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African Tabloid

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Généralités

Le Reflux. Une contribution à l'étude de l'implantation des communautés afro-brésiliennes aux rives du Golfe du Bénin au XIXe-XXe siècles

La rencontre de trois continents : l'Afrique, l'Amérique et l'Europe a entraîné trois siècles de trafic d'êtres humains entre l'Afrique et le Nouveau-Monde. Le Golfe du Bénin sur la côte ouest africaine choisi dans le cadre de cette étude a été l'une des régions pourvoyeuses d'hommes destinés à travailler dans les plantations et mines du Brésil, de Cuba ou des Etats-Unis. Ce commerce a meurtri le continent noir tout en favorisant le développement de l'Europe et de l'Amérique. Toutefois, le retour des anciens esclaves libérés du Brésil, de Cuba est l'un des véritables apports de ce commerce. Appelés Aguda, Amaro, Saro ou encore Krio pour le cas de la Sierra Leone ou du Libéria, les Afro-Brésiliens ont constitué un groupe social qui a essaimé dans les villes côtières, donnant une nouvelle impulsion au déve-loppement des pays concernés : le Nigéria, le Bénin ex-Dahomey et le Togo. Ils sont devenus le moteur de l'économie, se lançant tour à tour dans le commerce des esclaves et d'huile de palme. Ils ont initié, développé et enrichi une culture afro-brésilienne encore existante de nos jours au travers de la religion, de l'architecture et de la culture matérielle. Instruits et parlant les langues européennes, ils ont pris part aux mouvements de contestation contre le système colonial, dénonçant à travers les journaux ses abus et l'exploitation du peuple africain. Leurs luttes politiques ont notamment contribué à éveiller la conscience politique des masses. Malgré la disparition quasi-totale de cette communauté, son legs incontestable reste visible et éveille les curiosités. Un travail de préservation de ce patrimoine a commencé ces dernières années par des chercheurs africains et américains qui échangent à travers des réunions et des colloques.

12/2021

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Sciences politiques

Pour une autre Afrique. Eléments de réflexions pour sortir de l'impasse

Du modèle du parti unique jusqu'à la "démocratie représentative", des plans d'ajustement structurel aux réformes pour renforcer la "compétitivité" et améliorer le "climat des affaires", quasiment tous les modèles politiques et économiques en vogue ont été expérimentés sur le continent africain. Or, le constat d'échec est bien là qu'atteste la plupart des indicateurs socioéconomiques dans le domaine de la nutrition, de la santé, de l'éducation, de l'emploi, etc. Selon les projections des Nations-Unies, l'Afrique représentera près d'un quart de la population mondiale à l'horizon 2050. Si l'Afrique n'arrive pas encore à s'occuper correctement des problèmes que rencontre son milliard d'habitants, comment le pourrait-elle au moment où sa population aura doublé ? Au-delà de la critique du néolibéralisme, il est donc urgent de réfléchir à des alternatives qui pourront permettre à l'Afrique de sortir de l'impasse et de trouver la voie qui est la sienne. C'est la perspective adoptée par cet ouvrage édité par Ndongo Samba Sylla et qui rassemble des contributions d'experts des questions de développement en Afrique. La démocratie permet-elle d'arriver aux changements souhaités par les populations africaines ? Si oui, à quelles conditions ? Autrement, que mettre à la place ? Comment l'Afrique peut-elle rompre avec les pratiques néocoloniales qui contraignent son émancipation politique, économique et culturelle ? Quelle place pour les femmes dans ces processus ? Face à la paralysie et à la trahison des élites, les mouvements sociaux peuvent-ils être les porteurs des ruptures radicales tant attendues ? Quelle pourrait être la contribution des médias privés dans la mise en oeuvre d'alternatives au service des peuples ? Pour une autre Afrique essaie d'apporter des éléments de réponse à ces questions essentielles.

03/2014

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Droit

L'art de faire des affaires en Chine. Le guide pratique de la conduite des affaires et des stratégies employées par les hommes d'affaires

Dans L'art de faire des affaires en Chine, Laurence J. Brahm applique L'art de la guerre de Sun Tzu, soit l'ensemble des stratégies militaires du gourou ultime, ainsi que Les 36 stratagèmes, une collection d'adages adaptant les prouesses stratégiques de l'histoire de la Chine ancienne à des situations de négociations du monde contemporain en Chine, sur le plan politique et commercial. Les anecdotes de ce livre, tirées de faits réels, outre leur côté divertissant, sont une source d'espoir pour les nombreux étrangers engagés dans un processus souvent interminable et frustrant dans le but de négocier un accord en Chine. Pour conclure un accord en Chine, il faut de la patience - une vertu confucianiste bien connue ; de la persévérance - qui vient avec le temps ; et des instincts de survie - qui s'acquièrent grâce à la persévérance. Pour les non-initiés, une négociation en Chine peut souvent se transformer en choc culturel, marqué par la frustration. Pour le négociateur commercial expérimenté, c'est un apprentissage sans fin. Pour les deux parties, le secret pour négocier en Chine semble résider dans la connaissance des stratagèmes militaires décrits dans les anciens classiques chinois. Laurence J. Brahm est un activiste mondial, auteur, pionnier de l'entreprise sociale, politico-économiste, médiateur international et avocat d'origine américaine, basé à Pékin. Il est le fondateur de l'Himalayan Consensus, une organisation non-gouvernementale et du mouvement pour l'African Consensus, tous deux consacrés à protéger la diversité ethnique via l'économie durable. Brahm est également le PDG et fondateur de Shambhala Serai, une des premières entreprises sociales en Asie. Note de l'éditeur pour la version imprimée : Afin d'être plus agréable lors de la lecture, cet ouvrage est imprimé sur papier crème, qui repose plus les yeux que le papier blanc standard. Toutes nos publications font l'objet d'un travail soigné tant au niveau typographique qu'au niveau du design. Note de l'éditeur pour la version Kindle : Nos publications Kindle sont soigneusement conçues, avec une table des matières, un index, des notes de bas de page et références, là où cela est applicable. Un accent a été mis sur la typographie ainsi que le design. Vos commentaires sont les bienvenus sur disoverypublisher. com/fr/ - Merci d'avoir choisi Les Editions Discovery.

10/2016

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Critique littéraire

L'Afrique. Tome 2 (Livres VI-IX), Edition bilingue français-latin

Après les chants I à V, publiés en 2006, Pierre Laurens nous donne dans ce tome II les quatre derniers chants (VI-IX) de l'Africa, le chef-d'oeuvre poétique de Pétrarque. Comme dans le tome précédent, l'édition est fondée sur le Laurentianus Acquisti et Doni 441, copie directe de l'autographe, qui, avec les annotations personnelles du poète devient pour la première fois la base d'une édition moderne. Le choix de la traduction rythmée est conforme à l'objectif initial de restaurer l'épopée en tant que grand texte poétique, les notes éclairent sources et allusions et commentent, en suivant l'apparat pas à pas, les repentirs de la rédaction. Un court avertissement met en valeur les beautés (ainsi les fameuses plaintes de Magon à la fin du chant VI) qui scandent la deuxième partie du récit, depuis le rappel d'Hannibal et l'affrontement des deux armées à Zama jusqu'au retour de la flotte romaine et au double couronnement du chef et du poète (Ennius) témoin et chantre de ses actions ; surtout il relève l'importance des discours auxquels est confiée l'interprétation des événements et le sens profond de l'épopée : telle, au chant VIII, la fameuse collatio ducum, où la figure de Scipion, sublimée, est mise loin au-dessus d'Alexandre, le héros célébré par Geoffroy de Chatillon, et plus encore, au chant VII, prélude à l'affrontement décisif entre le Bien et la Mal, la Vertu et la Fraude, la promesse qu'au peuple vainqueur reviendra l'empire du monde, accompagnée de cette révélation stupéfiante que le siège de l'Empire sera le siège du dieu suprême, une fois accompli le mystère de l'Incarnation.

