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L'Aisne pendant la Grande guerre

Extraits

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Sciences historiques

Picardie, cicatrices de la Grande Guerre

Lors de la première guerre mondiale, les départements de l'Aisne, de l'Oise et de la Somme occupèrent une place centrale sur la ligne de front, que la guerre de positions figea de la mer du Nord à la Suisse. Marquée par cette guerre d'usure, la Picardie a été le champ d'affrontement des belligérants lors des grandes batailles de la Somme en 1916 ou du Chemin des Dames en 1917. Des millions de soldats ont combattu sur son sol, beaucoup y sont morts. Parmi eux, un certain nombre ont écrit sur « leur » guerre. D'Aragon à Tolkien, d'Apollinaire à Jünger, leurs témoignages traduisent le patriotisme, la souffrance ou le dégoût de combattants de toutes nationalités, célèbres, oubliés ou inconnus. Ces textes, soigneusement sélectionnés par Pascal Chambon, accompagnés de clichés pris pendant la Grande Guerre, donnent aux photographies actuelles une tout autre dimension. Depuis les cratères, témoins de cette guerre industrielle, jusqu'aux monuments érigés en hommage aux hommes tombés au champ d'honneur, ces lieux résonnent d'humanité. Pascal Chambon, grâce à un émouvant chassé-croisé entre le présent et le passé, fait parler ces cicatrices que les combats ont laissées et qui modèlent villages et paysages picards.

08/2015

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Histoire de France

Histoire religieuse de la Grande Guerre

Les religions se sont largement impliquées dans la Grande Guerre. Leurs responsables, qu'ils soient chrétiens, musulmans ou juifs, ont accompagné toutes les dimensions du conflit : de la légitimation de la guerre au soutien à la mobilisation des peuples belligérants, en passant par la charité à l'égard des victimes, voire des appels à la paix. Or, jusqu'à présent, aucun historien n'avait traité ce thème à l'échelle du monde en guerre, un défi que Xavier Boniface a relevé. Dans les deux camps en présence, l'auteur observe les évolutions spirituelles des combattants et des civils, ainsi que les attitudes des hiérarchies confessionnelles. Il montre les initiatives religieuses, comme celles du Vatican, en faveur de la paix et du respect des populations. Mais il pointe aussi le rôle parfois ambigu des hommes de foi, prompts à justifier la guerre et ses horreurs. En privilégiant le fait religieux, à travers ses composantes géopolitique, sociale, politique, culturelle et théologique, il décale notre regard sur la Grande Guerre.

05/2014

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Histoire de France

500 témoins de la Grande Guerre

84 ans après l'oeuvre fondatrice de Jean Norton Cru, 33 contributeurs produisent un nouvel événement éditorial : un dictionnaire présentant les analyses de 500 nouveaux témoins publiés entre 1914 et 2013, soldats de toutes armes et de tous grades, du 2e classe au général, civils et civiles - notamment celles qui ont tenu un journal en pays envahis - ; autant de parcours individuels en temps de guerre. Chacune des 405 notices étudie la spécificité et les apports de l'expérience du témoin, contextualisé par des auteurs, tous spécialistes de la discipline, démontrant ainsi que les témoignages restent plus que jamais un puissant vecteur dans la production historiographique de la Grande Guerre.

09/2013

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Histoire de France

La grande guerre chimique. 1914-1918

L'histoire de l'arme chimique au cours de la guerre de 1914-1918 est frappée du sceau d'un paradoxe. Si on associe immanquablement les gaz à l'évocation de ce conflit, force est toutefois de constater que l'on sait peu de choses sur cette " guerre dans la guerre ". On ne manque ainsi jamais de souligner les souffrances inouïes endurées par les combattants des deux camps, d'évoquer les ravages provoqués par les gaz. Pourtant, un examen attentif des pertes françaises causées par les gaz sur l'ensemble du front entre février et octobre 1916 permet de constater qu'elles ne représentent que 0,2 % des pertes totales. Au-delà du mythe ou de l'image d'Epinal, il semble donc légitime de s'interroger sur la réalité militaire et l'impact de ces armes sur les champs de bataille de la Grande Guerre. Des controverses feutrées perdurent, dont la moindre n'est pas de savoir qui fut le véritable initiateur de la guerre chimique. A l'évidence, l'apparition de l'arme chimique sur le champ de bataille de la Grande Guerre ne peut être considérée comme une simple innovation technique. Peut-on pour autant en conclure que son utilisation marque l'avènement de la guerre totale ? Les armes chimiques furent-elles ainsi les premières armes conçues non pas pour conquérir le territoire ennemi mais pour anéantir physiquement l'adversaire ? Le propos de cet ouvrage est donc, au terme d'un éclairage essentiellement militaire, de tenter de mettre en lumière quel fut l'impact de l'arme chimique sur le déroulement des hostilités tant du point de vue humain, industriel, tactique, que stratégique.

