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Le Village oublié. Bagnard en Sibérie, 1915-1919

Extraits

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Littérature française (poches)

Soldats bleus. Journal intime 1914-1918

Homme du front et homme de l'arrière, dans le confort parisien du Palais d'Orsay ou de ses chères maisons de Rochefort et d'Hendaye, ami des puissants comme des humbles, touché par la guerre qui menace son fils, ses amis, tous ceux qu'il aime, Pierre Loti nous offre dans ces pages une large vision de la Grande Guerre, vécue, vivante, inattendue. Les phrases sur le fouillis champêtre du jardin d'Avize semblent annoncer, d'une guerre l'autre, Un balcon en forêt de Julien Gracq : la nature en fête, retournée à l'état sauvage, sous le sifflement des obus, et la menace d'une catastrophe. La montée aux Dolomites en téléphérique, et nous voici plongés dans le plus irréel paysage. Venise emmaillotée comme par Christo, les tamtams africains dans la boue des tranchées, une soirée avec la Duse, la célèbre comédienne italienne (rencontre de deux monstres sacrés), le spectacle de carcasses d'avions abattus telles d'immenses phalènes, image qui semble annoncer si fort les descriptions d'André Breton dans L'Amour fou, ces "soldats bleus" ou "bleu horizon" qui surgissent de l'enfer, ou qui déambulent dans un village déserté : autant de notations intenses, frappantes, sensibles, inoubliables.

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BD tout public

D'Oléron à Sedan 1914-1918

Paul Devin, notaire à Sedan, chef de bataillon au 46e Territorial, et son épouse Marthe, infirmière de l'Association de Dames Françaises (composante féminine de la Croix Rouge), accompagnés de leurs filles Elisabeth et Jeanne, passent l'été 1914 dans leur maison de vacances à Saint Denis d'Oléron. Mais le 1er août, les tambours de la mobilisation vont bouleverser leurs vacances... et leur vie à jamais ! Séparés durant quatre longues années, au milieu d'un conflit mondial, Marthe et Paul ne cesseront jamais de correspondre et d'écrire leur histoire. Vous la tenez entre vos mains.

11/2018

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Histoire de France

Journal d'une bourgeoise 1914-1918

"C'est une évocation si sincère et si vibrante de ces années abominables de l'occupation, qu'en parcourant les pages, j'avais l'impression parfois, jusqu'à l'illusion, de vivre encore sous le joug de l'ennemi", écrit le grand historien Henri Pirenne à Marguerite Giron après avoir lu le Journal d'une bourgeoise, l'un des rares journaux écrits par une femme à l'époque en Belgique. Destinés à ses fils, mobilisés dans la lutte contre l'envahisseur "s'ils reviennent", ces cahiers où elle consigne au jour le jour ses angoisses et ses espoirs, les deuils et les naissances et tous les événements qui émaillent le quotidien de son entourage, ne sont en effet pas une simple chronique familiale. C'est aussi et surtout un témoignage passionnant sur une période sombre de l'histoire, traversé par un leitmotiv : "les civils tiennent". Marguerite y évoque la vie difficile des Belges, soumis à une censure pesante, harcelés par une bureaucratie tatillonne qui prétend tout contrôler, victimes de vexations et de réquisitions en tout genre, sinon d'une répression féroce ; l'esprit frondeur de ses compatriotes qui narguent l'occupant ou lui résistent ouvertement lors des mises sous séquestre des usines ou de l'instauration brutale du travail obligatoire ; la misère noire des plus pauvres qu'elle découvre lors de ses activités caritatives ; la cupidité des profiteurs de guerre ; la révolte des fonctionnaires et des magistrats ou encore la politique de flamandisation menée par les Allemands. En dépit des difficultés à obtenir des informations fiables par la presse clandestine ou internationale, les courriers qui échappaient à la censure ou les amis et relations qui revenaient de l'étranger, elle suit de près aussi les rebondissements politico-diplomatiques de cette époque troublée en Belgique comme à l'étranger et, bien sûr, les nouvelles militaires. "Nous menons", écrit-elle un jour de 1916, "une vie exposée et précaire dans un temps furieusement intéressant". Le lecteur ne pourra que partager cet avis.

