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Chantal Marchal

Extraits

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Cuisine

Ma vie, une affaire de cuisine

Ambassadeur de la cuisine de la mer, taquinant le turbot, la sole et le requin, promoteur des coquillages et des crustacés, hissé au firmament de la gastronomie française à la force des casseroles, Jacques Le Divellec domine en maître queux l'esplanade des Invalides à Paris. A l'occasion de ses soixante-dix ans, le chef a accepté de raconter sa vie. Et quelle vie ! Du grand-père, né en 1848 sous Louis-Philippe, à la mère, cordon bleu fin et délicat, qui fait du poisson sa spécialité, et au père, bistrotier dans les Halles, Jacques a de qui tenir. On le suit à l'école hôtelière, au Grand Véfour aux côtés de Raymond Oliver, dans l'hôtel particulier du maréchal Juin, puis à La Rochelle, sur les terres familiales, des bords de la Seine aux rives des mers du Sud : une existence qui ne manque ni de piquant, ni d'émotion, où l'humour le dispute à la grivoiserie, où les papilles sont toujours en éveil, d'un homard à la presse à un foie gras aux langoustines... La table du Grand Jacques est celle des voyages et des anecdotes, où se bousculent Fernand Raynaud, Johnny Hallyday, Rostropovitch et Robert Mitchum, ou encore François Mitterrand, Edouard Balladur et Bernard Tapie. Tout ici est affaire de gourmandise, de fourneaux, de tours de main, de recettes distillées au coin des confessions. Mais cette " affaire de cuisine " est surtout une leçon de vie, qui nous parle d'un temps où l'acharnement au travail, la passion du savoir transmis, la force de la sagesse populaire conféraient à la perfection artisanale la puissance et la beauté du grand art.

09/2002

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Récits de voyage

Les jardiniers de salonique. Voyage dans les Balkans sur les traces des Poilus d'Orient

C'est en compagnie d'un cheval et d'un mulet que le journaliste Emmanuel Hecht et le diplomate Emmanuel Rimbert partent sur les traces des soldats du Front d'Orient, ces Poilus de 14-18 oubliés, à des milliers de kilomètres des batailles de la Marne et de la Somme, sur les routes de Bitola, de Monastir, jusqu'à Salonique. Sous leurs pieds reposent les soldats que Clemenceau avait appelé " les jardiniers de Salonique ", qui poursuivirent la guerre cinq mois de plus que leurs camarades. Jouets des plans d'états-majors, ils ont été les héros anonymes du Front d'Orient. En France, aujourd'hui encore, ils le sont toujours. La Grande Guerre a éclaté ici, dans les Balkans, avec l'attentat de Sarajevo et l'assassinat de l'archiduc autrichien François-Ferdinand, le 28 juin 1914. Elle s'y est terminée en 1923, avec l'implosion du califat d'Istanbul et le délitement de l'empire Ottoman. Près de cinq ans après la fin des hostilités en France. C'est à la fois un hommage littéraire et historique que les deux marcheurs ont voulu rendre, en se livrant à une réflexion sur l'exil, en faisant découvrir cette région méconnue des Balkans, pourtant la poudrière des guerres européennes. On y croise les figures mythiques du Capitaine Conan, le personnage de Roger Vercel, qui inspira le film de Bertrand Tavernier. Ou la figure oubliée du maréchal Franchet d'Esperey. Les amoureux de Patrick Leigh Fermor, l'auteur du mythique Le Temps des offrandes, se régaleront de ce voyage au Finistère de l'Europe !

11/2022

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Cinéma

Quand j'ai commencé à broder, les haricots avaient encore des fils

S'il existe autant de spécialités journalistiques que d'activités humaines, je ne distingue que deux catégories de confrères : ceux qui recueillent l'opinion d'interlocuteurs qu'ils estiment plus qualifiés qu'eux, et ceux auxquels on offre le grand luxe de ne donner que leur avis et lui seul. Après des débuts chez les premiers, j'ai rejoint depuis plus d'un demi-siècle les seconds. Quand j'ai commencé à broder sur l'actualité, les haricots verts avaient encore des fils, les plateformes ne se situaient qu'à l'arrière des autobus et pas sur Internet, les gens qui monologuaient dans la rue ne connaissaient pas le téléphone portable. La chronique a été mon bâton de maréchal. De 1983 à 2019, j'ai tenté, alors que je n'ai jamais touché un ballon rond de ma vie, de rebondir chaque semaine dans la tribune privilégiée que m'offrait Le Figaro Magazine. J'ai surfé, sans plus d'expérience sportive, sur les chambardements politiques, sur les phénomènes de société, sur les vrais talents et sur les fausses gloires. A aucun moment, je n'ai manqué de matière première. Souvent, le choix était délicat entre tourner en ridicule les gouvernants et sublimer le dérisoire. Je me suis efforcé d'accorder la priorité aux contemporains les plus imaginatifs ou les moins futés en ratissant très large dans les univers des affaires et de la culture. Au total, des centaines de chroniques remplissant trois mille pages dont j'ai sélectionné la quintessence et qui doivent à l'attention des lecteurs et au courrier qu'ils m'ont adressé autant qu'à mon inspiration. Un grand merci !

10/2019

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Droit

LA MORT DU ROI. Essai d'ethnographie politique comparée

Personne ne saura jamais ce qui s'est passé dans la tête et le cœur des Français le 8 janvier 1996, à l'annonce de la mort de François Mitterrand. Mais on a vu - dans le psychodrame national, dans la double cérémonie de Notre-Dame et de Jarnac - refleurir avec abondance la métaphore historique des " deux corps du roi ". Fallait-il la prendre au pied de la lettre ou à tout le moins la prendre au sérieux ? C'est, en somme, le sujet même de ce livre, sorti d'un séminaire tenu au chaud dans le cadre de l'Ecole des hautes études en sciences sociales. De la réponse qu'on donnera à cette question dépend l'idée qu'on se fera du pouvoir et de son dépositaire dans le monde contemporain. Le sous-titre du livre dit assez sa méthode. Fondée sur l'étude structurelle de la mort de l'ancien président de la République, la comparaison s'imposait avec le passé : la Révolution française, de la mort de Louis XVI à celle de Marat ; la IIIe République, où se met en place le cérémonial national autour de la mort de Gambetta, de Félix Faure, des funérailles du maréchal Foch. Et la comparaison dans l'espace avec des chefs d'Etats de statuts divers - de la " canonisation " de Lénine à l'héroïsation de Kennedy, de la mort annoncée de Franco à celle, inattendue et télévisuelle, du Brésilien Neves - permettait de distinguer entre ce qui, dans cette affaire, peut passer pour une constante de l'époque et ce qui relève de la spécificité française ou de la nature sacrée du pouvoir.

