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Littérature française

Le petit garçon qui voulait grandir

C'est l'histoire d'un petit garçon. Un tout petit garçon de sept ans, un peu solitaire depuis que ses parents ont mystérieusement disparu. Il vit seul chez sa grand-mère et tout va bien. Sauf que... la grand-mère a la mauvaise idée, un jour de marché, de faire un stupide AVC et d'être emmenée - sans plus de façon - vers une maison de retraite. Pris en charge par la gendarmerie, l'enfant se retrouve orienté vers un foyer. Il n'a que sept ans et va découvrir avec stupéfaction la vie collective avec sa promiscuité, sa brutalité, l'indifférence ou les gestes imbéciles des uns et des autres. Grâce à un éducateur un peu plus attentif que les autres, mais aussi avec l'appui de quelques bons copains, l'enfant va faire face et s'adapter. Malgré toutes ces difficultés ce petit garçon va continuer de grandir. La fin de l'histoire, un peu "conte de fées" vous surprendra. Plus de 40 ans passés dans le milieu médico-social donnent à Régis Granier, éducateur spécialisé, le droit et les éléments pour décrire la vie quotidienne des foyers. "J'aime mon métier et je le pratique avec plaisir, je sais qu'en disant cela je deviens suspect. Pourtant c'est absolument vrai : le métier d'éducateur spécialisé est souvent passionnant ! " Ce modeste ouvrage est là pour témoigner quelques gestes simples, pratiqués avec spontanéité et sincérité, peuvent donner à un petit enfant l'envie de continuer à grandir malgré la rudesse de l'existence.

04/2020

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Faits de société

L'enfant proie. Dysfonctionnements et dérives de la protection de l'enfance

Pascal Vivet est, depuis de très longues années, le témoin averti des affaires de protection de l'enfance et donc de pédophilie. Spécialiste des droits de l'enfant, il a suivi et continue de suivre l'instruction et le procès des affaires majeures qui ont éclaté dans notre pays depuis une quinzaine d'années ; il est mieux placé que quiconque pour procéder à un état des lieux. En compagnie de Samuel Luret, il nous offre un panorama factuel de la maltraitance sexuelle envers les enfants. Des faits, des faits et encore des faits. Pas des pourcentages, ni de la psychosociologie. À travers une dizaine d'affaires décortiquées par le menu, nous découvrons à la fois l'abomination des actes et les errances de la machine qui est censée protéger les victimes, identifier les coupables et punir équitablement ces derniers. Mais ce livre entame aussi une réflexion sur la manière dont les agressions pédophiles, hier cachées sous le boisseau et tues par les institutions comme par la presse, sont aujourd'hui projetées sur le devant de la scène, médiatisées, traitées de manière hystérique, brouillonne, et elle-même perverse. Hier le coupable était protégé par une sorte d'omerta, aujourd'hui le suspect est parfois condamné avant d'avoir été jugé : les faits sont finalement évacués et l'injustice perdure. Il semble que nous soyons entrés dans une ère du double discours et de la cacophonie qui conduisent aux parallèles faciles et aux confusions tragiques où victimes et criminels pourraient devenir interchangeables.

04/2005

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Policiers

L'enfant qui criait au loup

" J'ai reçu un appel du passé. " Varg est appelé en renfort dans une affaire de double meurtre. Le principal suspect est Jannegut, un gamin placé très jeune en famille d'accueil. Il s'est retranché sur les pentes escarpées d'un fjord, et la nuit tombe. Le garçon n'accepte de parler qu'au détective privé. Pourquoi ? Dans la ligne de mire des flics tapis plus bas, et sous les yeux avides des journalistes déjà sur place, Varg accepte cette mission périlleuse. Les chemins du garçon et du détective s'étaient déjà croisés du temps où Varg sévissait à la Protection de l'enfance, au début des années 70. Retiré des bras d'une mère toxicomane à l'âge de 3 ans, puis témoin à 6 ans de la mort de son père adoptif dans des circonstances ambiguës, Jannegut est placé dans une ferme isolée de l'Angedal, chez Kari et Klaus Libakk. Le mauvais sort s'acharne quand, quelques années plus tard, le couple est retrouvé sauvagement assassiné. L'adolescent mutique et introverti écope de dix ans de prison qui lui suffiront tout juste à nourrir un projet de vengeance à l'encontre de tous ces soi-disant " bienfaiteurs ". Dans ces circonstances, il faut s'attendre au pire à la sortie de prison... Que ce soit Varg et ses collègues de la Protection de l'enfance, le directeur de l'orphelinat ou encore l'avocat de la famille, tous gravitent à leur manière autour du " cas Jannegut " qui semble le plus parfait exemple de l'échec des politiques sociales en Norvège.

09/2014

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Policiers

Le sang et la poussière. Une enquête de l'ispecteur Cooper

L'Afrique du Sud, les années cinquante. Un voyage périlleux au coeur des ténébres... Le livre : Durban, Afrique du Sud, 1953. Alors que l'inspecteur Emmanuel Cooper gagne sa vie en surveillant les docks de manière clandestine, le meurtre brutal d'un jeune garçon le force à sortir de l'ombre. Lorsque deux assassinats semblables font de lui le suspect numéro un, il est obligé de se cacher de la police et de mener officieusement sa propre enquête. Il plonge alors dans le milieu de la pègre de Durban - un univers trouble, où se côtoient gangsters, prostituées et maquereaux- pour comprendre le véritable enjeu politique de l'affaire. Sous la pression des nouvelles lois ségrégationnistes, il doit coûte que coûte trouver le meurtrier avant que la police ne l'inculpe, et rendre enfin justice au garçon couché dans le sang et la poussière. L'auteur : Malla Nunn a grandi au Swaziland avant de s'installer à Perth avec ses parents dans les années soixante-dix. Elle est allée à l'université en Australie et aux Etats-Unis. Malla Nunn est aussi cinéaste et a trois films à son actif. Elle vit actuellement à Sydney avec son mari et leurs deux enfants. La première enquête de l'inspecteur Cooper, Justice dans un paysage de rêve, a été sélectionnée en 2010 pour l'Edgar Award et le grand Prix des Lectrices du magazine Elle, qui a comparé l'univers de l'auteur à celui de Deon Meyer. Le Sang et la Poussière, la deuxième enquête de l'inspecteur Cooper, a été publié dans six pays.