06/2015

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Europe

Nos usines métallurgiques dévastées, 1914-1918

Nos usines métallurgiques dévastées (1914-1918). Monographies de quelques grandes usines métallurgiques françaises détruites par les Allemands rédigées par Un groupe d'ingénieurs. Introduction par M. Léon Guillet, professeur de métallurgie au Conservatoire des arts et métiers et à l'Ecole centrale des arts et manufactures Date de l'édition originale : 1921 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Littérature française

Soldats bleus. Journal intime 1914-1918

Au début de la guerre de 1914, le capitaine de vaisseau Pierre Loti, écrivain célèbre, académicien, se bat auprès de l'Etat-Major pour être mobilisé et envoyé au front. Officier de liaison, il parcourt les zones de combats : le Nord, la Champagne, l'Alsace et le front italien. Il découvre les villes en ruines, les tranchées, les cimetières militaires, rencontre poilus et généraux, témoigne dans un style à la fois épique et précis. Il continue aussi à mener une vie sociale et mondaine dans les salons parisiens, voyage, négocie au plus haut niveau avec les Turcs et les Espagnols, rend visite au président de la République française et au roi des Belges. Mais, dès qu'il le peut, il retrouve la province, ses maisons de Rochefort et d'Hendaye où il s'adonne avec bonheur à son "éternelle nostalgie". La guerre lui permet d'éprouver à l'extrême des sentiments familiers, l'amour, la fuite du temps, l'angoisse de la séparation - son fils Samuel est lui aussi mobilisé - et la fascination de la mort. Ce journal intime est l'un des derniers documents encore inédits sur la guerre 14-18. C'est un monument littéraire au service de l'Histoire.

02/2023

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Histoire de France

Souvenirs d'un officier de zouaves. 1915-1918

Ces Souvenirs d'un officier de zouaves sont inédits. L'auteur, Charles Hanin, les a écrits en 1919 à partir des notes jetées à la hâte sur ses carnets depuis son départ pour le front des Dardanelles jusqu'à l'Armistice. Issu d'une famille établie en Algérie au milieu du XIXe siècle, Charles Hanin est mobilisé à Alger dans un régiment d'Afrique. Avec son unité il rejoint en mai 1915 le corps expéditionnaire franco-britannique, qui a débarqué à Gallipoli dans le but de contrôler les Détroits. Il laisse un récit saisissant des combats contre les Turcs émaillé de descriptions des lieux et des hommes, qui attestent de son remarquable talent d'écrivain et de son sens de l'observation. Il est présent comme aspirant à la bataille de Verdun, puis à celle du Chemin des Dames, où il fait une peinture sans concession de la guerre de tranchées. Parti simple soldat, il entre en Belgique comme sous-lieutenant de zouaves en novembre 1918, après avoir été grièvement gazé. Charles Hanin prend ensuite la plume en complète sincérité. Il ne dissimule rien de ses antipathies ou de ses admirations. Ses souvenirs sont écrits dans un style qui reflète une personnalité affirmée, mûrie aux heures terribles de la guerre. Ils portent la marque des épreuves endurées. Le lecteur garde de ce témoignage une impression profonde.

09/2014

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Beaux arts

Lettres à Alice (1914-1919). Correspondance de guerre

D'une malle en osier oubliée est sorti un trésor de guerre. Plus d'une centaine de lettres, inédites, écrites de la main de Derain, toute une correspondance des années de guerre adressée à sa " chère Alice " . Des courriers en mauvais état, à l'écriture irrégulière, tracée avec une encre souvent effacée par l'humidité, mais qui enrichissent prodigieusement la masse épistolaire des années 1914-1919. Décryptées, transcrites et classées, ces lettres disent le quotidien du soldat Derain pendant les quatre années de guerre : ses premiers élans, ses déceptions, son désoeuvrement et ses peurs, sa solitude, sa frustration de ne pas participer à la vie artistique parisienne, ses tentatives, par Alice interposée, de s'inscrire sur le marché de l'art. Elles nous parlent aussi d'un homme que la guerre sépare de sa famille et de ses proches. Les propos de Derain révèlent le caractère affirmé d'Alice, sa compagne, qui deviendra sa femme en 1926. Son esprit libre causait parfois bien du tourment à André, mais il lui avoue en 1917 qu'elle est " le seul être humain dont [il] recherche le vrai suffrage " . Ce volume réunit 254 lettres écrites par André Derain à Alice. Témoignage exceptionnel d'un Français dans la Grande guerre, il est aussi une chronique de la scène artistique racontée d'une plume sensible par un artiste d'une rare intelligence. En coédition avec le Centre André Derain et le Centre Georges Pompidou. Avec la collaboration scientifique du musée de la Grande guerre du pays de Meaux. Ouvrage publié sous la direction de Geneviève Taillade et Cécile Debray. Edition établie, présentée et annotée par Christina Fabiani et Valérie Loth.

