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Un infini singulier. Journal d'une écriture (1954-2004)

Extraits

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Littérature étrangère

Journal 1940-1955

Lorsque commence cette deuxième partie du Journal, Thomas Mann a soixante-cinq ans. Il s'agit donc ici des quinze dernières années de l'écrivain. Installé aux Etats-Unis, dont il ne tardera pas à devenir citoyen, il se fait construire la grande et belle maison de Pacific Palisades, tout près d'Hollywood. Malgré son dépit face à la fortune réalisée par d'autres émigrés comme Werfel, il vit à son aise et en accord avec la politique de Roosevelt. Ce n'est qu'au plus fort de la guerre froide qu'il exprimera de vives réticences à l'égard de la politique américaine, et ce sera l'un des éléments qui détermineront son retour en Europe, puis son installation en Suisse. Il a depuis longtemps accédé à la gloire mondiale. Son premier souci est de terminer son œuvre dans la dignité, car il a une haute idée de lui-même et de sa mission. Pendant les années de la guerre, qu'il vit avec une passion anti-hitlérienne de tous les instants, il termine la vaste fresque de Joseph et ses frères et rédige Le docteur Faustus. Ensuite viendront L'élu et Les confessions du chevalier d'industrie Félix Krull, qu'il reprend après des années et qui connaîtra un énorme succès dans l'Allemagne d'après-guerre. Le Journal nous montre un homme vieillissant mais encore plein de vitalité, avec ses faiblesses - vanité tirée de sa réception à la Maison-Blanche ou de son audience privée chez le pape, amourette de vieillard avec Franzl, le dernier de ses " jouvenceaux divins " - mais aussi avec ses grandeurs face à la souffrance collective et personnelle - la guerre, bien sûr, le suicide de son fils Klaus et la mort de son frère Heinrich. Un témoignage passionnant sur les dernières années d'un grand écrivain.

10/2000

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Littérature française

Journal 1942-1945

Tête d'affiche et tête de Turc, tel est le sort paradoxal fait à Cocteau tant que l'aigle allemande étend son ombre sur la France. Les critiques ont beau l'injurier et déchaîner contre lui des "boy-scouts criminels", ses pièces, ses mises en scène, ses scénarios triomphent : Renaud et Armide, L'Eternel Retour, Antigone à l'Opéra. Après la Libération, et même si ce défenseur de Max Jacob, ce compagnon d'Eluard n'a pas à être "épuré", il entre dans une période de persécution silencieuse. Il mettra de longues années à sortir de cette semi-disgrâce. Cause unique : un article consacré en 1942 à l'artiste favori de Hitler, le "Salut à Breker" lancé par bravade, comme un acte gratuit, au nom de la liberté et de la fraternité des artistes, à l'abri de l'histoire et de tout mot d'ordre. Il ne "comprend rien à la politique" et le démontre de façon consternante en notant, avec une crédulité voisine de l'inconscience, les propos du sculpteur allemand. Cocteau voit passer des aventuriers, des opportunistes, des "zazous", des académiciens ; il s'attarde sur Picasso, Valéry, Colette, et sur Genet découvert en 1943. Les événements de la vie culturelle ou mondaine provoquent sa verve, alimentent un esprit parfois malveillant, fournissant à sa chronique des épisodes cocasses. Toutefois des pages graves et intimes, sur l'expérience du délaissement, sur la mort de sa mère, ruinent la fable de l'écrivain frivole et nous ramènent à ce qu'il va bientôt appeler "difficulté d'être".

04/1989

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Critique littéraire

Journal. 1966-1974

En 1966, à l'âge de vingt-quatre ans, Jean-Patrick Manchette commence à écrire son journal. Il le tiendra régulièrement jusqu'à sa disparition en 1995. Ce volume regroupe les quatre premiers cahiers, couvrant la période déterminante du 29 décembre 1966 au 27 mars 1974 où Manchette décide de vivre de sa plume et y parvient au prix d'efforts sans cesse renouvelés. A la lecture de ces pages, qui nous installent d'emblée dans le secret de son atelier, ce sont les faces cachées du grand écrivain qui se révèlent peu à peu : le travailleur perpétuel, l'intellectuel subtil, le lecteur dévoré par la passion de la connaissance, même sous ses formes les plus impures. Un texte exceptionnel, non seulement par son ampleur mais par la férocité de son écriture.

04/2015

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Littérature française

Journal 1966-1974

" Jeudi 29 décembre 1966. Aujourd'hui, ces temps-ci, je ne suis probablement sain tout à fait ni de corps ni d'esprit. Je mesure quelque chose comme 1 mètre 75, je pèse à peu près 60 kilos. Je suis fatigué, j'ai une crise de foie permanente par manque de sommeil et abus de la bière. Les soucis d'argent, et ceux de Mélissa, que je ressens, me pèsent. Je lis Les Pléiades de Gobineau, je trouve ça très agréable, je projette de l'adapter pour la télévision. " En 1966, à l'âge de vingt-quatre ans, Jean-Patrick Manchette commence à écrire son journal. Il le tiendra régulièrement jusqu'à sa disparition en 1995. Ce volume regroupe les quatre premiers cahiers couvrant la période déterminante du 29 décembre 1966 au 27 mars 1974 où Manchette décide de vivre de sa plume et y parvient au prix d'efforts sans cesse renouvelés. A la lecture de ces pages, qui nous installent d'emblée dans le secret de son atelier, ce sont les faces cachées du grand écrivain qui se révèlent peu à peu : le travailleur perpétuel, l'intellectuel subtil, le lecteur dévoré par la passion de la connaissance, même sous ses formes les plus impures. Totalement inédit jusqu'à ce jour, le journal de Jean-Patrick Manchette est un texte exceptionnel, non seulement par son ampleur mais par la férocité de son écriture.