02/2012

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Policiers

Une enquête du commissaire aux morts étranges : Messe noire

Une nuit de décembre 1759, le corps sans vie d'une jeune fille est retrouvé sur la tombe glaciale d'un cimetière parisien. Pas de suspect, et pour seuls indices : une hostie noire, un crucifix et des empreintes de pas. Un panneau placardé sur la grille d'un autre cimetière donne le ton : "Interdit à Dieu d'entrer dans ce lieu". La tension est à son comble dans la capitale. Sartine, le lieutenant général de police, craint une résurgence des messes noires sous le règne du très contesté Louis XV. Volnay, le commissaire aux morts étranges et son non moins étrange compagnon, le moine hérétique, se trouvent rapidement confrontés à des forces obscures et manipulatrices. Toujours aussi mal vu du pouvoir en place, sous la férule d'un Sartine plus méfiant que jamais, le duo d'enquêteurs ne pourra compter que sur lui-même pour démasquer les ordonnateurs du rituel satanique. Dans ce deuxième volet des aventures du chevalier de Volnay, Olivier Barde-Cabuçon reconstitue un Paris pittoresque et inquiétant, où les seaux d'aisance se déversent des fenêtres à toute heure du jour, où les coquins s'emparent des rues à la nuit tombée, et où l'on dit la messe à l'envers sur les tombes. A quelques lieues de là, Versailles étale les lignes claires de ses jardins, comme pour mieux dissimuler les troubles pulsions de ses prestigieux locataires. Entre ces deux pôles opposés, Olivier Barde-Cabuçon noue une intrigue diabolique au royaume du détraquement et de l'inversion des règles établies.

03/2013

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Philosophie

Philosophie et psychologie

Longtemps, il y eut les mariages : Descartes, Bergson, Merleau-Ponty, longue est la liste des philosophes qui, au nom de la conscience ou de la raison, firent sa part à la psychologie. Puis vint l'enterrement, quand, en ce dernier demi-siècle, la philosophie, française notamment, dénonça en sa rivale un hybride suspect, ni tout à fait une science, ni tout à fait un art. Et, en une formule de Georges Ganguilhem demeurée Célèbre, de conseiller aux psychologues qui sortiraient de la Sorbonne, de prendre à gauche afin d'atteindre le Panthéon plutôt qu'à droite, au risque de descendre jusqu'à la Préfecture de Police. Or la guerre froide entre les deux disciplines ne devrait plus avoir lieu. Les murs tombent sous la poussée particulièrement des questions que formulent à nouveaux frais les sciences cognitives : dès lors qu'on redécouvre l'esprit, qu'on s'accorde sur l'importance du mental - ce niveau ni purement cérébral, ni strictement non physique où, à travers perceptions, images, croyances et jugements, s'élabore la connaissance -, les rapports entre la philosophie et la psychologie se redéfinissent. Pascal Engel, grâce à cet état des lieux, le montre, qui révèle combien des acquis de la psychologie sont nécessaires à l'enquête conceptuelle qu'est la philosophie ; combien, en psychologie, des approches conceptuelles, de nature philosophique, sont requises pour l'interprétation de résultats comme pour la formulation d'hypothèses nouvelles. Il se célèbre ici non pas une nouvelle alliance, mais les vertus d'un dialogue raisonné - qui n'aurait jamais dû s'interrompre.

03/1996

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Littérature française

Les Disparus des Argonnes

13 février 1981. Un soir de permission, un jeune appelé disparaît mystérieusement au bord d'une nationale morne et glacée des Argonnes. Du côté des autorités, personne ne prend cette disparition au sérieux. Ni la police qui refuse de lancer une enquête. Ni l'armée qui le déclare déserteur, un de plus parmi les 6 000 qu'on dénombre chaque année. Jocelyne ne croit pas à une désertion. Son fils, elle le connaît comme sa poche. Pourquoi fuguerait-il à trois mois de la quille, alors même que sa fiancée adorée attend un enfant de lui ? A mesure que les jours défilent et qu'on commence à craindre le pire, vient s'ajouter à la détresse de cette famille, l'humiliation de se sentir inaudible et désavouée par les institutions. Les laisserait-on tomber si c'était le fils d'un ministre et non d'un ouvrier ? Mais Jocelyne ne cède pas. Elle se fait une promesse que seul le coeur d'une mère peut comprendre : elle ne lâchera rien, jusqu'à ce qu'il soit retrouvé, jusqu'à revoir une dernière fois le doux visage de son fils. Tombés pour la France est librement inspiré de " l'affaire des disparus de Mourmelon ", non résolue en raison du suicide du principal suspect au 2e jour de son procès d'assises en 2003. Entre 1981 et 1987, huit jeunes hommes, tous âgés d'une vingtaine d'années et pour la plupart appelés du contingent avaient disparu aux abords de la nationale 77, à proximité du camp militaire de Mourmelon. Seuls deux corps furent retrouvés.

01/2022

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Sociologie

Accueillier les jeunes migrants. Les mineurs isolés étrangers à l'épreuve du soupçon

Cet ouvrage présente le cadre de la prise en charge des mineurs isolés étrangers. Les principaux enjeux qui apparaissent avec l'arrivée de ce public dans les institutions en charge de les protéger et de les accompagner y sont précisés. Ni théorie générale du soupçon, ni guide pratique, il y est question de penser l'action de ceux qui, comme salariés ou comme bénévoles, participent à l'accueil d'un public unanimement considéré comme vulnérable et néanmoins suspect de ne pas " vraiment " mériter d'être aidé. Les effets de cette suspicion concernent autant ceux qui organisent l'accueil que ceux à qui il est destiné. Ils interrogent la nature du lien qui les réunit. Le soupçon ébranle les pratiques des accueillants. Pour s'en défaire, il convient d'en étudier le mécanisme et de s'interroger sur les stratégies que les usagers inventent quand ils sont confrontés aux services sociaux. Quand l'accueil s'effectue en demi-teinte, qu'en résulte-t-il au niveau inter-personnel, au niveau institutionnel, au niveau politique? L'occasion nous est ainsi donnée de revisiter certaines pratiques fortes du patrimoine des éducateurs et de repenser les bases d'une alliance avec l'usager. A l'appui des analyses avancées, l'auteur a choisi d'introduire des récits tirés d'un carnet de bord qu'il a tenu au fil de sa pratique. Ces récits et ces analyses s'adressent à tous ceux qui, confrontés à l'accueil de personnes qui parfois ne sont pas les bienvenues, cherchent des pistes d'intervention et matière à réflexion.

