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Staline Tome 2 : La cour du tsar rouge. 1941-1953

Extraits

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BD tout public

24 Heures du Mans : 1951-1957 : Le triomphe du jaguar

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, William Lyons réfléchit à un nouveau nom pour son entreprise automobile. L'appellation "SS Cars" d'avant-guerre ayant une connotation bien malheureuse, il choisit alors de créer la marque Jaguar, synonyme de puissance et de sportivité. Et quoi de mieux pour imposer le symbole du félin que de se lancer dans la compétition et de viser une victoire aux 24 Heures du Mans ? Ainsi, en 1951, la XK120 C devient le fer de lance de la marque de Coventry et signe le début d'une formidable épopée !

05/2018

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Histoire de France

Histoire de la IVe République. Tome 6, La Républiqe des Tourmentes (1954-1959) Tome 4, De Gaulle à Matignon (Juin 1958-Janvier 1959)

De Gaulle à Matignon, ce titre intrigue, combien de Français savent en effet que le président de la Ve République fut aussi le dernier chef du gouvernement de la IVe, alors sous la présidence de René Coty ? Ce sixième et dernier volume de L’Histoire de la IVe République est consacré à cette dernière période, très courte : sept mois, pendant lesquels de Gaulle est président du Conseil. Mois essentiels, tous les fondements de la Ve République ayant alors été mis en place. Mais il est surtout centré sur ce personnage fascinant qu’est le général de Gaulle. À chacune des 350 pages de ce De Gaulle à Matignon se dégage en effet un nouveau visage du Général, où il apparaît souvent sous un jour comique. Ainsi, lors d’un de ses séjours en Algérie des sifflements se font entendre, il se tourne aussitôt vers le général Salan et lui murmure : « Je ne savais pas que vous étiez si impopulaire ! » On découvre, grâce à sa correspondance inédite avec ce dernier, l’incroyable concours d’hypocrisie à laquelle se livrent les deux généraux… qui se haïssent, mais aussi que de Gaulle est dans l’impossibilité de faire quoi que ce soit en Algérie lorsqu’il arrive à la présidence du Conseil. Le général Salan, qui a les pleins pouvoirs sur place, refusant son autorité et le FLN rejetant catégoriquement, dès le mois d’août, toute discussion avec la France…On apprend que, dès les premiers jours de son gouvernement, de Gaulle avait déjà décidé de reconnaître le droit de l’Algérie à l’autodétermination…Mais également , entre autres, que l’élaboration de la Constitution doit beaucoup aux anciens présidents du Conseil, Guy Mollet et Pierre Pflimlin ...

01/2012

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Ouvrages généraux

La Seconde Guerre Mondiale dans le Loudunais. Tome 2, Relever la tête (1943-septembre 1944)

Loudun, à l'écart des grands axes de circulation a pourtant été la première ville du département à avoir été occupée le 21 juin 1940, puis à avoir été libérée le 1er septembre 1944. Une longue histoire... Ce deuxième tome du Loudunais pendant la Seconde Guerre mondiale étudie la période qui s'étend du début 1943 à l'automne 1944. La guerre se poursuivit avec son cortège de misère et de malheurs, la poursuite de la déportation des hommes et des femmes pour de multiples raisons, l'accueil de nouveaux réfugiés, chassés cette fois-ci par les bombardements alliés, la réquisition des forces vives pour travailler au service de l'occupant, sur le sol national mais aussi chez l'ennemi... Néanmoins avec ces réfractaires apparaissent peu à peu des îlots de résistance, souvent passive dans un premier temps, puis plus active à l'été 1944. Des groupes et des maquis éclosent un peu partout sur le territoire, que l'ennemi, harcelé par ces hommes, quitte peu à peu. En Loudunais le plus connu est le maquis de Scévolles, mais il n'est pas le seul. La région est libérée, mais le conflit se poursuit, certains parmi les acteurs de ce tome II poursuivent la lutte dans les Poches de l'Atlantique ; sur place avec les fêtes de la Libération viendra également le temps des règlements de comptes.

11/2021

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Histoire de France

Histoire de la IVe République. Tome 2, La République des contradictions (1951-1954), Edition revue et augmentée

Contrairement à ce qui s'est passé pour sa devancière, La République des Illusions, la réédition de La République des Contradictions, vingt-cinq ans après sa parution, n'a pas exigé de modifications en profondeur. Ce deuxième tome de l'histoire de la IVe République a révélé les archives françaises et étrangères les plus importantes. A travers elles et d'innombrables témoignages oraux a surgi une histoire insoupçonnée, la nôtre. De 1951 à 1954, cependant que René Pleven, Edgar Faure, Antoine Pinay, René Mayer, joseph Laniel se succèdent à la présidence du gouvernement, cependant que René Coty remplace Vincent Auriol à la tète de l'Etat, la France affronte deux problèmes essentiels pour son avenir et qui ont trait à sa souveraineté nationale, remise en cause en France même avec l'armée européenne et, outremer, avec le réveil du nationalisme en Tunisie, au Maroc, et surtout la guerre d'Indochine. La "grande querelle" et la dislocation de l'Union française constituent les axes majeurs de cette histoire. Les problèmes posés par l'armée européenne restent d'une étonnante actualité. La "grande querelle" permet de mieux comprendre le débat européen de nos jours. La décolonisation, en revanche, semble concerner un monde révolu, mais elle a entraîné la chute de la IV' République, précipité la rupture entre une partie de l'armée et la nation, provoqué une fracture de l'esprit public peut-être aussi profonde que celle de l'Occupation. La République des Contradictions retrace ces années dramatiques où la France, tout en préparant la plus formidable mutation de son histoire, se cramponnait à un rêve impérial qui appartenait au passé. C'est une période stupéfiante où l'on voit un pays en pleine expansion en proie à un malaise profond qui provoque la plus grande grève de notre histoire. C'est une histoire de sang et de larmes qui se clôt avec la tragédie indochinoise et la bataille de Dièn Bièn Phû. La passion que l'effort d'objectivité n'interdit pas apparait dans cet ouvrage à travers récits, analyses et portraits. Comment ne pas sourire, ne pas s'attrister devant toutes ces actions collectives ou individuelles qui finalement font l'Histoire !

