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Naopléon Bourassa, Naopléon Bourassa

Extraits

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Musique, danse

La vie selon Franz Liszt

La vie, selon Franz Liszt, est un éternel voyage. Liszt découvre la musique en écoutant les Tziganes et en rêvant de liberté. Pianiste virtuose, il débute à Paris à douze ans. La langue d'adoption de ce Hongrois sera désormais le français et il deviendra l'ami de George Sand, Berlioz, Hugo, Ingres, Saint-Saëns. Inventeur du récital, il parcourt l'Europe en diligence puis en chemin de fer, navigue sur le Danube de Vienne à Budapest, traverse l'Espagne en été et l'Ukraine en hiver, va à Saint-Pétersbourg et Constantinople, partage sans compter ses dons, sa fortune et son temps. A trente-six ans, il met brutalement fin à sa carrière d'interprète pour se consacrer à la direction d'orchestre, à l'enseignement et à la composition. Sa vie se confond avec l'histoire politique et artistique de son siècle. Soutien des révoltés, conseiller des puissants, il reçoit l'hommage des empereurs et des rois. Le pape lui-même lui rend visite. Il marie sa fille aînée à Emile Ollivier, ministre de Napoléon III, et sa cadette à Wagner. Deux femmes brillantes ont tout abandonné pour le suivre : Marie d'Agoult, l'intellectuelle, puis Carolyne Wittgenstein, richissime princesse ukrainienne. Mais, au faîte de la gloire, il reçoit la tonsure : désormais, l'abbé Liszt se vouera à la musique religieuse. Tout en contrastes et en contradictions, rêveur et mystique, c'est à la fois l'homme du mouvement et du changement, de la fidélité à ses amis, à sa foi, à sa vision souvent prophétique du progrès dans l'art et dans la société, lui qui fut le compositeur le plus audacieux de son temps.

06/2000

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Littérature française

La Clôture

La même année que Napoléon Bonaparte naît dans une bourgade de la Sarre un enfant roux dont le père, tonnelier, a servi dans les armées de Frédéric II. A la faveur des guerres de la Révolution et de l'Empire, l'enfant roux - au départ, une sorte d'Allemand - est appelé à devenir l'un des plus illustres maréchaux de France, avant de mourir fusillé à l'angle des jardins de l'Observatoire. Entre-temps, il aura été vainqueur à la Moskova et sur quantité d'autres champs de bataille, héroïque lors de la retraite de Russie, indécis ou calamiteux dans d'autres circonstances, déloyal à l'empereur, traître à la monarchie restaurée, défait à Waterloo et indéfectiblement fidèle à quelque chose d'éclatant et d'obscur. Aujourd'hui, le boulevard qui lui est dédié relie la porte de Saint-Ouen à la porte d'Aubervilliers, à la limite de la ville et de ce qui l'entoure, à travers des quartiers qui ne comptent pas parmi les plus aérés de la capitale. D'autres destins s'y nouent - moins brillants, dans l'ensemble, que celui du maréchal Ney -, d'autres échecs s'y consomment. Celui de Gérard Cerbère, rescapé de nombreuses Bérézinas, désormais retranché avec sa caravane à l'intérieur d'un pilier soutenant le périphérique, celui de Lito, officier des forces armées zaïroises échoué au McDonald's de la porte de Clignancourt. Ou encore celui de Ginka Trifovna, originaire de Ruse, en Bulgarie, âgée de dix-neuf ans et assassinée dans la nuit du 21 au 22 novembre 1999 sur un talus de la rue de la Clôture.

01/2002

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Histoire de France

D'une Terreur à l'autre. Nostalgie de l'Empire et théories du complot (1815-1816)

Entre 1815 et 1816, la France est gouvernée par une faction ultraroyaliste qui vit dans la hantise des complots que fomenteraient demi soldes et ouvriers à la solde de l’Empereur déchu. C’est le prétexte à de terribles représailles, et à des déclarations d’intention directement inspirées par la Terreur jacobine. Après l’échec de Napoléon en 1815, les royalistes reviennent de Gand où ils avaient suivi Louis XVIII en exil. C’est la seconde Restauration, dont les députés, qui forment la Chambre « introuvable », comme l’ont appelée les contemporains, tant elle est réactionnaire, et les ministres, sont animés d’une ferveur monarchiste qui tourne au fanatisme. Or, dans ce climat d’extrême tension politique, les mécontents sont nombreux : nostalgiques de l’Empire, commerçants ou hommes d’affaires soucieux de paix et de prospérité, ouvriers sans travail, et peu à peu, tout simplement, royalistes modérés. Complots et intrigues se succèdent, le plus souvent montés à la v a-vite par des aventuriers sans véritable idéologie ; en face, le pouvoir, saisi d’un esprit de revanche qu’ont nourri des années d’exil, exerce une répression sévère : les agitateurs, qui sévissent essentiellement dans le sud-est, à Lyon, à Grenoble et dans les campagnes avoisinantes, et ceux qui se réunissent à Paris, dans les faubourgs, sous la férule du légendaire patron bonapartiste Richard-Lenoir, se voient poursuivis, arrêtés et exécutés. C’est finalement la lassitude de l’opinion qui l’emportera : en 1816, la Chambre introuvable est dissoute, et les monarchistes modérés, ou constitutionnels, arrivent au pouvoir ; la Charte prévaut sur le droit divin.

02/2012

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Critique littéraire

Le cahier Rouge des chats

Cette anthologie inédite réunit plus de soixante-dix textes célèbres et moins célèbres, ayant le chat pour héros. Divisée en six parties ("Le chat idéal", "Le chat magique", "L'animal des rois", "Le chat et les écrivains", "Les malheurs des chats", "Le chat, héros de la littérature"), les écrits qui la composent sont français ou anglais, classiques ou modernes, et tous ronronnant de plaisir et de malice. On y trouvera des mythes et des histoires rapportés par Cicéron, Hérodote ou Plutarque ; des anecdotes sur les chats à la cour des rois, par la féroce princesse Palatine ou la tendre Mme Campan ; de grands classiques de la littérature féline, comme le Raminagrobis de Rabelais, L'Epitaphe d'un chat de Du Bellay, Le Chat botté de Perrault, Le Chat Murr de Hoffmann, le chat du Cheshire de Lewis Caroll, Le Chat de Baudelaire. Les plus grands amoureux des chats ne sont-ils pas les écrivains ? Voici l'Histoire de mes bêtes d'Alexandre Dumas, le Bestiaire de Paul Léautaud, la Vie de deux chattes de Pierre Loti. Le Cahier Rouge des chats comprend enfin de nombreux inédits : des interviews d'Alphonse Daudet, d'Edmond de Goncourt et de Stéphane Mallarmé, ainsi que trois nouvelles inédites de jeunes écrivains français. Un humoriste français avait déclaré que "Dieu a inventé le chat pour permettre à l'homme de caresser le tigre". Le voici rusé, miaulant, caressé, admiré, aimé, adoré, vénéré, sous nos yeux, dans nos bras. L'anthologie a été réalisée par l'auteur de l'anthologie Napoléon par ceux qui l'ont connu, un succès de la collection (Cahiers rouges, 2014).