07/2012

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Policiers

Le silence pour preuve

Les époux Ferrara sont fous d’angoisse : leur fille a disparu depuis six mois, évanouie dans le néant, et les pistes suivies jusque-là n'ont mené à rien. Refusant de se rendre à l’évidence et de voir classer l’affaire, ils veulent charger Guerrieri, avocat assez renommé, d'enquêter sur cette disparition. Après bien des hésitations, celui-ci finit par accepter. Le voilà qui se met à interroger les proches de Manuela, son ex-fiancé, suspect numéro un mais doté d’un alibi de fer, Anita, qui l'a conduite à la gare à la fin du week-end, et puis Caterina et Nicoletta, qui étudiaient avec elle à Rome. La nuit, donnant libre cours à sa mélancolie, Guerrieri aime vagabonder seul dans la ville ou se réfugier dans le bar de Nadia, une femme fascinante au passé ambigu. Pendant plus de la moitié du roman, Guerrieri a l'impression de tourner en rond, les éléments qu'il recueille sont sans importance… Celle qui n'est pas sans importance par contre, c'est la belle Caterina, l'amie qui semble prête à collaborer et même à l'aider, à certaines conditions… Et puis, soudain, la solution arrive comme une douche froide, en regardant simplement là où personne n'avait jamais regardé. Plus détective qu'avocat, donc, Guerrieri n'en est pas moins séduisant, avec sa manie des citations littéraires, cinématographiques et musicales, ses allures de perdant à la Charlie Brown malgré ses succès professionnels, son habitude de confier ses secrets à son sac de boxe…

05/2011

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Romans historiques (poches)

Le Maître de Garamond. Antoine Augereau, graveur, imprimeur, éditeur, libraire

Le 24 décembre 1534, place Maubert, pendant que chacun s'apprête à fêter Noël, un imprimeur, suspect d'hérésie, est pendu. Son corps et ses livres sont brûlés. Homme de lettres, érudit, Antoine Augureau a connu les intellectuels les plus brillants des débuts de la Renaissance, à Fontenay-le-Comte où il a passé son enfance à l'ombre du couvent qui accueillait François Rabelais, à Poitiers durant son apprentissage, et enfin, rue Saint-Jacques où il a travaillé puis s'est installé à une époque où elle abritait plusieurs imprimeurs par maison. C'est là qu'il a publié François Villon ou Clément Marot, là qu'il a inventé l'usage des accents et de la cédille, là qu'il a gravé et transmis les caractères typographiques qui ont modelé ceux dont nous nous servons encore de nos jours. Comment cet humaniste est-il parvenu à s'attirer les foudres des théologiens de la Sorbonne ? La publication du Miroir de l'âme pécheresse de Marguerite de Navarre, saur du roi François Ier, a-t-elle été la vraie cause de sa perte ? Parce qu'il s'indigne autant qu'il cherche à comprendre, Claude Garamond, le plus célèbre de ses disciples, entreprend de raconter son histoire. C'est l'histoire passionnante et bouleversante d'un être généreux, ennemi de tout fanatisme, mais prêt à mourir pour défendre ses idées. Comme dans Le Trajet d'une rivière (prix des Libraires 1995), Anne Cuneo, dans une éblouissante mise en scène romanesque, dévoile un personnage hors du commun et lui rend justice.

10/2004

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Littérature française

Les moustiques

Une obscure petite ville de province. Frédéric Lamarck, fils de fonctionnaire, se rend au bal de l'Hôtel de Ville . Cette soirée va décider de sa vie. Il y rencontre une jeune fille vers laquelle l'entraîne un sentiment assez indéfinissable. Est-ce de l'amour ou une simple attirance ? Dans cette étrange et invincible rencontre on reconnaît la manière dont le destin s'y prend pour lier deux existences l'une à l'autre. C'est l'histoire de ce couple que raconte Les Moustiques. Les jeunes gens se sont mariés : deux enfants naissent et les années passent. Mais le couple étouffe et végète dans l'ordre absurde de la vie de province. Frédéric, qui a soif d'horizons et de paysages neufs, décide d'émigrer aux colonies (dont il se fait une idée un peu livresque), où, croit-il, il échappera aux servitudes sociales qui l'écrasent dans cette petite ville. Le cadre change, il est vrai , les gens aussi. Mais le malaise subsiste puis se développe à la faveur du climat colonial. Le travail anonyme et sans but spirituel est ici aussi la raison d'être de tous les hommes. Pas plus qu'à la ville Frédéric n'y trouvera sa vraie place. Inadaptable et, de ce fait, suspect, il s'enlisera peu à peu, seul, abandonné des siens, malade et vaincu par les appétits et les lois de ce monde qui autour de lui font un bruit de moustiques. "L'âge des ténèbres" dont parlent les hindous s'étend sur tous les horizons.

