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Wilkie Collins

Extraits

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Faits de société

Même Dieu ne veut pas s'en mêler

" Aucun d'eux ne m'a dit où était maman. J'accepte que jamais maman n'aura de sépulture, et je comprends que jamais je ne serai en paix. Maman savait qu'elle allait mourir. Mais elle ne savait pas qu'elle serait jetée aux charognards. Je me dois d'être sa tombe, aussi longtemps que ses os traîneront quelque part sur ces collines. Vivante, elle m'a portée dans son ventre, elle m'a nourrie de son sein, elle m'a portée sur son dos, elle m'a aimée. Morte, je la porterai, dans mon ventre, sur mon dos. Partout, tout le temps. " A K-J En kinyarwanda, " au-revoir "se dit : " Prends soin de survivre à la journée ". Annick Kayitesi-Jozan a survécu au génocide des Tutsis en 1994, au Rwanda. Elle avait 14 ans. Sa mère, son petit frère, une grande partie de sa famille ont été massacrés. Réfugiée en France, elle apprend au qutodien à vivre avec les morts, et avec les siens. Désormais, elle doit répondre aux questions de ses enfants. Alors, elle se souvient. Elle remonte le temps jusqu'à la cuisine pleine de suie où, pendant les tueries, elle sert de bonne aux voisins qui viennent de dénoncer sa mère. Hantée, Annick Kayitesi-Jozan fait converser les bourreaux et les victimes, se télescoper les naissances et les disparitions, la mémoire et le présent. Sa voix singulière est portée par une écriture intime, poétique et poignante. Annick Kayitesi-Jozan a demandé et obtenu la nationalité française en 1996. Son rêve, étudier la médecine comme son père. Finalement ce seront les sciences politiques et la psychologie. Soucieuse de préserver la mémoire des siens, Annick se bat contre l'oubli, contre la banalisation du génocide des Tutsis et des crimes contre l'humanité.

09/2017

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Vie chrétienne

Taxes des parties casuelles de la boutique du pape. avec la fleur des cas de conscience décidés par les Jésuites

Taxes des parties casuelles de la boutique du pape , rédigées par Jean XXII et publiées par Léon X... avec la fleur des cas de conscience décidés par les Jésuites... publié par Julien de Saint-Acheul Date de l'édition originale : 1820 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Pédagogie

Grand manuel des pratiques psychomotrices. Fondements et applications cliniques

Cet ouvrage synthétise l'ensemble des pratiques professionnelles du psychomotricien. En rappelant les fondamentaux du métier, les auteurs ont l'ambition de cheminer de la formation initiale vers le métier de psychomotricien et son univers : comment il se construit, comment il se pratique et comment il se pense. Cinq grandes étapes sont ainsi proposées : les fondements du métier, ses champs d'application classiques puis spécifiques, ses nouvelles pratiques, et enfin la question de la formation initiale et continue. Un soin particulier a été apporté à l'articulation théorico-clinique grâce à de nombreuses vignettes. Les auteurs partagent leurs propositions thérapeutiques, leurs médiations, leur pensée psychomotrice, du bébé à la personne âgée en passant par l'enfant, l'adolescent et l'adulte, avec un seul objectif : rendre compte de la pratique de la psychomotricité d'hier à aujourd'hui pour témoigner du dynamisme de cette profession en constant développement. Ce Grand Livre des pratiques psychomotrices est appelé à devenir une référence dans le domaine. Avec la participation de C. Aroulanda, B. Arzel, M. Audoye, L. Barnich, E. Baudet, A. Baylot, S. Bednarek, A. Bonmartin, L. Bonnotte, A. Brandily, A. Buil, M. Cajal, G. Carrette, V. Cocaign, N. Collin-Betheuil, A. Constant, M. Coperland, P. Dalarun, S. Dauga, A. De Monval, D. Defontaine, R. Delaroche, C. Exposito, F. Fauchere, M. Fradet, J. Garrone, C. Gay-Brown, F. Giromini, M. Guiose, A. d'Ignazio, A. Lamouline, A. Lauras-Petit, M. Le Corre, C. Lefevre, A. Lemoine, S. Lescarbotte, A. Limacher, J-P Louvel, G. Malecot-Le Meur, J. Martin, B. Meurin, E. Navarre, C. Paumel, G. Ponton, C. Potel-Baranes, C. Removille, M. Rodriguez, C. Rousseau-Salvador, J. Roux, T. Ruiz Cifuentes, L. Saint-Ges, S. Tchedre, A. Teillet, M. Therain-Sommain, N. Thirant, F. Vincent, I. Zammouri, D. Ziri.

08/2019

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Romans policiers

La revanche

Après Le Serment, Grand Prix finlandais du meilleur polar 2020, la révélation Arttu Tuominen livre un nouveau roman noir magistral. Quand une boîte de nuit fréquentée par la communauté LGBTQIA+ est touchée par une explosion dans la petite ville finlandaise de Pori, l'inspecteur Henrik Oksman, de la brigade criminelle, est chargé de l'enquête. Mais il ne s'agit pas d'une affaire comme les autres pour Oksman. Présent dans le club ce soir-là, il a quitté les lieux en compagnie d'un autre homme quelques instants avant l'attentat. A mesure que l'enquête avance, Oksman se retrouve déchiré entre sa vie intime, qu'il a toujours su préserver, et son sens du devoir. Auscultant la part d'ombre que chaque individu porte en lui, La Revanche interroge la diversité, la tolérance, la colère, les cicatrices de l'enfance, la honte et l'acceptation de soi. Traduit du finnois par Anne Collin du Terrail "Arttu Tuominen est le nouveau génie de la Finlande mélancolique" . Julie Malaure, Le Point Le Prix Palle Rosenkrantz a récompensé les plus grands auteurs internationaux de romans policiers : James Ellroy, Don Winslow, Jo Nesbo ou encore Ragnar Jónasson. Né en Finlande en 1981, Arttu Tuominen est ingénieur environnemental et écrivain. Le Serment, son précédent roman, a reçu le Grand Prix finlandais du meilleur roman policier 2020, été finaliste du Prix Clé de verre 2021 du meilleur roman policier scandinave et, en France, du Prix du polar Européen du Point. La Revanche a reçu le Prix Palle Rosenkrantz du meilleur roman noir, prix qui récompense les plus grands auteurs internationaux : James Ellroy, Don Winslow, Jo Nesbo ou Ragnar Jónasson. Ce roman est publié dans la collection Onyx.