10/2015

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Littérature française

CORRESPONDANCE

Madame d'Andlau a réuni la correspondance échangée entre son aïeule, Madame de Staël, et un jeune diplomate portugais, Don Pedro de Souza, soit 46 lettres dont 24 inédites, précédées d'une préface et assorties de commentaires biographiques. La romancière, déjà illustre et fêtée dans toute l'Europe, s'est éprise de ce beau jeune homme âgé de vingt-quatre ans qu'elle a connu à Rome en 1805 et avec lequel elle s'est promenée au clair de lune dans les ruines du Colisée. Fils d'ambassadeur et chargé d'affaires, Don Pedro a été visiblement séduit par les qualités de son amie, flatté aussi d'avoir été introduit dans son intimité, mais il marque quelque réserve devant ses effusions amoureuses que la distance n'apaise pas, car Madame de Staël a dû quitter l'Italie. De Coppet, puis d'Avallon où elle remue ciel et terre pour obtenir l'autorisation de rentrer à Paris (autorisation que, comme on sait, Napoléon ne lui accordera jamais), elle lui adresse des lettres enflammées en le suppliant de venir la rejoindre. Seule une lettre du jeune homme lui faisant part de ses projets matrimoniaux amènera un léger refroidissement dans leurs rapports. Cependant ils se rencontrèrent à nouveau, notamment dans la maison de Benjamin Constant auprès d'Etampes. Mais le diplomate étant rappelé dans son pays où il se mariera par la suite et fera une brillante carrière, leur correspondance s'espacera pour cesser bientôt tout à fait. Don Pedro de Souza sera pour l'essentiel le modèle d'Oswald, dans Corinne. Et il est vrai que ces lettres se lisent comme un roman.

12/1979

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Littérature française

La passion de la liberté

La vie et l'oeuvre de Germaine de Staël se situent sous le double signe de l'empire du coeur et du pouvoir de la raison, à la jointure de la philosophie des Lumières et du romantisme naissant. Toutes deux convergent vers une passion raisonnée, celle de la liberté. C'est à la conquérir que Mme de Staël a employé une énergie débordante, une intelligence acérée et un immense talent d'expression. Elle n'a cessé de travailler, en faveur des peuples et des individus, à l'avènement de toutes les libertés, publiques et individuelles, notamment celles des femmes. Combat incessant dont elle fut l'une des pionnières en France et dans l'Europe éclairée, au point d'apparaître comme la principale "rivale" de Napoléon. Depuis la publication en 1820 de ses Oeuvres complètes, en partie tronquées, ses ouvrages n'ont plus été regroupés dans un ensemble cohérent et accessible au grand public. Publiés entre 1796 et 1817, ils témoignent de l'engagement de leur auteur dans des débats dont les termes demeurent actuels : comment l'homme peut-il trouver les voies du bonheur au sein de la société ? Existe-t-il un équilibre entre violence et justice, entre expression de la volonté populaire et gouvernement des meilleurs ? Jusqu'où peut conduire une révolution ? La réflexion philosophique et l'analyse de situations concrètes se mêlent ici à un art de la description et du portrait qui laisse transparaître le bouillonnement des sentiments. Ce volume contient : De l'influence des passions sur le bonheur, Des circonstances actuelles qui peuvent terminer la Révolution, Considérations sur la Révolution française, Dix années d'exil.

04/2017

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Critique littéraire

Les modes de sociabilité au château de Coppet. A l'époque de Germaine de Staël (1766-1817)

L'histoire de la famille Necker est celle d'une ascension sociale unique. Jacques Necker (1732-1804), d'origine bourgeoise modeste, débute comme banquier à Paris, fait fortune avec la Compagnie des Indes et, en 1776, devient Ministre des Finances de Louis XVI et achète le château de Coppet en 1784. Sa fille Germaine (1766-1817), mariée à Eric Magnus de Staël-Holstein, est la seule héritière de cette fortune. Au cours de sa courte vie (elle meurt à l'âge de 51 ans), Germaine de Staël publie une trentaine de livres et d'essais, dont les deux plus connus sont Corinne ou l'Italie (1807) et De l'Allemagne (1810). Elle tient son titre de gloire d'être une exilée et farouche opposante à Napoléon. Quand elle ne voyage pas, elle reste à Coppet où elle est aussi connue pour avoir rassemblé autour d'elle "les Etats généraux de l'opinion européenne". Elle a su tisser des réseaux d'amitiés à travers toute l'Europe et les Etats-Unis. Ce travail prend comme point de départ ce réseau d'intellectuels et d'aristocrates polyglottes pour mieux comprendre les différentes facettes et mécanismes de la sociabilité au château de Coppet. Martina Priebe étudie le lien subtil entre le Groupe de Coppet comme mouvement intellectuel et le rayonnement de Coppet comme mécanisme de communication, avec l'organisation de la vie quotidienne (jeu, fête, dîner) et l'espace du château (les chambres, le mobilier et les oeuvres d'art). Elle montre que la sociabilité à Coppet, entre Lumières et romantisme, a été un terrain fécond pour imaginer avant de les propager maintes idées républicaines.

05/2017

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Beaux arts

La Méditerranée d'Edmond Duthoit, archéologue et architecte, XIXe siècle. "C'est du plus magnifique café du monde que je t'écris"

Entre décembre 1861 et janvier 1863, Edmond Duthoit, jeune architecte amiénois de 24 ans, recommandé par Viollet-le-Duc, participa à une mission d'exploration en Orient sous l'autorité de Melchior de Vogüé. Il fit escale à La Valette, Alexandrie, parcourut le Liban, Chypre, la Palestine, la Syrie du Nord, visita Athènes, Messine et Palerme. En 1865, il repartit pour l'Empire ottoman chargé de mission par Napoléon III : Constantinople, Chypre à nouveau, Assos en Troade, sont ses étapes principales. Quelques années plus tard, en 1872, il fut envoyé, toujours sur recommandation de Viollet-le-Duc, en Algérie, à Tlemcen notamment, pour dessiner les monuments arabes. Jusqu'à sa mort en 1889, chaque année, il retourna en Afrique du Nord pour assurer l'enregistrement, la restauration, la préservation des monuments. La correspondance qu'il adressa à sa famille pendant ces périples est presque intégralement conservée, de même qu'un nombre considérable de dessins qui illustrent étroitement les descriptions de paysages, les aventures des déplacements en bateau, en train, à pied, en diligence, à cheval, les récits des fêtes, la peinture des vêtements, des gestes quotidiens, tout ce qu'il voit, ce qu'il ressent, ce qui l'enthousiasme. Ces lettres dépourvues de tout artifice, pleines de vivacité et souvent d'humour, débordantes de vie et d'énergie, constituent un témoignage d'autant plus exceptionnel que leur sont associés les dessins qu'Edmond Duthoit lui-même réalisa sur le terrain. Plus que des relevés techniques, ce sont des scènes de rues, des croquis d'animaux, ses compagnons de voyages et de travail, les peuples aux modes d'existence immuables, les monuments délaissés et les villes enfouies.

