Recherche

Edouard Jourdain

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

La Casamance face à son destin

Après avoir publié en 1986, sa thèse de doctorat sur l'histoire de la Casamance de 1830 à 1920, Christian Roche, à travers ces pages, aborde à nouveau le sujet pour un large public, notamment pour la jeunesse. Il esquisse l'historique de cette région du Sénégal, de la conquête française à nos jours auquel il mêle quelques souvenirs personnels. L'histoire nous apprend qu'avant la période coloniale, l'entité casamançaise telle qu'on la connaît aujourd'hui n'existait pas. C'était une juxtaposition de peuples qui cohabitaient difficilement. La conquête européenne se heurta à des résistances opiniâtres. Malgré tout, l'ordre français fit cesser les combats entre Diolas, Mandingues, Balantes et Peuls. Les marabouts prédicateurs de guerre sainte qui décapitaient les animistes avec leurs sabres, du haut de leurs chevaux furent éliminés. Si après la première guerre mondiale, on pouvait considérer comme achevée la conquête de la Casamance, ses habitants néanmoins restaient prompts à se rebeller. La présence française entre 1830 et 1960 transforma politiquement les pays de Casamance en une région bien définie, incluse dans le Sénégal. Sujets de l'Empire, puis citoyens de l'Union française, les Sénégalais Lamine Guèye, Léopold Sédar Senghor, Mamadou Dia, Auguste Gomis, Pierre-Edouard Diatta, Assane Seck, Louis Dacosta, Emile Badiane, Ibou Diallo et bien d'autres, formés à l'école des droits de l'Homme et du Citoyen proclamés en 1789, sont parvenus, par la négociation pacifique, à obtenir l'indépendance de leur pays en 1960. Puis le temps de la division a resurgi. Pour n'avoir pas été entendus, pour ne pas s'être senti citoyens à part entière, certains Casamançais ont choisi la force des armes. Les nouvelles générations forgeront-elles le destin de la Casamance en confiance et la paix retrouvée dans un ensemble harmonieux ou au contraire dans la poursuite des drames subis ? Tout est désormais entre leurs mains.

02/2016

ActuaLitté

Beaux arts

Paul Delaroche

En 1971, Madame Delaroche-Vernet-Henraux offrait au département des Arts graphiques du Louvre un extra-ordinaire ensemble de dessins de son ancêtre Paul Delaroche, plus de sept cents feuilles provenant de la succession de l'artiste. Celui-ci était déjà bien représenté dans les collections du musée par des tableaux célèbres, comme Les Enfants d'Édouard ou La Jeune Martyre, oeuvres spectaculaires récemment rejointes sur nos cimaises par le Napoléon franchissant les Alpes et le Portrait du comte de Pourtalès- Gorgier. Souvent défini comme le parangon du juste milieu, tendance artistique qui s'est essentiellement développée à l'époque de la monarchie de Juillet et qui regroupe des artistes aussi éloignés des emportements romantiques que des obédiences néoclassiques, académiques ou ingresques, Paul Delaroche a exercé son talent dans de nombreux genres, grandes décorations (à l'hémicycle de l'Ecole des beaux-arts notamment), peinture religieuse et portraits; mais il est surtout connu par ses évocations historiques, se concentrant sur des épisodes dramatiques de la Renaissance et du XVIIe siècle, choisis plus spécifiquement dans l'histoire de la France et celle de l'Angleterre; aucun visiteur de la National Gallery de Londres n'a pu oublier la monumentale Exécution de Lady Jane Grey qui trône au centre de la salle consacrée à la peinture du XIXe français, de même que l'image de L'Assassinat du duc de Guise est demeurée séminale dans les livres d'histoire illustrée. C'est la spécificité du regard de Delaroche sur l'Histoire que traduit aussi la sélection de dessins présentée dans les salles Mollien à partir de mars 2012. Le don de l'évocation se conjugue ici avec un graphisme d'une haute qualité, très significatif dans son addiction à de petits formats particulièrement évocateurs. Mais on y trouvera également de superbes portraits dessinés presque égaux à ceux d'Ingres dans leur empathie envers les modèles, et quelques notations de voyage d'une grande sensibilité.

03/2012

ActuaLitté

Théâtre - Essais

Acteur PRO. La méthode pour devenir acteur, trouver les castings et vivre de ta passion à temps-plein

L'industrie du cinéma n'a jamais été autant productive. Et pourtant, selon le syndicat pour acteurs américains "Actors Equity Association", plus de 90% des comédiens ne parviennent pas à vivre de leur passion sans autre source de revenu. Des milliers d'acteurs rêvent d'en faire leur métier à temps-plein mais galèrent continuellement par manque d'information, de réseau ou de connaissance du vrai fonctionnement du milieu. Ceux qui percent ne sont pas forcément les meilleurs, mais ceux qui savent le mieux se vendre ! La vérité, c'est qu'on nous apprend partout comment jouer, mais nulle part comment devenir acteur. Le talent ne suffit pas pour décrocher les castings pros. A présent, tu es sur le point de découvrir la pièce manquante du puzzle. La méthode pour devenir Acteur PRO sans trahir tes valeurs. Au terme de ta lecture, tu auras appris entre autres : - La qualité incontournable pour devenir Acteur PRO - Quel est ton don unique d'acteur - Le raccourci pour éviter de prendre 10 ans d'essais et erreurs - Comment te créer une carrière d'acteur à long terme - La méthode des Anciens pour supprimer l'échec Ce livre ne se présente pas sur ta route par hasard. Il est temps d'embarquer pour l'aventure de ta vie ! _____________________________________________________________ Quelle que soit notre expérience professionnelle et artistique, les réponses fournies par Romain Angeveld parlent à l'acteur que l'on est, et aident à dénicher celui qu'on cherche à devenir". Edouard MONTOUTE ("Taxi", "Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre", "La Haine",...) "J'étais accro dès le début de ma lecture. Une vision de l'acting vraiment formidable ! " Xin WANG ("Lupin", "Détox", "Model to Mother",...) "Un livre exaltant, motivant et passionnant pour tout comédien qui veut sortir du lot ! " Lorenzo PANCINO (Voix off de "Un dîner presque parfait", créateur de coaching Voix-Off et de la Lorenzo Pancino Academy)