02/1994

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Histoire internationale

Histoire du Liban contemporain. Tome 2, 1943-1990

Devenu souverain en 1943 à la faveur de la guerre mondiale et des divisions franco-françaises, déjà doté d'une relative autonomie dans les dernières années du mandat, fort d'un pacte entre ses diverses confessions religieuses et surtout pourvu d'élites nombreuses et de qualité, le Liban indépendant a vu beaucoup de fées se pencher sur son berceau. Pourtant, l'environnement devait lui infliger de cruelles déconvenues : un voisin à l'est qui n'a jamais abandonné le rêve de " Grande Syrie ", un Etat d'Israël en conflit avec tous ses voisins arabes, des Palestiniens dépossédés affluant en masse, des alliés - Français et Américains - au soutien parfois défaillant, une taille modeste et un poids démographique réduit, enfin l'inconséquence d'un certain nombre de chefs devaient être dans les années 1960 et 1970 autant d'obstacles à l'affirmation politique du pays. Longtemps la prospérité économique et la vigueur de la vie intellectuelle et artistique permirent de croire que le " miracle libanais " s'opérait en tous domaines. Mais quand les conséquences de la guerre des Six-Jours commencèrent à se faire sentir avec force, quand certains des grands leaders politiques (présidents de la République, présidents du Conseil, chefs de parti...) baissèrent la garde, la stabilité ne fut plus qu'un souvenir. Guerre civile, invasions étrangères, victimes par centaines de milliers, destructions, exode et fuite des capitaux compromirent jusqu'à l'existence du Liban. Entre 1975 (année des premiers affrontements sanglants) et 1989 (accords de Taëf), il fut à plusieurs reprises près de disparaître. Aujourd'hui, la paix est revenue, mais sa consolidation reste subordonnée à l'issue de l'interminable conflit du Proche-Orient. Autant dire que les incertitudes sont loin d'être toutes levées... Reposant sur une documentation pour une bonne part inédite (notamment sur une vaste enquête orale auprès de nombreux anciens dirigeants), cette histoire du Liban indépendant (1943-1990) constitue une véritable somme.

01/2005

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Sciences politiques

Lotta Comunista. Le groupe d'origine (1943-1952)

Le parti se construit sur la stratégie. C'est la conclusion à laquelle arriva le groupe qui est à l'origine de Lotta Comunista, à la fin des années cinquante. C'est la thèse de Luttes de classe et parti révolutionnaire, le texte fondateur pour notre organisation qui se proposait, en 1964, d'être ce que le Que faire ? avait été pour le parti de Lénine. " Stratégie ", pour le marxisme, signifie en premier lieu évaluation des temps et des forces du mouvement des classes, à partir du moteur objectif du développement capitaliste jusqu'à la force subjective du parti révolutionnaire. Au commencement il y avait la guerre et le partage de Yalta, qui en était le résultat en Europe, avec le mythe de l'URSS stalinienne qu'on faisait passer pour le bastion du socialisme mondial. La convention de Gênes-Pontedecimo, en février 1951, est l'acte fondateur du groupe qui donnera vie, au début des années soixante, à Lotta Comunista. C'est un petit groupe, un " peloton restreint " d'ouvriers, dont la plus grande partie a été conquise à la politique dans la lutte du maquis. Il y a beaucoup de brouillard, en 1951, dans le monde et en Europe. L'idéologie de la " guerre froide " domine partout, la guerre de Corée rend crédible un conflit mondial entre les Etats-Unis et l'URSS. L'idée d'un " impérialisme unitaire ", le drapeau de la lutte internationaliste à la fois contre Washington et contre Moscou et son capitalisme d'Etat, est le choix stratégique qui assure l'indépendance stratégique du " peloton restreint ". Théorie et stratégie seront développées à partir de là. Il n'y a pas que les Etats-Unis et l'URSS, le développement capitaliste mondial s'accompagne de contradictions en ébullition, à commencer par l'Asie. Washington et Moscou sont des capitales de l'impérialisme unitaire, mais ne sont pas les seules : il faut aussi compter avec Londres, Paris, Bonn et Tokyo. Et même avec Rome. La vision scientifique est une conquête. Soudée à l'organisation elle est la seule voie qui peut éviter aux forces de classe d'être exposées à l'influence ou à la capture par d'autres forces. Le point fixe est l'intuition de Marx en 1853 : " il faut savoir à qui l'on a affaire ", l'autonomie vis-à-vis des forces du capital se défend bec et ongles. Tel est le secret du parti-stratégie.

08/2012

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Histoire de France

De Pontlieue à Kaliningrad. Les tribulations d'un enfant du siècle

Né en 1921, l'auteur raconte son enfance mancelle, à laquelle la guerre va mettre fin : Arrestation à Parthenay, en juillet 1943, par la police de Vichy en vertu d'un arrêté d'internement du Préfet des Deux-Sèvres, comme réfractaire au S. T. O. ; arrestation à Dantzig en 1944, par la Gestapo, pour complicité dans l'évasion de prisonniers de guerre alliés ; arrestation à Graudenz, en 1945, par la police militaire soviétique. Il fut parmi les derniers Français rapatriés d'URSS, fin octobre 1945, avec le convoi des "Malgré Nous" . Il a été journaliste à La Nouvelle République du Centre-Ouest et à Ouest-France de 1946 à 1956. Les "tribulations" du jeune Claude Patard, emporté à travers l'Europe par le tourbillon de ce cataclysme sont un témoignage poignant de la furie des hommes, parsemées des inévitables pertes de proches, d'amis, de parents.