09/2023

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Dessin

L'amour n 3. Plaidoyer pour la beaute

En plus d'être écrivain, dessinateur, éditeur, commissaire d'expositions et réalisateur, Férdéric Pajak a été le fondateur et le rédacteur en chef de plusieurs journaux et revues, dont Barbarie, Nous n'avons rien à perdre, Station-Gaité, Voir, La Nuit, Good Boy, Culte, L'Eternité, L'Imbécile, 9 semaines avant l'élection et enfin L'Amour, dont le N`°1 est sorti en librairie le 14 octobre 2021. Tous réunissaient écrivains et dessinateurs à parts égales, sans restrictions ni de genres, ni de nombre de signes. Pour ce troisime numéro, L'Amour propose d'établir un Plaidoyer pour la beauté en ces temps où elle semble de plus en plus rare, de plus en plus menacée par la violence et le mercantilisme généralisés. Essais, dialogues, nouvelles, extraits de journal intime, dessins, peintures, sculptures, collages, bandes dessines, paysages, portraits : toutes les formes sont les bienvenues pour, à contre-courant de l'actualité commune, toucher à l'actualité intime, celle-là qui, vibrant en chacun d'entre nous, nous sert de boussole dans notre quotidien malmené. Une confrontation d'opinions et de sentiments, destinée à un public curieux, agacé par les discours et les idéologies qui déforment l'opinion publique. Avec la collaboration de : Bessompierre, Pascale Bouhénic, Julie Bouvard, Frédéric Ciriez, Lou Cohen, Patrick Declerck, Paul Diemunsch, Renaud Ego, El Roto, Ivan Farron, Philippe Garnier, Gébé, Nikolaï Gogol, Brad Holland, Florent Lassalle, Martial Leiter, Alain Madeleine-Perdrillat, Jacqueline Merville, Micaël, Muzo, Adrien Neveu, Noyau, Jean-Noël Orengo, Frédéric Pajak, Corinne Pauvert, Jean-Jacques Pauvert, Joël Person, Nicolas Raboud, Thierry Raboud, Marion Richez, Raphaëlle Riol, Jacques Roman, Alexandra Roussopoulos, Daniel Sapin, Jean Scheurer, Frédéric Schiffter, Jean-Baptiste Sécheret, Sempé, Anna Sommer, Michel Thévoz, Nicolas Topor, Corinne Véret-Collin, Francis Volken.

10/2022

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Histoire internationale

LE SENEGAL A L'EPREUVE DE LA DEMOCRATIE. Enquête sur 50 ans de lutte et de complots au sein de l'élite socialiste

Le Sénégal à l'épreuve de la démocratie ou l'histoire du PS de la naissance à nos jours raconte 50 ans de lutte au sein du parti socialiste sénégalais à travers les jeux et enjeux de pouvoir. Au-delà de l'histoire tumultueuse de ce parti qui est au pouvoir depuis 50 ans, c'est toute l'histoire politique contemporaine du Sénégal qui est narrée ici : de la SFIO au PS, en passant par l'UPS et la BDS. L'ensemble apporte un éclairage saisissant sur la réalité politique sénégalaise contemporaine. Ainsi, des révélations majeures et de grande valeur historique permettent de mieux appréhender les oppositions Lamine Guèye/Léopold Sédar Senghor au sein de la SFIO ; le conflit Léopold Sédar Senghor/Mamadou Dia, qui a abouti à la crise institutionnelle de 1962 ; et de manière plus récente, les péripéties de la lutte qui a opposé, entre 1976 et 1978, Abdou Diouf à Babacar Bâ, dans la perspective du départ du pouvoir, de Léopold Sédar Senghor, et de sa succession. L'auteur donne également des informations inédites sur les conditions dans lesquelles le Président Senghor a quitté le pouvoir en montrant comment Abdou Diouf et Jean Collin ont travaillé à rendre ce départ irréversible. Il éclaire d'un jour nouveau le formidable duel entre Ousmane Tanor Dieng et Djibo L. Ka et les circonstances de l'avènement du Renouveau. Sérieux, documenté, ce livre, au triple intérêt (historique, journalistique, politique), est l'un des meilleurs textes politiques consacrés au Sénégal. Abdou Latif Coulibaly tire des conclusions qu'on petit contester mais qui, à coup sûr, feront réfléchir. Il sera utile, j'en suis sûr, à tous ceux qui s'intéressent à l'avenir démocratique du Sénégal et, au-delà, celui du continent. Ni laudateur, ni polémique, ce texte honore le journalisme politique d'investigation africain dont il marque peut-être la naissance.

11/1999

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Histoire de l'architecture

Création Pierre Vive du Patrimoine. Edition bilingue français-anglais

Le travail engagé par Georges Verney-Carron est aujourd'hui réuni dans ce livre, il rend compte de son goût de la perfection, du plaisir de communiquer ses envies qui a toujours été le sien en contribuant à la beauté de la ville et au confort de ses habitants. " Dès mes débuts en 1980, il m'a semblé essentiel de décloisonner notre cadre de vie, la ville, en alliant l'architecture, l'art et le design, de la manière la plus naturelle, la plus jouissive, la plus artistique et esthétique qui soit. Pour cela nous avons fait se rencontrer Architectes, artistes et designers, accueillant leurs réflexions, leurs créations avec plaisir et gourmandise. Ainsi, nous avons pu instaurer un dialogue des plus fructueux, des plus aimables entre leurs talents, les villes et leurs citoyens. " G. Verney-Carron. Le travail engagé par Georges Verney-Carron est aujourd'hui réuni dans ce livre, il rend compte de son goût de la perfection, du plaisir de communiquer ses envies qui a toujours été le sien en contribuant à la beauté de la ville et au confort de ses habitants. Tant les réalisations circonstancielles que pérennes l'attestent, en effet, la création d'aujourd'hui la plus exigeante, prend place avec aisance dans tous les espaces de la cité, qu'il s'agisse de parcs de stationnement réalisés par Wilmotte Associés et Daniel Buren ; François Morellet, Pierre Vurpas, architecture d'intérieure Wilmotte ; Marine Casimir, Wilmotte Associés ; Michel Verjux et Gérôme Thomas... Ou encore du tramway de Vincent Leroy, Mais aussi des oeuvres in situ de Felice Varini, Philippe Cazal, Gérard Collin-Thiébaut, Cécile Bart, Spencer Tunick... . De nombreux sites, de villes ont ainsi bénéficiés d'une plus-value esthétique, d'humour parfois, mais aussi de sens et enfin de davantage d'urbanité.

02/2024

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Religion

Psaumes du pèlerin

De 1598 à 1650 - à deux ans près les dates de Descartes - vivait dans le Deccan, au cœur du pays marathe, un boutiquier des plus humbles, et même des plus humiliés puisqu'il appartenait à la dernière des castes, celle des choudras. Un illettré, au sens actuel du mot, un véritable analphabète. Négligeant un beau jour les siens, le voilà qui se réfugie dans la jungle, en prière. Bien des femmes chez nous font encore les cafés, pour en arracher leur homme ; la femme du boutiquier courait-elle aussi les collines afin de leur dérober ce nouvel amant de Dieu. Mais les affaires ennuyaient Toukârâm, notre boutiquier, qui s'occupait plutôt d'apprendre par cœur les 36 000 vers du Jnânechvari, cet illustre commentaire de la Bhagavad-Giat qu'à la fin du XIIe siècle Jnandev composait à l'usage des petites gens. Bientôt, il sut aussi les 20 000 vers du Bhâgavata d'Eknâth, le brahmane acquis à la mystique et qui se voulait " brique rouge ", rien de plus, " sous les pieds de l'enfant-dieu ". " Je n'ai pas lu les livres ", chantera un jour Toukaram. Sans doute, mais il avait écouté le chant de ses deux maîtres, et sur les routes empoussiérées, l'Inde marathe tout entière scande aujourd'hui les Psaumes du pèlerin, l'œuvre du choudra illettré. Les voici traduits enfin, ces chants d'un cœur pur, généreux jusqu'à discerner l'homme dans le paria, ces poèmes où, sans rien sacrifier de ce qui la constitue, la mystique demeure accessible au cœur du paysan, à son esprit. Le P. Deleury, S.J. a traduit ces admirables psaumes dans une langue digne de Touka. Aujourd'hui que les foules d'Asie entrent dans notre univers, écoutons fervement leur voix : La nuit, le jour je vais l'entendre, Le sommeil n'a plus prise sur moi. Toukaram possède mon cœur. Si tu es sage, mon ami, tu feras de même.

