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Une enfance en sursis

Extraits

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Littérature française

L'enfance en enfer

Noémie vient d'une famille bourgeoise catholique aisée. Elle ne manque de rien, c'est une enfant qui « a tout pour être heureuse ». En apparence seulement. Sous la surface du vernis craquelant, dans le silence du huis clos, se terre la psychose. Celle d'un couple et, en particulier, d'une mère. Qui bat sans relâche, qui hurle et crache sa haine à cette enfant dont elle ne peut souffrir l'odeur depuis le jour où elle a posé les yeux sur elle, roui en l'aimant d'un amour fou, morbide et fusionne! qui lui fait commettre le plus odieux des crimes.

09/2014

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Critique littéraire

Mon enfance en courée

Je suis né à l'hôpital de Roubaix le 27 mars 1955. Mes parents vivaient alors dans une courée. J'y ai vécu de ma sortie de la maternité jusqu'à l'été de l'année 1968 date à laquelle nous avons déménagé, pour habiter dans une maison ordinaire qui donnait sur une rue ordinaire, j'avais alors 13 ans. Ma vie d'enfant dans cette courée, peut paraître pittoresque, sordide, étonnante, émouvante, inimaginable pour des enfants d'aujourd'hui... Alors, j'ai eu envie de rassembler quelques souvenirs, et les partager avant qu'ils ne tombent dans l'oubli...

05/2015

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Lecture 6-9 ans

Un tigre dans le jardin. Souvenirs épars d'une enfance en Indochine

Indochine, 1931 Qui se glisse dans les hautes herbes à l'heure de la sieste ? Paule, huit ans, est la seule à l'avoir compris. C'est le Tigre. Il vient pour elle. Parviendrat elle à l'approcher ? Enfermée dans le jardin avec son frère et ses soeurs, Paule n'a qu'une seule échappatoire : l'imagination. Jusqu'à ce jour où la réalité s'introduit chez eux pour tout casser en mille morceaux…

01/2017

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Biographies

Une enfance en Andalousie pendant la guerre et l'après-guerre

Comment traduire par des mots les malheurs d'un enfant né en Andalousie en 1937 au temps du franquisme ? Manuel vit à Baza, une petite ville non loin de Grenade. C'est là qu'il endure jusqu'à ses treize ans des souffrances profondes dont il garde encore l'empreinte. Son père ayant fui le franquisme, il reste avec sa mère qui ne tardera pas à mourir d'épuisement. Il vit alors dans un dénuement extrême. Le froid, la faim, une solitude parfois totale avec des moments de terreur, constituent son lot quotidien. Rejeté par une famille indifférente, il n'aura que le soutien irrégulier de sa soeur aînée forcée de s'absenter pour trouver de quoi vivre. Ce récit, même avec ses accents puissants de désolation et de souffrance, n'aurait été qu'un récit biographique parmi d'autres si la forme poétique ne lui donnait cette aura si singulière et ne plaçait le texte au-delà du témoignage. En effet, la versification allège le récit des pesanteurs et fait entrer le lecteur dans une dimension universelle.

05/2021

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Garder la forme

L'âme en éveil, le corps en sursis. Un chemin de rétablissement de l'anorexie

Enfermée seule dans une chambre dite "d'observation" . Sans livre, sans télévision, sans accès à la salle de bain. Gavée plusieurs heures par jour par sonde naso-gastrique et avec parfois quelques minutes de présence humaine dans la journée... Tel fut mon quotidien pendant un an au sein d'un hôpital psychiatrique de la région parisienne en 2006. Un an pour mourir, après m'être de toute façon détruite de longues années. Une mort psychologique puisque physiquement ils m'ont sauvée là-bas. Je n'ai tué personne... Je courais et j'aimais la compétition, à tel point que je suis tombée dans la spirale de l'anorexie et de la boulimie à dix sept ans et j'ai bien failli mourir à cause de ce qui ne devait être qu'un "régime". Si j'admets que les médecins ont fait leur travail en sauvant mon corps, je dois la vie à mes "anges" qui m'ont donné l'espoir. L'espoir que cette épreuve serve un jour. L'espoir qui est le socle du rétablissement. Je vais mieux. Je ne veux pas oublier ce passé, j'ai décidé de dire oui à la vie. Aujourd'hui je suis vivante et enrichie d'une force vitale que d'autres n'ont pas. J'ai choisi de dire car je crois en la force du témoignage et à l'éveil des consciences.