07/2022

ActuaLitté

Revues de droit

Revue Droit & Littérature N° 7/2023 : Notre Péguy

ACTUALITES. - Agendas - Le Mot du droit - L'adresse littéraire par Emmanuel Dockès - Le Portrait de Cécile Guidot - Le Questionnaire de Proust, par Sandra Travers de Faultrier LE THEME : Notre Péguy - Comment peut-on être péguyste ? , entretien avec Eric Thiers - La fraternité selon Péguy, notion anti juridique ? , par Ael xandre de Vitry - Pour "une Justice et une Vérité vivantes" : Péguy saisi à gauche par la presse de son temps, par Sophie Delbrel - Que vient faire "la petite fille Espérance" dans l' "enfer du monde moderne" ? , par Colette Camelin - Charles Péguy et l'enfantillage de la paix par le droit, par Romain Le Boeuf - L'usage particulier de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen par Charles Péguy, par Patrick Charlot - Péguy, le paysan imaginaire, par Nicolas Dissaux et Yves-Edouard Le Bos - De cahier en cahier, de quinzaine en quinzaine - Le droit dans l'oeuvre de Charles Péguy, par Jean-Pol Masson - Péguy : le droit, la vérité, la justice, par Jean-Pierre Sueur - Péguy et la réalité du droit : Réflexions en marge d'un texte intitulé "Bernard-Lazare" , par David Mongoin VARIETES. - Diffuser l'anarchisme par la fiction : La Chasse aux loups (première partie) de Louise Michel, par Romain Broussais - Temps, justice et droit dans l'oeuvre de Walter Benjamin, par Peggy Larrieu - Fonction narrative et fonction mimétique du droit - Les enquêtes du commissaire Adamsberg, par Nicolas Bareït - Le roman dystopique - Les questions posées au juriste par la lecture du possible ? , par Marie-Suzel Tabard - Etude du chicaneur La Brige dans les oeuvres de Georges Courteline, par Eve-Marie Halba UN TEXTE Extrait de V13, par Lou Jedrezac L'ENTRETIEN Vers une personnalisation juridique des éléments de la nature ? , entretien avec Camille de Toled CHRONIQUES : Créations littéraires et droit - Champs croisés, par Michel Vivant - Les oeuvres littéraires, par Jean-Marie Bruguière - Le théâtre de Tiago Rodrigues : la dramaturgie de la démocratie, par Emmanuelle Saulnier-Cassia RECENSIONS

06/2023

ActuaLitté

Littérature française

Les galopins sanglants

Les Bonnabel est le titre d'un cycle littéraire composé d'une suite de douze ouvrages. L'odyssée débute pendant la Grande Guerre pour s'achever un siècle plus tard. L'ensemble du récit décrit la vie d'une famille huguenote originaire de la Drôme ; ses membres sont cruellement éprouvés par les conséquences guerrières, et la folie meurtrière des hommes. A partir d'archives nationales, la collection Les Bonnabel évoque avec réalisme des évènements, et des grandes figures historiques du pays, conférant à la totalité de l'oeuvre une cohérence et une véracité d'une parfaite justesse sur la dimension militaire, politique, religieuse et de science humaine et sociale. Les épisodes de la dodécalogie Les Bonnabel se composent comme suit : Tome I : Les veuves blanches. Tome II : Les sacrifiés de l'Argonne. Tome III : Les oubliés de Monastir. Tome IV : Les galopins sanglants. Tome V : Les fanatiques de L'oustacha. Tome VI : Les enfants de Mussolini. Tome VII : Les enragés de la défaite. Tome VIII : Les triangles roses. Tome IX : Les oubliés du Vercors. Tome X : Les enfants de Boches. Tome XI : Les amants de Bouillante. Tome XII : Les justiciers. Note préliminaire de l'auteur : Un peu comme un pugiliste qui ne se remet pas de son dernier combat, la France républicaine vacille et tangue quand ses ennemis de toujours se mettent en tête de la renverser et de lui substituer un régime autoritaire comme la tentation en vient à nos deux voisins de l'Allemagne et de l'Italie. Clemenceau, Briand, même Caillaux s'en sont allés et leurs successeurs découvrent un monde nouveau dominé par les Etats-Unis qui ont renié leur parole quand les démocraties tombent l'une après l'autre. Les galopins sanglants comme les appelle Edouard Herriot échouent heureusement aux portes de la Chambre des députés. Dans ce tumulte annonciateur de lendemains qui déchantent, la famille Bonnabel n'échappe pas à son destin.

06/2023

ActuaLitté

Littérature française

La matière de l'absence

Man Ninotte, la mère de l'auteur, meurt le 31 décembre 1999. Cet événement emporte l'écrivain dans une vaste réflexion poétique sur la Martinique, les origines de l'homme, l'évolution contemporaine du monde. La vie de cette femme énergique et lyrique lui permet d'évoquer le destin du peuple antillais, depuis la cale des bateaux négriers jusqu'au cauchemar des plantations où les victimes durent inventer de nouvelles formes de résistance. Le livre se structure à partir d'évocations de la vieillesse, de la mort, des obsèques de Man Ninotte, qui permettent des explorations de la petite enfance de l'auteur, associée à de multiples origines, celles de la Caraïbe, celles des Amériques, celles de l'humanité. Le défi qu'il se lance - de mener de front un récit très intimiste, souvent bouleversant, sur sa famille, dominée non seulement par la mère, mais aussi par la soeur aînée surnommée "la Baronne", et une analyse qui remonte au temps préhistorique de l'Homo sapiens, jusqu'à une géopolitique de l'urbanisme, du paysage, du rapport entre les cultures - est parfaitement relevé, avec tendresse, humour et légèreté. Parfois intervient "la Baronne" à laquelle le narrateur s'adresse et qui apporte une touche de dérision à l'intellectualisme de son frère. Mais il n'en est pas perturbé et poursuit ses réflexions sur différents sujets : la mort, mais aussi les marchés, les petits magasins, les repas, les vêtements ,les carnavals, l'école, l'église, la danse et la musique. Avec en arrière-plan cette origine tragique (appelée "digenèse" par Edouard Glissant) qui n'est autre que le ventre du bateau négrier : lieu terrible d'une initiation à une autre poétique de l'existence au monde. "Ce que les poètes écrivent ne constitue que les décombres de ce qu'ils ont su vivre. Et ce qu'ils ont su vivre n'est que l'écume de ce qu'ils ont pu deviner et dont le manque leur reste à vie, comme le sillage d'une lumière". Celle sans doute d'un très grand livre.

09/2016

ActuaLitté

Critique littéraire

Antonin Artaud dans la guerre. De Verdun à Hitler

Mr Mutilé, Mr tronçonné, Mr amputé, Mr décapité dans les barbelés et les guillotines du pouvoir discrétionnaire de la guerre. (Antonin Artaud). 1914-1918 : une génération d'artistes et d'écrivains (Artaud, Breton, Masson, Céline...) est projetée dans la Grande Guerre, ses tranchées, ses champs de bataille (Verdun), ses morts et ses blessés psychiques. Des Centres de neuropsychiatrie sont créés pour traiter au plus vite les malades sans blessures apparentes, et les renvoyer au front. Cette guerre de 14-18, Antonin Artaud (1896-1948) ne cessera de la revivre. Comme acteur de cinéma, dans Verdun, Vision d'histoire et Les Croix de bois. Comme écrivain, auteur et acteur de théâtre. Les textes et dessins de ses derniers cahiers sont l'expression de la guerre littéraire et graphique qu'il mène à l'encontre d'une société qui a fait de lui : un mutilé, un amputé, un déporté de l'être. Entre les deux conflits (de 1918 à 1939), se mettent en place un processus de guerre continue (Michel Foucault), une société de plus en plus technicisée et médicalisée, une brutalisation de masse (George Mosse) de la société civile et la montée d'une forme d'hygiène mentale et sociale dont le dévoiement aboutira, en Allemagne, au fascisme hitlérien. 1939-1945 : Hitler (soigné lui aussi, durant la Première Guerre, dans un centre psychiatrique) entraîne l'Europe et le monde dans une guerre d'extermination. Artaud connaît alors les asiles psychiatriques, la faim, les électrochocs. Ce livre plonge au coeur même de ce qui fit l'essentiel de l'histoire politique et culturelle du XXe siècle. La grande histoire s'écrit au rythme de la littérature et des arts de la première moitié du siècle. On y croise ces psychiatres (et psychanalystes) qui ont nom Charcot, Freud, Babinski, Toulouse, Grasset, Tausk, Allendy, etc. Ce qu'Edouard Toulouse nommait la biocratie marque, aujourd'hui encore, l'ensemble de notre société.

