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BD tout public

Agence Hardy Tome 6 : Boulevard des crimes

Dissimulée dans le donjon du château de Vincennes, Edith Hardy, qui effectue une mission confidentielle pour les services secrets français, surprend un complot de factieux bien décidés à mettre fin aux jours du général de Gaulle. Celui-ci s'apprête en effet à annoncer « l'autodétermination » de l'Algérie, au grand dam de l'extrême-droite et des pieds-noirs. Le Théâtre du Jardin, qui accueille une pièce où joue la célèbre Thelma Florian, connaît une série d'assassinats. On y dégomme comme à la parade les jeunes premiers qui donnent la réplique à Thelma. Et c'est l'assistant d'Edith, Victor - se flattant d'avoir fait un peu de scène lorsqu'il était au patronage du XIIe arrondissement où se trouve leur agence de détectives - qui va se dévouer pour reprendre le rôle. Suspense sur le Boulevard du Crime et triomphe pour un spectacle, dont chacun se demande chaque soir comment il va tourner... Suspense sur la route de Colombey-les-Deux-Eglises, où Edith qui joue les cocottes pour les besoins de la cause se demande si elle va parvenir à déjouer un attentat aux conséquences incalculables... Le parfum disparu des années cinquante se retrouve dans cette histoire mêlant deux mondes que tout sépare, celui de l'illusion théâtrale et celui de la réalité politique... La collaboration entre Annie Goetzinger et Pierre Christin a commencé avec des oeuvres qui ont fait date dans la bande dessinée comme La Demoiselle de la légion d'honneur ou La Voyageuse de la Petite Ceinture. Elle se poursuit avec la série Agence Hardy, dont chaque nouveau titre fait désormais partie, pour les amateurs, de la grande famille du polar à la française.

10/2009

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Faits de société

La traversée des flammes. Turque, allemande et libre

Seyran Ates est une survivante. Née en Turquie, elle rejoint à l'âge de six ans ses parents qui ont émigré en Allemagne, en quête d'une vie meilleure. Mais sa nouvelle existence prend rapidement des allures de cauchemar: la famille vit à sept dans une pièce unique et la petite fille doit se plier aux règles archaïques de la société turque. Forcée d'obéir à son père et à ses frères qui la maltraitent, elle ne sort de chez elle que pour se rendre à l'école, son seul espace de liberté. Seyran comprend que son unique espoir d'échapper à son destin est de réussir son parcours scolaire, même si elle est confrontée chaque jour au racisme des autres élèves. A l'âge de dix-sept ans, aidée par son petit ami allemand, elle décide de fuir le domicile familial, passe son bac et entame des études de droit. Elle travaille dans plusieurs associations où elle milite pour les droits des femmes. Mais cette liberté acquise à force de lutte et d'obstination est ressentie par beaucoup comme une provocation. Victime d'un attentat, Seyran échappe de peu à la mort. Son agresseur est acquitté faute de preuves. Avec une ténacité accrue, la jeune femme se bat pour surmonter les conséquences de sa grave blessure et achève ses études de droit. Aujourd'hui, elle dirige son propre cabinet d'avocats à Berlin et est spécialisée en droit pénal. Un témoignage très fort sur le poids des traditions et les violences faites aux femmes au nom de ces traditions. Le livre est dédié "à toutes les femmes qui, privées de liberté, n'ont ni la possibilité ni le droit de choisir leur vie ".

09/2005

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Histoire de France

La nuit de la Saint-Barthélemy. Un rêve perdu dans la Renaissance

On a beaucoup écrit sur le massacre de la Saint-Barthélemy, beaucoup raconté la mise à mort dans Paris de centaines, voire de milliers de calvinistes. C'est pourtant un événement sans histoire, tant demeurent nombreuses les incertitudes qui enveloppent la nuit du 24 août 1572. Cet ouvrage veut retrouver une mémoire possible de ce moment capital. On ne peut comprendre le déchaînement des violences, écrit Denis Crouzet, que par la restitution de ce qui fut l'une des dernières utopies de la Renaissance : le rêve de concorde de Catherine de Médicis et de son fils, le roi Charles IX. Leur royauté ne se donnait pour fin que de réunir catholiques et huguenots dans une œuvre magique de paix. Mais alors qu'elle entrevoyait le retour enfin d'un âge d'or, elle fut confrontée au drame de l'attentat dirigé contre l'amiral de Coligny, figure enblématique de la Réforme française. Prise dès lors entre deux factions violemment antagonistes, dans une tentative désespérée pour conjurer le retour de la guerre civile, elle se résigna à un acte préventif déguisé en une vendetta catholique : " l'exécution de plusieurs dizaines de chefs de guerre huguenots. Or cette première tuerie fut suivie aussitôt d'un massacre autrement terrible : comme pour répondre à un appel divin, les défenseurs de la religion traditionnelle rougirent la Seine du sang d'un peuple qui se voulait le peuple de Dieu. Alors, pour couper court à cette entreprise d'extermination, il fallut à Charles IX assumer toute une tragédie qu'il n'avait ni méditée ni préméditée. La Saint-Barthélemy fut ainsi, paradoxalement, le crime d'amour d'une monarchie humaniste, le crime d'un rêve d'harmonie universelle. Elle se raconte ici comme la chronique d'un rêve perdu de la Renaissance.

10/1994

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Critique littéraire

Le très curieux Jules Verne. Le problème du père dans les Voyages extraordinaires

"Le très curieux Jules Verne" est une formule de Mallarmé. L'essai de Marcel Moré la justifie tout à fait. Voici ce qu'en ont écrit deux de ses premiers lecteurs "L'auteur s'appuie sur le peu que l'on sait de la vie de Jules Verne et sur une exégèse fort intéressante de ses écrits. Il y a relevé un certain nombre de citations qui sont effectivement "très curieuses". D'autre part, certains détails de la vie de Jules Verne (si peu connue) ne manquent pas d'inattendu: par exemple son amitié (pour ne pas dire plus) pour le jeune Aristide Briand, l'attentat dont il fut victime de la part d'un de ses neveux, etc. Voilà un livre qui sort des sentiers battus de l'histoire littéraire. " Raymond Queneau. "Marcel Moré soutient dans ce livre deux thèses parallèles. L'une est qu'il nous faut dans la vie substituer peu à peu à notre père naturel (dont il n'y a rien de bon à attendre) un homme plus âgé et meilleur que nous et qui nous instruit du sens de la vie, qu'il appelle un père sublime. Plus tard nous aurons également à substituer à notre femme un ami digne d'estime et d'admiration... La seconde thèse tend à montrer que l'œuvre entier de Jules Verne a pour raison et pour secret la pédérastie. " Jean Paulhan. Le père sublime, Jules Verne l'aurait rencontré dans la personne de l'éditeur Hetzel et il l'aurait dépeint, dans son œuvre, sous les traits fameux du capitaine Nemo. Le lecteur trouvera pour la première fois dans cette nouvelle édition du Très curieux Jules Verne le très curieux rapport de lecture de Jean Paulhan qui fut à l'origine de la publication du livre chez Gallimard, ainsi qu'une note biographique par Patrick Mauriès.