10/1989

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Religion

Vintras. Hérésiarque et prophète

Si l'année 2007 voit le centenaire de la mort de Joris-Karl Huysmans (le 12 mai), elle voit également le bi-centenaire, infiniment plus obscur, d'une naissance (le 7 avril) : celle de Pierre-Michel Vintras, dit aussi Pierre-Michel ou l'Organe, voire même le nouvel Élie. Né en 1807, enfant vite abandonné par sa mère, il vit d'expédients, de menues escroqueries et d'embauches passagères jusqu'en 1839. Cette année-là, l'apparition, à Tilly-sur-Seulle (Calvados) où il gère une cartonnerie, puis à Paris, d'un mystérieux vieillard en qui il voit la figure de saint Joseph sonne l'envoi d'une hallucinante carrière de visionnaire apocalyptique, de pontife sectaire et de prophète marial. Âme de l'Œuvre de la Miséricorde disséminée partout en France en de multiples " septaines ", proche des milieux naundorfistes, il s'emploie avec ses disciples à une régénération mariolâtrique de l'Église catholique et à une annonce joachimite du règne de l'Esprit. L'apparition d'hosties sanglantes à partir de 1841, à Tilly-sur-Seulle, marque le fort d'une geste hérétique que freine un séjour de six ans en prison sous l'inculpation d'escroquerie et une condamnation romaine. Libéré en 1848, Vintras, dorénavant pontife d'amour et réincarnation d'Élie, se voue à ses disciples, groupés dès lors en " carmels éliaques ", ce malgré un second exil, londonien, décrété par le Second Empire. Rentré en France en 1862, il mourra à Lyon en 1875, le sulfureux abbé Boullan (ami de Huysmans) échouant à lui succéder. Rendu célèbre par son évocation dans " Là-Bas " de Huysmans (1891) puis dans " La Colline inspirée " de Maurice Barrès (1913), Vintras a surtout été l'objet de cette monographie jamais rééditée de Maurice Garçon. Publiée en 1928 chez Nourry, basée sur des documents d'archives publics et privés, enrichie de témoignages, elle reste la meilleure approche d'une des plus fabuleuses figures de " la marginalité religieuse " contemporaine.

06/2007

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Livres 3 ans et +

Balthazar Tête de Bois, le petit garçon qui voulait réussir sa vie. Avec 1 CD audio

Une petite ville de province dans un pays indéfini, où tout semble être joué d'avance, où les chances et les destinées de chacun ne se mélangent guère, où un immuable train-train quotidien se transmet de génération en génération et où, sur la colline, domine une vieille et grande maison délabrée. Ancien casino et lieu de perdition des joueurs et des notables de la cité, aujourd'hui cette bâtisse est appelée «Le château des envies». Le décor est posé. Balthazar, dès le jour de sa naissance, étonne par son regard, sa curiosité et sa volonté hors du commun… Mais il possède également quelque chose en plus. Il a le don magique et infaillible de détecter les mensonges. Surnommé Tête de bois, posant des questions sur tout, déjà à l'école il se demande si ce qu'on lui enseigne est bien la vérité… Dans ce monde qui lui parait cruellement manquer de rêve, il rencontrera tour à tour une diseuse de bonne aventure, un footballeur, le roi du Château des envies, une sage-femme, Harmonica le vagabond, un professeur triste, et bien d'autres, qui l'aideront à se construire. A travers sa quête permanente d'une liberté et d'une identité propre, c'est finalement une petite fille qui lui fera découvrir qui il est vraiment, tandis que Balthazar lui montrera également un autre chemin que celui tracé par les conventions. Véritable réflexion sur la notion de réussite, sur la place de chacun dans la société, et surtout sur la liberté, ce conte baigne dans une atmosphère à la fois magique et populaire. Situé quelque part entre Tim Burton et Georges Brassens, entre Jacques Prévert et Paulo Coelho, il reste simple, un vrai conte pour enfant, mais qui plaira aussi aux adultes ! L'album, illustré par Lydie Baron, dessinatrice pour enfants, est accompagné d'un disque d'une dizaine de chansons interprétées par Pierre Perret, Cali, Michel Fugain, Thomas Fersen et Elodie Frégé, entre autres… et lu par Sylvie Testud.

11/2015

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Musique, danse

Les Musiciens de jazz et leur trois voeux

Née à Londres en 1913, dans la branche anglaise de la famille Rothschild, la baronne Pannonica de Koenigswarter - surnommée Nica - connut très tôt une passion sans limites pour le jazz. Elle fut l'amie intime et la confidente des plus grands jazzmen et leur vint en aide sans compter. On sait que, malade, refusant de se faire hospitaliser, Charlie Parker mourut chez elle, et Thelonious Monk y vécut les neuf dernières années de sa vie. Avec son Polaroïd, elle photographia, le plus souvent chez elle, la plupart des musiciens : Dizzy Gillespie, Count Basie, Louis Armstrong, Duke Ellington, Lionel Hampton, Bud Powell, Sun Ra, Miles Davis, Charlie Mingus, Sonny Rollins et tant d'autres. Entre 1961 et 1966, elle leur posa cette question ingénue : " Si on t'accordait trois vœux qui devaient se réaliser sur-le-champ, que souhaiterais-tu ? " projetant de réunir leurs réponses souvent spontanées dans un livre. Ce livre, resté inédit à ce jour, le voici, réalisé d'après la maquette originale de Pannonica. Trois cents musiciens répondent à la question. Duke Ellington : " Mes vœux sont simples ! je veux ce qu'il y a de mieux ! " Et Miles Davis : " Mon vœu ? Etre blanc ! " Le 9 décembre 1988, au Service commémoratif en l'honneur de la baronne Nica de Koenigswarter, à l'église Saint Peter's, Clint Eastwood déclara : " Je n'ai connu Nica que peu de temps, mais j'ai découvert une femme remarquable, et en tant que mécène du jazz, la baronne restera dans les mémoires comme quelqu'un dont la vie était indissociablement liée à cette musique et à ses plus grands interprètes. Elle m'a aidé dans la préparation du film Bird, et je serai toujours heureux d'avoir eu l'occasion de la connaître. C'était véritablement une grande dame. " Reconnaissants, les musiciens lui ont, par ailleurs, dédié une vingtaine de thèmes, notamment : Pannonica de Thelonious Monk, Nica, My dream of Nica de Sonny Clark, Blues for Nica de Kenny Drew, Thelonica de Tommy Flannagan...

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Littérature française (poches)

Mon voyage en Amérique. suivi de Le retour

Premier texte autobiographique de son auteur, ce Journal d'une traversée de l'Atlantique donne l'occasion à Freddy Sauser, futur Blaise Cendrars, de faire l'inventaire de ses espoirs, de ses hantises et de ses lectures. Sur le Birma, il s'arrange pour ne jamais rencontrer l'"ostrogoth qui partage [sa] cabine". Vivant donc sur le pont, il observe l'océan qu'il associe à l'agitation de son âme. Sur un mode baudelairien, il perçoit le voyage comme un espace-temps suspendu. La contemplation de la mer - il compare les "collines" d'eau au "balancement gracieux des mammouths" - convoque une foule d'associations artistiques, et sous la plume du jeune écrivain défilent oeuvres et d'auteurs : Odilon Redon, Léonard de Vinci ou Ferdinand Hodler en peinture, Bach, Mozart et Beethoven en musique et, en littérature, Remy de Gourmont, Huysmans, Baudelaire, Verlaine, Maeterlinck, Maupassant. Ces jeux de reprise et de couture qui resteront sa marque sont nombreux dans ce premier écrit, rattachant l'écrivain en devenir à ce "jeu de miroirs littéraires dont Cendrars a très bien vu qu'il était la littérature même". Faisant diptyque avec Mon voyage en Amérique, Le Retour prend lui aussi la forme d'un cahier de notes. Mais le contraste est fort : oubliés l'orgueil et l'exubérance de l'aller, tout lyrisme a disparu. Confronté à lui-même, rentrant seul, le voyageur désabusé s'identifie à tous les "fatigués d'Amérique". Plus tard, en 1950, il confiera qu'à New York, en 1912, il mourait de faim mais "apaisait [s]a furie d'apprendre" en s'enfermant à la Central Library. Le jour de Pâques, la bibliothèque étant fermée, il était entré par hasard dans une église de la 5e avenue où se donnait La Création de Haydn. Et c'est à la suite de cette audition qu'il avait écrit, d'une traite, le poème qui signera son entrée dans l'avant-garde parisienne : Les Pâques à New York.

