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Junko

Extraits

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Droit européen des affaires

Lobbyst. Revelations from the EU Labyrinth, 2e édition

I feel the need to enlighten the public on the way the European Union functions, or rather malfunctions. For most readers, this could come as a great shock : how can one imagine that the legislator no longer legislates and that he delegates his legislative power to obscure cenacles called "trilogues" ? Today, being a lobbyist is considered to be bad. A defender of business, of multinationals, of capitalism, ... and by extension of pesticides, intensive agriculture and junk food. That is the image ! The aim of this book is not to correct this image, but to provide elements of appreciation and to give a form of objectivity to the debate. Daniel Guéguen is the longest serving EU lobbyist. He is the former head of the European sugar lobby and then of the European farmers unions. Now a consultant, he is at the heart of the lobbying issues that make the news. Longtime professor in the United States, notably at Georgetown and Harvard. Now at the College of Europe. Multi-author, editorialist, blogger, Daniel Guéguen remains a convinced pro-European, but fiercely critical of an opaque, bureaucratic and, to put it bluntly, anti-democratic system.

12/2023

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Littérature anglo-saxonne

Will

Will marche dans Clapham Road. Il doit absolument se procurer sa dose quotidienne d'héroïne avant d'aller travailler. Et il n'a que 57 pence en poche. Nous sommes à Londres, le 6 mai 1986. Ainsi commence cet extraordinaire récit autobiographique, qui relate cinq moments clés de la vie de son auteur. Car Will, c'est Will Self, éternel enfant terrible d'une littérature britannique qu'il ne cesse de perturber depuis son premier roman, Vice-Versa, jusqu'à sa trilogie " moderniste ", Parapluie, Requin, Phone. Qu'est-ce qui pousse cet écrivain, l'un des plus doués de sa génération, à revisiter sa jeunesse ? La nostalgie ? Certainement pas. La honte d'avoir été un junky ? C'est peu probable. A l'instar de Joyce écrivant l'admirable Portrait de l'artiste en jeune homme, Will Self revient à la source même de son oeuvre : la crise existentielle d'où jailliront plus tard des romans pleins d'une énergie sauvage. Brillant, comique, émouvant, ce livre est un feu d'artifice littéraire unique en son genre. Will Self est né en 1961 à Londres. Tous ses livres ont paru aux Editions de l'Olivier, parmi eux Mon idée du plaisir (1997), La Théorie quantitative de la démence (2000), Dorian (2004), No Smoking (2009) et Le Livre de Dave (2010). Traduit de l'anglais par Françis Kerline.

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BD tout public

Shrimpy et Paul

Compilées en album en 2003 et traduites intégralement en français pour la première fois ici, les aventures de Shrimpy et Paul entraînent le lecteur au coeur d'un univers improbable qui semble avoir été imaginé par un Max Fleischer sous acide et des frères Warner virés mabouls. Shrimpy et Paul, Laurel et Hardy déjantés et dotés d'une sexualité hasardeuse, affrontent avec une imperturbable placidité les situations les plus grotesques ; tandis que des tours géantes poussent à l'intérieur de leur salon, l'un perd ses tétons chéris pendant que l'autre accouche par les genoux. Sous ses apparences cartoonesques, l'oeuvre de Marc Bell plonge ses racines dans le cubisme, la culture populaire américaine, la Bible ou le hard rock, et introduit dans la bande dessinée la technique du cut-up chère à William Burroughs. Glanant les rogatons de la société de consommation, Marc Bell construit avec ces matériaux de récupération, figurines de Star Wars, vieux numéros de Mad Magazine et briques de Lego un univers surréaliste et loufoque. Ce monde fourmillant, complexe, absurde mais toujours logique, évoque les paysages inexplicables de Herriman. Peuplant le monde de créatures anthropomorphes et caoutchouteuses empruntant leur nom à la junk-food ou aux gadgeteries, Marc Bell transforme la vie quotidienne en une aventure rocambolesque et hilarante, pleine de bruit et de non-sens.