05/2008

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Littérature française

Lyon. Journal 1944

Dans un contexte historique complexe et important (bombardement tragique d'une partie de Lyon et libération de la ville les 2-3 septembre, bataille d'un millier de résistants de la région de Cluny contre les occupants), c'est un parcours fortement individualisé auquel nous assistons : celui d'un jeune homme qui découvre la féminité en même temps qu'il se cherche des prédécesseurs et des modèles littéraires : c'est Rilke (de langue allemande, mais pas nazi : il souligne) qu'il choisit sans hésiter, et qui restera son modèle indépassable jusqu'à sa mort, son intermédiaire unique entre Dieu et sa propre existence, comme il l'affirme. Une écriture en devenir donc, qui se cherche, s'applaudit et se condamne alternativement, qui connaît l'échec et l'enthousiasme.

07/2022

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Poésie

Journal 1952-1962

En 1952, Allen Ginsberg a 26 ans. Il n'a encore rien publié. Il erre, fait des rencontres, s'interroge et commence à écrire. Howl et Kaddish sont en gestation. L'importance de cet ouvrage tient justement au fait qu'il présente les "sources" de l'écriture de ce grand poète de la Beat Generation : des notes, des croquis, des brouillons, des ébauches de poèmes publiés plus tard, des carnets des voyages qu'il a effectués au Mexique, dans le bassin méditerranéen, en Afrique de l'Est ainsi qu'à travers les Etats-Unis.

11/2012

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Littérature étrangère

Journal. 1955-1962

" N'ai-je pas écrit tout ceci au jour le jour, selon mon état d'âme, mon humeur, selon les circonstances, l'atmosphère créée par l'événement et le retentissement qu'il a pu avoir dans mon cœur ? Et pourquoi ai-je ainsi écrit au fur et à mesure si ce n'est pour témoigner, pour clamer à la face du monde la souffrance et le malheur qui ont rôdé autour de moi ? Certes, j'ai été bien maladroit, bien téméraire, le jour où j'ai décidé d'écrire, mais autour de moi, qui eût voulu le faire à ma place et aurais-je pu rester aveugle et sourd pour me taire et ne pas risquer d'étouffer à force de rentrer mon désespoir et ma colère ? Et maintenant que c'est fait, que tout est là, consigné, bon ou mauvais, vrai ou faux, juste ou injuste, maintenant que nous entrevoyons la fin du cauchemar, faudra-t-il garder tout ceci pour moi ? Après ce qui s'est écrit sur la guerre d'Algérie, bon ou mauvais, vrai ou faux, juste ou injuste, il convient qu'à cela s'ajoute mon journal, comme une pièce supplémentaire à un dossier déjà si lourd. Je sais combien il est difficile d'être juste, je sais que la grandeur d'âme consiste à accepter l'injustice pour éviter soi-même d'être injuste, je connais enfin les vertus héroïques du silence. Bonnes gens, j'aurais pu mourir depuis bientôt dix ans, dix fois j'ai pu détourner la menace, me mettre à l'abri pour continuer de regarder ceux qui meurent. Ceux qui ont souffert, ceux qui sont morts pourraient dire des choses et des choses. J'ai voulu timidement en dire un peu à leur place. Et ce que j'en dis, c'est de tout cœur, avec ce que je peux avoir de discernement et de conscience. "

03/2001

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Histoire internationale

Journal 1943-1944

Leïb Rochman écrit son Journal entre 1943 et 1944 au moment où il vit caché derrière une double cloison chez une paysanne polonaise puis dans une fosse creusée dans une étable avec d'autres compagnons polonais, allemands, russes ou ukrainiens. Il ne livre jamais sa localisation exacte, il cite toujours, avec une extrême prudence, un village ou un lieu-dit à une certaine distance. Ils passent des jours entiers, en rang d'oignons, les visages tournés vers le mur sans possibilité de s'asseoir. Avec talent, Leïb Rochman réussit à faire entendre le monde extérieur, l'écho des animaux, les détonations des tueries, les conversations de leur hôte avec les villageois. Le texte frappe par la force de leurs relations, de l'amour qui les lie entre eux et avec le peuple juif, et qui leur permet de survivre. Leib Rochman nous fait entendre une voix folle de douleur mais il raconte aussi qu'en dépit de tout, lui et ses compagnons continuent d'observer l'essentiel des lois du judaïsme. Il nous livre ici une conception du monde pétrie de Torah (Pentateuque et plus largement Premier Testament) qui se déploie au fil des pages. Jusque dans son approche des animaux domestiques, des souris et des mulots, des déflagrations et du tonnerre des combats et, bien sûr, des eaux qui les submergent dans leur dernière cachette, l'empreinte divine, le caractère cataclysmique et annonciateur d'une ère nouvelle - ou de la fin du monde - sont omniprésents. Leur foi constitue l'un des aspects les plus poignants de ce témoignage. Ils ne cessent d'être portés par leur aspiration à construire une vie nouvelle comme à se reconstruire en tant qu'êtres humains, libres, dans un lieu où les Juifs seraient enfin les maîtres de leur destin. Un Etat juif, précise Rochman en Eretz-Israël. Là même où il s'éteindra en 1978.

02/2017

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Littérature française

Journal 1940-1950

Romancier, essayiste, pasticheur, mais aussi dessinateur et homme d'esprit, Philippe Jullian (1919-1977) a laissé plusieurs oeuvres qui font les délices des connaisseurs, comme son Dictionnaire du snobisme ou sa biographie d'Oscar Wilde. Ce que l'on ignorait, c'est qu'il avait tenu un journal intime. De sa jeunesse à Bordeaux durant la Deuxième Guerre mondiale aux brillantes années parisiennes de ses débuts, voici un document essentiel : autobiographie, recueil de mots d'esprit, galerie de portraits... Des gens du monde aux gens de ballet, des Anglais de Paris aux Parisiens anglophiles, c'est le tableau d'une époque.