08/2015

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Histoire internationale

Grandeur et misère de l'Armée Rouge. Témoignages inédits 1941-1945

Ce livre présente treize témoignages de vétérans du conflit germano-soviétique. Avant-guerre, ces témoins étaient des citoyens ordinaires : ouvriers, lycéens, étudiants ; Russes, Juifs, Géorgien... Après guerre, quelques-uns ont choisi la dissidence, d'autres ont été marginalisés, la majorité s'est réinsérée dans le système soviétique. Aujourd'hui, presque tous ont rompu avec le mythe de la Grande Guerre patriotique russe et sont parvenus à faire le tri entre la gloire et l'infamie, le massacre et le sacrifice, l'héroïsme et la survie. Leurs voix relatent des moments vécus qui ne cadrent pas avec la vulgate soviétique : on y croise des collaborateurs, des délateurs. On y trouve confirmation que les viols de masse s'accomplissaient avec la complicité de l'encadrement et que l'irresponsabilité, l'alcoolisme et le mépris de la vie du soldat étaient une réalité quotidienne. Document tout autant que livre d'histoire, cet ouvrage unique donne a comprendre ce que fut la guerre à l'est et écornent l'image mythique d'un peuple héros.

01/2015

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Histoire de France

Histoire de la IVe République. Tome 1, La République des illusions (1945-1951)

Est-il possible, près de trente ans après sa parution, les archives étant désormais accessibles, de transformer un récit historique, riche de témoignages nouveaux et de documents inédits, en un livre d'histoire ? Telle est la question posée par la réédition abondamment remaniée et enrichie de La République des Illusions (1945-1951). Le premier tome de cette monumentale Histoire de la IVe République commence lorsque, dans ce pays ruiné, exsangue, mais animé d'une rare vitalité qu'est la France de 1945, deux forces s'affrontent : le général de Gaulle et le parti communiste. C'est autour d'eux que la vie du pays se détermine. Nul n'aurait alors imaginé qu'en moins de deux années de Gaulle eût quitté le pouvoir et que les communistes fussent éliminés du gouvernement. Sur ces événements, comme sur tous ceux qui marquent ces années souvent dramatiques, La République des Illusions fait le point et apporte des éclairages inattendus. C'est une invraisemblable époque où les drames, les intrigues se succèdent. Des scandales politico-policiers éclaboussent les dignitaires du régime : l'affaire des vins met en cause un chef d'Etat, l'affaire des généraux incrimine le chef d'état-major général des armées. La France vit à l'heure de la cassure du monde en deux blocs. C'est le temps du rideau de fer entre Moscou et Washington, de la guerre froide qui menace de dégénérer en troisième conflit mondial. La France connaît en 1947 et 1948 des grèves d'une violence aujourd'hui inimaginable. Etait-elle à la veille d'un coup de force communiste ? Certains l'ont pensé. Avaient-ils raison ? A travers les crises mondiales, l'instabilité ministérielle, la IVe République accomplissait cependant une oeuvre considérable. La France se modernisait, elle jetait les bases de la construction européenne, une initiative française. En 1951, avec la fin de la première législature de la IVe République, c'en est fini des illusions qui avaient accompagné l'immédiat après-guerre. Le régime doit affronter la réalité : le problème de la décolonisation qui devait précipiter, sept ans plus tard, sa chute.

09/1993

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 6, Les Temps noirs Volume 1 (août 1939 - décembre 1942)

La Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat est un ensemble épistolaire quasi inédit de plus de mille lettres qu'échangèrent entre 1916 et 1959. Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959). Ont déjà été publiés, aux Presses Universitaires Blaise Pascal, les volumes suivants : Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1 (1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie 2 (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris à Héliopolis (1935-1939), 2008. A cet ensemble vont succéder deux nouveaux volumes, intitulés Les Temps noirs 1 (1939-1942) et Les Temps noirs 2 (1942-1946) qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : guerre, occupation, libération et épuration. Ils offrent donc un appareil critique important, qui restitue le conteste historique et apporte un éclairage nouveau sur les deux écrivains. Les Temps noirs 1, présentés ici, offrent d'abord des images de la guerre de 1939-1940. Pourrat, déjà quinquagénaire, demeure à Albert et poursuit avec constance ses travaux sur la paysannerie, tandis que Vialatte, mobilisée dans l'armée d'Alsace comme "conducteur du train hippomobile", subit la drôle de guerre, puis la débâcle et la captivité, épreuves qui provoquent en lui une grave dépression nerveuse. Puis en 1941, les deux épistoliers sont de nouveau géographiquement proches. Via Latte se retrouve à Vichy, où sa femme Hélène est en poste. Il peine à retrouver son équilibre malgré les contacts divers qu'il noue avec le milieu des journalistes qui travaillent dans l'entourage du maréchal Pétain. Après des articles pour le journal Le Petit Dauphinois et une collaboration à Visages de l'Auvergne, ouvrage dirigé par Pourrat, il accomplit enfin l'indispensable catharsis qui lui rend le goût de l'écriture, en composant en quelques semaines (août-septembre 1942), Le Fidèle Berger, magnifique roman de la guerre et de la folie. Pourrat, qui s'efforce de l'aider, poursuit ses travaux à Ambert. Ayant fait allégeance au Maréchal Pétain dès octobre 1940, il s'investit dans l'action sociale comme -"délégué" du Secours national et dans l'action culturelle, tout en publiant plusieurs ouvrages, révélateurs de ses choix idéologiques comme L'Homme à la bêche, Le Chef français, Vent de mars (prix Goncourt 1941) ou Le Blé de Noël. Les lettres des Temps noirs 1 apportent ainsi un témoignage précieux sur la première période du Régime de Vichy.