10/1998

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Religion

Benoît XV et la grande guerre

"Le pape boche", "Pilate XV" : telles sont les insultes proférées à l'encontre de Benoit XV pendant la Grande Guerre. Son péché appeler à la paix plutôt qu'à l'extermination de l'Allemagne. Pour Paul Christophe, cet anathème n'a pas de raison d'être et il prend la plume, ici, pour réhabiliter celui que l'on a injustement calomnié. Si le comportement de Benoit XV est condamné par les gouvernants et la presse, il en va autrement pour les poilus dans les tranchées. Explorant correspondances, mémoires, journaux de combattants, ce livre révèle une autre version de l'histoire, ni celle des vaincus, ni celle des vainqueurs, mais celle des soldats. C'est aussi l'occasion de s'interroger sur la mission d'un pape en temps de guerre. Lui revient-il de désigner un "ennemi" plutôt qu'un "belligérant" ? Doit-il devenir l'arbitre des intérêts particuliers ? A l'heure où les positions internationales du pape François, à commencer par celle sur la crise migratoire, sont parfois contestées, voici un livre décisif, qui restitue le Magistère dans son rôle premier : servir les hommes et non les intérêts de ceux qui les commandent.

11/2016

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Première guerre mondiale

Souvenirs militaires de la Grande Guerre

Dans l'enfer de Vauquois, "monstrueux gâchis de vies humaines", l'écrivain Charles Vildrac (1882-1971) échappe plusieurs fois à la mort. Pour ce pacifiste qui n'est pas dupe "des ordres absurdes ou révoltants pour la conscience comme pour le sens commun", il est impensable de tuer le soldat d'en face. Devenu caporal-brancardier, il est au printemps 1916 l'un des 73 pauvres hères de sa Compagnie (qui en comptait 240), encore survivant "sous les obus et les crapouillots, parmi les blessés et les morts". En juin, grâce aux démarches de sa femme, Vildrac est affecté à la Section de Camouflage et bientôt envoyé en Italie. Il est démobilisé fin 1918. Relisant son journal, ses poèmes, les lettres envoyées à sa famille, Vildrac entreprend dans les années 50-60 ce récit, resté inédit jusqu'à aujourd'hui. Célébrant avec tendresse ses "bons copains", il décrit leur vie commune de misère, de fracas et de barbarie, cette expérience du "dépassement de l'épouvante", rarement adoucie par d'infimes instants de bonheur pur : savourer des cerises cueillies au péril de sa vie, se laver dans une rivière, écouter de la musique la nuit, dormir parfois dans un lit, galoper à cheval près des étangs.

02/2021

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Histoire de France

Les Normands dans la Grande Guerre

A partir d'une riche iconographie souvent inédite tirée des archives départementales mais aussi communales et beaucoup des archives de familles, Les Normands dans la Grande Guerre est une chronique singulière d'une région lors de la Première Guerre mondiale. Des histoires emblématiques d'hommes et de femmes, combattants normands, civils mobilisés à l'arrière, réfugiés ou prisonniers, éclairent de façon originale le conflit. Les anecdotes et l'intime enrichissent la connaissance d'une guerre à la mémoire très vive, même cent ans après.