11/2013

ActuaLitté

Littérature française

Mémoires de Sophie. Suivi de Amélie et Pauline, Romans d'émigration (1789-1800)

Claire de Kersaint, duchesse de Duras (1777-1828), a connu une grande célébrité de son vivant. Amie de Chateaubriand qui la nommait sa "soeur", elle a tenu, sous la Restauration, le plus important salon de Paris, y réunissant, sur fond de faubourg Saint-Germain, des savants (Cuvier, Humboldt, l'astronome Arago), des écrivains et des hommes politiques (Chateaubriand, Talleyrand, Lamartine, Benjamin Constant). Si madame de Duras, au cœur d'un contexte politiquement agité, a laissé le souvenir d'une grande dame supérieure à l'esprit de parti, elle doit également demeurer comme écrivain majeur. Ses romans lui ont valu une renommée européenne. Ourika et Edouard, publiés en 1824 et 1825, ont connu un immense succès. Son troisième ouvrage, Olivier ou le Secret, a fait scandale avant même de paraître. Abordant le sujet délicat de l'impuissance, il a suscité une intense curiosité, de Stendhal notamment qui y trouva le sujet d'Armance. On a réuni ici sous le titre Romans d'émigration, deux textes inédits : Mémoires de Sophie et Amélie et Pauline, rédigés en 1823 et 1824, et conservés dans des archives privées jusqu'à nos jours. Après la mort dramatique de son père, guillotiné en 1793 pour avoir refusé de voter la mort du Roi, Claire de Duras et les siens doivent quitter la France. L'exil constitua pour elle une tragédie, mais ce fut également une source d'inspiration féconde. Témoignages historiques de première main, ces Mémoires de Sophie sont une interrogation romanesque de l'émigration. Celle-ci fut-elle une erreur, une expiation, une faute ? Comment vivre ce bouleversement produit par la Révolution française et peut-on survivre dans un monde radicalement transformé ? Telles sont quelques-unes des questions posées dans ces romans écrits dans une langue qui tient sa perfection du classicisme et sa trame intime d'un sentiment prématurément romantique : Claire de Duras réunissait, selon Chateaubriand, "la force de la pensée de madame de Staël à la grâce du talent de madame de Lafayette". "Merveilleux compromis" ajoute Sainte-Beuve dans ses Portraits de femmes.

11/2011

ActuaLitté

Beaux arts

Epernay. Cité du champagne

La ville d'Epernay est admirablement située dans la vallée de la Marne, à la limite de la plaine champenoise et des côtes d'Ile-de-France, au coeur des meilleurs vignobles de Champagne. Restée longtemps une petite cité blottie autour de son abbaye Saint-Martin, l'agglomération commença à s'étendre hors de son enceinte médiévale au milieu du XVIIIe siècle, grâce à la nouvelle route Paris-Strasbourg et au succès grandissant du vin mousseux. Pour l'établissement des caves nécessaires à l'élaboration de ce produit, le socle crayeux du mont Bernon, à l'est de la ville, s'avéra bien approprié par sa facilité de creusement. Durant la période allant du milieu du XIXe siècle jusqu'à la Grande Guerre, le négoce connut un formidable développement, stimulé par la création de la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg. L'implantation d'ateliers de fabrication de locomotives vint renforcer l'essor économique. Les maisons de vins rivalisèrent alors de bâtiments luxueux et les nouveaux quartiers se parèrent de demeures plus modestes mais non moins soignées. D'originales initiatives de logements à bon marché complétèrent le parc d'habitations. La prospérité des grands établissements de champagne entraîna, indirectement par l'augmentation de la population ou directement par le mécénat des négociants, la construction de nombreux édifices civils (orphelinat, crèches, écoles, théâtre), le plus emblématique d'entre eux étant l'hôpital entièrement financé par Victor Auban-Moêt, ou religieux comme l'église Saint-Pierre-Saint-Paul dont l'édification et l'ameublement furent totalement pris en charge par les Chandon. Des architectes de talent oeuvrèrent à ces bâtiments : Eugène Cordier, Alban Gaillandre, Henri Clouet, Henri Piquait ou encore Edouard Deperthes. II fallut ensuite attendre les Trente Glorieuses pour assister à une nouvelle extension de la ville. Deux jeunes architectes associés, Michel Andrault et Pierre Parat, y expérimentèrent de nouvelles formules d'habitations groupées qui furent peu après reprises à plus grande échelle en Ile-de-France et assurèrent leur renom.

09/2010

ActuaLitté

Littérature française

Rien ne va plus...

Ce ne sont que quelques tableaux d'une fin de siècle, accrochés au mur de l'étrangeté humaine, et qui figurent quelques-unes des bizarreries, des obsessions, des folies de notre temps. " Rien ne va plus... " parle de ce sinistre matin où Edouard Duplan, cadre très supérieur, commence, à peine levé, à rater tout ce qu'il entreprend, accumule les mauvais sorts et connaît la honte d'arriver au bureau en retard. Jules Boulon, qui erre " de mémoire en mémoire ", ne vit plus que grâce à la foule de ses post-it partout étalés, qui lui disent ce qu'il a fait, ce qu'il doit faire, ce qu'il veut ce qu'il pense et qui il a aimé. C'est sans doute une " nuit maudite ", celle où le professeur Chevillard, venu dormir dans un palace de Genève, entame un infernal combat contre toutes les sources de lumière, poursuivant son impossible rêve, celui d'une nuit noire, parfaite, qui ressemble à la mort. " L'ascenseur " n'est fait que de quatre personnes qui montent ensemble quatre étages - mais que d'obstacles à affronter ! Où poser son regard ? Quel geste faire, ne pas faire ? Cette dame des temps jadis qui vous reconnaît dans un train et, tout émue, vous parle de ce merveilleux dimanche vécu ensemble, à Londres, il y a quarante ans, faut-il la reconnaître ou faire semblant ?... Et si vraiment " rien ne va plus ", ne resterait-il pas à tenter d'imiter un jour Alice et Charlotte, ces deux amies devenues vieilles, qui mourront enfin comblées, tant amoureuses, l'une de son chien adoré, l'autre de son jardin chéri, follement heureuses, " le temps d'un rêve " ? Peut-être eût-il été plus sage d'assembler ces nouvelles sous le titre à peu près synonyme de " Tout va très bien " ? Car tout ne va-t-il pas très bien, même si, pourtant, " il faut que l'on vous dise "... ?