03/2012

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Sciences historiques

Leibstandarte. Tome 1, 1933-1942

A partir du noyau des 117 hommes ayant constitué la Stabswache en 1933, la Leibstandarte, la garde personnelle de Hitler, deviendra un régiment motorisé d'élite, puis une brigade et une division. Elle s'illustrera en Pologne, à l'Ouest, et obtiendra sa première notoriété militaire dans les Balkans, où s'illustrera tout particulièrement Kurt Meyer ; Ce seront ensuite les combats sur le front de l'Est, en pointe de victoires étonnantes. Puis, à partir de 1943, elle continue de s'illustrer dans de grandes batailles, à Charkow et à Koursk. Elle désarme ensuite l'armée italienne, combat en Normandie, dans les Ardennes puis dans les derniers combats en Hongrie et même à Berlin pour certains de ses éléments. Cette histoire militaire est accompagnée de portraits d'officiers, devenus célèbres mais aussi de photos de matériel. Un document fabuleux qui fera date, avec un tirage limité qu'il faut faire entrer dans toute bonne bibliothèque.

11/2019

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Science-fiction

Nouvelles. Tome 1, 1945-1954

En deux forts volumes réunissant soixante-et-une nouvelles et courts romans, dont divers prix Hugo et Nebula, la présente intégrale, riche de plusieurs inédits, achève de consacrer l'auteur de Tschaï comme l'un des plus grands conteurs du XXe siècle, un immense écrivain.

02/2019

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Psychologie, psychanalyse

CORRESPONDANCE. Tome 5, 1958-1961

Au début de 1958, date où commence ce dernier volume de sa correspondance, Jung n'a même plus trois ans à vivre, et il a vu disparaître les membres les plus proches de sa famille et ses plus anciens amis. Quelle que soit l'affection que lui portent Ruth Bailey qui s'occupe quotidiennement de lui, Aniela Jaffé avec qui il a composé Ma vie ou sa principale élève Marie-Louise von Franz, il et entré dans cette solitude dont il disait, voici déjà des décennies, qu'elle était une attitude et un devoir spirituels. Il se dirige vers sa mort - cette mort que ses rêves de 1944 lui ont révélée comme union mystique ; cette mort à quoi préparait tout son processus d'individuation ; cette mort où, selon lui, la psyché ne disparaît peut-être pas puisqu'elle se trouve " au-delà du temps et de l'espace " et à l'approche de laquelle il faut pourtant se conduire comme si l'on était immortel. Malgré tous les efforts qu'elle lui coûte, on est stupéfait de l'activité épistolaire qu'il continue à déployer afin de s'expliquer encore et toujours sur sa conception de la psychologie ou d'émettre sans cesse de nouvelles hypothèses. Leçon bouleversante que celle de ce vieillard qui accepte profondément son destin sans jamais en rabattre sur sa dignité d'être homme : c'est que la psychologie n'est pas seulement une science pour Jung, elle est aussi une éthique et une manière de vivre et mourir.

08/1996

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Correspondance

Correspondance 1941-1944

Paris, 1941 : "la température est gravement malade" , ironise Jean Tardieu avec les termes imposés par la censure dans les cartes interzones. A Francis Ponge, exilé au sud de la ligne de démarcation, il raconte à mots couverts son quotidien fébrile, tiraillé entre poésie et ravitaillement. Dans cette insolite correspondance, provoquée par le désordre de la guerre, émaillée d'allusions à décrypter, on peut lire le détail de leur travail poétique et leurs stratégies éditoriales, tout comme le désarroi affectif, les incertitudes professionnelles ou les privations matérielles. On peut aussi déchiffrer entre les lignes les positions politiques et tâcher de reconstituer ce qui est tu des activités clandestines. Les deux poètes sont alors engagés dans des expérimentations décisives pour leur oeuvre à venir, tandis que le paysage éditorial est bouleversé du nord au sud par l'occupation allemande. A travers leurs lettres, ce sont ainsi les réseaux parisiens et lyonnais de la littérature en guerre qui se donnent à voir. D. H.

12/2022

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Histoire de France

Journal. (1941-1942)

Prague, 1941. Petr Ginz, un adolescent juif âgé de quatorze ans, entame un journal. Celui-ci, avec ses références sobres et concises, ponctuées de poèmes et de dessins, reflète un insatiable appétit de connaissances et de lectures et atteste de dons littéraires et artistiques très sûrs. Avant tout, il capte avec une ironie et un sens aigu de l'absurde la texture de plus en plus précaire de la vie quotidienne, la tension palpable, la peur du "transport à l'Est". Et il décrit comment la ville bien-aimée et familière se transforme peu à peu en un "ghetto sans murs ", un espace en apparence ouvert mais délimité par un nombre croissant d'interdictions. Le journal s'achève à l'été 1942, avec le départ de Petr au camp de Terezin. Pendant deux ans, il y déploie une grande force morale, crée et édite la revue clandestine Vedem ("Nous menons"), continue furieusement à dessiner, peindre, écrire et lire, se préparant avec un optimisme indéfectible à un avenir meilleur qu'il ne connaîtra jamais. Le 28 septembre 1944, il monte à bord d'un train à destination d'Auschwitz. Cet ouvrage est un document historique d'une valeur inestimable, le témoignage candide et bouleversant d'une jeune vie pleine de promesses, brutalement interrompue par la barbarie nazie.