07/2017

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Littérature française

Chroniques de Concordia - Tome II : Les Exilés

"Vous savez à présent qui je suis, dans quelle terreur je suis mort et dans quel chaos je suis revenu à la vie. Il y a à présent bien des années que les dernières barricades sont tombées sous l'arrogance de "Napoléon le petit" . Depuis pourtant, tant d'autres barricades se sont amoncelées, tant de murs se sont érigés, tant d'autres sont tombés sous les coups d'un usurpateur, d'un tyran, d'un monstre. Le Livre déborde de récits de révoltes exaltées, de rebellions courageuses et de soulèvements écrasés dans la plus grande férocité. C'est justement pour la cause de ces braves insoumis que moi, Arsène, je reprends ma plume. Mon inspiration est guidée par ma foi dans des lendemains meilleurs. Ma vieille grand-mère est partie depuis bien longtemps. Elle ne s'est jamais remise de ma mort, et je n'aurai pas assez de ma vie pour me remettre de la sienne. La dernière image qui me reste d'elle, c'est son visage qui s'éteignait, ses cris qui s'étouffaient alors même que j'expirais. Puis plus rien. Enfin, autre chose. Mon arrivée sur Concordia fut une renaissance, et c'est justement cette nouvelle vie qu'il convient que je partage avec vous, mais pas seulement. Mon destin est irrémédiablement lié à celui du prince Djinn, celui que vous appelez Victor, ainsi qu'à celui de la princesse Ann, Adèle. Je connais tout de leurs aventures, j'ai lu leurs journaux intimes, j'ai interrogé leurs amis ; quant à eux... c'est l'objet de cette histoire".

11/2016

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Romans historiques

L'empereur aux mille conquêtes. Tome 1 [EDITION EN GROS CARACTERES

L'histoire vraie et rocambolesque de Pedro Ier, père fondateur du Brésil, par Javier Moro, maître du roman historique. Sous ses airs de mauvais garçon, le prince Pedro descend d'une longue lignée : les Bragance. Il a vécu à Lisbonne jusqu'à l'âge de huit ans, en 1807, date à laquelle les armées de Napoléon marchèrent sur la capitale portugaise et où son père décida d'embarquer la Cour vers la principale colonie du royaume, le Brésil, pour sauver la monarchie. Pedro se souvient encore de cette nuit-là, tandis que les matelots chargeaient à la hâte les caisses sauvées de la débâcle - et qui, pour la plupart, resteraient à quai. Il revoit les membres de sa famille monter à bord du navire, sous le regard accusateur de la foule... Rio de Janeiro devint ainsi la capitale de l'empire portugais et, pour Pedro, le royaume de son enfance. Ce garçon qui n'aime rien tant que sa liberté, qui grandit comme un faune heureux entouré de serviteurs, de maîtresses et d'esclaves attentifs à ses moindres désirs, ne peut imaginer qu'un jour il sera appelé à devenir un héros. Pourtant, au côté de Leopoldine, sa femme, il changera non seulement le destin du Brésil mais aussi celui du Portugal, et fera de leurs deux peuples deux nations libres et modernes. Dans un roman à couper le souffle, digne des meilleurs scénarios hollywoodiens, Javier Moro raconte un personnage hors du commun. Prix Planeta Prix du meilleur roman des lecteurs de Points Du même auteur aux Editions de la Loupe : Une passion indienne, 2009

05/2015

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Histoire internationale

Les déportés politiques au bagne de Ndjolé (Gabon) 1898-1913. L'Almamy Samory Touré, Cheikh Amadou Bamba Mbacké, Dossou Idéou, Aja Kpoyizoun, et les autres

Au départ furent les galères. Elles accueillaient des prisonniers, non pas de droit commun, mais ceux qui étaient considérés comme dangereux du fait de leurs délits. Puis ce furent les bagnes. Ils furent implantés en métropole, avant d'être étendus aux Territoires et Départements d'outre-mer (DOM-TOM), Guyane, Nouvelle Calédonie. Enfin, il y eut les bagnes coloniaux. La décision de les instituer fut prise par Napoléon III le 30 mai 1854. Un autre texte suivit : un décret du 1er décembre 1887. L'Afrique occidentale française (AOF) et l'Afrique équatoriale française (AEF) furent sommées de les abriter. Il en fut ainsi de Libreville, en 1887, mais aussi de Ndjolé, en 1898, une quinzaine d'années après le passage de Pierre Savorgnan de Brazza. L'espace choisi fut une île ; d'où son nom d'Ile-prison. Y séjournèrent, entre autres, l'Almamy Samory Touré, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, Dossou Idéou, Aja Kpoyizoun. Les habitants de Ndjolé les appelaient les Danhoméens (Danhoméens). Certains s'en sortaient, après avoir purgé leur peine ou après avoir été graciés, d'autres passaient de vie à trépas soit sur place, soit sur le chemin du retour. Cet ouvrage permet donc d'examiner la question de la déportation politique à l'époque coloniale, et de la voir sous le prisme d'une ville gabonaise, placée au coeur du dispositif sécuritaire français, puissance tutélaire et maîtresse d'un Empire. En même temps, il offre l'occasion de revisiter un pan de la politique que la France avait initiée en direction de son pré carré, au XIXe et XXe siècles.

09/2013

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Littérature française

Corinne ou l'Italie Volume 2

Corinne ou l'Italie est un roman de l'écrivaine genevoise et française Germaine de Staël paru en 1807. Il relate une histoire d'amour entre une poétesse italienne, Corinne, et Lord Oswald Nelvil, un noble anglais. Le roman contient de nombreuses informations et réflexions au sujet de l'Italie, de son histoire, de sa culture et des moeurs de ses habitants. Influencé par la pensée des Lumières, le roman s'inscrit également dans le courant du romantisme français. Elaboration de l'oeuvre Madame de Staël s'intéresse à l'Italie de longue date, notamment par l'intermédiaire d'amitiés avec des artistes, diplomates ou réfugiés politiques italiens et par ce que lui en rapportent plusieurs de ses amis proches qui y voyagent (Bonstetten, Sismondi, Wilhelm von Humboldt). En 1802, elle hésite à y partir en voyage, mais opte finalement pour l'Allemagne qui l'attire plus immédiatement par ses liens directs avec ses combats intellectuels et politiques. Peu après avoir été exilée hors de France par Napoléon Ier en octobre 1803 en raison de son opposition politique à peine masquée au Premier Empire, elle entame son traité De l'Allemagne. Mais début février 1804, elle assiste à une représentation de l'opéra La Saalnix. L'opéra raconte l'amour impossible entre une nymphe et un chevalier qui l'abandonne en la découvrant immortelle, donc trop supérieure à lui, et qui préfère se marier à une simple mortelle. Madame de Staël conçoit alors une idée de roman qui l'amène à s'interrompre dans la préparation de De l'Allemagne pour commencer l'écriture de Corinne ou l'Italie.