10/2017

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Histoire de France

Mes carnets de guerre et de prisonnier 1914-1919

Encore un carnet de guerre dira-t-on ! Mais quand il s'agit de celui d'un père de famille, de 34 ans, catholique et breton ce document a des chances d'être original. Quand ce soldat de la territoriale, dont la destinée était de rester éloigné du front, se retrouve en 1915 en première ligne au coeur de la bataille autour d'Ypres, l'intérêt devient évident. Lorsque, après avoir vécu ses quatre ans de guerre, il est blessé gravement au Chemin des Dames, est fait prisonnier, est opéré par les Allemands et traverse l'Allemagne pour rejoindre un camp d'officier au sud de Dantzig, le récit devient passionnant. Enfin, quand après le i1 novembre 1918, c'est en vainqueur que pendant plus de deux mois, il va découvrir une Allemagne révolutionnaire et les difficultés de se faire rapatrier, c'est un aspect peu connu de ce qu'ont vécu ces " poilus ordinaires ". Ces neuf carnets d'écoliers ont été retrouvés par sa petite fille Françoise dans les papiers de famille à la mort de sa mère. Paul Cocho les gardait précieusement sur lui et les rapportait à Saint-Brieuc à chacune de ses rares permissions. Ce fut pour elle une découverte: son père ne lui en avait jamais parlé. Les avait-il même lus ? Passionnée, elle entreprit de transcrire la petite écriture régulière. Dès sa première lecture, la décision de les publier, sans en changer un mot, lui parut une évidence.

04/2010

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Histoire de France

Robert Fernier, les années évanouies. Carnets de guerre 1915-1919

Issu d'une modeste famille d'hôteliers du Haut-Doubs, Robert Fernier étudiait à l'Ecole des beaux-arts de Paris lorsqu'il fut happé par la Grande Guerre. Incorporé dans les chasseurs à pied, il sera dès 1915 de toutes les grandes batailles. Par chance il survivra à l'enfer, mais verra nombre de ses camarades tomber au combat. Soldat courageux, il ne tirera jamais vanité de ses citations pour actes de bravoure. Comme beaucoup d'anciens poilus, il refusait de parler de cette période traumatisante de sa vie, mais il avait secrètement conservé tous ses souvenirs : photographies prises sur le champ de bataille, livrets militaires, médailles, citations, journal de guerre tenu sur de petits carnets dont quelques-uns auront survécu. Les écrits de Robert Fernier donnent une vision du quotidien d'un soldat d'un bataillon de chasseurs à pied, affectation de la plupart des jeunes Francs-Comtois du Haut-Doubs. Ce livre mis en forme par Gérard Bédat émouvra ceux dont les aïeuls ont participé à ce conflit et dont beaucoup ne reviendront pas. Il intéressera ceux qui cherchent à savoir ce que fut la vie sur le front.

09/2014

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Histoire de France

Des tranchées en Afrique. La guerre oubliée des Congolais contre les Allemands en 1914-1918

La Belgique et l'Allemagne, deux nations européennes ne participant que fort tardivement au partage de l'Afrique, se trouvèrent toutefois au-devant de la scène en Afrique pendant la Première Guerre mondiale. Alors que dans le reste de l'Afrique la guerre s'était arrêtée en 1915, en Afrique orientale, les troupes belgo-congolaises et les troupes coloniales allemandes s'affrontèrent jusqu'à la fin du conflit. Et les Britanniques, qui s'impliquèrent peu sur ce terrain, héritèrent de la majorité des colonies allemandes en Afrique orientale. Pour la Belgique, cette guerre se révéla d'une grande importance. Grâce aux soldats congolais, le pays fit le gain de deux nouvelles colonies : le Ruanda et l'Urundi. Cet ouvrage montre que la Grande Guerre ne se joua pas seulement aux abords de la Somme ou de l'Yser mais aussi en Afrique.