03/2010

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Ouvrages généraux

Evadés. Récits de prisonniers de guerre 1940-1943

Pourquoi un prisonnier de guerre est-il fier de raconter l'histoire de son évasion ? Parce qu'il échappe au sort collectif et retrouve une destinée individuelle. Parce qu'il refuse la passivité et retrouve l'action (pas forcément la liberté, certes, s'il a échoué, mais dans les deux cas, il a agi). Parce qu'il est le héros d'une aventure personnelle au milieu de la folie collective. Mais aussi parce qu'il devient un exemple d'héroïsme militaire sans attenter à la vie de personne. C'est une des rares circonstances de la vie où la transgression est un mérite. Explorant les fonds de l'Association pour l'autobiographie et le Patrimoine Autobiographique (APA) concernant la Seconde Guerre mondiale, le chercheur Philippe Lejeune été fasciné par les récits d'évasion de prisonniers de guerre, de véritables thrillers qui se terminent souvent comme des contes de fées : on rentre sain et sauf à la maison. Ce qui fut si difficile à vivre devient agréable à raconter des années après.

03/2022

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Histoire de France

Agents ordinaires, le réseau "Johnny" 1940-1943

Mars 1941, un réseau clandestin de la France libre naît, "Johnny" l'un des premiers en France qui étend son activité de Bordeaux à Rouen. Histoire inédite grâce à l'exhumation de documents de première main !

11/2016

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Histoire de France

Journal d'un interné. Drancy 1942-1943

Drancy de Georges Horan est un manuscrit inédit récemment découvert par sa famille. Connu pour ses 56 estampes publiées en 1947 sous le titre Drancy, seuil de l'enfer juif (dont la réédition a lieu en parallèle par les éditions Créaphis), Horan livre ici un texte exutoire et cathartique rédigé dans les semaines qui suivent sa libération du camp en mars/avril 1943. La sincérité et l'immédiateté du texte lui confèrent une portée particulière. "Ecrit pour [lui], pour [s]e libérer d'une obsession", ce texte à usage privé ne le force pas à l'optimisme, contrairement à sa correspondance avec sa famille. Il fait preuve d'humour, d'ironie et de lucidité, s'autorise un style très personnel qui ajoute à ce texte une indéniable dimension littéraire, rare pour ce type de document. Il s'agit de "fixer sur le papier" ce dont il fut le témoin au cours de son internement, débuté le 10 juillet 1942. Encouragé par René Blum, jeune frère de Léon, il a dessiné ces "choses vues" mais il les a aussi décrites. Ce texte inédit, qui documente notamment l'été 1942, une des pires périodes du camp, éclaire ses dessins d'un jour nouveau et donne des clefs de compréhension sur ce moment majeur pour l'histoire du camp de Drancy. Celui-ci devient alors le camp de transit de l'ensemble des camps d'internement des juifs de zone occupée, comme de zone libre, principalement vers Auschwitz-Birkenau. Son témoignage sur les déportations en gare du Bourget est exceptionnel : de "corvée de Bourget" il est "porteur de bagages" pour les départs et les arrivées. Thomas Fontaine, historien et directeur du musée de la Résistance national, développe en postface l'importance du rôle de cette gare dans le processus de déportation et de l'enjeu mémorial qu'elle constitue. Extraits de texte (avant-propos de Georges Horan) : 16 avril 1943. J'écris ceci pour moi. Pour me libérer d'une obsession. J'essayerai difficilement d'être objectif et m'appliquerai à n'être qu'un témoin, un oeil attentif. Si la subjectivité ne veut point se soumettre, tant pis. [...] J'écris pour moi-même. Peut-être en donnerai-je une lecture, afin que personne ne m'interroge plus sur Drancy. Je suis intoxiqué de Drancy, saturé. Toutes ses images - j'en ai fait des centaines, peut-être un millier – me sont familières ; elles sont impressionnées dans ma pensée, et mes yeux les reconstituent. Je dors encore sous leur maléfique influence. Je n'ai que ce moyen de leur échapper ; les fixer sur le papier. Elles s'useront. Mais auparavant je dois leur donner un corps, une forme. Je ne suis malheureusement ni Callot ni Goya ni Picasso. Mais j'ai promis aux compagnons de retracer leur misère. C'est un devoir. De ces centaines de croquis, de silhouettes, je dois tirer une documentation vengeresse. [...] Je dois dire pour ceux qui ne le peuvent. Certaines affirmations déplairont parce que vraies. Je ne dresse pas un réquisitoire : il se dégagera lui-même. Je ne plaide pas une cause ; d'autres le feront. J'ai vu fort peu de noblesse ; mais énormément de laideur, de bassesse et d'horreur. Quoique je fasse je ne saurai jamais dépeindre l'épouvante des nuits précédant les déportations : les hurlements désespérés des femmes, les lamentations, les pleurs, les gémissements des enfants et des bébés. Je suis tellement inférieur à la tâche à accomplir. Dussé-je revivre péniblement en ma chair, en mon esprit, en mon coeur les tourments qui ont cessé provisoirement pour moi, que je dois l'entreprendre. Et que mes compagnons et les autres me pardonnent si je ne réalise que partiellement ce travail épouvantable.

10/2017

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Ouvrages généraux

Lettres à Blanchette. Juin 1942-mars 1943

Le 20 juin 1942, Hugues Steiner, près de 16 ans, est arrêté à la sortie du lycée Condorcet, à Paris. La Police aux questions juives est sur les traces de son père, Charles, fabricant de sièges renommé. Son ex-épouse, Marguerite Efraim, partie à la recherche de leur fils, Hugues, est, elle aussi, incarcérée au Dépôt de la préfecture de Police. Marguerite et Hugues établissent alors une correspondance avec Blanchette, la soeur de Marguerite. Dans leurs lettres se dessinent leurs conditions de détention inhumaines, l'alternance d'angoisses et d'espoirs, la détresse matérielle et morale, mais aussi la solidarité des proches pour subvenir à leurs besoins, et leurs efforts pour obtenir une libération. Hugues est transféré au camp de transit de Drancy juste après la rafle du Vél' d'Hiv'. Celle des Juifs roumains – lâchés par leur gouvernement allié du Reich –, le 24 septembre 1942, lui fait retrouver son grand-père Salomon et sa mère, libérée du Dépôt depuis le 1er du même mois. Mais ils sont déportés à Auschwitz II-Birkenau dès le 28, et ne reviendront pas. Hugues sera à son tour déporté en mars 1943, s'évadera du wagon à destination de Sobibor, sera repris avec ses camarades, puis déporté à Auschwitz et affecté aux mines de charbon de Jaworzno. Début 1945, il parviendra à s'échapper de la " marche de la mort " puis à regagner la France. Son parcours, terrible et chaotique, rappelé ici, a été évoqué par ses compagnons de déportation, Sylvain Kaufmann et Henry Bulawko.