06/1955

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Thrillers

Le portrait de la Traviata

Les enquêtes de Gojin, avocat de l'ombre Au premier étage d'une résidence paisible de Séoul, on découvre deux corps dans un appartement : la jeune femme qui vivait là a été assassinée d'un coup de poinçon ; son voisin - un type qui lui tournait autour depuis quelque temps - a été poignardé. Puisque le principal suspect gît à côté de la victime, il faut chercher ailleurs. Et, pour l'inspecteur Lee Yuhyeon, dans ce bâtiment ultra-sécurisé le coupable ne peut être que le gardien. Ainsi, il boucle son enquête et l'accuse du crime. Mais au moment du procès rien ne se passe comme prévu, et l'affaire vire au fiasco ! Lee Yuhyeon compose alors un numéro et entend un rire familier et moqueur au bout du fil, celui de Gojin, " l'avocat de l'ombre " . Ensemble, ils vont tout reprendre depuis le début. Car chacun dans cet immeuble pouvait avoir quelque raison de commettre ce double meurtre... Traduit du coréen par Kyungran Choi et Delphine Bourgoin. A propos de l'auteur DO JINKI est juge au tribunal du district nord de Séoul et écrivain à succès de romans policiers. Il a reçu en 2010 le Mystery Rookie Award de la Korean Mystery Artists Association, et en 2014 le Korean Mystery Literary Award. " Une enquête plausible, pleine de rebondissements et qui fait travailler ardemment les méninges et l'imagination des lecteurs ! " Librairie Le Phénix " Ce livre ravira les amateurs du genre, adeptes du Cluedo, du Mystère de la Chambre jaune et des enquêtes d'Hercule Poirot. " L'étoile polaire

03/2022

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Sociologie politique

L'affaire de bruay-en-artois. Le pays noir et les gardes rouges

Il y a 50 ans, cette affaire a défrayé la chronique et reste encore vive dans les mémoires. Le jeudi 6 avril 1972, à Bruay-en-Artois, dans le Pas-de-Calais, vers 14h30, le corps de Brigitte Dewèvre, une jeune fille de 15 ans, fille de mineurs, est découvert dans un terrain vague. Moins d'une semaine plus tard, la justice tient un suspect : Pierre Leroy, le notaire de la ville, notable accusé d'avoir étranglé une adolescente du coron ! Dans un contexte économique et social tendu, militants d'extrême gauche et journalistes s'emparent de l'affaire : les premiers activent la flamme de l'indignation face à un "crime de classe" , les seconds traquent le sensationnel. Passions sociales, imbroglio juridique, enquête à rebondissements : le crime de Bruay-en-Artois va devenir l'une des plus grandes affaires criminelles de l'après-guerre, dont Pascal Cauchy, retrace ici, dans un style vif et avec un grand souci du détail, les multiples péripéties. Ainsi à Bruay, malgré son activisme fébrile auprès des mineurs du Nord, l'extrême gauche prend congé de la classe ouvrière. Dix ans plus tard, elle aura rallié François Mitterrand. L'auteur, Pascal Cauchy, professeur agrégé d'histoire, est maître de conférences à Sciences Po, chercheur au Centre d'histoire (CHSP), spécialiste d'histoire politique. Historiographe de l'Union Soviétique, il a été attaché culturel pour la coopération universitaire à Moscou. Il a notamment dirigé le Dictionnaire de la Russie (Larousse, 2007), et a édité aux Editions de Paris, en 2016, Huit leçons d'histoire d'Emmanuel Leroy Ladurie.

04/2022

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Romans policiers

L'assassinat de Mark Zuckerberg

Dans les méandres d'un Paris contemporain, où l'éclat de la modernité se heurte à la sombre réalité de ses ruelles, "L'assassinat de Mark Zuckerberg" d'Alexandre Arditti offre une plongée vertigineuse au coeur d'une intrigue policière palpitante. Ce roman, tissant habilement suspense et critique sociale, nous emmène sur les traces d'un évènement qui secoue le monde : l'exécution en plein jour du célèbre PDG de Facebook Mark Zuckerberg, au sein d'une prestigieuse université parisienne. Alors que la nouvelle fait l'effet d'une bombe, révélant les fissures d'une société ébranlée par les scandales et la corruption, la police se lance dans une course contre la montre pour démêler les fils d'un complot qui semble impliquer bien plus que ce que l'on voit en surface. Pris dans la tourmente, le Commissaire Gerbier, figure emblématique de la persévérance et de l'intégrité. se trouve confronté à un suspect issu de la mystérieuse organisation Table Rase, plongeant dans un face-à-face tendu où la vérité semble aussi insaisissable que l'ombre d'un doute. Avec une plume acérée et une maîtrise exceptionnelle du suspense, l'auteur nous invite à une réflexion profonde sur notre époque, tiraillée entre le désir d'innovation et les périls de la déshumanisation. "L'assassinat de Mark Zuckerberg" n'est pas seulement un polar haletant ; c'est un miroir tendu vers notre société, une exploration des abysses de l'âme humaine et un questionnement sur les limites morales de notre quête incessante de progrès.

03/2024

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Limousin

Docteur Mouche

Une intrigue ancrée dans la vallée lumineuse de la Vézère, en Haute-Corrèze. La quête de vérité de deux hommes à jamais marqués par un crime resté pendant dix années irrésolu. Le roman s'inspire de l'affaire Bruay-en-Artois en 1972 : quand la vindicte populaire désigne, sans preuve, le coupable. Le village de Saint-Martin-sur-Vézère, en Corrèze, a gardé en triste mémoire le meurtre de Julie Lespiaud, dont le corps a été découvert en 2010 sur un rocher plat de la rivière la Vézère. Quelques jours plus tard, le mari de Julie, soupçonné dans un premier temps, se pend. Bientôt le médecin et maire, Gabriel Lerrainé, descendant d'une famille de notables locale, devient le suspect principal, car Julie était sa maîtresse. Sans preuve absolue, il est jugé coupable. Après des années de prison, rayé de l'ordre des médecins, celui qu'on appelle dorénavant " docteur Mouche " passe sa vie dans sa maison délabrée, sombrant dans l'alcoolisme. C'est un tourment pour les villageois : chacun culpabilise de ne pas avoir pris sa défense, lui qui a été si bon. Louis, le fils de Julie, âgé de vingt-trois ans, rentre de Lorraine où il a vécu dans une famille d'accueil. Entre deux leçons de pêche à la mouche - qui sont autant de leçons de vie - en compagnie de Lerrainé avec qui il a tissé des liens, Louis tente de surmonter ses traumatismes. Après plus de dix ans de mystère, le moment est venu de connaître le véritable assassin de Julie.