07/2018

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Régionalisme

Le Voironnais dans la Grande Guerre

La première guerre mondiale, parce qu'elle a été meurtrière, parce qu'ellea impliqué de nombreux pays, et surtout parce qu'elle a touché très durement toutes les familles, reste encore, cent ans après, un événement considérable dans l'inconscient collectif. Si tout le monde ou presque connaît les grandes batailles, les tranchées, la vie des soldats, on sait moins ce qu'étaient les difficultés dans les villes et les villages situés à l'arrière, loin du front. Voiron en 1914 est une petite ville active, avec des usines importantes et donc une population largement ouvrière. Les villages alentour, quant à eux, sont peuplés presque exclusivement de paysans. Durant le conflit, les hommes sont au combat et il faut compenser leur absence dans les familles, dans les usines, dans les fermes. Les habitants doivent également faire face aux réquisitions, au manque de denrées, aux nouvelles du front parfois mauvaises… A partir de documents des archives municipales, de photographies et de cartes postales, Christiane Le Diouron montre comment les Voironnais vivaient durant la Grande Guerre, nous livrant un témoignage précieux et inédit.

09/2013

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Première guerre mondiale

Un revenant de la grande guerre

Une histoire lot-et-garonnaise du retour d'un enfant du pays que l'on croyait mort sur les champs de bataille. Des millions d'hommes participent aux combats entre 1914 et 1918. Derrière chaque mort, il y a une famille qui pleurent la disparition de l'être tant aimé. Un être chéri que l'on n'a pas vu depuis de longs mois, que l'on ne verra plus. Alors, quand la vie nous offre une nouvelle chance, quand elle trompe la mort en nous ramenant le disparu, quand un espoir fait disparaître la tristesse, ne sommes-nous pas capables de tout accepter ? Quand le miracle se produit, comment des parents ne peuvent-ils faire autrement qu'ouvrir grand les bras à ce fils mort à la guerre et qui réapparait après des années d'absence ? Voici un événement qui fait découvrir les travers et les espoirs d'hommes et de femmes face à un fait peu banal bousculant leur quotidien.

03/2023

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Critique littéraire

Les écrivains dans la Grande Guerre

En juin 1919, à l'initiative de Henry Malherbe, Maurice Genevoix et Roland Dorgelès notamment, quatre-vingts écrivains rescapés de la Grande Guerre se rassemblent pour fonder l'Association des écrivains combattants (AEC). Leur objectif ? Rendre hommage et préserver la mémoire des hommes de lettres morts au champ d'honneur ; créer et renforcer les liens entre les survivants. Parmi eux, des personnalités déjà connues : Guillaume Apollinaire, Charles Péguy, Alain-Fournier, Louis Pergaud, mais, pour la plupart, des jeunes talents inconnus. Au total : 560 disparus. L'AEC leur consacrera en 1926 une Anthologie en cinq volumes et 4000 pages. Elle obtiendra, en 1927, que leurs noms soient gravés sur les murs du Panthéon. Après cent ans d'existence, l'AEC reste bien vivante. Elle honore les disparus, encourage la création littéraire en attribuant des prix et suscite l'intérêt des jeunes en les associant à ses manifestations. A l'occasion du centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918, cet ouvrage collectif montre la diversité des écrivains qui firent pour la France le sacrifice de leur vie : universitaires, autodidactes, prêtres, ultra-marins, étrangers, jeunes et vétérans. Ce livre de ferveur se veut un rempart contre l'oubli.

11/2018

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Histoire de France

LES SOLDATS DE LA GRANDE GUERRE

De 1914 à 1918, environ huit millions de Français sont mobilisés. Plus de quatre millions participent effectivement aux combats, en soldats, et un sur trois y laisse sa vie. Au cours de cette tragédie se rassemblent des hommes de tous âges et de toutes conditions. A la diversité de leurs origines, il faut ajouter celle des conditions d'existence au feu : les " embusqués " de l'arrière ne rencontrent pas les mêmes difficultés que les zouaves des premières lignes ; la journée d'un artilleur ne ressemble guère à celle d'un fantassin ; dans une même tranchée, le chti'mi, sans nouvelles des siens, nourrit d'autres préoccupations que l'instituteur laïque. Jacques Meyer, lui-même combattant de la Grande Guerre, avait recueilli pour cet ouvrage de nombreux témoignages oraux. Ces documents apportent une importante contribution à la psychologie du soldat et brossent le tableau, parfois monotone, parfois terrifiant, du quotidien de la guerre.