01/2023

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Littérature française

Alias Lejean

Il a cartographié les montagnes et les plaines des Balkans pendant six années. Il est parti chercher la source du Nil en 1860, bien avant David Livingstone. Il a été légèrement diplomate sur la mer Rouge, a poussé une mission de reconnaissance jusqu'aux contreforts de l'Himalaya sur les traces d'Alexandre Le Grand et de Marco Polo. Guillaume Lejean, né Guillaume Jean dans le Finistère en 1824, a passé son adolescence à vagabonder en Bretagne avant de devenir journaliste à Paris, puis cartographe réputé (il était membre de la Société de géographie, admiré par Jules Verne ou Napoléon III). Mais, touche-à-tout et désordonné, il est mort à 47 ans avant d'avoir eu le temps de terminer la plupart de ses travaux. L'écrivain Guillaume Jan, son presque homonyme, découvre une ribambelle de points communs avec cet aïeul rêveur, libre, brillant et sauvage. Les deux hommes ont grandi dans la même extrémité de la Bretagne, ils ont le même tempérament, les mêmes ambitions. La même humeur vagabonde les a conduits aux mêmes endroits sur la carte du monde : le hasard de leurs voyages les a fait dormir dans les mêmes criques au bord de l'Adriatique, longer les mêmes rivières en Bretagne, en Bulgarie ou en Perse, et une même passion pour l'Afrique les anime. Avec sa plume fluide, jamais dénuée d'humour, Guillaume Jan enquête sur cet ancêtre idéal. Et mesure à quel point le monde a changé entre le XIXe siècle pré-colonial et le XXIe post covid - entre une époque où tout paraissait possible grâce au progrès et une autre qui redoute chaque prochain cataclysme.

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Littérature française

Corinne ou l'Italie Volume 4

Corinne ou l'Italie est un roman de l'écrivaine genevoise et française Germaine de Staël paru en 1807. Il relate une histoire d'amour entre une poétesse italienne, Corinne, et Lord Oswald Nelvil, un noble anglais. Le roman contient de nombreuses informations et réflexions au sujet de l'Italie, de son histoire, de sa culture et des moeurs de ses habitants. Influencé par la pensée des Lumières, le roman s'inscrit également dans le courant du romantisme français. Elaboration de l'oeuvre Madame de Staël s'intéresse à l'Italie de longue date, notamment par l'intermédiaire d'amitiés avec des artistes, diplomates ou réfugiés politiques italiens et par ce que lui en rapportent plusieurs de ses amis proches qui y voyagent (Bonstetten, Sismondi, Wilhelm von Humboldt). En 1802, elle hésite à y partir en voyage, mais opte finalement pour l'Allemagne qui l'attire plus immédiatement par ses liens directs avec ses combats intellectuels et politiques. Peu après avoir été exilée hors de France par Napoléon Ier en octobre 1803 en raison de son opposition politique à peine masquée au Premier Empire, elle entame son traité De l'Allemagne. Mais début février 1804, elle assiste à une représentation de l'opéra La Saalnix. L'opéra raconte l'amour impossible entre une nymphe et un chevalier qui l'abandonne en la découvrant immortelle, donc trop supérieure à lui, et qui préfère se marier à une simple mortelle. Madame de Staël conçoit alors une idée de roman qui l'amène à s'interrompre dans la préparation de De l'Allemagne pour commencer l'écriture de Corinne ou l'Italie.

01/2023

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Beaux arts

Saint-Denis. Dans l'éternité des rois et reines de France

C'est assurément le monument le plus emblématique de la longue histoire de France. Edifiée sur la tombe de saint Denis, nécropole royale depuis l'inhumation de Dagobert en 639, la basilique-cathédrale de Saint-Denis est aussi le premier chef-d'oeuvre de l'art gothique. Au XIIe siècle, l'abbé Suger a fait reconstruire sur l'ancienne église carolingienne un écrin somptueux pour accueillir les tombeaux des rois et des reines. Avec un génie visionnaire, il a permis une pénétration maximale de la lumière, façonnant un édifice d'une audacieuse modernité pour son temps et devenant ainsi l'un des inventeurs majeurs de l'architecture gothique qui allait essaimer dans toute l'Europe. Il célébrait ainsi la gloire des rois de France, leur offrant un cimetière qui accueillerait les monarques défunts au fil des siècles, des Mérovingiens aux Bourbons, de Clovis à Louis XVIII, avec les reines, Anne de Bretagne, Catherine de Médicis et Marie-Antoinette, nombre de princes et princesses, mais aussi le connétable Bertrand du Guesclin, héros de la guerre de Cent Ans. Si les destructions révolutionnaires l'ont atteinte — avec les brutales profanations des tombeaux royaux — la basilique a retrouvé avec Napoléon son destin de grand monument national qui fascine et impressionne les innombrables visiteurs. Restaurée en 2015, la façade affirme à nouveau sa majesté rayonnante au coeur d'une cité aux cultures les plus diverses. Abbaye, basilique, puis église paroissiale, élevée au rang de cathédrale en 1966, Saint-Denis méritait un livre d'exception. Pas moins de 60 auteurs donnent ici la plus complète et la plus à jour des documentations, merveilleusement illustrée.

11/2015

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Corse

Dictionnaire amoureux de la Corse

Personnel, très incarné et à l'encontre des lieux communs sur l'île de Beauté, Patrice Franceschi livre un Dictionnaire amoureux de la Corse éminemment poétique, original et inattendu. "Les entrées de ce dictionnaire amoureux se présentent toutes comme de brèves nouvelles littéraire où les " attaques " comme les " chutes " sont pensées comme elles doivent l'être dans cette forme d'écriture. A partir de ce choix d'origine, des éléments biographiques et les apports philosophiques qu'ils ont générés sont possibles pour atteindre un but unique : laisser des traces durables chez le lecteur, hors de l'air du temps et de ses modes si volatiles. Par choix également, et après des réflexions approfondies sur chaque entrée, toutes les connaissances apportées sur la Corse, qu'elles touchent à des objets aussi triviaux que la nourriture ou à des éléments plus " nobles " comme l'histoire ou la culture, sont abordées avec le même souci : trouver un angle, une perspective, une approche, qu'on ne trouve pas dans d'autres livres, dans une chasse impitoyable aux lieux communs. La surprise doit être au rendez-vous, surtout pour les entrées les plus banales comme " sanglier ", " Napoléon ", " forêt " et tant d'autres, afin qu'elles en deviennent le contraire. Chaque fois, il s'est agi de ne rien imiter, de sans cesse faire appel à l'imagination, dans une tension permanente vers l'originalité. Enfin, la tonalité générale du dictionnaire se veut poétique, même là où la poésie est censée être absente, afin que se dégage de l'ensemble une unité basée non sur des éléments factuels mais sur l'une des formes les plus universelles de la littérature". Patrice Franceschi

