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Embryon

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Couple, famille

PMA et médecines complémentaires. Réparer nos fractures émotionnelles ou traumatiques ; Créer les conditions d'un milieu affectif équilibré

La procréation médicale assistée (PMA) permet à de nombreuses femmes déclarées stériles ou infertiles d'accéder à la maternité. Cette révolution impose néanmoins une vigilance accrue en termes d'accompagnement. Martine Depondt-Gadet propose une prise en charge complémentaire avant, pendant et après la PMA : la méthode Bébé Azur. L'objectif est de soutenir les couples dans cette démarche, de lever certains verrous psychologiques pour permettre le dépassement des fractures émotionnelles. L'auteur fait le point sur les techniques de PMA (insémination artificielle [IA], fécondation in vitro [FIV], injection intracytoplasmique de spermatozoïdes [ICSI], transfert d'embryons congelés [TEC]) en réponse aux différentes causes d'infertilité. Elle s'intéresse ensuite aux difficultés qui caractérisent le parcours de la PMA pour le corps, le couple et la famille. La médecine traditionnelle chinoise se révèle d'un précieux secours. Par le biais de disciplines qui en sont issues (acupuncture, Qi Gong) et d'autres qui viennent les compléter (EFT, hypnose), Martine Depondt-Gadet donne les moyens de construire ce lien sécurisant avec l'enfant et l'équilibre affectif indispensable à son futur épanouissement. Elle s'appuie sur son expérience clinique et sur les nombreux témoignages de femmes reçues en consultation. Des photographies illustrent les exercices proposés. Quand notre époque se cherche entre technique et humanité, il est important de se souvenir que si le progrès scientifique est bienfaiteur, la naissance d'un enfant par PMA ne saurait se concevoir sans amour.

02/2019

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Sociologie

Bio-objets. Les nouvelles frontières du vivant

A l'heure où l'on s'inquiète de l'avenir de la biodiversité, de nouvelles formes de vie éclosent chaque jour dans les laboratoires du monde globalisé. A mi-chemin entre le biologique et l'artificiel, les bio-objets (gamètes, embryons, cellules souches) sont les descendants des technologies in vitro qui ont permis de cultiver des cellules et des tissus vivants. Dotés d'une très grande plasticité, ils peuvent être congelés, modifiés, transplantés, transportés et échangés. En quoi leur production croissante transforme notre rapport au vivant et à l'identité corporelle ? Quelles implications matérielles, économiques, sociales et culturelles sous-tendent leur prolifération ? A partir d'exemples tirés de la médecine reproductive, du génie génétique et d'une enquête menée auprès de chercheurs en bio-impression, ce livre fascinant analyse les imaginaires scientifiques, les pratiques et les espoirs mirobolants que soulève la production d'objets vivants. Il rend visibles les ressorts épistémologiques, industriels et éthiques de ce qui est devenu une véritable économie de la promesse. L'enjeu de cette étude originale est essentiel : les frontières entre vivant et non-vivant sont de moins en moins opérantes pour comprendre un monde où la matière biologique est transformée en objet biotechnologique. Les frontières du corps humain et les barrières entre espèces, qu'on croyait immuables, deviennent malléables. Une contribution passionnante à la réflexion sur la condition du vivant à l'ère de l'Anthropocène.

03/2021

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Ouvrages généraux

Les Peuples de l'Orient au milieu du XVIe siècle - Le Codex. LE CODEX 1889 DE LA BIBLIOTHÈQUE CASANATENSE