11/2014

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Histoire de France

La Résistance... Pourquoi ? Souvenirs des deux guerres et de déportation à Buchenwald, 1914-1918 et 1939-1945

Etudiant en langue et littérature allemande en 1914, Emmanuel Handrich résilie son sursis et part comme homme de troupe dans l'infanterie. Agent de liaison, "volontaire coureur", il a participé à plusieurs batailles, Champagne et Verdun, au cours de laquelle il est décoré de la croix de guerre. Fait prisonnier à Verdun en mai 1916, comme le futur général de Gaulle qui sera sa référence au cours de la deuxième guerre mondiale, il est transféré en Suisse fin 1917, par échange de prisonniers gravement malades. Professeur au Lycée Henri IV à Paris dans les classes préparatoires et à l'"Agro", il est farouchement anti-munichois en 1938, et bien que non-mobilisable, il s'engage pour la durée de la guerre. Affecté comme interprète au "Service de Renseignement du Deuxième bureau" pendant la "drôle de guerre", il entend l'appel du Général de Gaulle le 18 juin 1940. Résistant dès la première heure, de retour à Paris, il crée avec son jeune élève Pierre Rimey, un réseau de résistance, le groupe "Jacques Messner" qui sera intégré, au printemps 1944, au "réseau Marco/Kléber". Arrêté et déporté au camp de Buchenwald du 21 septembre 1943 au 5 mai 1945, il survit à la "Marche à la mort". Après la Libération, il devient conseiller technique et interprète de la délégation française au procès de Nuremberg.

05/2006

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Beaux arts

Franz Marc August Macke. L'aventure du cavalier bleu

Cette exposition présente deux figures majeures de l'expressionnisme allemand et du mouvement Der Blaue Reiter [Le Cavalier bleu], Franz Marc (1880-1916) et August Macke (1887-1914). Dès 1910, ces artistes nouent une amitié portée par leur intérêt commun pour l'art français et plus particulièrement, pour Cézanne, Van Gogh, Gauguin et le fauvisme, qu'ils découvrent lors de leur séjour à Paris. Tous deux expriment dans leurs premiers tableaux, souvent peints en plein-air, une même fascination spirituelle pour le paysage et la nature. C'est au moment de leur rencontre en 1911 avec Vassily Kandinsky et de la création de l'Almanach du Blaue Reiter, que leur peinture prend un tournant plus radical, plus stylisé. Franz Marc abandonne la peinture de plein-air et commence à peindre ses fameux chevaux bleus qui inspirent le titre de la revue. Si Marc co-édite avec Kandinsky l'Almanach, August Macke en réunit les visuels ethnographiques et rédige une étude sur les masques africains. Très actifs, ils collaborent également à l'organisation d'expositions internationales d'avant-garde comme à Cologne en 1912 et à Berlin en 1913 tout en poursuivant leur propre évolution. Ainsi Franz Marc, marqué par l'exposition des Futuristes italiens et par les tableaux de Robert Delaunay, se tourne vers l'abstraction en 1913. Macke, quant à lui, va se distancier de la spiritualité intellectuelle de Kandinsky pour privilégier un rapport plus évident entre l'homme et la nature notamment au cours de son voyage en Tunisie avec Paul Klee. Mobilisés dès août 1914, les deux artistes meurent au front laissant des oeuvres inachevés mais emblématiques du versant hédoniste, coloré et séduisant de l'expressionnisme allemand.

03/2019

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Littérature française

Ceux de 14

1er août 1914 : la France décrète la mobilisation générale. Le 2 août, Genevoix, brillant normalien qui n'a pas 24 ans, rejoint le 106e régiment d'infanterie comme sous-lieutenant... Neuf mois plus tard, il est grièvement blessé et est réformé. Fin de la guerre pour le jeune Genevoix. Entre ce mois d'août 1914 et les trois balles qui l'atteignent, le 25 avril 1915 dans la Tranchée de Calonne, le jeune homme aura participé à la bataille de la Marne, marché sur Verdun et, surtout, pendant quatre longs mois, défendu les Eparges. Sur cette colline meurtrière, les combats se font au corps-à-corps, à la grenade, et sous le feu des obus. Entre l'été et le printemps revenu, il vit le quotidien du fantassin, la boue, le sang, la mort, alors que le commandement croit encore à une guerre courte. 1916 : Genevoix publie Sous Verdun, écrit en quelques semaines et largement censuré. Suivront Nuits de guerre (1917), Au Seuil des Guitounes (1918), La Boue (1921) et Les Eparges (1923), réunis sous le titre de Ceux de 14 en 1949. Il s'agit de l'édition définitive retravaillée par l'auteur. Cette nouvelle édition, préfacée par Michel Bernard et suivie d'un dossier réalisé par Florent Deludet, comprend des photographies du texte censuré, des carnets de Genevoix, de sa correspondance et de ses "camarades du 106", véritables héros de ce récit. Ceux de 14 n'est pas seulement le plus grand classique sur 14-18, c'est l'ouvrage d'un immense écrivain.