05/2022

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Pompiers

Des étoiles sous le casque. Itinéraire d'un officier de sapeurs-pompiers

Dans ce parcours de vie qui témoigne de son engagement professionnel, le contrôleur général Philippe Bodino se livre à coeur ouvert. Il nous fait partager son vécu, ses ressentis, ses interrogations, ses réussites, ses échecs et les leçons qu'il en a retirées. C'est une "vie d'officier" imprégnée du service public et de ses valeurs, qui a allumé des étoiles dans ses yeux. C'est le récit vécu et intime d'un itinéraire riche et singulier. C'est une immersion dans des métiers qui ne sont que superficiellement connus, une vision de leurs coulisses et du dessous des cartes. C'est une trajectoire, une ascension sociale puis l'intégration et la friction aux hautes sphères de l'Etat. C'est un apprentissage du commandement, du management et du leadership, du jeune officier qui les découvre avec appréhension, au cadre dirigeant qui s'en fait des alliés. Le récit est émaillé d'anecdotes lors d'opérations de secours, ou dans des situations de direction, toutes pourvoyeuses d'enseignements. Est-ce un parcours qui construit, qui consume ou qui libère ? Est-ce la recherche de l'officier modèle, de soi, ou une quête d'idéal ? Est-ce qu' "on devient l'homme de son uniforme" comme l'affirme Napoléon ou est-ce qu' "on devient ce que l'on est" , comme l'assure Nietzsche ? Ce livre parlera aux officiers de sapeurs-pompiers, aux sapeurs-pompiers et à leurs proches, et aussi à tous les officiers, aux cadres et aux métiers du secours et du soin. Il s'adresse enfin au plus grand nombre car sa lecture permet de découvrir cet univers très visible et pourtant méconnu.

05/2021

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Religion

PETITE VIE DU PERE MARIE-JOSEPH COUDRIN (1768-1837). Fondateur de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie

Issu du terroir du Poitou où a germé sa vocation, le père Coudrin a dû très vite affronter les événements de la Révolution. Lorsqu'il juge que la foi et l'Eglise sont gravement menacées, avec courage, il entre en résistance. Toute la suite de son existence en portera les traces : sa foi profonde l'entraîne dans toutes les audaces, actualisant en son temps le génie spirituel de saint François de Sales, l'inventivité pastorale de saint Vincent de Paul et l'ardeur missionnaire de saint Louis Grignion de Monfort. Son obsession : que l'évangile soit annoncé partout, particulièrement aux pauvres. Avant même la fin de la période révolutionnaire, il est un des pionniers du relèvement de la vie religieuse apostolique en France. En étroite collaboration avec Henriette Aymer de la Chevalerie, de 1797 à 1800, il pose les fondations de la Congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie où il regroupe des religieux, des religieuses et même des laïcs. Dès 1826, il est l'un des premiers après la chute de Napoléon, à relever le défi des missions étrangères. Il n'en continue pas moins son service des églises locales en tant que vicaire général de Mende, de Troyes et de Rouen. A la demande des évêques, il s'investit avec ses religieux dans la formation des prêtres et les missions paroissiales. Il est un des artisans du nouvel élan de l'Eglise au début du XIXe siècle. En campant son portrait sans concession ni complaisance, mais non sans une grande tendresse, Bernard Couronne a su faire revivre ce fondateur au cœur sensible et à la foi intrépide.

05/1997

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Ouvrages généraux

L'éternel défi. L'Etat et les religions en France des origines à nos jours

Comment, depuis Pépin le Bref et Charlemagne, les relations entre Etat et religions se sont-elles développées en France ? A travers cette histoire tumultueuse, Lucien Jaume met en lumière les relations de rivalité, de mimétisme et parfois de confusion qui se sont établies entre le politique et le religieux. La Révolution, s'inscrivant dans cette longue histoire, affirme de manière renouvelée la suprématie de l'Etat sur l'Eglise. Le Concordat de Napoléon, puis la laïcité — conçue par Jules Ferry et Ferdinand Buisson comme un succédané moral, spirituel et patriotique de la religion — concourent à légitimer la République. La séparation des Eglises et de l'Etat en 1905 et la " République enseignante " constituent le point d'orgue de la laïcité. Lucien Jaume montre de manière pénétrante que la laïcité au sens français est une façon pour l'Etat d'affirmer son autorité contre les empiétements des religions et des Eglises et de justifier son rôle d'éducateur et de producteur de la nation. L'Etat, comme garant de la liberté de conscience, promeut une tutelle centralisatrice contrastant avec l'approche anglaise ou américaine. La venue d'une nouvelle religion, l'islam sunnite, qui n'est pas une Eglise constituée, modifie profondément le panorama religieux français et pose le problème d'un mode de représentation permettant la création d'un islam de France. Afin d'assurer la pérennité de la laïcité à la française, en s'appuyant sur son histoire, et à rebours de tout dogmatisme, Lucien Jaume en propose ici une définition philosophique renouvelée comme culture de l'esprit et du citoyen offerte à chacun.

01/2022

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Ouvrages généraux

Chroniques des territoires. Comment les régions ont construit la nation

L'histoire de France ne se conjugue pas au singulier. La centralisation commencée au XVIIIe siècle, confirmée par la Révolution française et achevée par l'Empire, a organisé un pays autour de sa capitale. Il n'y aurait de France que parisienne. A l'image de notre pouvoir, l'histoire serait "centralisée" . Or, de la fin de l'Antiquité au XXe siècle, les événements démontrent exactement le contraire. Les drames et les triomphes de la France ont eu, au moins à parts égales, pour théâtre la province et Paris. De la fondation de Marseille par les Phocéens à la rencontre du chancelier Adenauer et du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises, en passant par la libération d'Orléans par Jeanne d'Arc, l'entrée de Napoléon à Grenoble au début des Cent-Jours ou encore la défense de Belfort par Denfert-Rochereau pendant la guerre de 1870, il revient sur le rôle décisif et parfois méconnu des régions dans la construction de la nation. Outre de rappeler, avec verve et clarté, le récit de ces événements fondateurs, l'historien mène une enquête de terrain afin d'identifier ce qu'il reste, concrètement ou symboliquement, de ces vestiges du passé. A la redécouverte des multiples phénomènes et situations politiques, économiques, militaires ou culturelles, il interroge la force des lieux, les raisons de leur puissance, les causes qui en ont fait des mythes et, parfois, celles qui les ont fait oublier. Un récit passionnant et un essai magistral, où il est enfin rappelé que la France ne serait rien sans ses provinces, et que son indépendance elle-même tient aux exploits réalisés aux quatre coins de son territoire.

