volumineuse correspondance entretenue avec ses parents et surtout avec son épouse - ayons en mémoire que c'était, pour cet officier de la Marine, l'unique moyen de correspondre avec des êtres chers, mais éloignés pour de longues semaines - nous renseigne avec précision sur la manière dont il vivait profondément sa foi chrétienne, et notamment sur l'importance qu'il accordait aux sacrements de l'Eglise. Il ne faut donc pas s'étonner si cette foi trouve sa traduction dans le catalogue de ses oeuvres ; mais de façon bien limitée, peut-être simplement parce que la majorité de ses ouvrages relevait - pour lui, et jusqu'à son opéra Polyphème - de l'intervention du divin, sans qu'il lui fût nécessaire de verser dans le "religieux" . Il nous laisse une Messe à quatre voix a capella - et faisant suite à une autre messe de prime jeunesse -, quelques cantiques et pièces pour orgue, et les trois petits motets du présent cahier. Il est vrai qu'ils sont de la même veine, bien qu'espacés dans le temps, et trouvent leur point de départ dans l'habitude naturelle pour Cras d'écrire pour l'une de ses soeurs aînées. Si rien n'éclaire l'origine du Panis angelicus, écrit à l'âge de vingt ans, avant sa ren­contre décisive avec Duparc, la correspondance nous en apprend un peu plus sur les deux autres motets. En juin 1905, il écrit à son épouse : "J'ai mis à moitié sur pied un Ave Maria avec partie concertante de violon qui pourrait être très bien si je le termine comme je veux". L'oeuvre nous est bien parvenue, mais sans le violon obligé. A-t-il écrit une version ultérieure écartant l'archet ? C'est ce qui semble ressortir des seuls manuscrits existants, datés du 27 août 1910, et ne comportant que la voix (élevée ou moyenne) et l'orgue ou l'harmonium. On en sait plus sur l'Ave verum. D'abord par une lettre du 27 novembre 1905 : "J'étais seul à bord ce soir. J'ai travaillé à l'Ave verum corpus dont je t'ai parlé. Je n'aurai pas complètement terminé pour jeudi ; mais je te l'apporterai quand même. Il est écrit pour orgue, violon et chant". Cette fois, pas de doute : le violon est là dès le départ et y restera jusqu'au manuscrit définitif daté du 16 décembre de la même année. La famille devait tenir à cette prière puisqu'elle fit partie du décorum musical du mariage de Charles Cras, le frère aîné de Jean. Le compositeur était-il à l'orgue ? Sans doute, tout comme l'une de ses autres soeurs, Amélie, qui tenait certainement l'archet. En tout cas, on sait qui chantait : "Le mariage [s'est] très bien passé. Grand discours d'un vieux prêtre [... ]. Musique bien. Gabrielle a eu très chaud au début de l'Ave verum, mais on ne s'en est pas aperçu". Stéphane Topakian

