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Leighann Dobbs

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Essais biographiques

Alfred de Curzon. Le dernier des classiques

L'ouvrage s'attache à la vie et à l'oeuvre du peintre Alfred de Curzon. Né à Moulinet, près de Poitiers en 1820, lauréat du prix de Rome (1849) pour le paysage historique, il effectue deux séjours en Italie avec une double excursion en Grèce (avec l'architecte Garnier et l'écrivain Edmond About) et à Constantinople où il fait la connaissance de Théophile Gautier. Dans son style classique, académique, il va peindre toute sa vie des scènes et des paysages italianisants et grecs. A partir des années 70, il s'intéresse aux paysages du Midi et de l'Est (Doubs et Forêt Noire). Parti du paysage, il se hisse au tableau de genre historique. Ses toiles aussi bien à Paris qu'en province récoltent honneurs, médailles, le tout couronné par la Légion d'honneur à l'issue du Salon de 1865. Chaque Salon ainsi que les grandes expositions régionales sont accompagnés des critiques de l'époque replacées dans le contexte artistique et dans l'oeuvre de l'artiste poitevin. Les plus grands critiques d'art du XIXe siècle ont rendu compte des envois de Curzon au Salon : Baudelaire, Gautier, Delécluze, Mantz, Champfleury, Astruc, Zola, etc., avec des jugements souvent opposés. Reconnu par ses pairs et le public, Curzon quand il décède emporte dans la tombe une façon de voir le monde, une manière de peindre et les grandes heures du Salon classique des Champs-Elysées.

09/2021

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Histoire de France

Souvenirs de guerre d'un "tirailleur sénégalais"

Tandis qu'après la débâcle de la "drôle de guerre", en juin 1940, tonne de Londres l'appel historique du général de Gaulle, l'élève-médecin de Dakar, Joseph Issoufou Conombo, est incorporé comme "Tirailleur Sénégalais" dans l'armée coloniale française, sous les ordres des fidèles du maréchal Pétain. Ainsi, il est mêlé directement et sans le vouloir à l'Histoire de France et jeté à l'avant-scène de l'Histoire du monde. ..."Les colonisés libèrent les colonisateurs" !! Expérience singulière s'il en fut ! Mais l'homme noir dominé est à même de comprendre l'homme blanc envahi. Il fait honneur à sa race par sa bravoure, sa loyauté et son dévouement qu'il met au service de la défense des valeurs fondamentales de l'homme. "De l'A.O.F. aux bords du Rhin", en passant par l'Afrique du Nord puis la Corse, le débarquement de Provence, les batailles de la boucle du Doubs, d'Alsace, la campagne "Rhin-Danube", c'est à Tübingen en Allemagne que se terminera pour notre tirailleur la grande épopée. De retour à la vie civile en 1945, il garde au fond de son coeur cette devise de la France : liberté-égalité-fraternité. La résistante Claude Gerard, saluant l'auteur de ce récit autobiographique, écrit en décembre 1988 : "(...) il y a beaucoup à faire encore pour que l'histoire accorde aux tirailleurs africains la place à laquelle ils ont droit."

01/1989

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Littérature érotique et sentim

Thirds. Grandeur et décadence, Tome 4

Sloane Brodie, chef d'équipe du THIRDS, est gravement blessé après une attaque de la Coalition et l'Agent Dexter J. Daley jure de faire payer Beck Hogan pour ce qu'il a fait. Mais les plans de vengeance de Dex tournent court. Avec Ash en arrêt, récupérant toujours de ses propres blessures, Sloane à l'hôpital, et Destructive Delta dans la ligne de mire de la Coalition, le Lieutenant Sparks ne veut prendre aucun risque. L'affaire est retirée des mains de l'équipe de Dex, l'enquête étant confiée au chef d'équipe Sebastian Hobbs. Dex refuse d'être mis à l'écart alors qu'une autre équipe se lance après Hogan, et il décide de mettre ses anciens talents d'inspecteur des FPH à l'oeuvre pour trouver Hogan avant Theta Destructive, quel qu'en soit le prix. Avec un rétablissement long et douloureux qui l'attend, Sloane n'a vraiment pas besoin d'un partenaire qui ratisse la ville, surtout quand les mensonges - même s'ils sont bien intentionnés - commencent à s'accumuler rapidement et prendre des proportions démesurées. Le désir de vengeance ne lui est que trop familier, mais certaines choses sont plus importantes, comme l'homme qui a promis de se tenir à ses côtés. Alors que Dex s'aventure sur un chemin obscur, c'est à Sloane de lui montrer ce qui est en jeu, et finalement mettre un nom sur ce qui sommeille dans son coeur.

