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Le vase où meurt cette ve

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Littérature française

C'est le coeur qui meurt en dernier

Robert Lalonde évoque de façon bouleversante celle qui fut sa mère, femme piégée par le destin et qui d'outre-tombe continue d'entretenir avec son fils un rapport de tendresse et de bataille. J'émerge. essoufflé, d'un rêve où tu t'adressais à moi dans une langue inconnue. Inquiète, énervée, volubile au-delà de ton accoutumée, tu cherchais à me confier le fin mot de ton histoire, la réponse enfin à ta question lancinante - "J'ai été qui, j'ai été quoi, peux-tu me le dire? " - mais arrangée dans un charabia inintelligible, où revenaient' sans finir, comme le refrain traînant d'une complainte, mes trois prénoms, chantonnés tristement, à la manière des prières que je marmonnais autrefois sans comprendre ce qu'elles voulaient dire. C'est moi, bien sûr, qui nie pose à moi-même, en plein coeur de la nuit, la question suppliciante. C'est ma voix dans la tienne qui psalmodie Joseph, Serge, Robert, espérant que ces trois-là répondront à l'appel et articuleront à ma place une réponse claire, nette, définitive à ta grande question à cent piastres ". Quelque chose comme : J'ai été celui qui a eu raison de t'aimer, puis raison de te haïr et de m'enfuir, raison de faire ma vie loin de toi, et finalement raison de rentrer, même s'il se fait tard.

08/2014

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Littérature française

Oeuvres romanesques complètes. Ce qui ne meurt pas

Premier roman d'un jeune Barbey romantique, écrit autour de 1835, Ce qui ne meurt pas, est en fait le dernier que le romancier publia, en 1883. Il s'agit une histoire frénétique, toute d'incestes et d'adultère, sorte de condensé des fantasmes aurevilliens. Mais c'est aussi une étrange aventure immobile, à laquelle le huis-clos de trois individus inséparables donne seul son intensité. Écrit comme une tragédie où s'imposerait un fatum inexorable, ce texte se présente pourtant comme un roman catholique, frappé au coin d'un jansénisme implacable. Il se caractérise en outre par une sorte de jouissance effrénée de la flétrissure et de la dégradation et rejoint ainsi la tonalité crépusculaire de la décadence.

08/2015

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Révolution française

Crois ou meurs ! Histoire incorrecte de la Révolution française

"Crois ou meurs ! Voilà l'anathème que prononcent les esprits ardents au nom de la liberté ! ". Ainsi s'indigne le journaliste Jacques Mallet du Pan au tout début de la Révolution. Voilà qui s'inscrit en faux contre la thèse de deux révolutions : une bonne, celle des droits de l'homme, qui aurait dérapé pour aboutir à une mauvaise, celle de la Terreur. Et si la Révolution tout entière avait été un immense gâchis, et ce dès les premiers jours ? Et si ce qui a été longtemps présenté comme le soulèvement de tout un peuple n'avait été qu'une folie meurtrière et inutile, une guerre civile dont l'enjeu mémoriel divise toujours les Français ? Il fallait reprendre l'enquête en revisitant les événements, en les décryptant et en se libérant de l'historiquement correct. Ce récit circonstancié s'adresse à tous ceux qui souhaitent qu'on leur raconte enfin une autre histoire de la Révolution française, la vraie.

09/2021

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Littérature française

Oh émigrant où vas-tu ?

Oh émigrant où vas-tu ? C'est la question que se posent toutes celles et tous ceux qui un jour quittent leurs familles, leurs villages, leur pays pour aller sous d'autres cieux chercher la fortune, la liberté, l'amour et ceux qui aspirent légitimement à toutes ces choses à la fois. Toutes sont des quêtes estimables et dignes. Je ne fais aucune différence quant aux motivations, toutes sont respectables et doivent être respectées. Vouloir une meilleure vie pour les siens et pour soi est tout aussi digne. Tous ont droit au même respect. Entre nostalgies d'un passé révolu et cri de colère contre un système qui ne respecte jamais la dignité de ces hommes venus de leur plein gré renforcé de façon décisive l'économie de ce pays. Combien de gens ont regretté leur choix, combien de rêves se sont brisés sur le mur de l'indifférence, du mépris et du racisme. Mais c'est trop tard, l'histoire a happé des générations entières. Ce récit n'est pas misérabiliste et larmoyant, il se veut être un simple rappel à la mémoire collective, un rappel ô combien nécessaire en ces moments doutes.

