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Karl Deisseroth

Extraits

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Sociologie

Notre Bibliothèque Verte (vol.2)

40 notices (en deux volumes) associées deux par deux ; des philosophes, des écrivains, des peintres, des cinéastes qui, de l'Antiquité à nos jours, d'Epicure à Gébé, défendent la nature et la liberté. La tradition théorique, littéraire et artistique des écologistes radicaux, anti-industriels, naturiens, etc. Ce que l'on désigne du mot d'écologie, forgé ; au XIXe siècle par Ernst Haeckel, est à la fois notre façon native d'être au monde, un sentiment et une pensée, illustrés depuis Hésiode et Epicure par une infinie chaîne d'auteurs et d'artistes ; et la seule idée neuve apparue en politique depuis plus d'un demi-siècle - en France, grâce à Pierre Fournier et Alexandre Grothendieck parmi tant d'autres. Cette défense indissociable de la nature et de la liberté est le bien commun de tous ceux qu'anime l'instinct de vie ; écologistes radicaux, anti-industriels et anti-autoritaires, luddites, "décroissants" , primitivistes, naturiens, etc. Pour renverser l'actuel déferlement de biophobie chez les hommes-machines, il nous faut d'abord restaurer notre histoire, notre culture, notre corpus théorique, littéraire et artistique : les vies et les oeuvres de tous les vieux amis de la Terre. Et l'on verra alors que nous disposons d'un héritage d'une richesse et d'une ancienneté merveilleuses au regard des misérables courants industrialistes et saint- simoniens. Notices du volume 2 : George Orwell & Terry Gilliam Pierre Fournier & Gébé Karel Capek & Saint Exupéry Günther Anders & Hannah Arendt Walt Whitman & les Amérindiens Alexandre Grothendieck & Survivre et vivre Maurice Genevoix & René Barjavel François d'Assise & les poètes de la reverdie

02/2022

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Religion

Ben Israël

Il est rare de trouver un homme qui soit prêt à dévoiler son âme aux regards du public, exposant non seulement ses actes secrets accomplis derrière des portes fermées, mais confessant ses craintes les plus intimes, ses frustrations, sa convoitise, ses ambitions. Arthur Katz, un fils d'Israël, est un de ces hommes-là. Le réalisme sans pitié de Katz à la recherche de la réalité et de son identité personnelle, l'a conduit du Bar Mitzvah au marxisme idéaliste, puis à l'athéisme existentiel des hommes de notre temps et, en fin de compte, inévitablement, à la faillite et au désespoir. Ce cheminement l'a amené à une confrontation avec l'absolu impitoyable de la Vérité révélée. L'engagement qu'il a pris de servir cette Vérité a provoqué des changements radicaux dans le tréfonds de sa personnalité. Carl Jung, le grand psychiatre suisse a dit : " Ce n'est pas de nos désirs seulement ou des exigences de nos idéaux, mais de la nécessité et de l'angoisse que jaillissent de nouvelles formes de vie... Toute créativité dans le domaine du spirituel et toute avance dans le domaine psychique sont le fruit d'un état de souffrance de l'âme. Arthur Katz, par un cheminement de cet ordre a trouvé un sens à sa vie et nous voyons " cette nouvelle forme de vie " se dessiner peu à peu au cours des pages de cette odyssée qu'il a réellement vécue. Seuls quelques noms ont été changés, les événements sont authentiques.

11/1982

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Policiers

Comme un collégien

George Smiley est un petit monsieur bedonnant et myope, que sa femme, Ann, trompe parfois et même souvent. Ce personnage un peu effacé, qui se perd facilement dans l'anonymat de la foule londonienne, est aussi le chef des Services secrets britanniques, que dans les romans de le Carré on appelle le Cirque. Ayant démasqué le traître, " la taupe ", qui s'était infiltré au plus haut niveau dans cette organisation, Smiley a pour mission de " nettoyer les écuries ". Dès le premier jour de son entrée en fonction, George Smiley passe à l'attaque. Son adversaire, c'est Karla, nom de code de l'officier traitant soviétique, qui a conçu le plan aboutissant à la ruine du Cirque. Et pour soldat, Smiley va choisir Gerald Westerby, vieux routier de l'Asie où l'ont entraîné ses reportages, rescapé de plusieurs journaux et de quelques mariages, et demeuré malgré tout cela un éternel collégien. Comme un collégien, deuxième volet de la " trilogie des Smiley ", est un des romans les plus riches que le Carré nous ait donnés. Échappant à l'espace confiné des bureaux où les Services secrets livrent leur obscur combat, il nous entraîne à travers l'Extrême-Orient. Il brosse un tableau impitoyable de toute cette faune qui peuple les beaux immeubles de Hong Kong, les boîtes de Bangkok ou les baraquements climatisés des bases américaines. Et tout cela avec cet humour corrosif qui ne sert sans doute qu'à masquer la secrète blessure d'une tendresse déçue.

01/2001

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Littérature française (poches)

L'enfant de la mer de Chine

Greg Orwell, amiral de l'US Navy tué à Pearl Harbor, a laissé derrière lui sa fille de quatorze ans, Shane. Nous sommes en mer de Chine début 1942, au plus fort de l'offensive japonaise. L'île de Kawan où Shane est venue s'échouer, c'est le royaume des grands arbres à latex, des fauves, des fièvres, des orages et des fêtes somptueuses qui font oublier l'apocalypse qui rôde, imminente. A Kawan, tout le monde aime (ou croit aimer) Shane Orwell : Ericka, la gouvernante de la plantation ; Awipi, sept fois assassin, chef des Mendiants ; Chou Fang, la Chinoise aux pieds massacrés, qui entraîne les brigades populaires ; Al et Kate Weimar, empêtrés dans leur fortune, dans l'opium et les délires. Et jusqu'au pilote nippon Yukio Kara, qui écrira dans le ciel de la mousson le plus étrange des messages d'amour avant que son appareil ne s'écrase dans la mer. L'épopée de Shane Orwell trouvera son véritable sens le jour où les forces d'assaut japonaises, sous les ordres du jeune colonel Tadeo Okamato, déferleront sur l'île devenue camp de concentration. Ce jour-là, l'Histoire et la Guerre devront tenir compte de la petite fille américaine : malgré ses mains liées par des fils de fer barbelés, malgré la police politique qui organise sa mise à mort, malgré tout ce que les hommes tentent pour l'humilier et pour la souiller, Shane Orwell sera la plus forte - parce qu'elle est la plus fragile.