08/2020

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Régionalisme

Ecoles et instituteurs dans le territoire de Belfort

Cet ouvrage clôt une tétralogie consacrée à l'Ecole en Franche-Comté, par département, essentiellement au temps de Jules Ferry. Est-il besoin d'insister sur l'originalité du Territoire de Belfort ? Séparé du Haut-Rhin, conséquence de la guerre de 1870, il lutte pour se constituer une spécificité départementale. L'organisation des écoles s'inscrit dans ces démarches. En 1880, Belfort a une Ecole normale d'instituteurs. Non sans mal, car les projets foisonnent à cette époque où s'engagent des réformes fondamentales, et les départements du Doubs et de la Haute-Saône exercent une forte pression sur la petite entité. Les futures institutrices sont accueillies à Vesoul. La formation achevée, le quotidien de la classe remplit les journées avec son lot de bonheur et de tracas. Le respect des programmes, la pédagogie, la visite de l'inspecteur et l'examen du certificat d'études, mais aussi la politique, les tensions religieuses... rythment et brisent la monotonie des jours. Pour les élèves les plus brillants, quand les parents se sont laissé convaincre, s'ouvrent les écoles primaires supérieures et des perspectives de carrières. Dévoués, instituteurs et institutrices éduquent et instruisent avec souvent peu de moyens, mais avec la passion du devoir à remplir et l'amour des enfants qui leur sont confiés. Cet ouvrage plonge le lecteur dans le passé à travers un florilège d'anecdotes qui constituent autant de tranches de vie.

05/2003

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Jardinage

12 sachets de graines pour Cultiver des légumes insolites

Une nouvelle collection d'ouvrages sur des sujets " classiques " de jardinage, offrant les bases et les grands principes pour se lancer. Avec la grande force et l'originalité de cette collection : offrir 12 sachets de graines ! Tout ce qu'il faut pour se lancer ! Des carottes. Orange ! Toujours orange ! Des radis, toujours les mêmes. Une betterave qui ressemble... à une betterave. Tout ça sur fond vert, du vert des épinards, des salades et du persil. Les légumes de tous les jours ne nous surprennent plus. Il est grand temps de retrouver le goût de la surprise autant au jardin qu'en cuisine, en appelant des légumes insolites à la rescousse. En puisant dans les patrimoines légumiers de la planète, les découvertes sont infinies du moins du point de vue du jardinier, il ne pourra jamais les appréhender toutes. Et s'il en avait l'ambition, ce livre devrait prendre la forme d'une encyclopédie en plusieurs volumes pour en faire l'inventaire. Alors, sans tarder, on cueille son semoir à main, on prépare tout le petit matériel pour les semis et on s'y met tout de suite. Avec des sachets de graines de betterave Burpee's golden, ficoïde glaciale, courge Musquée de Provence, ache des montagnes, navet Boule d'or, poireau Bleu de Solaise, chou frisé noir de Toscane, épinard Monstrueux de Viroflay, tétragone cornue, concombre White wonder, carotte Jaune du Doubs, scorsonère

03/2022

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Histoire internationale

Fridolin Zehnder l'Africain. Les aventures d'un légionnaire suisse, déserteur et combattant au Maroc (1920-1934)

"Je suis né le 28 août 1897, lors d'un tour en barque sur le Doubs, la rivière qui forme la frontière avec la France, près de La Chaux-de-Fonds. Né entre deux pays, sans terre ferme sous mes pieds. C'est comme un présage." Jusqu'alors inédit en langue française, cet ouvrage raconte les aventures hors du commun de Fridolin Zehnder, jeune ouvrier suisse né à La Chaux-de-Fonds. L'usine, la Légion étrangère, la guerre, les Dardanelles, le bled, la maladie, la tribu, le kif, le Sous et le grand Sud marocain, l'espionnage et le trafic d'armes, la circoncision, la paternité, le baroud et l'exil, la faim et la soif... une vie bien remplie pour un seul homme. Vivant à l'intérieur de la société tribale, en montagne, puis au pré-Sahara, Fridolin Zehnder décrit sans emphase la dure vie des hommes de tribu, leurs joies, leurs peines, leurs violences, leurs ablutions et leurs souffrances, leur sexualité et leurs fêtes, leur foi et leur honneur d'hommes et de guerriers, leurs femmes - surtout la sienne - et leurs armes. La conversion à l'islam, le passage au monde tribal arabo-berbère et le "djihad", font résonance dans le passé, à l'instar de ces Européens qui coupent les amarres comme dans le présent, transposition des jeunes "djihadistes" de Syrie... Cette autobiographie passionnante est aussi un témoignage précieux pour toutes celles et ceux qui s'intéressent à l'histoire de l'Afrique du Nord et des Berbères.