07/2016

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Archéologie

Archéologie médiévale N° 51/2022

Delphine Cense-Bacquet avec la collaboration de Murielle Meurisse-Fort, Tarek Oueslati, Didier Pousset et Sabrina Save L'habitat alto-médiéval du Chemin de Visemarais à La Calotterie (Pas-de-Calais) : approches de l'occupation d'un quartier du portus de Quentovic 7 Edward Impey Une image sur pierre d'un château en bois : un graffiti médiéval au château de Caen 55 Astrid A. Noterman, Alison Klevnäs, Edeltraud Aspöck, avec la collaboration de Martine van Haperen et Stephanie Zintl La perturbation des sépultures mérovingiennes est-elle " élémentaire " en archéologie ? Nouveaux regards sur les réouvertures de tombes au haut Moyen Age en Europe 69 Mélinda Bizri, Quentin Borderie, Gaëtan Jouanin, Yannick Mazeau, Coline Lejault, Guillaume Saint-Didier, Sabrina Save, Alys Vaughan-Williams, avec la collaboration de Magali Labille, Amélie Laurent-Dehecq, Jean-Michel Morin, Dany Souchet Vivre aux ixe-xie siècles sur le promontoire de Gien (Loiret) : architecture, activités et environnement d'un habitat privilégié 93 Chronique des fouilles médiévales en France en 2020 Répartition régionale des chantiers de fouilles médiévales 167 I - Constructions et habitats civils - environnements rural et urbain 171 II - Constructions et habitats ecclésiastiques 215 III - Constructions et habitats fortifiés 241 IV - Sépultures et nécropoles 279 V - Installations artisanales 289 VI - Archéologie subaquatique, épaves et installations portuaires 299 VII - Diverses chroniques 307 Bulletin critique Patrice Beck et Benjamin Saint-Jean Vitus (dir.), Le couvent des Cordeliers du Mont Beuvray. Histoire et archéologie (Panayota Volti) 311 Aurélia Bully, Sébastien Bully et Alain Dubreucq (dir.), Colomban et son influence. Moines et monastères du haut Moyen Age en Europe (Pascale Chevalier) 313 Emmanuelle Boube, Alexis Corrochano et Jérôme Hernandez (dir.), Du royaume Goth au Midi Mérovingien, Actes des 34es Journées d'archéologie mérovingienne (Toulouse, novembre 2013) (Claude Raynaud) 314 Marie-Cécile Truc (dir.), Saint-Dizier " La Tuilerie " (Haute-Marne). Trois sépultures d'élite du vie siècle (Florence Carré) 316 Anne Baud et Christian Sapin (dir.), Cluny. Les origines du monastère et de ses églises (Pierre Martin) 319 Pierre Gillon et Christian Sapin (dir.), Cryptes médiévales et culte des saints en Ile-de-France et en Picardie (Christian Gensbeitel) 321 Marie-Christine Bailly-Maître (dir.), L'entreprise minière de Brandes, xie-xive siècles (Danielle Arribet-Deroin) 323 Michael Lewis et Ian Richardson, Inscribed Vervels. A Corpus and Discussion of Late Medieval and Renaissance. Hawking Rings found in Britain (Baudouin Van den Abeele) 324 Marion Foucher, Annie Dumont, Lukas Werther et Doris Wollenberg (dir.), Inland Harbours in Central Europe : Nodes between Northern Europe and the Mediterranean Sea (Camille Gorin) 328 Claudine Munier et Inès Pactat (dir.), Le verre du viiie au xvie siècle en Europe occidentale (Elisabetta Neri) 332 Giovanna Bianchi et Richard Hodges (dir.), The nEU-Med project : Vetricella, an Early Medieval Royal Property on Tuscany's Mediterranean (Luc Bourgeois) 333 Marianne Senn et Jürg Tauber, Eisenverhüttung im Dürsteltal. Ein Hochofen des 13. Jahrhunderts in Langenbruck (Alexandre Dissier) 337 Marie-Hélène Corbiau, Baudouin Van Den Abeele, Jean-Marie Yante et Anne-Marie Bultot-Verleysen, La route au Moyen Age. Réalité et représentations (Sandrine Robert) 338 Etienne Hamon, Mathieu Béghin et Raphaële Skupien (dir.), Formes de la maison. Entre Touraine et Flandre, du Moyen Age aux Temps modernes (Florence Journot) 340 Yves Henigfeld, Philippe Husi et Fabienne Ravoire (dir.), L'objet au Moyen Age et à l'époque moderne. Fabriquer, échanger, consommer et recycler (Julie Renou) 342 Alice Vanetti, Archéologie du bâti, Histoire et épistémologie des origines à nos jours (France, Italie, Suisse) (Bastien Lefebvre) 345 Morimond 1117-2017. Approches pluridisciplinaires d'un réseau monastique, Benoît Rouzeau et Hubert Flammarion (dir.) (Denis Cailleaux) 347 Livres et périodiques reçus 349

03/2022

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Archéologie

Des couvents fragiles. Pour une archéologie des établissements mendiants (France méridionale, Corse, Ligurie, Piémont)

Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; } Malgré une présence importante, aujourd'hui encore, de nombreuses traces de couvents mendiants médiévaux, l'historiographie ne s'est pas suffisamment arrêtée sur la question de leur fragilité. Grâce aux recherches archéologiques et historiques les plus récentes, il est désormais possible d'apporter des réponses aux questions de l'installation, de l'implantation et du rôle de ces couvents dans les sociétés et les espaces urbains médiévaux et modernes. En outre, ce livre traite aussi des relations des communautés religieuses avec les fidèles, de leurs spécificités spatiales et dévotionnelles - en lien avec leur apostolat - et de leurs rapports avec les choses matérielles. Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; } Dans de très nombreuses villes, les couvents médiévaux ont été comme effacés de la topographie urbaine. En Languedoc, en Provence ou en Ligurie, la disparition très fréquente de ces établissements n'a pas été suffisamment soulignée par l'historiographie, sans doute parce qu'il reste, malgré tout, quelques beaux monuments qui font oublier quantité de destructions. La Révolution française, la vente des biens nationaux et les suppressions napoléoniennes ne sont pas seules responsables. C'est cette fragilité des couvents des ordres mendiants que ce livre tente de saisir en mêlant les avancées les plus récentes des recherches archéologiques et historiques dans ces régions de l'arc méditerranéen qui va des Pyrénées orientales à la Riviera ligure, jusqu'à remonter, au nord, en Auvergne, Dauphiné et Savoie. Les reconstitutions architecturales, l'étude du bâti et des matériaux de construction, l'archéologie funéraire et l'analyse des sources écrites apportent un nouvel éclairage aux dynamiques de l'installation, de l'implantation et du rôle des couvents dans les sociétés et les espaces urbains médiévaux et modernes. Ce sont aussi les relations des communautés religieuses avec les fidèles, leurs spécificités spatiales et dévotionnelles - en lien avec leur apostolat - et leurs rapports si particuliers avec les choses matérielles que ce livre s'attache à retracer. Avec les contributions d'Alain Badin de Montjoye, Simone Balossino, Silvia Beltramo, Agnès Bergeret, Fabien Blanc-Garidel, Aurélie Bouquet, Claire Bourguignon, Aurora Cagnana, Aymat Catafau, Jacques Chiffoleau, Sandrine Claude, Isabelle Doray, Patrick Ferreira, François Guyonnet, Margot Hoffelt, Philippe Jansen, Fanny Lelandais, Clément Lenoble, Véronique Lelièvre, Egle Micheletto, Jean-Marc Mignon, Emmanuel Moureau, Antonio Musarra, Céline Pallier, Fabienne Ravoire, Hélène Réveillas, Amélie Roger, Elodie Sanchez, Barbara Strano, Robert Thernot, Antonella Traversa, Alain Venturini.