04/2024

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Protestantisme

La parole et le souffle. La lettre tue, l'esprit vivifie

Avec La parole et le Souffle, Jean Dumas nous propose une lecture historico-critique des écrits appartenant à différentes religions. Il souligne que ces écrits sont à la fois fondamentaux et fondateurs. Mais, avec raison, Jean Dumas évite le mot de fondamentalisme, lui préférant celui de littéralisme. C'est bien en effet le littéralisme qui peut conduire au fanatisme, que l'auteur combat ici avec une grande perspicacité. La nécessité d'un dialogue interreligieux irrigue la vie de Jean Dumas et depuis longtemps, à une époque où ce dialogue n'était pas une évidence. On récusait alors le dialogue interreligieux comme suspect, générateur possible d'hérésies ou de syncrétismes redoutables. Pour Jean Dumas, les différentes religions peuvent et doivent se parler et s'enrichir mutuellement, sans rien perdre de leur spécificité et même, habituellement, en la retrouvant et en l'approfondissant ainsi. Un tel dialogue, hier comme aujourd'hui, n'est pas qu'une possibilité, mais bien une nécessité dans le monde actuel. La Parole et le Souffle est la défense et la promotion d'une spiritualité indispensable pour une juste compréhension des textes. Le souffle est en effet la traduction du terme grec par lequel on désigne aussi l'esprit ou l'Esprit. La spiritualité est propre à toutes les religions et même à l'athéisme. Pour les croyants chrétiens, Jean Dumas montre enfin fermement que la spiritualité n'est pas une fuite dans un christianisme désincarné et éthéré, mais au contraire, comme tout mysticisme authentique, une inscription dans les cadres d'une éthique et d'un christianisme pratique et social.

06/2023

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Romans historiques

Le maître de Garamond. Antoine Augereau, graveur, imprimeur, éditeur, libraire

Le 24 décembre 1534, place Maubert, pendant que chacun s'apprête à fêter Noël, un imprimeur, suspect d'hérésie, est pendu, son corps et ses livres brûlés. Homme de lettres, érudit, Antoine Augereau a connu les intellectuels les plus brillants des débuts de la Renaissance, à Fontenay-le-Comte où il passa son enfance à l'ombre du couvent qui accueillait François Rabelais, à Poitiers durant son apprentissage, et enfin, rue Saint-Jacques où il s'installa en ces temps où elle abritait plusieurs imprimeurs par maison. C'est là qu'il a publié François Villon ou Clément Marot, là qu'il a inventé l'usage des accents et de la cédille, là qu'il a gravé et transmis les caractères typographiques qui ont modelé ceux dont nous nous servons encore de nos jours. Comment cet humaniste est-il parvenu à s'attirer les foudres des théologiens de la Sorbonne ? La publication du Miroir de l'âme pécheresse de Marguerite de Navarre, sueur du roi François Ier, fut-elle la vraie cause de sa perte ? Parce qu'il s'indigne autant qu'il cherche à comprendre, Claude Garamond, le plus célèbre de ses disciples, entreprend de raconter son histoire. L'histoire passionnante et bouleversante d'un être généreux, ennemi de tout fanatisme, mais prêt à mourir pour défendre ses idées. Comme pour Le trajet dune rivière (prix des libraires 1995), Anne Cuneo, dans une éblouissante mise en scène romanesque, dévoile et rend justice à un personnage hors du commun.

01/2003

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Littérature anglo-saxonne

Pour l'honneur de tous les miens

Pensant avoir laissé son passé derrière elle, Alma Mitchell vit à Philadelphie, mais un fait divers dans le journal va venir bouleverser sa vie tranquille. Philadelphie, 1906. Alma Mitchell est brutalement rappelée à son enfance par un article de journal : un agent fédéral a été assassiné et le suspect est un ami d'enfance de la jeune femme, Harry Muskrat. Harry - ou Asku, ainsi qu'Alma l'a toujours appelé - était l'élève le plus prometteur de l'école dirigée par le père d'Alma, la Stover School, créée à la suite des guerres indiennes, et qui avait pour vocation d'aider à l'assimilation des enfants indiens des réserves voisins (" d'apprivoiser les sauvages ", en somme). Alma y était la seule élève blanche. Mais sans aucune bienveillance, les enfants étaient privés de toutes leurs racines : leur langue, leurs us et coutumes, et même leur nom, laissant ainsi leur héritage sur le bord de la route. Le brillant et courageux petit garçon qu'Alma avait bien connu ne peut pas avoir tué quelqu'un de sang-froid. Mais elle reconnaît difficilement celui qu'Asku est devenu, un homme froid et aigri d'être un paria dans un monde blanc et un fantôme dans le sien. Le mari d'Alma, Stewart, est avocat. A la demande de sa femme, il accepte de défendre Asku. Mais pour ce faire, Alma va devoir replonger dans de douloureux secrets. Des secrets qu'elle avait cachés à tout le monde, notamment à Stewart...

11/2023

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Photographie

Dioramas

En 1974, après avoir quitté le Japon et fait des études d'art à Los Angeles, Hiroshi Sugimoto arrive à New York. Il y découvre le Musée américain d'histoire naturelle et ses dioramas mettant en scène des animaux empaillés ou de cire devant des décors peints. Frappé par l'aspect artificiel de la mise en scène, il se rend compte que l'illusion fonctionnerait mieux à travers l'oeil d'un appareil photographique. Il entame ainsi en 1974 sa première série, Dioramas, partant du postulat selon lequel les appareils photo montrent toujours la réalité brute, une hypothèse qui piège beaucoup de spectateurs. Cette astuce visuelle, jouant sur l'ambiguïté de la nature des objets, est la base fondatrice de son exploration conceptuelle du médium photographique. La série Dioramas met en scène des animaux - ours polaire, boeufs musqués, antilopes, autruches d'Afrique - dans des positions réalistes et dans ce qui semble être leur milieu naturel, comme si le photographe avait capturé un instant vécu de leur existence. Pourtant, on peut ressentir comme une sorte de malaise visuel en regardant les images pour la première fois. Le caractère onirique, presque surréaliste, des paysages et la grande netteté des détails et des matériaux paraissent suspects ; cette perfection nous interroge. Après examen des images, le spectateur prend conscience du travail sur la luminosité et de la précision du cadrage ; la beauté plastique des photographies, trop recherchée pour être naturelle, vient déranger définitivement l'illusion première. Cette édition de Diorama est la première à rassembler l'ensemble de la série en un seul ouvrage et présente une dizaine de photographies récentes (2012).