05/2018

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Sciences historiques

Cahier journal à Célestine Parrot. Lods 1892

C'est un petit village du Doubs, à trente kilomètres de la Suisse, à mi-chemin de Pontarlier, d'Ornans et de Mouthe, le lieu le plus froid de France. Courbet n'a pas peint ces maisons, ces ruelles, la petite église, mais il a représenté des dizaines de fois la vallée de la Loue, au bas des coteaux, célèbre pour ses lacets de calcaire et la rivière qui serpente jusqu'à sa source. Dans ces montagnes couvertes de sapin, étouffantes l'été, glaciales l'hiver, il y avait autrefois des vignes : sous Napoléon III, Constant Parrot y travaillait son vin jaune avec succès, possédant l'une des plus grandes maisons du village. Sa fille, Célestine, fréquentait l'école et tenait à treize ans un très beau cahier. 100 pages merveilleuses, dont on ne sait si elles ont été écrites à la Renaissance ou au XIXème siècle, tant chaque ligne nous en éloigne : la vie quotidienne des campagnes, un siècle après la Terreur, un siècle avant nous. Un monde sans électricité, sans ordinateur, sans voitures, sans téléphone. Vous qui aimez l'enfance, les souvenirs, la famille et l'histoire, plongez avec nous dans ces compositions françaises, dans ces cours de morale, au jour le jour, dans ces exercices d'arithmétique difficiles qui font penser aux " problèmes " du Petit Nicolas, dans ces dictées sur la mort de Marie-Antoinette, dans ces dessins de cylindres, de meubles ou d'animaux, dans ces cours de géographie. Célestine note, écrit, dessine, peint, calligraphie, énumère - une façon d'apprendre inimaginable aujourd'hui, poétique et surprenante.

11/2017

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Développement durable-Ecologie

L'incertitude climatique et la guerre

Au moment où les technologies les plus performantes semblent assurer à l'homme un avenir fait de certitude, il convient de rappeler que la nature et les sociétés comportent des incertitudes que le génie humain ne résoudra jamais. Le climat impose, par sa variabilité, des incertitudes que, aussi perfectionnés qu'ils soient, les modèles ne réussiront pas à maîtriser complètement. C'est à cette incertitude climatique (et météorologique) que la décision militaire peut être affrontée. Après avoir rappelé les principaux caractères climatiques, l'auteur présente des événements militaires terrestres dont certains ont été des échecs largement liés au climat (le Chemin des Dames, Barbarossa), d'autres, contrôlés (Overlord et l'attaque de novembre 1944 dans la vallée du Doubs), mais tous marqués du sceau de l'incertitude. Est analysée ensuite la guerre du Pacifique, au moment où les processus météorologiques tropicaux étaient encore mal connus. Aux aléas qui relèvent de la variabilité climatique habituelle telle que les opérations précédentes l'impliquent, il convient d'ajouter l'incertitude liée aux effets du réchauffement climatique. Deux cas de figure sont envisagés dans l'optique de l'affrontement guerrier : l'Arctique, les régions sèches et peuplées de l'arc de crise saharo-arabique. Si l'Arctique, même modifié par le réchauffement, reste hostile au déploiement stratégique, l'arc saharo-arabique, fragilisé par une histoire ancestrale complexe, par les découpages politiques initiés par les Occidentaux et par de multiples interventions, risque de devenir un espace de tensions accrues, et donc de conflits potentiels ou ouverts préoccupants.

03/2016

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Histoire de France

La Drôme dans la guerre. La bataille de Montélimar

Quelques semaines après Overlord en Normandie, les Alliés réussissent l'opération Dragoon en Provence, le 15 août 1944. Débute alors une large manœuvre en tenaille pour couper la Wehrmacht de ses bases arrières du Rhin. Devant cette menace, Hitler décide le repli de ses forces du sud de la France, dont la plus grande partie reflue par le sillon rhodanien. Pendant vingt jours, une implacable course-poursuite va se dérouler, des plages de débarquements jusqu'à la boucle du Doubs, entre la 19e armée allemande, le 6e corps d'armée des Etats-Unis et l'armée de Lattre. Course interrompue du 21 au 30 août 1944, quand le fer de lance de la 19e armée, la Panzer-Division 11, renforcée et encadrée par des éléments appartenant à des divisions côtières de l'Armeekorps LXXXV, va se battre à front renversé entre Montélimar et Valence, puis réussir à se dégager et à se replier. Lors de cet affrontement, le plus important de la Seconde Guerre mondiale dans le sud de la France, les grenadiers et les chars allemands vont combattre les GI, guidés et accompagnés par les FFI drômois - qui ont saboté le pont routier de Livron - dans un chaudron, où l'aviation d'appui au sol alliée leur interdira les mouvements de jour, et où la puissante artillerie américaine les matraquera impitoyablement. C'est à travers l'étude à " triple action " de ces âpres combats que le colonel Pierre Balliot reconstitue ici avec clarté et impartialité cette bataille aux multiples et sanglants épisodes.

06/2012

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Sciences historiques

François le Comtois. Des alpages franco-suisses aux champs de bataille de l'Empire, 2e édition

Alors que se profilent à l'horizon les profonds bouleversements de la fin du XVIIIe siècle, naissent de part et d'autre de la frontière franco-suisse François et Marie, lui dans une famille modeste de paysans d'un hameau proche des Fourgs, elle dans celle d'un gros propriétaire de l'Auberson. Paradoxalement, c'est cette frontière qui va favoriser leur rencontre et faire naître entre eux une tendre amitié. Mais tout les oppose ; il est pauvre, elle est riche, il est français, elle est suisse, il est catholique, elle est protestante. Au sein de leurs propres familles et dans leur entourage, certains chercheront à leur nuire, même si d'autres veilleront sur eux. L'Histoire va aussi contrarier leur histoire ; en effet, l'Empire, d'abord dominateur et triomphant, va peu à peu céder du terrain et mettre en péril la vie des deux jeunes gens. Mais François est un garçon vigoureux, courageux et entreprenant et Marie rayonne des beautés de l'âme et du corps. Réussiront-ils pour autant à vaincre tous les obstacles qui les menacent pour vivre ensemble leur bonheur ? A travers ce récit, l'auteur nous fait suivre l'itinéraire semé d'embûches de ce jeune Comtois, des alpages du Haut-Doubs aux rives du lac de Saint- Point, des coteaux vineux du Bas-Pays aux salines d'Arc-et-Senans, de Lons-le-Saunier au féroce marché lyonnais ; puis des champs de bataille de la Campagne de France jusqu'au désastre de Waterloo.