11/1999

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Romans graphiques

Ces jours qui disparaissent

Une course poursuite contre le temps perdu... Que feriez-vous si d'un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu'un jour sur deux ? C'est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, sans qu'il n'en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu'un jour entier vient de s'écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps. Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n'a rien à voir. Pour organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son "autre", par caméra interposée. Mais petit à petit, l'alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s'évaporant progressivement dans le temps... Qui sait combien de jours il lui reste à vivre avant de disparaître totalement ? Au-delà d'un récit fantastique totalement prenant, Ces Jours qui disparaissent, roman graphique en couleurs de 200 pages à la personnalité très marquée, pose des questions fortes sur l'identité, la dualité de l'être et le rapport entre le corps et l'esprit. Tout du long, le lecteur se demande si Lubin disparait vraiment ou s'il est atteint de schizophrénie. Évidemment, le jeune et talentueux Timothé Le Boucher, qui signe ici son troisième ouvrage, se garde bien d'y répondre... Et si ce personnage qui en chasse un autre était tout simplement l'homme adulte qui, petit à petit, chasse l'enfant qui est en lui ?

09/2017

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Sciences historiques

Itinéraires d'un potache sous l'Occupation. 1937-1945, en Bourgogne

Après "Fils de Héros" et " J'étais médecin à la campagne", ce troisième livre de Paul Sanlaville apporte un témoignage exceptionnel, celui d'un monde bouleversé, dans lequel le potache vit l'école de Pétain, dans lequel le gosse savoure ses vacances au village bourguignon posé près de la ligne de démarcation. De 1937 à 1945, son enfance résonne ainsi des bruits de bottes qui claquent en Europe ; il assiste, ébahi, au Blietzkrieg et à la débâcle française qui portent le Maréchal au pouvoir, quand les Panzers traversent son village. Il vit ensuite au plus près l'Occupation allemande, avec les rations de 90 grammes de viande pour la semaine, les passeurs et le marché noir, puis l'émergence de la Résistance, les représailles et les exécutions sommaires, et enfin l'arrivée des Jeeps, tanks et half-tracks des GI's mâchant leurs chewing-gums. D'Autun à Mâcon et Lons, les trimestres et les années rythment la scolarité et les vacances bressanes chez ses parents ; il nous livre les images inédites de cette époque, avec la candeur du gosse, la gouaille du futur carabin, et la précision de l'élève appliqué et bien élevé. Le monde forgé par Hitler, Staline, Pétain, de Gaulle, saigne et crie, mais pour Paul, les copains sont toujours là, sur les bancs de l'école des Pères, en cours de récré, au foot, lors des longues virées à bicyclette, à la plage du Doubs ou il draguait les Parisiennes venues se réfugier à la campagne. Un livre vrai, qui nous fait vivre grâce aux souvenirs de l'auteur, le quotidien de ces années d'Occupation, vues par un enfant.

05/2012

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Maroc

Marrakech. Edition 2022-2023

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! A Marrakech, faites le plein d'épices et laissez-vous porterpar la vie et les couleurs de cette ville au charme intact. Dans le Haut Atlas, profitez d'une escapade pleinede fraîcheur au coeur de la vallée de l'Ourika. A Essaouira, flânez dans sa médina, authentique et hors du temps. Dans Le Routard Marrakech, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la ville à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (se perdre dans les ruelles des souks, dans une débauche de couleurs, de bruits et de sensations, faire le plein d'épices, et prolonger la magie du voyage...), des visites (découvrir le Maroc d'hier à la Maison de la photographie, un lieu étonnant et loin des clichés, ne pas manquer la visite du palais de la Bahia, riche demeure de la fin du XIXe s, un temps résidence du maréchal Lyautey...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 10 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Marrakech hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis bientôt 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

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Romans historiques

Un soldat écrit à sa famille. Depuis le Maroc, l'Algérie, l'Indochine (1944-1953)

"On n'écrit plus" regrettent aujourd'hui de sages vieillards ! Raison de plus pour faire connaître la pensée de ceux qui écrivaient régulièrement des lettres à leur famille, lorsque la plume, le papier et la Poste étaient les seuls moyens de donner de ses nouvelles lointaines. Tel est le cas de Paul Grison né en 1923, dont la culture classique, l'éducation, les dons pour le théâtre et la poésie, transparaissent dans les lettres qu'il écrivit aux siens entre 1944 et 1953, comme cavalier, brigadier, maréchal des logis, puis lieutenant des transmissions, après être sorti de l'Ecole spéciale militaire interarmes de Saint-Cyr qu'il avait rejoint à Coëtquidan en 1948. Il décrit cette difficile période d'après-guerre, tant en France qu'au Maroc et en Algérie, donnant son avis sur les gens, la politique, les restrictions, les colonies, l'armée, etc. Affecté au Laos en 1951, le lieutenant Grison raconte ses inspections à pied, à cheval, en pirogue, en auto ou en avion jusqu'à la frontière de Chine, décrivant un beau pays, un peuple pacifique et débonnaire, dirigé par un roi ayant les mêmes qualités que ses sujets, notant aussi l'oeuvre des Français, civils, militaires, missionnaires qui, malgré tout, savaient introduire avec patience et sagesse notre magnifique civilisation auprès d'un peuple qui aimait notre pays. En avril 1953, l'offensive de divisions Viêt-minh sur Sam Neua au Laos a mis fin non seulement à la vie du lieutenant Paul Grison et de ses camarades faits prisonniers comme lui et victimes des cruautés subies dans ces camps de concentration communistes, mais aussi à la quiétude des habitants de ce pays enchanteur.

06/2015

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Maroc

Marrakech. Montagnes du Haut Atlas et Essaouira, Edition 2024-2025, avec 1 Plan détachable

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! A Marrakech, faites le plein d'épices et laissez-vous porter par la vie et les couleurs de cette ville au charme intact. Dans le Haut Atlas, profitez d'une escapade pleinede fraîcheur au coeur de la vallée de l'Ourika. A Essaouira, flânez dans sa médina, authentique et hors du temps. Dans Le Routard Marrakech, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la ville à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (se perdre dans les ruelles des souks, dans une débauche de couleurs, de bruits et de sensations, faire le plein d'épices, et prolonger la magie du voyage...), des visites (découvrir le Maroc d'hier à la Maison de la photographie, un lieu étonnant et loin des clichés, ne pas manquer la visite du palais de la Bahia, riche demeure de la fin du XIXe s, un temps résidence du maréchal Lyautey...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 10 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Marrakech hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis bientôt 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