05/1998

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Histoire de France

Les Corses et la Grande Guerre

En cette année 2014 qui commémore le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le thème de l'exposition annuelle du Musée de la Corse. S'est imposé. Pour réaliser son catalogue, le Musée a fait appel aux meilleurs spécialistes insulaires ou non, autour de problématiques militaires, politiques ou sociales. De nombreux travaux scientifiques ont été publiés sur la guerre de 1914-1918, mais il restait à faire le point sur les chiffres et remettre de l'ordre dans les discours et les hypothèses qui firent florès depuis. L'ouvrage réunit 17 articles ainsi que le catalogue de l'ensemble des oeuvres présentées au sein de l'exposition.

10/2014

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Histoire de France

Bouleversements démographiques de la Grande Guerre

Le conflit qui fit entrer le monde dans le XXe siècle est toujours, cent ans après, considéré comme l'un des plus grands traumatismes de l'histoire de l'humanité. Le cataclysme démographique qu'il a engendré, ne serait-ce que par le nombre de morts, plusieurs millions, mais aussi par ses conséquences sur les générations suivantes, n'a sans doute pas encore révélé toute son ampleur. On connaît le phénomène des «classes creuses», mis en évidence par les pyramides des âges, conséquence de décès massifs de jeunes partis trop tôt sans laisser de descendance. Le deuil a été vécu de façon massive et brutale par la plupart des familles. Il a eu pour effet de retarder les mariages et de faire chuter la fécondité. Des transformations qui, accentuées par un contexte économique chaotique, ont laissé de profondes traces au sein de la société. Moins connu est l'impact de la guerre sur la mortalité infantile, que les pénuries et les maladies dues aux conflits ont aggravé. Autres grandes victimes de la guerre, les veuves, obligées de s'adapter à une nouvelle vie. Mais au-delà du sacrifice, les chiffres et leurs évolutions montrent aussi la capacité de la société à faire face. Cet ouvrage rassemble une série de textes, articles et extraits d'ouvrages déjà parus, qui permet de faire un bilan démographique, cent ans après le début de la Première Guerre mondiale, sur les conséquences que ce conflit majeur a eu notamment sur la population française.

09/2014

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Histoire et Philosophiesophie

Marie Curie et la Grande Guerre

Eté 1914, Marie Curie aménage son laboratoire dans le tout nouvel Institut du radium. Mais l'histoire est en marche et la Première Guerre mondiale éclate. Ses collaborateurs au front, Marie Curie ne s'enferme pas dans son laboratoire. Au contraire, elle en sort et fait tout ce qui est en son pouvoir pour se rendre utile. Elle met au service de la France ses connaissances scientifiques, au travers de la radiologie et la radiumthérapie. Elle va plus loin et mobilise les ressources humaines, matérielles et financières au profit des blessés. Elle s'inquiète de ses proches, fait circuler les nouvelles. Richement illustré, ce petit ouvrage se propose de raconter sous toutes ses facettes ce que fut la vie de Marie Curie durant la Grande Guerre. Après ces quatre longues années de conflit, Marie Curie, comme tant d'autres, ne sera plus la même.

05/2014

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Histoire de France

La Grande Guerre expliquée en images

1 450 000 morts, 3 à 4 millions de blessés, 600 000 veuves, 76 000 orphelins : c'est le bilan, pour la France, de la guerre de 1914-1918, celle que l'on appelle la Grande Guerre. Autant de chiffres qui dépassent l'imagination et nous poussent à nous demander comment le début du XXe siècle a-t-il pu accoucher d'un tel drame. Alors que les derniers poilus se sont éteints, Antoine Prost, historien émérite de la Première Guerre mondiale, nous explique cette douloureuse histoire avec beaucoup de précision, de clarté, et de pédagogie, répondant à de multiples questions : quelles sont les causes du conflit ? Qu'est-ce que la mobilisation ? Comment vivaient - et mouraient - les poilus ? Comment fonctionnaient les usines pendant la guerre ? Qu'est-ce qu'ont fait les femmes ? Pourquoi les Etats-Unis sont-ils entrés dans la guerre en 1917 ? Et enfin : comment est-on parvenu à la paix ?