04/2009

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Italie

Journal 1939-1945

Piero Calamandrei fait partie des grandes figures de l'Italie contemporaine - juriste, écrivain, homme politique, et même peintre de qualité? ; son parcours, sa droiture, son exigence ont une valeur exemplaire. Mais exemplaire aussi, la manière dont ces qualités ont pris forme. L'engagement moral de l'auteur, son engagement politique au sens le plus noble, c'est-à-dire le sens du service que l'on doit à l'idée la plus haute et la plus partageable qu'on se fait d'un pays, ont su se traduire dans des formes d'une grande variété qui donnent uniment un même corps de noblesse aux différents placements de parole ? : droit, discours politique, littérature, écrits intimes, lettres, enseignement. Il nous semble donc important de soutenir l'effort de mise à disposition du public français d'une oeuvre de laquelle il a tant à apprendre. Pour le public français qui connaît déjà Piero Calamandrei juriste et écrivain, grâce à la publication des volumes que nous mentionnions, mais aussi pour tout lecteur soucieux d'histoire récente, le Journal 1939-1945 offrira un apport décisif, car il permet d'assister directement au vécu d'un intellectuel libéral du siècle dernier, déjà humilié par l'oppression quotidienne de la dictature fasciste, face à un monde qui se précipite vers une guerre capable d'anéantir la civilisation à laquelle il a le sentiment profond d'appartenir ? ; il lui offrira, aussi bien, ce bonheur de lecture auquel la qualité littéraire de l'écriture de Calamandrei l'a accoutumé. Si, dans l'Inventaire d'une maison de campagne, travail d'écriture mémorialiste et littéraire qu'il entame au printemps 1939, Piero Calamandrei se penche sur ses souvenirs d'enfance et le début du siècle pour trouver un réconfort contre la barbarie qui gagne, il se fait dans le Journal, à partir de 1939, observateur et chroniqueur des événements, dans une position relativement privilégiée d'homme de culture et de juriste entouré d'un réseau serré d'amis et de connaissances ? ; c'est donc un témoin qui accède à des sources de premier ordre mais enregistre aussi les mouvements de l'opinion publique et des gens ordinaires, et qui développe ses réflexions dans un cénacle d'amis qu'unissent l'opposition au fascisme et la culture libérale. Quelqu'un, aussi bien, qui écrit "? pour ne pas être complice ? ". Les compléments apportés par la nouvelle édition (2015) que nous traduisons représentent environ 15 % du texte tel qu'il avait été publié en Italie en 1982, et l'on a évidemment procédé à une révision et à une mise à jour des notes. Les passages précédemment écartés nous font mieux participer au parcours de l'auteur, à ses égarements, à sa vis polemica, à ses amertumes, à ses frustrations, et aux petites satisfactions que, sous une dictature, on peut tirer même de la fausse nouvelle de la maladie du tyran, ou d'une histoire légère. A quoi s'ajoute, dans un itinéraire en devenir, les imprécisions, les méprises, les jugements non vérifiés, "? les vicissitudes privées de l'âme, les hauts et les bas du quotidien du coeur ? ", comme Franco Calamandrei, le fils de l'auteur, l'écrivait dans sa préface à l'édition de 1982 ? ; il expliquait pourquoi il était convaincu de l'importance du Journal comme contribution à l'"? autobiographie de l'antifascisme ? ", qui permettait de se plonger "? dans ce clair-obscur moral resté jusqu'alors aux marges, dans l'intériorité que le projet des mouvement politiques et sociaux a laissée dans l'ombre, et donc aussi dans le rapport d'opposition ou d'enchevêtrement, d'osmose, entre ces mouvements, leurs règles et leurs engagements, leur parcours, liés à une bataille collective, et le sentiment individuel ? ". Dans son introduction de 2015, Mario Isnenghi revient sur ce point, à propos surtout de la période 1939-1942 ? : "? La fragilité des frontières, la duplicité consciente, la promiscuité de celui qui, comme antifasciste ou non-identifié au fascisme, continue à vivre en Italie - sans la rupture libératrice de la prison, du confinement ou de l'exil -, constituent, au-delà de la dimension autobiographique, le terrain de culture, la marque d'un nombre indéterminé et peut-être majoritaire d'Italiens entre les deux guerres, avec et sans carte du parti, dans une société composée, selon le degré d'accoutumance, de différents cercles et microclimats. Le caractère exceptionnel de ce témoignage tient à ce qu'il les fait indirectement remonter à la visibilité et à la parole. ? " Le portrait d'une espèce humaine, de "? ceux qui sont en suspens ? ", par un diariste d'exception, voilà donc aussi ce que le lecteur pourra trouver dans ces pages. Comme l'écrivit l'éditeur de la version intégrale parue en 2015, "? particulièrement utile aux nouvelles générations à proportion de sa nature de recherche ouverte et antidogmatique, le Journal ne veut pas présenter les résultats apaisés et figés d'une lutte intérieure déjà vécue et surmontée (l'approche antifasciste)? ; de façon bien plus suggestive, il est l'itinéraire en devenir d'une libération, d'abord intérieure, avec toute sa charge d'incertitudes et d'apories, et le témoignage d'un cheminement moral, intellectuel et spirituel, beaucoup plus riche de questions que de réponses. On pourrait encore le définir comme un roman de formation, ou comme la phénoménologie d'une conscience d'une finesse et d'une singularité extrêmes ? ; mais il peut être en même temps, par le nombre de personnages qui y figurent à travers l'évocation de rencontres et de discussions, le récit choral de l'apparition progressive de la conscience d'un peuple, à destination des jeunes gens d'aujourd'hui. ? " Tout ce qui s'y trouve raconté n'est pas seulement une expérience italienne ? : cela fait partie de l'histoire européenne, et cela éclaire la manière dont la liberté et la démocratie ont été reconquises en remontant de l'acquiescement et du compromis, en se nourrissant de la "? résilience ? " - terme à la mode aujourd'hui - de minorités qui ont su survivre dans les années de "? consentement ? " à la dictature. Le lecteur ne manquera pas de noter l'amour pour la France qui filtre des pages du Journal et l'angoisse ressentie par Calamandrei face à son invasion et au risque de la disparition d'une civilisation formant une part essentielle de sa culture. Ce témoignage de premier ordre possède donc aussi, pour aujourd'hui, une étonnante capacité de suggestion pour des défis politiques et spirituels contemporains. Leçon de style, en tous les sens ? : celui de la vie, de l'allure de la vie et de la réflexion qu'elle fait naître, et celui de l'écriture, où restaurer jour après jour, avec l'élégance de la plume, ce qui se présentait alors comme les ruines d'une civilisation aimée.