09/2023

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Histoire de France

MURAT. La chevauchée fantastique

Fils d'un maître de poste du Quercy, Joachim Murat né en 1767 fit, grâce aux protecteurs de son père, de solides études classiques. Séminariste par obligation, mais bientôt soldat par vocation, ce cavalier par instinct devint un pur produit de la Révolution. Bénéficiant de puissants appuis, il eut alors un étonnant début de carrière sans aller au feu une seule fois. Devenu par hasard un adjoint de Bonaparte, Murat se révéla très vite un entraîneur d'hommes intrépide et, en même temps, un génial tacticien de la cavalerie dans toutes ses utilisations. Grâce à lui, Napoléon concrétisa ses plus étincelants succès : les victoires d'Austerlitz, d'Iéna, d'Eylau n'auraient sans doute pas eu lieu sans son exceptionnel concours. Pourtant, et bien que Murat ait épousé la sœur du futur empereur, Caroline Bonaparte, les relations entre les deux hommes ne furent à aucun moment confiantes et détendues. Ils avaient besoin l'un de l'autre mais ne s'aimèrent jamais. Poursuivant son ascension (maréchal en 1804, grand-duc de Berg puis roi de Naples en 1808), frustré dans ses légitimes ambitions, continuellement bridé par Napoléon, Murat, esthète et soldat prodigieux, fut aussi, avec l'aide de son ami Agar, un excellent administrateur. Après avoir largement contribué à la gloire militaire de l'Empire, il estima que son devoir était désormais de se consacrer à la sauvegarde de son propre royaume. Homme complexe, il eut des divergences avec la politique de Napoléon sur son déclin, d'où sa position critiquée par beaucoup, mais largement incomprise, qui marqua les dernières années de son règne. Sa fin grandiose et tragique est à l'image parfaite de sa personnalité flamboyante.

02/1998

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Littérature française

Koh Chang la victoire perdue

Rénovation ou Révolution nationale ? Un maréchal thaïlandais contre un amiral français. La compétition a-t-elle un sens sous ces cieux écrasés par la chaleur, quand le vieux monde s'écroule sous les coups de boutoir conjugués de l'ordre nouveau hitlérien et du nouvel ordre américain ? Sous le regard intéressé du prédateur japonais en embuscade ? La Thaïlande, pays calme à la population aimable et docile, engagée dans une modernisation à outrance et à qui l'imitation naïve des fascismes en vogue donne des ailes. La " Colonie ", ce territoire où la France n'est pas chez elle mais qui est la France, une France d'Asie, lointaine et isolée, qui se nomme encore l'Indochine et n'obéit plus qu'à ses propres règles, palliant son manque de moyens par l'étalage d'un faste comme jamais auparavant l'occasion ne lui en avait été donnée. Une guerre incongrue dans un conflit qui les dépasse. Alors qu'importe qu'une excroissance tropicale improbable ait offert à la Mère patrie sa seule victoire navale flotte contre flotte des deux guerres mondiales réunies. Ses artisans resteront toujours des pestiférés, aucun navire battant pavillon tricolore ne portera jamais fièrement sur ses flancs le nom de Koh Chang. Dans une époque où les passions ambiguës, flamboyantes dans leur déraison, 1 s'exacerbent, s'exonérant enfin des contraintes communes, la fantaisie et l'excès ne sont-ils pas les derniers repères, l'apogée voluptueux de l'illusion ? Luxe, opium, sexe, domination. Le destin croisé d'un officier de marine français et de son frère d'adoption thaïlandais quand tous les repères s'inversent.

11/2010

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Histoire de France

Le naufrage. 16 juin 1940

Etrange théâtre, ce 16 juin 1940, que la ville de Bordeaux devenue la capitale improvisée d'une France déjà largement envahie par les troupes hitlériennes : trois conseils de ministres en vingt-quatre heures, présidés par deux chefs de gouvernement successifs, Paul Reynaud et le maréchal Pétain, l'un à bout de résistance, l'autre usé par l'âge et décidé à arrêter les combats. Un monde s'écroule au milieu d'un immense exode et d'un chaos indescriptible. Une république se meurt dans une indifférence quasi générale. Ce moment dramatique, écrit Eric Roussel, marque la vraie rupture de 1940, non seulement parce que tout un pays bascule alors dans l'inconnu, mais surtout parce que cette journée révèle, en miroir, les causes immédiates et lointaines, politiques autant qu'intellectuelles, culturelles et morales, d'une défaite qui, au fond, n'est pas si étrange. Récit d'un naufrage prévisible, ce livre interroge également à frais nouveaux les failles méconnues et les faiblesses parfois insoupçonnées de cette IIIe République finissante qui va expirer à Bordeaux dans le tumulte, l'incertitude et, pour beaucoup, l'inconscience de la partie terrible qui se joue alors; il retrouve les grands protagonistes de ce drame et d'autres visages moins connus ; il en restitue les opinions, les engagements, les passions, les arrière-pensées... Mais dans ce chapitre si sombre on entrevoit aussi, portés par une prescience et une détermination inespérées, les germes d'une régénération politique nationale et d'une configuration inédite des rapports entre les peuples européens : le 16 juin aura été l'école de deux hommes aussi exceptionnels que différents, Charles de Gaulle et Jean Monnet.

10/2009

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Sciences politiques

Le mal napoléonien

"Il y a longtemps que la place prise par Napoléon Bonaparte dans l'imaginaire national m'intrigue. Longtemps que je m'interroge sur la gloire qui s'attache à son nom. Longtemps que je suis frappé par la marque qu'il a laissée dans notre histoire. Mon essai est celui d'un homme politique, informé des ressorts du pouvoir et animé d'une certaine idée de ce que sont, à travers le temps, les intérêts de son pays. J'ai eu envie de faire partager à des lecteurs un cheminement qui part d'une période cruciale de l'histoire de France et me conduit jusqu'à nos jours, afin d'éclairer certains aspects du présent. Je ne m'inscris ni dans la "légende dorée" ni dans la "légende noire" de Napoléon. La gloire de l'Empereur est une évidence à laquelle je ne saurais porter atteinte. Je ne discute pas le génie du personnage, le talent du soldat, la puissance de travail de l'administrateur ni même le brio du propagandiste. J'examine si les quinze années fulgurantes du trajet du Premier Consul et de l'Empereur ont servi la France. Si elles ont été fructueuses pour l'Europe. A mesurer l'écart entre les ambitions proclamées, les moyens déployés, les sacrifices exigés et les résultats obtenus, la réponse est non. L'Empire de Napoléon Ier, puis le second Empire, se sont achevés sur des désastres. Le général Boulanger dans l'opposition et le maréchal Pétain au pouvoir, qui peuvent être apparentés au bonapartisme, n'évoquent pas de souvenirs glorieux. Pourtant, on continue à se référer au bonapartisme de manière souvent flatteuse. J'ai voulu voir pourquoi".