05/2018

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Sciences de la terre et de la

Météorologie tropicale : des alizés au cyclone. Tome 2

Enfin un manuel de météorologie tropicale en français ! Cet ouvrage vient combler une lacune alors même que la France a des départements et des territoires dans les zones tropicales, et qu'elle entretient avec nombre de services météorologiques africains des relations privilégiées. Cet ouvrage dresse un état complet des connaissances en météorologie tropicale, incluant les récentes découvertes de ces vingt dernières années. Il s'adresse à un public varié : les météorologistes et les océanographes qui souhaitent asseoir leurs connaissances théoriques du système "Terreocéan-atmosphère" ; les prévisionnistes pour conforter leur expérience professionnelle. Les universitaires de niveau scientifique Bac+3 ou master et les élèves de l'Ecole nationale de la météorologie y retrouveront aussi les fondements théoriques présentés au cours de leur cursus. Florent Beucher a été pendant 9 ans enseignant-chercheur à Météo-France, chargé de cours à l'Ecole nationale de la météorologie à Toulouse, où il a assuré toutes les formations initiales et permanentes en météorologie tropicale. Affecté aujourd'hui au Centre national de recherches météorologiques, l'une de ses missions est de simuler des situations météorologiques sur l'Afrique de l'ouest, rencontrées lors de la campagne de mesures AMMA 2006, à l'aide du modèle de prévision à maille très fine AROME. Ce travail s'inscrit dans le programme Thorpex-Africa de l'OMM qui vise à mieux comprendre les phénomènes dangereux et à en limiter les impacts sur les personnes et les biens. Publié en deux volumes, Météorologie tropicale : des alizés au cyclone forme les numéros 19 et 20 de la série " cours et manuels ". Celle-ci, éditée par Météo-France, regroupe les textes fondamentaux, références pour la formation des ingénieurs et des chercheurs en sciences de l'atmosphère.

08/2010

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Sciences de la terre et de la

Météorologie tropicale : des alizés au cyclone. Tome 1

Enfin un manuel de météorologie tropicale en français ! Cet ouvrage vient combler une lacune alors même que la France a des départements et des territoires dans les zones tropicales, et qu'elle entretient avec nombre de services météorologiques africains des relations privilégiées. Cet ouvrage dresse un état complet des connaissances en météorologie tropicale, incluant les récentes découvertes de ces vingt dernières années. Il s'adresse à un public varié : les météorologistes et les océanographes qui souhaitent asseoir leurs connaissances théoriques du système "Terreocéan-atmosphère" ; les prévisionnistes pour conforter leur expérience professionnelle. Les universitaires de niveau scientifique Bac+3 ou master et les élèves de l'Ecole nationale de la météorologie y retrouveront aussi les fondements théoriques présentés au cours de leur cursus. Florent Beucher a été pendant 9 ans enseignant-chercheur à Météo-France, chargé de cours à l'École nationale de la météorologie à Toulouse, où il a assuré toutes les formations initiales et permanentes en météorologie tropicale. Affecté aujourd'hui au Centre national de recherches météorologiques, l'une de ses missions est de simuler des situations météorologiques sur l'Afrique de l'ouest, rencontrées lors de la campagne de mesures AMMA 2006, à l'aide du modèle de prévision à maille très fine AROME. Ce travail s'inscrit dans le programme Thorpex-Africa de l'OMM qui vise à mieux comprendre les phénomènes dangereux et à en limiter les impacts sur les personnes et les biens. Publié en deux volumes, Météorologie tropicale : des alizés au cyclone forme les numéros 19 et 20 de la série " cours et manuels ". Celle-ci, éditée par Météo-France, regroupe les textes fondamentaux, références pour la formation des ingénieurs et des chercheurs en sciences de l'atmosphère.

08/2010

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Cinéma

Meryl Streep

Meryl Streep (née en 1949) est une actrice incontournable du cinéma d'outre-Atlantique. Connue et consacrée, elle détient notamment le record actuel de nominations aux oscars et s'est vue remettre, en 1983 et en 2012, l'oscar de la meilleure actrice pour ses interprétations emblématiques d'une immigrée polonaise hantée par la guerre dans Le Choix de Sophie (1981) d'Alan J Pakula et de Margaret Thatcher dans La Dame de fer (2012) de Phyllida Lloyd. Elle s'est, par ailleurs, fait remarquer dans des films appartenant aujourd'hui à la catégorie des oeuvres dites "classiques" telles que Out of Africa (1985) de Sydney Pollack, Sur la Route de Madison (1995) de Clint Eastwood ou encore, plus récemment, The Hours (2002) de Stephen Daldry. Karina Longworth travaille comme critique de films et journaliste à Los Angeles. Auteur d'une monographie consacrée à George Lucas et d'un ouvrage sur Al Pacino dans la collection Anatomie d'un acteur, elle collabore régulièrement à différents magazines et périodiques, notamment LA Weekly, Village Voice, Vanity Fair, The Guardian et Slate. La collection Anatomie d'un acteur étudie en profondeur le parcours de grands acteurs du cinéma mondial, en offrant une analyse des dix rôles les plus importants de leur carrière. Les auteurs de cette collection s'attachent à comprendre pourquoi et comment ces comédiens sont devenus quelques-unes des figures les plus respectées et influentes du monde du cinéma. Organisé autour de dix interprétations majeures, chaque ouvrage richement illustré- photographies de tournage, de plateau ou séquences issues des films - dresse le portrait d'un jeu d'acteur et pointe le génie de ces monuments du septième art. Cette collection novatrice sur les plus grands comédiens est destinée aussi bien aux étudiants en cinéma qu'aux passionnés et aux acteurs en herbe.

03/2014

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Sociologie

Enfants et jeunes hors les liens en Afrique de l'Est. Textes en français et anglais

Dans la région des Grands Lacs, en Afrique orientale, la vulnérabilité et la précarité des enfants et des adolescents-jeunes se sont accrues ces dernières années, en raison d'un développement économique et social inégal, mais aussi du fait de situations politiques, conflictuelles ou post-conflictuelles. Elles s'imposent dans les villes et dans les campagnes, et s'accompagnent d'une multiplication de cas extrêmes. La mortalité infantile et juvénile, les carences socioculturelles, la malnutrition ne témoignent qu'en partie de cet état, alors que la société civile, les organisations non gouvernementales et la communauté internationale en dévoilent les manifestations violentes. Ainsi, depuis plusieurs années, s'est imposée la question sensible des " enfants-soldats ", une condition déconcertante qui cumule la violence subie mais aussi celle portée par les enfants et les adolescents. Ces constats ont inspiré des politiques publiques et suscité des changements dans les perceptions et les représentations de la nouvelle génération. Ces politiques ont conduit à l'établissement de traitements spécifiques, largement évoqués dans les pages de ce livre. Sont ainsi bénéficiaires de cette évolution des groupes d'enfants tels les enfants de la rue, les orphelins du sida, les enfants réfugiés ou déplacés, ainsi que ceux victimes de violences sexuelles ou de violences domestiques dues à la persistance de traditions ancestrales. Issu du colloque " Child Victims, Vulnerable Children and "Violent" Youth in East Africa (Burundi, Kenya, Rwanda and Uganda) : Realities, Perceptions, Care and Support " (Kampala, novembre 2012), cet ouvrage traite des enfants précaires, entre enfants victimes et jeunesse violente, dans leurs dimensions individuelles, familiales et collectives. Les intervenants se sont interrogés sur cette jeunesse " hors les liens ". Sociologues, politologues, statisticiens, juristes, démographes, géographes, anthropologues, cherchent à expliquer comment en Ouganda, au Burundi, au Kenya ou au Rwanda l'évolution, souvent violente, bouleverse les bases anciennes de la cohésion sociale et appelle de nouveaux liens générationnels.