10/2021

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Critique littéraire

Nouvelles minutes d'un libertin. 1942-1943

François Sentein fut le témoin vigilant, ironique et précis d'une époque troublée, les années quarante. Il le fut avec une discrétion proche de l'invisibilité, sauvegardant - sait-on jamais ? - pour un lecteur futur les minutes du moment. Cocteau, Montherlant, Max Jacob, Paul Valéry, Fraigneau ou Blondin furent ses interlocuteurs privilégiés. Il les considérait avec admiration et lucidité, ne s'aveuglant pas sur leurs travers, tout en étant pleinement conscient de leur importance littéraire, de la valeur de styles par définition irréductibles. Les plaisirs du sport et le souci de la langue, les déambulations dans Paris et le retour vers les terres natales du Sud-Ouest, une volonté de réaction, avouée, l'enracinement dans un Languedoc " blanc " et maurrassien que l'on ne manquera pas de discuter caractérisent, selon les mots de Blondin, ce " petit Occitan farouche, éperdu de pierres et de chairs également ensoleillées ; une sorte de mouton noir, trop intelligent et sarcastique pour être engagé ". Ce libertaire rigoureux, ce jouisseur ascétique fait aussi la rencontre au cours de ses pérégrinations d'un certain " Corneille ", ainsi dénommé pour son aptitude à dérober une édition originale de l'auteur classique. Il s'agit de Jean Genet, dont le surgissement et la progressive affirmation comme écrivain ne sont pas l'une des moindres surprises de ces pages. Ces Nouvelles minutes d'un libertin (1942-1943) prennent la suite des Minutes d'un libertin (1938-1941) parues en 1977, et dont les mêmes éditions proposeront bientôt une réédition augmentée.

03/2000

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Théâtre

Chroniques théâtrales ( les lettres françaises 1948-1951 )

S'il fallait d'un mot caractériser le propos critique d'Elsa Triolet, celui de générosité conviendrait sans doute le mieux. Il y a toujours, par tradition ou par tempérament, une critique tatillonne et quinteuse, toute rechignée, qui se donne comme la forme la plus achevée de la mondanité. Une critique des cours secs. Rien de tel ici. La critique d'Elsa Triolet est celle de l'encouragement, c'est-à-dire du respect par principe du travail d'autrui, de la disponibilité à aimer. Attentive aux plus grands, Barrault, Jouvet, Vilar ou Christian Bérard, elle ne l'est pas moins aux inconnus (et certains d'entre eux sont les grands d'aujourd'hui) des jeunes troupes qu'un concours rassemble à Paris ; le geste premier chez elle est celui de la sympathie. Peu ou pas de préjugés, ni sur les gens ni sur les genres. Le récital de Maurice Chevalier (comme, plus tard, tel show de Johnny Hallyday) vaut comme un grand spectacle, en aucun cas minorisé. Une critique du plaisir qui n'est pas une critique d'humeur. Non pourtant qu'elle se laisse duper ; le regard est vif, aussi vif à repérer tel rôle, cette silhouette, encore, qui va s'appeler bientôt Gérard Philipe, qu'à percevoir le clinquant ou le creux, le rabâchage solennel et le truquage. Parfois l'erreur, ou ce qui paraît relever de l'erreur. Et cela entraîne moins à condamner qu'à interroger ou s'interroger, moins à trancher qu'à proposer un dialogue. Le discours critique est profondément pédagogique en ce sens qu'il exprime la même estime pour la scène et pour la salle, pour les gens du métier et pour le public. Il tend perpétuellement à établir des passerelles entre l'auteur et l'acteur, et les spectateurs.

04/1981

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Religion jeunesse

Le petit chantre de Jésus. Taïssir Tatios, 1943-1956

" Une âme limpide comme le cristal " est entrée dans la splendeur éblouissante de la clarté de Dieu. Voilà ce qui a été écrit après la mort de Toussi, un garçon de 13 ans et demi. Taïssir Assadourian est d'origine arménienne. Après leur mariage, ses parents ont émigré en Égypte et se sont installés au Caire. Atteint de myopathie dès l'âge de 8 ans, Taïssir - familièrement appelé Toussi - est une des figures les plus rayonnantes parmi les jeunes saints. C'est le Père Daniel-Ange qui s'exprime ainsi : " Dans sa courte vie, toute de souffrance, cet enfant a été un vrai maître spirituel. Son ultime message est adressé à tous, car tous nous goûtons à la coupe de douleur : "Mes chers amis qui souffrez, Dieu veut que vous oubliiez vos souffrances et que vous... riiez !" Quelle audace ! Et pourtant, avant lui, Quelqu'un n'a-t-il pas dit : "Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous... rirez !" Les mots de Toussi ont le prix de l'or pur, car il a souffert comme personne. Cette joie dont il ose parler, c'est la joie du Ciel acquise au prix d'une lutte héroïque. Laissons-nous donc entraîner par lui aux cimes lumineuses de la sainteté. "

11/2007

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Ouvrages généraux

Koursk. L'été où Staline a vaincu Hitler 5 juillet-23 août 1943

Le 5 juillet 1943, les 780 000 soldats et 2 800 chars de la Wehrmacht attaquent les 2 millions d'hommes et 5 000 chars de l'Armée rouge retranchés dans le saillant de Koursk. Durant douze jours, une bataille de tous les superlatifs fait rage. Les Allemands ont pour eux l'expérience, des officiers compétents, ainsi qu'une organisation flexible et adaptée à la guerre moderne. Staline, lui, veut prouver que l'Armée rouge peut inverser la marche des événements et arracher l'initiative aux Allemands. Si les Soviétiques subissent les plus grandes pertes durant la bataille, ils font preuve d'une habileté stratégique et opérationnelle qui signera la fin de l'initiative des armées allemandes sur le front de l'Est. Après la bataille de Moscou qui marque l'arrêt de l'offensive allemande en 1941, et le siège de Stalingrad en 1942, première défaite de la Wehrmacht, la bataille de Koursk est le troisième tournant de la guerre germano-soviétique.