06/2001

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Beauté du monde

Grand Nord. Un voyage dans le cercle arctique

Direction le Grand Nord pour un voyage inoubliable entre le 60°N et le 90°N... Partons au bout du monde, dans le Grand Nord, entre le 60e et le 90e degré de latitude, dans la nature unique de l'Arctique avec des photographies d'une beauté à couper le souffle. Le voyage commence au 60° N, avec ses paysages de toundra et de fjords, et se termine au 90° N au Pôle Nord, et ses paysages de glace d'un bleu profond, ses icebergs, sa banquise et ses glaciers. Nous traversons de nombreux pays, régions et villes, en remontant vers le Grand Nord, que ce soit Anchorage en Alaska, la baie d'Hudson, les îles Féroé, pour remonter petit à petit en passant par les parcs nationaux islandais, les îles Lofoten, le Cap Nord en Norvège, le Spitzberg, le détroit de Baffin, la mer de Kara en Russie, le Groenland... Des pages historiques reviennent sur les moments importants du cercle polaire arctique en commençant par la ruée vers l'or en Alaska en 1896, la mythique route maritime du passage du Nord-Ouest, la conquête du Pôle Nord, la vie des Inuits, sans oublier les premières expéditions polaires avec les explorateurs Peary, Amundsen, Jean-Baptiste Charcot et Paul-Emile Victor. Des pages thématiques présentent également la faune que l'on peut rencontrer dans ces contrées sauvages, comme les pingouins, mais aussi les ours polaires, les morses, le loup arctique, le renard des neiges ou encore les phoques barbus.

09/2023

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Design

Modèles déposés. 1 000 objets design

Fabricants : Alfa Romeo, AT&T, Atari, B&B Italia, Bang & Olufsen, Black & Decker, BMW, Braun, Canon, Chrysler, Coca-Cola, DaimlerChrvsler, Duracell, Dyson, Eastman Kodak, Electrolux, Fitbit, Fujifilm, General Motors, Gillette, Harley-Davidson, Herman Miller, Hewlett-Packard, Hoover, Knoll, Le Creuset, Motorola, Nikon, Nintendo, Nokia, Olivetti, Panasonic, Polaroid, Porsche, Rolodex, Segway, SodaStream, Sony, Starbucks, Vitra, Volkswagen, Wilkinson Sword, Zenith Radio. Inventeurs : Alberto Alessi, Ron Arad, Gae Aulenti, Saul Bass, Yves Béhar, Norman Bel Geddes, Mario Bellini, Ward Bennett, Harry Bertoia, Achille Castiglioni, Antonio Citterio, Francis Ford Coppola, Donald Deskey, Tom Dixon, Henry Dreyfuss, James Dyson, Charles Eames, Naoto Fukasawa, Buckminster Fuller, Frank Gehry, Walter Gropius, Zaha Hadid, Irving Harper, Jonathan Ive, Arne Jacobsen, Steve Jobs, Florence Knoll, Piero Lissoni, Raymond Loewy, Ross Lovegrove, Enzo Mari, László Moholy-Nagy, Elon Musk, Vico Magistretti, Issey Miyake, Jasper Morrison, George Nelson, Marc Newson, Isamu Noguchi, Eliot Noyes, Verner Panton, Warren Platner, Gio Ponti, Prince, Jens Quistgaard, Dieter Rams, Jens Risom, Gilbert Rohde, Eero Saarinen, Richard Sapper, Ettore Sottsass, Philippe Starck, Earl S. Tupper, Patricia Urquiola, Marcel Wanders, Frank Lloyd Wright, Russel Wright, Marco Zanuso. Objets : agrafeuses, appareils photo, aspirateurs, automobiles, avions, barbecues, blenders, bouilloires, briquets, bus, cafetières, calculatrices, casques audio, cendriers, consoles de jeux, dictaphones, distributeurs de billets, distributeurs de ruban adhésif, drones, enceintes, épluche-légumes, fax, fours à micro-ondes, grille-pain, horloges, lave-linge, locomotives, machines à coudre, machines à écrire, magnétophones, masques, motos, ordinateurs, ouvre-boîtes, radios, réfrigérateurs, sèche-cheveux, shakers à cocktails, taille-crayons, télécommandes, téléphones, téléviseurs, vélos.

03/2021

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Sciences historiques

Willy Russ, Souvenirs de 1914 à 1918 : L'Europe en guerre, la Suisse et la chocolaterie Suchard. Vision d'un industriel et amateur d'art neuchâtelois

Dès les premiers jours de la Grande Guerre, Willy Russ (1877-1959) entame la rédaction d'un journal que lui demande de tenir son père Carl, président du conseil d'administration de la chocolaterie Suchard S.A, organe faîtier dont Willy est le secrétaire. Jusqu'à l'armistice de 1918, en fils obéissant et consciencieux, Willy va rédiger un manuscrit d'environ 3000 pages - malheureusement disparu -, dont il publiera en 1924 un résumé représentant environ 15 % de l'original. Mais le tirage de cette première édition des Souvenirs de 1914 à 1918, destinée à la famille, est si réduit qu'il ne subsiste plus aujourd'hui qu'une poignée d'exemplaires de cet épais volume tombé dans l'oubli. La présente réédition veut mettre un terme à cette éclipse. La richesse de ce document est en effet considérable. Industriel malgré lui mais surtout amateur de musique et, plus encore, de peinture, Willy Russ, nous offre, à la manière d'une chronique de l'immédiat, un regard original sur la guerre, sa perception et ses répercussions sur la vie sociale, économique, politique et culturelle de la Suisse et du canton de Neuchâtel. Très présent y est également le sort de la maison Suchard, sise à Neuchâtel mais dont le dynamisme dépend de l'activité de ses quatre succursales installées dans les pays belligérants. L'auteur raconte enfin le quotidien d'une famille de la bourgeoisie neuchâteloise dont le train de vie et les modes de sociabilité ne sont que peu touchés par la guerre.

07/2015

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Littérature française

L'inconscience

Chez les Vogelgesang, une famille catholique, traditionnelle et alsacienne, quatre fois par an, la mère imposait à ses deux fils un « petit examen du coeur », dans le but de les aider à grandir, de les rendre plus responsables, plus humains. Que sont-ils devenus ? Carl, après avoir fondé une famille et travaillé vingt ans dans la même mutuelle, a radicalement changé d’orientation : il s’est laissé envoûter par un certain Stern, dont il est devenu en quelques semaines l’associé et l’amant. Il vit - ou plutôt vivait - à Metz, car pour l’heure il est plongé dans un coma profond après une chute inexpliquée de la fenêtre de son agence. Marcus, l’aîné, célibataire, séducteur et insouciant, a multiplié les expériences avant de se fixer à Roubaix, où il enseigne l’ethnologie et couche avec ses étudiantes. Tout en retraçant le parcours de ces deux frères, Thierry Hesse multiplie les allers-retours entre sphère intime et sphère sociale, dévoilant, au-delà des différences, le visage d’une époque où les compagnies d’assurances ont remplacé les consolations de la religion, et où le pouvoir de la finance est devenu omniprésent. Enchaînant avec brio narration et réflexion, émotion et ironie, classicisme et sensibilité à l’esprit du temps, L’Inconscience manifeste une vaste ambition littéraire. Des faubourgs de Roubaix aux Ramblas de Barcelone, Thierry Hesse captive et capture ses lecteurs avec une « musique » bien à lui, mêlant les harmoniques de la phrase française aux stridences du Velvet Underground cher à ses protagonistes.