03/2014

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Littérature française

La Clôture

La même année que Napoléon Bonaparte naît dans une bourgade de la Sarre un enfant roux dont le père, tonnelier, a servi dans les armées de Frédéric II. A la faveur des guerres de la Révolution et de l'Empire, l'enfant roux - au départ, une sorte d'Allemand - est appelé à devenir l'un des plus illustres maréchaux de France, avant de mourir fusillé à l'angle des jardins de l'Observatoire. Entre-temps, il aura été vainqueur à la Moskova et sur quantité d'autres champs de bataille, héroïque lors de la retraite de Russie, indécis ou calamiteux dans d'autres circonstances, déloyal à l'empereur, traître à la monarchie restaurée, défait à Waterloo et indéfectiblement fidèle à quelque chose d'éclatant et d'obscur. Aujourd'hui, le boulevard qui lui est dédié relie la porte de Saint-Ouen à la porte d'Aubervilliers, à la limite de la ville et de ce qui l'entoure, à travers des quartiers qui ne comptent pas parmi les plus aérés de la capitale. D'autres destins s'y nouent - moins brillants, dans l'ensemble, que celui du maréchal Ney -, d'autres échecs s'y consomment. Celui de Gérard Cerbère, rescapé de nombreuses Bérézinas, désormais retranché avec sa caravane à l'intérieur d'un pilier soutenant le périphérique, celui de Lito, officier des forces armées zaïroises échoué au McDonald's de la porte de Clignancourt. Ou encore celui de Ginka Trifovna, originaire de Ruse, en Bulgarie, âgée de dix-neuf ans et assassinée dans la nuit du 21 au 22 novembre 1999 sur un talus de la rue de la Clôture.

01/2002

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Histoire de France

Ce qu'il reste de Vichy

Le régime de Vichy, qui a marqué la France de son empreinte pendant les quatre années d'Occupation, avait non seulement mis en œuvre une idéologie et une politique, mais aussi installé des hommes, des réseaux, des cercles d'influence, des relais d'opinion, balayés par la Libération. Ces hommes, qui ont, selon les cas, pu rompre avec la doctrine ou la politique de l'Etat français à différents moments de la guerre, ont pour la plupart conservé un attachement certain à la figure, à la personne, si ce n'est à la doctrine du maréchal Pétain et aux idéaux de la Révolution nationale. Le paradoxe, c'est qu'au-delà des remous et des effets de l'épuration, ces cercles et ces individus ont rapidement pu se reconstituer et réinvestir, dès les années d'immédiat après-guerre, les champs de la vie politique, intellectuelle et institutionnelle française. Fervents gardiens du temple pétainiste ou nostalgiques plus discrets de l'ancien régime, tous ont fait preuve d'une remarquable faculté d'adaptation aux nouveaux codes de la vie publique, et se sont reclassés dans le débat parlementaire ou dans le débat d'idées, majoritairement à droite, mais aussi, parfois, dans le combat européen ou régionaliste. Ce sont ces parcours individuels, témoins d'une fidélité tenace au passé, à travers des accommodements et des reclassements inévitables, que ce livre se propose de restituer. Où l'on trouvera un étonnant exemple de survie et de métamorphose des élites nationales. Et, en définitive, toute l'histoire d'une génération, qui a fini par se confondre avec celle de la IVe République.

11/2003

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Régionalisme

Chronique de la Haute-Savoie pendant la Deuxième Guerre mondiale. Tome 1, La nuit sera longue, la " Drôle de Guerre ", de la Défaite et l'Armistice jusqu'au temps de la " Zone libre ", septembre 1939-8 novembre 1942

De l'année 39 à l'année 42 : chronique de la saison du froid. La Haute-Savoie s'enfonce dans son grand hiver. Quand commence la " drôle de guerre ", il y a déjà plus de quatre-vingts ans que la Haute-Savoie se bat énergiquement pour rester française. Aussi les Hauts-Savoyards sont prêts pour accomplir le devoir suprême. Ils se battent partout : dans les hautes vallées alpines, sur la ligne Maginot en Norvège (Namsos, Narvik), sur l'Ailette, au Chemin des Dames, dans la Somme ou sur les bords du Rhône ! Au bout du compte, beaucoup de morts et de blessés... de prisonniers aussi. La Haute-Savoie a très chèrement payé le prix de son attachement inébranlable à la France ! Vient la défaite puis l'Armistice. La Haute-Savoie est tout entière recouverte par cette immense nuit du Régime de Vichy. Elle est même choisie comme fer de lance par les grands stratèges de la Révolution Nationale (Pétain, Laval, Darlan). Sait-on que la Légion des Combattants Français de la Haute-Savoie est l'une des plus puissantes de la France non occupée ? Et voilà maintenant que les cérémonies d'allégeance au Maréchal et au Régime de Vichy ponctuent régulièrement la vie quotidienne des gens de la Haute-Savoie ! Tout se passe comme si, alors qu'ils se sont tant battus, l'ensemble des Hauts-Savoyards était devenu pétainiste, mais " Pétain, c'est la France ? " Voire ! Car déjà dans le plus obscur de la Nuit des lueurs vont surgir. Certains pensent qu'il y a une autre voie, une voie nouvelle, celle que montre le général de Gaulle...

03/1993

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Histoire de France

L'énigme Pierre Pucheu

"Allemands et collabos me haïssent pour ma réalité, tandis que gaullistes et Anglais me détestent sur ma légende"… Pierre Pucheu, ministre de l'Intérieur du gouvernement de Vichy de juillet 1941 à avril 1942, nourrit les controverses : a-t-il réellement désigné lui-même les otages fusillés à Châteaubriant, dont Guy Môquet, comme il en est systématiquement accusé ? A-t-il organisé les crimes judiciaires perpétrés par la section spéciale de la cour d'appel de Paris et le tribunal d'Etat, condamnant à mort des communistes pour avoir distribué quelques tracts ? Ou est-il au contraire le ministre qui, en zone libre, a permis l'arrestation de plusieurs centaines d'agents ennemis ? Celui qui adjura Pétain de partir pour Alger en octobre 1942 de manière à y appeler les Américains, rompre l'armistice et reprendre la guerre contre l'Allemagne ? Alors qu'il rejoint le camp allié dès novembre 1942 pour aller se battre en première ligne contre les Allemands avec l'aval du général Giraud, Pierre Pucheu est arrêté à son arrivée en Afrique du Nord, incarcéré, jugé, condamné, fusillé. Son procès, le premier de l'épuration, préfigure tous les autres. De Gaulle, tout en refusant sa grâce pour "raison d'Etat", fait cependant savoir qu'il lui "garde son estime". Symbole de cette contradiction, voire de ce regret, Pierre Pucheu est, avec le maréchal Ney, le seul condamné à avoir été autorisé à commander le peloton chargé de l'exécuter… Ni réquisitoire ni plaidoirie, cette captivante biographie conçue comme une enquête "comble – enfin ! – un trou noir de l'historiographie concernant Vichy, l'Occupation et la "collaboration"" (Jean-Marc Berlière).