09/2020

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Histoire de France

"On ne meurt qu'une fois ". Charlotte Corday

Qu'avait été Marat sinon un improvisateur solitaire, " un cerveau brûlé, un fou atrabilaire, ou bien sanguinaire, ou bien un scélérat soudoyé... ", comme ne cessaient de le crier, selon lui, les ennemis de la liberté, c'est-à-dire ses ennemis ? La soif, jamais satisfaite, de châtiment et de sang versé, l'exaltation de la mise à mort qui inspirèrent, dans les mois qui suivirent la mort de Marat, " la grande Terreur ", se passèrent aisément du prophète disparu. Ce que Charlotte Corday n'avait pas vu, n'avait pas su, c'est que, tuant Marat, elle ne faisait, obéissant à son devoir, que massacrer un symbole. Mais il nous faut regarder ce qu'elle a voulu, ce qu'elle a rêvé. Sa mission, son devoir ne pouvaient être de sauver la Révolution, ni même de mettre fin aux crimes qu'exaltait Marat. Ils étaient de punir le " monstre ", de " venger la France " et les Français. Elle l'avait dit fièrement, lors de son procès, répondant aux questions du président Montané : " Le président - Quels sont les motifs qui ont pu vous déterminer à une action aussi horrible ? L'accusée - Tous ses crimes. C'est lui qui entretient le feu de la guerre civile pour se faire nommer dictateur ou autre chose... Je savais qu'il pervertissait la France. J'ai tué un homme pour en sauver cent mille. Le président - Croyez-vous avoir tué tous les Marat ? L'accusée - Celui-ci mort, les autres auront peur... peut-être. " Charlotte Corday savait qu'elle n'avait pas assassiné tous les Marat, et elle ne pouvait être assurée que les " autres Marat " auraient peur. Seulement elle pensait avoir accompli son devoir, comme un héros antique. Elle est Judith, et elle a tranché la tête d'Holopherne. Elle a levé sur César le poignard de Brutus. Devant le Tribunal de Dieu, ou celui de l'histoire, ou celui de sa conscience, elle devait être la " meurtrière de la tyrannie ". Elle ne devait penser ni à ses souffrances ni aux souffrances de ceux qu'elle avait pu aimer. Elle avait " offert sa vie ", sûre d'" avoir bien servi l'humanité ". J.-D.B.

03/2006

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Policiers

Le sorcier de Sette Cama

« Les pièces éparpillées du puzzle reprenaient leur place et Charles Garaud y voyait de plus en plus clair. Lucas Delvaux était bien tombé dans une importante machination politico-mafieuse remplie de coups tordus… À vingt-deux heures précises, escorté de Matthew Béliveau et d'Abélard Beau, Lucas Delvaux se dirigea vers le point central de la ville. Ils arrivèrent au pied du monument à la gloire de Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, fondateur de Montréal… N'attendant plus rien de la vie, il accepta ce duel absurde et fit taire les protestations de ses compagnons qui devenaient de fait ses témoins… »

12/2016

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Littérature française

Une mère juive ne meurt jamais

Les Molina n'ont pas le droit de sortir, de se laver, de se changer, de se parfumer et encore moins de travailler... pendant sept jours, comme le veut la tradition. Ils sont en deuil de leur mère Louise. Adam Molina, 40 ans, le plus jeune des quatre enfants, avait prévu de repartir le lendemain de l'enterrement. Mais devant la pression de son père et de son frère aîné Henri, il est contraint de rester. D'autant plus qu'il a une mission, la dernière volonté de sa mère : trouver un mari à Lucie, sa soeur. Dans ce huis clos caustique et haut en couleur, les émotions s'entremêlent, entre tendresse, culpabilité et rancoeur.

10/2019

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Religion

L'amour qui ne meurt pas

L'amour d'une mère en regard de l'Amour divin

04/2019

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Littérature française

Où vas tu ?

Quand les épreuves de la vie ont fait de l'existence un amas de débris et de tourments, quel chemin dois-tu emprunter ? Quel est le secret de ce trésor qu'est la paix ? Avec quoi reconstruire une vie brisée ? Découvrez le en suivant Menthiane dans son aventure.