04/2022

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Documentaires jeunesse

Une enfance dans un riad à Marrakech. 3e édition

Une enfance dans un riad à Marrakech décrit la vie quotidienne d'une famille sous le regard d'une petite fille grandissant dans cet univers traditionnel. Au fil des pages, nous découvrons la communauté codifiée et hiérarchisée d'une famille patriarcale du milieu du XXe siècle : respect et politesse, sagesse des aînés, obéissance des plus jeunes. Grand-mères, tantes, dadas, cousins, oncles, frères et soeurs vivent ensemble dans une affection partagée. Chacun attend avec impatience les nombreuses fêtes qui sont autant d'occasions de se réunir et de manifester sa joie : mariage, naissance, circoncision, Achoura, Aïd el Kébir, ziara aux sept saints, nzaha... Rituels, cérémonies, célébrations, témoignent d'une convivialité et d'une douceur de vivre qui nous émeuvent encore. Au-delà de ses propres souvenirs, l'auteure nous entraîne dans un monde chaleureux au parfum d'enfance.

11/2017

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Littérature française

On ne se remet jamais d'une enfance heureuse

Suite de réflexions et de souvenirs que l'on s'imagine lire dans un petit salon cossu où seraient réunis Peter Altenberg, Karl Kraus, Arthur Schnitzler mais aussi Henri Roorda et Emil Michel Cioran.

08/2021

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Biographies

Souvenirs d'une enfance heureuse dans un quartier disparu

François Vesque, né à Alençon en 1954, arriva en 1957 dans le quartier Guynemer en pleine construction ; les travaux furent terminés en 1959. Ce nouveau quartier vit l'arrivée de nombreuses familles modestes qui firent connaissance tout en instaurant un style de vie fondé sur le respect, l'amitié et l'entraide. La vie y était joyeuse et les gamins y étaient heureux. L'auteur a rassemblé ses souvenirs en hommage à tous les habitants qui ont fait de cet endroit un lieu inoubliable. Ce livre est un voyage nostalgique dans ce quartier à une époque formidable et un témoignage de l'humanité de ses habitants.

10/2021

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Poches Littérature internation

Enfance

"Je restai très longtemps immobile près du lit, la tasse à la main, regardant le visage qui se figeait et devenait gris. Lorsque grand-père entra, je lui dis : "Elle est morte, ma mère". Il jeta un coup d'oeil vers le lit : "Qu'est-ce que tu racontes ? "... Quelques jours après l'enterrement, grand-père me dit : "Eh bien, Alexis, tu n'es pas une médaille, tu ne peux pas rester toujours pendu à mon cou, va donc gagner ton pain. . ". Et je partis gagner mon pain".

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Littérature française (poches)

Enfance

Ce livre est écrit sous la forme d'un dialogue entre Nathalie Sarraute et son double qui, par ses mises en garde, ses scrupules, ses interrogations, son insistance, l'aide à faire surgir "quelques moments, quelques mouvements encore intacts, assez forts pour se dégager decette couche protectrice qui les conserve, de ces épaisseurs ouatées qui se défont et disparaissent avec l'enfance". Enfance passée entre Paris, Ivanovo, en Russie, la Suisse, Pétersbourg et de nouveau Paris. Un livre où se dessine l'oeuvre à venir, d'une sonoritéunique à notre époque.

07/2019

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Littérature française

Enfance

Comment ne pas écrire sur les souffrances de ces petits enfants aux visages minuscules, aux regards terrifiés par toutes les atrocités que nous leur faisons subir dans notre monde embrasé de haines, de guerres et de conflits ? Nos enfants sont les plus affectés par nos désaccords, nos différends et nos ruptures car ils sont les plus vulnérables d'entre nous. Ils vivent souvent dans des conditions difficiles, voire impossibles, pourtant, ils représentent notre avenir et celui de l'humanité tout entière. Il est donc de notre devoir de leur fournir les conditions favorables qui leur permettent de grandir et de s'épanouir en toute sécurité.

07/2016

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Littérature française

Enfance

"Vive sans être bruyante, et naturellement recueillie, je ne demandais qu'à m'occuper, et je saisissais avec promptitude les idées qui m'étaient présentées. Cette disposition fut tellement mise à profit, que je ne me suis jamais souvenue d'avoir appris à lire ; j'ai ouï dire que c'était chose faite à quatre ans, et que la peine de m'enseigner s'était pour ainsi dire terminée à cette époque". Madame Roland, née Manon Phlipon (1754-1793), fut arrêtée comme Girondine le 1 ?? juin 1793, condamnée à mort et guillotinée le 8 novembre. Elle passa ses mois de captivité à rédiger d'admirables Mémoires dont on trouvera ici les premiers chapitres. L'époque romantique devait voir en elle l'une des grandes figures féminines de la Révolution.