08/2012

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Philosophie

Kant chez les extraterrestres. Philosofictions cosmopolitiques

« Kant, oui, a parlé des extraterrestres ». Ainsi pourrait s’ouvrir ce petit traité de philosofiction (comme on parle de science-fiction). Ce qu’il s’agit avant tout d’interroger, avec ces aliens que Kant a dû prendre au sérieux comme nul autre dans l’histoire de la philosophie, ce sont les limites de la mondialisation. C’est-à-dire ce qu’il nommait le cosmopolitisme. Toutefois, avant de lire les considérations kantiennes sur les habitants des autres mondes, avant de suivre son aliénologie raisonnée, on en passe par l’analyse de la guerre des étoiles qui fait rage au-dessus de nos têtes. Et l’on envisage d’abord les actuels traités internationaux réglant le droit de l’espace, ainsi que la figure de ces cosmopirates que Carl Schmitt a pu évoquer dans ses écrits tardifs. A suivre ensuite les allées et venues des extraterrestres dans l’oeuvre de Kant, il apparaît qu’ils sont la condition nécessaire pour une introuvable définition de l’humanité. Infigurables, échappant à toute expérience possible, ils sont pourtant inscrits au coeur même du sensible. Ils en sont le point d’Archimède, depuis lequel se trame son partage. Lire Kant, le lire en le faisant dialoguer avec des films de science-fiction qu’il semble avoir vus d’avance, c’est le faire parler des questions qui nous pressent et nous oppressent : notre planète menacée, l’écologie, la guerre des mondes… Mais c’est aussi tenter de penser, avec lui ou au-delà, ce qu’est un point de vue.

02/2011

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Développement durable-Ecologie

Un paysan résistant !

Héritier d'une longue lignée de paysans hors norme, Benoît Biteau est un paysan résistant. Ingénieur agronome, il aurait pu couler une vie paisible de haut fonctionnaire sans jamais remettre les mains dans la terre. Oui, mais voilà, cette terre, il l'a dans le sang. Et quand son père, tenant d'une agriculture productiviste, décide de partir en retraite, il relève le défi. En quelques années seulement, il fait d'un terroir épuisé par les pesticides et d'une exploitation dans une impasse écologique et économique une ferme rentable couronnée par le Trophée national de l'agriculture durable. Il délaisse les kilomètres de tuyaux, les bidons d'engrais et de pesticides. Et adopte les gestes de l'agronomie. On le suit pas à pas dans la transformation de sa ferme. Et les résultats sont stupéfiants. En se tournant vers des races rustiques, des semences anciennes, en replantant des arbres, la ferme de Benoît devient chaque jour plus productive, plus rentable et plus respectueuse de l'homme, des animaux et de la nature. Par son parcours (du combattant), Benoît Biteau apporte la preuve qu'une autre agriculture est possible. C'est un cri qu'il lance à tous les agriculteurs enferrés dans une logique qui les tue : changez de modèle, le bonheur est dans le pré ! Benoît Biteau est paysan agronome à l'EARL Val de Seudre Identi'Terre. En mars 2010, il est élu vice-président de la Région Poitou-Charentes et, en décembre 2015, il est réélu au conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.

02/2018

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Management

Révélez le manager qui est en vous ! Méthode des couleurs Arc-en-ciel DISC, 3e édition revue et augmentée

Patrice Fabart dirige Arc-en-Ciel RH (www.arcenclelrh.com), distributeur mondial exclusif de la Méthode des Couleurs® Arc En Ciel AEC DISC® qu'il a créée et développée après avoir exercé des fonctions commerciales et managériales dans différents grands groupes. Celle-ci se réfère à la source du système DISC issu de la théorie de William Marston, reconnu et diffusé mondialement depuis plus de soixante ans, ainsi qu'aux travaux de Carl Jung sur les Types Psychologiques et d'Eduard Spranger sur les Motivations, conjointement à une recherche sur les comportements associés aux couleurs et en articulation avec d'autres approches. C'est une approche unique en ce qu'elle envisage le manager dans une dimension holistique et propose une dynamique vers une sagesse opérationnelle. Elle concerne, bien sûr, tout manager en fonction ou appelé à le devenir, mais aussi toute personne souhaitant mieux se comprendre et s'épanouir dans son environnement professionnel et personnel. Ne sommes-nous pas tous des managers de nos propres vies ? Elle propose un modèle original en quatre étapes pour développer les personnes dans leurs fonctions en vue d'une efficacité optimale. 1re étape : Mieux se connaître dans ses forces et faiblesses en tant que personne et dans sa fonction professionnelle. 2e étape : S'assouplir et se développer tout en respectant ses limites. 3e étape : Mieux reconnaître les autres (collabo-raseurs, collègues, managers) dans leurs forces et faiblesses en tant que personnes et dans leurs fonctions professionnelles. 4e étape : Intégrer et prendre en compte la situation qui crée la fonction.

04/2021

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Monographies

Domela

César Domela (1900-1992), artiste néerlandais qui commence sa carrière dans la première moitié des années 1920 comme membre du groupe De Stijl. Par la suite, il s'éloigne des principes du néoplasticisme et abandonne progressivement la peinture à l'huile pour réaliser des reliefs conciliant géométrie et organicisme, devenant un des maîtres incontestables du genre. Après plusieurs séjours à Berlin, où il a l'occasion de côtoyer de nombreux artistes influents - Laszlo Moholy-Nagy, Alexander Rodtchenko, Raoul Hausmann, Naum Gabo, Kurt Schwitters, Carl Buchheister... - et de s'essayer à plusieurs pratiques telles que le graphisme, le photomontage, la typographie ou encore l'architecture d'intérieur, Domela s'installe définitivement à Paris en 1933. Il devient membre de Cercle et Carré, puis d'Abstraction Création, groupes pour lesquels il contribue activement aux revues. Pendant la guerre, alors que l'activité artistique est considérablement réduite à Paris, il est régulièrement présent à la galerie Jeanne Bucher qui crée à l'époque un espace accueillant pour la Deuxième Ecole de Paris en train de naître. Il y expose notamment en février 1944 à côté de Nicolas de Staël et de Wassily Kandinsky. Après la guerre, la richesse et l'originalité de son travail ne cesseront d'être saluées, autant en France où il réside jusqu'à sa mort en 1992, qu'à l'étranger. Composé de plus de 50 pièces, le catalogue embrasse ces différentes périodes de l'oeuvre de Domela ainsi que la diversité de supports et de techniques qu'il explorait dans son travail.