03/2020

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Poésie

Eclats de verre en vase clos

"J'écris pour que la pointe des mots perce ce mur organique et que nous soyons enfin libérés les uns des autres." Eclats de verre en vase clos revisite les tribulations d'une enfance agitée. Avec l'humour décapant et l'esprit aiguisé qui caractérisent son écriture, Danielle Roger tente de recoller les pots que les épreuves ont cassés. De la vie, sa poésie se présente en sauveur inespéré : elle essuie les reproches envoyés par le père, dévie les couverts lancés par la mère, brave l'angoisse au coeur de l'enfant. A l'aide des mots, le témoin des conflits familiaux devient correspondante de guerre, décidée à changer le destin : "Je n'ai plus peur de la guerre. J'écris l'impuissance et la haine./J'écris la haine de l'impuissance."

05/2012

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Poésie

Ces ancres dans la vase du monde

Il émane une puissance chamanique et une musique spirituelle de ces poèmes comme dans peu d'oeuvres de la littérature contemporaine. Jean Baerendorf nous plonge grâce à sa récitation, dans une méditation sur l'osmose entre la conscience et le cosmos.

10/2021

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Littérature étrangère

Goethe se mheurt

"J'ai écrit ce qu'il y a de plus grand, cela ne fait aucun doute, mais c'est aussi de cette façon que j'ai tétanisé la littérature allemande pour quelques siècles. J'aurai été, mon cher, avait dit Goethe à Riemer, le tétaniseur de la littérature allemande. Ils sont tous tombés dans le piège de mon Faust". La férocité de Thomas Bernhard fait rage dans les quatre récits rassemblés ici en un volume, selon le souhait de l'auteur. Qu'il s'agisse de Goethe mourant, de la haine de l'Autriche ou la détestation de la famille, l'humour et l'ironie du grand prosateur se révèlent toujours aussi percutants. Mais surtout, ces quatre miniatures contiennent tout l'univers de Bernhard et forment un condensé très maîtrisé des motifs qui traversent toute son oeuvre.

10/2013

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Littérature française

Ne meurs pas

" Dalambert urina du sang. Il avait entendu cent fois des malades le raconter, il avait vu des dizaines de fois des patients souffrant d'hématurie, rien pourtant n'atténua l'angoisse brutale qui fut la sienne quand subitement, sans qu'aucun symptôme prémonitoire ne pût le laisser prévoir, il vit son jet d'urine se transformer en un jet de sang. L'émotion fut tellement violente que, pendant quelques très courts instants, il fut tout à la fois le médecin et le malade. Et le médecin sut immédiatement que le malade avait un cancer. " Daniel, le jeune chef de clinique de Dalambert, assiste son maître dans la lutte acharnée qu'il va mener contre la terrible maladie. Il est le témoin de la descente aux enfers de celui qui l'a formé et il ne cessera de se battre, lui aussi, pour faire reculer la maladie et redonner espoir aux patients désemparés dont les visages émouvants traversent ce parcours initiatique. Ce roman bouleversant, dont les héros luttent admirablement contre un ennemi implacable, fait vibrer le lecteur au rythme des souffrances, des échecs subis et des succès remportés contre le cancer.

01/2003

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Littérature française

Meurs la faim

Meurs la faim Un père universitaire glacial, une mère féministe envahissante ; Maud a 13 ans et aucun repère. Adolescente, elle fait l'expérience de la difficulté de s'aimer, d'être acceptée. Trouvant sa vie blanche et sans intérêt, elle tente de combler se vide grandissant et plonge dans une drogue tolérée par son entourage : la nourriture. Ni témoignage, ni documentaire, Meurs la faim reste une véritable oeuvre littéraire : l'auteur ne se contente pas d'immerger le lecteur dans l'abîme de la boulimie. Avec justesse, Anne Calife dépeint l'état adolescent fragile, sa confusion, son bouillonnement d'émotions.