03/2005

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Sciences politiques

Le livre de la paix

QUIBDÔ, 2007. Dans une explosion de couleurs, le cortège de la Ruta Pacifzca entre dans la ville de Quibd6. Ce rassemblement féministe et antimilitariste traverse chaque année la Colombie. Par sa présence insolite au milieu des femmes, un paysan attire l'attention d'une journaliste et lui livre une tragique et émouvante histoire. TEL-AVIV, 2005. Yitzhak a perdu sa femme dans un attentat suicide. Son jeune fils se meurt, rongé par une maladie dont seule une greffe pourrait le sauver. Yitzhak est donc devenu un homme sombre, sans espoir pour lui-même ni pour les hommes. Jusqu'à sa rencontre avec un improbable donneur. VARSOVIE, 1968. Le gouvernement polonais tente d'empêcher le ralliement des ouvriers à la révolte des étudiants. Adam, l'un des leaders du mouvement, tombe éperdument amoureux d'Anna, employée dans une usine de textile. Mais leur idylle est menacée lorsque le jeune homme est contraint de fuir les autorités, et de trouver une planque. ARTOIS, 1917 Voilà deux jours que Théodore et Lucien sont prisonniers de l'ennui, de l'attente et de la peur : seul un maigre no man's land sépare leur tranchée des positions ennemies. La guerre n'en fnit pas et les ordres de l'état-major se durci sent. Ils sont tristes et las. Et puis, soudain, un soldat allemand s'approche et leur offre des cigares. La Croix-Rouge vous présente, à l'aube du siècle, 21 nouvelles inspirées de faits véritables pour parler de la paix. L'association rend également hommage à l'initiative de Chantal Bernard qui, sa vie durant, a recueilli auprès des plus grandes personnalités du monde artistique, politique et religieux, un témoignage de paix.

10/2009

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BD tout public

Raoul Salan, officier de la coloniale

Le général Salan eût-il été tué lors de l'attentat fomenté par des activistes d'extrême-droite qui coûta la vie à son chef de cabinet en janvier 1957, la presse eût écrit qu'un général républicain et de gauche avait été assassiné à Alger. C'est tout le paradoxe de la personnalité de Raoul Salan (1899-1984), brillant combattant des deux guerres mondiales et commandant en chef en Indochine et en Algérie. Partisan de l'Algérie française, il jouera un rôle majeur dans le retour au pouvoir du général de Gaulle, puis prendra la tête de l'OAS, échappera de peu à la peine de mort, passera six années en maison de détention avant d'être libéré et, finalement, réhabilité par François Mitterrand le 23 novembre 1982. Polytechnicien, Bernard Zeller a fait toute sa carrière dans les industries spatiales et de défense. Il a publié Le Journal d'un prisonnier, de son père le général André Zeller, chez Tallandier en 2014, écrit un ouvrage sur Edmond Michelet préfacé par Michel Déon, et a co-signé une biographie du général Salan. Pierre Tillocher, jeune graphiste et tailleur de pierre, dessine depuis son enfance. Il a été meilleur apprenti de France. Sculpteur, il a participé à la restauration du château de Chambord et réalisé plusieurs statues pour des chapelles et des demeures anciennes. Raoul Salan, officier de la Coloniale est sa première bande dessinée. Agrégé de l'université, Jacques Valette est docteur ès-lettres et professeur honoraire des universités. Spécialiste de l'Indochine et de l'histoire de la colonisation et de la décolonisation, il est l'auteur de nombreux articles sur le contre-maquis pendant la guerre d'Algérie. Il est membre de l'Association des Ecrivains Combattants et membre libre de l'Académie des sciences d'outre-mer.

03/2019

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BD tout public

XIII Tome 11 : Trois montres d'argent

XIII, l'homme sans mémoire, a été accusé d'être le meurtrier du Président William Sheridan. Poursuivi par la terre entière, il se retrouve être l'une des seules personnes au monde à savoir que le véritable instigateur de l'attentat n'est autre que le propre frère du chef d'Etat assassiné, devenu à son tour président des Etats-Unis. XIII a de sérieux problèmes. XIII, l'homme sans attaches, apprend de qui il est réellement le fils et pourquoi Jonathan Mac Lane, celui qu'il croyait être son père, s'est fait passer pour tel en lui donnant son nom. Et il découvre par la même occasion l'histoire tragique de sa famille, modernes Atrides au mélange explosif de passions irlandaises et de vedette sicilienne. XIII a de qui tenir. XIII, l'homme sans identité, se demande qui l'a envoyé apprendre à tuer dans une école de guerilla cubains sous le nom de Kelly Brian, pour passer ensuite quatre ans dans les rangs de la rébellion santosiste au Costa Verde dont il a, en prime, épousé la future présidente. XIII a de quoi se poser des questions. XIII, l'homme sans passé, apprend comment son ancêtre, enrôlé de force dans la révolution mexicaine de 1910, s'est emparé du fabuleux trésor de l'empereur Maximilien et l'a caché quelque part entre la Sierra Madre et le Rio Bravo. Cent mille pesos-or enfouis depuis près d'un siècle dans un lieu dont trois montres d'argent sont la clé. XIII va avoir de gros soucis. Et le lecteur, lui, va comprendre que si beaucoup de choses s'éclaircissent en apparence dans cet onzième épisode de la saga de XIII, rien n'est vraiment simple dans la vie du plus célèbre amnésique de la bande dessinée actuelle.

10/2017

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Criminalité

Histoire des barbouzes. Au coeur de la lutte contre l'OAS

El Biar, janvier 1962. Quelques semaines avant la signature des Accords d'Evian, sur les hauteurs d'Alger, la villa Andréa, connue pour être le poste de commandement du groupe para-policier des " barbouzes " , est la cible d'un attentat particulièrement meurtrier : le bilan est de 19 morts. Derrière cette irruption de violence, les hommes du commando Delta de l'OAS, dirigé par Roger Degueldre. Dans les mois qui suivent, c'est une guerre à mort qui oppose l'OAS et les barbouzes. Leur fondateur et commandant raconte dans ce témoignage unique l'engagement de ses hommes pour défendre la position gaulliste en Algérie. Il relate les étapes successives qui ont mené à la formation du groupe, explique comment il a été amené à constituer un service de renseignements parallèle, à organiser des " contre-plastiquages " , à tenter de démanteler les réseaux de l'OAS par son propre Service Action. Lui-même a survécu par miracle à des mitraillages et plastiquages, et vu nombre de ses hommes éliminés. L'Histoire des barbouzes est le récit de deux années de guerre civile entre Français sur le territoire algérien, dont le bilan a été très lourd. Il montre bien l'hostilité d'une partie de l'administration et de la police française envers les barbouzes, qui les a obligés à entrer en clandestinité. C'est une histoire de violence extrême, et le rappel d'une vérité difficile sur une des périodes les plus sanglantes de la décolonisation. Ancien chef du Mouvement pour la Communauté (MPC) en Algérie, Lucien Bitterlin (1932-2017) a, dès 1959, milité puis combattu pour l'autodétermination des Algériens. Il est resté jusqu'à sa mort en 2017 un fervent défenseur de la relation franco-arabe.

02/2022

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Littérature Allemande

Gaspard Hauser ou la paresse du coeur

Le mystère de l'orphelin le plus célèbre d'Europe Un mystérieux adolescent est recueilli par la police de Nuremberg en 1828. Il parle à peine, ne sait qu'écrire son nom : Gaspard Hauser. Jakob Wassermann, grand auteur allemand du XXe siècle, nous livre un thriller profond sur une figure qui n'a pas révélé tous ses secrets... Le mystère de l'orphelin le plus célèbre d'Europe En 1828 à Nuremberg, deux cordonniers ramènent à la police un jeune adolescent hagard. Celui-ci titube, grognant de façon incompréhensible, sauf les mots " cavalier veux comme père était ", et sachant seulement écrire son nom : Gaspard Hauser. Il tient deux lettres indiquant sa date de naissance - 30 avril 1812 - et mentionnant que son père aurait servi dans le 6e régiment de chevau-légers. Mais, si les signataires de ces documents sont différents - son père adoptif, un pauvre journalier, et sa mère -, il apparaît qu'ils sont de la même écriture... Le capitaine du régiment soupçonne un coup monté. Gaspard est jeté en prison. C'est le bourgmestre de Nuremberg qui parviendra à recueillir son témoignage : le jeune vagabond a passé des années enchaîné dans un sombre réduit. Peu à peu, l'édile se convainc que Gaspard, dont les traits et l'attitude trahissent l'ascendance noble, n'est pas un " enfant sauvage " : il serait le prince héritier de la couronne de Bade... Jusqu'au jour de 1829 où il est visé par un attentat. La rumeur prend forme, ses jours sont en danger. Jakob Wassermann livre un thriller historique documenté sur un personnage incarnant l'innocence bafouée par les bassesses et les mensonges des hommes. " Wassermann ne se contente pas de raconter l'affaire, il la transforme en un polar qui analyse en profondeur la société de son époque. " Orell Füssli Schweiz