Le Codex 1889 de la bibliothèque Casanatense à Rome est composé de 76 doubles feuilles, peintes par un artiste indien anonyme au milieu du XVIe siècle et légendées en portugais. Il donne à voir une galerie de portraits des peuples de l'océan Indien, puis de l'Insulinde jusqu'à la Chine, qui correspondent aux contrées où les navires portugais étaient parvenus depuis 1498 en y fondant parfois des comptoirs et des embryons de sociétés métisses. Les belles aquarelles aux couleurs vives représentent en général un couple d'une même région ou caste, mais aussi des scènes de groupes (mariage, décès, procession religieuse) ou de la vie quotidienne des paysans et des artisans L'attention portée aux vêtements et aux tissus est remarquable. Grande partie des images concernent les peuples de l'Inde : les hindous, appelés " gentils " et les musulmans, mais aussi des juifs et des chrétiens malabars sans oublier les colons portugais. Le Codex 1889 est un exemple fascinant, unique en son genre, de la rencontre entre les mondes européens et orientaux à la Renaissance. Les conditions de l'élaboration du Codex, son possible commanditaire, sa destination demeurent nimbés de mystères dont Sanjay Subrahmanyam explore les arcanes. Quoi qu'il en soit, on peut être certain qu'il est le produit d'une rencontre hors du commun il y a presque cinq cents ans entre plusieurs cultures visuelles et textuelles, qui ont laissé leurs empreintes sur ses pages et continueront de nous fasciner.

10/2022

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Sciences de la terre et de la

Comment les pattes viennent au serpent. Essai sur l'étonnante plasticité du vivant

Qu'est-ce que la vie ? Cette question ne cesse de susciter découvertes et débats. Les avancées de la biologie contemporaine et l'émergence de nouvelles disciplines, telle l'Evo-Devo, alliant les acquis de la biologie de l'évolution et de la biologie du développement, viennent encore bouleverser et approfondir notre compréhension du vivant. Car, à toutes les échelles, la constitution du vivant se fonde sur une caractéristique fondamentale et transversale : la plasticité, condition nécessaire pour que la vie apparaisse, se maintienne et puisse évoluer. Nous découvrons ainsi cette étonnante capacité qu'ont certains composants à s'in-former (recevoir une forme) et à se dé-former, tout en gardant unité et cohérence. Pour montrer l'omniprésence de cette propriété et toute la fécondité du concept de plasticité, les auteurs convient le lecteur à un voyage au cœur des gènes, des génomes, des embryons, des organismes et des espèces. Et l'on comprend pourquoi les serpents n'ont pas de pattes, comment on peut faire pousser des dents aux poulets, pourquoi l'homme est si différent du chimpanzé, de la souris ou du poisson-zèbre, alors que leurs génomes sont très similaires... Cette traversée nous permet d'apprécier ce qui constitue une révolution conceptuelle et nous conduit au seuil d'une nouvelle philosophie de la vie. La vie comme forme " libre d'elle-même ", fluide et malléable, équilibre dynamique entre robustesse et vulnérabilité, résistance et fragilité.

05/2007

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Ethnologie et anthropologie

Metavertigo - Vertiges de l'humain augmenté par ses vies antérieures

Comment se retrouve-t-on sous hypnose assistant du Bouddha au VIIe siècle avant J. -C. ou propulsé sur Mars en 2071 ? Pourquoi a-t-on imaginé en Inde que les embryons sont dotés d'une super-mémoire, qu'ils se souviennent de leurs " vies antérieures " et oublient tout à la naissance ? Quels processus étranges, excentriques et paradoxaux l'hypnose stimule-t-elle ? Au moment où les ingénieurs de l'immortalité vont chercher dans le bouddhisme des sources d'inspiration pour renouveler leur conception du corps, de l'esprit et des machines, ce livre écrit par un anthropologue, spécialiste de l'Inde, propose un tout autre chemin. Il entremêle une enquête généalogique sur les transhumanismes d'ici et d'ailleurs, les spéculations anciennes et modernes autour de la métempsycose, de la réincarnation et du sa ? sara, et un véritable dispositif d'expérience : en s'installant à l'intérieur du cabinet d'une psychothérapeute indienne qui pratique l'hypnose " régressive ", Emmanuel Grimaud interroge en temps réel les voyages mentaux pleins de péripéties de ses patients. Loin de vouloir nous convertir à la réincarnation, ce livre nous invite à observer les mécanismes de l'imagination profonde qui s'enclenchent au niveau de notre cerveau et de notre corps et décortique les visions obtenues comme autant de cinémas hypnotiques amateurs. Qu'advient-il de nos écrans intérieurs dans un contexte de délégation toujours plus poussée de nos facultés à des machines ?