01/2022

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Littérature russe

Enfance

"Je restai très longtemps immobile près du lit, la tasse à la main, regardant le visage qui se figeait et devenait gris. Lorsque grand-père entra, je lui dis : "Elle est morte, ma mère". Il jeta un coup d'oeil vers le lit : "Qu'est-ce que tu racontes ? "... Quelques jours après l'enterrement, grand-père me dit : "Eh bien, Alexis, tu n'es pas une médaille, tu ne peux pas rester toujours pendu à mon cou, va donc gagner ton pain. . ". Et je partis gagner mon pain".

04/2024

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Littérature française

Enfance

"Tant de souvenirs du passé se dressent devant soi quand on essaie d'évoquer les traits d'un être chéri, qu'à travers ce souvenir on ne les aperçoit que confusément et comme à travers des larmes". Russie, milieu du XIX? siècle. Nikolegnka vient d'avoir 10 ans. Sa vie est faite de mille impressions vives et contrastées  :  les tracasseries et les bontés de son vieux précepteur, la chasse à courre et les goûters sur l'herbe, sa chère maman jouant du piano, ses jolies petites soeurs et Mimi, leur sévère gouvernante. . . Un jour, il faut quitter ce paradis pour apprendre les manières du beau monde à Moscou, chez grand-mère, la babouchka. Il découvre alors la camaraderie et l'amour, mais aussi la mort. Autour de l'enfant émergent des paroles, des visages  :  ceux de la vieille noblesse russe et de ses valeurs ancestrales.

06/2022

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Littérature française

Le cri du chiffonnier - Une enfance en Wallonie 1936-1940

Matin de Pâques. Le ciel est tout bleu. L'air est emprint d'une douceur qui donnerait bien envie de pleurer. Les arbres des vergers sont constellés de fleurs blanches et roses. Au jardin, les violettes ont fait leur apparition. Je le sais, car j'ai passé une demi-heure à chercher les oeufs en chocolat, les bonbons et les chiques apportés par les cloches. Je ne crois plus aux cloches, je suis trop grand. Mais je fais semblant pour faire plaisir à mes parents... Avec Le cri du chiffonnier, Jean-Paul Duvivier-Gustin, auteur belge reconnu, nous conduit en pays d'enfance. C'est le petit garçon qui pose son regard sur le quotidien, la famille, les copains d'école... et témoigne, nous racontant enchantements et querelles, traditions et puérilités. Mais la jolie plume de l'écrivain aguerri s'entremêle d'expressions wallonnes souvent truculentes pour transcrire avec spontanéité l'ambiance d'une époque et de lieux, à visiter dans son sillage, absolument ! Collection "Nos auteurs ont du talent"

12/2009

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Littérature française

Enfance d'un chaman

"La plante t'envoie parfois le tigre. Il est comme toi, jeune et fougueux, maladroit, la patte large, percluse de griffes. Il saute sur ta poitrine et ton corps s'alourdit. Ton souffle s'éteint presque, tandis qu'il t'emporte, les yeux larges, les babines retroussées. Tu chasses avec lui. Tu t'embusques. A la nuit, ta prunelle s'élargit et la voix qui s'échappe rugissant de ta gorge résonne si loin que tu t'arrêtes parfois, te retournes et ne trouves que toi. Cette empreinte ronde sur le sable de la berge. Ce sang lapé comme un lait chaud. Cette dent vivante, impatiente de percer. Que toi, l'enfant tigre". Mêlant le fantastique à la réalité d'aujourd'hui, ce roman chamanique étourdissant est porteur d'une spiritualité immédiate et profonde.

01/2017

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Faits de société

Le salaire des enfants. Une enfance au travail en Europe. Un scandale ignoré

C’était il y a deux ans à Naples, à la terrasse d’un café. Le gamin passait d’une table à l’autre, portant son lourd plateau à deux mains. Sur son visage, encore le sourire de l’enfance mais déjà une pâleur et des cernes noirs qui racontaient une autre vie. En Italie, ils sont des milliers de gamins à devoir travailler. Pour leur famille, c’est une question de survie. Comme partout en Europe, le salaire de leurs enfants est devenu indispensable. Des bas-fonds de Naples, l’enquête de Cécile Allegra l’a menée au coeur de la Bulgarie, la banlieue anglaise de Doncaster et jusqu’aux élèves apprentis de France, sur les traces d’un phénomène méconnu, souvent nié, parfois tabou : la résurgence du travail des enfants en Europe.