11/2019

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Sciences historiques

Itinéraires d'un potache sous l'Occupation. 1937-1945, en Bourgogne

Après "Fils de Héros" et " J'étais médecin à la campagne", ce troisième livre de Paul Sanlaville apporte un témoignage exceptionnel, celui d'un monde bouleversé, dans lequel le potache vit l'école de Pétain, dans lequel le gosse savoure ses vacances au village bourguignon posé près de la ligne de démarcation. De 1937 à 1945, son enfance résonne ainsi des bruits de bottes qui claquent en Europe ; il assiste, ébahi, au Blietzkrieg et à la débâcle française qui portent le Maréchal au pouvoir, quand les Panzers traversent son village. Il vit ensuite au plus près l'Occupation allemande, avec les rations de 90 grammes de viande pour la semaine, les passeurs et le marché noir, puis l'émergence de la Résistance, les représailles et les exécutions sommaires, et enfin l'arrivée des Jeeps, tanks et half-tracks des GI's mâchant leurs chewing-gums. D'Autun à Mâcon et Lons, les trimestres et les années rythment la scolarité et les vacances bressanes chez ses parents ; il nous livre les images inédites de cette époque, avec la candeur du gosse, la gouaille du futur carabin, et la précision de l'élève appliqué et bien élevé. Le monde forgé par Hitler, Staline, Pétain, de Gaulle, saigne et crie, mais pour Paul, les copains sont toujours là, sur les bancs de l'école des Pères, en cours de récré, au foot, lors des longues virées à bicyclette, à la plage du Doubs ou il draguait les Parisiennes venues se réfugier à la campagne. Un livre vrai, qui nous fait vivre grâce aux souvenirs de l'auteur, le quotidien de ces années d'Occupation, vues par un enfant.

05/2012

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Littérature française

La pascuane

Natif de Mouthe, dans le Haut-Doubs, gros village surnommé « la petite Laponie française » pour ses hivers extrêmes, Matthieu Lebouillé va sur ses trente ans. Il est sorti de l'École Nationale Supérieure des Mines de Nancy dans la « botte ». Après un stage en houillère, à La Mure, réputée pour extraire le meilleur anthracite du monde, il sera envoyé en Albanie, puis en Pologne, où il découvrira un procédé très original dédié au cuivre. Matt cherche encore sa voie quand il est contacté pour une mission au Chili, dans le secteur de l'Atacama, désert fabuleux à la frontière du Pérou et de la Bolivie. À Valparaiso, il fait la connaissance des frères Tatache qui, après quelques verres, lui proposent un coup « fumant » auquel il peut participer : il s'agit de libérer une « Juanita » détenue dans une grotte de l'île de Pâques, lieu du culte immémorial de l'homme-oiseau. Entre rançons et arnaques, expéditions en montagne et recherche du rarissime Prométhéum, la plus valorisée des Terres rares, Matt n'en mène pas large… Dans cette fresque cahotante (et chaotique), l'auteur n'hésite pas à laisser transparaitre sa personnalité et ses nombreuses expériences de voyages à travers son jeune héros. Habitué à travailler sur des synopsis de film, Jack Lesage, homme d'images, rend vivants les environnements en Dauphiné qu'il connait si bien (Matheysine, Trièves, Oisans) en Franche-Comté, mais également, plus lointains, de l'Albanie ou du Chili, des îles de Chiloé ou de Pâques, ou encore du désert de l'Atacama qu'il a parcouru plus d'une fois. Frôlant le picaresque, cet imbroglio réserve quelques rebondissements réjouissants.

10/2014

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La France

La Bourgogne-Franche-Comté

Un parcours de sites choisis pour découvrir la Bourgogne-Franche-Comté, la région idéale pour les passionné(e)s de dinosaures et de châteaux forts ! Empreintes de dinos, sites médiévaux, toits colorés, paysages vallonnés ou de montagne... Les enfants dès 5 ans (re)découvrent grâce à ce livre les grands sites naturels et culturels. Un documentaire pour explorer l'est de la France Qui vivait dans le palais des ducs de Bourgogne ? Qui a inventé la photographie ? Qu'est-ce que la Transjurassienne ? Quels fromages peut-on manger ? Ce "Doc France" est une mine d'informations pour les enfants. Parmi les sites, on explorera Dijon, les Hospices de Beaune, le massif du Jura, la citadelle de Besançon, le plateau des Mille Etangs ou encore la saline royale d'Arc-et-Senans où l'on produisait du sel... Photos et illustrations se mêlent dans cette narration construite comme un itinéraire de voyage pour visiter les Régions depuis chez soi. Au fil de la lecture, deux mascottes illustrées (un garçon et une fille) invitent le lecteur à tourner son regard vers les sites du patrimoine culturel et naturel. Une région pour les petit(e)s passionné(e)s de dinosaures et de forteresses C'est du Jura que vient le nom "Jurassique", l'une des périodes de l'ère des dinosaures... et on peut encore y voir leurs traces de pas ! Pour les passionnés de forteresses, un château fort est en construction sur le site de Guédelon, avec les seuls techniques et outils du Moyen Age. Sans oublier le palais des ducs de Bourgogne ou encore la citadelle de Besançon, qui veille sur le Doubs...