03/2023

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Droit

Juger. L'Etat pénal face à la sociologie

Pendant plusieurs années, Geoffroy de Lagasnerie s’est rendu à la cour d’assises de Paris. Il a vu être jugés et condamnés des individus accusés de braquage, d’attentat, d’assassinat, de coups mortels, de viol. A partir de cette expérience, il propose une réflexion sur l’Etat pénal, le pouvoir et la violence. Nos manières de rendre la Justice s’inscrivent dans un système général et a priori paradoxal : pour juger, les procès construisent une narration individualisante des acteurs et des causes de leurs actes ; mais, pour réprimer, ils transforment chaque action interindividuelle en agression contre la «société» ou contre l’Etat. Comment comprendre ce système du jugement et de la répression et ce jeu des catégories pénales ? La Loi est souvent présentée comme instaurant le règne de la raison contre les réactions passionnelles. Ne produit-elle pas en réalité des effets de dépossession et du traumatisme ? A quelles conditions une sociologie critique pourrait-elle nous donner les moyens d’imaginer un droit moins violent, un Etat moins souverain et une justice plus démocratique ? En mêlant récits et analyses théoriques, Geoffroy de Lagasnerie montre que l’institution judiciaire ne forme pas seulement une réponse à la délinquance. La scène du tribunal, où un individu est forcé de comparaître devant des juges, est un miroir grossissant de notre appartenance à l’Etat. Si bien que, au bout du compte, cet ouvrage offre une exploration de notre condition de sujet politique. Geoffroy de Lagasnerie, philosophe et sociologue, est professeur à l’Ecole nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. Il est l’auteur notamment de L’Art de la révolte. Snowden, Assange, Manning (Fayard, 2015), La Dernière Leçon de Michel Foucault (Fayard, 2012), Logique de la création (Fayard, 2011).

01/2016

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Littérature française

Issa, l'enfant prophète

En cette période trouble que vit une partie du monde en proie à la montée de l'islamisme radical, certaines régions de France isolées semblent épargnées du danger. Dans son village, Issa, enfant de la DASS, est aimé de tous. Ne porte-t-il pas pourtant une prénom bizarre (Jésus en arabe) qui l'intrigue au point de se poser en permanence la question de ses origines. Pourquoi sa mère, morte le jour de sa naissance, son père, fils de harki tué dans un accident de la route, son grand-père harki disparu sans laisser d'adresse, lui ont-ils légué ce petit nom énigmatique ? Il demandera à un ami chrétien, très proche, de l'initier aux rudiments de cette religion dont il porte l'emblème. Marqué pronfondément par cet enseignement, il n'en restera pas moins un agnostique convaincu. Contraint d'intégrer la pension en ville pour continuer ses études, il sera confronté à de jeunes radicaux qui lui mènent la vie dure. Ecartelé entre son pacifisme viscéral et le fondamentaliste qui l'environne, il fait la connaissance d'une étudiante de dernière année de médecine. Ce sera le grand amour quand les deux sont l'objet d'un attentat sanglant. Leur disparition consterne la région. Après un long coma et un état de mort clinique avéré, Issa réapparaître en compagnie du chirurgien qui l'a tiré d'affaire. Affecté de visions stupéfiantes concernant notamment Jésus et Mahomet, qui laissent tout le monde pantois, celui-ci accepte de seconder le professeur dans ses recherches sur le cerveau. Ce livre creuse en profondeur les origines et les conséquences des fondamentalismes qui affectent toutes les religions et qui en dénaturent le message.

02/2022

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Romans historiques

Perversus ou l'histoire d'un imprimeur liegeois au temps des lumieres

Imaginez... Imaginez les plaines du nord en 1746, alors que la France, conduite par le Maréchal de Saxe, est sur le point de livrer une bataille décisive à Rocourt au prince de Lorraine et à ses alliés. La principauté est pleine de soldats et de rancoeurs. La population souffre et les armées se déploient. Un grand officier, un chevalier, parent de Fénelon, sur le point de combattre, traverse incognito les lignes ennemies pour rejoindre dans la nuit un petit ouvrier typographe liégeois auquel il a confié un manuscrit, Perversus, qui va, il en est sûr, bouleverser l'Europe par ses implications politiques et philosophiques. Le livre prêt, l'ouvrier, Guillaume Roosen, l'attend, mais en vain. Le voilà dépositaire d'un trésor qui le dépasse et dont il va pressentir rapidement qu'il a la mission de le remettre à qui pourra lui donner un destin. Mais on ne s'improvise pas ainsi aventurier quand on a les doigts pleins de l'encre de l'atelier et il faudra des circonstances exceptionnelles - un attentat contre le prince-évêque, par exemple -, pour qu'il se décide à tout quitter pour se rendre à Paris, pour s'y initier aux bonheurs des sens et à ceux de l'esprit. Mais ce qu'il découvrira surtout, dans sa quête, c'est lui-même ; c'est son désir obstiné de s'arracher à sa condition et d'écrire, pour tout simplement vivre. Fresque d'époque, d'où émergent les Lumières, la censure, Louis XV, le prince-évêque... Tout un monde sur le point de basculer. A moins que ce livre, sous les apparences d'une fiction historique, ne reflète aussi, et surtout, notre temps à nous...

05/2020

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Littérature française

Délivrance

Charles, Alsacien de naissance, est issu d'une union entre l'Alsace et le Lot et Garonne. Sa jeunesse va être bousculée entre trois visions plus ou moins réalistes du mot patrie. La première celle de son père, ce Tonneinquais, ancien combattant attaché à sa France, un héros de la Résistance. La seconde celle de sa mère strasbourgeoise garante d'une Alsace traditionnelle. La troisième celle sa tante mariée à un Allemand de Cologne et membre du parti nazi. Son regard d'enfant découvrit cette France profonde, celle des champs de tabac, de la valeur de la terre, mais aussi les fractures au sein de la famille. De cette période où la haine de l'autre se bâtissait, il en fut le témoin, mais également l'acteur. De la photo loisir, il fit son métier. Après plus d'un an comme réfugié, de 1939 à 1940, il retrouva l'Alsace sous la croix gammée. Son père conserva son emploi grâce à son beau-frère. En 1941, Charles devient membre du bataillon de réserve de police de Cologne. Durant toute la guerre il sera photographe auprès des armées. Il intégra l'Einstzatgrouppen B, se transformant en exécuteur mêlant l'image aux tueries. En découvrant l'horreur des ghettos, la haine du juif, il se fit reporter tout en conservant son statut de soldat. En 1943, le voilà Waffen SS, blessé il servit différentes institutions liées à la politique raciale. En 1944 il connut l'enfer des camps et les exécutions suite à l'attentat du 20 juillet de cette même année. Les bombardements furent son quotidien. En 1945, avec la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie, il fit le choix de la fuite. La croix aidant le diable dans sa déroute, il rejoignit l'Espagne. Il ne cherchait pas le pardon encore moins l'oubli, mais simplement la délivrance.

12/2021

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Romans policiers

Les jours de la peur. La première enquête du sergent Sarti Antonio

Bologne, dans les tumultueuses années 70. Un attentat ravage le centre de transmission de l'armée, laissant derrière lui quatre victimes mortelles et une multitude de blessés. Aux commandes de l'enquête, le sergent Sarti Antonio, assisté de Felice Cantoni, plonge dans un univers où règnent les figures de l'ombre et les élites intouchables. Ils découvrent un réseau de corruption profondément ancré, que Sarti s'efforce de mettre au jour malgré l'opposition ferme de ses supérieurs, dans une ville où les homicides se succèdent.