09/2010

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Littérature francophone

Le Bonheur... cette île à l'intérieur de soi

Depuis la mort tragique de son conjoint, survenue un an auparavant, Marie-Laurence a le sentiment d'avoir perdu tous ses repères et de se retrouver face au néant. Avant l'arrivée de l'hiver, en novembre, elle se réfugie dans la petite maison au bord du fleuve qu'elle possède sur une île du majestueux fleuve Saint-Laurent. Les touristes et les chasseurs sont partis, et l'île est déserte. Dans ce lieu propice à l'exploration de soi, Marie-Laurence renoue peu à peu avec la vie au contact de la grande nature qui l'environne : le silence, la lenteur du temps, la beauté des paysages, les nuits étoilées, la simplicité et l'authenticité des insulaires, ainsi qu'un mystérieux livre sur le bonheur que lui a remis une dame de l'île, rallument peu à peu en elle une flamme qu'elle croyait éteinte. Elle s'adonne en toute conscience à un véritable cheminement intérieur pour traverser le deuil, ce passage éprouvant que lui impose la vie. En écoutant la Voix du silence et en observant la vie simple des insulaires, elle découvre des points d'ancrage pour retrouver le chemin perdu. Le bonheur, apprend-elle, repose sur une décision et s'apprivoise petit à petit, pas par pas. Et si c'était le chemin qu'on emprunte pour y arriver qui pouvait rendre heureux ? " Le Bonheur... cette île à l'intérieur de soi " est un roman inspirant et touchant sur les thèmes du deuil et du bonheur.

10/2022

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Littérature francophone

Je ne meurs pas... je danse

Stéphanie vingt-huit ans, découvre son compagnon dans le lit de sa meilleure amie. C'est tout son monde qui s'écroule. Pas le temps de s'apitoyer sur son sort, la tempête approche, elle décide de tout quitter. Cinq ans après, Stéphanie s'apprête à vivre sa première expérience en tant qu'art-thérapeute aux "Jonquilles". Elle ne sait pas encore que cette maison de retraite regorge de son lot de surprises et de rencontres tout aussi étonnantes ! Elle ne se doute pas non plus de la richesse et de la dangerosité des chemins qu'elle va devoir emprunter pour se libérer de toutes ses chaînes et partir à la rencontre de la femme qu'elle aurait toujours souhaité être.

08/2021

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Education de l'enfant

Le tout-petit va au spectacle. Accompagner cette rencontre

Dans une époque où la demande et les propositions artistiques pour la petite enfance se multiplient, il est nécessaire de mettre en réflexion ce moment de la rencontre entre le spectacle vivant et le tout-petit, et de poser des mots sur cet accompagnement. Les auteurs — musicienne, chorégraphe, lectrice — conçoivent le spectacle pour la toute petite enfance comme une expérience à partager entre enfant et adulte dans un espace préparé, en un temps dédié, qui nécessite un accueil, des accompagnements et des disponibilités afin qu'enfant, adulte et artiste puissent vivre pleinement ces moments en toute confiance. Fruit d'une écriture collaborative, cet ouvrage présente sous la forme d'un abécédaire leur façon de vivre une éthique, la philosophie qui anime leur recherche créatrice, leurs références sur cette notion essentielle qu'est l'accompagnement.

03/2021

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Littérature française

Cette fois-ci, je le mets K.O !

Après avoir écrit "Au coeur de mon combat", qui retrace son parcours face au cancer du sein, Mélanie doit de nouveau se battre. A l'approche de ses 35 ans, alors que la reconstruction mammaire se prépare, c'est avec stupeur et horreur qu'elle découvre une nouvelle grosseur. Même combat, même résilience, mais cette fois-ci, elle compte bien le mettre K. O ! Un livre plein de dynamisme, de force de caractère et de positif qui vous donnera l'énergie indiscutable pour aller au-delà des bons et moins bons moments de la vie. Mélanie reverse 20% des ventes de ses deux livres, à la ligue contre le cancer.

02/2022

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Vie chrétienne

Détruisez cette Eglise : Le Royaume de Dieu apparaitra

Ce titre provocateur, où l'auteur suggère un paradigme moderne de la vie chrétienne, me semble tout un projet de vie et un appel à l'engagement pour l'avènement du Royaume de Dieu. L'énoncé est provocateur, parce qu'il peut ébranler la foi de ceux qui se font une certaine idée d'un salut impossible en dehors de l'Eglise instituée ; c'est un projet de vie pour ceux qui considèrent que l'Institution-Eglise n'est pas à confondre avec le Royaume de Dieu et que le chemin est encore long vers l'établissement de ce dernier. En plus, le titre me semble une exhortation au combat contre les illusions et les fausses certitudes sur l'idée et la réalité même du Royaume de Dieu.

01/2023

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Littérature érotique et sentim

Tu meurs

Un homme se meurt d'une tumeur cérébrale. À ses côtés, une femme qui l'aime tente de lutter contre cette rivale implacable avant de s'avouer vaincue. Tu meurs... Je vis. Ainsi commence et s'achève ce magnifique roman écrit en hommage à l'homme, à l'amour et au désir. Sophie Cadalen signe ici un texte d'une grande beauté, sans fards et sans excès, tout en nuances.