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Histoire de France

Le domaine de Chantilly face à la guerre 1914-1919

A travers l'étude de documents d'archives du château de Chantilly lamais exploités, complétée par de nombreuses illustrations rares ou inédites, l'ouvrage lait revivre l'histoire des collections du musée Condé et le quotidien du domaine de Chantilly soumis à la menace allemande et aux réquisitions militaires alliées entre 1914 et 1919.

09/2018

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Romans historiques

Pour l'exemple. 1914-1918. Un village de haute Provence brisé par la guerre

Imaginaire le "Journal imaginaire du poilu Olivier C." fusillé, pour l'exemple, le 4 mars 1916 ? Imaginaire le "Prélude" qui, le 2 août 1914, voit réagir Marcel le bûcheron, Joseph le paysan, Etienne le maire, Julie la bergère, Fanfan et tous les autres, lorsque le gendarme s'avance au milieu d'eux pour leur annoncer : "Pardonnez-moi pour ce que je vais dire. Voilà, c'est la guerre ! Tous les hommes valides sont appelés sous notre drapeau pour battre les Allemands et défendre la patrie." ? Imaginaire "Marie" la vieille femme rencontrée, des décennies plus tard, au bout de la ruelle de son village en ruine, là-haut, au pied du mont Chiran ? Imaginaire son histoire qui égrène la disparition des hommes du village, les uns après les autres, dans cette "grande guerre" lointaine ? Sûrement pas ! En trois textes bouleversants, Félix Chabaud nous emmène dans les réalités d'une haute Provence qui, loin des obus et de la mitraille, voit pourtant ses villages détruits par la disparition des hommes. L'émotion est là, aussi présente qu'au moment des drames, intacte, vibrante, vivante.

05/2014

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Littérature française (poches)

Clair de lune et taxi. Mémoires, 3

Dans Clair de lune et taxi, troisième volume de ses mémoires, Elisabeth de Gramont raconte la Grande Guerre, pendant laquelle elle est infirmière volontaire. Voici aussi un portrait de Paris en temps de fièvre : les tensions de 1913, la panique de 1914, l'accoutumance de 1915, le défaitisme de 1916, l'espoir au moment où Clemenceau devient président du Conseil, puis la joie lorsqu'arrivent les Américains. Ce livre brillant, intelligent et personnel fait de son auteur une des meilleures mémorialistes du XXe siècle.

01/2019

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Histoire de France

Bordeaux et la Gironde dans la guerre économique en 1914-1919

C'est un pan d'histoire régionale, ses sources archivistiques sont à la fois locales (archives départementales) et nationales (Défense nationale, Economie & finances, entreprises, banques). La problématique, les critères d'analyse, les concepts correspondent à des interrogations touchant à l'ensemble de la Première Guerre mondiale ; mais leur application porte sur des entreprises et des firmes-pivots, des structures militaires et préfectorales, des systèmes productifs locaux qui sont enracinés dans des communautés économiques régionales. Des correspondances entre la guerre économique nationale et ce "second front" sont sans cesse établies. L'histoire industrielle domine cet ouvrage : munitions, chimie, métallurgie, mécanique, aéronautique, habillement, notamment. Mais l'histoire tertiaire y surgit sans cesse (négoce, armement maritime, port, transports). L'histoire sociale et sociétale y est fortement présente, par le biais de chapitres consacrés au travail des femmes, au ravitaillement, aux productions agricoles — mais le vin n'est pas abordé dans l'ouvrage. Les effets de la guerre sont appréciés afin de déterminer comment s'est effectué le transfert de l'économie de guerre à l'économie de paix, et quels ont pu être les héritages économiques et patronaux de ces années de guerre économique.

09/2018

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Sociologie

Mains-d'oeuvre ouvrières en guerre 1914-1918

L'originalité de cet ouvrage, fruit d'un colloque international sur les mains d'oeuvre en France, réside dans l'appréhension globale des différentes mains-d'oeuvre employées pendant la Grande Guerre. Jusqu'à présent, en effet, la recherche historique s'était penchée sur certaines catégories de main-d'oeuvre (main-d'oeuvre féminine, main-d'oeuvre italienne, main-d'oeuvre coloniale, etc.) sans s'intéresser à leur statut respectif (comportant des droits et des devoirs) ni à la manière dont elles avaient été gérées les unes par rapport aux autres. L'ouvrage comble cette lacune importante de l'historiographie, tout en pointant les mutations juridiques et institutionnelles à l'oeuvre, ainsi que les relations naissantes entre un droit encore informel de la main-d'oeuvre et un droit du travail dont la principale composante d'avant la guerre, la protection légale des travailleurs, fut mise en veilleuse pendant les hostilités.