05/2023

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Economie (essai)

Citoyen du monde

"Où suis-je chez moi ? " Les foyers d'Amartya Sen sont multiples : Dacca, la capitale du Bangladesh actuel, Santiniketan, la petite ville universitaire où il a été élevé avec ses grands-parents, Calcutta où il s'est initié à l'économie et s'est frotté au militantisme étudiant, mais aussi Trinity College, à Cambridge, où il est arrivé à l'âge de 19 ans. Amartya Sen recrée avec brio l'atmosphère de chacun de ces lieux. Au coeur de sa formation se trouvent l'école de Santiniketan, formidable lieu de libération intellectuelle fondé par le poète et écrivain Rabindranath Tagore (à qui il doit son prénom), et les intenses débats auxquels il participe dans le café de College Street, à Calcutta. A Cambridge, il fréquente les plus grands économistes et philosophes de l'époque, notamment le penseur marxiste Piero Sraffa, qui l'introduit à la pensée de Wittgenstein. Ses mémoires montrent comment ces expériences ont façonné les idées et l'oeuvre d'Amartya Sen sur l'économie, la philosophie, l'identité, les famines, les inégalités de genre, le choix social et la puissance du débat public. Il se nourrit des plus grands penseurs : d'Ashoka, au iiie siècle avant notre ère, à David Hume, Adam Smith, Karl Marx, John Maynard Keynes, Maurice Dobb, Kenneth Arrow et Eric Hobsbawm. Il souligne l'importance de s'ouvrir au monde, de savoir faire preuve de compassion et de compréhension au-delà des époques et des frontières, et de considérer que le monde est notre maison.

09/2022

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Littérature érotique et sentim

THIRDS Tome 9 : Quand l'aube succède à la nuit

Retrouvez à la fin de ce volume, la nouvelle 9, 5. Quand l'aube succède à la nuit Tourneront-ils à nouveau le dos à leur amour par devoir au risque de tout perdre ? Sebastian Hobbs, chef d'équipe de Theta Desctructive, et Hudson Colbourn, médecin légiste en chef de Destructuve Delta, s'aiment comme au premier jour. Pourtant, un événement tragique sur le terrain a détruit leur relation. Indubitablement attirés l'un par l'autre, le sort s'acharne hélas à les déchirer. Quand Hudson attire l'intérêt d'ennemis dangereux, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du THIRDS, Seb est bien décidé à protéger celui qu'il aime toujours plus que tout, quel que soit le prix à payer. Alors que la mort rôde et que l'avenir se fait incertain, de terribles révélations rapprochent à nouveau Hudson et Seb. Cette fois-ci, pourrait être la dernière. Oursons en gélatine et grenades L'agent du THIRDS Dexter J. Daley a hâte d'épouser son fiancé, le chef d'équipe Sloane Brodie ! Mais, avant cela, il est impatient de célébrer son enterrement de vie de garçon lors d'une soirée qu'il espère dénuée de toute embrouille. Il est bien décidé à passer la nuit à danser et à s'amuser avec sa famille et ses amis. Bien entendu, les événements ne se déroulent pas comme prévu, mais pour Dex, cela n'a rien de surprenant. Une chose est sûre, esquiver des trafiquants de drogue et des assassins professionnels malgré l'alcool qui coule à flots et un costume d'ours un tantinet encombrant sera la garantie d'une soirée qu'il n'oubliera jamais... s'il survit à tout ce débordement de joyeuses animations. #MM #Métamorphe #Shifter #UnitéD'élite