11/2015

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Littérature française

Chemins d'eaux

Chemins d'eaux nous mène sur les traces de Labbo Méry, un boisselier du village de Méryal Sayboobe, recueilli dès son jeune âge à Kayes, un hameau destiné à devenir une florissante escale à la croisée des chemins et des eaux du Haut-Sénégal. Kayes était un lieu d'accueil d'esclaves et de captifs en fuite, d'orphelins, de traite d'enfants égarés. C'était aussi un gros entrepôt commercial et militaire comme d'ailleurs toutes les escales fluviales du Sénégal (Dagan, Podor, Matam et Bakel). A Saint-Louis, Labbo est confié à la Signare Mathilde Duboeuf. Sa gouvernante, Coumba Labbo Méry finit par l'adopter et l'emmène à Méry. Emerveillé depuis sa tendre enfance par les énormes pirogues, les chalands, Labbo devient un excellent laptot, maître dans l'art de fabriquer des embarcations en bois. De retour à Saint-Louis, il commence à travailler sur les flottes commerciales ou militaires, ce qui le conduit jusqu'aux mines d'or de la Haute Guinée ! Labbo a eu aussi la chance de hanter les côtes atlantiques du Sénégal, de Saint-Louis, puis Dakar jusqu'au Gabon et au Congo, en Afrique équatoriale, sillonnant ainsi les eaux les plus tumultueuses et les plus impétueuses. Ce texte romancé est un prétexte pour revisiter l'histoire de la navigation sur le fleuve Sénégal, le long des côtes atlantiques africaines, la revue des bâtiments commerciaux et militaires sortis des chantiers navals de la Rochelle, de Bordeaux, entre autres, qui animèrent une vie de relation particulièrement dense et florissante. Un clin d'oeil à une période particulièrement agitée et riche de l'histoire du Sénégal, de la Sénégambie et de l'ouest africain : traite de la gomme, de l'or, des esclaves, les campagnes militaires d'annexion et de résistance, débuts et aléas de l'urbanisation, l'écologie, la médecine traditionnelle, l'organisation sociale traditionnelle, l'éclatement des épidémies dans les villes et escales, le développement des ports africains, la vie rurale, etc.

02/2020

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Histoire ancienne

Carthage "Les travaux et les jours". Recherches et découvertes, 1831-2016

Une presqu'île, un petit territoire rattaché par un isthme au continent africain et cerné par la Méditerranée au fond d'un golfe, c'est dans ce cadre que se sont développées deux grandes civilisations punique et romaine laissant les marques de leur histoire dans le sol et le paysage. Elles ont déposé dans son sous-sol d'abondants témoignages que, depuis plus d'un siècle et demi, des hommes passionnés par l'Histoire cherchent à comprendre et transmettre. Cet immense travail fait de passion et de raison, jamais achevé et toujours recommencé, est resté dispersé à travers la multitude et l'amas des écrits et publications. L'auteur s'est proposé de rassembler et d'ordonner cette documentation ici selon un plan raisonné, géographique et chronologique. Aujourd'hui cette presqu'île, qui fut à l'origine de l'entrée de l'Afrique dans l'histoire et qui n'a jamais cessé d'être occupée, est à nouveau totalement investie par l'emprise de la capitale tunisoise son héritière. Quel sort cette héritière du xxie siècle va-t-elle réserver à celle qui a établi ses assises et préparé son essor ? Le présent travail, en dehors de son apport scientifique, est destiné aussi à rappeler l'immense et prestigieux patrimoine dont la capitale d'aujourd'hui se doit de prendre conscience et soin. Aussi ce travail se referme sur un " éloge à la cité antique " comme foyer civilisateur, dont le respect peut être rédempteur pour l'homme de demain. Archéologue et historien, Abdelmagid Ennabli a été l'organisateur du programme UNESCO de sauvegarde de Carthage. Conservateur du musée et du site de Carthage, il a dirigé depuis 1973 la grande campagne de fouilles à laquelle ont participé de nombreuses équipes internationales oeuvrant à la connaissance, à la défense et à la mise en valeur du site menacé par l'urbanisation. Il a été jusqu'en 2001 directeur des sites et des monuments historiques au sein de l'Institut national du Patrimoine de Tunisie.

03/2020

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Animaux, nature

Les ours insolites d'Afrique

L'importance historique et écologique de l'Ours n'est plus à démontrer : ce grand carnivore, à l'allure souvent majestueuse, fait partie intégrante de notre patrimoine culturel et de biodiversité. Et l'on sait combien est précaire la situation des derniers ours bruns des Pyrénées. De nos jours, l'on trouve des représentants de la famille des ursidés en Eurasie tout comme dans les deux Amériques et sur la banquise arctique. Pourtant, sur le planisphère des ours, une tache blanche demeure : l'Afrique, qui en semble bel et bien dépourvue. Ici, la cryptozoologie s'attache à combler cette lacune : et c'est ainsi que Bernard Heuvelmans a pu consacrer ce livre, longtemps inédit, aux " Ours insoliez d'Afrique ". Avec la rigueur et l'audace scientifique qu'on lui connaît, l'auteur y aborde deux grands sujets. La présence passée de l'Ours brun au Maroc, en Algérie et en Tunisie, est peu connue et fut souvent controversée : déployant son érudition coutumière, Heuvelmans analyse le problème en confrontant témoignages, textes anciens, oeuvres d'art antiques et ossements fossiles et subfossiles. Quelques affaires plus localisée en Egypte et en Ethiopie, forment la transition avec une autre énigme, plus franchement cryptozoologique : celle de l' " Ours Nandi " du Kenya. Ce croquemitaine africain, sorte de variante tropicale de la Bête du Gévaudan, s'attaquant volontiers aux êtres humains, a naguère fait trembler les Africains tout comme les colons blancs du Kenya ... Si cette créature ne fait plus guère parler d'elle aujourd'hui, la question essentielle demeure : qu'était donc l'Ours Nandi ? Un ours véritable, une hyène, un oryctérope, un énorme ratel, ou bien des hommes commettant les crimes que l'on lui attribuait ? Ou faudrait-il encore invoquer la survivance actuelle d'une espèce fossile, l'étrange Chalicotherium par exemple ? Nous laisserons au lecteur le soin de découvrir la solution de l'énigme qu'avance Bernard Heuvelmans, aussi fascinate que bien étayée.