10/2013

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12 ans et +

Les fiancés de la Grande Guerre

"Alphonsine et Camille étaient tout juste fiancés, lorsque le jeune homme fut mobilisé en août 1914. Elle l'accompagna jusqu'à la gare du Nord. Paris était encombré de toute une foule, composée pour la plupart de familles qui, comme elle, tenaient à être auprès d'un des leurs qui était mobilisé. Les jeunes gens durent se séparer devant les grilles, car un officier ne laissait passer que les militaires. Ils s'embrassèrent une dernière fois, longuement, puis Camille dut se diriger vers son train, avec les autres soldats." Quand se reverront-ils ? Une belle histoire d'amour malgré la fureur des canons et la folie des hommes.

11/2014

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Histoire de France

Petites patries dans la Grande Guerre

"Nous sommes relevés par le 65e, des Bretons qui, avec vingt-cinq kilomètres dans les jambes et douze heures sac au dos sans arrêt, ne se plaignent pas et s'entassent sans un mot dans les abris. C'est une race plus sympathique que nos Méridionaux du 16e corps, à qui la division était rattachée". Par ces quelques mots griffonnés dans ses carnets en décembre 1915, le Bourguignon Pierre Perrin, mobilisé dans un régiment dijonnais, dit bien la force des stéréotypes régionaux dans la France de la Grande Guerre, les tensions qui en résultent parfois aussi malgré l'Union sacrée affichée. Pourtant, en dépit des profonds renouvellements de l'historiographie du conflit depuis une trentaine d'années, cette dimension régionale et périphérique des différents phénomènes, loin de Berlin, Londres ou Paris, reste très inégalement prise en compte par la recherche universitaire. En questionnant les liens essentiels entre "petites" et "grande" patries, ce livre souhaite interroger, pour lui-même, le fait régional en guerre. Conditions du recrutement et de la mobilisation, force des solidarités nées d'origines géographiques communes, cultures gustatives spécifiques, traditions musicales valorisées, langues locales ou régionales contribuant à forger une "langue des tranchées", constitution et évolution de stéréotypes régionaux combattants sont quelques-unes des pistes ici empruntées : elles permettent, entre autres, de mieux comprendre comment la "petite patrie" interagit avec la grande et contribue à renforcer la capacité des soldats à endurer les conditions dans lesquelles ils survivent au quotidien. En certains cas, la défense du pays conduit d'ailleurs à une redéfinition des identités régionales, à leur renforcement notamment. On l'aura compris : la région est ainsi moins le cadre de l'étude que l'objet même de la réflexion, à travers des contributions portant sur la Bretagne, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, mais aussi l'Alsace alors allemande ou encore l'Empire britannique, plus particulièrement le Québec et la Nouvelle-Zélande.

09/2013

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Sociologie

La Grande Guerre des sciences sociales

Deux caractéristiques au moins rapprochent les jeunes auteurs de ce livre : tous ont obtenu à l'Université de Montpellier, ou sont sur le point d'y achever, un doctorat d'histoire consacré à la Grande Guerre ; tous, surtout, mobilisent les ressources, les méthodes, les questionnements des principales sciences sociales de la science politique à la sociologie, en passant par la socio-psychologie et l'anthropologie.Cette approche interdisciplinaire permet de repenser la Grande Guerre, et au-delà, de questionner à nouveaux frais les comportements et les motivations des différents acteurs confrontés à des situations d'exception telles que les guerres et les génocides.

01/2015

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Histoire de France

La Grande Guerre en 200 questions

Connaissez-vous bien la Grande Guerre ? Quelle était la longueur du front en décembre 1914 ? Quand se déroule le premier combat aérien de l'Histoire ? A quelle date a lieu la première mutinerie dans l'armée française ? Qu'est-ce qu'un sac à viande dans l'argot des Poilus ? Quand est mort le dernier combattant de la Grande Guerre ?