04/2023

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Philosophie

L'énigme Marcel Duchamp. L'art à l'épreuve du Cogito

Parce qu'elle est d'un caractère volontiers provocateur et insolent, parce qu'elle a un aspect désinvolte et disparate et culmine en des propositions qui ont l'apparence d'un pied-de-nez au jugement critique, l'œuvre de Marcel Duchamp est la grande énigme de l'art contemporain. L'auteur dans cette nouvelle édition démontre comment Marcel Duchamp, qui a procédé à la publication systématique de son travail, a laissé tous les indices pour le comprendre. L'artiste renvoie sans cesse à son expérience vitale, au point qu'on a pu dire que sa meilleure œuvre était sa vie. Marcel Duchamp piège le consensus de la société établie en une chausse-trape qui reste encore efficace de nos jours. L'usage du paradoxe ouvre la connaissance à de nouvelles régions dépassant les frontières de la logique. D'importants ajouts montrent la postérité réelle de Duchamp dans l'art moderne et contemporain. L'analyse dégage la notion centrale de " transfert d'évidence ", qui sous-tend les démarches les plus fructueuses de l'art contemporain. On trouvera également dans cet ouvrage deux enquêtes que l'auteur a menées après la mort de Duchamp sur son influence auprès des principaux témoins ou des créateurs de la nouvelle génération avec les réponses de Salvador Dali, John Cage, Man Ray, Joseph Beuys, Andy Warhol, Daniel Buren, Jean Tinguely, Christo, Dan Graham, Carl Andre, Julio Le Parc, Nicolas Schöffer, Robert Lebel, Pierre Cabanne, Arturo Schwarz ou encore Jean Clair. Ces enquêtes éclairent la personnalité de Duchamp et sa relation aux avant-gardes.

09/2014

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Cinéastes, réalisateurs

William Wyler. De Mulhouse à Hollywood

Il a été le grand amour de Bette Davis, le mentor de Laurence Olivier, le meilleur ami de John Huston, le découvreur d'Audrey Hepburn et la figure paternelle de Barbra Streisand... Né le 1er juillet 1902 à Mulhouse dans une famille de commerçants, Willi Wyler est devenu William Wyler en traversant l'Atlantique. Cousin de Mélanie Wyler, la mère de Willi, Carl Laemmle, le fondateur d'Universal, lui met le pied à l'étrier en l'invitant à le rejoindre en Amérique. Celui que sera toujours Willy pour ses amis, se fait la main sur des westerns muets de deux bobines avant de passer aux cinq bobines et de prendre les studios à bras le corps avec des oeuvres puissantes comme "Dodsworth" , "Mrs Miniver" , "Les plus belles années de notre vie" , écho des années de guerre qu'il passa sous l'uniforme de l'US Air Force. Il signe aussi "L'héritière" ou "Vacances romaines" . Avec "Ben Hur" et ses onze Oscars, ce cinéaste perfectionnistece cinéaste perfectionniste et d'une grande exigence entre dans la légende d'Hollywood. Né en 1950 à Mulhouse, Pierre-Louis Cereja a été journaliste et critique de cinéma pendant quatre décennies au journal L'Alsace. A ce titre, il a couvert plus de trente Festivals de Cannes. Il est aujourd'hui fondateur et rédacteur en chef du site www. exterieur-jour. com. Dans le cadre de l'Année Wyler, il a été commissaire de l'exposition "William Wyler de Mulhouse à Hollywood" au Musée historique de Mulhouse (juin-novembre 2022).

11/2023

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Lyon

Revue Chabe. Lyon par ses photographes

Pourquoi "Chabe" ? Chaber est une expression typique du parler lyonnais qui signifie Regarder. La nouvelle revue photos lyonnaise "CHABE ! " est un projet collectif porté par le média indépendant L'Arrière-Cour avec une trentaine de photographes lyonnais. La revue CHABE ! propose une ouverture nouvelle sur Lyon et ses environs, une expérience visuelle variée avec des points de vue multiples qui nous amèneront à voir "autrement" ou à redécouvrir Lyon au travers d'un autre regard sur le territoire, le quotidien, ses habitants et le bouillonnement créatif qui s'en dégage. CHABE met en lumière un vivier de talents d'une diversité incroyable et les histoires singulières que ces photographes ont à nous raconter. Oui, les photographes lyonnais. es ont beaucoup à nous dire. Avec Chabe ! , ils et elles peuvent désormais se faire entendre. ===== Les Photographes : - Juliette Treillet - Maud Mesnier - Melania Avanzato - Mona Bonetto - Emmanuelle Coqueray - Fred Mortagne - Antoine Merlet - Romain Bagnard - Philippe Merchez - Brice Bourdet - Julie Cherki - Léonie Pondevie - Amélie Viale - Pierre Suchet - Vladimir de Mollerat du Jeu - Blandine Soulage - Celsor Herrera Nunez - Karim Kal - Romain Etienne - Maxime Muller - Antonin Tricard - Anton Stelmach - Jim La Souille - Laure Abouaf - Héloïse Rochette - Peichen Chi - Marion Bornaz - Louise Durel - Zacharie Gaudrillot-Roy - Benjamin Larderet - Hugo Ribes - Fanny Vandecandelaere - Guillaume Ducreux - Emmanuelle Firman - Flore Giraud - Victor Perez - Julien Roche

10/2022

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Sciences historiques

Mon demi-siècle (1812-1862)

Pierre Jônain a le saintongeais et le français pour langues maternelles. Bachelier à 16 ans, licencié en droit à 19 ans, puis professeur de langues : anglais, latin, grec, il reste fidèle néanmoins à ses origines paysannes et populaires. Toute sa vie, son plaisir est de revenir à Maillé et de se promener dans les bois qu'il a parcourus depuis qu'il sait marcher, Plus qu'un simple enseignant, cet " homme de lettres ", selon son acte de décès, est poète et reçoit de Victor Hugo des encouragements à persévérer. Il est aussi le premier à structurer le saintongeais en publiant en 1869 le Dictionnaire du patois saintongeais qui est en chantier depuis 1850. Pour ce bilingue de jeunesse, il s'agit de la " langue des pères " et par conséquent d'un patrimoine à conserver. En 1876, Pierre Jônain publie à l'imprimerie du Phare littéraire de Royan : Jhoset et Suzanne ou les saisons saintongeaises, inspirées par Jean Vanderquant, le bon " çhuré " de Virollet qui a fait serment à la constitution. Musicien, botaniste, traducteur des auteurs grecs et latins, historien et poète à ses heures, il a laissé par ailleurs une oeuvre très diverse. Ami du journaliste et éditeur Victor Billaud, il est président d'honneur en 1877 de l'Académie des Muses Santones créées par ce dernier et il écrit, à la fin de sa vie, de nombreux articles dans la Gazette des Bains de Mer. Républicain fervent, ce qui lui valut quelques ennuis lors de la révolution de 1830 et après le coup d'Etat de 1851 fomenté par Napoléon III, il était aussi un protestant libéral. L'intérêt de la publication de Mon demi-siècle 1812-1862 est de montrer comment l'idéal des Républicains, qui présidait au commencement de la Révolution de 1789, n'est pas mort, bien au contraire. Cette période historique est un bouillonnement de réflexions de toutes les idéologies sociales et politiques naissantes en France et partout sur la planète. Il en dresse un inventaire rigoureux et passionnant. Cependant Jônain reste déiste et ne suit pas Proudon, totalement antireligieux, ni la Ligue des Justes qui commandera à Karl Marx le manifeste du parti communiste (février 1848). Il cherche en effet une voie qui sera reprise bien plus tard par des personnalités comme Marc Sangnier. En somme, en ce début de XIXe siècle, Pierre Jônain est ce gentilhomme rêvé par le bordelais Michel de Montaigne. Ce qui fait toute son actualité aujourd'hui.