01/2021

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Développement personnel

Faire la paix avec la Terre

Quatorze témoins de courants spirituels bouddhistes, juifs, musulmans, chrétiens catholiques, orthodoxes et réformés, animistes, écopsychologues et philosophes, rassemblés au Val de Consolation (Doubs, France) en 2015 et 2016, apportent des réponses essentielles pour rétablir une relation harmonieuse entre l'humanité et la Terre meurtrie. Les enseignements publiés ici démontrent qu'au-delà des cultures et des pratiques les plus diverses, apparaissent des vérités et des valeurs communes à toute l'humanité. Le constat est clair : il faut susciter une transformation intérieure si nous voulons parvenir à une réconciliation universelle au sein d'une humanité en paix avec une nature réenchantée. Une centaine de personnes ont partagé avec les conférenciers une semaine de réflexions, d'échanges et de contemplations. Elles ont marché, médité, écouté, parlé, prié, pris part à des ateliers, des exercices spirituels, des chants ou à de simples promenades. Cette expérience a éveillé la conscience de notre position au coeur de la nature, et non pas au-dessus ou à l'extérieur, et l'évidence de notre fragilité et de notre interdépendance avec toutes les formes de vie. La forte conviction d'appartenir à une grande communauté vivante et cosmique nous inspire une grande humilité, la gratitude pour le don de la vie, le respect de tout être vivant, une sobriété dans nos consommations, la joie d'un bonheur simple et partagé et la plénitude d'une relation intense avec la Nature libre et sauvage qui nous relie à l'infini. C'est cette expérience que les auteurs vous proposent de partager, avec l'espoir que vous deveniez les acteurs d'une profonde transformation de la société vers une civilisation de tolérance, de respect et de coopération sur une Terre pacifiée.

05/2017

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Histoire de France

La Franche-Comté pendant la Grande Guerre

La Franche-Comté entre prématurément dans la première guerre mondiale : une journée avant que l'Allemagne déclare la guerre à la France, le 2 août 1914, le caporal Jules-André Peugeot, natif d'Etupes, est tué lors d'un affrontement avec une patrouille de cavaliers allemands, à Joncherey, près de Belfort. Il est donc le premier mort français de la Grande Guerre. Ironie du sort, en novembre 1918, c'est un Franc-Comtois natif de Beaucourt, le sergent Pierre Sellier, qui sonne avec son clairon le premier cessez-le-feu annonçant l'armistice. Du caporal Peugeot au sergent Sellier, Jean-Claude Barbeaux nous décrit comment la Franche-Comté a traversé la Grande Guerre. Très vite, les troupes stationnées à Belfort partent à l'offensive en Alsace. Elles enregistrent les premières et brèves victoires françaises. Puis les régiments francs-comtois combattent en première ligne de Verdun à la Somme jusqu'en Orient. Certains formeront la fameuse division des As. A l'arrière, les civils font face. Les femmes participent activement à l'effort de guerre. Des travailleurs arrivent également de Chine ou du Canada pour pallier l'absence des dizaines de milliers d'hommes partis au front. Les grandes entreprises, comme Peugeot ou Japy, qui met au point le casque des Poilus, se convertissent dans l'industrie de guerre. Au front ou à l'arrière, à travers des destins d'hommes célèbres ou d'anonymes, nous entrons dans le quotidien des Francs-Comtois durant cette guerre qui, rappelez-vous, devait être la der des der. Jean-Claude Barbeaux est l'auteur de nombreux ouvrages ou articles sur l'histoire de la Franche-Comté ou de ses spécialités culinaires. En 2013, il a signé Le Doubs en 200 questions aux Editions Sutton.

06/2014

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Contes et nouvelles

Au ciel comme en terre. Nouvelles

Les dix nouvelles que le lecteur va découvrir dans ce livre sont reliées par un fil d'Ariane. Chacune d'entre elles met aux prises des hommes et des femmes avec la terre où ils vivent, avec les arbres et plantes qu'ils y cultivent et qui forment les paysages qui sont devenus leur cadre de vie. Que ce soit au coeur de Paris, sur les plateaux du Doubs, à Marrakech ou dans la plaine marrakchie, chacune et chacun de ces personnages ne saurait se comprendre sans que soit observée la relation qui est la leur avec leur environnement familier, natal ou d'adoption. L'enracinement de chacun d'entre nous dans un substrat où il puise sa force, sa folie parfois, l'essence de ses passions, est en effet une donnée fondamentale de nos vies. Tous ont un point commun : leur destinée est liée, indissolublement, à la terre qu'ils cultivent ou possèdent et, pour Angel, à l'infiniment petit des végétaux qu'il sait faire pousser dans ces jardins en miniature que sont les bonsaïs en pot. Ces personnages sont les fils - et les filles - du hasard ou de la nécessité. Leurs caractères, leurs pulsions, leurs impulsions, le chemin qu'ils ont emprunté, guidés par on ne sait quelle attraction tellurique, ont forgé leur singulier destin. Tous ont croisé sur leurs chemins improbables des êtres sans lesquels rien de ce qu'ils vécurent ne se serait produit. Des êtres chers, des êtres sulfureux, des êtres malveillants ou nocifs, des hommes et des femmes qu'ils ont aimantés par leur charisme ou leur fragilité, leur réputation ou leur seule présence fortuite quelque part, à un instant de leur destin. Ils sont désormais figés comme des figures de cire, dans ces pages, saisis dans l'instant qui scelle leur sort, souvent cruel, comme la vie sait le réserver aux femmes et hommes de bonne volonté. Car tous l'étaient, de bonne volonté...