02/2015

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Musique, danse

Lester Young

" Le génie de Lester Young tient pour une large part à son lyrisme - paradoxal, puisqu'il traduit une sorte d'exubérance désespérée ou de mélancolie euphorique, comme si la nostalgie pouvait être constructive et le passéisme futuriste. Mais il relève aussi de son aptitude à conjuguer l'excitation (voire la frénésie) et l'indolence (voire l'assoupissement), au point qu'il devient impossible de les distinguer. Il aura détenu, plus qu'aucun autre jazzman en ce siècle, le secret de la volubilité paresseuse et de l'abandon pugnace. Avec la simplicité la plus grande, dans la transparence la plus absolue, il aura su faire de son art une énigme, donnant corps à la chimère qui hante comme un spectre toute l'entreprise poétique depuis Rimbaud. " C'est cette énigme qu'explore et éclaire Alain Gerber, en évoquant, à partir de nombreux enregistrements, la destinée artistique d'un des plus grands saxophonistes ténors de la musique afro-américaine avec Coleman Hawkins, Sonny Rollins, Stan Getz et John Coltrane. L'artiste dans la et dans sa société apparaît ici : l'enfant qui reçoit de son père, musicien lui-même, un enseignement strict et se produit sur scène avant l'âge de douze ans, le réfractaire qui tâte de la prison militaire, et celui dont une crise cardiaque causée par l'abus d'alcool interrompt la vie, dans sa cinquantième année. Beaucoup de ses partenaires apparaissent dans cet ouvrage : Count Basie, avec lequel il joue à de nombreuses reprises, Billie Holiday à qui le lient une admiration et une amitié exceptionnelles, et Coleman Hawkins, prédécesseur, rival révéré au saxophone ténor. A partir de sa fascination raisonnée pour le seul être qui, depuis Tchekhov, " a donné tant de bonheur à ses semblables en leur inspirant tant de mélancolie ", l'érudition musicale et la finesse du talent littéraire d'Alain Gerber lui font réussir une gageure : s'approcher au plus près de la définition du style en musique.

08/2000

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Beaux arts

L'Institut suisse de Rome. Entre culture, politique et diplomatie

Dès les années 1920, plusieurs tentatives de fonder une "académie suisse" à Rome échouent, par manque de moyens et d'une réelle volonté politique, mais aussi parce que les autorités fédérales craignent de privilégier l'une des langues nationales au détriment des autres. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'engagement des diplomates suisses à Rome chargés de protéger les biens de la majorité des puissances en Italie, y compris les académies et instituts d'art et de recherche, contribue à consolider la conscience de l'originalité culturelle de la Suisse. Cette expérience vient nourrir le souhait de voir la Confédération représentée par une institution qui lui soit propre. Dans le prolongement de longues négociations entre différents acteurs de la culture, de la politique et de la diplomatie, c'est finalement une initiative personnelle qui permet à la Suisse de sortir de son isolement et d'intégrer le réseau international des académies et instituts de Rome. Dès 1945, Carolina Maraini-Sommaruga (1869-1959) fait connaître son intention de léguer à la Confédération sa splendide villa située sur la colline du Pincio à Rome. Elle pose une condition à sa donation : la villa doit devenir le siège d'un institut qui accueillera de jeunes chercheurs et artistes suisses. Des activités devront également être organisées qui contribueront à développer les relations entre la Suisse et l'Italie et les institutions étrangères établies à Rome. Par ce geste, la donatrice entend honorer la mémoire de son mari, Emilio Maraini (1853-1916), homme politique et pionnier de l'industrie sucrière. L'Institut suisse de Rome est officiellement inauguré le 19 avril 1949. Il a longtemps été l'unique institution de la Confédération en charge d'organiser une présence artistique et scientifique suisse à l'étranger. Il est, aujourd'hui encore, le seul centre suisse à l'étranger qui permet à des chercheurs et des artistes de vivre et de travailler ensemble en partageant un même espace.

10/2014

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Tourisme étranger

Piste del Marocco volume 11. Il djebel sagho

Il Jebel Sagho è il prolungamento orientale dell'Anti-Atlante, una montagna vulcanica con mamelloni granitici, organi basaltici, caos di scisti neri, arenarie rosa... alle porte del Sahara. A perdita d'occhio, grandi spazi selvaggi e aridi. Una terra desolata fatta per il DPM solitario. E per mille miglia intorno, il silenzio è l'unico compagno. Pienezza assoluta e voglia di scendere in pista. Dalle distese piatte alle dolci colline, dai rilievi aguzzi ai canyon scoscesi : una natura pura e originale. Il carattere è forte, rustico, ma il cuore è tenero. I colori sono tenui e delicati. Ocra, rosa, marrone, viola, la cartella colori si estende in una gradazione di pastelli scintillanti, talvolta accompagnati da un calore travolgente. Eldorado nel cuore del deserto, rare sono le oasi ; modeste macchie verdi nell'infinitamente grande, sono il ricordo che siamo in terra africana. Il fascino selvaggio del Sagho è dovuto alla sua eccezionale geologia : alte scogliere e picchi scoscesi, scarpate tabulari e profondi canyon in mezzo ai quali circolano carovane di cammelli e muli. Quando si arriva su questi immensi altopiani, l'orizzonte lunare è così vasto che viene voglia di andare dappertutto in una volta sola per vedere se altrove è davvero così bello ! Il Sagho sorprende anche per la ricchezza delle sue luci : limpide come quelle del vicino Sahara, o talvolta in mezza tonalità, come nella vicina valle del Dades. Il Sagho è anche il Marocco degli ultimi nomadi berberi, discendenti degli antichi signori Aït Atta. In autunno, dopo aver lasciato le nevi dell'Alto Atlante, montano le loro tende di lana scura sulle pendici del jebel fino alla primavera. Non sanno né leggere né scrivere, ma sono sicuri della loro strada attraverso le montagne dell'Atlante e il deserto marocchino. Nel Sagho hanno costruito case di pietra grezza, scavato pozzi, piantato mandorli, coltivato grano, orzo e vari ortaggi. Altri costruirono mandrie di capre e pecore e carovane di cammelli. Oggi sono per lo più sedentari, seminomadi o nomadi...