09/2023

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Sciences historiques

Pour une histoire des possibles. Analyses contrefactuelles et futurs non advenus

Et si le nez de Cléopâtre avait été plus court ? Si Napoléon avait remporté la bataille de Waterloo ? L'invitation à arpenter l'univers des possibles du passé n'est pas récente mais la position des historiens français à ce sujet semble arrêtée. Ces incursions mèneraient hors du domaine de l'histoire, celui des faits avérés. Ces fictions plaisantes seraient inutiles. Sans fascination ni rejet de principe, les auteurs s'attachent à revisiter cette ancienne question en dévoilant sa présence discrète, parfois honteuse, souvent implicite, dans les travaux d'histoire et de sciences sociales. Le raisonnement contrefactuel est courant et il mêle les intuitions les plus subjectives, les spéculations les plus absurdes et les hypothèses les plus sérieuses. Cerner précisément les conditions de sa pertinence et ses apports en termes de connaissance est l'enjeu de ce livre. Car, derrière ce raisonnement en apparence trivial, sourdent d'importantes questions : et d'abord celles des rapports entre histoire et fiction, de l'imputation causale, du déterminisme et de la contingence, ou encore celle de la vérité en histoire. L'architecture de l'ouvrage retranscrit l'itinéraire de recherche des auteurs. La première partie saisit la diversité des usages du raisonnement contrefactuel et de ses extensions, des plus loufoques aux plus sérieuses. Suit une séquence de décryptage qui s'attache à dresser l'inventaire des manières de faire et à évaluer leur pertinence pour la démarche historienne. Celles-ci devaient être expérimentées. C'est l'objet de la dernière partie du livre, qui entend éprouver sur pièces les questions et les outils forgés, dans le domaine de la recherche comme dans celui du partage des connaissances.

02/2016

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Littérature anglo-saxonne

Les aventures de Jack Aubrey Tome 1 : Maître à bord ; Capitaine de vaisseau ; La surprise ; Expédition à l'île Maurice

Premier volume de la saga maritime de Patrick O'Brian, que le film Master and Commander avec Russell Crowe fit connaître à un large public. Comprend les titres : Maître à bord, Capitaine de vaisseau, La Surprise, Expédition à l'île Maurice. Préface de la navigatrice Isabelle Autissier. PREMIER VOLUME DE LA SAGA JACK AUBREY : Un salon de musique, en 1800. On y écoute le quatuor en ut majeur de Locatelli. Un des spectateurs bat la mesure. Cela indispose son voisin, un jeune homme triste et pauvre, qui lui donne un coup de coude dans les côtes. L'affront doit être lavé... Ainsi naît l'étrange amitié qui va unir Jack Aubrey, lieutenant puis capitaine de la Royal Navy, et le docteur Stephen Maturin, chirurgien, ornithologue et agent secret de Sa Très Gracieuse Majesté. Leurs aventures vont les mener sur tous les océans et mers du globe au sein de la Royal Navy, qui livre une bataille sans merci à Napoléon, alors maître de l'Europe. Maître à bord 1er avril 1800, dans la base navale britannique de Port-Mahon de Minorque, Jack Aubrey, lieutenant de vaisseau sans affectation, rencontre Stephen Maturin, chirurgien. Quand Aubrey reçoit enfin un commandement, il embarque Maturin comme chirurgien du bord. Le théâtre de leurs premières aventures est le fameux blocus continental par lequel la Royal Navy résiste à Napoléon, devenu maître de l'Europe. Capitaine de vaisseau Jack Aubrey est monté en grade et Stephen Maturin s'avère être un redoutable espion. Dans le contexte de rupture de la Paix d'Amiens qui relance les guerres napoléoniennes, nos deux héros se trouvent embarqués dans un tourbillon de péripéties maritimes, terrestres et amoureuses. La Surprise Nouvelles aventures, et au très long cours cette fois, puisqu'après des raids brillants en Méditerranée, Aubrey reçoit le commandement d'une frégate pour emmener aux Indes un ambassadeur britannique. Avec, toujours, Maturin. A bord de la Surprise, le lecteur découvre les côtes du Brésil, les coups de vent au large du cap de Bonne-Espérance, la mousson de l'Océan Indien... Expédition à l'île Maurice De retour en Angleterre, Aubrey se retrouve sans commandement, en demi-solde, en proie à des difficultés financières. Heureusement, une des missions secrètes de Stephen Maturin l'envoie en Océan Indien. En plus de recevoir le commandement de la frégate Boadicea, il devient le commodore d'une petite escadre destinée à reprendre aux Français les îles de Maurice et de La Réunion. UN CLASSIQUE DE LA LITTERATURE MARITIME : Découvrez la nouvelle édition des Aventures de Jack Aubrey. Ces romans historiques vous plongeront dans un univers maritime à l'époque des guerres napoléoniennes. Maître à bord est le premier tome de la saga maritime de Patrick O'Brian, que le film Master and Commander avec Russell Crowe fit connaître à un large public. Ce volume comprend les romans suivants : Maître à bord, Capitaine de vaisseau, La Surprise, Expédition à l'île Maurice. Ce livre d'aventure a été préfacé par la navigatrice Isabelle Autissier. Plongez dans un roman historique passionnant et dépaysant. Les Aventures de Jack Aubrey est un livre d'aventure de Patrick O'Brian présenté par Dominique Le Brun et préfacé par Isabelle Autissier. PATRICK O'BRIAN, UN ECRIVAIN MARQUE PAR LA MER : Né en 1914 en Irlande, Patrick O'Brian est mort le 2 janvier 2000. Après avoir écrit de nombreux poèmes, nouvelles et romans et traduit en français de grands auteurs (Simone de Beauvoir, Joseph Kessel, Louis Aragon ...), il inaugure en 1969, avec Maître à bord, une remarquable saga maritime qui fait référence. Ce livre d'aventure est préfacé par Isabelle Autissier, romancière et navigatrice, première femme à avoir accompli un tour du monde en compétition. Elle a notamment couru le Vendée Globe et est l'auteure de récits qui rendent hommage à la mer, comme son premier roman Seule la mer s'en souviendra, récompensé par plusieurs prix littéraires dont le Prix Livre et Mer.

04/2024

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Sciences historiques

Les fontaines de Bordeaux

Dans la cité antique de Bordeaux, bâtie sur des marécages, traversée par de multiples ruisseaux, jaillissent des résurgences naturelles où s'abreuvent hommes et animaux. Les Romains dès le premier siècle captent les sources et par des aqueducs canalisent les eaux vers le centre de Burdigala. A partir du cinquième siècle, les premières traces de civilisation chrétienne apparaissent dans la cité, dès lors les sources profanes deviennent sacrées et la Garonne idolâtrée comme une déesse. Les invasions barbares, les guerres seront bien peu propices à la construction de fontaines. Ce n'est qu'à partir du quinzième siècle, avec la fontaine-puits de Saint-Christoly que commence l'histoire des fontaines de Bordeaux. La nécessité de disposer d'une eau consommable pour la population mobilise les autorités. L'invention d'une machine hydraulique pour élever l'eau à l'aide d'une pompe aspirante va permettre d'alimenter les quais et les marins en eau potable. Tout au long du dix-neuvième siècle, d'ambitieux projets vont couvrir les places publiques de splendides fontaines monumentales. Le décret Napoléon III, du 7 juin 1852, permet la construction d'un aqueduc de près de 12 kilomètres, pour amener les eaux du Taillan et de Saint-Médard dans le grand réservoir de la rue Paulin pour que chaque Bordelais puisse disposer de 100 litres d'eau par jour. Les progrès techniques au vingtième siècle permettent la création de réseaux souterrains pour la distribution des eaux. Dès lors, rien ne s'oppose à faire entrer l'art contemporain dans la conception de fontaines aux lignes inattendues et aux couleurs provocantes. Revivez la passionnante histoire des fontaines contemporaines, mais aussi celle des fontaines détruites ou disparues. Un bien passionnant voyage à remonter le temps !