"Les jours de la peur", traduit par Laurent Lombard, marque la création de l'un des personnages les plus marquants de la littérature italienne : le sergent Sarti Antonio. Policier au profil peu reluisant, souffrant de colite chronique, il se retrouve contraint à des visites incessantes aux toilettes. Toutefois, sa capacité à contredire et sa tenacité le distinguent en tant que figure de résistance plutôt qu'un simple antihéros. Sa réussite tient en partie à sa rencontre avec un étudiant en marge du système parlementaire, Rosas, qui lui apporte une aide précieuse dans ses investigations.

Le roman établit également Bologne comme un personnage littéraire à part entière, scrutée minutieusement à une époque de mutation intense et souvent troublée. Ce qui caractérise ce texte, c'est son rythme soutenu et l'ironie constante du narrateur, une voix critique qui ne cesse de commenter les interactions de Sarti, que ce soit avec son coéquipier, avec qui il partage ulcères et habitudes nocives, ou avec son supérieur qui l'humilie sans cesse.

Avec ce premier ouvrage, Macchiavelli pose les fondations d'une saga qui non seulement consacrera son héros, mais aussi inscrira son nom dans le panthéon du roman noir italien.

05/2024

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Policiers

Kirnoya la noire

Depuis des mois, la fin du monde est le sujet de conversation préféré. L'on s'interroge… l'on s'inquiète… L'idée m'est alors venue d'écrire quelques lignes sur une fin éventuelle, la fin des temps. Ceci me rappelle une histoire vraie que je m'en vais vous conter : j'avais huit ans, je dormais dans une chambre toute rose comme une bonbonnière. La maison de mes parents était posée à l'orée d'une forêt magnifique. Un matin, je m'éveille assise dans mon lit, mes avant-bras posés sur mes genoux, mes mains arrondies comme si elles emprisonnaient quelque chose. Maman entre dans la chambre : "Debout elaine, le déjeuner est prêt ! - Maman, j'avais cueilli un bouquet de fleurs pour offrir à ma maîtresse et je ne les ai plus !" Souriante, Maman me rassure : "Tu as rêvé ma chérie, allons vite !" J'avais effectivement rêvé mais ce rêve était si réel qu'il m'a amenée à la réflexion... "Maman, j'avais vraiment ce bouquet entre les mains, il était !! s'il n'est plus c'est parce que je suis éveillée ? - Bien sûr ! - Mais alors peut-être que le Bon Dieu dort en ce moment et que nous sommes son rêve… je suis dans son rêve mais je n'existe pas réellement ? lorsqu'Il va se réveiller, je n'existerai plus ? - Tu as trop d'imagination, ce n'est qu'un rêve et tu es bien là !" Pourtant ce rêve m'a poursuivie et me poursuit encore, c'est ce qui a fait que, très jeune, je me suis sentie attirée par tout « l'irrationnel ». Je cherchais l'explication de l'inexplicable ! J'ai étudié toutes les religions, anciennes et modernes, j'ai suivi ma religion avec ferveur et passion jusqu'à ce qu'elle ne m'apporte plus ce que j'attendais d'elle : la réalité ! Je sentais des mystères derrière les paraboles et j'ai voulu savoir, mais que sais-je en vérité après des années de recherche ? Pourtant j'ai gardé ma religion et mon amour pour le Divin... La philosophie m'a attirée. N'était-ce pas la porte qui menait vers d'autres réalités ? Je n'étais pourtant pas satisfaite. Il me manquait quelque chose mais je ne savais pas quoi lorsque j'ai rencontré l'ésotérisme. Pour autant Kirnoya la Noire est une pure fiction, j'ai joué à mixer des faits réels, la peste noire, les attentats, les viols avec les faits de mon imagination. Je tiens à dire que je ne suis ni voyante extralucide ni médium, et lorsque je ferme mes yeux, je ne vois que du noir ! ter : j'avais huit ans, je dormais dans une chambre toute rose comme une bonbonnière. La maison de mes parents était posée à l'orée d'une forêt magnifique. Un matin, je m'éveille assise dans mon lit, mes avant-bras posés sur mes genoux, mes mains arrondies comme si elles emprisonnaient quelque chose. Maman entre dans la chambre : "Debout elaine, le déjeuner est prêt ! - Maman, j'avais cueilli un bouquet de fleurs pour offrir à ma maîtresse et je ne les ai plus !" Souriante, Maman me rassure : "Tu as rêvé ma chérie, allons vite !" J'avais effectivement rêvé mais ce rêve était si réel qu'il m'a amenée à la réflexion... "Maman, j'avais vraiment ce bouquet entre les mains, il était !! s'il n'est plus c'est parce que je suis éveillée ? - Bien sûr ! - Mais alors peut-être que le Bon Dieu dort en ce moment et que nous sommes son rêve… je suis dans son rêve mais je n'existe pas réellement ? lorsqu'Il va se réveiller, je n'existerai plus ? - Tu as trop d'imagination, ce n'est qu'un rêve et tu es bien là !" Pourtant ce rêve m'a poursuivie et me poursuit encore, c'est ce qui a fait que, très jeune, je me suis sentie attirée par tout « l'irrationnel ». Je cherchais l'explication de l'inexplicable ! J'ai étudié toutes les religions, anciennes et modernes, j'ai suivi ma religion avec ferveur et passion jusqu'à ce qu'elle ne m'apporte plus ce que j'attendais d'elle : la réalité ! Je sentais des mystères derrière les paraboles et j'ai voulu savoir, mais que sais-je en vérité après des années de recherche ? Pourtant j'ai gardé ma religion et mon amour pour le Divin... La philosophie m'a attirée. N'était-ce pas la porte qui menait vers d'autres réalités ? Je n'étais pourtant pas satisfaite. Il me manquait quelque chose mais je ne savais pas quoi lorsque j'ai rencontré l'ésotérisme. Pour autant Kirnoya la Noire est une pure fiction, j'ai joué à mixer des faits réels, la peste noire, les attentats, les viols avec les faits de mon imagination. Je tiens à dire que je ne suis ni voyante extralucide ni médium, et lorsque je ferme mes yeux, je ne vois que du noir !

09/2012

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Histoire internationale

Algérie, la révolution trahie (1954-1958)

Messali Hadj, le président de l'Etoile nord-africaine (1926-1927), puis du Parti du peuple algérien (1937-1946), fonde en Algérie, en 1947, le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). En 1952, Messali, pendant son voyage en Orient, prépare sur le plan politique, diplomatique et militaire la guerre d'indépendance. Il n'est pas suivi parla direction du MTLD d'Algérie qui s'est engagée dans la collaboration avec Jacques Chevallier (promoteur d'une politique néo-coloniale en Algérie). La crise du MTLD éclate. En juillet 1954, le MTLD est refondu au congrès d'Homu qui adopte le programme de Messali et charge le Conseil national de la révolution algérienne (CNRA) d'engager le parti dans la lutte armée. C'est alors que Boudiaf réunit un groupe pour former, avec l'aide de Nasser, le Front de libération nationale (FLN) qui veut fonder l'Algérie sur les principes islamiques. En novembre, le FLN lance une série d'attentats pour devenir l'interlocuteur algérien de la France. Mais Ben Boulatd, chef des Aurès, entre dans la révolution au nom de Messali. Il organise avec Zighout Youcef (chef de la Zone Il — Nord Constantinois — acquise au PPA) l'insurrection du 20 août 1955. Ahane Ramdane regroupe dans le FLN d'Algérie qu'il dirige tous les adversaires de la Constituante. Pour négocier avec Paris, il se démarque du Caire et engage une guerre féroce contre le MNA qui refuse de se dissoudre dans le FLN. En août 1956, au congrès de la Soummam, il dote le FLN d'une doctrine et d'une stratégie en rupture avec celles du mouvement nationaliste. Confronté, après l'envoi du contingent en Algérie, à une année puissante, il lance le terrorisme à Alger. Vaincu, il s'enfuit en Tunisie. Fin 1956, après l'agression de Suez, l'URSS et les Etats-Unis soutiennent le FLN et l'imposent comme l'interlocuteur de la France. En menant la guerre contre le MNA et le syndicat USTA, en caporalisant l'émigration et en lançant le terrorisme, le FLN a détruit le mouvement national créé par Messali. L'Algérie obtiendra son indépendance mais la révolution algérienne est morte en 1958. Avec ce livre, très documenté, Jacques Simon propose une lecture nouvelle de " la guerre d'Algérie ".