06/2015

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Ethnologie

Se faire contemporain

La mondialisation culturelle cesse d’apparaître comme un phénomène irrépressible et vague dès l’instant où l’on investit ses lieux les plus concrets, pour la saisir en pratique. A cette échelle ethnographique, la danse contemporaine africaine, qui est l’objet de ce livre, révèle sa face la moins visible, notamment pour le public cultivé occidental, amateur d’oeuvres venues d’ailleurs. On y voit comment des techniques chorégraphiques nouvelles s’imposent aujourd’hui en Afrique. On comprend que l’émergence d’une forme «contemporaine» de danse repose de façon décisive sur la formation de réseaux institutionnels, d’intérêts sociaux, de rapports à l’art et à la culture, de manières légitimes de parler et de se parler, de trajectoires biographiques et finalement, de personnalités inédites de danseurs et de chorégraphes, qui en viennent à incarner, entre «ici» et «là-bas», l’art africain internationalisé. Au-delà, on saisit ce que la mondialisation culturelle signifie en Afrique, compte tenu de la force particulière qu’y prend le rapport entre le Nord et le Sud. Le cas de la danse contemporaine montre qu’il s’agit presque toujours de composer avec une domination inséparablement économique, politique et culturelle. Parfois pour s’y conformer au mieux, comme lorsque les danseurs s’efforcent de doser techniques «traditionnelles» et «techniques contemporaines», suivant en cela le goût (et les injonctions) des programmateurs européens. Parfois au contraire pour tâcher de subvertir cette domination : ainsi lorsque l’engagement chorégraphique est avant tout utilisé comme une ressource économique et migratoire, bien loin de la «vocation». Finalement, le portrait vivant qu’Altaïr Despres fait de la danse contemporaine en Afrique nous parle de l’inégalité symbolique dans le monde d’aujourd’hui. Au-delà des visions heureuses du «métissage», qui peut prétendre à l’art et à la légitimité culturelle internationale ? Qui peut imposer son style, et qu’est-ce que cela implique pour les autres ? Comment penser ce pouvoir, sans le réduire à une affaire esthétique ?

02/2016

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Littérature étrangère

Le coeur et l'esprit. Mélanges offerts au professeur Frère Gérard Mukoko Ntete Nkatu

A l'approche du 85e anniversaire du professeur Gérard Mukoko, une vingtaine d'universitaires lui ont offert ce livre. Son contenu original et diversifié - une double caractéristique qui en fait une source documentaire de tout premier ordre - concerne, à la fois, la littérature, la linguistique et la didactique des langues. En littérature, les contributeurs ont investi l'histoire, la théorie et la critique. Un d'eux a revisité, avec bonheur, le concept de négritude. Deux autres ont, par le biais de l'analyse narratologique centrée sur l'ironie et le rire, mis en relief le renouveau romanesque africain. Figurent aussi dans cette partie de l'ouvrage, des articles sur les thèmes suivants : un essai de revalorisation des genres non fictionnels, une brève initiation à la théorie de "variantes", un essai de titrologie, les modalités d'une interprétation littéraire pertinente, la conception de la sorcellerie, la stigmatisation de la politique occidentale d'asile, l'"humanisation" de Don Juan, la modernité du personnage de Robinson Crusoë dans Vendredi de Michel Tournier. La partie consacrée à la linguistique et à la didactique des langues s'ouvre sur un "plaidoyer" novateur contre le "mythe" de la naissance moderne de la linguistique "scientifique". Puis viennent des textes sur la sortie annoncée du "subjonctif imparfait" de l'usage même littéraire, une analyse pragmatique des discours de Patrice Lumumba, l'esquisse d'une analyse sémantique et syntaxique de la dénomination propre des "ISP", deux projets de renouvellement méthodologique en faveur d'une relation didactique plus dynamique, le double marquage (en anglais) de l'interrogation comme conséquence du multilinguisme dans lequel baignent les élèves et les étudiants de Mbanza-Ngungu (Bas-Congo, RDC), l'apologie pour un enseignement de qualité, une brève initiation à la recherche doctorale, le rire froid pascal. Bref, le lecteur trouvera, dans ce volume, un bon nombre de points de vue originaux sur plusieurs questions actuelles en rapport avec les domaines exploités par les auteurs de textes.

01/2014

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Géographie

Le Cap, ville sud-africaine. Ville blanche, vies noires

L'espace sud-africain est marqué à différentes échelles par les fractures imposées par la ségrégation raciale et par l'apartheid. Les inégalités sociales extrêmes et les spécificités paysagères qui en découlent ne sont peut-être nulle part plus visibles que dans les grandes villes où elles se côtoient en permanence. De plus, du temps de l'apartheid, la ville était vue par le gouvernement comme un espace réservé aux Blancs : les Noirs en étaient exclus et ceux dont le travail était nécessaire au bien-être de la classe dominante y étaient à peine tolérés, forcés d'habiter en marge de la ville blanche dans des townships. Le cas de la ville du Cap est exemplaire : c'est la " Ville-Mère ", le lieu où les Européens ont pris pied en Afrique australe et d'où ils ont entamé la colonisation du sous-continent. C'est aussi une des premières villes sud-africaines où la présence des Noirs en milieu urbain a été importante et l'une des premières où les Blancs ont imposé aux Africains des quartiers résidentiels séparés. Cet ouvrage retrace l'imposition de la ségrégation et de l'apartheid au Cap et analyse ses paysages et son urbanisme spécifique. Pourtant, les quartiers noirs du Cap, townships ou camps de squatters, ne sont pas des espaces sans âme. Bien au contraire, l'une des formes de la résistance à l'apartheid a été de les transformer pour les rendre vivables : la population se les est appropriés. Ce passage d'un espace imposé à un espace assumé dans les quartiers noirs de la ville du Cap est l'objet de cette étude : comment ces lieux ont-ils été transformés en espaces vécus et polarisés par les choix sociaux, religieux et politiques de leurs habitants malgré la brutalité de la répression et un urbanisme entièrement conçu pour le contrôle social ? Comment ces lieux, ainsi que l'ensemble de la ville, évoluent-ils, depuis que l'apartheid a été remplacé par un gouvernement démocratique ?

12/1999

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Tourisme étranger

Piste del Marocco volume 11. Il djebel sagho

Il Jebel Sagho è il prolungamento orientale dell'Anti-Atlante, una montagna vulcanica con mamelloni granitici, organi basaltici, caos di scisti neri, arenarie rosa... alle porte del Sahara. A perdita d'occhio, grandi spazi selvaggi e aridi. Una terra desolata fatta per il DPM solitario. E per mille miglia intorno, il silenzio è l'unico compagno. Pienezza assoluta e voglia di scendere in pista. Dalle distese piatte alle dolci colline, dai rilievi aguzzi ai canyon scoscesi : una natura pura e originale. Il carattere è forte, rustico, ma il cuore è tenero. I colori sono tenui e delicati. Ocra, rosa, marrone, viola, la cartella colori si estende in una gradazione di pastelli scintillanti, talvolta accompagnati da un calore travolgente. Eldorado nel cuore del deserto, rare sono le oasi ; modeste macchie verdi nell'infinitamente grande, sono il ricordo che siamo in terra africana. Il fascino selvaggio del Sagho è dovuto alla sua eccezionale geologia : alte scogliere e picchi scoscesi, scarpate tabulari e profondi canyon in mezzo ai quali circolano carovane di cammelli e muli. Quando si arriva su questi immensi altopiani, l'orizzonte lunare è così vasto che viene voglia di andare dappertutto in una volta sola per vedere se altrove è davvero così bello ! Il Sagho sorprende anche per la ricchezza delle sue luci : limpide come quelle del vicino Sahara, o talvolta in mezza tonalità, come nella vicina valle del Dades. Il Sagho è anche il Marocco degli ultimi nomadi berberi, discendenti degli antichi signori Aït Atta. In autunno, dopo aver lasciato le nevi dell'Alto Atlante, montano le loro tende di lana scura sulle pendici del jebel fino alla primavera. Non sanno né leggere né scrivere, ma sono sicuri della loro strada attraverso le montagne dell'Atlante e il deserto marocchino. Nel Sagho hanno costruito case di pietra grezza, scavato pozzi, piantato mandorli, coltivato grano, orzo e vari ortaggi. Altri costruirono mandrie di capre e pecore e carovane di cammelli. Oggi sono per lo più sedentari, seminomadi o nomadi...