09/2018

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Histoire de France

Journal de guerre de Marguerite Lebrun. Epouse du dernier president de la IIIe république. Juillet 1940-octobre 1947

Ce journal est celui de Marguerite Lebrun, épouse d'Albert Lebrun, dernier président de la IIIe République de 1932 à 1940. Elle l'a écrit de 1940 à 1947 et pendant son séjour dans le Dauphiné, principalement à Vizille, où le couple a trouvé refuge après que le maréchal Pétain a brutalement écarté Albert Lebrun du pouvoir. La femme de l'ancien chef de l'Etat y livre ses analyses, notamment grâce aux informations que reçoit son mari et aux personnalités qu'il rencontre, mais aussi et surtout parce que son tempérament la pousse à se saisir des événements terribles qui bouleversent alors le monde. Ce document inédit propose ainsi une vision singulière de la vie durant la guerre, d'abord en zone libre puis en zone occupée. Tout y est évoqué : les difficultés quotidiennes, la menace des Allemands et des collaborateurs, les rafles de juifs, l'action de la Résistance, les exécutions sommaires, le rationnement et le marché noir, l'arrestation d'Albert par la Gestapo et la mort de son premier petit-enfant, la maladie, l'angoisse de l'avenir, puis, enfin, la joie de la Libération et le difficile retour à la démocratie après-guerre. Empreintes d'un humour parfois acide, talentueuses dans leur manière de croquer sur le vif les multiples scènes de la vie sous l'Occupation, les pages écrites par Marguerite Lebrun composent beaucoup plus qu'une évocation familiale. Elles racontent le dur cheminement politique d'un monde alors à feu et à sang dont son époux fut l'un des principaux dirigeants. A ce titre, le journal de madame Lebrun recèle une charge historique de première importance.

05/2019

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Littérature Espagnole

Trafalgar

Trafalgar : aux oreilles des Français, le nom sonne amèrement. C'est aussi le cas pour les Espagnols. Du moins si l'on parle de la bataille de 1805. Car Trafalgar, c'est également le premier des Episodes nationaux (Episodios Nacionales), la plus vaste construction romanesque des lettres espagnoles, jamais traduite en français jusqu'à présent. Gabriel de Araceli vit sous la protection d'un vieil officier de marine. La raison aurait voulu que son grand âge le préserve de la guerre. C'est l'avis de sa femme qui fulmine contre lui, contre le vieux Marcial à la jambe de bois, et contre Gabriel qui, dans sa jeune innocence, trépigne à l'idée d'assister à sa première bataille navale. Alors, c'est en catimini qu'ils désertent tous le foyer pour se lancer dans la mêlée. La suite on la connaît : face à l'amiral Nelson, la défaite franco-espagnole sera totale. Les deux-tiers des navires seront détruits ; le camouflet est sévère. Publié pour la première fois en 1873, le roman raconte mieux que n'importe quel livre d'histoire cette bataille historique et tragique. Dans un réalisme teinté d'humour, l'auteur nous immerge dans le feu de l'action et des canons, mettant en scène un patriotisme aussi exalté que meurtrier. Benito Pérez Galdós (1843-1920) est un des plus grands romanciers réalistes espagnols. Comparé aux autres maîtres de son époque, Dickens, Balzac, Tolstoï, il impressionne par l'ampleur de son oeuvre romanesque et dramatique. Outre les 46 ouvrages des Episodes nationaux, il est l'auteur de nombreux autres romans et pièces de théâtre.

10/2022

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Royaume-Uni

Le soldat britannique. Le vainqueur oublié de la Seconde Guerre mondiale

La bataille d'Angleterre, la guerre du désert et le D-Day sont passés à la postérité, élevant sur le pavois les qualités de courage et d'abnégation des populations comme des soldats de l'Empire. Pourtant, au regard de l'Histoire, l'armée britannique dans son ensemble fait figure d'oubliée. Benoit. Rondeau répare cette injustice et dresse de manière exhaustive les spécificités du soldat de l'Empire britannique, les conditions dans lesquelles il a combattu, comment il était formé, commandé, équipé, soigné... Partant, il appréhende dans sa totalité le quotidien des hommes et des femmes qui ont servi l'armée entre 1939 et 1945, de l'arrivée à la caserne à la démobilisation, sur le front comme à l'arrière, au combat comme au repos, sur les différents théâtres d'opérations, de la jungle au désert en passant par le ciel allemand, les eaux de l'Atlantique ou le bocage normand. Un quotidien qui suppose d'aborder notamment la question délicate des relations avec les civils, que ceux-ci soient des alliés, des ennemis ou encore des ressortissants des nombreux pays de l'Empire où ont été déployées les forces combattantes. Au fil des pages apparaissent aussi de nombreuses personnalités méconnues, injustement demeurées dans l'ombre écrasante du maréchal Montgomery. Enfin, l'auteur démontre avec brio que la mémoire de ces forces armées (soldats, marins et aviateurs du Royaume-Uni, des dominions et des colonies) après 1945, au cinéma comme dans la littérature ou dans les programmes scolaires, est inversement proportionnelle à la contribution des forces de l'Empire britannique à la victoire finale. Une somme qui fera date.

04/2021

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Criminalité

Crimes et mystères de France. De Marseille au Havre, du vaisseau fantôme d'Anne de Bretagne à l'affaire du Jack l'Eventreur du Sud

De Marseille au Havre, loup-garou de Franche-Comté à l'affaire du Jack l'Eventreur du Sud Est, une autre manière de découvrir l'histoire de France. De la Provence aux Hauts-de-France, des Alpes à la Bretagne : l'histoire de chaque région française recèle des affaires criminelles et de sombres faits divers nimbés de mystères. Passionné de criminologie et d'histoire, Paul El Kharrat nous raconte, depuis les guerres de religion jusqu'au XXe siècle, les destins tragiques de personnages illustres et d'inconnus énigmatiques. En brossant ces portraits, il dessine une carte de France où se côtoient monstres sanguinaires, empoisonneuses désespérées et victimes d'erreurs judiciaires, et nous prouve que la petite histoire influe aussi sur la destinée de notre pays. Qui était le tueur de bergers surnommé " Jack l'Eventreur du Sud-Est " ? Quel était le mode opératoire des empoisonneuses de Marseille ? Pourquoi le marquis de Sade et Alexandre Dumas ont-ils été inspirés par la marquise de Ganges ? La mort d'Agnès Sorel a-t-elle révélé tous ses secrets ? Gilles de Rais, maréchal de France et ogre sanguinaire, mérite-t-il sa réputation de Barbe Bleue ? Paul El Kharrat vous invite à un terrifiant tour de France - aucune région ne sera épargnée... A propos de l'auteur Agé de 24 ans, Paul El Kharrat s'est fait connaître du grand public grâce à son parcours exceptionnel dans l'émission Les Douze Coups de midi. De cette expérience, il a tiré son autobiographie à succès Ma 153e victoire et Bienvenue dans mon monde. Passionné de culture générale et d'histoire, il est également l'auteur de Crimes et mystères de Paris.