12/2018

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Traditions orientales et occid

Les plans occultes du Nouvel Ordre Mondial. Projet MK Ultra et rituels Illuminati

Saviez-vous que les Nazis avaient créé et employé des agents infiltrés " mentalement programmés " au cours de la Seconde Guerre mondiale, que les Anglais font de même avec certains agents de leurs services secrets ou que les Américains utilisent depuis des décennies la programmation mentale sur leurs propres citoyens et soldats ou au sein même de grandes industries du divertissement telles que Walt Disney ? Depuis des siècles les Illuminati ont appris à plonger les gens dans des états mentaux distincts avec des personnalités dissociées. En somme, ils utilisent nos cerveaux comme nous utilisons nos ordinateurs. Les Illuminati s'efforcent de contrôler tout ce qui compose notre société. Ils utilisent le système éducatif, les médias, les films, la musique et tout ce qu'ils peuvent utiliser d'autre. Au cours des années 1950, plus d'un million d'Américains ont participé au " projet MK Ultra ", cependant, seuls 40 000 d'entre eux sont répertoriés dans des dossiers (extrêmement détaillés) dont seules des personnes haut placées ont accès. Le devoir le plus important des esclaves du " projet MK Ultra " est de perpétuer les horribles activités sataniques et secrètes des Illuminati, comme les rituels secrets. Le satanisme est bien présent dans notre société depuis de nombreux siècles, mais il n'est jamais réellement dévoilé en ses fronts en raison de la capacité, de la part des satanistes, à créer chez les gens des " troubles dissociatifs de l'identité ", ceci depuis des générations. Beaucoup de rois européens étaient satanistes et avaient en eux ces troubles. Les familles royales du Danemark, des Pays-Bas, d'Espagne, de France et d'Angleterre ont elles aussi été toutes impliquées dans l'occultisme et le satanisme. Cet ouvrage traitera, entre autres, les sujets qui suivent : la programmation mentale, le projet MK Ultra et son " programme Monarch ", les bases souterraines secrètes du gouvernement dissimulées un peu partout en Amérique, les organisations servant les intérêts des Illuminati (comme certaines industries ou sociétés secrètes), les rituels occultes et sataniques que les Illuminati exécutent régulièrement, à petite échelle (comme " la fête de la Bête ") ou à grande échelle (comme les attentats du 11 septembre 2001) ainsi que la condamnation de l'auteur de ce livre, Fritz Springmeier, à 9 années de prison pour avoir tenté de dévoiler au public les véritables " plans occultes du Nouvel Ordre Mondial ".

02/2022

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Sciences politiques

Lettres contre la guerre

Peu après les attentats du 11 septembre 2001, la journaliste italienne Oriana Fallaci publie un article puis un livre intitulés La Rage et l'orgueil, dans lequel cette grande figure progressiste italienne s'en prend au monde musulman dans son ensemble. Les musulmans y sont comparés à de « nouveaux croisés » et les imams à des « guides spirituels du terrorisme » dont les mosquées « grouillent jusqu'à la nausée de terroristes ou d'aspirants terroristes ». Effondré par les outrances d'une femme dont la carrière de brillante intervieweuse l'avait amenée à dialoguer avec le Shah d'Iran, Willy Brandt, Lech Wa??sa, le colonel Kadhafi, Yasser Arafat, Indira Gandhi, à se débarrasser de son voile devant l'ayatollah Khomeini ou encore à faire admettre à Kissinger que la guerre du Vietnam s'était avérée « inutile », Tiziano Terzani s'attelle à la rédaction d'une réponse, qui va prendre la forme de lettres adressées à son petit-fils Novalis. Ces Lettres contre la guerre sont d'abord l'oeuvre d'un Occidental qui a passé près de la moitié de sa vie en Orient, sans jamais y perdre ses racines ni son cartésianisme. Mieux que quiconque en Europe, il a senti la nécessité du dialogue Nord-Sud et Est-Ouest, et l'absurdité non seulement de la guerre dite « contre le terrorisme » mais aussi de toutes les guerres menées sous les prétextes de « modernité » ou de « civilisation », et qui ne sont souvent que les cache-nez de l'avidité des hommes et de leur soif de pouvoir. Fidèle à sa méthode de grand baroudeur du journalisme, c'est depuis le Pakistan et l'Afghanistan que Terzani écrit la plus grande partie de ces lettres. Là, il comprend « le drame du monde musulman dans sa confrontation avec la modernité, le rôle de l'islam en tant qu'idéologie anti-mondialisation ». Ce texte est visionnaire à plus d'un titre. Au détour de chaque phrase, on y décèle les erreurs qui furent celles de l'Occident dans son rapport au monde musulman et plus largement à toutes les autres cultures, avant et après le 11 septembre 2001. Lettres contre la guerre, d'où émanent à la fois une colère sourde et un pacifisme de combat, est une contribution essentielle au débat géopolitique mondial et une pierre cruciale sur la voie de la paix des nations. Sa lecture, près de quinze ans après sa rédaction, n'a jamais été aussi nécessaire.

11/2015

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Balkans

Le camp de concentration de Goli otok, emblème infâme de la Yougoslavie titiste. Lettre d'Emiljan Milan Kalafatic au maréchal Tito

L'avènement de la dictature titiste n'a, à ce jour, pas fait l'objet de travaux historiographiques consistants. Dès le milieu de l'année 1948, la rupture avec l'Union soviétique est consommée. L'Etat yougoslave recourt aux forces de sécurité fédérales (la sinistre UDB) afin de faire taire les opposants à sa politique au sein du Parti communiste de Yougoslavie. Alors que les dirigeants ne cessent de jurer publiquement fidélité à Lénine, à la révolution d'Octobre et au socialisme, l'intervention de l'UDB, prenant des formes monstrueuses, débouche sur une répression sans précédent, et sans égale dans l'Europe d'après-guerre. Au début de 1949, des arrestations de militants communistes ont lieu dans tout le pays. Le Monténégro, où la chasse aux communistes va jusqu'à l'organisation d'attentats, de battues et d'exécutions sommaires - avec la participation d'une division de l'UDB au plein complet, c'est-à-dire plus de dix mille hommes -, et la Bosnie-Herzégovine sont plus particulièrement touchés. Et le 10 juillet 1949 le camp de concentration de Goli otok, voulu et organisé par Josip Broz-Tito avec l'aide de ses plus proches collaborateurs, accueille les premiers prisonniers. La lettre de Kalafatic, membre de quatre partis communistes et ayant participé à trois mouvements de résistance, qui fut envoyée au maréchal Tito sans que ce dernier ait jamais répondu, donne la mesure de l'épuration à grande échelle, d'une cruauté sans pareille, qui frappe le Parti communiste yougoslave à partir du mois de juin 1948. Goli otok n'est que la partie émergée de l'iceberg, la plus choquante, la plus cruelle certes, mais ce sont les 75 % des militants communistes exclus du Parti qui donnent la véritable mesure de l'événement. Par conséquent, il n'est pas excessif de dire que la Yougoslavie, née de la guerre contre l'occupant nazi, change du tout au tout à la suite de la rupture avec l'Union soviétique ; la base politique sur laquelle se fonde le pouvoir de l'Etat est totalement bouleversée. Pièce maîtresse du système politique de la Yougoslavie titiste, le camp de concentration de Goli otok s'impose à quiconque tente d'en comprendre la tragique histoire, sa dislocation y compris. Dossier préparé par Alain Jejcic