08/2022

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Autres éditeurs (U à Z)

Le livre du jazz de langston hughes

Paru en 1955, Le livre du jazz de Langston Hughes propose au lecteur un merveilleux voyage dans le temps qui l'invite à parcourir les différents lieux et moments clés de l'histoire du jazz, depuis ses racines anciennes en Afrique jusqu'à son succès à Broadway et sa reconnaissance internationale en tant que musique à part entière. C'est aussi une plongée profonde à la découverte de la nature enjouée et unique de ses rythmes syncopés et de ses mélodies improvisées, joués avec des instruments nouveaux et anciens, qui rend hommage à la virtuosité des plus grands compositeurs et interprètes de jazz, de Jelly Roll Morton à Dizzy Gillespie. En suivant le tempo de la vie du trompettiste Louis Armstrong, Hughes chante en mots tout ce qui fait jazz : du souvenir des danses et des tambours des esclaves africains de Congo Square de La Nouvelle-Orléans raconté par la grand-mère du petit Louis, à l'inventivité et à l'audace des musiciens révolutionnant le plaisir du jeu en commun de la musique - des débuts faits d'instruments de fortune au coeur du Deep South américain aux orchestres prestigieux de Carnegie Hall en passant par les jam sessions entre musiciens noirs et blancs dans les clubs des grandes villes de l'Est comme Chicago ou New York. Les illustrations qui ponctuent le texte jouent elles aussi avec le noir et le blanc, et suivent à travers le trait délicieusement "fifties" du dessinateur américain Cliff Roberts la percussion dansante de la musique que l'on devine tout au long de sa lecture. La grande qualité de conteur de Langston Hughes rend vivants les lieux et les personnages de cette histoire et les mots de son récit rappellent au lecteur, qu'il soit petit ou grand, que le jazz est au coeur de l'histoire des Etats-Unis, et que cette musique est une contribution merveilleuse du peuple africain-américain au monde entier.

11/2022

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Economie

Le gaspillage de l'aide publique

L'aide publique au développement représente en France des sommes considérables Celles-ci sont sans rapport avec les faibles moyens des organisations humanitaires : le premier bénéficiaire en est le continent africain. Cette aide revêt des formes diverses et variées : "zone franc", prêts ré-échelonnés, dons, aide à la construction de grands projets, envoi de coopérants. Pourtant, depuis des décennies, l'argent a été englouti sans enrayer la pauvreté, bien au contraire. La gestion de l'aide publique est aussi absurde qu'inefficace Au lieu d'arriver là où les besoins sont les plus criants, elle termine dans les poches des chefs d'Etats concussionnaires, sert à payer des cathédrales dans le désert ou entretient des armadas de fonctionnaires. La France contribue grandement aux perversions du système, par manque de volonté ou par cynisme diplomatique et commercial, et tente de se rattraper en prônant le droit d'assistance humanitaire. Pendant ce temps, l'Afrique sombre alors que d'autres continents en voie de développement relèvent la tête. Il semble que les dirigeants français soient, malgré leurs belles paroles, de plus en plus tentés de laisser tomber Pourtant, ce serait une erreur stratégique qui nous chasserait définitivement des rangs des grandes puissances mondiales. Nous avons tout à gagner à ce que l'Afrique, avec laquelle nous entretenons historiquement des liens privilégiés, prenne la voie d'un développement durable et sorte enfin du cercle vicieux dans lequel elle s'est progressivement enfermée. Aujourd'hui, la France peut et doit agir en réformant radicalement sa politique africaine : c'est une question de volonté et non de moyens financiers. -- Idées clés, par Business Digest. Sylvie Brunel est géographe et économiste. Spécialiste des questions de développement, elle a travaillé pendant plus de quinze années dans l'humanitaire (Médecins sans frontières, Action contre la faim) et a publié une trentaine d'ouvrages consacrés au développement, en particulier aux questions de famine.

02/1993

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Littérature francophone

La chair déchirée d'une petite griotte noire

Il y a quelques années, une jeune fille africaine venue faire ses études en Europe a subi un viol collectif d'une extrême violence. Laissée pour morte, elle a été sauvée, physiquement "réparée" , puis, après un séjour en hôpital psychiatrique pour amnésie partielle, après une thérapie pour de sévères séquelles psychosomatiques, s'est peu à peu reconstruite. C'est sous la forme d'un roman-soliloque, avec l'assentiment de la victime, que Pascal Vrebos lui rend hommage. Mariama nous dit ce parcours d'un supplice et d'une renaissance à travers un conte-parabole qu'elle prête à son grand-père, ancré dans le terroir africain telle une madeleine proustienne, mais perverti par la mémoire, contaminé par le récit lui-même comme une ultime mise en abyme qui l'aide à surmonter l'indicible. Héroïne malgré elle, Mariama émeut, ébranle et apostrophe les hommes. Pascal Vrebos, producteur et présentateur de radio-télévision, dramaturge traduit et représenté jusqu'à Hollywood, professeur honoraire de l'ULB, est aussi l'auteur de romans et de témoignages comme Le Gorbatchoc. Il a rencontré de nombreuses personnalités (Les Ultimes Entretiens avec Henry Miller), a réalisé une "première" historique en interviewant durant deux heures le Roi Albert II et la Reine Paola, a signé sur Netflix, avec Georges Huercano, Soupçons, six épisodes consacrés à l'Affaire Wesphael. "Pascal Vrebos est l'auteur de plus de trente-cinq pièces de théâtre dont plusieurs ont été jouées avec succès en Belgique, mais aussi à l'étranger, là où le public ne connaît pas le Vrebos journaliste vedette de télévision. Il est aussi un auteur engagé et humaniste. Pour s'en convaincre, si besoin en était, il suffit de lire ce texte bouleversant. Vrebos est encore, à la manière de Ionesco ou Beckett, un fastueux dilapideur de créations verbales, un révélateur d'hypocrisies et de simagrées, un chercheur de vérité derrière les apparences". (Jean Jauniaux, écrivain, Président honoraire de PEN CLUB Belgique).

11/2022

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Histoire internationale

L'Afrique ancienne. De l’Acacus au Zimbabwe. 20 000 avant notre ère-XVIIe siècle

L'Afrique : un continent géographique, plusieurs continents d'histoire. Depuis la mise en place de son peuplement, il y a quelque vingt mille ans, jusqu'au XVIIsiècle, quand l'Afrique bascule dans un nouvel ordre global, cette histoire millénaire et plurielle est celle d'empires et de villes, d'innovations techniques et artistiques, de vies nomades ou sédentaires, de mouvements de populations et de circulations d'idées. Kerma, Aksum, Mâli, Kanem, Makouria, Abyssinie, Ifât, Ifé, Kongo, Zimbabwe... Combien de sociétés africaines ont, bien avant l'emprise de puissances étrangères, exercé leur rayonnement et conversé avec les autres formations politiques du monde ? Cet ouvrage propose, de manière inédite, de découvrir l'histoire ancienne du continent africain. Il nous emmène sur les routes qui ont attiré les marchands grecs ou arabes dans les grandes capitales africaines, qui ont conduit les pèlerins sahéliens de Tombouctou à La Mecque, les diplomates nubiens de Dongola à Bagdad. Voisinant avec cette Afrique en mouvement, apparaissent les singularités sociales des pasteurs de vaches ou de dromadaires, des chasseurs-cueilleurs, des forgerons et des potières. L'histoire de l'Afrique est le fruit de ce balancement entre le temps court des acteurs et le temps long des profondeurs culturelles. Loin des clichés, L'Afrique ancienne, dirigée par François-Xavier Fauvelle, relève un défi : faire de toute trace une source d'histoire et nous présenter à la fois des sites archéologiques grandioses ou ténus, des écrits de moines ou de scribes royaux, des gravures et des peintures rupestres, des vestiges d'outils, des parures, des objets du culte ou de la vie quotidienne, des fragments de langues, des robes d'animaux domestiques ou encore des génomes de plantes, des paysages façonnés par l'homme, des événements remémorés. Illustré par plus de 300 documents – photographies, cartes, relevés et dessins archéologiques –, ce livre invite à partager le désir d'étonnement autant que le plaisir de la rencontre. Cette somme unique réunit les meilleurs spécialistes au monde, quelquefois les seuls de leur domaine.