10/2013

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Sports

Les chasseurs de la Grande Guerre

En France, l'on expérimente la "cinquième arme" dès les Manœuvres de Picardie, en septembre 1910. Lors d'exercices annuels, l'état-major se rend compte de l'efficacité de l'Aéronautique militaire pour le recueil du renseignement. Observation et reconnaissance semblent être la vocation immuable de l'aviation. Ce sont les aviateurs et non les stratèges qui bouleversent l'ordre établi. Beaucoup rêvent d'en découdre avec l'ennemi que l'on croise en vol, en se saluant puisque les aéroplanes ne sont pas armés... Ainsi, dès le 10 août 1914, le caporal Joseph Thoret, pilote de la BL 10 stationnée à Colmar, engage-t-il, à bord de son inoffensif Blériot XI un appareil allemand à coups de revolver, dans ce qui est sans doute le premier duel aérien de l'Histoire. Et le 5 octobre, c'est d'un Voisin de bombardement que l'équipage Frantz/Quenault remporte la première victoire homologuée. L'aviation de chasse est née, sa spécialisation va s'affirmer durant la Bataille de Verdun, lorsque le général Pétain demande au commandant Tricornot de Rose de "balayer le ciel des avions allemands". Avec la synchronisation des mitrailleuses autorisant le tir à travers l'hélice, l'avion va devenir un prédateur...

11/2013

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BD tout public

La grande guerre de Charlie : Portfolio

Voici un portfolio pour les amateurs des superbes illustrations du regretté JOE COLQUHOUN. Reproduction en grand format sur du papier luxueux d'une sélection de planches originales. Tirage limité à 500 exemplaires, réalisé en collaboration avec le Musée de la Grande Guerre de Meaux et le magazine Guerres & Histoire (Science & Vie). Textes de Michel ROUGER, Directeur du Musée de la Grande Guerre de Meaux et de Jean LOPEZ, Rédacteur en chef du magazine Guerres & Histoire.

10/2014

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Sports

Les bombardiers de la Grande Guerre

En 1914, certains militaires ont déjà perçu que reconnaissance et réglage des tirs d'artillerie sont la vocation de l'aéroplane ; mais porter des coups directs par voie aérienne est quasi impensable en raison de la faible capacité d'emport des machines volantes, en dehors des ballons dirigeables. Et la réalité des combats démontrera vite que ceux-ci sont vulnérables. Pourtant, suite à l'attaque de Paris par un Taube le 30 août 1914, les fragiles avions larguent des projectiles à proximité du front, emportés dans le fuselage et " balancés " au jugé par un membre d'équipage : fléchettes, obus empennés... Les premières escadrilles de Voisin sont plutôt spécialisées dans un rôle plus généralement offensif, bombardement certes, mais leur mitrailleuse leur permet aussi de donner la chasse à l'ennemi. La doctrine d'emploi va évoluer et les machines auront des dimensions et des puissances de plus en plus conséquentes : d'une pincée de grenades larguées par un appareil isolé, les derniers mois du conflit verront voler des formations compactes de bombardiers parfois multimoteurs, portant plusieurs centaines de kilos d'explosif loin sur les centres industriels mais aussi urbains de l'adversaire...

10/2014

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Sciences historiques

Nos poilus dans la Grande Guerre

Quel parcours les a retirés de leur communauté villageoise, les a arrachés à leur famille et les a conduits à leur destinée tragique. Pour chacun d'eux, l'association c'est attaché à décrire leur vie personnelle, familiale, scolaire et militaire, depuis leur naissance jusqu'à leur dernier jour. Le livre évoque également la vie quotidienne des villageois de Bragny-en-Charollais et de Saint-Vincent-lès-Bragny au début du XXème siècle et les difficultés rencontrées pour édifier les monuments aux morts, ultime hommage à leurs enfants disparus. Ce sont 66 destinées particulières, humaines et attachantes "d'hommes de chez nous" mises en valeur au milieu du chaos de la grande guerre.