10/2023

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Animaux, nature

L'apiculture écologique de A à Z. Edition revue et corrigée

L'abeille a une action pollinisatrice tout à fait capitale pour notre environnement. Mais elle est une espèce en danger, et même en voie d'éradication dans certaines contrées du globe (USA, Canada et Chine notamment). Si elle venait à disparaître, ce serait sans nul doute une catastrophe écologique majeure. L'avertissement bien connu attribué à Albert Einstein selon lequel l'humanité n'aurait plus alors que quatre années à vivre, prendrait toute sa signification, même si ce délai de quatre années peut paraître quelque peu irréel. Comment en sommes-nous arrivés là, alors que cet insecte a traversé des millénaires et de sérieux bouleversements climatiques pour arriver jusqu'à nous, encore il y a un peu moins de cent ans, en pleine santé? Quand et comment a débuté ce terrible processus ? Quels sont les facteurs responsables de cette mortalité galopante ? Comment pouvons-nous enrayer ce processus de destruction et d'éradication actuels et redonner à nos abeilles vigueur et santé? Dans cet ouvrage, dans les pas de précurseurs comme l'Abbé Warré, deux passionnés par le monde des abeilles, Jean-Marie Frèrès et son élève, Jean-Claude Guillaume, nous livrent leur analyse de la problématique actuelle et leurs expériences menées durant ces vingt dernières années. Pendant ces deux décades, ils ont cherché à comprendre les raisons de cette catastrophe annoncée, Ils ont mis au point une méthode de sauvegarde de l'abeille basée sur le respect de son mode de vie naturel et sur le partage nécessaire avec l'insecte des produits de la ruche. Certes, durant les dernières décennies, notre environnement s'est profondément dégradé. L'agriculture intensive abusant des pesticides agricoles a une part de responsabilité dans cette mortalité, mais l'exploitation ou même pourrait-on dire la surexploitation de l'abeille, constitue également un cause importante de cette mortalité. La modernisation de l'apiculture qui remonte à une bonne centaine d'années, fait appel à des ruches et à des pratiques qui ne respectent pas le mode de vie naturel de l'abeille, génère des perturbations qui sont autant de facteurs d'affaiblissement des colonies. Ces facteurs, les auteurs les ont identifiés et, pour une grande part, solutionnés, en mettant au point une ruche, véritable transposition de la ruche sauvage, dans laquelle l'abeille, selon un mode ancestral, sans connaître cette actuelle mortalité préoccupante et sans recours à des traitements chimiques, fabrique un miel d'une qualité supérieure, similaire à celui qu'elle nous donnait jadis avec nos ruches de paille, lorsqu'elle n'était pas confrontée avec la même acuité qu'aujourd'hui aux problèmes de l'apiculture moderne. C'en est définitivement fini, avec cette ruche écologique, des traitements chimiques systématiques à l'aide de produits de plus en plus puissants et toxiques, qui ne sont pas sans poser des problèmes sanitaires tant à l'abeille qu'au consommateur. Cet ouvrage, fruit de l'expérience personnelle des auteurs, augmentée de celle des apiculteurs qui utilisent les nombreux ruchers écologiques déjà installés aux quatre coins de la planète, nous apporte la preuve d'une solution viable à cette problématique qui n'est plus une fatalité. Il suffit simplement de fournir à l'abeille la ruche écologique, un habitat qui lui convient parfaitement, pour lui permette de vivre selon son mode de vie naturel, de travailler en paix sans la déranger, sans prélever de manière égoïste et préjudiciable les produits de le ruche dont elle a besoin pour vivre et pérenniser sa colonie. Il suffit seulement de le vouloir et de renoncer à la mise en esclavage de l'abeille qu'elle connaît trop souvent pour des motivations humaines de productivité et de rentabilité. L'abeille est aujourd'hui malade de l'homme, de son aveuglement, de sa cupidité et de son seul intérêt pour une production intensive. Aurez-vous toute la sagesse nécessaire pour joindre les actes aux balles paroles et sauvegarder réellement l'abeille ? C'est une autre question, mais ce livre vous montre, si vous le choisissez, comment agir. Sachez à la lecture de ces pages qu'aujourd'hui, c'est possible. Gardez à l'esprit que pollinisation et pérennité des colonies sont beaucoup plus important que la simple production de miel. Cela n'empêchera pas de joindre l'utile à l'agréable, et vous constaterez alors avec surprise que Dame Nature sait toujours rendre à l'homme respectueux ce qu'il Lui a donné.

11/2020

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Critique littéraire

Études germaniques - N°4/2014. Hommage à Friederike Mayröcker Pour son 90e anniversaire