10/2018

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Histoire de l'art

Collectionneuses Rothschild. Mécènes et donatrices d'exception

Du 21 octobre 2022 au 26 février 2023, le musée de La Boverie présente l'exposition "Collectionneuses Rothschild. Mécènes et donatrices d'exception". Conçue en partenariat avec le Musée du Louvre, elle emmène le visiteur dans l'univers de la famille Rothschild, et plus particulièrement dans les collections de certaines femmes de la branche familiale française. Renouvelant un partenariat initié en 2016 avec le musée du Louvre (En plein air en 2016 et Viva Roma ! en 2018), La Boverie inaugure avec cette exposition la thématique 2022-2023 sur les collections. Depuis le XIXe siècle, la famille Rothschild est légendaire dans l'histoire de nos sociétés. Cette dynastie est devenue au fil du temps synonyme de réussite dans le monde de la finance, mais aussi de richesse intellectuelle et artistique. Un nom incontournable, connu de tous. Pourtant, derrière ce nom de famille se cache des personnalités méconnues et un patrimoine insoupçonné. Proposant un point de vue nouveau et original, le livre mettra en lumière des femmes de la branche française de la famille à la personnalité singulière. Ignorées par l'histoire de l'art, ces femmes ont été des collectionneuses, bâtisseuses, mécènes et héritières, qui ont contribué d'une manière significative à l'enrichissement du patrimoine historique et des collections des musées français par leurs dons et legs considérables. Le livre retracera le goût et la personnalité de ces femmes d'exception. Parfois très indépendantes, parfois dans l'ombre de leur mari, elles ont joué un rôle important dans l'histoire de l'art, l'histoire, la société et même dans la vie des artistes de leur époque. Collectionneuses Rothschild présente des grands artistes, tels que Fragonard, Chardin, Delacroix, Cézanne, Claudel, Rodin, Klimt, Monet, mais aussi des manuscrits médiévaux, des tableaux de la Renaissance italienne, des collections de bijoux et de porcelaines, ou encore des objets d'art africain et d'Extrême-Orient. Autant d'oeuvres d'art qui témoignent de l'histoire du goût et du collectionnisme au fil des XIXe et XXe siècles.

11/2022

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Droit international public

Textes fondamentaux de la République du Sénégal

"Cette publication regroupant les textes fondamentaux qui régissent l'organisation et le fonctionnement des institutions publiques au Sénégal est la première mesure du plan d'action de la jeune Association sénégalaise de droit constitutionnel, née il y a à peine six mois. Il faut non seulement en remercier les responsables de l'Association, mais aussi, les féliciter de cette belle initiative. C'est, à plusieurs égards, un symbole. Les constitutionnalistes sénégalais, pour différentes raisons, ont mis beaucoup de temps, plus de vingt ans, a se constituer en association. Un certain nombre de chercheurs africains, réunis à Gorée en 1999, avaient mis sur pied le Réseau africain de droit constitutionnel, à l'issue d'un colloque international sur le thème : "Légalité constitutionnelle et légitimité politique". A cette occasion, ils avaient pris l'engagement de tout mettre en oeuvre en vue de créer, à leur retour, des associations nationales dans leurs pays respectifs. [...] Les jeunes collègues sénégalais qui ont donné corps, le 11 janvier 2020, à l'engagement pris par leurs aines en 1999, en décidant de publier ce recueil, semblent vouloir rattraper le temps perdu. Ils ont pris la résolution, avec le soutien du Programme pour la promotion de l'Etat de droit de la Fondation Konrad Adenauer, dont il faut louer le courage d'accompagner une jeune association dans ses premiers pas, de lancer cette publication ; cela sans même attendre la mise en oeuvre de leur plan de communication destiné à faire connaitre l'association et à susciter une plus large adhésion. [...] Les révisions en cascade de la Constitution, l'inflation législative peu soucieuse de la légistique, la difficulté de réunir les lois de la République ayant trait à la même manière dans un seul et même document, rendent ce travail indispensable. Ce recueil va offrir aux enseignants, aux étudiants, mais aussi aux professions judiciaires et même à la société civile, de plus en plus présente dans le débat public, un référentiel sur le corpus législatif sénégalais". Pr. Babacar KANTE.

05/2021

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Actualité médiatique internati

J'assume. Mémoires du fondateur de Jeune Afrique

Né en 1928 à Djerba, Béchir Ben Yahmed aurait dû être épicier, comme son père. Il a été un acteur majeur de l'indépendance tunisienne, le confident et le bras droit de Habib Bourguiba, son jeune ministre de l'Information (à 28 ans). Il aurait pu ne faire que de la politique, et viser haut. Non, il sera éditeur de presse et journaliste. Béchir Ben Yahmed, "BBY" pour reprendre les initiales devenues célèbres, c'est avant tout l'homme d'une intuition improbable et révolutionnaire, le fondateur et le patron de Jeune Afrique : un "hebdo" pour tout un continent à peine sorti des nuits coloniales. BBY, c'est plus de soixante ans d'écriture et de luttes. Avec Jeune Afrique, puis, à partir de 2003, La Revue. Il sera un Africain convaincu, un militant de l'émancipation des "Sud" , un observateur lucide de la vie internationale. Et l'auteur, chaque semaine, de cet édito, le fameux "Ce que je crois" , où il ne craint pas de prévoir, souvent avec justesse, d'être tranchant, à contre-courant. D'assumer. Ces Mémoires écrits sans fausse diplomatie se révèlent un témoignage rare qui échappe au "récit dominant" . BBY fait revivre le soleil des indépendances, les espoirs et les désillusions de l'Afrique moderne, l'évolution complexe de la Tunisie, les guerres d'Orient, les convulsions du monde. Surgissent les portraits de Bourguiba, Lumumba, Che Guevara, Hô Chi Minh, Boumédiène, Senghor, Houphouët-Boigny, Foccart, Mitterrand, Bongo Ondimba, Hassan II, Alassane Ouattara, et tant d'autres. On y retrouve aussi ses propres combats, dignes d'un roman, l'autoportrait d'un professionnel exigeant qui aura influencé plusieurs générations de lecteurs. Et une réflexion émouvante sur l'identité, la spiritualité et la fin du chemin. Béchir Ben Yahmed nous a quittés le 3 mai 2021, journée mondiale de la liberté de la presse. Il avait 93 ans. Presque un siècle.