06/2014

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Littérature française

Hymne aux murènes

"Murène est appelée car elle fait maints cercles. De quoi les pêcheurs disent qu'elles ne peuvent être que femelles, et qu'elle conçoit du serpent" (Littré). La murène serait-elle un monstre ? Mais n'est-on pas toujours la murène de quelqu'un ? Mila a dix-sept ans, un nom imprononçable "c'est le nom de ma mère", des "paters" qui se succèdent, lui laissant par-ci par-là un demi-frère en souvenir. Elle a aussi des "ailes" suspectes, qui lui ont valu d'être expédiée dans une maison de santé dont elle devrait ressortir "conforme". En attendant que les ailes tombent, qu'est-ce qu'on peut faire, à dix-sept ans, si ce n'est se découvrir amoureuse ? Mais, là encore, la "conformité" ne semble pas inscrite dans la nature de Mila : l'objet de son amour, Paule, une monitrice, n'a pas plus de piédestal que les refrains de Josette, l'amie, la complice, n'ont la couleur de l'eau de rose. Roman en six volets, annoncés par d'ironiques têtes de chapitres, reconstituant les étapes d'un parcours vieux comme le monde et pourtant toujours neuf : le rendez-vous qu'on ne peut manquer, qu'on manque toujours au moins un peu, avec l'amour, avec soi-même, avec la vie. Mais la réalité est aussi ailleurs, débusquée au-delà des apparences par le regard sans concession de l'héroïne, dans le raccord instantané du passé à l'avenir, du sérieux à la provocation, du drame au canular... Alchimie tragi-cocasse propre aux adolescentes qui se savent au confluent de l'enfance et de la "vraie vie".

03/1986

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BD jeunesse

Jade 320U : Le regard des autres

A propos de ceux qui nous regardent. Si la figure de l'artiste conserve dans nos sociétés une aura que l'admiration dispute à l'envie, l'auteur de bande dessinée - mais il n'est sûrement pas le seul - fait office de l'un des parents pauvres de ces regards plein d'émotion. Au-delà des inconditionnels de la bande dessinée ou du phénomène fanisme fleurant bon l'enfance et savamment entretenu par toutes les world companies de la distraction, c'est plutôt l'incompréhension, bienveillante ou pas, souvent maladroite, qui préside aux relations entre l'auteur de bande dessinée et son entourage, qu'il soit familial, amical, périphérique ou même administratif. Ce regard particulier reflète bien aussi la particularité d'une pratique qu'on ne sait pas nécessairement caser dans la grille des professions. Elle évoque le propre malaise de ses pratiquants, leur statut social boiteux tant que la célébrité n'y a pas apposé son verni fixant. Ils travaillent mais restent souvent chez eux (Chômeurs ? Délinquants ? Feignasses ? Assistés ? Parasites ? ), ils n'y gagnent pas forcément leur vie (ou cumulent avec une autre activité) ce qui les rend forcément suspects parfois même au fond des yeux de leurs plus proches. Ainsi, est-ce un vrai métier ? Une simple passion d'adolescent mal grandi ? Est-ce finalement bien sérieux ? Moins sexy que chanteur de rock, plus flou que cinéaste, moins sérieux qu'écrivain, c'est le cul entre d'innombrables chaises qu'ils dressent dans ce nouvel opus de "Jade" le portrait du quotidien qui les perçoit, qui participe à leur façonnement psychologique et les emprisonne dans des stéréotypes bien malgré eux.

08/2010

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Policiers

Le manoir du marchand d'armes

Archibald Le Perdrieux est un homme d'affaires comblé. A la veille de la Première Guerre mondiale, son usine d'armement tourne à plein rendement pour équiper l'armée française. Tout le monde s'accorde pour dire qu'il est l'incarnation vivante de la réussite. Les seules ombres au tableau sont ces lettres de menaces qui lui parviennent quotidiennement. C'est le commissaire Gabriel Tournebride, le plus fin limier du commissariat de Rouen, qui est chargé de l'enquête. Mais Le Perdrieux et la police ne prennent pas la chose au sérieux, estimant qu'il ne s'agit que d'une plaisanterie de mauvais goût... L'avenir va leur donner tort et l'enquête va s'avérer plus macabre qu'ils ne l'avaient imaginé. Un matin, Le Perdrieux est retrouvé mort dans le parc de son manoir à Mont-Saint-Aignan, le crâne criblé de balles. Une véritable course contre la montre commence alors entre le commissaire et le meurtrier. C'est une hécatombe : la liste des suspects ne cesse de s'allonger, ainsi que le nombre de morts. Avec son équipe, Tournebride devra remonter toutes les pistes et exhumer les nombreux secrets enfouis de la famille Le Perdrieux. Les soupçons planent sur les habitants du manoir et les masques tombent. Le marchand d'armes n'était peut-être pas celui qu'il prétendait être. Dans ce roman policier inspiré de l'ambiance des romans d'Agatha Christie, Grégory Laignel brouille les pistes avec délectation. Jouant autant avec ses personnages qu'avec ses lecteurs, il nous entraîne dans un suspense haletant jusqu'au dernier instant.

10/2017

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Littérature française

Une Affaire Corse

Un meurtre commis à Corte, une ancienne petite-amie suspectée et voilà les vacances de l'inspecteur Mattei compromises. Au fil de ses recherches, en marge de l'enquête officielle, qui le mènent sur la piste des dérives mafieuses de la Corse, Dumè Mattei replonge dans les souvenirs de son enfance à Pianellu et de son adolescence passée à l'internat du lycée Paoli de Corte. Cette quête di tempi fà teinte le propos d'une tendre nostalgie. Le récit mêle si étroitement la fiction de l'intrigue policière à la réalité des événements qui ont ensanglanté la Corse dans des luttes fratricides au sein du mouvement nationaliste et des règlements de comptes parmi les truands, que le lecteur a parfois du mal à faire la part des choses. La réalité présente et passée de la Corse constitue la trame d'un polar bien dans son temps qui combine "enquête à l'ancienne" et technologies informatiques avancées. Ce roman nous dit tout l'amour de l'auteur pour son pays natal, mais c'est un amour lucide. Ce qu'il nous donne à découvrir de la Corse actuelle dans sa criminalité, dans son ostracisme et dans les relations familiales est sans complaisance. Il enleva la chaîne de sécurité et posa la main sur la poignée. Il était à cent lieues d'imaginer qu'il avait rendez-vous avec la mort et qu'il ne lui resterait plus que quelques instants à vivre dès lors que sa porte serait ouverte. Il l'ouvrit et fit bon accueil à son bourreau. On découvrit son corps sans vie en fin de journée.