06/2024

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Rock

Johnny. Ses concerts, sa plus belle histoire d'amour

Un regard photographique inédit et exclusif sur les grands-messes de Johnny. Après un premier chapitre rappelant les dix années que Johnny mettra pour construire une légende, de Laroche Migennes au Palais des Sport 1967 en passant par l'Olympia, les photographies inédites de Michel Leclercq nous inviteront à retourner voir avec un oeil neuf les plus grands shows de Johnny : 1969 : Le Show de l'an 2000, 1971 : Le Palais des Sports avec Michel Polnareff, 1972 : Le Johnny Circus, 1976 : Johnny Story, 1979 : 20 ans au Pavillon, 1982 : Fantasmhallyday, 1984 : Le Zénith, 1987 : Johnny se donne à Bercy, 1990 : Dans la chaleur de Bercy, 1992 : Bercy, 1993 : 50 ans au parc, 1994 : La Cigale, 1995 : Bercy Lorada Tour, 1996 : Vegas, 1998 : Stade de France, 2000 : La Tour Eiffel, 2000 : L'Olympia, 2003 : La tournée des stades, 2006 : Flashback Tour, 2009 : Route 66, 2012 : Stade de France, 2013 : Born Rocker Tour, 2016 : Rester Vivant Tour.

10/2021

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Cinéma

Chroniques d'Arts-Spectacles (1954-1958)

En janvier 1954, un jeune critique nommé François Truffaut publie un violent pamphlet qui dénonce la "tradition de qualité française" et préfigure la Nouvelle Vague. Le retentissement est tel qu'il déchaîne contre lui la jalousie virulente de nombreux confrères, mais lui ouvre les portes de l'hebdomadaire Arts-Spectacles. Truffaut y publiera plus de cinq cents articles en cinq ans : une critique directe et sans concession. Il cultive ses goûts, affiche ses dégoûts, et le temps lui donnera souvent raison... Pour Truffaut, écrire sur le cinéma, c'est déjà en faire, mais la critique n'est pour lui qu'un viatique. Dès août 1957, il s'en éloigne en réalisant Les Mistons et ses derniers articles évoquent déjà le regard d'un cinéaste...

03/2019

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Philosophie

Fragments d'une mémoire infinie

Internet a changé notre monde, mais on ne sait pas encore combien il a changé l’existence humaine. Loin de la naïveté des passionnés de la technologie comme du «c’est toujours pareil» des blasés, Maël Renouard fait de lui-même le sujet littéraire et philosophique de l’expérience d’une vie avec Internet. Il en extrait des fragments, des pensées, des maximes ; il en fait une matrice à récits, et le soubassement d’une élaboration à nouveaux frais de la philosophie. Ce qui en résulte est un livre classique d’un genre nouveau, pour un monde nouveau, chargé d’histoire et de culture : à la fois essai à la Valéry, recueil à la Pascal, considérations sur le contemporain à la Baudrillard, pastiches à la Proust, récit à la Conrad, étude à la Barthes et sensations saisies sur le vif, Notes sur l’Internet entraîne le lecteur de paragraphe en paragraphe, avec un effet permanent de surprise, de variation et d’intelligence. Pas une ligne ne ressemble à une autre, et pourtant on se trouve, dans ce livre, comme dans une chambre où les échos reviennent de toute part. Chacun peut se découvrir soi-même en suivant le cheminement d’un esprit qui s’ouvre à nous. Des morceaux d’épopée issus du monde numérique y rejoignent le tombeau des expériences quotidiennes vécues par un auteur dont la vie se divise en deux - avant et après l’Internet. Parlant des générations futures, Maël Renouard prédit : «C’est dans l’infini qu’ils enfouiront leurs secrets». Notre existence, toujours plus exposée, semble nous distraire parfois des enjeux d’une vie esthétique et philosophique. Cet ouvrage nous reconduit dans notre vie intérieure, en usant de ce qui lui semble le plus contraire : l’association permanente à une mémoire extérieure, infinie.

03/2016

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Critique littéraire

Joseph Peyré (1892-1968). L'écriture d'un monde, un monde d'écriture

Lire Joseph Peyré aujourd'hui revient à prendre un bain de jouvence, tant ses récits replongent le lecteur dans ce qui a marqué l'esprit français ouvert aux quatre vents, baigné de vaillance, de générosité et d'humilité. Passionné d'une humanité au très fort potentiel, Joseph Peyré (Prix de la Renaissance 1931, Goncourt 1935) a désiré en démontrer les ressorts dans les extrêmes de la vie. Aussi l'écriture de son monde est-elle bouleversante tout autant que rassurante. Quant à son style, il a cette surprenante clarté qui ne se conçoit que dans une énonciation provenant d'une conception toute de simplicité ascétique.