04/2000

ActuaLitté

Beaux arts

Esthétique et origines de la peinture moderne Tome 3 : Le modernisme de Manet ou Le visage de la peinture dans les années 1860

La peinture française, de Chardin à Fantin-Latour, n'a cessé de s'interroger sur la place problématique du spectateur : doit-elle supposer que quelqu'un se tient devant le tableau ou, au contraire, afin d'échapper à une théâtralité fausse - au sens où Diderot dénonçait dans un certain théâtre une construction artificielle dénuée de toute existence propre en dehors de la présence du public -, faire comme s'il n'y avait plus personne pour le regarder ? Clôture du tableau par la représentation de personnages vus de dos et saisis dans des activités qui les absorbent totalement au point de sembler ignorer la présence du spectateur et du peintre (Greuze, Chardin ou Millet) ; intensité dramatique d'un moment unique ou dédramatisation d'une action déliée (David) ; tentative de fuir le spectateur (Géricault) déplacement enfin, du peintre lui-même dans la peinture (Courbet) vers le milieu du XIXe siècle, toutes ces réponses à l'antithéâtralité, devenues des procédés, sont épuisées. C'est alors qu'au sein de la génération de 1863 - Legros, Fantin-Latour et Whistler notamment -, année du salon des Refusés, Edouard Manet fonde la tradition moderne. Loin de se définir, comme on le croit trop souvent depuis Matisse, par son absence de profondeur ou son extrême dimension visuelle - ce qui caractérise plutôt les impressionnistes -, le modernisme de Manet se marque d'abord dans ses allusions répétées aux maîtres anciens, son désir d'une universalité transcendant les styles nationaux comme les spécificités des genres, et ça volonté, enfin, de briser le cercle de l'antithéâtralité. En inventant le portrait-tableau - conjugaison de deux genres jusqu'alors distingués l'un de l'autre par la critique : le tableau, qui se laisse pénétrer dans ses parties organiques, et le portrait, qui doit frapper le spectateur -, Manet joue à la fois sur le face-à-face et sur la capacité qu'a le tableau à soutenir le regard, désormais jugé inéluctable, du spectateur. Tout l'art contemporain, jusqu'aux années soixante, au moins, n'aura de cesse de se colleter avec cette nouvelle place du spectateur.

04/2000

ActuaLitté

Religion

La religion de la Chine. La tradition vivante

" Qu'en est-il de la religion en Chine ? " Cette question, qui resurgit aujourd'hui avec une actualité accrue, est immédiatement suivie d'une autre : " La Chine a-t-elle une véritable religion qui lui soit propre ? " Ce furent les Jésuites qui, au commencement du XVIIe siècle, lancèrent le débat, proposant hâtivement que la véritable religion de la Chine fût le confucianisme. Cette " secte vénérable " était parfaitement compatible, selon eux, avec la foi chrétienne. La sinologie française, fondée par Edouard Chavannes (1865-1918), Henri Maspero (1883-1945) et Marcel Granet (1884-1940), devait invalider les théories jésuites et montrer, par les textes et les enquêtes sur le terrain, la place fondamentale du taoïsme. Les transformations de la société chinoise et son expansion dans le monde d'aujourd'hui ne peuvent être comprises que par référence à cette tradition vivante retrouvée. En dépit des destructions et des persécutions systématiques, elle survit aujourd'hui au sein de la société locale. Grâce à ses structures liturgiques foncièrement démocratiques, elle a su rester fidèle à sa mission civilisatrice et diffuser son immense héritage spirituel dans le monde entier. Loin d'être une doctrine morale dualiste et rigoriste, la foi de la Chine consiste à suivre la nature dans sa création spontanée par la Voie (Tao) et dans sa dynamique alternante des deux forces complémentaires : le yin et le yang. Véritable religion universelle de l'homme, elle pense le monde dans son ensemble, heureuse de trouver en toute chose l'unité fondamentale, sans exclusion aucune. Le présent ouvrage se compose d'essais élaborés depuis une vingtaine d'années, juxtaposant réflexions et données de terrain. Celui-ci se situa d'abord à Taïwan aux temps où la société traditionnelle y était encore en place, puis dans la Chine continentale actuelle où les temples commencent à être reconstruits. L'ensemble représente une première exploration d'un vaste domaine de recherche resté jusqu'ici pratiquement inconnu.

06/2008

ActuaLitté

Histoire internationale

Philipp Anton Von Segesser

A contre-courant des grandes dérives de son temps, conservateur quand le radicalisme donnait le ton, fédéraliste quand le centralisme balayait les libertés des petites républiques de la confédération helvétique, sceptique à l'égard de la foi naïve de ses contemporains dans le progrès technique et économique, Philipp Anton von Segesser était un chrétien de dialogue alors que dominait un confessionalisme étroit. Ses contemporains l'ont mal compris et l'ont considéré comme un entêté, un opposant systématique. Il n'en est plus de même aujourd'hui où Segesser passe pour "l'homme d'Etat suisse le plus indépendant de son siècle sur le plan spirituel et intellectuel" (Edouard Fueter). Cet intérêt pour un marginal ne relève pas d'une lubie révisionniste. Parlementaire, magistrat, journaliste, mémorialiste, historien, Segesser a lutté sur tous les fronts pour la sauvegarde des traditions régionales et cantonales. La guerre du Sonderbund sanctionna en Suisse la symbiose du nouvel Etat fédéral de l848 avec l'élément protestant. Le mérite de Segesser réside dans son rôle de médiateur. D'une fidélité sans faille à ses convictions catholiques comme à ses devoirs de citoyen, il a exercé une influence prépondérante pendant les années de lutte confessionnelle, particulièrement virulentes durant le Kulturkampf. Il sera de ceux qui ont permis à la Suisse de rester une "maison commune" Pour introduire le lecteur dans cette période de turbulences, Roger Aubert, spécialiste international d'histoire religieuse, brosse un panorama vigoureux du catholicisme libéral au XIXe siècle. L'intérêt de ce livre ne se limite donc pas à la personnalité d'un homme d'Etat lucernois. Il le familiarise avec la tradition fédéraliste qui est peut-être la contribution la plus originale que la Suisse puisse fournir à une communauté européenne en train de s'élargir. Victor CONZEMIUS est historien de l'Eglise. Il a enseigné à l'University College de Dublin et à la faculté de théologie de Lucerne. Editeur de la correspondance d'Ignace de Döllinger et de Philipp Anton von Segesser, il s'est interessé en particulier au catholicisme libéral.