04/2013

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Thrillers

L'île des chamanes

Profiler VS Serial killer aux pays des chamanes Alléchant et haletant ! Nuits blanches garanties ! Rebondissements, fausses-pistes et twists ! Le Livre KIM Seong-ho est un profileur réputé de Séoul chargé d'une enquête sur un cyber-harcèlement. Très vite, les suspects se retournent contre lui, piratent ses comptes et exposent publiquement sa vie. Pour le sortir de ce piège, son chef lui confie une nouvelle enquête loin de Séoul, sur l'île de Sambo. Dans ce haut lieu du chamanisme, trois femmes ont disparu, probablement victimes d'un serial killer. Kim Seong-ho est accompagné par Yeo Do-yun, conservateur de musée, spécialiste du folklore et des rites chamaniques, notamment du ssitgim-gut de Sambo. Le ssitgim-gut est littéralement : " le rituel pour laver les sentiments d'amertume et de rancune éprouvés par le défunt ou la défunte au moment de son trépas ". Mais sur l'île, en ce mois de janvier, dans l'air glacial fouetté par la pluie et les vagues, les victimes ne sont pas encore prêtes au pardon. De mystérieux conciliabules nocturnes ont lieu entre deux silhouettes, des chiots sont tués, une atmosphère de plus en plus lourde s'abat sur les épaules de Kim Song-ho qui commence à ressentir d'étranges maux de têtes à mesure que des souvenirs personnels viennent se mêler à son enquête... Suspens, twists, rebondissements, voici un polar qui, à mesure qu'on le lit, devient de plus en plus addictif ! Avec une écriture patiente, très narrative, sans à-coups, l'autrice emmène peu à peu le lecteur dans une pure cérémonie chamanique, dont tous les noeuds sont loin d'être délivrés... Un pur thriller ! Un régal !

02/2021

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Thèmes photo

Talashi

Talashi rassemble des photographies personnelles d'hommes et de femmes qui ont fui la Syrie. En arabe, talashi se traduit par érosion, disparition, fragmenté, estompé, introuvable, anéanti. Après un court séjour en Syrie en 2015, Alexis Cordesse part à la rencontre d'exilés syriens arrivés en Europe. Pendant trois ans, en France, puis en Allemagne et en Turquie, il rencontre des hommes et des femmes qui lui parlent de leur fuite, de leur vie d'avant, de leur famille, de la guerre. Cordesse ne photographie pas mais collecte des images emportées dans l'exil, dans une valise, sur un téléphone portable : la mémoire de vies déracinées. Fuir la Syrie en emportant avec soi ses images personnelles est un risque : en cas d'arrestation, les photographies sont saisies, analysées. Les personnes qui y figurent deviennent suspectes pour le régime. Dans un tel contexte, la photographie devient dangereuse. Aux images devenues témoins, incandescences de vies antérieures, viennent en contrepoint de courts récits recueillis par Cordesse. La guerre est perçue autrement, à travers le prisme de la parole de l'exilé et la mémoire des images qu'il a choisies de garder. La photographie comme trace tangible est mise en tension : que nous dit-elle du vécu, que nous raconte-t-elle de chacun ? Au fil de ses rencontres, Cordesse écrit les histoires de ces photographies vernaculaires et de ceux qui les lui ont confiées. A la croisée de l'intime et de l'histoire, Talashi parle de la circulation des images à travers l'expérience de l'exil. Ce récit s'inscrit dans le hors-champ des images d'actualité.

10/2021

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Thrillers

Crossroads. La dernière chanson de Robert Johnson

La dernière chanson de Robert Johnson Lorsqu'ils rec ? oivent une lettre de Simone Jackson les invitant à venir la rencontrer pour prendre possession d'objets ayant appartenu au légendaire bluesman Robert Johnson, l'historien Donald Kane et l'anthropologue Virginia Craft n'ont rien de plus en tête qu'une publication universitaire qui contribuera à l'avancement des connaissances sur les origines du blues. Mais le contenu de la boîte en fer-blanc que leur remet la vieille dame change tout. Parmi les objets attendus (un pick et une slide), se trouvent un doigt momifié, une amulette de protection et un carnet dans lequel Johnson a transcrit ses chansons, en plus de notes disparates en apparence anodines. Mais lorsque Kane découvre, caché dans la reliure, le texte de la mythique trentième chanson de Johnson, la légende de son pacte avec le diable prend un nouveau sens. Tandis que Kane et Craft suivent la piste que leur indique le manuscrit, les événements se bousculent : les bluesmen qui peuplent les rues de Memphis se suicident les uns après les autres de manière identique et sordide ; les mauvais sorts s'accumulent et Kane, le cartésien, doit finir par admettre qu'ils existent. De plus, la police le soupc ? onne d'être derrière les morts suspectes. Comme si cela ne suffisait pas, Ezekiel Thorne, un mystérieux personnage, cherche à acquérir le manuscrit pour un client. Au fil des péripéties, Kane doit accepter qu'une âme peut être sauvée. Crossroads est un roman trempé de bourbon, qui se déroule dans la chaleur moite du Delta du Mississippi, où le surnaturel se trouve toujours à l'envers du décor.