Inge ARTEEL Biographie einer Biographielosen Based on my experiences writing a monographical biography of Friederike Mayröcker I explore some dilemma's and paradoxes of biographical writing, both in the texts of Mayröcker herself and in the writing about her texts. In her prose texts as well as in paratexts Mayröcker cites and parodies conventions of (auto)biographical literature ; referential truth is both suggested and thwarted. When writing a biographical portrait, these ambivalences should be taken into account. En me fondant sur mon expérience d'écrire une biographie monographique de Friederike Mayröcker, j'examinerai quelques dilemmes et paradoxes de l'écriture biographique dans les textes de Mayröcker même et dans les écrits qui traitent de ses textes. Dans ses textes en prose ainsi que dans les paratextes, Mayröcker cite et parodie des conventions de la littérature (auto)biographique ; la vérité référentielle est en même temps suggérée et troublée/contrariée. Lors de l'écriture d'un portrait biographique, ces ambivalences doivent être prises en compte. Klaus KASTBERGER Geheimnisse des Archivs Friederike Mayröcker und ihre Wohnung The Essay deals with photographs of Friederike Mayröcker's apartment in Vienna, where the author is immersed in slips of paper, manuscripts, newspaper cuttings, brochures, folders and books. The spatiality of the room is held to be an important condition for the specific appearance and an appropriate understanding of Mayröcker's literature. The guest, who is invited to the cramped room, can be seen as a deputy of the reader. Both of them have to step onto areas, which show narrow contacts between the body of the author and the hoarded materials. In that way, Friederike Mayröcker is a challenge for literary criticism as well as for modern archival theory. Le présent article traite de photographies de l'appartement viennois de Friederike Mayröcker dans lequel l'auteure est immergée dans des morceaux de papier, des manuscrits, des coupures de journaux, des brochures, des prospectus et des livres. La spatialité de la pièce apparaît comme une condition importante pour appréhender cet aspect spécifique et comme un moyen approprié pour comprendre la littérature mayröckerienne. L'hôte qui est invité dans la pièce exiguë peut être considéré comme un représentant du lecteur. Tous deux doivent avancer dans des espaces qui révèlent d'étroits contacts entre le corps de l'auteure et la masse de matériaux. A cet égard, Friederike Mayröcker constitue un défi pour la critique littéraire aussi bien que pour la théorie moderne d'archivage. Aurélie LE NEE Friederike Mayröcker et le surréalisme selon André Breton Friederike Mayröcker's work has often been defined as "surreal", even if the signification of the adjective remains vague. This paper tries to clarify this concept by referring to Breton's Theorization of Surrealism in the two manifestoes, and to highlight Friederike Mayröcker's relation to this movement. The confrontation of Breton's manifestoes with extracts from Mayröcker's Magische Blätter and Gesammelte Gedichte leads to an analysis of keywords of Surrealism such as madness, dream, psychic automatism, association of ideas, magic, surreality, and reveals not only similarities, but also important differences in Breton's and Friederike Mayröcker's conception and practice of their art. Friederike Mayröckers Werk wird oft als "surreal" bezeichnet, wobei die Bedeutung des Adjektivs vage bleibt. Der vorliegende Artikel versucht, den Begriff zu präzisieren, indem er sich auf Bretons Theoretisierung des Surrealismus in den beiden Manifesten bezieht, und Friederike Mayröckers Verhältnis zu dieser Strömung hervorzuheben. Die Gegenüberstellung der Manifeste Bretons mit Auszügen aus den Magischen Blättern und Gesammelten Gedichten Mayröckers führt zu einer Analyse von Kernbegriffen des Surrealismus wie Wahnsinn, Traum, automatischem Schreiben, Ideenassoziation, Magie, Surrealität, und bringt mehrere Ähnlichkeiten, aber auch wichtige Unterschiede zwischen Bretons und Friederike Mayröckers Kunstauffassung und -praxis ans Licht. Michael HAMMERSCHMID Stilleben. Reflexionen zur Ding-, Schreib- und Sprachwahrnehmung bei Friederike Mayröcker und mit Francis Ponge My essay focuses on the thing (Ding) as an entity (or thing itself) which crosses Friederike Mayröcker's work and is questioned deeply in "Stilleben" (1991) where Friederike Mayröcker refers to art and art history as well as to the status of language, writing, the book and the perception and creation of these entities. As a referring point the research of Francis Ponge in the field of things and their "visualization" in language helped a lot to open a space by comparing the poetics of these two great poets. The formulation of six thesis to Friederike Mayröcker's "Stilleben" tries to outline six views that interact with each other, so that the question of how we see things and their relation to language and what literature can thereby show us could be traced out more clearly. 