11/2021

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Sciences politiques

Un rêve pour la paix. Mémoires

Combattant de la liberté, chercheur en médecine, ambassadeur, le Dr Ghoulem Berrah (1938-2011) fut avant tout un artisan de paix. En 1956, étudiant à Bordeaux, il prend fait et cause pour la révolution algérienne. Arrêté en Espagne, emprisonné quelques mois, il rejoint le maquis au Maroc, où il exerce la médecine dans des zones reculées du pays. A vingt ans, représentant du FLN et de la jeunesse du tiers monde en Chine, il est reçu par Mao Zedong. Mais c'est aux Etats-Unis qu'il achève ses études par un PhD en microbiologie et cancérologie. L'un des plus jeunes professeurs de la faculté de Yale, il deviendra membre permanent de l'Académie des Sciences de New York. En 1962, à New York, a lieu la rencontre qui va changer sa vie : Félix Houphouët-Boigny, président de Côte d'Ivoire, est l'hôte d'honneur de Kennedy. Déçu par l'orientation prise par Ben Bella en Algérie, le Dr Berrah devient le conseiller, l'émissaire et, selon certains, le " fils spirituel " d'Houphouët. Des liens de confiance qui dureront jusqu'à la mort du " Vieux ", en 1993. Près de trente ans de collaboration, au cours desquels il oeuvre au rapprochement d'Abidjan et d'Alger et, plus largement, au dialogue arabo-africain. En 1976, il est à l'origine de la première rencontre secrète entre l'ICIPP (Conseil israélien pour la paix israélo-palestinienne) et l'OLP de Yasser Arafat. Pendant trois décennies, ses missions diplomatiques lui permettent de s'entretenir avec les présidents Siad Barre, Jimmy Carter ou encore le roi Fahd, mais aussi avec les papes Paul VI et Jean-Paul II. Musulman fervent, il s'engage en faveur du dialogue interreligieux et épousera d'ailleurs une catholique pratiquante, originaire d'Afrique subsaharienne. Il se retire aux Etats-Unis où il finira sa vie. C'est ce parcours très riche que retracent ces mémoires, ceux d'un homme qui aura jeté des ponts entre La Mecque, Jérusalem et le Vatican.

10/2018

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Sports

Ouvre ta main et tu possèderas le monde

A onze ans, Dominique Saatenang quitte son village natal, Bafou, au Cameroun, pour entrer au collège à Douala, capitale économique du pays où ses aptitudes de jeune footballeur ont plus de chances d'être repérées. A la veille de la rentrée des classes, son oncle et sa tante, qui l'hébergent, l'emmènent au cinéma – et c'est la révélation : le premier film de sa vie (c'est la première fois qu'il met les pieds dans une salle de cinéma) Opération Dragon, avec Bruce Lee, est aussi ce qui va déterminer sa vocation : " Je veux faire du kung-fu ". Le parcours sera semé d'obstacles, sa famille, notamment, voyant d'un très mauvais oeil cette passion, mais jamais Dominique ne déviera de sa voie. En Bruce Lee il a trouvé " une discipline, un maître, une idole ". A vingt-quatre ans, sans parler un mot de chinois, il part en Chine pour un stage de wushu (le vrai nom du kung-fu) d'un mois. Il y restera quatre ans, premier Noir admis dans ce temple de la discipline où l'apprentissage des arts martiaux est une philosophie de vie. De longues années après, l'ancien champion de kung-fu devenu le premier moine bouddhiste africain est l'ambassadeur itinérant du temple Shaolin à l'étranger. Revenu à la vie civile, acteur, cascadeur, homme d'affaires, celui que les Chinois surnomment " l'Aigle noir " et les Européens " le Chinois noir " a à son tour des milliers de disciples en France et en Afrique, où il a ouvert plusieurs écoles de kung-fu. C'est cette histoire, celle d'un destin exceptionnel, construit à la force d'une volonté farouche, qu'il retrace ici, nous faisant voyager de l'Afrique à la Chine, pont entre deux cultures qu'a priori tout oppose. C'est aussi une leçon de sagesse à travers laquelle nous découvrons la philosophie shaolin. Elle imprègne chaque page de cette autobiographie, autant que la puissance d'un rêve d'enfant devenu la réalité d'une vie d'adulte.

04/2017

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Littérature étrangère

Au carrefour des littératures Afrique-Europe. Hommage à Lilyan Kesteloot

Lilyan Kesteloot est une pionnière de l’enseignement des littératures africaines, qu’elles relèvent de l’oralité ou de l’écriture littéraire. Ses importantes contributions à l’émergence de ce champ ont motivé ses disciples, ses collègues et amis, à réunir les vingt articles du présent ouvrage. Leurs analyses constituent un bouquet d’hommages orientés vers les nombreux sujets et les thématiques variées qui ont préoccupé Madame Kesteloot. Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar et directrice de recherche à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), elle y a fondé et dirigé le Laboratoire de littératures et civilisations africaines. À la Sorbonne (Université Paris IV), elle a animé des séminaires de recherche en littérature africaine francophone. Elle est également à l’origine de la création du Réseau euro-africain de recherche sur les épopées (REARE) qui a inauguré le dialogue scientifique direct entre les spécialistes des deux continents. Au carrefour des littératures explore, dans un premier temps, la question des épopées et des chansons de geste. Les chapitres suivants sont orientés vers des études de cas consacrées à d’autres genres littéraires (roman en français ou en langues africaines, autobiographie, poésie...). La question de la traduction et de l’écriture en langues africaines est également abordée. On trouvera les contributions de R. Ndiaye, J.-P. Martin, D. Boutet, C. Seydou, F. Suard, Amade Faye, M.-A. Thirard, Mamoussé Diagne, A. Ouedraogo, Ibrahima Wane, U. Baumgardt, J. Derive, O. M. Tandina, A. I. A. Daouda, M.-R. Abomo-Maurin, M. Lorin et Aliou Mohamadou, X. Garnier, Papa Samba Diop, A. Keïta. Abdoulaye Keïta est chercheur au Laboratoire de littératures et civilisations africaines de l’IFAN/UCAD (Institut fondamental d’Afrique noire/ Université Cheikh Anta Diop) et chargé de cours de littérature orale africaine à la faculté des Lettres et sciences humaines de l’UCAD. Dans la préparation de ce volume, il a été épaulé par Ursula Baumgardt, professeur à l’Inalco et membre du LLACAN (Inalco, CNRS, PRES Sorbonne Paris- Cité).

08/2013

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Histoire internationale

Le Botswana. Edition revue et augmentée

Le Botswana est devenu en quelques décennies un pays émergent. A l'ombre du géant sud-africain, il accumule les succès, malgré deux handicaps de base : le pays est couvert en grande partie par le désert du Kalahari et n'a aucun débouché sur la mer. Mais il possède un trésor incomparable, le delta de l'Okavango, seul fleuve qui se dissout à l'intérieur des terres. Cette région est le paradis des animaux sauvages et des oiseaux. Son histoire est exemplaire : ancien protectorat britannique, le Bechuanaland accède à l'indépendance en 1966, après une décolonisation sans violence. Seretse Khama joue un rôle clé dans cette transition et en devient le premier président. La République du Botswana s'apprête à fêter, en 2016, son cinquantième anniversaire. On a longtemps évoqué le " modèle démocratique botswanais " à une époque où la région australe connaissait de fortes tensions. Dix élections législatives ont eu lieu régulièrement et la onzième se prépare en 2014. Le Botswana possède une particularité notable : son homogénéité ethnique. Le système parlementaire multi-partisan s'est bien greffé sur la société tswana dotée d'une tradition communautaire. Regroupés en chefferies, les Batswana n'ont jamais connu de roi despotique. En cas de désaccord, le chef pouvait être révoqué. Cette pratique a constitué le terreau dans lequel s'est enracinée la démocratie. Pays de la soif dont la devise est " pula " (qu'il pleuve), il est en queue de peloton en Afrique jusqu'à la découverte, dans les années 1970, d'importants gisements diamantifères. Les diamants sont le meilleur atout du Botswana mais aussi son talon d'Achille, car les mines sont menacées à terme d'épuisement. D'autres ressources minérales prennent la relève. Conscients de cette manne, les Botswanais n'ont pas abandonné pour autant leur tradition d'éleveurs. Ces cow-boys, au sens propre du terme, assurent la réputation de la viande " made in Botswana ".