12/2021

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Histoire ancienne

Evans, à l'aube du Moyen Age. La nécropole des "Sarrazins" (VIe-VIIe siècle) ; L'église funéraire du "Champ des Vis" (VIIe-Xe siècle) - Jura

Deux sites funéraires du haut Moyen Age - le "Champs des Vis" fouillé entre 1987 et 1990 et les "Sarrazins" en 1995 - sont localisés sur le territoire de la commune d'Evans, dans la vallée du Doubs. Le plus ancien, celui des "Sarrazins", est implanté sur la partie basse d'une pente orientée au sud. Des chambres funéraires étayées de bois et des coffres en pierre occupent deux espaces distincts de la nécropole. Soixante-cinq tombes ont été découvertes sur un nombre probable de quelques centaines. Vingt-six d'entre elles étaient dotées de mobilier funéraire permettant de les dater entre la seconde moitié du VIe siècle et le troisième quart du siècle suivant. L'ensemble confirme tout à la fois l'influence d'une population d'origine franque et la présence des coutumes mortuaires régionales. Le second site se trouve sur un point haut, lieu de construction de l'église du "Champ des Vis", inscrite sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques en 1991. Il s'agit à l'origine d'une église funéraire. Les sépultures en fosse avec cercueil en bois, les tombes en coffre de pierre et les structures mixtes témoignent le plus souvent d'inhumations successives au sein d'un même contenant. Deux cents individus sont présents et le mobilier associé à quelques-uns d'entre eux se rapporte au Mérovingien tardif et au début de l'époque carolingienne. Une tombe, située dans une annexe au sud du choeur, est dédiée à un personnage important. Sa position privilégiée et son costume funéraire illustrent une position sociale distinctive : des symboles, tels ses éperons, évoquent son statut de cavalier. Les résultats de cette fouille constitueront désormais un travail de référence pour comprendre l'origine de ces petites églises rurales. Bien que ce secteur géographique - tout autour d'Evans et de Saint-Vit - ait été densément occupé au cours de l'Antiquité, ces deux cimetières se présentent comme des créations consécutives à la conquête franque en Burgondie.

11/2019

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Littérature française

La cave se rebiffe

A la suite de son divorce, Carmen conduit depuis deux ans et demi un superbe bus sur la ligne N° 16 qui traverse son île perpendiculairement, de part en part. Elle aime son métier qui le lui rend bien même si elle trouve fastidieux le ménage journalier obligatoire. Un soir, au moment du Carnaval, en faisant le ménage du bus, elle fourre machinalement dans la poubelle un carnet égaré dans le tas de détritus. Elle le récupère au dernier moment, alors qu'une phrase sur la page ouverte lui explose au visage. Elle en commence la lecture au dépôt et ne peut s'en détacher. Elle l'achève à la maison, lecture frénétique qui lui fait même oublier ses enfants pendant ses quelques jours de congé. Quand elle le referme, elle est persuadée qu'elle a deviné qui en est l'auteur, un passager, habitué depuis peu, dénotant par son allure et sa tenue, qui monte à la station Hôpital et descend à l'arrêt au sommet de la chaine montagneuse qui constitue le centre de l'île. Fiévreuse, elle s'empresse de le remettre en main propre à son propriétaire, mais il a disparu. Elle se met à sa recherche, mais les disparitions c'est comme les trains, une disparition peut en cacher une autre, et c'est au terme d'un parcours sinueux, caverneux, de hasards en déterminismes - les ouvriers sont nos maitres, tu parles ! - qu'un cri de vérité surgit dans la lumière. Christian Jodon est né le 3 mars 1952, à Pontarlier, petite ville française, département du Doubs, proche de la frontière suisse. Il se mit à écrire grâce aux ateliers d'écriture qu'il découvrit tardivement et auxquels il participait assidûment. Quand il n'est pas sur ses skis, sur son vélo ou dans les bois, il écrit ou peint le reste du temps. La cave se rebiffe est son premier roman.