01/2024

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Psychologie, psychanalyse

L'incorporation émotionnelle. Aimer à en tomber malade

Même si le thème de l'incorporation est bien connu des psychanalystes et des psychologues, il est certainement peu ou pas utilisé. Le docteur Salomon Sellam l'inclut lui régulièrement dans sa pratique quotidienne. Ici, il nous livre toute une étude théorique et surtout pratique afin de donner à ce thème toute la place qu'il mérite. Il distingue ainsi cinq grands types d'incorporation, appartenant toutes à notre Système Psychique de Protection. L'incorporation psychanalytique habituelle : elle concerne surtout les deuils réels et bloqués, où l'incorporation représente une sorte de premier palier protecteur, afin de ne pas trop souffrir du manque de l'être cher. La personne incorpore le défunt en elle et de manière symbolique, comme un surpoids par exemple. Ensuite, les quatre autres, moins connues, font intervenir le contexte émotionnel dans lequel ce phénomène se met en place. Pour cette raison, elles sont regroupées sous la même appellation Incorporation émotionnelle. L'incorporation émotionnelle de l'enfant : ici, le cerveau de l'enfant est une véritable éponge émotionnelle. L'enfant pompe littéralement l'ambiance familiale et l'exprime par l'intermédiaire d'un symptôme organique, fonctionnel, comportemental, psychologique ou psychiatrique. L'incorporation émotionnelle de l'adulte, la plus novatrice : l'adulte, par amour, pompe la problématique de l'un de ses proches, enfant, conjoint(e), parent et même ami intime, et l'exprime par l'intermédiaire d'un symptôme. L'incorporation gestationnelle : ce n'est plus l'enfant ou l'adulte qui pompe le contexte émotionnel, mais l'embryon ou le foetus. Ce type d'incorporation a permis à de nombreux bébés de guérir ! L'incorporation transgénérationnelle permet elle d'expliquer l'existence de certains symptômes d'aujourd'hui, alors que la problématique se trouve dans l'arbre généalogique. Grâce à cette nouvelle manière de voir la maladie ou le symptôme et devant le nombre croissant d'améliorations et de guérisons, l'incorporation émotionnelle occupera certainement beaucoup plus de place au sein de la Psychosomatique Clinique et Humaniste.

03/2014

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Histoire internationale

Jeunesse du sacré

Agile et d'accès aisé, ce livre novateur dans sa facture ne juxtapose pas un texte et des images (environ deux cents) mais les fait dialoguer. Le texte explique et l'image questionne l'explication. On ne peut lire sans regarder ni regarder sans lire. Le sacré est un sujet crucial et d'actualité. Dans le monde d'abord, où s'enflamment guerres de religion et " chocs des civilisations ", autour d'enjeux insurmontables parce que sacralisés. En France ensuite, où chaque communauté brandit son sacré à elle (génocide, viande halal, embryon, euthanasie...) pour se replier sur son périmètre et s'opposer à ses voisines. Tandis que notre pays, obscurément, court après des valeurs fédératrices et rassembleuses. Jeunesse du sacré s'adresse à ceux qui croient au ciel comme aux autres. Aux lycéens, parce que c'est un album avec des images insolites ou cocasses. Aux enseignants, parce que c'est un mémento qui résume en termes simples des études érudites et lance des ponts entre disciplines : géographie, histoire, beaux-arts, littérature, philosophie... A l'honnête homme, parce que c'est un mode d'emploi sans jargon ni appareil de notes, qui l'aidera à faire le net dans sa tête et sa vie : " Au fond qu'est-ce qu'il y a de sacré aujourd'hui pour moi ? " Jeunesse du sacré est un livre utile pour nous débarrasser de fausses idées reçues, quitte à fâcher un peu en secouant des certitudes - la première de toutes étant celle qui confond sacré et religieux : Auschwitz n'est pas une synagogue, ni la flamme du Soldat inconnu un sanctuaire chrétien... Utile également à remettre en perspective les événements du jour dans les longues durées. On pourra en somme faire servir ce vade mecum illustré aussi bien à l'instruction civique qu'à des méditations personnelles et à l'histoire sociale du présent, y compris dans ses aspects les plus ordinaires.