10/2020

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Religion

Carlotta Nobile : en un instant, l'infini

Carlotta Nobile est décédée à l'âge de vingt-quatre ans, des suites d'un mélanome. Au cours des derniers mois de sa vie, en écho aux paroles adressées par le Pape François aux jeunes les invitant à porter la Croix du Christ dans la joie, elle a vécu une profonde expérience de conversion qui peut servir d'exemple à tous ceux qui sont jeunes ou malades. Sa vie a été comme une étoile filante. Artiste brillante, musicienne précoce, écrivain, elle avait tout pour réussir une belle vie humaine mais sans référence à Dieu. Et puis la maladie est venue, inexorable, et les paroles du pape ont résonné dans son coeur et l'ont amené à une lumineuse transformation pour se tourner toute entière vers les autres. Oui, Jésus a vraiment été le plus grand amour de Carlotta dans les douloureux derniers mois de sa présence sur notre terre. Par son témoignage sur la terre, et désormais par son intercession au ciel, Carlotta nous aidera à marcher vers la sainteté. Filomena Rizzo, ancienne vice-présidente de l'Action catholique diocésaine, est mère de famille et professeur de théologie . Elle a collaboré avec l'Avvenire et le magazine Tempi. Paolo Scarafoniest prêtre du diocèse de Bénévent, enseigne la théologie. Il a écrit de nombreux livres et articles de doctrine et de spiritualité.

10/2020

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Littérature française

Un Journal

Un Journal n'est pas ce qui s'appelle un journal intime. C'est le cahier impersonnel et singulier d'un poète qui fait des confidences générales. Dans la difficulté, comme un Merlin après le départ de Viviane, il trouve une continuité, une suite musicale de pensées. Sous la cloche de verre, ou prison d'air enchantée, il regarde intensément le monde et ses rudesses ambiguës, ses œuvres. Il écrit des lettres ouvertes. Et le journal se change en lieu de rendez-vous. C'est une bande de liberté peuplée de gens aimés et de passants considérables. On y voit Joubert, Cyrano, Thoreau, Arendt, Benjamin, Maurice Leenhardt, Etty Hillesum et Lucile Desmoulin, Tchekhov, Akhmatova, Tristan, Haydn ou Bergman, Dreyer, Ninon de Lenclos et Renoir... D'autres aussi, Turner, John Ford, Matisse, Lipavski sortent de chez eux. Ils sont les noms de rêves éveillés, de gestes purs qui délivrent des leçons ou quasi-sermons. Le Journal se fait table d'hôte publique pour changer les dispositions d'un monde. Bien des thèmes y sont évoqués : lumière, sommeil, attente, oubli, génie, cœur parlant, silence, politique, amour et travail, sincérité, mièvrerie, démasque... Et la prose est gagnée par le rythme de la force de contacter, qui s'appelle poésie.

02/2008

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Romans historiques

L'expédition d'Egypte. Une chronique singulière

Dans ce roman consacré à l'expédition française en Egypte, Daniel Sabatier campe quatre jeunes officiers de l'armée de Bonaparte qui débarquent dans le mythique pays des Pharaons avec le souhait de découvrir une civilisation prestigieuse et une ferme intention d'y propager les "Liberté, Egalité, Fraternité" de la Révolution Française. Qui a dit "l'enfer est pavé de bonnes intentions" ? Aventures et mésaventures, intrigues de palais et passions amoureuses, l'auteur brosse une fresque haute en couleurs où la fiction éclaire la vérité historique...

10/2017

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Esotérisme

L'infini espoir. Autobiographie d'une médium

Anne-Hélène a le don, comme sa grand-mère avant elle. De ce don parfois lourd, parfois tourné en dérision par les sceptiques, Anne-Hélène ne s'est jamais plainte. Grâce lui, elle voit la lumière, entend les voix des anges et apaise les âmes de ses semblables, vivants ou non. De ce don, Anne-Hélène tire un espoir infini qu'elle choisit de partager aujourd'hui. Dans cette autobiographie sincère et bienveillante, Anne-Hélène Gramignano raconte 30 histoires, 30 anecdotes de médium et dévoile les secrets de son univers surprenant. Originaire de Bourgogne, Anne-Hélène est mère d'une famille nombreuse et habite depuis 20 ans en Nouvelle-Calédonie. Ses racines siciliennes et pieds-noirs font d'elle une femme chaleureuse, bienveillante et empathique, qualités qui transparaissent dans sa manière de mettre son don de médium au service des autres, tout en conciliant sa vie de famille, son travail et ses amis

12/2019

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Histoire régionale

Angoulême BD. Une contre-histoire (1974-2024)