12/2018

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Histoire internationale

Journal d'un diplomate en Russie. 1917-1918

Louis de Robien fut un témoin privilégié des soubresauts des révolutions russes. En poste à l'ambassade de Pétrograd depuis 1914, il a couché chaque jour dans son journal les observations rapportées de la rue comme des salons de la haute société ou des antichambres du pouvoir. Sa chronique précise et vivante raconte dans leurs moindres détails la chute du tsar, le coup d'Etat des bolcheviks et les prémices de la guerre civile. Narrateur intelligent, raffiné et subtil, Louis de Robien se garde de tout préjugé et porte un regard lucide et détaché sur un régime à bout de souffle, une poignée d'aventuriers prêts à tout et un peuple désabusé impatient d'en finir avec la guerre. Document majeur oublié depuis des décennies, ce Journal d'un diplomate en Russie nous est encore précieux aujourd'hui pour comprendre comment, en 1917, l'impossible s'est produit.

05/2017

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Histoire de France

1914-1918. 40 cartes postales de Poilus

Un carnet de 40 cartes postales détachables reprenant des photographies et dessins de la Première Guerre mondiale. Des " fantaisies patriotiques " qui ont à l'époque permis de maintenir les liens entre le front et l'arrière.

09/2018

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Histoire de France

La Légion étrangère au combat 1914-1918

Particulièrement présente dans la mémoire collective de notre pays,la guerre 14-18 a donné lieu à une intense profusion de témoignages de toutes formes, dont des dessins ponctuant souvent leurs carnets de notes personnelles. Ainsi, les poilus ont croqué sur le vif ou a posteriori les souvenirs de leur engagement au combat et de leur souffrance sur le front. Parmi ceux-ci, le légionnaire Marcel Durieux nous livre une rare série de dessins d'une réelle qualité graphique et d'une précision émouvante qui rend hommage à ses camarades.

03/2017

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Histoire de France

Réputations des chefs de guerre (1914-1918)

Avec le brio exceptionnel qu'on lui connait, Liddel Hart, le père de la Stratégie indirecte mondialement connu, dresse dans cet ouvrage "Réputations" paru en 1931, un tableau saisissant des personnalités des principaux chefs de guerre de la Première guerre mondiale. Officier et historien de talent, il a scruté les mobiles de leurs actions, n'a pas caché leurs fautes et leurs défauts, n'a pas caché non plus leurs qualités et leurs valeurs. Dans leur succès comme dans leurs revers il a montré la part du hasard, de l'ignorance et de la sottise aussi bien que la part de leur volonté et de leur clairvoyance. Cet ouvrage de Liddel Hart, moins connu que d'autres, méritait pleinement une réédition pour ceux qui veulent approcher le Premier conflit mondial sans faux fuyants. Au-delà, "Réputations" permet de jeter un oeil critique sur la question toujours si délicate de la sélection des élites, militaires comme civiles et de s'interroger sur la validité des processus mis en place, hier comme aujourd'hui.

09/2014

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Histoire de France

Marine française. Faits de guerre 1914/1918

Cet ouvrage constitue le recueil des rapports et témoignages relatifs aux faits de guerre ayant motivé les citations à l'ordre de l'Armée parues au journal officiel, des formations et bâtiments de la marine française de guerre et de commerce lors du premier conflit mondial. Au fil des pages, découvrez l'abnégation de ces Hommes qui ont contribué à faire de cette guerre La Grande Guerre. Ce que nos marins ont vécu, avec tant de patriotisme et de courage, force respect et admiration. Leur sens du devoir, leur esprit de sacrifice, nous émeuvent toujours et restent à jamais gravés dans la mémoire de nombreuses générations.

02/2014

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Histoire de France

Marine marchande française de 1914 à 1918

« On ne peut, sans la mer, soutenir la guerre ». Rarement la formule de Richelieu fut plus adaptée qu'à la France de la Première Guerre mondiale. De 1915 à 1918, le rôle principal n'appartint pas aux cuirassés mais aux cargos, dont les missions d'approvisionnement et de ravitaillement l'emportèrent sur toutes autres contingences. Année après année, cet ouvrage couvre les événements liés à l'approvisionnement de la métropole, à l'avitaillement des armées et au soutien de la flotte de guerre. La flotte de pêche y est traitée à parité avec la marine marchande comme un élément essentiel de cette logistique. Rédigé d'après les archives de la Marine nationale et de la marine marchande, il accorde une large place aux récits des événements majeurs, comme les pertes de navires, qui font l'objet de comptes rendus très détaillés.