11/2021

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Poésie

Morte-la-vive / la yarpe. Contes du cycle de lapalme (1943-1946)

Au moment où il écrit ces deux contes, Joë Bousquet (1897-1950), blessé à 21 ans et paralysé depuis, gardant le lit depuis 25 ans sans discontinuer, est loin d'en avoir fini avec l'objet de sa vie : ce qu'il nomme "Son souci dominant, quoi ? : l'aventure du langage" ; mais cette époque est aussi celle du revirement ; et de l'apparemment reniement : "Mon oeuvre commence en 1943 avec l'élaboration d'un langage sans métaphores", écrit-il... 1943, c'est l'année même où commence l'écriture du Cahier de Lapalme dont nous tirons deux des contes publiés ici : posthumes, à l'unique édition épuisée, il était temps de les redonner à lire. Car c'est un langage entier qui se rêve et se cherche ici : une langue de mots enfin écrin du réel ; et non pas simple écran ? de fumée. J. B le note lui-même en marge de Morte-la-vive, magnifiquement : "incarcérer les mots du jour". Que le conte & sa poésie soient la forme retenue pour risquer l'essai n'a que l' apparence du paradoxe.

11/2021

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Philosophie

Xavier Zubiri. La solitude sonore Tome 3 (1941-1983)

Les premiers volumes de cette biographie de Xavier Zubiri brossaient un portrait de ce philosophe par vocation, et prêtre malgré lui, qui déjà s'était frotté aux plus grands courants de pensée de l'époque contemporaine. Après la Guerre civile, le tome 3 retrace l'histoire de ses grandes oeuvres, dans une solitude accrue, mais féconde. On retiendra avant tout Naturaleza, Historia, Dios (1943) Sobre la esencia (1962), Inteligencia sentiente (1981-1982), trilogie avec laquelle il conclut son oeuvre. On y trouvera la collaboration de son disciple le Jésuite Ignacio Ellacuria, l'un des Jésuites qui ont initié la théologie de la libération, d'inspiration zubirienne et non marxiste. Ignacio, collaborateur et vulgarisateur de Zubiri, sera assassiné au Salvador en 1990. Il est impressionnant de constater comment un homme qui s'est tenu strictement en marge de l'action politique a pu influencer des hommes engagés en politique, en les libérant de leurs idéologies par la réflexion philosophique : Zain, Aranguren, Marias, Ochoa, Schrödinger, Ruiz-Giménez, gravitent autour de lui, publient en s'inspirant de lui, de ses livres et de ses nombreux cours encore inédits. Quatre générations de philosophes, en activité et futurs philosophes, se réunissent pendant dix ans au Séminaire Zubiri : la génération de 1927, celle de 1940, celle de l'ouverture vers l'Europe, et celle qui succède au 1968 français. Et ensemble, ils collaborent autour du vieux philosophe dans le cadre de la Société des Etudes et des Publications. Un livre qui inspirera aussi bien les séminaires de philosophie que les historiens, et les hispanistes. Celui qui était professeur invité à Fribourg quand Lévinas y étudiait, mériterait d'être connu et étudié en France. Cette biographie situe Zubiri dans un horizon phénoménologique, en dialogue avec Husserl et Heidegger, et toujours attentif aux nouveaux développements scientifiques et théologiques depuis son effort pour décrire le réel de la façon exacte dont il se manifeste dans les actes humains.

09/2013

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Volume 8, L'histoire de l'érotisme ; Le surréalisme au jour le jour ; Conférences 1951-1953 ; La souveraineté ; Annexes

" "Je me sens très seul à chercher, dans l'expérience du passé, non les principes mis en avant, mais les lois ignorées qui menèrent le monde et dont la méconnaissance nous laisse engagés sur les voies de notre malheur." (L'Histoire de l'érotisme.)"Si la vision du monde actuel donnée dans la pensée liée au primat de la subjectivité consciente se répandait, le monde des choses échapperait au gouvernement déraisonnable d'une pensée objective incessamment faussée par le jeu d'une subjectivité inconsciente. "(La Souveraineté.) Voici donc ce projet d'une suite à La Part maudite, avec L'Histoire de l'érotisme (1950-1951), première version abandonnée de L'Erotisme, et La Souveraineté (1953-1954), dont ne parurent que quelques chapitres donnés à des revues. S'y ajoutent, prolongeant encore le tome précédent de ces Ouvres complètes, des souvenirs sur le surréalisme (1951 ; portraits de Leiris, Breton, Aragon, Artaud) et des conférences (1951-1953) sur Le non-savoir, Le sacré au XXee siècle, L'angoisse du temps présent... Les Annexes donnent le texte de quelques articles utilisés dans la rédaction de La Souveraineté. Signalons enfin, dans les Notes, quantité de plans et d'ébauches : pour un livre sur l'érotisme (La Phénoménologie érotique, Sade et l'essence de l'érotisme, De l'angoisse sexuelle au malheur d'Hiroshima) ; pour Le Système inachevé du non-savoir (L'Athéologie) ; pour un livre sur Albert Camus (A.C. , la Morale et la Politique, La Sainteté du Mal...) ; finalement, pour une première rédaction de La Souveraineté, sous le titre éloquent de Nietzsche et le communisme. Tous ces textes (où paraissent dans une lumière éblouissante les figures de la prostituée, de Sade, Nietzsche ou Staline...) se composent en un mouvement de connaissance violente, à la mesure de "ce moment souverain où l'impatience et la connaissance se confondent", "moment de grandeur inconditionnelle où le silence se fait, où la tête qui ne tourne pas est plus forte que la douleur, où la pensée a la pureté du vice". " Thadée Klossowski.