01/1991

ActuaLitté

BD tout public

Cibeins, une école, une histoire

En 1918, au sortir de la Grande Guerre, Cibeins devient l'école d'agriculture de la ville de Lyon, voulue par son maire emblématique Edouard Herriot, pour donner le goût de la terre aux jeunes citadins déracinés et pour jouer le rôle de ferme modèle auprès des paysans des environs. En 2018, Cibeins est – depuis cinquante ans – un lycée de l'enseignement agricole public reconnu pour la mise en valeur des enseignements pratiques et innovants. Cibeins a 100 ans, il fallait fêter ça dignement ! Sous la houlette de son directeur, Pascal Couvez, un Comité du Centenaire s'est formé et une des premières décisions prises a été de consacrer un album à l'histoire de l'école. Ludovic Pozas, enseignant, illustrateur et auteur de BD a pris les choses en main. Pendant plus de deux ans, les élèves du BTSA Technico-commercial, "Les TC", ont écumé les archives afin de scénariser six nouvelles correspondant à six épisodes marquants de la vie de l'institution avant de les confier à six auteurs de bandes dessinées, choisis pour leur talent et la diversité de leurs palettes. à Arnaud Bétend, qui travaille en lavis sépia dans le style des vielles photographies, est échu la période 1918-1928 avec "La création du lycée" ; Emre Orhun , maître de la carte à gratter, s'est vu confier la décennie 1928-1938 avec "Le grand incendie" ; Fred Blier, opère à l'encre de chine, on l'a chargé de représenter les "échanges épistolaires durant la guerre" (1939-1945) ; Estelle Meyrand et Benoit Frébourg, avec des encres de couleurs, mettent en scène deux nouvelles interconnectées, "L'arrivée des filles" dans les années soixante-dix ainsi que "La ferme modèle et le lien entre les générations" durant les années 1970-2000. Il ne restait à Raphaël Gauthey, qu'à dépeindre "Cibeins aujourd'hui", à l'aquarelle. Le résultat est un ensemble particulièrement harmonieux dans lequel les différentes techniques et la "patte" de chacun des artistes sont mises au service de scénarios restituant parfaitement l'ambiance et le charme particuliers de Cibeins.

11/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Les pigeonniers de Gambetta

En 1857, un jeune homme ambitieux, fils d'un épicier italien, quitte son Quercy natal aux pigeonniers emblématiques pour gagner la capitale et y devenir avocat. Douze ans plus tard, séduit par la politique, il est élu député. Confronté à la guerre franco-prussienne de 1870, il prend à 32 ans la tête de la résistance à l'occupant dans un gouvernement de défense nationale. Il se transformera ensuite en pigeon voyageur d'une République qui tarde à se construire. Président éphémère d'un " grand ministère ", c'est seulement après sa mort prématurée, à quarante-quatre ans, que sa vision politique pour une France forte dans des institutions justes sera reconnue. La vie de Gambetta, trop courte, fut une vie de passions. Passée successivement dans les cafés du Quartier latin puis dans les salons du Second Empire et enfin sous les ors de la IIIe République, c'est cette vie de passions que l'auteur nous fait découvrir. Il nous fait partager une étonnante histoire d'amour entre deux maîtresses : la République d'une part et une femme, Léonie Léon, d'autre part, avec qui Gambetta échangea pendant dix ans une correspondance aussi assidue qu'enflammée. Au travers des querelles de l'hémicycle et des grands procès du siècle, on croise au fil des pages non seulement les hommes politiques d'importance et les ténors du barreau de l'époque, mais aussi des proches qui ont compté pour leur temps, tels Jean-Martin Charcot et Edouard Manet. Dans ce roman respectueux de l'histoire, l'auteur s'attache à mettre en valeur la personnalité de l'homme, son éloquence exceptionnelle, son rôle de leader politique, et à tempérer l'image populaire de dictateur anticlérical complaisamment entretenue depuis sa mort. C'est aussi inviter les politiques d'aujourd'hui à défendre les valeurs de la République avec la même passion et la même abnégation que ce glorieux prédécesseur.

10/2017

ActuaLitté

Littérature française

Objets-chimères. Articles et textes rares (1935-1970)

Ce recueil est constitué de 65 articles et textes rares publiés dans la presse (Vogue, Marie- Claire, Arts, etc.), dans des catalogues (d'arts, de jardinage) et en préfaces, entre 1935 et 1970. On y retrouve l'esprit, l'intelligence, le charme et l'élégance, la drôlerie aussi, la fantaisie, de Louise de Vilmorin. Les formes sont variées : méditations, réflexions, souvenirs, récits semblables à des nouvelles, poèmes. Les thèmes renvoient à la nature (la rose et les poètes, l'histoire d'un ginkgo biloba, une noix qu'un jardinier transforme en petit moulin, les oeufs qu'elle couve enfant), à la mode et à l'élégance (la beauté, les parures, les poupées métalliques du Théâtre de mode de Marsan, la coquetterie féminine, l'élégance masculine), la littérature (le rôle des femmes des salons littéraires, la Princesse de Clèves, les contes de Perrault, Les Misérables de Victor Hugo, les livres d'enfance disparus), l'amour (lettre d'une jeune mariée, les lettres d'amour, un voyage de noces en autobus à Paris, le Comte Palffy son époux et un soupirant qu'elle éconduit), les hommes (Saint-Exupéry, un amiral japonais sur lequel elle fantasme à l'âge de dix ans, les hommes de style, d'Edouard VII à Marlon Brando), Paris (les noms des rues, l'éclairage, la circulation, poèmes sur des lieux, les bateaux-mouches), la magie des objets, les lieux et l'histoire, l'éducation. On trouve également un rare texte politique à propos de Budapest en 1956. Ces textes, bien que pour la plupart publiés dans des journaux et des magazines, sont toujours littéraires, sans aspect journalistique. Louise de Vilmorin y est tout à la fois conteuse, artiste et moraliste, et poétesse lorsqu'elle traite ses sujets directement par le moyen de poèmes, comme cet amusant poème pour Shell magazine où elle évoque la coquille, " emblème du voyage ". Ce volume de variétés montre l'étendue des talents de Louise de Vilmorin et se lit comme la manifestation intemporelle d'un certain esprit français.

06/2016

ActuaLitté

Policiers

A la lueur du sang

Un thriller hors des sentiers battus. L’histoire de vies balafrées par la vie. Quatre cadavres de femmes éventrées retrouvés sur des parvis d’églises dans un Los Angeles sordide. Les victimes ont un point commun elles ont toutes le même visage. Celui du visage de l’une d’entre elles Rosanita Peretti. Le jour même au standard du commissariat du département de la police de L A, arrive un colis contenant une poupée dans laquelle ont été déposé les viscères mélangés des quatre femmes. Rosanita est la soeur cadette du père Julius Peretti. Un prêtre ouvrier responsable de la brigade des «Veilleurs». Officiellement, il s’agit d’une commission d’enquête indépendante, chargée de faire des recherches sur «l’impact de la foi sur la justice sociale». Elle est composée de cinq membres. Edouard un ex commissaire devenu avocat Emma une psy marquée par les années soixante, Vincent un journaliste amoureux de sensations fortes et Lila une jeune chercheuse introvertie. Ils sont tous liés par des liens hors du commun, des liens de sang, dont ils ignorent tout. Seul Julius Peretti qui les a recrutés et réunis autour de lui sait quels obscurs secrets les lient. Officieusement, les Veilleurs forment un groupe d’experts chargés d’infiltrer les milieux de l’église, de la médecine, de la magistrature, des médias et plus largement, tous les milieux où «le secret professionnel» a cours, dans le but d’utiliser les données recueillies pour servir la justice. Les Veilleurs vont se retrouver au coeur de l’enquête. Les crimes se multiplient. D’autres cadavres sont découverts, ceux d’enfants mutilés et disparus depuis plusieurs années. Le criminel se joue de la police et des Veilleurs. Les liens apparents entre les crimes et le Père Peretti poussent la police de Los Angeles à le soupçonner. Un passé sombre remonte à la surface. Il concerne chacun des veilleurs. La saga d’une fratrie malmenée par la vie nous mènera au coupable.