06/2019

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Religion

Besançon et Saint-Claude

Un territoire de quelque 1600 kilomètres-carrés, abstraction faite de la ville et des vingt-six « grandes paroisses » qui constituaient la « Terre de Saint-Claude », tel se présentait autrefois l'immense diocèse de Besançon. En étendue à quoi le comparer parmi ceux qui divisaient le royaume de France ? Au vrai, il en allait différemment du point de vue paroissial, tant la densité de ce pays comtois restait faible. Par la suite, les correctifs qu'ont provoqués les rectifications de frontières du côté suisse, la création des trois départements : Doubs, Haute-Saône et Jura avec pour ces derniers des limites réajustées, enfin le transfert du Territoire de Belfort dans la pastorale de l'archevêché depuis le traité de Francfort en ont modifié l'image traditionnelle. La transformation essentielle ce fut sans nul doute le démembrement de l'ancienne circonscription ecclésiastique et la création, définitive en 1823, d'un nouveau diocèse couvrant l'actuel département du Jura. Cette particularité n'a pas manqué de susciter des problèmes à chacun de ceux qui voulaient se conformer à l'esprit d'une collection où l'on entend mettre l'accent sur l'histoire contemporaine. C'est pourquoi, les rédacteurs se sont efforcé d'unir dans un même récit les faits ayant précédé le XIXe siècle, de séparer ensuite les événements propres aux deux diocèses. D'où la présentation inhabituelle de ce volume. D'autres difficultés ont surgi en cours de route : les abandons auxquels il a fallu remédier sans que les successeurs puissent bénéficier toujours des travaux commencés. Délicat, très délicat certes aura donc été le rassemblement d'une documentation homogène. Par ses recherches critiques poursuivies pendant de longues années, le R.P. de Vregille s'était déjà préoccupé des origines chrétiennes de ce pays jurassien qui est le sien ; ses études personnelles l'ayant mené jusqu'en plein XIIe siècle, tout le désignait comme le présentateur des temps anciens, qu'au surplus un jeune érudit, M. Gérard Moyse, venait de renouveler dans une thèse d'Ecole des Chartes. J'ai pu, pour ma part, recevoir les conseils de M. Roland Fiétier et de M. René Locatelli : le premier, auteur, entre autres choses, d'une thèse monumentale sur la société bisontine allant du début du XIIIe siècle jusqu'au milieu du XIVe, où se trouve consacrée au clergé près de la moitié de son exposé ; le second - et c'est tout dire - est le médiéviste spécialisé dans les questions religieuses. Ajouterais-je aussi des travaux d'étudiants qui ont largement déblayé des fonds mal connus de nos vieux érudits ? Moins favorisé, M. Jean Courtieu, si tôt quitté le XVIe siècle, pour lequel il ne pouvait que s'appuyer sur l'œuvre monumentale de Lucien Febvre, a dû se livrer à des investigations dans le dépôt qu'il dirige. M. le chanoine Etienne Ledeur, ancien supérieur du Grand Séminaire de Besançon, servi par ses enquêtes, les souvenirs qu'il a pu ramasser, aidé aussi par une thèse d'Etat qui a fait époque, celle de M. l'abbé Huot-Pleuroux, enfin par sa connaissance d'un jeune clergé qu'il avait lui-même formé, n'a pas failli à une tâche que des circonstances douloureuses ont malheureusement assombrie. Mais l'obstacle le plus dur à franchir aura été celui qu'avec persévérance, bénéficiant fort heureusement de concours bénévoles, M. l'abbé Pierre Lacroix aura affronté pour le diocèse de Saint-Claude ; par suite d'une bibliographie indigente, il aura fallu procéder à des dépouillements dans les archives publiques, diocésaines et privées. Si quelques-uns se plaignent de la place qui lui a été allouée par rapport à celle acceptée par son confrère, malgré la disparité des deux diocèses, qu'ils se souviennent de ce mot (que je cite de mémoire) d'un théologien fameux: « Je n'ai pas eu le temps de faire court »… Grâce à ce collaborateur diligent, un point de départ aura été donné dans des recherches historiques un peu trop négligées au sud de notre Franche-Comté. Au terme de cet avant-propos, qu'il me soit permis d'insister sur deux originalités de nos deux diocèses. Dès le haut Moyen-âge, la terre jurassienne fut un foyer exceptionnel de monachisme. Cet élan ne s'est, pour ainsi dire, jamais ralenti, tant du moins que les âmes éprises de solitudes claustrales se tournèrent vers l'une des branches de la grande famille bénédictine. Que de monastères, que de prieurés, que de maisons se sont développés au milieu de nos déserts, sur nos montagnes, dans nos étroites vallées, au centre de nos plateaux et de nos clairières, toutes isolées par de vastes étendues forestières, que l'on gravisse les pentes du Jura ou que l'on gagne les rives de la Saône et les eaux stagnantes du pays bressan ! N'est-ce pas ici que s'affirma saint Colomban, que le Bernon d'avant Cluny a groupé ses premiers disciples ? Les ordres réguliers postérieurs, s'étant tourné vers l'apostolat des villes, n'ont pas connu, sauf exception, le même essor magnifique. Peut-être bien la nature physique du pays et la rareté de ses cités le prédisposaient-elles moins aux besoins du temps qui commence avec le XIIIe siècle. Phénomène inverse en quelque sorte, sur lequel nous aimerions attirer l'attention. Dans une région touchée comme ailleurs par la vague de déchristianisation ou, si l'on préfère, d'indifférentisme, les paroisses rurales changent de visage : elles éprouvent le besoin de se regrouper, tandis que dans les villes cl autres paroisses apparaissent, plus nécessaires que jamais. Le mouvement s'accélère depuis la fin de la dernière guerre. A ne considérer que les chiffres bruts, peu de changements dans l'ensemble de la population : 907 000 habitants en 1954 pour les trois départements du Doubs, de Haute-Saône et du Jura; au recensement de 1975, 732 000. Mais la répartition n'est plus la même. Comment comparer les 78 000 âmes de Besançon avec les 129 000 - encore accrues par des banlieues-dortoirs qui ne cessent de grandir ? Et que dire de la « nébuleuse montbéliardaise », à cheval sur trois départements et devenue la plus grosse agglomération de l'archidiocèse: 183 000 au lieu de 113 000 ? Les villes plus petites : Vesoul, Dole, Lons-le-Saunier et, dans leurs montagnes, Saint-Claude et Pontarlier subissent au ralenti une évolution analogue. Que d'interrogations posées par un pareil devenir dans le domaine religieux qui est le nôtre !

01/1977