07/2021

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Philosophie

La révolution pour une nouvelle civilisation : l'universalisme

L'humanité se trouve actuellement dans un état de crise. La débâcle financière de septembre 2008 fut la plus funeste depuis 1929. Malgré l'intention de plusieurs chefs d'Etat de réformer le système bancaire, presque rien n'a été entrepris. Le réchauffement de la Terre, dû à l'émission intense des gaz à effet de serre, provoque d'énormes incendies de forêts ou des pluies diluviennes, faisant des victimes par milliers. D'autres conséquences en sont une désertification galopante, l'assèchement de mers, lacs et fleuves, la disparition de centaines d'espèces animales et florales, la fonte des calottes glaciaires. La surpopulation humaine qui augmentera encore par millions de créatures, accentue dramatiquement la situation à tel point que la consommation épuise en huit mois ce que notre planète ne peut produire qu'en douze. Il s'ensuit que chaque année des milliards de personnes meurent de faim et de manque d'eau potable, tandis qu'en plus, des millions sont privés d'un logement décent, de soins médicaux, d'instruction, d'emploi. En même temps, des sommes vertigineuses sont consacrées aux armements. Des conflits s'éternisent, en Palestine, en Afghanistan. Des attentats réguliers déstabilisent l'Irak, le Pakistan, la Somalie. Le terrorisme s'est répandu avec l'emploi de l'arme la plus inhumaine, les kamikazes. Les religions monothéistes continuent à se proclamer porteuses de la Vérité qui, entre elles, apparaît inconciliable et en opposition avec les certitudes scientifiques. Il y a un manque flagrant de repères pour guider vers des solutions raisonnables. L'humanité est arrivée à une croisée de chemins. Ou bien, elle persévèrera avec les mêmes erreurs qui ne pourront qu'empirer. Dans ce cas, irrévocablement, elle signera sa déchéance et sa disparition par des guerres infâmes pour satisfaire des appétits de puissance et des besoins énergétiques et alimentaires de plus en plus pressants. Ou bien, l'humanité s'ouvrira à une toute autre perception de ses valeurs, tournant résolument le dos aux égarements gravissimes qu'elle commet actuellement sans arrêt. Le présent ouvrage expose les principes qui sont à la base de l'existence et démontre sur quels fondements le futur est à construire. L'humanité est appelée à une révolution sur elle-même. Une nouvelle civilisation s'affirmera, d'une hauteur de vue et d'une splendeur encore jamais atteintes. Elle assurera le bonheur pour le plus grand nombre. L'humanité arpentera des chemins lumineux.

03/2011

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Histoire de France

Les Juifs de France durant la IIe guerre mondiale. Volume 2, La solution finale de la question juive en France. Traque, solidarité, puis vengeance : de l'été 41 à nos jours

Les archives du IIIe Reich, celles du ministère des Affaires étrangères comme celles de la police de sécurité (le RSHA, où le Sipo-SD était en charge des questions juives), les propos d'Adolf Hitler regorgent de plaintes à l'encontre du maréchal Pétain, chef de l'Etat français, de Pierre Laval, Président du Conseil des ministres, des chefs des polices françaises, singulièrement René Bousquet et Jean Leguay, pour leur opposition aux mesures antijuives. Le maréchal refusera toujours l'imposition de l'étoile jaune aux Juifs de Zone Libre (Zone Sud, à compter du 11 novembre 1942), comme il refusera la dénaturalisation en bloc des Juifs admis à la citoyenneté française depuis 1927 ou 1936 : seuls seront déchus les fuyards de mai-juin 40 et dénaturalisés ceux et celles, peu nombreux, jugés indignes après enquête des membres de la Commission de révision. Les autorités françaises ont tenté de limiter les dégâts provoqués par l'assassinat de soldats allemands désarmés à partir de l'été de 1941. Le cycle infernal attentats terroristes-fusillade d'otages fut un jeu pervers opposant le PCF clandestin à l'Occupant. En raison du grand nombre de Juifs étrangers parmi les activistes communistes, des Juifs firent partie des otages fusillés. Aucune statistique fiable n'existe permettant d'estimer le nombre des Juifs séjournant sur le sol métropolitain durant l'Occupation, ni sur le nombre des Juifs sortis vivants des camps nazis. Lorsque l'Occupant a commencé à rafler puis déporter des Juifs, les autorités françaises ont systématiquement défendu les Juifs citoyens français, les Juifs étrangers ou apatrides décorés pour faits de guerre dans l'Armée française, ainsi que les épouses juives de prisonniers de guerre français. Grâce à l'action vigoureuse de Français, autorités et citoyens charitables, le pourcentage des Juifs déportés, adultes et enfants, fut l'un des plus faibles des pays occupés. Est-il licite de sacrifier des étrangers et des apatrides pour sauver un maximum de citoyens, membres à part entière de la communauté nationale ? La réponse donnée à cette question en France, de la Libération à nos jours, est trop entachée de haine pour être satisfaisante, car, à l'évidence, un vrai chef d'Etat a pour devoir premier de protéger sa Nation. L'Etat d'Israël, de mai 1948 à nos jours, est la parfaite illustration de cet égoïsme communautaire, considéré comme essentiel à la survie de la Nation.

04/2018

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Actualité et médias

11 Septembre Paris, 14h46

New York. Mardi 11 septembre 2001, 8 h 46. Un Boeing d’American Airlines s’encastre dans la tour Nord du World Trade Center. À Rennes, il est 14 h 46. Le président Chirac sort de son déjeuner avec des agriculteurs. Son aide de camp l’informe : il se passe quelque chose d’inhabituel aux États-Unis. À Paris, la secrétaire particulière de Lionel Jospin surgit au beau milieu d’un rendez-vous et allume la télé : le Premier ministre voit, en direct, un second avion percuter la tour Sud. Le Pentagone aussi est attaqué. Qui a fait le coup ? Comment l’Amérique va-t-elle réagir ? Surtout, la France va-t-elle être frappée à son tour ? A l’heure de la cohabitation et à sept mois d’une présidentielle qui les mettra face-àface, Chirac et Jospin vont devoir gérer une crise historique.Sans attendre le retour du président, Matignon renforce le plan Vigipirate. À 18 h 30, les deux hommes se retrouvent à l’Élysée. La passe d’armes s’engage. Le président est chef des armées, le gouvernement, lui, est responsable de la défense aérienne. Lequel des deux prendrait la décision d’abattre un avion suspect plongeant vers Paris ? Qui se doit d’annoncer aux Français les mesures de sécurité ? Des questions qui cristallisent une cohabitation déjà longue et tendue. Une semaine après les attentats, Chirac survole Ground Zero. Il est le premier chef d’État étranger à se rendre aux États-Unis, l’occasion pour lui de redorer sa stature internationale et de donner du souffle à une fin de mandat salie par les « affaires ». À Matignon, on comprend vite que l’élection d’avril ne se jouera plus seulement sur le bilan économique du gouvernement. Dans cette crise, il va falloir exister. Réécrire les plans de défense du territoire, préparer l’engagement en Afghanistan et gérer, politiquement, un thème qui monte : la sécurité. Et si cet événement avait pesé dans l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle ? Si l’insécurité mondiale avait créé un climat propice à la montée des extrêmes ? Du 11 septembre 2001 au 21 avril 2002, ce livre revit heure par heure les dessous de cette crise, avec les acteurs politiques, diplomatiques et militaires de l’époque. Côté français.

06/2011

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Géopolitique

Et après "le califat" ?