09/2023

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Histoire militaire

Mémoires de guerre

Ecrits de sa main et terminés quelques semaines avant sa mort, les Mémoires de Douglas MacArthur couvrent un demi-siècle d'histoire au cours duquel il brilla par son génie du commandement et ses dons de stratège. Devenu après la Première Guerre mondiale le plus jeune membre de l'état-major général, il engagea une lutte acharnée pour le maintien d'une force armée aux Etats-Unis, provoquant l'inimitié des isolationnistes et des pacifistes qui voulaient croire que l'Amérique n'avait rien à craindre. Après Pearl Harbor et l'invasion des Philippines, il organisa et livra à l'ennemi une action de guérilla qui contribua à retarder les conquêtes japonaises et à permettre aux Etats-Unis de se ressaisir. Nommé Chef Suprême des Opérations dans le Pacifique Sud-Ouest, MacArthur réduisit peu à peu les conquêtes japonaises en reprenant l'offensive avec des moyens réduits. Il reconquit la Nouvelle-Guinée et les Philippines, et reçut la reddition de l'Empire japonais. Cet ouvrage nous livre le récit de cette campagne, ponctué de réflexions sur Roosevelt, Churchill, Staline, ainsi que sur les amiraux Nimitz, Halsey et d'autres personnalités de premier plan. MacArthur y exprime son opinion sur l'action communiste dans le monde et ne cache pas son désaccord avec le général Marshall quant à la politique suivie vis-à-vis de la Chine populaire, au moment de la guerre de Corée. Ses Mémoires constituent ainsi l'un des témoignages les plus précieux sur la Seconde Guerre mondiale et la politique militaire des Etats-Unis au xxe siècle. Douglas MacArthur (1880-1964) est un général américain et field marshal philippin.

06/2022

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Littérature française

Occupation. Romans et biographies

Les romans et biographies de Piene Assouline liés à la période de l'Occupation représentent une part essentielle de son oeuvre. L'auteur s'est intéressé tout particulièrement au rôle des éminences grises qui ont agi dans les coulisses du pouvoir vichyste, tel le fascinant Jean Jardin. Dans son essai sur L'Epuration des intellectuels comme dans le récit de son amitié paradoxale avec le "collabo" Lucien Combelle, il évoque la situation des écrivains, éditeurs et patrons de presse compromis avec l'occupant. Il pose en filigrane la question, restée sensible, de la responsabilité morale et politique des créateurs et des hommes de pensée à des moments aussi cruciaux. Cette dramaturgie trouble et tragique est au coeur des obsessions du romancier. Dans La Cliente, un biographe enquêtant sur la vie d'un écrivain découvre par hasard des milliers de lettres de dénonciation, dont l'une concerne l'un de ses propres amis et sa famille qui a été déportée. Lutetia entraîne le lecteur dans le dédale vertigineux du Paris occupé à travers un de ses hôtels mythiques. On retrouve ce théâtre d'ombres dans Sigmaringen, petite ville d'Allemagne où le maréchal Pétain et ses derniers fidèles bénéficièrent d'un ultime refuge en septembre 1944. Dans sa préface inédite, où il dévoile la genèse de ses textes, Piene Assouline éclaire toutes les ambiguïtés de cette histoire collective : une "zone grise semée de doutes et de compromis", écrit-il, où "le mal subi côtoie le mal commis". En montrant toute sa complexité, ce volume permet d'approcher de plus près la vérité d'une époque.

08/2018

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Littérature française

Carte morpho-sédimentaire de la baie du Mont Saint-Michel. Ille-et-Vilaine et Manche

La baie du Mont Saint-Michel se découvre sur une surface de 250 kilomètres carrés et se divise en deux grands ensembles morpho-sédimentaires : le domaine occidental correspond à un fond de baie abrité, le domaine oriental comprend un vaste domaine estuarien au débouché de trois fleuves côtiers à faible débit. La carte de l'estran et des petits fonds de cette baie, présentée ici, est basée sur des études réalisées entre 1995 et 2003. La comparaison avec les résultats antérieurs montre une faible évolution des fonds à l'échelle globale malgré un comblement lent et régulier par des sédiments sablo-vaseux.

06/2010

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Psychologie, psychanalyse

VST N° 148, 4e trimestre 2020 : Travailler avec des familles

Introduction Rozenn Caris, CaninoManaquin- Evolution des représentations de la famille et soutien à la parentalité Gérard Neyrand - Du bébé à la famille Elisabeth Darchls, Paola Aburto Brom - La présence des enfants : un impensé du virage ambulatoire de la psychiatrie adulte Hélène Davtlan, Eliane Collombet, Khadija Maach Dol Lucchese - Accompagner, c'est "faire avec" pour "amener vers" Alexis Potiron - Etre adolescent et polyhandicapé Sylvie Sacchi - Arrière-atavisme I Lucie Juiiot - Jeunes aidants, un temps de répit Amarantha Bourgeois - "Ici c'est chez moi I" Récit d'une rencontre familiale à domicile François chobeaux - "Quand on aime, on ne compte pas". Sortir l'aide du champ du naturel et de l'amour pour interroger ce qu'aider implique Chantal Bruno - Familles... honnies, omises, requises... 7 Ou les formes du déni en psychiatrie - Catherine Skiredj-Hahn - "Apprendre à écouter, ça te retourne, ça te transforme" Rencontre do Djemila Colin et Carino Maraquin - La forêt de mon père. A la lisière de la famille, la folie,., et les enfants oubliés Dominique Bosnard A savoir Le délire scientiste : un déni de notre humanité Danielle Lévy - Le secteur médico-social dans les paradoxes du changement Jean-Yves Le Capitaine - Le fantôme du traumatisme Stéphanie Germani. Praticable Adolescence en exil Chiot) Cheynel - L'animation socio-sportive : de la Palestine aux "quartiers" Philippe Segrestan. Ici et ailleurs enfants de migrants dans les institutions de soins de la société française Fatima Kob, isam Idris FORMER-FORMATION Vers une définition de l'éducateur comme "expert" Valentine Prouvez. Parole.s En quête diagnostique Mireille Battut. Livres et revues. Travailler avec des familles Comment parler de la famille désormais, ou plutôt des familles ? A côté de la configuration classique - couple de parents avec un ou deux enfants -, la famille est aussi recomposée, décomposée, homoparentale, monoparentale... les modalités du lien a l'enfant se diversifient avec la procréation médicalement assistée, de plus en plus courante, l'adoption, mais également la question de la GPA. Comment se joue alors la parentalité ? Et le développement de l'enfant ? Quels liens entre parentalité, filiation, engendrement ? Comment les familles sont-elles appréhendées par les professionnels qui vont travailler "avec" elles : parents en situation de handicap, familles en difficulté, parentalités h soutenir, parents e associer aux projets et au soin, prise en compte des fratries ou des aidants, dans le respect de leurs droits t Ce dossier a tente de dégager quelques enjeux concernant le travail avec les familles, qui reste un sujet majeur dans les Institutions aujourd'hui.