06/2020

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Sciences historiques

Rommel

Erwin Rommel est un mythe de la Seconde Guerre mondiale : la percée de la Meuse, l'Afrikakorps, le mur de l'Atlantique, le Renard du désert, c'est lui. Tacticien génial et chef redoutable, maître absolu de l'exploitation sur les arrières ennemis, comparé à Hannibal ou à Napoléon, officier droit et intègre, se levant contre Hitler : Ou, à l'inverse, présenté comme piètre stratège et plutôt chef de bande, chanceux d'avoir échappé au front de l'Est, couvrant les exactions de la Wehrmacht en Italie, humiliant ses subordonnés, en guerre avec ses pairs, frondeur avec ses chefs, carriériste. La réalité est plus complexe : fonceur mais jusqu'à l'excès, plus intuitif que réfléchi, plus tacticien que stratège, il commande au coeur de l'action, est sans recul sur les évènements, sans nuance sur la chose militaire ; opportuniste, égoïste, sacrifiant ses hommes et sa santé a ses rêves de gloire, a sa carrière, il marche avec les hochets, des médailles et des honneurs, mais s'en détache quand il devient maréchal. Plus fragile physiquement et mentalement que le mythe, incapable de s'économiser ; étanche à la peur physique mais lâchant ses troupes dans la débâcle, hyperactif un jour et s'effondrant la semaine suivante, Rommel est insaisissable, imprévisible, impulsif ; comme bipolaire. Cette biographie décrit justement la complexité d'une personnalité exceptionnelle, en éclairant le râle réel de Rommel dans les deux guerres mondiales, ses relations avec Hitler ; et les sous-jacents de ses succès comme de ses échecs. Le texte s'appuie sur une recherche complète et souvent inédite dans les archives allemandes, italiennes et américaines en recentrant le récit autour de la carrière militaire sans rien omettre de ses compromissions avec le régime nazi.

01/2014

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Beaux arts

Vies remarquables de Vivant Denon

IL y a une énigme Vivant Denon. Cet homme qui traversa tout le XVIII siècle, au point d'en être, pour Anatole France, l'expression par excellence, a gardé un étonnant silence sur lui-même. Tour à tour diplomate, joli coeur, espion, courtisan, aventurier, graveur, personnage officiel, collectionneur, il est une figure de la cour de Louis XV et de Louis XVI, de la République, du Directoire, du Consulat et de l'Empire, il s'impose dans l'expédition d'Egypte, dirige la politique culturelle de Napoléon et se trouve à l'origine du musée du Louvre. Il écrit quelques textes, invariablement sujets à des querelles d'attribution, et disparaît des mémoires, apprécié des seuls connaisseurs, pour resurgir soudain, et avec quelle force, dans quelques livres récents. L'étrange parcours (et peut-être le silence) de Dominique Vivant Denon ne manque pas cependant d'exciter très tôt la curiosité; et gravitent, dès le XVIIIe siècle, autour de cette figure secrète, témoignages et hypothèses, évocations et tentatives biographiques. C'est la majeure partie de ces reliquiae, d'une qualité littéraire souvent remarquable, que l'on s'est proposé de recueillir ici, rassemblant les fragments d'une biographie par définition lacunaire. S'esquisse ainsi l'image d'un personnage hors du commun, dont il ne nous reste que quelques éclats réfractés dans le regard de spectateurs subjugués. Graveur de grand talent remarquable collectionneur et amateur d'art écrivain occasionnel, Dominique Vivan Denon (1747-1825) fut tour à tour diplomate et artiste, avant de suivre Bonaparte en Egypte. Directeur des musées de 1802 à 1815, il finit ses jours au milieu de ses collections, qu'il avait réuni dans un appartement du quai Voltaire.

10/1998

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Histoire de France

La dernière souveraine. L'impératrice Eugénie. 1826-1920

Quelle destinée que celle de l'impératrice Eugénie, nièce par alliance de Napoléon, qui trouva refuge, ironie de l'Histoire, chez la "perfide Albion" puis termina sa vie sur la Côte d'Azur face au nid de l'Aigle ! De Grenade à Paris, des Tuileries à Saint-Cloud, de Fontainebleau à Compiègne, de Chislehurst à Farnborough, de Biarritz au cap Martin, de Suez à Ceylan, de la Méditerranée à l'Atlantique... l'existence d'Eugénie de Guzmán ne fut qu'un long voyage à travers le monde et le temps. Celle qui ne supportait pas qu'on l'appelât "l'ex-impératrice Eugénie" , affirmait encore au soir de sa vie : "Je peux bien être l'ex-impératrice des Français, mais je suis toujours l'impératrice Eugénie". Quelques jours avant les fêtes de Noël 1915, le plus fidèle et incorruptible serviteur de l'impératrice, Franceschini-Pietri, rendait son dernier souffle. Dès lors, c'est à Félix de Baciocchi- Adorno, dévoué? et discret comme son oncle, que revint la tache de secrétaire des commandements de l'auguste exilée. Conscient d'avoir été le témoin intime et privilégié? d'un personnage historique devenu légendaire, ce dernier secrétaire particulier de l'impératrice décide, dans les années 1950, de prendre la plume afin de retracer l'existence de la dernière souveraine de France. Dans ce voyage "à la recherche du temps perdu" , le comte Baciocchi relate avec précision les moments clefs et les dernières années de la vie de l'impératrice Eugénie à la lumière de documents, lettres et souvenirs inédits. Le centenaire de la mort de l'impératrice Eugénie offre l'occasion de la publication de ce témoignage extraordinaire, illustré par de rares clichés photographiques.