04/2014

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Sciences politiques

La banque mondiale dans la réduction de la faim et de l'extrême pauvreté

La Banque mondiale est depuis toujours l'institution majeur qui aide les pays dans la mise en place des politiques de développement par l'accord de crédit à cours ou à long terme. C'est dans ce cas, qu'elle a été désignée par L'Organisation des Nations-Unies pour accompagner les Etats dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Ces objectifs du millénaire pour le développement ont pour but d'aider les pays pauvres dans la réduction de la pauvreté ainsi que ses causes et manifestations. Ceux-ci sont aux nombres de 7, dont la date butoir est 2015. Cependant, l'évolution à mi-parcours de la réalisation des OMD laisse apparaître une situation mitigée, mais porteuse de progrès significatifs et de défis formidables. En effet, le problème de la pauvreté en Afrique n'est pas seulement celui de la faiblesse des revenus mais plutôt celui plus large de la privation humaine générale et chronique, aussi bien économique que sociale. Ceci étant, la mise en pratique des mesures de réduction de la pauvreté et de la faim dans les pays du bassin ouest africain peut passer par la Communauté Economiques des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Cependant, la CEDEAO prise comme une institution géographique pourrait assurer plus efficacement son rôle d'interface et de courroie de transmission des politiques de développement économique, donc la réduction de la pauvreté entre les institutions internationales et ses Etats membres et mieux défendre ceux-ci auprès des instances financières internationales. La réalisation des OMD suivant son échéance actuelle est-elle plus de l'ordre des voeux pieux, ou bien relève t'elle d'une exigence en terme de changement de méthode de gestion des ressources, des politiques économiques, de développement ? Autrement dit, ne sommes nous pas entrain d'assister à l'émergence d'une nouvelles façon de penser le développement.

02/2014

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Musique, danse

Arts & musiques dans l'histoire. Tome 7, Maghreb et Afrique Noire, avec 2 CD audio

L'ambition de ce septième volet de la collection consiste à mettre l'accent sur un certain nombre d'éléments géographiques, historiques, culturels, artistiques et musicaux pour rendre compte de la complexe diversité mais aussi de la richesse de mondes trop souvent appréhendés à l'aune des seuls repères et références développés par l'Occident. La première partie de l'ouvrage présente la vaste région constituée par le Maghreb et le Sahara. Indépendamment d'une présentation géo-culturelle, plusieurs dossiers sont consacrés à l'architecture, aux arts décoratifs, à l'art de vivre mais aussi à la façon dont l'orientalisme, en peinture ou en littérature, a marqué l'imaginaire collectif occidental. Enfin un chapitre très documenté est dévolu aux musiques du Maghreb, avec une présentation détaillée des instruments ainsi que des styles et/ou des formes qui s'y rattachent. De même, quelques extraits d'oeuvres du répertoire "européen" soulignent l'influence que ces régions ont pu exercer sur la création lyrique (L'Italienne à Alger de Rossini) ou dans le domaine instrumental (Suite algérienne de Camille Saint-Saëns) ce qui se traduit parfois par des "emprunts directs" (cf La Bacchanale de Samson et Dalila de ce même Saint-Saëns et la Touchiya du Maroc). Une deuxième partie est dévolue aux quatre grandes régions de l'Afrique noire : l'Ouest, l'Est, le Centre et le Sud. Pour chacune d'elles une présentation de l'environnement géographique, historique, culturel et artistique permet de mieux comprendre le contexte et les spécificités qui leur sont propres. Pour chaque zone considérée, de nombreux extraits sonores viennent compléter la présentation de ces immenses régions et souligner l'exceptionnelle variété des productions rencontrées. Deux autres importants chapitres sont consacrés : à l'esclavage et aux diverses traites qui ont marqué l'Afrique au fer rouge, à l'art africain, qualifié de "premier". Ce sera l'occasion de démontrer l'incroyable richesse créative de ce continent et comment il a constitué un puissant vecteur pour le renouveau de l'art en Occident.

10/2014

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Sociologie

L'Afrique des générations. Entre tensions et négociations

En raison, notamment, de leur poids démographique et de leur volonté de revendiquer un statut de citoyens actifs, les jeunes sont apparus de façon spectaculaire dans l'espace public africain depuis les années 1990. Bien qu'ils soient un élément essentiel à la compréhension des dynamiques sociales face à l'érosion des engagements de l'Etat et aux transformations de la famille, il apparaît incontournable d'étudier les jeunes en relation avec les autres groupes d'âge. C'est ainsi que l'analyse des dynamiques intergénérationnelles en Afrique prend toute son importance afin de rendre compte des changements qui ont cours depuis la moitié du XXe siècle. Ce livre s'inscrit donc dans une tendance récente de la recherche qui montre un regain d'intérêt pour l'étude des générations et de l'intergénérationnel en Afrique. La notion de génération n'est toutefois pas nouvelle dans l'analyse des dynamiques sociales en Afrique, notamment si l'on se réfère à l'écrit fondateur de Karl Mannheim, Le problème des générations (1928), dans lequel il invite à mettre en évidence "tous les changements dus à la dynamique historico-sociale" pour bien cerner les éléments de changements liés au facteur de génération. La perspective adoptée dans ce livre est de voir comment les apports intergénérationnels se modifient, comment la légitimité des aînés peut être rediscutée et comment les jeunes tentent d'échapper aux difficultés et aux contraintes. Ce regard a conduit les auteurs à trouver de nouveaux lieux pour observer les jeunes mais aussi des espaces communs aux différentes générations. Dans cet ouvrage, ils mettent en avant les continuités et les discontinuités des lieux de conflits et de négociations, ainsi que les stratégies de coopération qui marquent les rapports entre les générations. Pour cela, ils rendent compte des dynamiques intergénérationnelles, tant à l'échelle macro (société civile) qu'à l'échelle micro (espaces privés, tranches de vie), et croisent divers thèmes dans une optique pluridisciplinaire. Les contributions sont le fruit de recherches menées sur le terrain dans différents pays.

04/2012

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Economie

La francophonie économique. Horizons des possibles vus d'Afrique

La mondialisation, l'émergence de pays-continents et bientôt la montée en puissance de l'Afrique feront entrer la planète dans un Temps inédit. La sphère francophone n'y échappera pas ; de 220 millions aujourd'hui, elle passera à 650 millions de locuteurs en 2050. De plus. parce que les Africains, qui représenteront près de 85 % de cette population, seront plus riches qu'aujourd'hui, parce qu'ils seront plus éduqués. parce qu'avec l'Inde. l'Afrique sera la principale force de travail au monde, la Francophonie économique prendra encore plus de sens. Tel est le pari de Serge Tchaha. Seulement, les membres de l'OIF auront-ils su faire vivre cet espace entre-temps ? Auront-ils suffisamment mesuré que, comme le pronostique McKinsey, l'Afrique passera de 1600 milliards de PIB en 2008 à 2600 milliards de dollars en 2020 ? Qu'elle sera à 50 % urbanisée en 2030 ? Que le continent du milliardaire nigérian Dangote sera plus populeux que la Chine et que l'Inde dans quarante ans ? Auront-ils accepté, pour en faire un avantage compétitif, la mise sur pied d'un visa francophone des affaires ? Tchaha, en Africain décomplexé, invite aussi sans ambages les enfants de Cheikh Anta Diop à se demander comment, dans ce Nouveau Monde qui s'annonce, ils peuvent tirer profit du fait de parler français. Il explique que la Francophonie économique, sans mettre fin aux relations économiques favorisées par la géographie, permet d'élargir, de redéfinir la géographie des affaires des Africains. Le français peut-il être pour eux un élément d'attractivité pour la division internationale du travail ? Un prétexte pour commercer avec les pays francophones du Mékong et donc le Vietnam ? En un mot, ce livre pose une question essentielle : vue d'Afrique, la langue française peut-elle aider à développer le continent et contribuer à faire prospérer les autres régions du monde ?

06/2012