ActuaLitté

Monographies

Martine Martine 2021

Martine Lévy est née à Troyes, dans une famille de collectionneurs. Très tôt elle sera initiée à l'art ne serait-ce que part les chef-d'oeuvre qui l'entourent. Rien d'étonnant, donc, que l'oeuvre de Martine Martine, aussi personnelle que puissante dans sa fidélité à la figuration, puise son énergie créatrice comme son goût de vivre dans ses racines familiales. Martine Lévy est née à Troyes, dans une famille de collectionneurs. Très tôt elle sera initiée à l'art ne serait-ce que part les chef-d'oeuvre qui l'entourent. Rien d'étonnant, donc, que l'oeuvre de Martine Martine, aussi personnelle que puissante dans sa fidélité à la figuration, puise son énergie créatrice comme son goût de vivre dans ses racines familiales. Trouver son propre chemin en peinture, puis en sculpture telle sera la question primordiale afin de toujours proposer des réponses on ne peut plus personnelles. Le nombre de ses autoportraits peint au fil de sa carrière expriment, avec profondeur, les interrogation aux quelles Martine s'est heurtée et les réponses qu'elle a formulé en traduisant, dans un premier temps, son environnement immédiat, les natures mortes, les portraits d'amis, allant de sa galeriste Katia Granoff au violoniste Edouard Wulfson... Puis les thématiques s'enchaines : mains, chevaux, orchestres, mouvement de foule, composées avec le rythme et toute l'énergie qui la caractérise, ateliers, paysages de montagnes, sumos... Autant de sujet que Martine décline à l'huile, au crayon, au pastel ou encore la gravure, et dans certains cas la sculpture. Avec une même maitrise. La sculpture, discipline dans laquelle Martine excelle, réalisant de somptueux bronzes aux patines lumineuses qui ne sont pas sans rappeler les oeuvre, de Rodin ou de Richier. Depuis quelques années Martine Martine se consacre à une étude approfondie de Balzac, dans une symphonie magistrale d'invention, renouvelant la palette, les cadrages, les formats... de manière obsessionnelle, pourrait-on dire, mais très efficace. Ce livre en est le catalogue raisonné.

09/2022

ActuaLitté

Troisième République

La vie mondaine à la Belle Époque

Equitation et courses hippiques, réceptions et bals, réunions dans les cercles et les salons, bientôt promenades en automobile sont au coeur de la vie mondaine. Mais dans ce livre, Alice Bravard nous raconte aussi les stratégies matrimoniales, les engagements dans l'armée ou la diplomatie, l'exploitation des terres familiales et l'actionnariat d'entreprise ou encore la politique à l'heure d'une République aux idéaux égalitaires. On croise des représentants plus ou moins fortunés de familles nobles, comme les Noailles, les Polignac et les Bibesco, ainsi que des bourgeois, tels le banquier Edouard André et son épouse Nélie Jacquemart. Apparaissent aussi des personnages hauts en couleurs, comme la sulfureuse princesse de Sagan et le dandy Robert de Montesquiou qui inspira aussi bien Huysmans que Proust. Si Paris et ses hôtels particuliers constitue le centre de la vie mondaine, Alice Bravard nous emmène d'un lieu à l'autre, au rythme des saisons : la Bretagne et la Normandie en été, les domaines familiaux partout en France à l'automne, Arcachon et Biarritz, et plus encore la Côte d'Azur afin de s'épargner les rigueurs de l'hiver. Sans oublier les voyages d'agrément en Europe et dans le monde de cette élite internationale et cosmopolite. Pour retracer ces années, Alice Bravard s'est plongée dans les chroniques du Figaro et du Gaulois et, surtout, dans les archives privées des familles. Elle donne ainsi à lire lettres de dénonciation anonymes, anecdotes tirées d'un carnet d'invitations ou d'une simple facture, extraits de correspondances piquants ou exquis, véritables morceaux d'anthologie. En définitive, elle nous offre un tableau vivant, inédit et complet de la vie mondaine à la Belle Epoque. Professeur au lycée Louise-Michel à Champigny-sur-Marne, Alice Bravard signe ici son premier livre destiné à un large lectorat. Parallèlement, elle poursuit ses recherches sur l'histoire des élites dans la société française, recherches qui donnent lieu à des publications universitaires, en particulier Le Grand Monde parisien (1900-1939) : la persistance du modèle aristocratique.

09/2022

ActuaLitté

Religion

André Philip

A contre-courant des grandes dérives de son temps, conservateur quand le radicalisme donnait le ton, fédéraliste quand le centralisme balayait les libertés des petites républiques de la confédération helvétique, sceptique à l'égard de la foi naïve de ses contemporains dans le progrès technique et économique, Philipp Anton von Segesser était un chrétien de dialogue alors que dominait un confessionalisme étroit. Ses contemporains l'ont mal compris et l'ont considéré comme un entêté, un opposant systématique. Il n'en est plus de même aujourd'hui où Segesser passe pour "l'homme d'Etat suisse le plus indépendant de son siècle sur le plan spirituel et intellectuel" (Edouard Fueter). Cet intérêt pour un marginal ne relève pas d'une lubie révisionniste. Parlementaire, magistrat, journaliste, mémorialiste, historien, Segesser a lutté sur tous les fronts pour la sauvegarde des traditions régionales et cantonales. La guerre du Sonderbund sanctionna en Suisse la symbiose du nouvel Etat fédéral de l848 avec l'élément protestant. Le mérite de Segesser réside dans son rôle de médiateur. D'une fidélité sans faille à ses convictions catholiques comme à ses devoirs de citoyen, il a exercé une influence prépondérante pendant les années de lutte confessionnelle, particulièrement virulentes durant le Kulturkampf. Il sera de ceux qui ont permis à la Suisse de rester une "maison commune" Pour introduire le lecteur dans cette période de turbulences, Roger Aubert, spécialiste international d'histoire religieuse, brosse un panorama vigoureux du catholicisme libéral au XIXe siècle. L'intérêt de ce livre ne se limite donc pas à la personnalité d'un homme d'Etat lucernois. Il le familiarise avec la tradition fédéraliste qui est peut-être la contribution la plus originale que la Suisse puisse fournir à une communauté européenne en train de s'élargir. Victor Conzemius est historien de l'Eglise. Il a enseigné à l'University College de Dublin et à la faculté de théologie de Lucerne. Editeur de la correspondance d'Ignace de Döllinger et de Philipp Anton von Segesser, il s'est interessé en particulier au catholicisme libéral.