03/2016

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Littérature française

Entre bonheur et désespoir. Une enfance en période de guerre, 1935-1950

Il est des périodes qui marquent à jamais une enfance, en raison d'un contexte particulier : ceux qui ont vécu la période de la guerre et des années qui suivirent, comme Bernard Guyso, peuvent en témoigner. Dans un style plein d'humour, l'auteur nous décrit avec force détails la vie quotidienne d'un enfant lors de cette période troublée. Et c'est avec ses yeux d'enfant que l'on découvre l'Occupation, le système D, les joies simples de la vie familiale, ou les durs moments passés dans un pensionnat aux coutumes d'un autre temps. Des souvenirs qui marquent à jamais une vie, entre bonheur et désespoir...

10/2019

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Romans de terroir

Les monts et autres merveilles. Une enfance bernayenne en pays d'Ouche

A l'heure de la Normandie, révéler avant qu'elles ne disparaissent les coutumes qui réglaient le quotidien des habitants de Bernay, petite ville du pays d'Ouche paraît important. Ce récit, très personnel, évoque l'enfance de l'auteur, rythmée par les rituels catholiques et nourrie par l'exemple de ses illustres aînés. D'une plume à la fois alerte, précise et amusée, il convoque le souvenir des figures, humbles ou célèbres, qui ont vécu dans la petite localité où il a grandi.

04/2019

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Littérature française

Les grenouilles, les escargots, mon caméléon et moi. Une enfance en Algérie

Mes derniers quelques jours d'été dans ce four d'Aïn-el-Arba, je remis mon caméléon "sans nom" sur le mur du jardin de la cigogne, lapidée voilà deux ans. Après lui avoir expliqué qu'en France, il serait malheureux, qu'il aurait froid, qu'il n'aurait pas de mouches à manger et pas d'amis. Je lui avais demandé de penser à moi et promis de penser à lui chaque fois que je regarderai dans le vide. C'est-à-dire très souvent, ad vitam aeternam.

06/2013

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Littérature française (poches)

17 écrivains raconte Une enfance d'ailleurs

Dix-sept écrivains, nés dans un autre pays, élevés souvent dans une autre langue, aujourd'hui tous écrivains français reconnus. A travers des récits autobiographiques, ils racontent des fragments de la maison mère. Terre d'exil, terre natale, terre d'écriture... Entre nostalgie et deuil, humour et douleur, ces récits dessinent peu à peu les contours d'un seul et même pays : l'enfance d'ailleurs.

08/2011

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Littérature française (poches)

Le silence du ténor. Une enfance libanaise

Un père, une mère, six enfants. Avocat réputé, ténor du barreau de Beyrouth, le père plaide avec une rare éloquence. Dans l'exercice de sa profession, la parole est d'or. Son travail est sa vie. Il est craint, suit une discipline militaire, impose la gymnastique à ses enfants, les punit sévèrement lorsqu'ils transgressent les règles. Pourtant, derrière cette rigueur, se cache un homme affectueux, pétri d'humour, curieux de tout, à l'optimisme contagieux. Soudain, c'est le drame : le ténor est victime d'une attaque cardiaque. Il se retrouve sur une chaise roulante, privé de la parole qui a fait sa célébrité. Mais l'amour de sa famille et l'espoir vont l'aider à surmonter l'épreuve... Dans un style limpide, à travers des séquences tantôt émouvantes, tantôt cocasses, Alexandre Najjar rend ici au père un merveilleux et bouleversant hommage.