La thématique : Angoulême / la bande dessinée comme enjeu de pouvoir Le salon d'Angoulême est la queue de comète d'une longue campagne de valorisation de la bande dessinée en Europe francophone, amorcée en 1962 avec le Club des Bandes Dessinées. Le Club était une association Loi de 1901 née des lecteurs de la revue FICTION, composée de nombreuses sommités comme Alain Resnais, Francis Lacassin ou Evelyne Sullerot et ayant des antennes en Suisse, Belgique et Espagne. Par "valorisation" , il faut entendre la dimension immatérielle et matérielle, culturelle et commerciale, de ce moyen d'expression artistique. En janvier 1974, la bande dessinée est déjà reconnue comme un art à part entière, le 9ème, et elle représente un important marché dans le domaine du livre. Le salon d'Angoulême émerge en fin de ce long cycle. Malgré l'adjectif "international" affiché par les organisateurs dès sa naissance, il s'agit en réalité d'une version francophone du Salon italien de Lucca, qui préexistait depuis déjà huit années et dont les organisateurs avaient servi de parrains. C'est aussi la dernière action promotionnelle de la SOCERLID du Parisien d'origine corse Claude Moliterni. Cette société avait doublé puis enterré le Club des Bandes Dessinées. Moliterni, en charge de la Convention de (bande dessinée de) Paris depuis 1969, livre son carnet d'adresses à l'équipe du nouvel événement réunie autour de l'attaché culturel d'Angoulême, sans regret car il a perdu toute apparence de neutralité en vendant sa revue PHENIX à l'éditeur Georges Dargaud et en devenant son salarié. - "Est-ce que le terme de "Salon" utilisé pour la bande dessinée ne fait pas un peu trop "installé" ? ... Dans quel esprit avez-vous organisé ce salon ? " - "Le nom ? ! Vous savez, c'est toujours un peu pareil quand il s'agit de désigner quelque chose... Convention était déjà pris (nda : la Convention de Paris), Congrès et tout... on a pris Salon parce que ça ne veut rien dire et c'est parfait ! " Francis Groux au micro de la télévision nationale française (ORTF), lors du Salon d'Angoulême 1, Janvier 1974. "Aujourd'hui, le groupe ICON (International Comics Organisation) est devenu une maffia, rien ne peut se faire sans nous. Ce n'était pas du tout l'objectif de départ, mais ce sont les faits, certains l'ont compris à leurs dépends. . ". Claude Moliterni, extrait de LA CHARENTE LIBRE du 28 janvier 1974, au lendemain du salon Angoulême1. Si une équipe de bénévoles, chapeautée par Francis Groux, a bien attiré cet événement public au sein de sa ville, le terreau politique local était propice. La cité souffrait en effet d'un long complexe d'enclavement : isolée dans les terres loin du littoral, coincée sur son plateau entre ses murailles, sans autoroute et hors des circuits touristiques. Les élus d'Angoulême n'ont eu de cesse, année après année, de revendiquer une place à l'échelle nationale. Ils vont s'agripper à la campagne de régionalisation qui, à la fin des années soixante, marque la fin du gaullisme : Angoulême sera nommée "ville moyenne pilote" . C'est dans le cadre de cette dynamique que s'inscrit la campagne "Angoulême Art Vivant" dont sont issus les rencontres liées à la bd en 1972. Angoulême bénéficiera ensuite de la montée en puissance d'un natif du cru : le Charentais François Mitterrand... Un demi-siècle plus tard, comme toutes les institutions tentées de maîtriser le récit de leur propre histoire, le Salon devenu Festival international de la bande dessinée (FIBD) d'Angoulême a entrepris de réécrire son narratif, son "storytelling" , pour être plus conforme à la légende qu'il a entrepris d'édifier. Maintes fois retouchée, aménagée, tronquée, embellie, caviardée, l'histoire "officielle" de cet événement tel qu'il cherche à se raconter de la main même de ses promoteurs, le FIBD et son opérateur privé 9eArt+, est pleine d'oublis, de trous, de vides, d'escamotages et d'absences. Et il ne faut guère compter sur les médiateurs et les médias, majoritairement complaisants, amnésiques, approximatifs ou en affaires avec la manifestation - quand ils ne sont pas d'une servilité qui elle aussi interroge - pour poser les questions qui gênent, ou qui fâchent. Pourtant, le fil rouge qui traverse toute l'histoire de l'événement est éminemment politique - au sens le plus large et le plus générique du terme. Car ce qui se noue à Angoulême depuis un demi-siècle, autour d'un thème en apparence dénué d'enjeux d'envergure, c'est une intense, féroce et perpétuelle comédie du pouvoir - toutes les formes de pouvoir. Les personnes intéressées par la bande dessinée, donc par les politiques éditoriales des maisons d'édition, ne peuvent faire l'impasse sur ces cycles de rencontres entre amateurs et professionnels. Pour illustrer les propos de cet ouvrage, les auteurs iront puiser dans la riche iconographie de l'artiste Alain Saint-Ogan (1895-1974). Un homme qui a longtemps symbolisé "le dessin français" et qui ne s'est jamais reconnu comme un auteur de bande dessinée mais bien comme un homme de presse. Il a oeuvré dans la presse pour enfants et pour adultes. Son personnage de manchot, Alfred, l'ami de gamins Zig et Puce, a longtemps personnifié les prix délivrés aux salons de bande dessinée d'Angoulême.

02/2024

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Histoire de France

Au mascaret des jours. Un parcours singulier

Professeur agrégé de droit public, auteur d'ouvrages de relations internationales, conseiller technique de ministres, haut responsable au Conseil de l'Europe, président d'associations nationales, conférencier de l'Alliance française au service de la francophonie, Paul-Bernard Sabourin est un homme à l'écoute de notre temps : moeurs politiques, mentalités sociales et portraits de personnalités émaillent donc son observation du monde. Mais il médite aussi, Au Mascaret des jours, sur tout ce qui donne sens à une destinée humaine : atmosphère familiale dans sa Charente natale, principes d'éducation et démentis de la vie, choc de la guerre d'Algérie, nourriture des lectures et rencontres, succession des générations, constitution des paysages intérieurs, confrontation avec les modes de vie d'autres civilisations au fil des voyages. Ce parcours ne suit pas un fil chronologique, mais préfère sonder les spirales de la mémoire poétique, en fugue et contrepoint, selon une écriture animée par l'imaginaire, déjà couronnée en 2010 d'un Prix de l'Académie française pour le rayonnement de la langue et de la littérature.

09/2012

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Histoire de France

Indochine 1952-1954. Les luc binh - Souvenirs d'un marin du fleuve

Pour découvrir une facette méconnue du conflit indochinois, la guerre du fleuve, et comprendre le " mal jaune " !, Après deux ans à l'Ecole navale et la traditionnelle croisière à bord de la Jeanne d'Arc, François Jourdier est affecté aux Forces Fluviales de l'Indochine Sud. Pendant vingt-sept mois, il participe à la guerre du fleuve, d'abord dans la région de Saigon, puis dans le delta du Mékong. Responsable de petites unités, de leurs équipages et souvent des troupes transportées, le jeune enseigne de vaisseau de vingt-deux ans doit prendre des décisions, faire des choix. A son arrivée, en juillet 1952, la guerre semble en passe d'être gagnée. De Lattre vient de mourir, mais sa présence se sent encore, il a secoué le corps expéditionnaire et lui a rendu la foi en une victoire que tous croient désormais possible. Deux ans après pourtant, la bataille de Dien Bien Phu sonne le glas de l'Indochine française. Ces souvenirs d'un marin du fleuve atteint par le " mal jaune " entraînent le lecteur à la découverte d'une guerre méconnue, et pourtant elle aussi meurtrière. Un voyage au fil de l'eau, parmi les luc binh (jacinthes d'eau), à la rencontre d'un pays et d'une population à l'attrait irrésistible, en dépit des combats.