07/2014

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Histoire de France

Nos familles dans la grande Guerre

Si l'on a souvent évoqué la vie des poilus, qui a parlé des autres ? Des femmes, des fiancées, des veuves travaillant aux champs ou en usine dans l'attente ? Des enfants jouant aux soldats de plomb et aux poupées habillées en infirmières ? Des gendarmes et des maires qui, chaque matin, recevaient les funestes télégrammes ? A l'aide de 200 témoignages inédits, ce livre reconstitue la vie quotidienne du premier conflit mondial : familles séparées, transplantées, brouillées ; ruinées (ou enrichies) ; couples unis, désunis, réunis ; familles victimes de la grippe espagnole ou divisées entre deux camps ; familles de l'après-guerre aussi, confrontées au deuil et à leurs blessures. Un ouvrage qui mesure l'impact de la Grande Guerre sur le destin de nos ancêtres et, par ricochet, sur le nôtre.

10/2014

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BD tout public

Madame Livingstone. Congo, la Grande Guerre

En Afrique centrale durant la Première Guerre mondiale, l'aviateur Gaston Mercier, lieutenant de l'armée royale belge, est chargé de couler un cuirassé allemand sur le lac Tanganyika. Pour en découvrir la position exacte, on lui assigne un guide un peu particulier... Ce dernier, un métis énigmatique en kilt qui semble beaucoup plus instruit que les autres autochtones, prétend être le fils du célèbre explorateur David Livingstone. Petit à petit, alors que la guerre entre puissances coloniales belge et allemande fait rage au cœur du continent noir, le jeune pilote belge va essayer d'en apprendre un peu plus sur l'histoire de cet homme qu'on appelle "Madame Livingstone".

07/2014

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Histoire de France

Le Miroir de la Grande Guerre

"Le Miroir", hebdomadaire "entièrement illustré de photographies", parut pendant la Première Guerre Mondiale. A ce titre c’est l’ancêtre du photojournalisme. Dans la presse illustrée française "Le Miroir" se démarque des autres magazines en devenant le reflet de la Grande Guerre. Le pittoresque et le sensationnel préfigurent le fameux slogan de "Paris Match": le poids des mots, le choc des photos. Malgré la censure militaire, "Le Miroir" cherche sans cesse l’information sur le terrain. De la mobilisation jusqu’à l’armistice les reportages racontent les événements tels que les Français pouvaient les imaginer. D’août 1914 à novembre 1918 le tirage du journal passera en quatre ans et demi de 300000 à un million d’exemplaires. Chaque semaine, au fil des pages, ce sont des centaines d’images qui restituent avec force ce conflit terriblement meurtrier, près de 8 millions de morts. L’horreur et l’émotion se côtoient dans "Le Miroir", vaste panorama de la Grande Guerre qu’on redécouvre aujourd’hui à l’occasion des célébrations de son centenaire. C’est un document exceptionnel sorti d’archives méconnues. Les combats de 14-18 sont saisissants de vérité. Nous avons sous les yeux les grands stratèges, Gallieni, Nivelle, Mangin, Foch, Pétain, et l’héroïsme des poilus anonymes dont il n’y a plus de survivants. A travers "Le Miroir" c’est l’Histoire en direct.

11/2013

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Sports

Les hydravions de la Grande Guerre

Le 28 mars 1910, une machine volante décolle de l'élément liquide avant de s'y reposer. Une première mondiale, œuvre du pionnier français Henri Fabre. Le 13 avril 1912, un autre pionnier français, François Denhaut, fait de même avec un engin d'une architecture nouvelle, sorte de canot doté d'une voilure. Coexisteront alors deux types de machines, à flotteurs (floatplane), et à coque (flying boat). La Grande Guerre impose l'emploi militaire de l'aviation. Dès lors, il s'avère pertinent d'utiliser des appareils marins en environnement maritime (d'autant que les moteurs ont encore à gagner en fiabilité) et pour les mêmes tâches que leurs homologues terrestres, dans un premier temps l'observation. Les spécificités du combat naval vont cependant conduire l'hydravion, opérant au départ de bases côtières, voire à partir de bateaux aménagés, à progresser en puissance et en endurance pour diversifier ses missions : sauvetage en mer, exploration et patrouille (reconnaissance lointaine et protection de convois), bombardement de navires et d'objectifs terrestres, torpillage, et même chasse. Perfectionné durant le conflit, l'hydravion sera prêt à une exploitation civile dès la fin des hostilités...