03/2020

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Littérature étrangère

Les cendres d'Angela. Une enfance irlandaise

Difficile de croire que Les Cendres d'Angela aient déjà vingt ans, pourtant le livre de Frank McCourt a mieux vieilli que la plupart de ceux de la même époque, du fait notamment qu'il n'a rien perdu de sa justesse. Il est peut-être plus pertinent que jamais. L'autobiographie de McCourt a touché la France au coeur, réussi à faire rire ses lecteurs même en ce qu'elle recèle de plus sombre. Aujourd'hui, en 2017, elle est capable d'apporter un éclairage particulier sur notre situation, guère plus réjouissante. C'est, à la base, l'histoire d'un immigré, confronté à la pauvreté, à la solitude, à l'oppression, mais également le récit d'une lutte contre le pouvoir, d'une conquête des possibles, qui passe en revue les thèmes de la foi, de l'adhésion à une communauté, de l'isolement. Deux décennies plus tard, tout est encore là : la violence, l'exil, la privation, le besoin. Imaginez que vous apportiez un exemplaire du livre dans les tours de Saint-Denis, que vous le lisiez sur les quais de Marseille, que vous en discutiez dans la jungle de Calais avec les réfugiés. Leur propre histoire commence de la même façon. Nous ignorons seulement si elle connaîtra un dénouement analogue. Extrait de la préface de Colum McCann

10/2017

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Histoire internationale

Une enfance dans la gueule du loup

"Le récit de mon enfance peut se lire comme un témoignage : le destin singulier d'une enfant belge, fille de mère juive, à qui on impose de vivre en Allemagne de 1939 à 1945 sous le IIIe Reich. Ce livre raconte aussi l'histoire d'une adolescente aux prises avec ses parents qu'elle juge irresponsables parce qu'ils ont entraîné leur famille dans la gueule du loup. J'aurais dû tenir un journal entre treize et dix-neuf ans, pendant ces années de guerre où mon père nous avait emmenés dans l'Allemagne nazie, ma mère, mon frère et moi. Or, dès mai 1940, la Gestapo perquisitionnait nos chambres. Nous étions prévenus : toute trace écrite pouvait nous trahir. Non seulement nous devions nous taire, mais ne rien posséder de suspect. Rentrée en France en 1945, les épisodes que je venais de vivre bouillonnaient dans ma tête, j'aurais tant aimé en parler. Personne pour m'écouter, on voulait tourner la page. Si j'avais été perspicace, j'aurais prévu qu'un jour une nouvelle génération s'intéresserait à la vie quotidienne pendant la guerre. Je n'ai pas anticipé, je n'ai pas écrit en 1945. J'ai donc attendu presque soixante-dix ans avant de livrer mes souvenirs décharnés." Monique Lévi-Strauss

08/2014

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Littérature française

Vitrail d'une enfance aveyronnaise. Textes décalés

Composition très particulière de souvenirs sur une enfance aveyronnaise. C'est pour glorifier une enfance en Aveyron dans les années 50, que ce texte recompose les souvenirs à la manière d'un vitrail. Vitrail qui met en scène l'âpreté de la vie rurale, sur un fond de nature douce et poétisée. Qui restitue la réalité sociale, avec ses codes rudes ou drôles, ses situations truculentes, ses êtres pittoresques ou pudiques. Ce texte évoque avec tendresse et drôlerie des êtres aimés, suggère avec une mélancolie discrète les douleurs contenues ou cachées, peint les bonheurs neufs de l'enfance ou les blessures qui en sonnent le glas. Il s'efforce de retranscrire avec rigueur la fraîcheur des sensations et des impressions de l'enfance. Il tente de disputer au temps ces empreintes premières et de les ressaisir, dans une écriture fidèle à cette époque et à sa réalité rurale.

08/2013

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Littérature française

Une enfance sicilienne par Fulco di Verdura

La Sicile du début du siècle, ses palais, ses jardins, ses fêtes, ses mœurs qui semblent plonger dans un passé fabuleusement éloigné, sa splendeur et sa folie, voilà qui nous est restitué dans ce livre unique, écrit par le duc Fulco di Verdura en son âge avancé, moins pour faire œuvre littéraire que pour conserver dans le souvenir une époque à jamais révolue. Edmonde Charles-Roux a mis toute sa connaissance de la Sicile et tout son talent de romancière à traduire et adapter, quand il le fallait, ce texte d'un délicieux anachronisme qui emportera le lecteur dans un monde drôle, savoureux, exotique. Il y apprendra comment on élevait un jeune aristocrate à Palerme avant la Première Guerre mondiale, quelle impression mémorable causa l'arrivée d'un chameau dans la maison paternelle ; pourquoi et comment sainte Rosalie est devenue la patronne et protectrice de la capitale sicilienne, quelle fonction symbolique était assignée aux cinq rangées de loges de l'Opéra ; et mille autres détails qui le plongeront dans ce même univers merveilleux où le prince de Lampedusa avait déjà puisé la matière de son Guépard. Ce témoignage écrit avec fraîcheur et malice sur une des provinces les plus curieuses de l'Europe est fait pour émouvoir, divertir, enchanter quiconque aime se dépayser par les livres. Quel plus beau voyage rêver que cette remontée capiteuse jusqu'aux temps où Palerme vivait les dernières heures d'une civilisation à nulle autre pareille et d'autant plus éclatante que les rayons du déclin la touchaient.