03/2009

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Histoire de France

Jadis, d'une guerre à l'autre (1914-1936). Tome 1, 1914-1934

La réédition de Jadis – D'une guerre à l'autre d'Edouard Herriot, c'est l'envie de faire découvrir un homme et son époque. Cette période de l'entre-deux-guerres vit l'apogée du Radicalisme, la doctrine de ceux qui revendiquaient l'héritage de la Révolution de 1789, la défense du suffrage universel, l'attachement à la démocratie et l'enseignement laïque, valeurs dont Herriot se réclamait. Jadis, c'est une chronique qui débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale et qui se termine en janvier?1936, à la veille du Front populaire et du déclenchement de la guerre civile espagnole. Elle nous plonge au coeur des événements locaux avec Lyon, ville pour laquelle Herriot ressentait un profond attachement et dont il sera le maire pendant plus de cinquante ans? ; mais aussi nationaux car, en tant que responsable de premier plan, il évoque ses engagements et les combats politiques parfois féroces qu'il mena au plus haut niveau de l'Etat. Contrairement à beaucoup d'hommes d'Etat français, la vision politique d'Herriot n'est pas purement hexagonale. Il voyage beaucoup et rencontre de nombreux dirigeants étrangers. De plus, il possède un sens de la géopolitique digne d'un Richelieu. Dès les années 20, il est conscient du danger­ allemand à venir. Dans un but d'apaisement, il est favorable à une certaine modération vis-à-vis de l'Allemagne sur le plan des réparations financières, pour dans le même temps, rechercher une alliance militaire de revers avec la Russie communiste. Dans les années 30, il ne tombe pas dans le piège du pacifisme et refuse les accords de Munich en prônant une politique de fermeté face à Hitler. A travers ses écrits, il nous met dans la confidence et nous livre ses analyses et ses sentiments sans fioriture, ce qui donne à son récit vie et spontanéité. Mais au-delà du plaisir de la lecture, ce professeur agrégé sait susciter en nous un grand besoin de connaissance. Cet homme d'exception aura marqué son temps, d'ailleurs Georges Clemenceau disait de lui "?Le Vésuve se borne souvent à fumer sa pipe comme Herriot, tout en ayant sur celui-ci l'avantage de se faire parfois oublier?". De son côté Herriot n'était pas en manque d'humour ni de lucidité, il prétendait qu'"?Une vérité est un mensonge qui a longtemps servi.?" Créativité et imagination étaient les maîtres mots de cet homme politique de grande culture. La préface de cet ouvrage a été rédigée par M. Gérard Collomb, homme d'Etat et maire de la bonne ville de Lyon. Cet ouvrage est une édition augmentée, y figure de très nombreuses notes en bas de page ainsi que des encadrés ne figurant pas dans l'édition d'origine et qui fournissent de substantiels compléments d'information.

08/2019

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Afrique occidentale

Une université nationale en Afrique occidentale. Dahomey-Bénin 1944-1974

Etudier l'histoire de l'université, c'est aussi faire l'histoire de la société, de la jeunesse, des élites, du pouvoir, de l'administration et des relations internationales. Cet ouvrage est une contribution à l'histoire des universités en Afrique subsaharienne. Il montre comment une université a pu être un lieu clé dans le processus de construction nationale du Dahomey-Bénin, au lendemain des indépendances africaines de 1960. Créée en 1970, grâce à l'appui technique de l'UNESCO et au soutien financier essentiellement de la France, l'université du Dahomey, à l'instar de toutes celles de l'Afrique francophone, est marquée par une tension permanente entre continuité et rupture avec le système éducatif hérité de l'époque coloniale. Conçue comme l'institution publique de formation des élites, l'université nationale du Bénin fut aussi un haut lieu de militantisme de la jeunesse et d'opposition au pouvoir, avec des répercussions sur la vie nationale entière. Comprendre les enjeux des transformations de l'enseignement supérieur au Bénin comme ailleurs en Afrique aujourd'hui apparaît, à la lueur de ce travail de recherche, nécessiter de nouvelles collaborations internationales permettant de croiser les échelles d'analyse et de multiplier les points de vue pour mieux construire ensemble l'avenir de l'enseignement supérieur sur le continent africain.

03/2021

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Actualité médiatique France

Chasser tue (aussi) des humains. En finir avec les violences et les abus des chasseurs

Le manifeste-témoignage contre les violences et abus liés à la chasse "Un jour, on est allé se promener la boule au ventre" , "Un jour, une balle a traversé toute notre maison" , "Un jour, mon amie s'est fait tuer par son ex-mari avec son arme de chasse" , "Un jour, le silence, l'indifférence et la complicité de nos institutions" ... De la banalisation de la peur ressentie en période de chasse à la dangerosité des armes en passant par le mépris des instances juridiques, le collectif "Un jour un chasseur" libère dans ce livre la parole des oubliés de la ruralité et dresse le portrait édifiant des violences physiques et psychologiques engendrées par la chasse. Le collectif revient sur toutes les solutions possibles pour mieux sécuriser les campagnes et ses habitants.