03/2009

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Psychologie, psychanalyse

ECRITS POUR LA PSYCHANALYSE. Tome 1, Demeures de l'ailleurs 1954-1993

Serge Leclaire (1924-1994) fut certes un clinicien de premier ordre. Mais sa particularité, qui le rendit célèbre, fut d'être également un analyste à l'écoute de son siècle. Il se porta ainsi partout où se trouvent des enjeux analytiques et là où des enjeux culturels peuvent interroger les limites de la psychanalyse. Ainsi, en 1968, il participa parmi les premiers à l'introduction de la psychanalyse à l'Université et il s'intéressa de près dans les années suivantes au mouvement féministe. De même, l'expérience de Psy-show à la télévision en 1983-1984 représenta à ses yeux une tentative de mise en scène pour l'ouverture d'une parole. Sa dernière intervention pour la psychanalyse fut en 1989 la "Proposition pour une instance ordinale des psychanalystes". Toutes ces initiatives furent très controversées dans les milieux analytiques, mais participaient pour lui des moyens d'arracher le sujet à ses assujettissements, avec pour seule arme "le sabre en papier de la parole et de l'interprétation".

06/1998

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Histoire de France

Sous la schlague. Fresnes-Sarrebruck-Ravensbrück-Schönfeld (1943-1945)

Henriette Lasnet de Lanty a 47 ans en 1943. Simple femme au foyer, elle s'occupe de ses cinq enfants dans le XVIe arrondissement de Paris, rue de la Pompe. Personne ne se doute que sous son apparente tranquillité elle participe activement à la Résistance. Servant de boîte aux lettres, elle récupère des informations et, sous son insoupçonnable camouflage de parfaite ménagère, distribue les consignes et ordres de mission aux agents parisiens en allant faire ses courses. Mais quand le réseau tombe, elle est dénoncée, arrêtée : c'est le début d'un véritable calvaire qu'elle va affronter avec un courage hors du commun. Les prisons françaises et leurs sordides interrogatoires, la déportation, les camps, Ravensbrück, Schönfeld... Sous les coups de schlague de ses gardiennes, elle trouve encore la force de saboter les pièces qu'on lui demande de fabriquer et, sans broncher, résiste toujours, à sa manière, aux humiliations, à l'angoisse de ne pas revoir ses enfants, son mari déporté comme elle, à l'horreur permanente de la mort de ses camarades. Même une fois libérée, les Américains n'ont que faire de ses femmes qui encombrent les routes, les soldats français eux-mêmes se méfient de celles qu'ils pensent être venues ici travailler de leur plein gré. Henriette Lasnet de Lanty va encore devoir traverser l'Allemagne dévastée par la guerre, seule, à pied. Ceci est son témoignage.

05/2018

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Histoire de France

Souvenirs lointains de Buchenwald et Dora, 1943-1945

De 1940 à 1943 Jean-Claude Dreyfus a cherché sans relâche, de Paris à Toulouse, de Lyon au Bugue en Dordogne, de Rouen à Annecy, comment exercer son métier : médecin. Avec son humour particulier, J. -C. Dreyfus nous raconte son odyssée, témoignage rare d'un jeune interne des hôpitaux subissant les lois d'exclusion et de marginalisation sociale de l'antisémitisme d'Etat sous l'Occupation. Ce récit, historique et sensible à la fois, est traversé par une question universelle : comment passer ce temps-là, ce temps "empêché" , jour après jour ? Jean-Claude Dreyfus (1916-1995) a été arrêté fin 1943 et déporté. Libéré en 1945, il deviendra chercheur et professeur de biochimie médicale à la Faculté de médecine Cochin Port-Royal à Paris. Fac-simile, bibliographie Préface de Denis PESCHANSKI, historien. PRIX DE LA SOCIETE D'HISTOIRE DE LA MEDECINE 2009

02/2009

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Critique

Journal de guerre. Roumanie, France, Suisse (1943-1945)

Après avoir commencé la guerre à Londres, après avoir appartenu plus d'un an au cabinet de Pierre Laval à Vichy, voici Paul Morand nommé ministre plénipotentiaire à Bucarest, alors que l'Armée rouge est aux portes de la Roumanie, alliée de l'Allemagne nazie. Le diplomate se met au travail dans des conditions difficiles qui le poussent à des allers-retours vers Paris et Vichy. Il assiste ainsi aux derniers mois de l'Etat français en déliquescence, avant d'être nommé in extremis ambassadeur à Berne. Il touche au but... pour cinq semaines. Révoqué, il choisit l'exil en Suisse pour échapper aux sanctions, au sein de cette communauté de "réfugiés" qui suit à distance la guerre, l'avènement d'un nouveau régime en France et les procès qui frappent le précédent. Tout au long de ces deux années, Paul Morand tient son Journal de guerre, sans jamais rien renier de ses convictions. Il y fait une place de plus en plus grande à l'écrivain, après avoir rêvé d'en faire le journal d'un ambassadeur. Rien n'a été retouché ni omis du manuscrit d'origine. C'est dans le respect de son désir initial de publication que paraît le second tome du Journal de guerre de Paul Morand, à la fois document historique passionnant - parfois aussi choquant - et apport inédit aux pages de sa biographie qui avaient semblé, jusque-là, étrangement vides.

11/2023