07/2020

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Littérature française

Les Mal-aimants. Néo-roman

Dix beaux jeunes gens s'isolent en Toscane, sur les hauteurs de Florence, et se racontent des histoires (de sexe, bien entendu). S'agit-il du Décaméron, que Boccace situait pendant la grande peste de 1348 ? Non, nous sommes autour de l'an 2000 à la Villa Malin et nos amis, pensionnaires du hasard, orphelins privés de catastrophe, jouissent du bel été italien sans rien faire... Mais ce " rien " est-il matière à écrire ? Nos petites histoires navrantes ont-elles un lien avec l'autre histoire ! Plaisir simple du livre de l'été : la paresse de nos vacances s'y double d'un vrai roman d'aventures avec complots, masques, combats au sabre ou au pistolet, galopades et gaillardises bien troussées. Au bordel sous Napoléon 1er, un duo saphique, Coralie et Delphine, charme deux clients qui ont le même nom : Fourier et Fourier. Charles et Joseph inventent la même chose : des " séries ". Des séries mathématiques pour Joseph, pionnier de la physique moderne et des statistiques ; des " séries passionnées " pour Charles, l'utopiste de la liberté sexuelle ; des séries de séries qui exaltent " la propagation de la chaleur ", sexes en rut, fûts de canon. De l'amour à la guerre, entre France et Italie, l'ironie cruelle de l'Histoire modifie les lois de l'attraction magnétique : les aimants se repoussent au lieu de s'attirer. De nos jours, les " séries " ne sont que télévisées. Fade ou grotesque, la comédie du savoir et de l'art ne cultive plus que notre mélancolie. Néanmoins, polarisés ensemble, Bien-pensants et Mal-aimants, en avance ou en retard d'un siècle ou d'une génération sur le Grand Soir de l'amour libre, croient toujours au Paradis.

04/2008

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Histoire de France

L'histoire inédite de la France en 100 cartes

L'histoire de la France cartographiée, de la préhistoire à nos jours, et racontée par Jean Sévillia. En 5 parties - " Les origines ", " Le royaume de France ", " La nation française ", " A l'épreuve du XXe siècle " et " Vers la France de demain " - et en 100 cartes inédites et richement détaillées, des principaux sites préhistoriques à la carte de la pandémie du coronavirus, cet ouvrage novateur donne à voir une autre histoire de France, vivante, presque charnelle. 100 cartes pour 100 moments qui auront été pour notre pays, d'abord pendant sa construction, ensuite lors de son développement, des épisodes décisifs, des tournants, des points de bascule formant autant de repères sans lesquels le passé, avec ses continuités et ses ruptures, ne se comprend pas. La bataille d'Alésia, le partage de Verdun, la France des monastères et des cathédrales, le royaume de Saint Louis, les déchirures des guerres de Religion, la frontière fortifiée de Vauban, les Lumières, les guerres de Vendée, la France de Napoléon, la révolution de 1830, la construction du réseau ferré au XIXe siècle, l'école, l'urbanisation et les langues régionales en 1900, la Grande Guerre, ses victimes, le temps des colonies et de l'Algérie française, la décolonisation, les élections présidentielles de la Ve République, Mai 68, le réseau autoroutier, les étapes de la construction européenne, les bouleversements du modèle familial, les opérations militaires récentes ou encore la crise des Gilets jaunes : autant de sujets et autant de cartes, parmi beaucoup d'autres, que commente Jean Sévillia avec maestria et concision. Conjuguant plaisir de lecture et érudition, cette première Histoire de France inédite en 100 cartes permet surtout de comprendre l'évolution de notre pays, d'en appréhender les faiblesses et d'en apprécier les formidables richesses.

09/2020

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Religion

FREDERIC OZANAM. le bienheureux

La récente béatification du fondateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, Frédéric Ozanam, est l'occasion de redécouvrir une de ces personnalités d'hier dont le message reste toujours actuel. Né à Milan en 1813, au hasard de l'affectation de son père, médecin au service des armées de Napoléon, Frédéric Ozanam passa son enfance à Lyon puis vint à Paris pour faire ses études. Dès sa prime jeunesse, il fut marqué par la foi intense de ses parents, par la bonté de son père qui soignait gratuitement les indigents, et par la vocation sacerdotale de son frère aîné. Homme de prière, Frédéric eut très tôt l'intuition que la charité pratiquée par des hommes de foi profonde était le vecteur de toute action sociale efficace. Il mit cette idée en oeuvre dès 1833 en lançant avec quelques compagnons les Conférences de charité. Celles-ci devinrent rapidement la Société de Saint-Vincent-de-Paul, dont le développement fut extraordinaire dans toute l'Europe. Car Ozanam avait perçu avec acuité les enjeux fondamentaux de son époque, plongée dans le bouillonnement social de la révolution industrielle naissante : la réconciliation du catholicisme et de la société moderne, la protection des plus faibles face à l'indifférence des riches et à l'activisme des extrémistes. Ce précurseur du catholicisme social et de la démocratie chrétienne fut également un brillant intellectuel. Professeur à la Sorbonne, spécialiste de littérature médiévale italienne et d'histoire du Moyen Age allemand, cet historien à la vaste culture et à l'ambition philosophique élevée fit redécouvrir Dante et les poètes franciscains du XIIIe siècle à ses contemporains. Près de quarante ans après sa mort, survenue en 1853, ce sont les idées de Frédéric Ozanam qui inspirèrent l'encyclique Rerum novarum (1891), lesquelles demeurent aujourd'hui encore un des éléments clés de toute pensée sociale ennemie des extrêmes.

08/1997

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Sciences historiques

La Corse et les Corses dans la diplomatie

Poursuivant leur louable engagement pour sa restauration, l'Association des Amis du château de La Punta, sur les hauteurs d'Ajaccio, et sa Présidente Elisabeth Sanguinetti : Noël Pinzuti, directeur (h.) des Archives départementales de Corse-du-Sud ; et Etienne Ferrandi, maire d'Alata, ont demandé au professeur Michel Vergé-Franceschi d'y réunir une quinzaine d'historiens, afin d'y tenir un deuxième colloque international autour de Pozzo di Borgo, né à Alata en 1764, ambassadeur de Russie à Paris de 1814 à 1834, puis à Londres de 1834 à 1839. Lucien Bély, professeur à la Sorbonne, spécialiste d'Histoire diplomatique, deux ambassadeurs de France, Henry Zipper de Fabiani et Jacques Huntzinger et Alain Blondy, professeur émérite à la Sorbonne, nous disent ici ce qu'est l'Art de la diplomatie en Méditerranée, à Malte et dans le monde. Michel Vergé-Franceschi, Lucette Poncin, spécialiste du patrimoine, Zelia Darnaut-Orsoni, professeur à l'école de Design de Nantes, Jean-Marc Olivesi, conservateur général du patrimoine, et Philippe Perfettini, responsable des collections napoléoniennes à Ajaccio ont axé leurs recherches sur les diplomates insulaires au coeur du patrimoine corse et ajaccien : château de La Punta, Maison Napoléon, Musée Fesch, les Milelli, le cap Corse (Morsiglia, Centuri). Le professeur Francis Beretti (université de Corte), Anna Vladimirovna Moretti, agrégée de l'université (Corte), Elena Linkova (Université de l'Amitié des peuples, Moscou), le professeur Nathalia Petrovna Tanchina (Université de Moscou et Académie du service d'Etat du président de la Fédération russe) et Tania Rakhmanova, réalisatrice russe du film Pozzo di Borgo (2017) montrent à leur tour les passerelles qui reliaient la Corse des XVIIIe-XIXe à la Russie de Catherine II, d'Alexandre Ier, de Nicolas Ier et à l'Angleterre de Georges III, terres d'élection de Pascal Paoli et de Pozzo di Borgo.

10/2019