10/2022

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Récits de voyage

Aventures en Guyane. Journal d'un explorateur disparu. Journal d'un explorateur disparu

Voici l'un des récits les plus poignants de l'histoire de l'exploration. En 1950, Maufrais a 23 ans lorsqu'il se lance seul et à pied dans la jungle guyanaise en direction des mythiques monts Tumuc-Humac alors inconnus. On ne le reverra plus. Si un Indien n'avait pas découvert par hasard ses carnets au bord d'une rivière, ce face à face exemplaire d'un homme avec son destin ne nous serait jamais parvenu. Le mystère de sa disparition hantera toute une jeunesse éprise comme lui d'idéal, d'aventure et de liberté. Né à Toulon en 1926, Raymond Maufrais participe à 18 ans aux combats de la Libération. Il part ensuite au Brésil se joindre à une expédition chez les Indiens Chavantes. Trois ans plus tard, en 1950, il disparaît en Guyane dans une odyssée sans retour. Son père passera le reste de sa vie à le chercher dans toute l'Amazonie. En vain.

10/2023

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Critique littéraire

Une voix, un regard. Textes retrouvés (1947-2004)

En dehors de sa correspondance dont seuls quelques fragments ont paru, Jean Grosjean semble n'avoir laissé aucun inédit au sens strict du terme. On a pu néanmoins réunir facilement une assez importante quantité de textes confiés à diverses publications, mais qu'il n'avait pas jugé susceptibles d'être un jour repris en volume. Il faut dire avec modestie qu'il se trompait ou plutôt se montrait trop modeste. Quasiment constante à partir de 1953 et durant vingt-cinq années, sa présence à la rédaction de La Nouvelle Revue Française s'est traduite par un nombre considérable de chroniques et de notes. En particulier dans les domaines des essais et de la poésie, on voit s'y exercer, selon certains critères d'exigence acquis dans sa pratique des Ecritures, l'activité critique du lecteur de littérature qu'il est aussi, et dont le tour d'esprit comme les inclinations placent toujours leur objet sous un éclairage qui en renouvelle l'approche. Parallèlement à ses travaux portant sur l'Ancien Testament et le corpus johannique (Evangile, Apocalypse), et conjointement à son intérêt pour les textes fondateurs qu'il a contribué, en compagnie de J.M.G Le Clezio, à restituer dans la collection " L'Aube des Peuples ", Jean Grosjean a de la sorte, au fil du temps, donné à l'actualité une attention qui bénéficiait de sa familiarité avec l'immémorial, et où se retrouvent les traits de sa pensée étrangère aux systèmes et aux modes.

12/2012

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Littérature française

Une femme sans écriture

Un historien, né en Tunisie et parti vivre à Paris, rêve d'écrire la biographie de Mabrouka, sa mère, restée au pays avec les siens. Redoutant la trahison de sa mémoire, elle adresse une lettre à son fils. Cette missive au vitriol est le prélude au récit de l'épopée des femmes de la famille. Tout commence dans l'Algérie des années 1820 où Sihème, l'aïeule, une esclave affranchie, se distingue en fabriquant le chasse-mouches du dey d'Alger, avec lequel celui-ci gifle le consul de France. Ce coup de sang entraîne une fuite mouvementée de Sihème vers le nord-est algérien, l'exil et l'installation de ses descendantes en Tunisie, jusqu'à aujourd'hui. Lyrique et picaresque, voici le roman d'une lignée de quatre femmes libres traversant un immense pays et son histoire, chacune à sa manière, mais guidées par une même volonté : rompre le silence et s'emparer du verbe pour écrire leur destin.

03/2017

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Philosophie

Sartre. Une écriture critique

Ce livre veut rendre à Sartre la place qui lui revient dans la critique littéraire du XXe siècle. Une place paradoxale. Il renia l'héritage de Taine et Lanson, mais ne fut pas toujours contre Sainte-Beuve. Il s'appuya sur des sciences humaines comme la psychanalyse ou le marxisme, mais au prix de leur détournement. Sartre a publié au début de sa carrière des articles de " vraie " critique commandés par des revues littéraires aussi prestigieuses que La NRF. Ils offrent, entre autres aperçus, une poétique complète du roman nouveau, bien avant les manifestes du Nouveau Roman. On y trouve un éreintement programmé de Mauriac, un compte rendu ambigu de L'Etranger de Camus, une complice référence à l'ami Paul Nizan. Dans les écrits intimes de la même période (lettres et carnets), on voit aussi à quel point Sartre fut un lecteur insatiable. Dans Qu'est-ce que la littérature ? il analysera en philosophe cet acte de lecture, préfigurant l'esthétique de la réception d'après 1970. Les manuscrits des Mots témoignent de la culture de leur auteur, et de la lutte qu'il mena pour ne pas se laisser aliéner par cet héritage livresque, obstacle au monde réel. À propos des autres ou de lui-même, Sartre s'est toujours demandé : comment devient-on écrivain au lieu de rêver d'être un " chef "? Son rapport à De Gaulle donne un début de réponse, dans des textes où la critique tourne à la polémique politique, composante incontournable de l'oeuvre après la guerre.

02/2010

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12 ans et +

Journal d'un amnésique

Romain a tout oublié de sa vie d'avant l'accident, même ses parents qui lui paraissent assez antipathiques. Pourquoi sont-ils si stressés ? Au lycée, à sa grande surprise, il découvre qu'il n'a aucun ami et qu'on se moque de lui. Le Romain d'avant l'accident lui paraît complètement effacé alors que le Romain d'aujourd'hui est la proie d'un incroyable bouillonnement intérieur. Heureusement, une certaine Adeline pourrait bien l'aider à s'affirmer et à faire la lumière sur sa vie...

05/2019

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Littérature française

Journal d'une pirate

Alice Swan, ex-pirate et fille adoptive du gouverneur, se fait enlever le jour de son dix-huitième anniversaire, après avoir revu brièvement son amant. Ainsi commence une aventure en mer avec amis, ennemis, pirates et matelots. Mais un jour, Alice découvre dans la cale du navire "Le Black Shadow" une pièce secrète renfermant les fantômes de pirates célèbres. Dès lors, elle ne pense qu'à une chose : venger la mort de sa famille.

07/2015