08/2022

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Littérature française

De personne je ne fus le contemporain

"L'un et l'autre rappelaient aux oublieux ce que le XXe siècle avait de fascinant et de monstrueux. Aller à leur rencontre c'est découvrir les deux visages de l'entre-deux-guerres, qui vit l'avènement des dictatures de tous bords. Le premier, Hô Chi Minh, avait un parcours qui épousait un siècle de guerres. Il avait été l'homme de Dien Bien Phu, le résistant contre l'armée française, puis contre les GI. Le second, Ossip Mandelstam, assassiné par les sbires de Staline, fut un martyr des purges qui virent la mort de millions de Russes. Qui se souvient de Dien Bien Phu comme de la Colline des anges ? De la présence française comme de l'occupation américaine ? Mandelstam reste un des plus grands poètes du XXe siècle. Hô Chi Minh s'est essayé à la poésie, ses vers décrivent la réalité d'un prisonnier anticolonialiste, ils montrent un homme de culture, plein d'appétence livresque. La voix de Hô Chi Minh est un ordre renvoyé par mille porte-voix, celle de Mandelstam un cri répété par mille sentinelles". Ecrivaine de l'intime, Linda Lê restitue une histoire oubliée : celle de deux géants du 20e siècle qui se sont rencontrés en 1923 à Moscou. L'un est le poète Ossip Mandelstam, l'autre deviendra l'inventeur d'une révolution, défenseur de l'anticolonialisme, Hô Chi Minh. Ils ont toute leur existence "écouté le bruit du temps" , comme l'écrit Ossip Mandelstam qui observe le "tact inné" de Hô Chi Minh. Leurs destins ont été bien différents, mais ils ont été des résistants, incompris, persécutés, broyés par la fureur de ce siècle politique. Linda Lê dit les rêves d'un monde meilleur, le fracas de la désillusion face à l'émergence du totalitarisme, dans un récit littéraire qui éclaire notre présent. De personne je ne fus le contemporain nous ouvre les yeux sur ces deux destins, singuliers et universels, et nous saisit par son écriture.

02/2022

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Littérature française

Odelicat

"Je veux voir le monde et étudier ce qui est différent d'ici, dit Nazuka d'une voix claire et assurée. Je veux comprendre la nature humaine, ce qui fait qu'un être est bon et un autre mauvais. Les autres peuples, les autres pays, les autres coutumes. Je veux aller là où le soleil se lève et là où il se couche, je veux parcourir la Terre entière et étudier les différences des autres peuples, leurs mécanismes et leurs origines." Nazuka est une jeune fille bien singulière ; ses os transcrivent ses émotions, se brisant au gré des déconvenues et se renforçant avec la joie, la colère et la haine. Bien entendu, comme dans tout conte digne de ce nom, ses parents sont décédés à sa naissance, et Tante, une amie de ces-derniers, s'est occupé d'elle avec une attention et un amour rares, la protégeant de l'extérieur afin que son état jamais ne se déclare. Pour Nazuka, l'horizon se limite à la colline qu'elle voit depuis sa fenêtre, et le soleil se couche derrière le lac qui se trouve non loin. Un jour cependant, une chose étrange se produit. Sous l'effet d'une émotion ressentie lors de la lecture d'un roman, son petit doigt se brise... Début d'une grande aventure pour la jeune fille qui se rend ainsi compte des limitations de son monde. Nazuka quitte alors son cocon et part à la découverte du vaste monde. Naïve, innocente, comme Candide se confrontant à la réalité des Hommes, elle s'intéresse tout particulièrement à l'étude du mensonge et à ses origines au sein du langage, cherchant, tout au long de son voyage, les réponses à ses questions et la compréhension de cet état qui la caractérise. Au fur et à mesure des expériences, Nazuka grandit, s'étoffe, et découvre la personne qu'elle souhaite devenir.

02/2021

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Poésie

Le bonjour de Christopher Graham

Qui est Christopher Graham ? Pour le savoir, il faudra, entre autres, participer au barbecue organisé par un directeur de prison haute sécurité, dans le voisinage d'un vétéran du Vietnam surveillant sa boîte aux lettres avec un fusil d'assaut ; flâner à Harvard et contempler longuement "La Comtesse noire" ; plonger dans le milieu LGBT, après avoir évoqué Simone de Beauvoir et Nelson Algren dans un obscur bar de Santa Barbara. D'Ouest en Est ; du Chinatown de San Francisco à la Mulholland Drive de Los Angeles, de Boston et des collines algonquiennes du Massachusetts jusqu'à Provincetown, des histoires se répondent et des aventures se succèdent. Le narratif et le prosaïque se mêlent au lyrique, à la satire aussi bien qu'à la tragédie... "Le Bonjour de Christopher Graham", ce sont 37 poèmes de formes fixes, "traditionnelles", en voie de disparition, pour évoquer paradoxalement les USA dans toute leur contemporanéité. Passé-présent-futur comme liés par un point de fuite au travers de ballades, terza rima, triolets, pantoum, contrerimes, rondeaux, sonnets, augmentés de dizains de formes entièrement inédites. Loin des clichés romantiques tendant à présenter le voyage comme une quête d'authenticité, ce séjour sur le continent nord-américain est celui d'un poète observant le pays avec acuité, humour, ironie mais aussi bienveillance. Le "voyage" y est mis en doute en ce qu'il peut relever de l'illusion à l'ère de la mondialisation. Les notions de "voyageur" et de "touriste", en apparence irréconciliables, y sont convoquées et redéfinies. Si tout est "vrai" dans ce livre de poèmes, tout nous rappelle, dans le même temps, que rien n'est plus fictif que la vie d'un homme. Une ode picaresque à la liberté du geste et du mouvement. Guillaume Decourt est un poète et pianiste classique né en 1985. Son travail, traduit dans une dizaine de langue, s'inscrit dans une poésie narrative de forme fixe. Il a déjà publié dix livres de poésie.

03/2023

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Caraïbes, Antilles

Petit Futé Trinidad et Tobago. Edition 2023

Deux petites îles au nord-est du Venezuela... Avec comme seule palette de couleurs, le blond du sable, le bleu de la mer, le blanc de l'écume et l'émeraude de la forêt, Trinidad n'a pas beaucoup changé depuis Christophe Colomb. Une terre vierge où les tortues géantes viennent pondre chaque année des dizaines de milliers d'oeufs depuis des temps immémoriaux... Seulement 80 km séparent le nord et le sud de l'île de Trinidad. Pourtant quelle diversité ! Une jungle qui recouvre des vallées encaissées, des collines escarpées parsemées de rivières, des chutes d'eau par centaines, sans oublier les marais ou les forêts montagneuses, patrie du singe hurleur, du tatou, du papillon empereur, du perroquet et de l'orchidée. Un rêve de naturaliste ! Archétype de l'île au trésor, Tobago a quant à elle la réputation d'avoir inspiré Daniel Defoe lorsqu'il imagina un décor pour Robinson Crusoe. Il est vrai que l'île a tout pour s'y prêter : une forêt vierge derrière pas moins de 70 plages de sable fin, des lagons et des récifs de coraux aux eaux turquoises, une faune et une flore très riches, un passé peuplé d'amérindiens et de batailles navales, ... A cela s'ajoute un folklore ancestral issu des traditions africaines et entretenu par une population très largement créole. A n'en pas douter, Tobago sera bientôt une destination prisée des Caraïbes. Son identité atypique, Trinidad & Tobago la doit à un brassage unique entre les cultures amérindienne, africaine, européenne et indienne. Un héritage métissé très riche qui a forgé une identité propre à cette petite nation. Le carnaval, qui se déroule en février ou en mars au son des steel-bands et du calypso, est l'une de ses meilleures illustrations. Considéré à juste titre comme l'un des plus beaux du monde, c'est une féérie de couleurs, de musiques, de danses ; une immense fête.