11/2021

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Pédagogie

Enseigner : un métier sous contrôle ? Entre autonomie professionnelle et normalisation du travail

Le contrôle du travail des enseignants est, dans nos sociétés, éminemment problématique : les intéressés craignent d'être contrôlés, les contribuables ne comprendraient point qu'ils ne le soient pas ; les premiers pensent que leur métier n'est guère compatible avec un système de surveillance technocratique, les seconds expliquent que l'importance de la tâche qui est confiée aux enseignants impose une évaluation rigoureuse à laquelle, d'ailleurs, nul métier n'échappe aujourd'hui. Et que disent les chercheurs qui travaillent sur cette question ? Que le moins que l'on puisse faire, c'est de poser la question. Qu'il faut regarder de près ce que "contrôler" veut dire et comment cela se passe ailleurs dans le monde. Qu'il est normal de suspecter le contrôle, important de se demander comment l'on pourrait s'en passer, mais nécessaire de ne pas se payer d'illusions. Et qu'il faut s'interroger pour savoir quelle forme de "contrôle" peut contribuer au développement des compétences professionnelles des personnes comme au meilleur fonctionnement de l'institution scolaire. C'est ainsi que le présent ouvrage s'attaque, sans tabou, à une question clé. Ecrit par des chercheurs de différents pays, il brosse un tableau très complet des pratiques et s'interroge sur les moyens de mettre en place une meilleure régulation de nos écoles pour une meilleure réussite de nos élèves. Même si les choses ne sont pas simples et si les solutions, là comme ailleurs, ne préexistent pas aux problèmes. Avec une grande clarté et un propos incisif, ce livre ouvre et fait avancer un nécessaire débat. Son apport est décisif. (Philippe Meirieu)

02/2014

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Actualité et médias

La gloire des imposteurs. Lettres sur le Mali et l'Afrique

L’intervention massive de l’armée française au Mali en janvier 2013 a suscité en Afrique un fort sentiment de reconnaissance à l’égard de la France : une véritable lame de fond, expliquant à la fois ces milliers de drapeaux français brandis par des jeunes Maliens dans les rues et l’invitation de François Hollande au récent sommet de l’Union africaine. Des intellectuels africains de grand renom n’ayant jamais été suspects de la moindre complaisance à l’égard de la Françafrique ont approuvé, après moult contorsions mentales il est vrai, l’opération Serval. Ce n’est pas le cas des deux auteurs de cet ouvrage, Aminata Traoré et Boubacar Boris Diop. La brillante sociologue et essayiste malienne échange des lettres avec le romancier sénégalais, connu pour sa rigueur intellectuelle et engagé avec elle, depuis des décennies et en parfaite complicité, dans les mêmes combats politiques. Ils évoquent en premier lieu la crise actuelle au Mali, véritable cas d’école, annonçant davantage une ferme reprise en main néoimpériale de l’Afrique subsaharienne que sa seconde indépendance. Ce dialogue permet aux auteurs de partager leurs réflexions sur les guerres actuelles de l’Occident hors de ses frontières, ainsi que sur la Côte d’Ivoire, la Libye ou l’énigmatique printemps arabe. La forme de l’échange de lettres donne au lecteur l’impression d’une discussion de vive voix entre deux penseurs africains qui lui semblent alors familiers. En ce sens, il ne s’agit pas ici d’un essai classique à quatre mains mais plutôt d’un livre à lire et à écouter.

01/2014

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Littérature érotique et sentim

Comment sauver une vie

Josephine Clark est piégée par un passé poignant qui la hante chaque fois qu'elle regarde dans un miroir et la violence de sa vie de tous les jours qu'elle ne peut fuir. Ses pensées se tournent de plus en plus vers Evan Salinger, le garçon qu'elle connaissait au lycée. Le garçon qu'ils appelaient le taré. Un solitaire. Un Freak. Le garçon qui semblait savoir des choses que personne ne pouvait savoir. Le temps de quelques semaines, Jo avait trouvé du réconfort en compagnie d'Evan, se faufilant tous les soirs afin de le retrouver à la piscine locale. Dans la froideur de l'eau et la chaleur des bras d'Evan autour d'elle, Jo avait goûté à quelque chose proche du bonheur. De cruelles circonstances les ont séparés, et quatre ans après, le doux souvenir de leur temps ensemble se dissout sous les coups de la désormais dure réalité de la vie de Jo. Evan semble être un rêve qui s'estompe... jusqu'à ce qu'il réapparaisse au moment où elle a le plus besoin de lui. Guidés par l'étrange intuition d'Evan, ils s'enfuient de leur petite ville de Louisiane, poursuivis par la police, et Jo commence à suspecter que quelque chose se cache derrière son retour soudain. En douze jours à travers l'Amérique, de lourds secrets sont révélés, des passés bien enfouis sont mis à jour, et la frontière entre rêve et réalité se brouille alors qu'Evan et Jo se battent pour s'accrocher à leur amour et découvrent qu'il y a plus d'une façon de sauver une vie.

04/2020

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Littérature française

TROTSKY ETC

L'autobiographie de Trotsky est un document susceptible de séduire un auteur dramatique. Pouvait-il être restitué au théâtre dans son intégrité, pouvait-on en explorer les contours sur la scène sans verser dans l'anecdote ? Parti à la découverte de son personnage, René Kalisky eut la révélation d'une génération de marxistes orthodoxes, de révolutionnaires fiévreux, d'exilés faméliques suspectés par toutes les polices du monde et pour lesquels la politique représentait l'aspect le plus exaltant de l'existence. Au théâtre, pour nous être révélé tel qu'il fut, Trotsky devait apparaître dans son cadre authentique, au centre du drame révolutionnaire. Il était nécessaire de le voir dominer la révolution, puis être dominé par elle. C'est ce qu'a réalisé René Kalisky, négligeant systématiquement l'ordre chronologique au profit d'un ordre dramatique qui met en relief une thématique de la révolution. Entre les séquences de l'exil mexicain et celles du procès de Moscou, qui forment la partie centrale du spectacle, sont intercalés des tableaux où Trotsky est harcelé par des masques, des posters à l'image de Che Guevara, de Mao Tsé-toung, de Hô Chi Minh, de Marx, de Rosa Luxembourg, de Engels. En effet il ne suffisait pas d'éclairer les équivoques et les contradictions qui accompagnent la passion révolutionnaire de Trotsky, il importait de le faire parler, de briser ses silences, de crever le mur du temps et de l'espace en abolissant les bornes traditionnelles de la chronique historique. Rayé de l'histoire officielle de son pays, Trotsky reste encore de nos jours le "prophète maudit du marxisme" dont l'ombre se projette plus que jamais sur notre époque.

09/1969