03/2020

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Philosophie

Essai sur l'oeuvre de George Steiner. La parole souffle sur notre poussière

Nous avons tenté, en faisant dialoguer l'œuvre de Steiner avec d'autres œuvres qu'il admire (celles de Benjamin, de Kraus, de Kierkegaard) ou qu'il passe étrangement sous silence (comme celles de Bernanos ou de Bloy), de la placer sous un éclairage inhabituel : à nos yeux, l'auteur de Réelles présences est moins l'évident critique à l'intransigeante plume que l'exceptionnel sondeur du Mal. Car le siècle passé, qui a été le siècle de l'horreur absolue, n'a peut-être pas fini de nous livrer son noir secret : le Mal, le visage sordide et défiguré du Mal, que l'Occident depuis des siècles s'est complu à revêtir des masques les plus divers, est d'abord une bouche, n'est peut-être même qu'une bouche, prolixe et enjôleuse, de laquelle sort le flot noir du mensonge. C'est ainsi que Karl Kraus pouvait prétendre de façon paradoxale que le premier conflit mondial, avec ses millions de morts, était pourtant peu de chose si on le comparait à la destruction du langage opérée par le mensonge de la propagande. Steiner lui-même est dans ces pages l'héritier de ces auteurs qu'il a nommés pour s'en éloigner : logocrates, Pierre Boutang dont il était l'ami, Martin Heidegger ou Joseph de Maistre. Ceux-ci ont tenté de penser la question d'une détérioration du langage par la banalité et le mensonge, agissant comme une maladie, un cancer. Cette question est, dans l'œuvre de George Steiner, première, séminale ; non pas seulement le goût et le respect pour la culture classique ; non pas seulement le déchirant dialogue avec un christianisme beaucoup trop proche pour ne pas se ficher, dans la chair du penseur comme une écharde de plus en plus pointue et blessante ; non pas même enfin la terrible question de Dieu. J'irais jusqu'à dire que la blessure que constitue, pour tout juif, le mystère dévorant de la Shoah, n'est qu'une conséquence extrême du Mal, de ces paroles néfastes délivrées par la bouche de A.H., ce fantôme malfaisant, cet homme creux croupissant sur une terre dévastée. Placée sous un tel éclairage, nous donnons à l'œuvre de ce penseur respecté mais bien souvent décrié sa place véritable, rien moins que vitale pour notre siècle : en sondant les ténèbres, nul doute que George Steiner nous enseigne de quelle réelle présence la réflexion contemporaine doit se charger si elle veut ne pas s'enfoncer piteusement dans la tourbière de la futilité et du bavardage.

06/2001

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Littérature française

Russe

A partir de textes appartenant aux mémoires historiques ou à la littérature (ceux de Napoléon Ier, de Cavalié-Mercer, de Custine, Saint-Simon, Montesquieu, Pouchkine) ; à partir de l'oeuvre de Marx qui, nous rappelle-t-il, a séjourné en France ; à la suite de Boris Souvarine établissant des parallèles entre le régime policier russe du tsar Nicolas Ier et le régime communiste de l'URSS de Staline, Pierre Bergounioux définit ce que, considérant ce qu'en ont écrit parmi d'autres Gogol, Tolstoï, Dostoïevski, l'on a appelé l' "âme russe" - quand Custine regarde précisément les Russes comme "des machines incommodées d'une âme". S'interrogeant sur les raisons de la disparition du "socialisme réel" , dont l'hypothèse la plus courante incrimine, avec Karl Wittfogel, le despotisme oriental, Bergounioux convoque les analyses d'Eric Hobsbawm : les Bolchéviks "ont cru possible de passer du féodalisme au socialisme en escamotant le stade capitaliste", et de John Kenneth Galbraith : "L'égalité du partage a guidé le législateur soviétique mais la faiblesse de l'appareil productif est telle qu'il n'y a rien ou presque à partager". Cependant, selon Bergounioux, "rien n'éclaire l'histoire d'un peuple comme sa littérature". Si bien que c'est vers elle qu'il faut se tourner pour comprendre la Russie, la terreur qui la gouverne. Et quand il s'agit de distinguer les écrivains français et les écrivains russes, un trait revient, implacable : "C'est le péril que [ces derniers] encourent à simplement dire ce qui est". Aussi "c'est le stalinisme qui a tué Essenine, Maïakovski, Marina Tsvetaïeva, envoyé Soljenitsyne et Chalamov au goulag, étouffé, au nom du "réalisme socialiste", l'expression approchée, authentique de l'expérience à quoi tend, d'âge en âge, la littérature si elle est bien révélation, délivrance". Pierre Bergounioux relie ainsi les interventions de l'artiste Piotr Pavlenski à l'héritage de ses compatriotes : "Un artiste russe, parce que russe et non pas français, doit payer d'exemple, de sa personne. La chose qu'il dévoile est redoutable. C'est l'Etat, cet organe qui, selon Max Weber, "monopolise l'usage de la violence physique légitime". Et c'est bien contre Poutine et les oligarques qui ruinent à leur tour le peuple russe que Pavlenski s'élève car, envers et contre tout, "l'aspiration millénaire à la justice, à l'égalité, à la liberté, si elle a disparu de la surface du sol, n'en continue pas moins de cheminer sous terre". Creusons.