09/2023

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Romans policiers

Du noir au Pays basque

Les nouvelles : Rose PENN : Les variations climatiques, une météo préoccupante, des mammifères marins qui s'échouent, des méduses qui envahissent les filets des pêcheurs. Des algues tueuses, aussi. Eric BECQUET : Des volailles qui disparaissent, des coureuses qui se volatilisent lors de l'Ultra-trail du Labourd. Attention, vous entrez en territoire laminak Pierre OLHAGARAY : Un sac de sport. Des liasses de billets de cinquante et cent euros. Une boîte en métal contenant des diamants. De quoi changer une vie ? POMS : Une vache behitzu soigneusement découpée en pleine montagne. Un cercle gastronomique qui se délecte de viande maturée. Et puis, Behi gorri, la légendaire vache rouge qui protège l'entrée des grottes... Bruno JACQUIN : Où est Luma ? Enfuie quelque part dans la montagne au-dessus d'Itxassou ? Son frère jumeau, gendarme, la retrouvera-t-il ? L'ombre d'Iparretarrak qui plane. La petite reviendra-t-elle ? Philippe LAUGA : Une villa avec vue sur mer bâtie sur la colline de Sainte Barbe à Saint-Jean-de-Luz, un chalet en bois à Baqueira. Une épouse top-model, amatrice de trekking. Faudrait jamais quitter Saint-Jean. Anthony BUILS : Un établissement de soins aux pratiques douteuses... Sa directrice... Un jardinier et sa fille atteinte de mucoviscidose. Un père prêt à vendre son âme au diable pour sauver la chair de sa chair. Michel BROME-TONNE : "Faut-il tuer pour continuer à vivre ? Tuer afin de renaître ? " disait le père décédé, éleveur de porcs Kintoa. Jérémy BOUQUIN : Des femmes comme elle, Henrico n'en a jamais croisé. On la nomme Madame, c'est tout. Deux go-fast dans la même soirée avec un seul point de dispatch à Hendaye. Et un des convois qui ne répond plus. Gilles VINCENT : A l'écran, une gamine exécutée en direct. Moins d'une heure. C'est le temps qu'il faudra à la commissaire Maïtena Santoa pour tout balancer par-dessus bord. Tout plaquer. Changer de vie.

07/2023

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Littérature française

Quart livre des reconnaissances

Mieux que nous ne pourrions le faire, Jacques Réda dé? nit les contours de ce livre dans son émouvante postface : Les quatre Livres des reconnaissances n'ont jamais fait l'objet d'un plan. On ne doit donc pas y voir une sorte d'anthologie un peu plus lacunaire que la plupart des autres, ni même un re ? et de mes seuls goûts personnels. Tous ces textes ont été composés pour ainsi dire par surprise et au hasard d'une relecture ou d'une remémoration. Elles ont très rarement répondu à un projet d'ailleurs en général assez vague, sinon, dans ce volume même, où, non sans lacunes, j'ai tenté d'évoquer l'évolution du vers français. Après quoi, en effet, c'est la langue française qui, s'éloignant progressivement et naturellement d'elle-même, a obligé le vers, désormais sans structure, à tâtonner, parfois avec brio, vers la langue nouvelle que Rimbaud avait souhaitée et qui, loin d'être une méta-langue poétique, sera peut-être un jour celle qu'aura ? xée le classicisme de nos très lointains descendants. Autrement dit, ceux que nous appelons "grands poètes" représentent un état particulier de la langue où, de manière aléatoire mais inévitable surgissent, de ce brassage d'ondes, des crêtes si remarquables qu'on leur donne un nom - un nom d'auteur -, comme on en attribue à ces grands accidents de terrain ou à ces formes que revêt l'eau dans les mers, les lacs, les torrents et les ? euves. Mais, de l'une à l'autre région, et malgré de scrupuleux cartographes, on oublie le nom des collines, des gorges et des ruisseaux qui ont contribué à la gloire des Himalaya et des Amazone. Avec le très remarqué Quel avenir pour la cavalerie ? qui les complète, ces Livres établissent la géographie de la poésie rédasienne, comme ils en forgent la boussole.

04/2021

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Littérature étrangère

Le miroir de Lorrain

"Il faut qu'on soit frères de sang et tout et tout, expliqua Robin. On ne peut pas former de bande sans être frères de sang, mais pour l'instant, si tu préfères, on se contentera d'un serment ou de s'échanger une bricole, parce que je n'ai pas d'épingle sur moi, et qu'il faut faire ça dans les règles de l'art". Robin, sept ans, vit dans une ferme du pays de Galles, non loin de la levée d'Offa. Ses parents, un couple de hippies anglais, sont venus s'essayer à la vie à la campagne. Son imaginaire, nourri par un instituteur féru d'histoire médiévale, est rempli de rois, de dragons, de lieux merveilleux venus tout droit des légendes galloises. Andrew, lui, vit de l'autre côté de la colline. C'est un enfant mutique, sauvage, maltraité par ses parents, agriculteurs pauvres et surtout sans idéaux. Le seul réconfort d'Andrew est de se blottir des heures entières dans des cachettes sales, à caresser le poil humide de ses chiens. Un jour, alors qu'il explore la maison à demi délabrée de ses parents, Andrew découvre un vieux miroir convexe - un miroir de Lorrain - qui déforme les paysages, en donne une image diminuée, circonscrite et fragile, comme l'est sa conscience du monde. Ce trésor, qu'il partage avec Robin, comme pour le supplier de lui venir en aide, scelle leur amitié. Dans une nature balayée sans cesse par la neige, les pluies et les orages, Tom Bullough nous raconte cette amitié brutale, féroce. Il dévoile les pudeurs et les hontes enfantines, mais aussi la lutte quotidienne de deux familles face à l'échec d'une vie rurale fantasmée. Ce roman, tout à la fois chargé de poésie et de réalisme, montre l'impossibilité humaine de voir le monde tel qu'il est et le besoin de se raconter des histoires.

03/2014

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Histoire de France

La percée du bocage (30 juillet - 16 août 1944). Volume 1, Villers-Bocage, Aunay-sur-Odon, Le Mont-Pinçon, Condé-sur-Noireau

Le 25 juillet 1944, la 1re Armée américaine du général Bradley lance l'opération Cobra à partir du secteur de Saint-Lô : les lignes allemandes sont percées. Le général Montgomery fait alors monter une opération permettant d'appuyer et de protéger le flanc américain, de faire sauter le verrou de Caumont-l'Eventé afin d'éviter que les troupes allemandes ne puissent utiliser le Mont-Pinçon et les collines alentours comme base défensive. L'opération est baptisée "Bluecoat". Dans ce premier volume l'auteur présente, pour la première fois de manière aussi détaillée, la percée du bocage dans le secteur du XXX Corps britannique qui, bien que souvent présentée comme un échec, permet la prise du Mont-Pinçon, une hauteur jugée stratégique dès la préparation d'Overlord. Du 9 au 15 août, après la prise du Mont-Pinçon, les unités britanniques progressent en direction du Noireau : c'est l'opération Blackwater et la libération de Condé-sur-Noireau. Cahagnes, Jurques, Amayé-sur-Seulles, Villers-Bocage, Villy-Bocage, Ondefontaine, Monts-en-Bessin, Aunay-sur-Odon, le Mont-Pinçon, le Plessis-Grimoult, Saint-Pierre-la-Vieille, Berjou, Condésur-Noireau... autant de noms qui symbolisent l'âpreté des combats livrés par les unités britanniques pour percer le bocage au cours des quinze premiers jours du mois d'août 1944. Responsable du Musée de la bataille de Tilly-sur-Seulles, l'auteur s'est appuyé sur de nombreuses photos, cartes et témoignages, pour l'essentiel inédits, ainsi que sur les journaux de marche des unités. Il présente, jour par jour et heure après heure, ces combats dans le bocage livrés au cours des opérations Bluecoat et Blackwater qui opposèrent, sous une chaleur accablante, les soldats et blindés britanniques face aux Allemands. Ces combats se déroulent sur un terrain difficile et ont pour conséquence la destruction de nombreux villages. Ainsi Cahagnes, Villers-Bocage, Aunay-sur-Odon et Condé-sur-Noireau sont libérés à l'état de ruines et les populations civiles payent un lourd tribut à la bataille.