10/2011

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Pléiades

Journaux de guerre. Tome 1, 1914-1918

Tome I : "Un jeu magnifique et sanglant auquel les dieux prenaient plaisir" : on songe à Homère et à la guerre de Troie ; c'est 14-18 vue par Jünger. L'idée que des hommes aient pu consentir librement à une telle épreuve est presque scandaleuse aujourd'hui. On préfère penser que les combattants furent des victimes et souligner ce que leur héroïsme doit à la contrainte. Alors Jünger, évidemment, dérange. En 1920, Orages d'acier décrit une expérience des limites dont il a clairement consenti à payer le prix. Un jeu de vie ou de mort, comme une partie de chasse, mais dotée d'une justification morale : chasseur et gibier échangent constamment leur rôle. Jünger, qui n'est pas un fou, ne nie pas que la guerre soit terrible. Simplement, il montre qu'elle transforme l'homme de l'intérieur autant qu'elle l'agresse de l'extérieur. Sous le feu, il prenait des notes. Entre ces notes et les livres, "il y a toute la distance qui sépare l'action de la littérature". Littérature : il s'agit de cela, plus que d'histoire. C'est l'essence anhistorique de la guerre éternelle que Jünger découvre sur le front et consigne dans son journal. En joignant aux versions définitives un choix de textes et de fragments retranchés, ce volume prend en compte les journaux de Jünger dans toute leur complexité. Tome II : 1939. Mobilisé par un régime qu'il déteste, Jünger est à nouveau sous l'uniforme. Ce n'est plus le même homme, ni la même armée. L'expérience, elle aussi, sera différente. Après une campagne au cours de laquelle il n'est jamais en première ligne, et à part une mission dans le Caucase comme observateur, il est un occupant à Paris, puis le chroniqueur d'un coin d'Allemagne occupée. Les journaux de la Première Guerre s'organisaient en grands chapitres ; ceux de la Seconde sont datés au jour le jour. Dans un décousu apparent et très concerté, ils font place à des notations sur les opérations militaires, à des rencontres avec écrivains et intellectuels, à l'examen de soi, des hommes et de la nature, aux amours, aux rêves, aux lectures. Jünger lit notamment la Bible ; le christianisme devient pour lui un allié contre le nihilisme triomphant. Sans dissimuler son hostilité aux nazis et à l'antisémitisme officiel (il lui arrive de saluer militairement les porteurs de l'étoile jaune), il reste à son poste et n'attaque pas le régime de front. On parle d'émigration intérieure pour qualifier cette position complexe, que les contempteurs habituels de Jünger simplifient à l'envi. Hannah Arendt était plus nuancée. Tout en constatant les limites de cette attitude, elle voyait dans les journaux de l'occupant Jünger "le témoignage le plus probant et le plus honnête de l'extrême difficulté que rencontre un individu pour conserver son intégrité et ses critères de vérité et de moralité dans un monde où vérité et moralité n'ont plus aucune expression visible".

02/2008

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Histoire de France

Louis Caujolle. Mémoires de guerre 1914-1918

Historien bigourdan, Claude Larronde présente les Mémoires de guerre d’un valeureux combattant de Vic-en-Bigorre.Valeureux, il le fut, tant dans son engagement patriotique que dans sa manière de servir comme caporal, chef de section, au 83e R.I de Toulouse, d’août à octobre 1914, comme sergent, chef de section, au 209e R.I d’Agen, d’octobre à décembre 1914, comme sous-lieutenant,au front, jusqu’au mois d’août 1916. Attaques répétées à la grenade, blessures aux jambes. Repli sur Orléans, arrivée au séminaire, transformé en hôpital, de Saint-Pé-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées. Convalescence chez lui, à Vic-en-Bigorre. Rappel à Toulouse. Peloton de l’École des Officiers de Réserve. Mutation au 209e R.I d’Agen et retour au front, fin août 1916. Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur pour sa brillante conduite au feu. Ses états de service lui permettent d’entrer au 2e Bureau de la 158e Division d’infanterie du général Humbert (IIIe Armée). Agrégé d’allemand et artiste peintre, Louis Caujolle est fort estimé au service cartographique. Ses visites comme officier d’Etat-Major, en première ligne, pour repérer les nouvelles positions allemandes, étonneront plus d’un Poilu. Un témoignage exceptionnel.