01/2021

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Littérature française

La dixième symphonie

Un jeune homme, orphelin de mère et rejeté par un père enseignant d'école primaire, frustré d'avoir été éconduit par sa belle famille quand il vivait encore ave sa jeune compagne défunte, vivant avec sa tante à la briqueterie, quartier populeux et peuplé majoritairement des musulmans dans la ville de Yaoundé, refuse de poursuivre ses études pour apprendre à jouer le piano. Malgré le coût élevé de la formation en musique classique, sa tante qui tient à la réussite de son neveu, accepte son choix de ne plus poursuivre ses études pour se livrer à sa passion musicale. Par ses contacts, il va rejoindre l'un des clubs les plus prestigieux de Yaoundé où ne viennent que les enfants des hauts commis de l'Etat et des corps diplomatiques. Hué au début, c'est son génie va le distinguer et créer autour de lui des jalousies. Il va se lier d'amitié avec le fils d'un haut commis de l'Etat qui est impressionné par sa virtuosité et le fait connaître à son père. Ce dernier amoureux de l'art et de la musique classique tombe sous le charme du jeune apprenti de la musique classique. Plus tard, c'est la fille du monsieur qui tombe aussi amoureuse du jeune apprenti de la musique. Cette relation d'amour va jeter un froid dans les relations entre les deux familles. Bien plus, la mort de la jeune fille du promoteur du club de musique classique, assassinée sans que son meurtre ne soit élucidé va compliquer le destin du jeune apprenti de la musique. Sans preuve de culpabilité d'un éventuel meurtrier, le jeune apprenti de la musique est jeté en prison ; ce qui va plonger sa tante dans le trouble. Il faudra attendre l'intervention de la fille du personnage important de Yaoundé, amoureuse du jeune apprenti de la musique pour pousser son père à faire ramener son fils assassin des Etats-Unis afin qu'il vienne purger sa peine, en lieu et place du jeune apprenti de la musique. Ce dernier, maintenant libéré peut reprendre son aventure et surtout son amour avec la jeune fille du personnage important. Mais ladite jeune fille est maladive ; après des interventions chirurgicales, elle décide de célébrer son mariage malgré son état de santé critique. Après l'union du mariage à la Cathédrale-Notre-Dame-Des-Victoires de Yaoundé, la jeune épouse doit rejoindre la Fondation Chantal Biya où elle est internée ; alors que le jeune époux, lors de la cérémonie au Hilton hôtel peut encore égayer les convives en espérant jouer la dixième symphonie.

10/2015

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Musique

Nocturnes - CD

Le Nocturne inédit. Edité en 1829 par la Revue musicale de Moscou, le Nocturne opus posthume a été découvert à la Bibliothèque de Saint-Pétersbourg par Florent Albrecht. Il sagit dune gravure en première mondiale. Pianiste précoce, John Field fait ses premières armes comme représentant chez Clementi & Co, un fabricant de pianos réputé à Dublin. Il représente sa firme dans plusieurs tournées commerciales en Europe. C'est en 1803, à la faveur d'un passage à Moscou, qu'il décide de se fixer en Russie. Il y fait une brillante carrière de virtuose et de professeur de piano. Il meurt au retour d'une tournée à Naples. Field compose ses Nocturnes entre 1812 et 1835, à une époque où, comme lécrit Guy Sacre dans La Musique de piano, "le piano, fort de ses progrès mécaniques, ambitionne de rivaliser avec la voix, en cantabilité, en expressivité, en émotion" , il invente "un genre où épancher le coeur, à la manière de la romance vocale" . Pour son premier album Florent Albrecht a choisi le piano de Meglio que Field aurait pu jouer lors de son séjour à Naples en 1834 et nous fait découvrir un nocturne inédit. Claviériste passionné, Florent Albrecht sest formé au piano moderne auprès de Laurent Cabasso, au pianoforte avec Pierre Goy et au clavecin dans la classe de Kenneth Weiss. Après des rencontres marquantes avec Paul Badura-Skoda, Charles Rosen, ou Malcolm Bilson qui jalonnent son parcours artistique, il est lauréat de la Fondation Royaumont en 2018. A côté de ses partenaires de musique de chambre réguliers comme Chantal Santon-Jeffery ou Anna Reinhold, Florent Albrecht sentoure dun mélange éclectique de musiciens exigeants : Violaine Cochard, Jean-Marc Phillips, Marie Perbost, Karine Deshayes, David Plantier, ou les chefs Chiara Banchini, Alexis Kossenko et Vaclav Luks. En soliste ou en musique de chambre quil affectionne particulièrement, il sest notamment produit au Barbican Center de Londres, à lAuditorium national de Madrid, à la Philharmonie de Munich, à la Juilliard School de New York, à la Philharmonie ou à lOpéra de Paris. Il a été invité en 2020 par lOrchestre National de France pour un programme Beethoven au Grand Auditorium de Radio France à Paris, retransmis en direct par France Musique. Le pianoforte (1826) de Carlo de Meglio témoigne de linfluence autrichienne sur le royaume de Naples : cest en effet un instrument viennois de six octaves construit à Naples en 1826. Il a été restauré par Ugo Casiglia en 2004, intervention faite a minima pour préserver linstrument.

10/2021

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Réalistes, contemporains

Le jour où le bus est reparti sans elle : Pack en 5 volumes : Le jour où le bus est reparti sans elle ; Le jour où elle a pris son envol ; le jour où elle n'a pas fait Compostelle ; Le jour où elle a suivi sa valise ; Le jour où la nuit s'est levée