10/2014

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Poésie

Meurs ressuscite

"Un jour, sur un chemin de montagne, un vieux chasseur de chamois cherchait à dire à un compagnon de rencontre le moment saisissant où l'animal apparaît à la crête. Et tels furent ses mots : On ne l'a pas vu venir, tout à coup, il est là, comme un souffle, comme un rien, comme un rêve", Henri Maldiney. Inattendue, imprévisible, impossible à la lettre, ne se fixant en aucune image : l'apparition du chamois de la langue. Albane Prouvost procède par rapprochement plus que par associations ou métaphores : des effleurements de langue et de pensée, de sensations, plus que des énonciations – ou alors des énonciations qui s'enchaînent légèrement absurdes, contradictoires. tout cela sans énigme mais pas sans mystère – mystères aimables, légers, rapides, mais profondément déstabilisants car ils ouvrent sur la possibilité d'autres dimensions où se déprendre : celui auquel l'esprit est ainsi ôté n'a plus de souci à se faire.

06/2015

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Littérature française

Abracadabra Meurs

Je vous conseille de prendre un grand verre d'eau, de grandes respirations parce que l'apnée veille comme ces petites loupiotes rechargées à la lumière du jour, au soleil, à la vie. Parce que moi, j'y tiens à la vie, parce que moi dans son ventre, depuis la conception, je me bats pour vivre. Pas pour survivre.

09/2019

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Littérature française

Meurs, maman.

A 46 ans, Sandrine est maintenant une femme plutôt comblée : épouse heureuse et mère de deux grands et beaux garçons sur le plan personnel, manager commerciale reconnue et performante sur le plan professionnel, la vie suit son cours sans pour autant être un long fleuve tranquille. Mais le 17 mars 2020 va marquer le début d'une longue descente aux enfers.

01/2024

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Poésie

Au fond de la vase insouciante - La voix de l’inconnu

Dans ce monde pluraliste où nous vivons, l'homme est amené à faire des choix qu'il pourra regretter. Il est soumis à la fatalité du temps, des sentiments ; il se pose des questions sur sa vie, son soi dans ce monde tout différent. Il peut d'ores et déjà se donner des conseils lui-même. Mais où sont ses ébullitions dans la cervelle si ce n'est cachées au sein de l'individu ? "Au fond le vase insouciante" nous fait découvrir les pensées enfouies au fond de nous-mêmes. Il relate ce que nous vivons et notre regard sur notre entourage.

10/2017

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Lecture 6-9 ans

Trilogie mort de rire Tome 2 : Le héros meurt à la fin

Voici la triste histoire de ce pauvre Hervé qui, depuis sa naissance, est si malchanceux et maladroit, qu'il ne fait qu'accumuler les échecs et les déceptions.

09/2019

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Economie

L'après-capital. Le capitalisme se meurt, vive la social-économie !

Vers l'économie de l'intelligence partagée. Depuis l'époque ou Marx écrivait Le Capital (1867), s'est installé un libéralisme détourné de tout humanisme, au service des seuls intérêts d'une caste financière toute-puissante. Dépourvu de projet social, un monde de compétition sans partage concentre tous les pouvoirs. Surexploitation des ressources naturelles, chômage structurel, élargissement du fosse entre ultra-riches et ultra-pauvres... Le système vacille. La confiance s'effrite. La contestation gronde. A contre-courant, Gilles Lecointre propose une lecture optimiste de la "crise". S'appuyant sur une analyse sans concession du capitalisme actuel, il observe tous les "signaux faibles" qui vont changer la donne. Les technologies numériques transforment les rapports sociaux en libérant les énergies et en ouvrant des espaces de communication. Chacun peut désormais conduire sa vie de façon libre et indépendante. Sur cette base, de nouveaux types d'entreprise s'organisent avec une exigence d'éthique et d'équité. Le social revient au centre du jeu. L'économie retrouve sa vraie place, celle d'un outil. La social-économie est en route !

09/2019

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Beaux arts

Cette lumière qui peint le monde

Essai

03/2016

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Récits de voyage

Cette aube sur le lac Kivu...