10/2014

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Histoire ancienne

Les fouilles de la cathédrale Saint-Pierre de Genève. Les édifices chrétiens et le groupe épiscopal

Au terme de trente années de recherches, Charles Bonnet et son équipe du Service cantonal d'archéologie ont mis en évidence la naissance d'une ville par la permanence d'un lieu de culte sur la colline qui domine les rives du lac Léman et du Rhône, dès le IIe siècle avant Jésus-Christ. Dans le premier volume, intitulé "Le centre urbain, de la protohistoire jusqu'au début de la christianisation", c'est la permanence cultuelle qui a été décrite, du lieu de refuge de l'oppidum celte, en passant par la "Genua" romaine jusqu'à l'élévation du centre urbain au rang de "civitas" sous l'Empire. Ce deuxième volume fera découvrir l'adaptation en lieu mémoriel, de la fin de l'administration romaine jusqu'à l'affirmation durable du pouvoir épiscopal. Car la diffusion du culte chrétien a eu ses exigences. Les réformes liturgiques qui s'en suivirent ont nécessité de nombreuses adaptations sous forme de transformations d'atrium, de multiplication de bâtiments cathédraux, d'aménagements de salles de réceptions, de cryptes ou de sépultures, d'installations de baptistères et de rotonde, voire de modifications de nef et d'absides pour arriver à l'établissement de l'édifice romano-gothique actuel. Après avoir voyagé dans les couches les plus profondes du sous-sol de la cathédrale Saint-Pierre et avoir traverse les différents niveaux d'occupation du noyau urbain, le lecteur y aura perçu les temps forts de la christianisation à Genève. Il aura survécu aux guerres burgondes du Ve siècle, admiré le renouveau artistique carolingien du IXe siècle et participe à la couverture "d'une robe blanche d'églises" dans l'Europe de l'An mil. Par leur souci de préserver une source documentaire précieuse et de transmettre, par une approche plurielle, des résultats qui ont été mis en relation avec cent quatre-vingt sites archéologiques du bassin méditerranéen, ces deux ouvrages montrent, s'il était encore nécessaire, que l'archéologie raccommode les lacunes du passé, là où les documents écrits manquent.

01/2012

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Littérature étrangère

Un Anglais sous les tropiques

Telle Rome, Nkongsamba, capitale à peine mythique d'un jeune Etat africain, est bâtie sur sept collines. Mais la comparaison s'arrête là. Nul n'en souffre davantage que le premier secrétaire au Haut-Commissariat britannique, Morgan Leafy, la trentaine bedonnante, le cheveu en voie de disparition, la peau trop rose pour le soleil d'Afrique, le foie en crise aussi permanente que ses relations avec l'agressive et imposante Mrs Fanshawe, l'épouse de son supérieur direct, le Haut-Commissaire-adjoint. Rien ne vient dans sa vie relever l'ennui vertigineux d'une routine administrative absurde, la banalité pathétique des soirées au club, pas même ses ébats avec une maîtresse noire loin d'être au-dessus de tout soupçon... Voici pourtant que cet horizon embrumé de chaleur moite s'éclaire avec l'arrivée de la jolie (encore que ce nez...) Priscilla, la fille du couple Fanshawe. Le même jour, son patron confie à Morgan une délicate mission : celle de soudoyer un politicien local afin de rétablir par le biais d'élections contrôlées l'influence et la gloire de l'ex-puissance coloniale. Que Morgan réussisse à la fois dans cette entreprise et son projet d'épouser Priscilla, et c'en sera fini de la médiocrité gluante qui menace d'engloutir sa vie et ses légitimes ambitions. Tout semble bien commencer, et il paraît acquis que le nez trop pointu de Priscilla va changer sinon la face de Kinjanja du moins le destin de notre héros. Hélas, très vite les catastrophes s'enchaînent. Et il apparaît encore plus rapidement que si la Grande-Bretagne doit continuer " à gouverner les vagues " au Kinjanja, il lui faudra d'abord maîtriser les tempêtes que soulève chaque intervention du malheureux Morgan... Avec ce premier roman, magnifique et irrésistible, chargé de mœurs coloniales dans une Afrique aimablement vengeresse, William Boyd s'est haussé d'emblée au premier rang des satiristes anglo-saxons.

03/1995

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Critique littéraire

Lettres à la NRF 1928-1970

Jean Giono et la NRF entament leur dialogue en 1928. Jean Paulhan vient de lire le manuscrit de "Colline" et a fait part de son enthousiasme à Gaston Gallimard. On cherche aussitôt à s'attacher ce jeune auteur de vingt-trois ans, sous-directeur d'une agence de crédit à Manosque ; hélas, il est déjà par contrat à Bernard Grasset, qui a pris une option sur ses trois premiers livres. Qu'importe ! Gaston Gallimard lui demande de s'engager avec la NRF pour les suivants : "Je tiens à vous réserver un peu à l'avance votre place dans notre maison." "Le Grand Troupeau" est ainsi le premier des romans de Giono à paraître chez Gallimard en 1931. L'écrivain se partage alors entre les deux éditeurs, avant que la relation avec la NRF ne devienne plus exclusive après 1936. Cette correspondance retrace l'histoire éditoriale de la révélation puis de la confirmation d'un rare génie littéraire. L'oeuvre de Giono y apparaît dans son projet et dans sa variété, de l'époque du "Chant du monde" à celle des "Chroniques" ("histoire familière d'un pays"), sans omettre le grand cycle romanesque de l'après-guerre autour de la figure d'Angelo, le hussard piémontais. Giono se révèle être un lecteur insatiable, dont l'intérêt s'étend de Machiavel à la "Série noire", de William Faulkner au roman japonais du Genji. Si quelques nuages en obscurcissent parfois le ton, ces lettres témoignent d'une grande proximité entre l'écrivain de Manosque et l'éditeur parisien. L'amitié y tient une place centrale, tant avec la famille Gallimard qu'avec Louis-Daniel Hirsch, le directeur commercial très éclairé de la NRF. "J'aime vous lire", écrit simplement Gaston Gallimard à Jean Giono le 3 mars 1952. C'est la première vérité de cette correspondance, baignée de dévouement naturel et d'admiration. ?? Editions établie, annotée et présentée par Jacques Mény.