01/2010

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Seinen/Homme

Seizon Life Tome 1 . Perfect Edition

Atteint d'un cancer, Takeda n'a plus que six mois à vivre. Désespéré, il décide de s'épargner une lente agonie. Mais au moment où il s'apprête à mettre fin à ses jours, le téléphone sonne. La police lui annonce avoir retrouvé le corps de sa fille, Sawako, disparue quatorze ans auparavant. Au Japon, la prescription pour un meurtre est fixée à quinze ans. Pour Takeda, tout se résume maintenant à six mois... six mois à vivre, six mois pour retrouver le tueur et le faire condamner... Après tant d'années d'incertitude, de silence et d'obscurité, le lien familial renaît. On trouve derrière Seizon Life un duo artistique de grand talent : Nobuyuki Fukimoto et Kaiji Kawaguchi. C'est en 1979 que le premier fait ses débuts dans le magazine Gekkan Shonen Champion avec Yoroshiku Junjô Taishô. Mais c'est avec Akagi et Tobaku Mokushiroku Kaiji, ses titres phares, que son nom traverse les frontières. A travers ses oeuvres, il aime exposer des gens ordinaires face à des drames et des situations difficiles pour mieux faire ressortir ce qui peut se cacher en chacun de nous. La carrière de Kaiji Kawaguchi est lancée en 1968 avec Yo ga aketara. Ses oeuvres les plus connues sont Actor, Spirit of the Sun, Eagle et Jipang. Des récits souvent historiques où le Japon est traité sous bien des angles différents. Les deux auteurs ont d'ailleurs eu l'occasion de travailler ensemble sur un autre projet intitulé Kokuhaku - Confession. Avec Seizon Life, ils nous livrent une histoire aussi déchirante que poignante au travers de la quête de justice d'un père de famille. Une série qui va souligner le besoin de rédemption de cet homme qui n'a jamais été réellement présent pour ses proches.

05/2023

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Littérature anglo-saxonne

Pénitence

Nord-Est de l'Angleterre, au lendemain du vote du Brexit. Trois adolescentes dans un McDonald's d'autoroute. Bourrées de caféine, de sucre, d'adrénaline, couvertes de sable et soulevées d'éclats de rire, elles viennent de laisser leur amie brûler vive entre les quatre murs d'une cabine de plage. Cinq ans plus tard, Alec Z. Carelli, journaliste à scandales et auteur disgracié, rôde dans les rues de Crow-on-Sea, la ville côtière du drame. Son objectif : faire la lumière sur ce qui s'est déroulé ce soir-là, découvrir les motifs du meurtre et relancer sa carrière en berne. Mais le mystère s'épaissit très vite, sans cesse exacerbé par les dépositions contradictoires et les accommodements de l'auteur avec la vérité. Sous couleur de true crime, Eliza Clark croque le désenchantement de la jeunesse des années 2000 - neurasthénique, voyeuse, fabulatrice, mégalomane et sans avenir, gavée de junk food comme d'histoires de serial killers. Une enquête ambiguë sur la fabrique du fait divers et un roman social hanté par ce que deviennent les jeux d'enfants une fois qu'ils n'en sont plus. Traduit de l'anglais par Stéphane Vanderhaeghe Romancière britannique, Eliza Clark publie son premier roman en 2020 et connaît un très bel accueil critique. La parution de Pénitence en 2023 lui vaut d'être citée sur la prestigieuse liste des Meilleurs jeunes écrivains britanniques de Granta. "Eliza Clark ménage une place à ce que la société rejette, et braque une lumière équivoque sur les rapports de genre, de pouvoir et de violence". granta best of young british novelists 2023

04/2024

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Sociologie

Le partage. Forum international Le partage Maison de l'Unesco, 25 et 26 novembre 2003