01/1988

ActuaLitté

Romans policiers

A la lueur du sang

La saga sanglante d'une fratrie malmenée par la vie. Quatre cadavres de femmes éventrées retrouvés sur des parvis d'églises dans un Los Angeles sordide. Les victimes ont un point commun : elles ont toutes le même visage. Celui de l'une d'entre elles, Rosanita Peretti. Le jour même au standard du commissariat du département de la police de LA, arrive un colis contenant une poupée dans laquelle ont été déposé les viscères mélangés des quatre femmes. Rosanita est la soeur cadette du père Julius Peretti. Un prêtre ouvrier responsable de la brigade des " Veilleurs ". Officiellement, cette brigade est une commission d'enquête indépendante, chargée de faire des recherches sur " l'impact de la foi sur la justice sociale ". Officieusement, les Veilleurs forment un groupe d'experts chargés d'infiltrer les milieux de l'église, de la médecine, de la magistrature, des médias et plus largement, tous les milieux où " le secret professionnel " a cours, dans le but d'utiliser les données recueillies pour servir la justice. Ce groupe est composé de cinq membres. Edouard, un ex commissaire devenu avocat ; Emma, une psy marquée par les années soixante ; Vincent, un journaliste amoureux de sensations fortes et Lila, une jeune chercheuse introvertie. Ils sont tous liés par des liens hors du commun, des liens de sang, dont ils ignorent tout. Seul Julius Peretti, qui les a recrutés et réunis autour de lui, sait quels obscurs secrets les lient. Les Veilleurs vont se retrouver au coeur de l'enquête. Les crimes se multiplient. D'autres cadavres sont découverts, ceux d'enfants mutilés et disparus depuis plusieurs années. Le criminel se joue de la police et des Veilleurs. Les liens apparents entre les crimes et le Père Peretti poussent la police de Los Angeles à le soupçonner. Un passé sombre remonte à la surface. Il concerne chacun des veilleurs. La saga d'une fratrie malmenée par la vie nous mènera au coupable.

10/2022

ActuaLitté

Histoire de France

Xavier Vallat (1891-1972). Du nationalisme chrétien à l'antisémitisme d'Etat

Commissaire général aux questions juives sous Vichy, Xavier Vallat (1891-1972) est avec Edouard Drumont la figure emblématique de l'antisémitisme français. Pourtant, son itinéraire politique et sa contribution à la persécution des juifs pendant l'Occupation n'avaient jamais été précisément étudiés. La découverte du fonds Vallat et de ses archives inédites a permis à Laurent Joly de combler cette lacune. Infatigable militant catholique, champion des milieux " anciens combattants " durant l'entre-deux-guerres, Xavier Vallat s'impose comme l'un des chefs de file de la droite républicaine à la Chambre des députés. Le 6 juin 1936, s'adressant à Léon Blum du haut de la tribune parlementaire, il lance : " Pour la première fois ce vieux pays gallo-romain va être dirigé par un juif. " Après la défaite, il se rallie avec enthousiasme au maréchal Pétain, et prend, en mars 1941, la tête du tout nouveau Commissariat général aux questions juives. Pendant un an, il s'acquitte de sa " mission " avec une ferveur fanatique. Législateur méticuleux, il contribue à doter la France d'une législation antisémite qu'il veut la plus élaborée et la plus sévère d'Europe. En juin 1944, il remplace Philippe Henriot - assassiné par la Résistance au micro de la radiodiffusion nationale pour continuer d'y prêcher, désespérément, la fidélité à l'Etat français. En 1947, son procès en Haute Cour fait sensation : Xavier Vallat assume pleinement son action sous l'Occupation comme stratégie de défense, et sauve sa tête, de justesse. En prison, il devient le compagnon de cellule et le disciple de Charles Maurras. Rapidement libéré, puis amnistié, il termine sa longue carrière politique comme éditorialiste vedette de la presse d'extrême droite. A travers cette biographie intellectuelle, Laurent Joly ressuscite, sans indulgence ni préjugé, toute une tradition politique : " Par-delà ce qu'il eut inévitablement de personnel, l'itinéraire de Vallat fait resurgir, au bout du compte, la question de la contribution de la culture catholique à l'antisémitisme et au nationalisme français au XXe siècle " (Philippe Burrin).

03/2001

ActuaLitté

Policiers

La Vallée des Rois

L'énervement était contagieux. Le soleil du Sahara lui-même, impitoyable dans le ciel sans nuages, ne parvenait pas à atténuer le suspense. Les fellahins qui apportaient des corbeilles de gravats de l'entrée de la tombe de Toutânkhamon accéléraient la cadence. Ils avaient atteint une seconde porte à neuf mètres de la première, au bout d'un corridor. Celle-ci aussi était scellée depuis trois mille ans. Qu'y avait-il derrière ? La tombe serait-elle vide, pillée depuis des siècles comme les autres ? Personne ne le savait. Sarouat Raman, le chef d'équipe enturbanné, gravit les seize degrés le séparant du niveau du sol. Son visage était couvert d'une couche de poussière comme de la farine. Empoignant sa jalabiya, il se dirigea vers l'auvent de la tente qui fournissait la seule parcelle d'ombre dans cette vallée accablée de soleil. — Je viens prévenir Votre Excellence que le corridor est complètement dégagé, annonça-t-il en s'inclinant légèrement. La seconde porte est parfaitement visible. Howard Carter leva les yeux de sa citronnade, cillant sous le chapeau noir qu'il s'entêtait à porter malgré la chaleur. — Très bien, Raman. Nous inspecterons cette porte dès que la poussière sera retombée ; — J'attends vos instructions. Raman fit demi-tour et s'en fut. – Eh bien, vous n'êtes pas ordinaire, Howard, remarqua lord Carnarvon, baptisé George Edouard Standhope Molyneux Valentin. Comment pouvez-vous rester là à finir votre verre sans chercher à savoir ce qu'il y a derrière cette porte ? Carnarvon sourit et cligna de l'oeil vers sa fille, lady Evelyn Valentin ; — A présent, je comprends pourquoi Belzoni s'est servi d'un bélier quand il a découvert le tombeau de Séthi Ier. — Mes méthodes sont diamétralement opposées à celles de Belzoni, protesta Carter, et celles de Belzoni lui ont valu de trouver une tombe vide à l'exception du sarcophage. (D'instinct, le regard de Carter alla à l'entrée proche de la tombe de Séthi Ier.)

10/2019

ActuaLitté

Critique

Rearmements critiques dans la litterature francaise contemporaine

Toute oeuvre est comptable d'une configuration historique et sociale, qui participe a sa mise en forme esthétique autant qu'a son processus de signification. Dirigée par Jean-Pierre Bertrand et Pascal Durand, la collection "Situations" accueille, dans un double esprit de rigueur et d'ouverture, des travaux novateurs relevant de la sociologie de la littérature et de l'art, de l'histoire sociale des pratiques culturelles et de la sociocritique des discours. Autrices et auteurs contemporains ne se reconnaissent plus guère dans les postures manifestaires des avant-gardes ni dans le modèle de rengagement sartrien. Beaucoup continuent pourtant à parler du monde social, selon des modalités moins "engagées" qu'"impliquées". Au vocabulaire de la critique et de la politique se serait substitué celui de l'éthique et du soda, le texte qui dénonce et attaque à partir d'une position de surplomb ayant fait place à un régime critique plus ouvert, avec gestualités immersives, émotionnelles, individuelles, etc. Contre ce modèle et ce vocabulaire, les études rassemblées ici se concentrent sur la critique sociale telle qu'elle se perpétue et se ressource en littérature. Elles s'intéressent aux dialogues entre concepts critiques et production littéraire : théories du contrôle dans l'oeuvre d'Alain Damasio, pensée queer chez Edouard Louis enquête et épistémologie des savoirs situés dans le travail d'Anne Ernaux. Elles intéressent d'autre part aux médiations spécifiques de cette portée critique : oeuvres (Nathalie Quintana, Arno Bertin, Antoine Volodine, Eric Arlix), éditeurs (P.O.L, Questions théoriques), outils et supports (des bandes magnétiques utilisées par Bernard Heidsieck au vocodeur employé dans le rap), protocoles d'écriture (manifeste, recherche-création), méthodes d'enseignement et pratiques d'évaluation. Avec des textes de Benoit Auclerc, Jean-Pierre Bertrand, Frédéric Claisse, Sonya Florey & Judith Emery-Bruneau, Jean-Marie Gleize, Christophe Hanna & Nancy Murzilli, Justine Huppe, Julien Lefort-Favreau, Sian Lucca, Jean-Charles Massera, Magali Nachtergael, Pierre Schoentjes, Sylvie Servoise, David Vrydaghs et Maric-Jeanne Zenetti.