10/2015

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Beaux arts

Mons. Ouvrir les murs (1865-2015)

A travers des documents inédits et des témoignages d'époque, cet ouvrage richement illustré met en lumière les processus qui ont permis à Mons de devenir la ville ouverte sur l'avenir qu'elle est aujourd'hui. La ville de Mons, chef-lieu du Hainaut (Belgique), est située sur une colline au confluent de deux petites rivières et de leurs vallées facilement inondables. Exploitant les caractéristiques du site, elle se dota au cours des siècles d'imposantes fortifications, régulièrement adaptées à l'évolution des techniques de guerre. Mais la ville était étouffée par cette enceinte. En 1861, la Ville obtint enfin le démantèlement de ses murs. Mons put alors développer un nouveau projet pour exploiter les vastes espaces rendus disponibles autour de l'ancien centre. Ce livre montre combien ces transformation propulsèrent dans la modernité une ville jusqu'alors enfermée dans ses remparts. De nombreux aspects du développement de la ville de Mons sont évoqués, basés sur des études récentes et la découverte de documents inédits : création de voies nouvelles (boulevards et avenues) ; choix posés en matière d'hygiène avec le détournement de la rivière Trouille (qui traversait la ville) et développement d'un système de distribution d'eau ; permanence de la présence militaire ; tentatives de développement industriel ; contraintes imposées par la nature du sol ; démographie et réflexions sur le logement... La transformation de la ville se poursuit encore aujourd'hui. L'ouvrage propose d'ailleurs des pistes en matière de patrimoine, notamment la réaffectation d'anciens bâtiments dans l'intra-muros et l'extension de la zone ouest de la ville, avec le quartier de la gare et l'espace des Grands Prés. «Mons est une citadelle ; et une citadelle plus fort, qu'aucune des nôtres. Il y a huit ou dix enceintes avec autant de fossés autour de Mons. En sortant de la ville on est rejeté pendant plus d'un quart d'heure de passerelles en pont-levis a travers les demi-lunes, les bastions et les contrescarpes.» Victor Hugo

06/2015

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Littérature française

Les paradis gagnés. roman

C'est l'été à Paris. Certains marchent d'un pas léger dans ce paradis de pierre et d'histoire. D'autres espèrent l'oubli ou la rédemption, sous le soleil éclatant. Et tous croient au destin. D'une chambre d'hôpital au Parc Monceau, des allées feutrées d'un ministère à la Colline du crack, d'un commissariat au Conservatoire, les distances sont comme effacées par le fleuve... Max est sorti de prison. Il retrouve peu à peu ses sensations d'homme libre, et Laure qu'il aime, et sa fille Mélodie, mais une ombre le suit : est-ce l'angoisse qui désormais recouvre tout ou ce qu'il a fait et vu derrière les murs de la maison d'arrêt ? De temps en temps, une main glisse des photos dans sa boîte aux lettres. Ilan erre dans Paris, tel un faon blessé, il cherche son frère Amin et son père, venus de Syrie eux aussi. Laure n'a pas connu la prison, mais la violence dorée du pouvoir, sale comme une main, comme une passion mauvaise. Dans sa grande maison vient un autre Paris. Et une idée nouvelle, se révolter, mettre le feu au passé. Lui aussi a quitté sa cellule : Marcos est malade, il se bat et refuse les sentences définitives. Max lui rend visite. Maria, sa femme, aussi. Quant à Paula, sa fille, elle détient, sans le savoir, une clé mystérieuse. Un don grâce auquel, toujours, elle saura où le trouver. C'est un Paris en habits d'été, où les femmes et les hommes poursuivent une quête. Cherchent-ils un refuge ? Une échappée ? Un dernier amour ? ou simplement continuer à vivre sans les coups, les casiers judiciaires, les mauvais gestes ? Tous se cherchent, se frôlent, se méconnaissent, parfois se désirent, souvent se menacent. La violence habite notre monde comme une prison, mais la douceur aussi. Les paradis ne sont pas perdus : telle est la leçon de Pauline Claviere, dans ce roman noir et tendre impossible à quitter.

04/2022

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Littérature étrangère

Oeuvres. Au-delà des illusions, Les Paradis aveugles, Roman sans titre, Terre des oublis

Les romans de Duong Thu Huong nous font entrer dans l'intimité de son pays, le Vietnam, mais aussi dans d'étranges contrées où les hommes tentent de s'approcher, non sans crainte, des secrets de leurs errances. Née dans une famille de lettrés, enfant de la guerre et du communisme, Duong Thu Huong est devenue une nouvelliste et une romancière aimée et célébrée dans sa patrie. Parce qu'elle cherchait à connaître la vérité de son histoire, les dirigeants vietnamiens l'ont insultée et calomniée. En 1991, ils l'ont jetée en prison et soumise à un régime d'isolement dans des conditions infectes. L'épreuve n'a pas empêché Duong Thu Huong, habitée par une certaine idée de la liberté, de continuer de rêver et de croire. Aujourd'hui, cette femme indomptable vit à Paris. Les saisons et les jours de son exil français sont consacrés aux romans qu'elle s'est promis de terminer avant de rentrer chez elle. Duong Thu Huong incarne le renouveau d'un pays qui a traversé trop de souffrances. Le cœur du Vietnam bat sous chacun de ses mots, dans tous ses romans, jusqu'à son maître livre, Terre des oublis. Elle le raconte d'une prose fluide et évocatrice. Souvenirs, espérances, vallées couvertes de fleurs éphémères, collines, masures à toit de feuilles, villas somptueuses, mais aussi les hommes brûlés par des bombes, beaucoup de cadavres. Les âmes des morts ont une grande importance. "Les préoccupations politiques et morales, écrit Antoine Audouard dans sa préface, traversent son œuvre tout entière, de même que l'exploration minutieuse, parfois atroce, dont la guerre et l'histoire façonnent, cassent, broient le destin des individus dans leur intimité. " L'univers de Duong Thu Huong est celui des métamorphoses et des cicatrices, des royaumes perdus et retrouvés. L'on y croise des êtres épris d'absolu, des cœurs purs qui trébuchent, des volontés résignées, des héros qui ont raté le coche. Tous nous parlent de la formidable puissance de la vie.

04/2008

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Histoire de la géologie - Vulg

Le temps profond de la terre. Sur les traces du passé et du futur de notre planète

"Si nous pouvions regarder le temps profond défiler, nous verrions les déserts chauds et secs se transformer en jungles luxuriantes, s'élever en montagnes escarpées, s'éroder pour dessiner une ligne de basses collines. Une cartographie mouvante, glissante. Dans le temps profond, tout est provisoire. Les os deviennent des roches. Les sables deviennent des montagnes. Les océans deviennent des villes". Helen Gordon "Un voyage géologique impressionnant". Nature "Un aperçu de ce à quoi ressemble l'éternité. Superbe". The Financial Times "Brillant. Helen Gordon est parvenue à imprégner de beauté et d'humanité ses récits géologiques". Mail on Sunday "Qualifier ce texte merveilleux de simple "histoire" serait rendre bien peu justice à l'ambition d'Helen Gordon". Daily Telegraph L'histoire de la Terre est partout autour de nous sans que nous y prêtions attention. Elle se devine dans les courbes des montagnes, les subtilités de la végétation, les marbres et les calcaires de nos villes. La géologie est une porte ouverte sur des infinis de temps et d'espace, et les poussières d'instants de nos existences. C'est à une découverte du temps profond, celui qui se compte en millions d'années, que nous invite l'écrivaine et journaliste Helen Gordon. Dans ce livre sensible, salué par le public et la critique, nous la suivons dans son périple à travers les paysages d'Europe et d'Amérique du Nord, au fil de ses rencontres avec des glaciologues, des paléontologues et des sismologues. Des restes fossiles de la plus ancienne forêt connue à la menace sourde de la faille de San Andrea, de la traque de météorites aussi vieilles que le Soleil à celle des couleurs des dinosaures, à chaque étape resurgit un passé si vertigineux que notre esprit peine à le formaliser. Tout comme l'est le futur lointain, qui pose la question des traces que nous laisserons de notre passage.

09/2022