05/2021

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Football

Ghetto football club

De Draveil à Aulnay, des Ulis à Bondy, la banlieue parisienne est devenue l'eldorado du football. "Une terre bénie, comme le Brésil" , s'emballe même Karl-Heinz Rummenigge, le pré- sident du conseil d'administration du Bayern Munich. Car il y a longtemps que cette "Silicon Valley du football" ne s'adresse plus seulement aux clubs français, mais à l'élite du football mondial. Un footballeur sur 15 des clubs du top 5 européen en est issu ! Des statistiques hallucinantes, qui donnent évidem- ment lieu depuis de nombreuses années à une gigantesque foire d'empoigne entre scouts, agents, recruteurs et inter- médiaires divers pour débusquer les plus belles pépites. Et toucher les commissions les plus mirobolantes. Longtemps, ce fut ça, le recrutement des jeunes talents des banlieues parisiennes. Même fonctionnement qu'ailleurs, avec peut-être un zeste de folklore local. On rigolait de l'oncle ou du cousin qui tentait de s'inscruster dans une tran- saction. Au final, ceux qui avaient les clés, c'étaient toujours les mêmes. Ceux qui avaient les codes, le réseau, l'argent, l'influence. Et puis subrepticement, les codes ont changé. Les banlieues en ont eu assez d'assister sans rien dire à ce qui était perçu comme une forme de pillage insupportable. Les oncles et les cousins et les amis et les voisins ont pris le pouvoir. Les an- ciens, vieux agents ou recruteurs roués, ont dégagé. Bienve- nue dans le nouveau monde. Un monde qui entend bien faire régner sa propre loi sur son territoire, et recueillir les fruits de ce que ce territoire produit. Après tout, cela avait marché pour le rap, alors pourquoi pas pour le foot ? Les recettes sont à peu près les mêmes : fonctionnement en bandes, commu- nautarisme, ethnicisation, prééminence du religieux. Et une taxe à payer, bien sûr, pour pouvoir recruter un joueur. Il faut bien vivre. Manque de bol, des gens à faire vivre sur chaque transaction, il y en a beaucoup. Et tant pis si la multiplicaation des intermédiaires com- mence à décourager de nombreux agents étrangers. Au même moment, de nouveaux cow-boys arrivent en ville. Fonds de pension ou d'investissement, rois de la flibuste qui s'improvisent présidents de clubs, tous sont évidemment davantage là pour les joies du trading plu- tôt que pour la beauté d'une feinte de corps. Mais le choc des cultures entre les hérauts de l'ultralibéralisme et les gardiens du ghetto promet d'être un des plus beaux matchs des prochaines années. Ce serait juste dommage que le perdant, ce soit le football.

04/2023

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Histoire littéraire

Figurations de la dictature dans les arts de la scène. Regards sur l'espace germanophone du XIXe siècle à nos jours

Comment les arts de la scène s'emparent-ils de ce qui peut apparaître de prime abord comme une contradiction profonde : le lien entre dictature politique et libre épanouissement de l'art ? Pour répondre, l'ouvrage entend "figurations de la dictature" comme l'ensemble des moyens mis en oeuvre pour dire ou montrer la dictature et la violence du politique sur scène, pour tenter d'apporter une réponse artistique aux interventions et à la pression exercée d'en haut : soit en mettant la dictature à distance et en s'opposant à elle, soit en se plaçant au service de la dictature d'Etat, soit encore en optant pour le silence comme forme ultime de réaction, voire comme impuissance de l'art face à la dictature. L'interrogation porte sur la pertinence et l'actualité mêmes de la confrontation parfois brutale entre dictature et arts de la scène, sur la question du traitement des masses sur scène, sur le rôle de la provocation et du scandale dans la mise en scène de la dictature. Il s'agit ici de déterminer comment les arts de la scène participent à leur manière de l'écriture des dictatures, contribuant ainsi à une mémoire tout à la fois active et critique de la dictature et des dictatures de l'espace germanophone du XIXe siècle (E. T. A. Hoffmann, Cola di Rienzo) à nos jours (Werner Schwab, Jan Faktor, Milo Rau, le "théâtral spectral" de Jo Fabian, le travail du collectif Scholl 2017 notamment).

05/2023

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Pédagogie

Mettre l'expérience en mots. Les savoirs narratifs

Depuis les années 1990, une démarche dite "clinique-dialogique" (Jean Piaget - Edgar Morin) est apparue et s'est développée en Sciences de l'éducation, notamment à l'université de Nantes. Au fil des enseignements, recherches et travaux de thèse, et malgré leur marginalité, ces orientations se sont avérées productrices de savoirs à partir de la mise en mots de l'expérience. Contribuant à constituer ce que Roland Gori appelle "savoirs narratifs", elles ont peu à peu montré leur intérêt dans différents domaines, allant des situations ordinaires d'apprentissage tout au long de la vie, aux parcours événementiels accidentes voire traumatiques. Après avoir posé la problématique générale, nous évoquerons ici cinq grandes lignées des chantiers, tant internationaux (Brésil, Pologne, Maroc, Angleterre) qu'interdisciplinaires (de la scolarité à la formation tout au long de la vie ; en santé ; en situations extrêmes ; jusqu'au bout de la vie ; mémoire et transmission), croisant leurs avancées aux réflexions et travaux de spécialistes du domaine. Cet ouvrage s'adresse ainsi à tout chercheur en Sciences humaines, comme à tout professionnel des "métiers de l'humain" (Mireille Cifali), soucieux de qualité réflexive et de qualité de vie. Avec les contributions de : Roland Gori et Carole Baeza, Manuela Braud, Hervé Breton, Loïc Chalmel, Corinne Chaput-Le Bars, Henrique De Castro, Zineb El Manssouri, Nadine Esnault, Patricia Ferreira Karla, Caroline Gallé-Gaudin, Nathalie Garric, Emilie Ghyssens-Marandas, Luciane Goldberg, François Goupy, Bruno Hubert, Martine Janner-Raimondi, Miguel Jean, Raphaëlle Lavenant, Christian Leray, Charlie Mansfield, Mohammed Melyani, Grégory Munoz, Frédéric Pugnière-Saavedra, Michel Rival, Jean-Yves Robin, Sonia Rodriguez, Aneta Slowik, Yann Strauss, Sueleide Suassuna, Emmanuel Sylvestre, Leônia Teixeira, Sandra Vasconcelos, Simon Zingaretti.

08/2019

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Histoire internationale

JFK. Autopsie d'un crime d'Etat

22 novembre 1963. Le président John F. Kennedy est assassiné dans les rues de Dallas. Quelques heures plus tard, Lee Harvey Oswald, son tueur présumé, est arrêté. Après deux jours d'interrogatoire sans aveux, alors que la police s'apprête à le transférer à la prison du comté, il est abattu à son tour par Jack Ruby, gérant d'une boîte de nuit. Le monde entier est sous le choc. Pour calmer les esprits et étouffer les premières rumeurs impliquant Fidel Castro ou l'Union Soviétique, Lyndon B. Johnson, le nouveau président, crée une commission d'enquête menée par Earl Warren. Après un an de travail, ses conclusions tombent : Lee Harvey Oswald, déséquilibré solitaire sans autre motivation que le crime gratuit, est l'unique assassin de JFK. Dans cet ouvrage devenu culte, William Reymond dissèque le rapport Warren et en dénonce les erreurs et trucages. Utilisant une multitude de documents inédits provenant des archives de la police de Dallas, du FBI, de la CIA, des services secrets cubains, soviétiques et français, il démontre, preuves et photographies jamais publiées à l'appui, que John F. Kennedy a été victime d'un impitoyable complot. Et que l'enquête officielle, émaillée de crimes mystérieux et de disparitions inexpliquées, n'est qu'une gigantesque manipulation destinée à camoufler la vérité. Sans négliger de s'intéresser aux réels commanditaires, William Reymond dévoile aussi pour la première fois le rôle exact joué par les Services français dans le plus célèbre crime du siècle. Fort de toutes ces découvertes, sa conclusion est implacable : le 22 novembre 1963, la plus grande démocratie moderne a été victime d'un coup d'Etat.