1) The thing of "Stilleben" is the book, 2) The thing "book" is dissolved, 3) The image of "Stilleben" is the thing, 4) The thing must be created, 5) The "I" is a subject-object, 6) The thing is not the thing, but the poetic. Mon article se concentre sur la chose (Ding), comprise comme une entité (ou chose en soi) qui traverse l'oeuvre de Friederike Mayröcker et est interrogée de manière approfondie dans Stilleben (1991), ouvrage dans lequel Friederike Mayröcker se refère à l'art et à l'histoire de l'art aussi bien qu'au statut du langage, rattachant le livre, la perception et la création à ces entités. Prises comme point de référence, les recherches de Francis Ponge dans le domaine des choses et de leur "visualisation" dans le langage ont contribué à une comparaison entre les poétiques de ces deux grands auteurs. La formulation de six thèses sur Stilleben de Friederike Mayröcker tente d'esquisser six postulats qui interagissent les uns les autres de telle sorte que l'on peut cerner de manière plus précise la question de savoir comment nous percevons les choses et leur relation au langage et ce que la littérature peut nous montrer dans ce cas. 1) La chose de Stilleben est le livre, 2) La chose "livre" est dissoute, 3) L'image de Stilleben est la chose, 4) La chose doit être créée, 5) Le "je" est un sujet-objet, 6) La chose n'est pas la chose, mais la poétique. Françoise LARTILLOT Lire le poststructuralisme en poète. Résistance tropologique de Friederike Mayröcker dans les étu-des (2013) In études, Mayröcker's art establishes itself once again in a remarkable way with the specific use of French verbal and cultural fragments which enhance Mayröcker's tropological style. It reminds certainly of post-structuralist figurality (which is itself a result of the renewed interpretation of Symbolism), but it is combined with a sensitive and sensuous fabric : with this hybridization, Mayröcker fits into this tradition in an original way, and she resists the scourges of the contemporary era. In études behauptet sich Mayröckers Kunst durch den Einsatz von französischen Sprach- und Kulturfragmenten erneut auf beeindruckende Weise. Der darin aufscheinende tropologische Schreibduktus erinnert zwar an die poststrukturalistische Figuralität (als Ergebnis einer erneuten Deutung des Symbolismus), ist bei Mayröcker jedoch sinnlich und sensibel unterwandert : durch diese Anverwandlung reiht sich Mayröcker eigenwillig in diese Tradition ein und leistet Widerstand gegen die Plagen der kontemporären Zeit. Valérie BAUMANN "Tous frères (de) Grimm" , Jacques et Jean. Place du nom dans l'écriture de Friederike Mayröcker This paper proposes a close reading of a passage from Friederike Mayröcker's text entitled vom Umhalsen der Sperlingswand, oder 1 Schumannwahnsinn. This analysis will explain how the proper noun lost its raison d'être in Mayröcker's writing (particularly in this very text of poetic prose). The issue of "the monolingualism of the other" (Derrida) is confronted with a perception of things which discerns meaning as "point of flight of jouissance" (Barthes/Nancy). Diese Lektüre untersucht in der Weise vom close reading einen Auszug aus Friederike Mayröckers vom Umhalsen der Sperlingswand, oder 1 Schumannwahnsinn. Der Kommentar verdeutlicht, wie der Name (Eigenname) im Verfall liegt, was den Schreibgestus des "Schumannwahnsinns" anbelangt. Die nachvollziehbare Herausforderung vom "Monolinguismus des Anderen" (Derrida) bildet allerdings die Spannung zum Wahrhaben des Sinnes als "Fluchtpunktes der sinnlichen Lusterfahrung" (Barthes/Nancy). Andrei CORBEA-HOISIE Paul Celan Student an der Sorbonne The paper represents the first biographical synthesis dedicated to the university studies of the young Paul Celan, registered at Sorbonne immediately after his arrival in Paris in the summer of 1945, that is more than half of year after he had left Romania. The path towards obtaining the degree in "humanities" and his intentions to elaborate a PhD-thesis are placed in the larger context of his efforts to integrate himself in the French society