03/2012

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Sciences politiques

1914-1918, cent ans après, la paix !

La réflexion sur la paix a été au coeur de l'action publique et de l'engagement intellectuel et militant de Daniel Durand pendant les trois dernières décennies. Elle a nourri son activité comme responsable national du Mouvement de la paix français, habitué des rencontres internationales. En écrivant aujourd'hui cet ouvrage de réflexions sur l'engagement pour la paix hier et demain, alors que l'on commémore le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, il s'efforce de montrer toutes les potentialités nouvelles dont disposent les humains pour construire un monde de paix durable. C'est un plaidoyer porteur d'un vigoureux optimisme pour ne pas avoir peur du monde de demain, de ses incertitudes mais, au contraire, pour en saisir toutes ses ressources.

05/2018

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Histoire de France

Parlementaires morts pour la France. 1914-1918

C'est un pan quasiment méconnu de l'histoire de France. Au déclenchement de la guerre 1914-1918, près de 300 parlementaires, députés et sénateurs, sont mobilisables. Mais l'autorité militaire ne sait pas comment les utiliser puisque leur cas n'est pas prévu par les textes ! Doivent-ils rester à la Chambre ou doivent-ils rejoindre leurs unités ? Doit-on leur donner le grade d'officier pour ceux qui ne le sont pas ? Et puis, en leur qualité ne sont-ils pas juges et partie puisqu'ils ont à contrôler l'action de l'armée via le budget de la défense?? Ces questions résolues, certains décident de partir au front, d'autres de rester siéger. A la fin du conflit, 21 d'entre eux auront perdu la vie. Ils s'appelaient Emile Driant, Josselin de Rohan, Uriane Sorriaux, Emile Reymond, Paul Proust, Charles Sébline, Abel Ferry, Raoul Briquet, etc. Ils étaient, académicien, ducs, ou encore ancien militaire et gendre du général Boulanger. Il y avait aussi un journaliste, un syndicaliste, des avocats, des professeurs... Cet ouvrage totalement inédit et très bien documenté retrace la biographie de ces 21 parlementaires morts pour la France et rend un vibrant hommage au courage de ces hommes qui ont donné leur vie pour sauver la patrie. L'AUTEUR Diplômé de droit et de sciences politiques, Christophe Soulard a exercé de nombreux métiers : assistant parlementaire, attaché de presse, journaliste, directeur de la communication, conseiller presse-média, directeur de cabinet, etc. Passionné d'histoire, il a travaillé sur le phénomène de la Petite Eglise dans la Vendée et les Deux-Sèvres. Officier de réserve et auditeur de la 43e session nationale du Centre des hautes études de l'armement, ce spécialiste des opérations d'influence a collaboré à quelques livres de réflexion sur la défense. Auteur éclectique, on lui doit notamment " Syndicats : 13 entretiens pour comprendre ", " Royan 14-18 " ou encore " Clemenceau au fil des jours " et " Guynemer : la légende et le mystère ".

10/2017

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Histoire de France

Cahiers de guerre. Tome 1 (1914-1918)

Auguste Vonderheyden, ancien combattant de la guerre de 1870 côté français, se retrouve en 1914 dans la position du vétéran qui commente le conflit. Son fils aîné, Henri, jeune lieutenant de 29 ans, Saint-Cyrien, meurt lors du premier mois de la guerre. Malgré le drame son père suivra les opérations militaires avec régularité, acuité et parfois même une « vision prophétique « des événements. A travers ses écrits personnels l’auteur se révèle un observateur informé et un père animé par la douleur profonde d’avoir perdu un fils. Un témoignage passionnant et poignant.

04/2016

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Sociologie

Face à la guerre. Ecrits 1914-1916

La position de l'Allemagne impériale soucie Georg Simmel : où doit-elle se situer vis-à-vis de la catastrophe survenant dans la vieille Europe disloquée, et à l'heure de son «américanisation» ? Il s'exprime ici moins en universitaire qu'en penseur du lien social, à qui les formes et l'intensité de la guerre en cours imposent une difficile épreuve de vérité. Epreuve personnelle aussi, car la Grande Guerre oppose les philosophes de la même école de pensée - comme on le voit en lisant les pages de Simmel en regard des adresses de Bergson à ses collègues académiciens, puis à l'opinion américaine.

04/2015