Gian Tomini a deux passions : l’Afrique et sa famille, et l’une ne va pas sans l’autre. Devant chacune, devant le joyau bleu du lac Kivu dans son écrin d’émeraude, devant ses petites filles jouant nu-pieds dans la poussière rouge du Rwanda, il s’émerveille et parvient en termes simples et évocateurs à nous communiquer son enchantement. Ce livre est un livre sur le labeur, sur l’angoisse, sur la guerre, sur le sang. Mais c’est aussi l’exaltation d’une nature prodigieuse, d’un peuple courageux, d’une famille opiniâtre. Et, surtout, c’est l’incroyable chronique d’une vie aventureuse à travers un demi-siècle de vicissitudes et d’expériences fabuleuses, qui nous fait toucher de l’intérieur les luttes qui entourèrent l’indépendance du Congo ou les affres du génocide rwandais. De l’intérieur aussi, la vie de la communauté blanche expatriée au coeur d’une Afrique difficile mais resplendissante de mille couleurs, de mille senteurs, de mille rumeurs. Cette communauté qui, de retour au pays, ne guérira jamais de cette maladie poignante et douce qu’on appelle le « Mal d’Afrique ». Ce n’est pas seulement l’autobiographie d’un homme modeste et courageux, ce n’est pas seulement un livre de géographie, de sociologie ou d’histoire. C’est tout cela à la fois, et, surtout, c’est un cri inextinguible en faveur de la solidarité humaine, de la paix, seul gage de bonheur et de développement, de la volonté acharnée, seule source de progrès personnel. Un cri en faveur de l’Amour. Amour de cette terre enchanteresse, amour de cette famille solidement unie, amour de cette population si éprouvée. Amour enfin de l’Homme au coeur de la Nature vraie. Si l’Afrique vous fascine, si le Rwanda vous intrigue, si l’aventure quotidienne vous attire, lisez ce livre. Il vous comblera et vous emmènera pour quelques heures à travers l’espace et le temps.

11/2010

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Littérature française

Cette année... Le printemps est doux...

Fin des années 60, une seconde terminale dans un internat mixte : c'est le début d'une nouvelle grande aventure pour Rémi ! C'est le passage entre l'enfance, insouciante et parfois naïve, à celui de jeune adulte et sa découverte de la vie sous toutes ses formes. C'est un nouveau monde qui s'offre à lui, avec son lot de saveurs féminines, d'amour, d'amitié, de drôleries, de déceptions, de joies et de mensonges... La vie continue, les années passent, mais le destin, quant à lui, ne s'arrête jamais. Un ouvrage humain et prenant, conté par une plume élégante et attachante, un ouvrage que l'on veut serrer contre soi, résonnant en nous tel un hommage puissant de nos souvenirs.

01/2021

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Littérature étrangère

Je veux aller dans cette île

"Tout le monde l'a oublié, et c'est pour cela que personne ne veut y croire, que personne ne veut plus s'en souvenir, mais cela reste la vérité. A une époque, nous avons tous été des étoiles". Ainsi commence Je veux aller dans cette île et l'on comprend très vite qu'avec cette oeuvre Lim Chulwoo franchit un cap dans sa carrière littéraire. Il s'attache désormais aux souvenirs de son enfance passée dans l'île de Wando. Ce livre possède un charme auquel on se laisse prendre immédiatement. Il est souvent très drôle, et constamment touchant. Tout est vu par les yeux d'un enfant, des petites joies de la vie sur l'île à la tristesse d'un être cher qui s'en va, en passant par les mésaventures conjugales et extra-conjugales et les scènes de chamanisme ou de fêtes de village. À travers une série de récits pittoresques et authentiques, l'auteur exprime de manière extrêmement attachante tout un monde de sensations (il y a de magnifiques descriptions de nature) et de sentiments. Si l'oeuvre de Lim Chul-woo a été saluée d'emblée par la critique et lui a valu de prestigieux prix littéraires (comme le prix Yi Sang pour "la Chambre rouge"), Je veux aller dans cette île lui a gagné les suffrages du public coréen (200 000 exemplaires vendus). Ce livre a été adapté au cinéma en 1994 par Park Kwang-su (figure marquante de la nouvelle vague coréenne) sous le titre Ku som'e kago sipta /To the Starry Island. Lim Chul-woo a été le coscénariste du film avec Lee Chang-dong (qui a également écrit la postface de Je veux aller dans cette île et fut ministre de la Culture au début des années 2000).

09/2013