Clémentine est un peu perdue et cherche des réponses a ses doutes existentiels. heureusement, la vie réserve toujours des surprises a ceux oui sont prêts a les recevoir. de rencontres insolites en histoires de sagesse, qui sait si Clémentine n'a tout simplement pas trouva son chemin vers le bonheur... Chaque tome est une histoire complète Guillaume et sa compagne Solène se joignent a un "voyage méditatif" à Bali. Mais a l'arrivée, plusieurs bagages ont été égarés.. guillaume propose de les attendre seul, avant de rejoindre le reste du groupe. En compagnie des valises perdues, d'un papi balinais au sourire communicatif et d'une 'évaporée' japonaise, guillaume va entreprendre une équipée insolite, marquante et formatrice. Sa vision de lui-même et du monde en sera changée à tout jamais... car, après tout, n'est-ce pas ce que ton croit qui devient notre réalité ? depuis sa rencontre avec Antoine, le sage-épicier, Clémentine a change pas mal de choses dans sa vie. Mais elle n'a toujours pas trouvé ce qu'elle cherchait : le bonheur et l'apaisement. Quand elle retourne à l'épicerie, Clémentine fait la connaissance de Simon, un physicien-apiculteur, ami d'Antoine. Grâce à lui, Clémentine va entrevoir tous les chemins de vie possibles qui s'offrent a elle. Mais comment faire pour trouver le bon ? pour le savoir, une seule solution... essayer ! L'hiver, en fin de journée... Une tempête de froid et de neige s'abat sur Paris, bloquant plusieurs personnes dans la librairie de Clémentine, dont Guillaume et Naori, maintenant installés dans la capitale, ainsi que Chantal l'écrivain. Cette bulle de temps imprévue sera l'occasion pour chacun de faire remonter ses souvenirs d'enfance, de réfléchir au poids de l'héritage familial, de l'éducation qu'il a reçue, à l'influence de ses parents et de sa famille sur sa vie et ses choix. Jusqu'à ce que la tempête se calme et que la nuit se lève sur un nouveau jour... et peut-être une nouvelle façon de voir et de mener sa vie. Antoine et Clémentine se retrouvent pour marcher dans les Pyrénées. " On va suivre un GR ? " demande Clémentine. " Plutôt des CM ! des chemins de moutons ! " répond Antoine. car prendre des routes balisés, suivre des sentiers battus, revient à dire sous l'emprise des "aimanteurs", qui nous éloignent de notre propre chemin de vie, unique et singulier. A travers une balade au gré de leurs envies, Antoine veut révéler à Clémentine une dernière clé, qui va lui permettre d'ouvrir grand la porte sur le reste de sa vie...

08/2021

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Poésie

La Forge n°1

Des revues meurent, des revues naissent la forge, revue nouvelle, une de plus... Une revue de poésie, qui plus est, cette "chose" prétendument étrange et incompréhensible, légère et futile. Y a-t-il trop de revues ? Jamais assez ! Et qu'importe si le lectorat s'étiole - il en fut toujours ainsi de la plainte quant au délaissement de la poésie... C'est l'une des lamentations des poètes et des éditeurs de poésie. Parions qu'il restera un dernier carré de lucides, avides de cette futilité essentielle ; de réfractaires résistants qui ne se rendront pas aux impératifs des écrans, de l'information et du divertissement - fût-il littéraire. la forge n'est en rien, dans ses intentions, la suite de la revue NUNC car, à la différence de celle-là, elle sera exclusivement consacrée à la poésie. Sa motivation première consiste à ne pas obéir à une logique de chapelles qui, quand elles ne s'ignorent, le plus souvent se méprisent. Toutes, nous semble-t-il, méritent notre attention, quand même nous ne serions sensibles qu'à telle ou telle d'entre elles. Toutes sont des lieux d'exploration du langage et de renouvellement de la façon de dire le monde et notre présence fugace ; des lieux de défense, des "ZAD" de la langue contre les détournements qu'elle subit à des fins idéologiques - simplifications / distorsions de la réalité - ou économiques - réduction du langage à des slogans publicitaires, au strict nécessaire de la relation commerciale. Ces détournements n'ont d'autre objectif que l'aplatissement de la pensée, l'anéantissement de la réflexion, l'asservissement au divertissement et à la consommation. En somme : l'abrutissement de l'individu et, de facto, la destruction de sa dimension citoyenne afin de le contenir dans un état végétatif répondant aux ordres publicitaires, identitaires, ludiques. REGINALD GAILLARD Liminaire D'AILLEURS FAUSTO URRU . SEBASTIEN MINAUX . ELISA BIAGINI . ROLAND LADRIERE . CAROLYN FORCHE THIERRY GILLYBOUF . RON RASH . GAËLLE FONLUPT . ANNE SEXTON . SABINE HUYNH DIANE SEUSS . AUDOMARO HIDALGO . GAËTANE MULLER VASSEUR . ROHAN CHHETRI . ERIC AUZOUX LUUK GRUWEZ . DANIEL CUNIN & D'ICI OLIVIER BARBARANT . EMMANUEL LAUGIER . REGINE FOLOPPE . FRANCOIS BORDES PALOMA HERMINE HIDALGO . COLINE HEZARD . ISABELLE ALENTOUR . ADELINE BALDACCHINO SOPHIE GRENAUD . JEAN ADRIAN . DOMINIQUE SAMPIERO . ROLAND LADRIERE . TOM BURON THIERRY ROMAGNE . CAROLINE GIRAUD . ORIANE TAÏEB . DAVID LESPIAU . NOUR CADOUR BLANDINE BESCOND . ANANDA BRIZZI . CHANTAL RINGUET . ANNA JOUY . DELPHINE CONSTANT L'INTIME DU POEME Mireille Havet Voix oubliées MIRON KIROPOL LA FORGE DU POETE CHRISTIAN VIGUIE . JEAN-CLAUDE PINSON . JACQUES VINCENT DAVID LESPIAU . ADELINE BALDACCHINO CAHIER CRITIQUE accompagné d'encres de Julien Spianti

10/2023

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Sciences de la terre et de la

Main basse sur les fromages AOP. Comment les multinationales contrôlent nos appellations

Dès 1978, Lactalis ouvre le bal sur le terrain des fromages AOP, porteurs d'image et juteux en subventions publiques. Camembert, puis Roquefort, la liste s'allonge et fait des émules. D'autres industriels y prennent goût (Savencia, ex-Bongrain, Soddial). Loin de s'en inquiéter, la France, pourtant pionnière du concept d'appellation, leur donne les clés du terroir, trahissant là l'esprit même de ce qu'elle avait créé. Laxisme, naïveté ou complicité, le constat est là. La domination industrielle dans les AOP sous couvert de les développer, a entrainé l'uniformisation du goût, la perte de la biodiversité, la baisse de la qualité, parfois même la mise en danger de l'appellation elle-même. Comble du comble : mettre un pied dans l'appellation leur permet de siéger dans les institutions publiques en charge des appellations, leur offrant toute latitude pour favoriser leurs intérêts. Ils s'infiltrent aussi dans les syndicats professionnels et organismes de formation pour y financer des événements, prix, voyages et concours. La dernière prise de guerre de Lactalis en territoire normand, avec le rachat de l'un des derniers fabricants de camembert au lait cru AOP, place le géant laitier dans une position de quasi monopole, sans que l'Autorité de la concurrence n'ait levé le petit doigt. Le groupe industriel a privatisé l'AOP ! D'autres grands noms du fromage sont menacés (Cantal - Roquefort - Ossau Iraty - Banon - Maroilles - Epoisses) de voir leur label se vider de sa substance, alors que des fermiers bataillent pour continuer à fabriquer de grands fromages et donner au terroir ses lettres de noblesse, sans aide, sans label, sans subvention. C'est eux qui mériteraient d'être dans la lumière. Après La Vache qui pleure (Nouveau Monde 2016) et France ton fromage fout le camp (Michel Lafon 2012), Véronique Richez-Lerouge nous emmène dans un document richement étayé aux quatre coins de la France à la rencontre des producteurs et acteurs de la filière laitière. Sujet tabou...

02/2017