10/1998

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Histoire de France

Le siècle traversé. Souvenirs de neuf décennies

Le Périgord de Jacquou le Croquant. La ligne bleue des Vosges au temps de l'Europe sans passeports. Chéchias et casquettes dans le port d'Alger. Le petit train d'Arpajon devant la grille du Luxembourg et l'omnibus Panthéon-Courcelles descendant la rue Soufflot. Lampes à huile et feu de boulets au ministère de l'Intérieur : toute la modernité en 1913. Le drame de Sarajevo. La folle journée du 11 novembre 1918. Sartre en hypokhâgne. Maurras et Maritain. Brunschvicg, Jankélévitch, Raymond Aron, Simone Weil, etc. Claudel, Lyautey, Mauriac. Sur le lac du bois de Boulogne, Hélène et Simone de Beauvoir. Maurice Merleau-Ponty et Zaza. Heidegger et Cassirer à Davos. De Le Revue universelle à Esprit. Gabriel Marcel et Jean Wahl. Berlin en 1935. Goebbels et Carl Schmitt. Mai 40 au centre d'état-major de Compiègne. Tournier et Nimier en philo à Neuilly. Au printemps 44, Sartre et Bataille disputent du péché avec Daniélou et Massignon. L'agrégation de philosophie : Althusser, Foucault, Deleuze, Derrida, Jean d'Ormesson et les autres. Teilhard de Chardin ouvre une avancée nouvelle vers le point Oméga. De l'abbaye de Pontigny au Cercle de Royaumont et au Centre culturel de Cerisy. Des Chaises au Roi se meurt. Le Nouveau Roman et l'Oulipo. A Pondichéry et Sit-Sat-Ananda. Le happening de 68 entre les communistes du SNESup et le cabinet du doyen Durry. L'éclatement de la vieille Sorbonne et les grandes heures de Vincennes... Maurice de Gandillac, longtemps professeur d'histoire de la philosophie à la Sorbonne, auteur de Genèses de la modernité et animateur des décades de Cerisy, nous livre ici sa "traversée du siècle" .

09/1998

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Esotérisme

C. G. Jung et la voie des profondeurs

Dans l'actuel climat de détresse spirituelle, parmi les ruines des idéologies dont celles de la psychanalyse, un astre poursuit sa montée silencieuse et sure : celui de Carl-Gustav Jung, le père de la psychologie des profondeurs. Le présent volume vise à faire mieux connaître la figure de celui en qui Hermann Hesse voyait " une montagne immense, un extraordinaire génie " et à fournir aux lecteurs une introduction à son oeuvre qui soit à la fois claire, centrale et sans concession aux modes passagères de pensée et de langage. Pour le réaliser, Etienne Perrot et Francine Saint René Taillandier se sont assuré le concours de spécialistes internationaux hautement qualifiés, dont certains, comme Marie-Louise von Franz, Aniela Jaffé et Gerhard Adler, sont déjà bien connus du public francophone. Trois évocations de la personnalité de Jung encadrent un récit de la lutte courageuse de ce dernier contre le nazisme. La voie Junguienne est ensuite examinée sous des formes variées, mais toujours reliées à ce qui en est le centre et le but : le Soi, réalité transpersonnelle au cœur de l'homme. Sont étudiés successivement le processus d'individuation, l'imagination active, la synchronicité (unus mundus), le lien avec l'alchimie etc... Etienrie Perrot et son épouse Francine, Saint René Taillandier (qui collaborent également à l'ouvrage) se sont voués à la diffusion de l'enseignement dispensé par le maître de Küsnacht et ils ont fondé à cette fin les éditions de la Fontaine de Pierre. Le livre qu'ils font paraître aujourd'hui - le neuvième - est destiné à occuper une place de choix dans le nouveau " printemps junguien ".

07/1980

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Littérature française

Chroniques

Organisée par Pedro Karp Vasquez, cette nouvelle édition publiée au Brésil en septembre 2018 (Rocco), est le fruit d'un long travail de recherche dans des archives publiques et privées, mené par Larissa Vaz sous la direction de Benjamin Moser ; elle contient plus de 120 chroniques inédites de la magicienne de la littérature brésilienne, à côté de celles parues dans La découverte du monde (des femmes-Antoinette Fouque, 1995, traduction de Jacques et Teresa Thiériot) ; elle couvre plus de 30 ans de journalisme, de 1946 à 1977, année de sa disparition, et nous en apprend beaucoup sur l'une des plus grandes écrivaines du XXe siècle. Sans fil conducteur apparent d'une semaine à l'autre, ces chroniques laissent entrevoir une artiste qui ne s'est jamais soumise aux normes habituelles du travail de journaliste. Elle aborde tous les thèmes, du plus intime comme son rapport à l'écriture à celui de la beauté féminine, en passant par la narration, vivante et souvent drôle, d'épisodes de la vie quotidienne qui acquièrent soudain, sous sa plume, une signification métaphysique. Elle écrit également sur d'autres écrivain·e·s, tel·le·s, García Márquez, Alberto Moravia ou son amie Nélida Pinón, et sur des peintres qui l'inspirent tels Giorgio de Chirico ou Paul Klee. Les chroniques de Clarice Lispector constituent la matière première de ses livres. En grande créatrice indifférente aux genres littéraires, elle les retricote pour les intégrer dans ses nouvelles et ses romans, avec d'infinies variations comme dans un écheveau de plus en plus dense. Il est absolument fascinant et passionnant de s'y plonger sans jamais, cependant, en percer le mystère.

11/2019

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Religion

Jean-Paul II

Jean-Paul II restera le dernier "géant" de notre époque. Au cours d'un pontificat exceptionnellement long, le premier pape polonais de l'Histoire aura joué un rôle à la fois majeur et contradictoire. D'une part, contre toutes les modes, il a obstinément défendu la tradition, la liturgie, le dogme de l'Eglise catholique, ce qui lui vaut parfois une image conservatrice, voire réactionnaire, notamment sur le plan moral. Mais à l'aube du III ? millénaire de l'ère chrétienne, il a surtout modernisé et "mondialisé" cette Eglise d'un milliard de fidèles ; il a replacé l'Homme, sa dignité et sa responsabilité, au centre du message évangélique contemporain ; sur le plan politique, il fut un des principaux acteurs de la chute du communisme en Europe et n'a cessé de se battre pour la paix et les droits de l'homme ; il a effectué quelque cent voyages apostoliques, souvent spectaculaires, y compris dans le monde musulman ; il a multiplié les rassemblements de jeunes, même dans les sociétés les plus déchristianisées comme la France ; il a spectaculairement dénoncé les fautes passées de l'Eglise, et a contribué à la réconcilier avec le monde juif. Qui est donc le vrai Jean-Paul II ? Elu pape le 16 octobre 1978 à l'âge de cinquante-huit ans, Karol Wojtyla avait été tour à tour comédien, poète, journaliste, aumônier, philosophe, professeur et archevêque dans une Pologne victime successivement du nazisme et du communisme. Ce passé riche et contrasté, qui a demandé à l'auteur plusieurs années d'enquête, éclaire la personnalité et l'oeuvre d'un pape hors du commun.