on the one hand and in the context of his efforts to establish himself as a German-speaking poet, on the other. We exploit here a number of unpublished documentary materials from the French archive, as well as a number of interviews, again unpublished, that we took between 1998 and 2000 with a number of persons close at that time to Paul Celan. Cette étude est une première synthèse biographique consacrée aux études universitaires du jeune Paul Celan, qui s'est fait inscrire à la Sorbonne dès son arrivée à Paris pendant l'été 1948, plus de six mois après avoir quitté la Roumanie. Le trajet sur lequel il s'inscrivit pour l'obtention d'une maîtrise ès "Lettres" et son projet de thèse de doctorat sont placés dans le contexte plus large de son désir de s'intégrer à la société française mais aussi de s'affirmer en tant que poète de langue allemande. Cette étude exploite toute une série de documents inédits des archives françaises ainsi que des interviews, elles aussi inédites, que l'auteur a réalisées entre 1998 et 2000 auprès de personnalités qui faisaient partie à cette époque du cercle des proches de Paul Celan. Laurent DEDRYVERE Les guerres du Schleswig-Holstein, lieu de mémoire nationaliste dans l'Allemagne wilhelminienne The present paper deals with German nationalist "lieux de mémoire" (sites of memory) related to the Schleswig-Holstein wars (1848-1851 and 1864) in the German Empire. Eight historical novels, published between 1881 and 1914, were used as primary sources for this article. These books played an important part in the popula-rization of the historical arguments justifying the an-nexation of both duchies by Prussia. Most novels were written either while Köller was Oberpräsident of the Prussian province of Schleswig-Holstein, or a little later, and they can only be understood in the light of the Germanization policy which was carried out in this province. In the case of Northern Schleswig, nationalist intellectuals were confronted with two difficulties. Firstly, even the champions of the German cause in Northern Schleswig spoke a Danish dialect as their mother tongue. Secondly, individual members of one and the same family sometimes declared their support for different national camps. So neither the mother tongue and the national-political opinions, nor the "lineage" and the national-political opinions could be automatically equated. Most authors payed attention to the national peculiarities of Northern Schleswig in their work, whilst at the same time supporting the Germanization policy. The detour via the German history allowed a legitimation of the Köllerian politics. Some radical völkisch novelists apparently promoted a German-Danish reconciliation. But this was not aimed at the "real" Danish speakers. An imagined union of all Germanic peoples was at stake, not the political rights of an ethnic minority. Der vorliegende Artikel untersucht die deutschen nationalistischen Erinnerungsorte der beiden schleswig-holsteinischen Kriege (1848-1851 und 1864) im Deutschen Kaiserreich. Als Quelle dienen acht historische Romane, die zwischen 1881 und 1914 veröffentlicht wurden. Eine wesentliche Funktion dieser Werke bestand darin, historische Argumente für einen Verzicht Dänemarks auf die Herzogtümer und für ihre Abtretung an Preußen in populärer Form anzuführen. Die meisten Romane wurden während Köllers Oberpräsidentschaft in Schleswig-Holstein oder kurz danach verfasst und sind nur vor dem Hintergrund der Germanisierungspolitik in Nordschleswig zu verstehen. Die nationalistischen Intellektuellen waren im Falle Nordschleswigs mit zwei Schwierigkeiten konfrontiert. Erstens hatten selbst die Vorkämpfer der deutschen Sache in Nordschleswig einen dänischen Dialekt als Muttersprache. Zweitens bekannten sich manchmal Mitglieder ein und derselben Familie zu unterschiedlichen nationalen Lagern. Es gab also weder zwischen Muttersprache und national-politischer Gesinnung noch zwischen "Abstammung" und national-politischer Gesinnung eine systematische Korrelation. Die meisten Verfasser beachten in ihren Werken die nationalen Besonderheiten Schleswigs, sprechen sich aber gleichzeitig für die Germanisierungspolitik aus. Der Umweg über die jüngste deutsche Geschichte dient also der Legitimierung der Köllerschen Politik. Manche radikal völkischen Schriftsteller treten für eine deutsch-dänische Versöhnung ein. In keinem Fall sind aber die wirklichen Dänischsprachigen gemeint. Es geht um ein erträumtes Bündnis aller Germanen, nicht um die politischen Rechte einer ethnischen Minderheit.

09/2015