L'Académie Universelle des Cultures que préside Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix, organise chaque année un prestigieux Forum international : dans ce cadre, les membres de l'Académie et des experts de toutes disciplines ont réfléchi en 2003 sur le partage. " Serait-ce une utopie de suggérer la vision morale d'un autre monde qui, en raison des turbulences qui le traversent, reste lié par sa démarche et uni dans son destin, autrement dit, par la nécessité absolue de partager à tous les niveaux ? " s'interroge Elie Wiesel. Les intervenants ont exploré le sens profond ainsi que les dimensions et les applications du partage. Prenons par exemple la société démocratique où " le devoir de partage " constitue la base même de la vie commune, le domaine économique où la part du gâteau prise par chacun conditionne la taille de la part de tous les autres, le domaine culturel où le désir de partager inspire les créateurs, qui font de leur talent, de leur savoir, une offrande qui envahit toute la société. Ils nous ont aussi fait part de leur expérience. Parmi eux, Jacqueline de Romilly a évoqué la complexité du partage entre frères, Alain Minc et Christophe Aguiton : le partage des richesses, Jérôme Bindé : le partage des connaissances et du savoir, Umberto Eco et Franz-Olivier Giesbert : le partage de l'accès à l'information, Bernard Kouchner : l'invention d'un système de santé universel, Junzo Kawada : le partage de la mémoire collective, Jorge Semprun : les mémoires récalcitrantes, Heinz Wismann : deux mémoires : celle de l'Europe de l'Ouest et de l'Europe de l'Est, Michelle Perrot : le partage des sexes, Helena Kennedy : le partage des cultures ; enfin, autour d'une table ronde, Julia Kristeva, le Père Pierre Ceyrac, Furio Colombo, Pierre Zemor et Sœur Emmanuelle ont évoqué le partage comme expérience humaine, expériences religieuses, usages ou traditions pour conclure : être humain signifie partager.

11/2004

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Manga

GTO Paradise Lost Tome 8

1967-1989 : Les débuts.Tôru Fujisawa est né en janvier 1967, à Hokkaido. Son enfance est bercée par lesmangas et les animes, et il crée son tout premier manga dés l'école primaire ! Durant toute sa scolarité, Tôru Fujisawa est un élève moyen et plutôt dissipé mais il obtient tout de même quelques prix dans les matières artistiques. Après le lycée, il lance un fanzine avec des amis. C'est le déclic, il décide de devenir mangaka. Il s'installe alors à Tokyo où le magazine Fresh accepte de prépublier son premier manga, Love you, en 1989. 1990-2002 : Une décennie de succès. Ensuite, les succès s'enchaînent. Tout d'abord avec Adesugata Junjô Boy, l'histoire d'un garçon que son père oblige à se déguiser en fi lle. Puis avec Shonan Junaï Gumi (Young GTO) qui marque le début des aventures de son personnage fétiche Eikichi Onizuka et de son compère, Danma Ryuji. Après 31 tomes et 6 ans de travail, Fujisawa met un terme à la série pour se consacrer à la rencontre d'Onizuka et Ryuji dans Bad Company. En 1997, il débute la série qui lui vaudra une renommée internationale : GTO (Great Teacher Onizuka), dans laquelle Onizuka devient le professeur le plus anticonformiste du Japon. Prépublié dans Shonen Magazine, le titre connaît un immense succès et remporte le prix Kodansha. 2003 à 2006 : Un virage sombre et sanglant. A peine GTO achevé, Fujisawa se lance dans une série plus sombre : Rose Hip Rose, qui mêle humour, action et hémoglobine, suivie d'une histoire paralléle : Rose Hip Zero. Au même moment, Fujisawa participe à la série Wild Baseballers en tant que scénariste. La même année, il prépublie également Himitsu Sentai Momoider dans le Weekly Young Jump Magazine. Fujisawa débute ensuite une série en trois volumes qui mêle enquête policière et histoire fantastique : Tokkô. 2007 à 2011 : Retour aux sources ou début de nouvelles aventures ? En 2007, Fujisawa amorce un nouveau virage dans sa carrière, en revenant à l'univers scolaire avec Kamen Teacher, l'histoire d'un professeur aux méthodes peu conventionnelles, chargé d'enseigner à une classe de voyous ! A peine la série achevée, il enchaîne avec un nouveau titre, Reverend D. En 2009, c'est le meilleur professeur de tous les temps qui fait son grand retour avec GTO Shonan 14 days, pour le plus grand plaisir de tous les fans.