Mars 2019, l'Etat islamique perd son dernier territoire en Syrie, mais depuis l'idéologie de l'organisation n'a pas disparu. Bien au contraire elle se nourrit des décisions prises à des kilomètres de la Syrie ou de l'Irak. De l'agitation de Raqqa au silence des salles d'audience du tribunal de Paris, une enquête croisée entre deux mondes au destin lié. Après la chute de Daech, les anciens membres de l'organisation terroriste se sont réorganisés, et font à nouveau régner la terreur en Syrie et en Irak. Au nord-est de la Syrie, cette terreur grandit dans les prisons où croupissent 2 000 hommes djihadistes. Près de 30 000 enfants sont eux retenus dans des camps. Des prisons à ciel ouvert où vivent au moins 80 Françaises djihadistes et leurs 300 enfants. Paris assume de les laisser sur place, alimentant un peu plus leur haine contre leur propre pays. Les seuls procès qui ont eu lieu se sont tenus en Irak : 14 Français ont été condamnés à mort après leur transfert à Bagdad. La France, signataire pourtant de tous les traités internationaux contre la peine de mort ou encore la détention arbitraire, a fait un choix : abandonner ses ressortissants plutôt que de les rapatrier, évoquant " la nécessité qu'ils soient jugés là où ils ont commis leurs crimes ". A l'Elysée, le président de la République n'entend pas les appels des juges, des services de renseignements qui demandent à ce que ces Français djihadistes soient jugés dans leur pays. Pourtant notre justice antiterroriste fonctionne. A partir de septembre 2021, une Cour d'assises spéciale va juger à Paris une vingtaine d'hommes soupçonnés d'avoir participé ou aidé à la préparation des attentats de novembre 2015. Comment traiter judiciairement ceux qui ont fait le choix de nous combattre ? Leur prise en charge s'améliore mais l'idéologie djihadiste fascine toujours. Le risque est toujours là ... Un risque qui terrorise, paralyse les juges et l'aide sociale à l'enfance lorsqu'il s'agit des enfants de retour de Syrie ou d'Irak. Edith Bouvier et Céline Martelet nous emmènent de l'agitation de Raqqa au silence des salles d'audience du tribunal de Paris. Une enquête croisée entre deux mondes au destin lié : les territoires de cet ancien Califat autoproclamé et la France.

03/2022

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Littérature française

Années "Roses pour l’hiver"

Les Années Camus s'achèvent sur le cruel accident du 4 janvier 1960. Le choc atteint Jean-Pierre Millecam d'autant que l'auteur de L'Etranger n'a cessé de le défendre et de le révéler auprès de Gallimard. Depuis 1958, l'héritier présomptif a trouvé une épouse dont le dévouement lui a fait oublier l'attentat dont il a été victime le 12 mai 1956. Mais, à l'occasion , la mort a choisi : l'assassin, stipendié par les gendarmes d'un village proche de Tlemcen (Algérie), est mort, crucifié sur un figuier, la langue arrachée. Le Qualis Artifex pleurera néanmoins son meurtrier, dont il n'a jamais vu le visage. Geneviève Serreau prend la relève. Bien loin de l'hiver, les roses connaissent une incroyable floraison. Hélas, l'épouse idéale doit naviguer constamment entre le Maroc et Paris pour des soins cliniques. Jean-Pierre Millecam se sent de nouveau livré aux forces qui le traquent depuis la naissance. C'est alors que Zohair, un lycéen d'une vingtaine d'années, le surprend à discuter avec ses élèves sous les jacarandas d'un jardin public. Zohair se jure qu'il a trouvé le maître absolu, la moitié dont sa naissance l'a amputé. Grâce à sa philosophie toute proche de Platon, le jeune félin fait la conquête de celui qu'il appellera le petit crustacé. Car c'est ce Zohair, ce Petit archer, qui aura raison du rigorisme janséniste de Jean Pierre Millecam et développera avec lui une amitié aussi magnifique qu'inattendue. Trente ans plus tard, maître ou disciple, tous deux, séparés par des lieues et des lieues, renouvellent jour après jour, au téléphone, leur antique passion au milieu d'éclats de rires qui ne démentent jamais ces roses pour l'hiver. Ce récit authentique alterne la narration romanesque et le style du mémoire, avec un déluge de considérations sur l'art et les grandes figures de l'époque comme les Malraux, les Jules Roy, les Céline, etc.

10/2020

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Littérature française

Coeur-Volant

Jeune garçon en rupture, braque et raffiné, le narrateur de Coeur-Volant a abandonné ses études. Il a vingt ans et découvre Paris dans la première année du règne de Mitterrand. Il rêve d'une vie nouvelle et d'un devenir d'écrivain. Il s'est épris d'une belle Parisienne du quartier Saint-Germain. Natacha a vingt ans comme lui et devient son initiatrice dans la découverte de l'amour et des rues. Il loge sur les ChampsElysées, dans une chambre de bonne que lui prête Luynes, un vieil excentrique à particule, amateur de femmes, pilote du Mans avant-guerre et ancien ami de Sacha Guitry. Manutentionnaire dans les sous-sols d'une boutique de luxe, il préfère se prolétariser plutôt qu'entrer dans le rang. Ce n'est pas un nouveau Rastignac soucieux d'intégrer le monde bourgeois, c'est un enfant du peuple obsédé par l'élégance et le raffinement - qu'il s'agisse des femmes, de la langue française ou même des flacons de parfum qu'il manipule chaque matin. Le narrateur a vite perçu que l'inspiration lui vient des mots et du corps de Natacha. Mais elle a peur parfois de son caractère ombrageux. Elle le quitte soudain. Perdu dans l'hiver parisien, aidé par le vieux Luynes, il va essayer de la reconquérir alors que sur Paris pèsent les menaces d'attentat du terroriste Carlos et des activistes d'Action Directe. Après Chant furieux, invention d'une langue nouvelle et roman épique sur les héros des cités, Coeur-Volant s'impose comme une oeuvre lyrique, délicate et troublante. L'auteur poursuit le travail poétique qui caractérise son oeuvre et, comme s'il s'agissait d'un flacon luxueux, il traite la langue comme un parfum de femme. Avec Coeur-Volant, la note subtile de l'amour courtois et l'arôme violent du Paris moderne s'assemblent dans un même bouquet.

01/2016

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Sciences historiques

Joseph Rossé (1892-1951). Alsacien interdit de mémoire

Après Aux sources de l'autonomisme alsacien-mosellan 1871-1945, bien accueilli par la presse et le public, Michel Krempper s'attaque ici à la biographie d'un personnage-clé de cette histoire pour la période de l'entre-deux-guerres. Celui qui, lorsque l'Alsace porte au plus haut les revendications autonomistes, occupe la position la plus éminente : député de Colmar, Joseph Rossé, porte-voix de la Volkspartei, le principal parti alsacien (chrétien-démocrate). Né en 1892 à l'époque du Reichsland Elsa(-Lothringen dans le Sundgau Welsche, c'est cependant à Colmar qu'il exerce ses diverses fonctions et responsabilités. Enseignant, syndicaliste chrétien, puis après son injuste éviction de la fonction publique, rédacteur en chef du principal quotidien catholique alsacien, l'Elsässer Kurier, directeur des éditions Alsatia, conseiller général du Haut-Rhin et surtout député, à qui ses électeurs colmariens accorderont par trois fois leur confiance. C'est également à Colmar qu'il vivra pendant l'annexion de l'Alsace par le Troisième Reich. Joseph Rossé aidera des milliers de compatriotes persécutés par les nazis - emprisonnés politiques comme Robert Schuman le futur "père de l'Europe", menacés de déportation, condamnés à mort, otages pris par centaines - en utilisant l'aura dont il disposait aux yeux de l'occupant du fait de ses deux incarcérations sous la Troisième République comme autonomiste. A partir de sources irréfutables, le livre entraîne aussi au coeur de la résistance anti-hitlérienne allemande qui aboutira à l'attentat du 20 juillet 1944 contre le Führer. II permet de mieux mesurer l'injustice de la décision totalement politique subie par Joseph Rossé en 1947 lors de sa condamnation par un tribunal de l'épuration. Malade, il décédera prématurément à 59 ans derrière les barreaux, ayant au total passé 2450 jours de sa vie en prison. A la grande désolation des milliers d'Alsaciens venus en 1951 se bousculer aux obsèques de l'ancien député colmarien.