04/2022

ActuaLitté

Economie

John Law. Le magicien de la dette

Septembre 1715. Louis XIV meurt. Ses guerres interminables ont laissé les caisses vides et un endettement public record. L'économie est en récession. Les impôts sont lourds et écrasent les producteurs. Le régent Philippe d'Orléans succède au grand roi. Il mène une politique de rigueur, impopulaire et inefficace. Philippe se laisse alors convaincre par un financier écossais du nom de Law, personnage romanesque fuyant la justice anglaise. Ce Law a sillonné l'Europe et assimilé toutes les techniques bancaires et financières modernes. Il propose de remplacer intégralement la monnaie d'or et d'argent par du papier ! Séduit, le Régent laisse carte blanche à l'Ecossais : création d'une banque - une première en France -, gonflement de la masse monétaire, rachat de la Compagnie du Mississippi. L'économie se redresse, la confiance revient, les taux d'intérêt sont au plus bas. Fin 1719, les titres de la dette publique sont échangés contre des actions de la compagnie qui devient à cette occasion collectrice des impôts. Le " Système " est né. Début 1720, Law est contrôleur général des finances. Plus puissant que le grand Colbert, il manipule la monnaie, contrôle la banque, la fiscalité et le commerce extérieur. Pour soutenir les actions de la Compagnie du Mississippi, il invente un mécanisme de type subprimes. C'est le règne de l'argent fou. Le système va s'effondrer en quelques mois. L'avertissement que nous lance la faillite spectaculaire de John Law, c'est qu'une monnaie qui n'est plus étalonnée sur le métal précieux voit son sort fondamentalement lié à celui de l'endettement public. C'est pour ne pas l'avoir compris que la zone euro est aujourd'hui en danger. Economiste et haut fonctionnaire, Bertrand Martinot a été conseiller à la présidence de la République en 2007-2008. Il est l'auteur de plusieurs essais économiques, dont Chômage : inverser la courbe (Les Belles Lettres, 2013), récompensé en 2014 par le prix Turgot du meilleur livre d'économie financière et par le prix Edouard Bonnefous de l'Académie des sciences morales et politiques.

09/2015

ActuaLitté

Sports

Héros oubliés de la coupe du monde. Grands absents, destins maudits et amours d'été

Qui connait Eduard Streltsov, le Pelé russe envoyé au goulag avant la coupe du monde 58 ? Qui a entendu parler de Magico Gonzalez, légende salvadorienne, qui réussit l'exploit de figurer dans l'équipe type du Mondial 82 tout en perdant tous ses matchs ? Pourquoi Egil Olsen ne vous dit rien, lui qui, sélectionneur de la Norvège, a pourtant construit l'équipe la plus... chiante de l'histoire ? Héros oubliés de la coupe du monde revisite la plus connue des compétitions sportives avec le ton -exigence et plaisir- qui a fait la renommée du magazine So Foot. Evoquer le Brésil 70 à travers João Saldanha, communiste, amateur de flingues, qui a redressé la Seleção avant le Mondial puis s'est fait virer par la Junte à trois mois du départ à Mexico et du sacre. Raconter le rêve américain par la victoire surprise de la sélection des USA sur l'ogre anglais en 1950. Les heures sombres, aussi... La victoire 6-0 de l'Argentine lors de sa coupe du monde contre le Pérou en 1978, le contrôle positif de Diego Maradona en 1994 ou le destin pathétique de Byron Moreno, l'arbitre équatorien qui élimina à lui tout seul l'Italie de la coupe du monde 2002 face à la Corée. Triche, dopage, amours d'été, destins brisés, petites épopées et grands absents. Vous n'avez peut-être jamais lu ces histoires, mais pas de panique : elles sont toutes là.

05/2018

ActuaLitté

Musique, danse

L'esthétique musicale classique et romantique. De Kant à Wagner

L'Esthétique musicale classique et romantique est une présentation de la réflexion musicale entre l'"époque-seuil" (Kosellek) située autour de 1770 et les décennies tardives du XIXe siècle, qui marquent le début de la modernité. Tout en se limitant à l'Allemagne, le livre est universel, dans la mesure où l'esthétique musicale allemande, en particulier durant la décennie décisive ouverte par la Critique de la faculté de juger de Kant (1790) et close par les Fantaisies sur l'art de Tieck (1799), a été à la pointe de l'évolution européenne. Le romantisme fut un phénomène d'esthétique musicale avant de devenir un phénomène musical, il s'affirma comme mode d'écoute avant de pénétrer les styles et les formes de la composition, et parmi les faits les plus curieux de l'époque sur laquelle le livre est centré figure la simultanéité des esthétiques musicales classique et romantique. Néanmoins, l'esthétique musicale classique demeurait vers 1800 rudimentaire, parce qu'il n'y avait pas de liaison efficace entre Vienne, le lieu du classicisme musical, et le foyer essentiel de développement de la réflexion sur la musique, le centre et le nord de l'Allemagne. A certains égards, Eduard Hanslick, qui a été injustement traité de formaliste, est l'esthéticien qui a réussi à donner une formulation légitime de l'esprit de la musique classique. C'est d'elle que purent partir plus tard, bien que sans le dire, August Halm et Heinrich Schenker.

04/2019

ActuaLitté

Développement animal

Liste des coleopteres recueillis en Tunisie en 1883 par M. A. Letourneux

Liste des coléoptères recueillis en Tunisie en 1883 par M. A. Letourneux,... dressée par M. Ed. Lefèvre,... / avec le concours de MM. L. Fairmaire, de Marseul et Dr Sénac Date de l'édition originale : 1885 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

ActuaLitté

Antiquité - Généralités

Appendice aux recherches sur les bas-reliefs astronomiques des egyptiens

Appendice aux Recherches sur les bas-reliefs astronomiques des Egyptiens, par MM. Jollois et Devilliers,... Date de l'édition originale : 1834 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

ActuaLitté

Histoire du droit

Les societes reunies de thivencelles, fresnes-midi et saint-aybert, appelantes - contre la comp. d'a

Cour d'appel de Douai. 1ère chambre. Les Sociétés réunies de Thivencelles, Fresnes-midi et Saint-Aybert, appelantes, contre la Comp. d'Anzin, intimée. Audience du 25 juin 1849. Plaidoirie de Me Allou, avocat... Date de l'édition originale : 1849 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021