11/2017

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Beaux arts

Tiepolo in Milan. The Lost Frescoes of Palazzo Archinto

Tiepolo in Milan : The Lost Frescoes of Palazzo Archinto brings together preparatory drawings and paintings, as well as documentary photographs, to commemorate an extraordinary fresco cycle by the Venetian painter Giambattista Tiepolo (1696-1770). Painted for Palazzo Archinto in Milan, the frescoes were destroyed in a bombing during World War II. The catalogue accompanies an exhibition at The Frick Collection. In 1730-31, Tiepolo undertook his first significant project outside the Veneto, frescoes for five ceilings in Palazzo Archinto in Milan. The paintings were commissioned by Count Carlo Archinto (1670-1732), likely in honor of the marriage of his son, Filippo, to Giulia Borromeo. Tiepolo's mythological and allegorical scenes-Triumph of Arts and Sciences ; Apollo and Phaëton ; Perseus and Andromeda ; Juno, Fortune, and Venus ; and Nobility-were painted in some of the largest rooms of the palazzo. Unfortunately, the palazzo was bombed during World War II and its interior completely destroyed. Only a series of black-and-white photographs, taken between 1897 and the late 1930s, preserves the frescoes' appearance, but a number of preparatory drawings and paintings provide precious information, including three painted sketches (Triumph of Arts and Sciences, the Museu Nacional de Arte Antiga, Lisbon ; Apollo and Phaëton, Los Angeles County Museum ; and Perseus and Andromeda, The Frick Collection). Three drawings from the British Museum in London, the Museo Civico in Trieste, and the Sinebrychoff Art Museum in Helsinki are the only related graphic works. These-along with other drawings and prints by Tiepolo and some books- have been reunited for the first time in order to bring to life these extraordinary works of art. On view at The Frick Collection from April 16 to July 14, 2019, the exhibition is curated by Xavier F. Salomon, Peter Jay Sharp Chief Curator at the Frick, with Andrea Tomezzoli, Professor at the University of Padua, and Denis Ton, Curator of the Musei Civici in Belluno. Included in the publication are essays on Tiepolo's work in Palazzo Archinto (Salomon), on the role of the frescoes in Tiepolo's career (Tomezzoli), on the intellectual world of the Archinto family (Ton), and on the architectural history of the palace (Kluzer).

04/2019

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Sciences historiques

Grenadiers à pied de la Garde impériale. Edition français-anglais-allemand

Les couples, dans la bande dessinée. ne sont pas légion. L'un d'eux - Liliane et Fred Funeken - a été le fer de lance d'une bande dessinée, certes d'aventure. mais respectueuse du contexte historique, dans ces années 60/70 qui nous sont si chères. Que ce soit avec les séries "Le Chevalier blanc", "Harald le viking" "Le lieutenant Burton". "Junk Diamond, "Doe Silver". "La croisade des Saint-Preux" par exemple. ou en s'intéressant aux différentes figures et faits authentiques. via les "récits complets" dans le journal "Tintin" et "Les histoires de l'Oncle Paul". Liliane et Fred Funcken ont toujours cherché à divertir le lecteur, mais sur des bases bien précises. L'un et l'autre sont habités par le souci du détail qu'ils portent à son maximum. Et cette exigence porte ses fruits, puisque cette série d'albums est devenue. au fil du temps. un classique de l'uniformologie. Cet exemplaire "Uniformes et armes" témoigne de l'extraordinaire complémentarité qui unit nos deux auteurs. Fred est le dessinateur intuitif qui "croque" les tenues et les armes militaires en les mettant en scène, grâce à des personnages qui vivent et bougent devant le lecteur qui les admire alors, fasciné. Liliane, elle, encre avec précision les dessins de son mari, tout en écrivant des textes qui sont à la fois basés sur une documentation sans faille - glanée lors de nombreux voyages effectués par notre duo dans le Monde -, documentation qu'elle saupoudre d'un zeste bienvenu d'humour, si l'on considère la gravité du sujet abordé. Car ce qui caractérise également ce tandem si particulier, c'est sa capacité ft ne pas se prendre au sérieux. d'où des textes qui respirent eux aussi la vie, tout simplement. même si celle-ci reposa dans cette suite d'albums- sur une activité semble-t-il essentielle à l'Humanité : à savoir la Guerre... Jamais- cependant, les deux auteurs ne font l'apologie de la violence. Bien au contraire. ils évitent tout ce qui pourrait être de mauvais goût, préférant insister sur la beauté des costumes et des armes façonnés : au cours des siècles : ce qui nous permet de nous replonger dans des périodes historiques qui débutent avec l'Antiquité et vont jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Et ce, toujours avec la mémo aisance. Au final, cette série passionnante peut apparaître comme une ode émouvante à la créativité humaine, créativité que ce couple d'auteurs de bande dessinée aura portée au plus haut. Rémy Gallart

07/2019