02/2006

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Poésie

Ondine ou l'odyssée de la conscience

Que nous révèle La Petite Sirène qui a bercé notre enfance ? Devenir, s'individuer : selon Carl Gustav Jung, c'est le défi majeur du XXIe siècle. Individualisme ambiant ou individuation ? Là est la question, elle est vitale. Liliane Lil revisite en poème le conte d'Andersen. Elle fait naître un très beau cantique du désir et de la métamorphose. Ombrin ou humain ? Il faut choisir. Le chemin de l'individuation est bel et bien inscrit dans la mer. Cet éclairage interroge une forêt de symboles. Les grands archétypes sont aussi présents et la porte du rêve frémit. Un pont aux couleurs de l'arc-en-ciel relie conscient et inconscient quand la dynamique psychique est en chemin : l'authenticité acquise, le moi réel peut agir, libre, solitaire mais aussi solidaire. "Et l'écume effaça son imageIndéciseQuand le nuage dessina un visage". Liliane Lil est née à Lyon. Professeure de lettres, elle a toujours oeuvré pour la culture vivante en mettant en place des ateliers de théâtre, d'écriture et d'initiation à la poésie moderne pour ses élèves. Elle a également créé un théâtre poétique pour adultes dans le cadre d'une association. Passionnée par l'oeuvre de Jung et diplômée en Rêve Eveillé Libre, elle n'a jamais cessé d'écrire : poésie, nouvelles, pièces de théâtre, récitals poétiques, contes pour enfants de 10 à 12 ans. Elle est l'auteure de quatre autres ouvrages : Ophélia (poésie), Contes des trois Dames (contes pour enfants), Les tragédies silencieuses (nouvelles pour adultes) et Ondine ou l'odyssée de la conscience (poésie). Vous pouvez retrouver son actualité sur : www. lilianelil-litterature. com.

04/2021

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Policiers

Le caïman noir

Tranchée au ras du cou, la tête noire vogue dans un azur onduleux au milieu d'une étoffe rouge. Elle prend le vent au bout du mat qui surplombe l'ancienne bergerie. Son front fuyant est barré d'un bandeau blanc. Cette figure n'est pas celle du Maure, emblème officiel de la Corse, mais d'un caïman noir. Que faire de ce cadeau empoisonné ? Ici on ne plaisante pas avec les emblèmes de la nation. Personne n'avait jamais "osé" un Maure nanti de 76 dents affûtées ! "... Soudain, le portable du G. I. G. N se met à vibrer. A la lecture du code de l'appelant, le commandant ronchonne : - Ce n'est pas possible... Ca fait au moins un an qu'il ne m'a plus donné signe de vie ce fumier ! Après s'être gratté le cuir chevelu, au-dessus de l'oreille droite, signe d'intense incompréhension chez lui, Carl le Mat laisse filer la sonnerie jusqu'à la boîte vocale. En même temps il se traite d'idiot de ne pas avoir pensé à se défaire de ce portable de merde, de sa puce cafteuse... et de tout ces binz le reliant aux autorités de l'armée, aux services de renseignements du D. C. R. I, au Ministère de l'intérieur, à celui des affaires­ étrangères... " Le Caïman noir va vous entraîner dans de sulfureuses aventures, de l'île de Beauté à l'enfer de la jungle amazo­nienne. Laissez-vous croquer par ce reptilien aux 76 dents bien a­cérées. Ca ne manque ni de mordant ni d'humour...

01/2010

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Philosophie

Le pouvoir

Si tout pouvoir n'est pas nécessairement politique et si, contre l'hypothèse de Michel Foucault, tout n'est pas pouvoir, toute définition du pouvoir est, elle, nécessairement politique. Organisé en trois grandes parties, cet ouvrage - dont le mot d'ordre pourrait être " penser avec Foucault contre Foucault " - a pour ambition de montrer l'enjeu politique des définitions possibles du pouvoir. La première partie argumente l'idée d'un pluralisme définitionnel permettant de justifier le pluralisme politique. Critiquant la définition monologique du pouvoir comme " rapport de forces " par Foucault, et également les thèses de Max Weber et de Hannah Arendt, l'auteur se réfère aux théories externalistes de la référence, défendues par Saul Kripke ou Hilary Putnam, dont il revendique le caractère fructueux pour une réflexion sur la définition du pouvoir. Dans la deuxième partie, en revanche, est mise en évidence la relation étroite entre le pouvoir et la liberté, pensée à partir de Foucault et de la question du " pouvoir sur soi ". Il s'agit de démontrer que le sens du pouvoir politique démocratique, au service de l'épanouissement de la liberté des individus au sein de leurs communautés, a un fondement éthique. La dernière partie est consacrée à l'héritage du christianisme dans la pensée politique occidentale, afin de défendre, contre Carl Schmitt, l'idée d'un sens éminemment positif et fondateur de l'apprentissage théologique des structures du politique moderne. Cet ouvrage montre ainsi que la pensée constitutionnaliste moderne renvoie à un choix éthique quant à la valeur de l'individu, qui légitime le droit comme instance de défense et d'accomplissement de la liberté politique.

09/2000

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Religion

La rencontre du bouddhisme et de l'Occident

D'Alexandre le Grand à Marco Polo, de Schopenhauer à Nietzsche, de Carl Gustav Jung à Allen Ginsberg, d'Helena Blavatsky à Alexandra David-Neel, des Transcendantalistes aux stars hollywoodiennes, de nombreux voyageurs, penseurs et artistes occidentaux se sont passionnés pour la sagesse du Bouddha. Pour la première fois, ce livre relate les grandes étapes de la rencontre du bouddhisme et de l'Occident et montre combien le bouddhisme fut, et reste, profondément réinterprété à partir de prismes culturels déformants. La mise au jour de ces imaginaires, notamment celui, très ancien, concernant le mythe du " Tibet magique ", éclaire en profondeur le succès actuel du bouddhisme en Europe et aux Etats-Unis. Cet ouvrage permet également de comprendre pourquoi, après l'échec des grandes idéologies religieuses, scientistes et politiques, le bouddhisme connaît une audience croissante en Occident. Beaucoup voient en effet dans la pensée bouddhique une spiritualité laïque, une philosophie humaniste et une éthique de la responsabilité particulièrement pertinentes pour répondre aux besoins spirituels des individus et aux grands défis planétaires du siècle à venir. Privilégiant l'action sur soi à l'action sur le monde et apportant un juste équilibre entre raison et intuition, le bouddhisme n'est-il pas appelé à corriger les excès d'une civilisation occidentale trop exclusivement préoccupée de maîtrise technique au détriment du sens et de l'intériorité ? Informatif et distancié, cet ouvrage permet à chacun de se faire une opinion sur cette rencontre du bouddhisme et de l'Occident, dont l'historien des civilisations Arnold Toynbee n'hésitait pas à affirmer qu'elle constituait " l'événement le plus significatif du XXe siècle ".

11/1999