09/1998

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Sciences historiques

Composition française. Retour sur une enfance bretonne

La France a toujours vécu d'une tension entre l'esprit national et le génie des pays qui la composent, entre l'universel et le particulier. Mona Ozouf se souvient l'avoir ressentie et intériorisée au cours d'une enfance bretonne. Dans un territoire exigu et clos, entre école, église et maison, il fallait vivre avec trois lots de croyances disparates, souvent antagonistes. A la maison, tout parlait de l'appartenance à la Bretagne. L'école, elle, au nom de l'universelle patrie des droits de l'homme, professait l'indifférence aux identités locales. Quant à l'église, la foi qu'elle enseignait contredisait celle de l'école comme celle de la maison. . En faisant revivre ces croyances désaccordées, Mona Ozouf retrouve des questions qui n'ont rien perdu de leur acuité. Pourquoi la France s'est-elle montrée aussi rétive à accepter une pluralité toujours ressentie comme une menace ? Faut-il nécessairement opposer un républicanisme passionnément attaché à l'universel et des particularismes invariablement jugés rétrogrades ? A quelles conditions combiner les attachements particuliers et l'exigence de l'universel ? En d'autres termes, comment vivre heureusement la "composition française" ?

03/2009

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Littérature française (poches)

REVES DE FEMMES. Une enfance au harem

"Je suis née en 1940 dans un harem à Fès, ville marocaine du VIIIe siècle, située à cinq mille kilomètres à l'ouest de La Mecque, et à mille kilomètres au sud de Madrid, l'une des capitales des féroces chrétiens". Ainsi commence le récit de Fatima Mernissi, cascades de contes d'une enfance où merveilleux et quotidien se côtoient et s'embrouillent. Habiba, l'illettrée qui récite par coeur Les Mille et Une Nuits, est-elle réelle ou fictive ? Et Tamou, la cavalière rifaine qui surgit du Nord, bardée d'armes et de bijoux ? Et Charna, et la princesse Boudour ? Qui sait ? L'écrivain elle-même est incertaine : "C'est un récit sur les frontières, elles bougent par définition!"

11/1998

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Sciences historiques

Ricordi Muratinchi. Souvenirs d'une enfance villageoise

Ce récit est l'histoire d'une enfance villageoise où chacun peut se reconnaître et se retrouver. C'est aussi l'évocation d'une époque où la langue corse était parlée par tous et dont les abondantes références permettent de sauvegarder ce qui risquait de disparaître. C'est enfin un récit émaillé d'anecdotes drôles et de réflexions judicieuses qui permettent de mieux comprendre le passage d'un monde révolu vers un autre qui point.

02/2014

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Histoire internationale

Une enfance volée sous l'occupation nazie

Le destin incroyable de Francine, jeune fille juive, évadée durant la Seconde Guerre mondiale. Francine Cuypers, de son nom d'enfant cachée, est née à Bruxelles où elle a vécu, petite fille, pendant la Deuxième Guerre mondiale. A 10 ans, elle assiste à l'arrestation de ses parents, juifs d'origine polonaise, par la Gestapo. Ils seront déportés tous les deux vers Auschwitz ainsi qu'un très grand nombre des membres de sa famille, de ses amis et connaissances. Grâce au courage de sa mère, elle réussit à s'échapper miraculeusement avec son petit frère de 4 ans. Enfant cachée durant la guerre, elle passera d'institution en institution, sa survie relevant à chaque fois du hasard et du courage de certains. Le récit de son évasion, de son parcours à travers la Belgique, puis de son passage dans un camp de personnes déplacées à Chypre, est exceptionnel. Témoin aux premières loges des sombres heures de l'Histoire, rare survivante de sa famille et de sa communauté à jamais disparue, l'auteur nous livre avec lucidité son douloureux combat pour retrouver une place dans la société et ses longues années de silence pour survivre d'abord, puis pour se reconstruire. C'est ce destin hors-normes, cette enfance volée et menacée chaque jour, que nous raconte celle qui fut Francine Cuypers dans ce récit rempli d'émotions qu'elle aura mis plus de vingt-cinq ans à écrire et à livrer aux siens.

09/2020