06/2015

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Histoire de France

Les enfants dans la Grande Guerre

Enfant. Guerre. Deux mots parmi les plus antinomiques. Pourtant, de 1914 à 1918, la guerre est au cour de la vie de l'enfant et, inversement, l'enfant est au coeur de la guerre. Qu'il en soit témoin, victime, ou acteur, il ne peut échapper au conflit qui bouleverse son univers et son quotidien. Confronté à la violence psychologique, physique, symbolique du conflit et à la brutalisation de la société, l'enfant s'affirme comme un précieux révélateur de la culture de guerre de l'époque.

03/2019

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Histoire de France

Nouvelles recherches sur la Grande Guerre

Cet ouvrage, contribution de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts d'Angers au Centenaire de la Grande guerre évoque d'abord Angers et le Maine-et-Loire. Avec la Société d'Agriculture, Sciences et Arts — c'était alors son nom — qui a su poursuivre ses travaux quand certains des siens perdent leurs fils au front, et que chaque jour arrivent des blessés à la gare Saint-Laud. Avec des figures, parfois attendues, ainsi Lucien Lizé l'un des généraux angevins de la guerre, ou inattendues : le philosophe Henri Bergson, Jacques de Dampierre, maire de Villemoisan. Le regard s'élargit aux autres lieux et aux autres acteurs de la guerre et de la paix. A la France du Nord, envahie, mais où les écoles continuent à instruire. A l'Europe centrale, pour laquelle la paix est une défaite et non une victoire. A nos soldats d'Afrique, uniformément appelé Sénégalais. Et jusqu'à une dernière image de L'Echo de Paris : le 2 novembre 1918, la mère et la petite fille devant une tombe — une simple croix surmontée du casque : "Papa sait-il qu'on est vainqueur ? ", demande la petite... Reste l'évocation des honneurs décernés à ces soldats de la Patrie, et un retour sur les négociations d'armistice. Ainsi sont parcourues ces quatre années d'une guerre, "la der des ders", définitivement inscrite dans le passé cent ans après, et pourtant si présente dans le destin de l'Europe aujourd'hui et de demain.

03/2019

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Droit

La Grande Guerre et son droit

Si le centenaire de la Première Guerre mondiale a évidemment été l'occasion d'expositions et de manifestations scientifiques nombreuses, rares sont celles dont le droit a été l'objet exclusif. Tel est au contraire le parti pris de l'ouvrage aujourd'hui présenté au public, qui entend appréhender non seulement l'attitude des juristes face à la guerre, mais aussi la réaction des systèmes juridiques eux-mêmes, à travers des exemples tirés tant du droit privé que du droit public, dans le but de saisir le fonctionnement concret des règles de droit dans un contexte assurément particulier, la résistance des principales distinctions (droit privé/droit public), catégories (propriété privée) et notions juridiques et la solidité de certains principes juridiques (liberté contractuelle, intangibilité du contrat). L'ouvrage s'adresse ainsi non seulement aux universitaires et étudiants des facultés de droit et d'histoire, mais aussi à tous ceux qui souhaitent découvrir comment les systèmes juridiques des principaux pays belligérants, confrontés à l'âpreté des combats et à l'enlisement d'un conflit dans lequel ils ne sont pas tous entrés de manière identique, ont entendu répondre aux divers défis qui leur étaient adressés. Les contributions réunies dans ce volume, pour l'essentiel rédigées par des historiens du droit, montrent alors que, pour chacun de ces systèmes, les difficultés liées à la mobilisation, à la conduite des opérations militaires, au maintien de l'activité économique, au fonctionnement de la justice ou encore à la réparation des dommages de guerre, ont souvent été résolues au moyen de techniques pour une bonne part similaires, comme la mise en place d'un contrôle accru des activités économiques au moyen notamment de restrictions à la liberté contractuelle et à la liberté du commerce, le recours à la technique des moratoria ou, au contraire, le maintien de certains grands principes du droit contractuel, spécialement la force obligatoire du contrat. Elles montrent également que cette adaptation des systèmes juridiques au temps de guerre a souvent bénéficié de l'expérience passée (notamment le premier conflit franco-prussien de 1870) et que, sur certains points (réparation des dommages de guerre, encadrement accru du contrat de bail), elle laissera des traces bien après la fin des hostilités.

04/2018