05/2016

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Science-fiction

50% sauvages Tome 2 : La Révolte de la Communauté

2053. La Médiation entre la Communauté, cette association mondiale détentrice de 50% des terres planétaires, et les Nations Civiles qui exploitent l'autre moitié, a échoué. Amno, porte-parole unique et désigné par la Communauté, vient de vivre trois années au coeur des plus hautes instances du monde Civil. Après avoir sombré lui-même dans toute la corruption de l'esprit qu'un tel mode de vie est capable d'engendrer, il en est ressorti plus déterminé que jamais, mais en grand danger. L'attentat du siège de l'ONC à New York, dont il est accusé, l'a poussé à fuir au plus vite les Etats-Unis pour l'Islande, avec l'aide de son ami et protecteur, l'agent Edward Black. Sa famille s'en retrouve cependant tout aussi divisée que ne l'est le monde ; Yin étant restée à la présidence de l'ONC, et Mélisande et Hélios ayant été expulsés vers Green Scarf. Plus conscient que jamais des enjeux, Amno doit rejoindre ses enfants, la Communauté, et son milliard de partisans, car le Consortium et l'ONC comptent assurément mettre à exécution leur plan de récupération des Terres Sauvages et de ses riches ressources naturelles. Le dialogue étant rompu, et la tension entre les deux mondes à son apogée, une révolte gronde. Les mystères derrière Amno, Athéna, Sakina et tout le potentiel humain de la Communauté se révèlent à tous, par nécessité. LES MOTS DES LECTEURS ET LECTRICES DU LIVRE 1 : "Juste parfait. J'ai tout simplement adoré ! J'étais plongé dedans ! Absorbant ! " "A lire vraiment, indispensable ! " ... "Cet auteur est incroyablement bon". "Un livre à lire et à relire ! " ... "Dévoré du début à la fin ! " "Livre lu en famille : le père, la mère, l'ado... Satisfaisant à 100%" "A quand le film ? Un roman passionnant. ". . "Je postule pour être actrice dans le futur film tiré de ce chef-d'oeuvre".

11/2019

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Romans d'espionnage

Sas 184 renegade (2)

Juste avant le village de Beit Oumma, Malko dut ralentir. Un bus bondé, en plaques vertes, était arrêté dans un virage. Soudain, il entendit une grêle de coups secs sur la carrosserie. Le parebrise de la Nissan s'étoila, et la direction devint très dure. A côté de lui, Yossi Blim poussa un cri de souris et s'éffodra en avant, le visage en sang. Les kamikazes, qui s'étaient écrasés sur la South Lawn dans le Cessna 150 bourré d'explosifs, étant partis pour un monde meilleur, Ronald Taylor ayant été mit hors de cause, il ne restait qu'une seule piste pour remonter aux sponsors de l'attentat. Amanda Delmonico, celle que Malko avait rencontrée àWashington et qui, expulsée sur ordre du FBI pour avoir transgressé les règles de sécurité en tenant une conversation privée avec Ronald Taylor, lorsque ce dernier se trouvait sur la South Lawn, avait pris l'avion pour Londres. Se trouvait-elle toujours sur le territoire britannique ou avait-elle quitté la Grande Bretagne avec un faux passeport ? Seuls, Sotland Yard et le MI5 britannique pouvaient aider à retrouver sa trace. Isser Serfaty expédia un sourire chaleureux à son vis-à-vis. Uri Spielmann, responsable du département "Liban" du Aman. Depuis le départ de Malko pour le Liban il était rongé par l'angoisse. Comment savoir ce qu'il y faisait ? - J'ai un problème, avoua le conseillé de Benyamin Netanyahu. Nous surveillons depuis quelques temps un agent de la CIA Malko Linge. - Tu en as parlé au Shin Beth ? - oui, bien sûr, mais il a quitté Israël pour le Liban. Pourrais-tu m'aider à savoir ce qu'il fait là-bas ? Uri Spielmann ne répondit pas tout de suite. En théorie, Isser Serfaty n'était pas habilité à lui donner ce genre d'instructions. - Que veux-tu exactement ? demanda-t-il. - Essaye de savoir qui il voit là-bas, à Beyrouth et ce qu'il cherche.

12/2023

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Histoire internationale

Ahmed Sékou Touré (1922-1984). Président de la Guinée de 1958 à 1984, Tome 7

Le diplomate français André Lewin, qui était au début des années 1970 porte-parole du secrétaire général de l'ONU, a négocié, comme envoyé spécial des Nations Unies, la normalisation des relations diplomatiques entre la Guinée et la France, intervenue le 14 juillet 1975. Il a ensuite été ambassadeur de France à Conakry jusqu'en 1979, et n'a cessé depuis lors de s'intéresser à ce pays. Il entretenait des relations confiantes et même amicales avec Ahmed Sékou Touré, président de la Guinée de 1958 à 1984. Il lui a consacré une thèse de doctorat d'histoire, soutenue en 2008 à l'Université d'Aix-en-Provence. Le tome 7 de cette biographie traite de la vive controverse qui a opposé en 1977 Sékou Touré et François Mitterrand à propos de la position du Parti socialiste français sur les droits de l'homme en Guinée, du coup sévère pour le leader guinéen qu'a signifié la marche des femmes du 27 août de cette même année, de la réconciliation à Monrovia en mars 1978 entre Sékou Touré, Houphouët-Boigny et Senghor, de l'attentat du KGB contre l'ambassadeur de France, de la visite en Guinée d'Edgar Faure et, un mois plus tard, en décembre 1978, du président Valéry Giscard d'Estaing, de l' " offensive diplomatique " qui a amené Sékou Touré à multiplier après 1978 voyages et médiations en Afrique et ailleurs, de la visite effectuée par Sékou Touré en France en 1982, de sa surprenante invitation à Jacques Foccart, et finalement du voyage du leader guinéen aux États-Unis, où il est mort en mars 1984 au cours d'une opération cardiaque. Le livre se termine par la prise du pouvoir par les militaires le 4 avril 1984, l'avènement de la 2e République et le démantèlement du régime révolutionnaire, l'ouverture du camp Boiro et l'arrestation des dignitaires de l'ancien régime.

08/2010

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Histoire ancienne

Brutus. La République jusqu'à la mort

"Toi aussi, mon fils..." C'est à ce cri de Jules César que Marcus Junius Brutus doit sa célébrité. Né vers 85 av. J.-C. , Brutus n'est pas le fils de César, mais celui de sa maîtresse Servilia. C'est un jeune homme brillant que le grand général a pris sous son aile protectrice, le pensant promis à un grand avenir. Pourtant, le 15 mars de l'an 44, Brutus est l'un de ceux qui percent de vingt-trois coups de poignards le corps de César. Les conjurés reprochent à celui qui vient d'être proclamé dictateur à vie d'avoir piétiné une République déjà moribonde au profit de sa toute-puissance. Pire, on le soupçonne de vouloir être fait roi. S'il n'est pas l'instigateur du complot, Brutus en a pris la tête, poussé par les Républicains, en raison de sa réputation d'homme vertueux et de grande rigueur morale. Mais, faute d'un projet élaboré, l'attentat se solde par un fiasco politique. Poursuivi par la haine de Marc Antoine, qui se pose en vengeur de César, Brutus choisit l'exil. Féru de philosophie, ami de Cicéron, Brutus n'aime ni la violence, ni la guerre. S'il fait couler le sang de César, c'est au nom d'un idéal de liberté et de justice. S'il lève des légions avec son complice Cassius, c'est dans l'espoir de rétablir la République d'antan. Mais c'est encore un échec. Brutus meurt en octobre 42 à la bataille de Philippes, défait par Marc Antoine et Octave, le futur empereur Auguste. En tuant César, Brutus a-t-il rendu service à Rome ? Rien n'est moins sûr si l'on en juge par les quinze années de désordre qui ont suivi son geste. Une histoire aux multiples rebondissements entre amitié et trahison, idéalisme et duplicité, que nous racontent Plutarque, Appien, Suétone, Dion Cassius, Nicolas de Damas et Cicéron.

02/2017