01/2012

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Histoire internationale

Relation des choses du Yucatàn (1560). Diego López de Cogolludo, Histoire du Yucatán (1660), Livre IV - Chapitres I à IX

La rédaction de la Relation des Choses du Yucatán date de 1566. Son auteur, Diego de Landa, l'écrivit en Espagne après quatorze années passées au Yucatán, province très récemment conquise par les Espagnols. Religieux, il y avait été envoyé pour évangéliser les Indiens et il s'y lia d'amitié avec un grand seigneur maya qui lui fit partager tout ce qu'il savait de son peuple, de sa culture et de ses croyances. Il en a résulté cette Relation, oeuvre incontournable pour la connaissance des Mayas d'avant la conquête car Landa y expose notamment : - l'histoire ancienne du Yucatán dans les cent vingt ans qui ont précédé la venue des Espagnols ; - les us et coutumes des Mayas yucatèques tels qu'il les a connus ; - la religion, les dieux et les rites mayas existant avant leur évangélisation ; - le calendrier maya, ses fêtes et cérémonies ; - un embryon de syllabaire yucatèque qui permit d'initialiser le déchiffrement de la mystérieuse écriture des Mayas. Cette Relation peut être considérée comme un des tout premiers ouvrages ethnographiques écrit sur cette civilisation anéantie et à jamais disparue. C'est une oeuvre d'une inestimable valeur scientifique et humaine. La présente traduction est complétée d'appendices permettant d'éclairer le lecteur sur l'état des connaissances actuelles relatives à la civilisation maya, choses nouvelles dont Landa avait bien essayé de rendre compte sans toutefois pouvoir toujours les comprendre. François Baldy est déjà connu des lecteurs des Belles Lettres pour y avoir publié en 2010 et 2011 les deux tomes de Conquérants et chroniqueurs espagnols en pays maya dans lesquels sont rassemblés les écrits de Cortés, de Bernal Díaz del Castillo, de Gómara et d'autres auteurs de XVIe siècle espagnol touchant à la découverte du Yucatán et à la conquête des provinces mayas, Chiapas, Guatemala, Petén et Yucatán. La Relation de Landa est la suite logique de ces deux ouvrages.

12/2014

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Connaissance de soi

Humain. Récit d'un éveil spirituel : du monde de la nuit à l'Amazonie

Un récit puissant qui nous invite à être soi ! Romain Dian est né dans une famille (très) privilégiée. Fasciné par l'entrepreneuriat suite à une enfance contrastée dans les quartiers ouest de Paris, il monte sa première entreprise à l'âge de 20 ans : un concept de soirées sans alcool pour ados. Shooté à l'adrénaline, à l'ambition et à l'hyper-action, le petit embryon devient en une décennie un groupe d'une dizaine d'établissements nocturnes et restaurants réputés à Paris. Mais à 30 ans, submergé de stress et de pression, assailli de peurs et d'angoisses, envahi par le doute et les questionnement profonds, c'est le burn out. S'ensuit une année noire (anti-dépresseurs, faillite, ruptures, crises existentielle...). Ruiné mais libéré, en 2016, il prend un vol pour l'Amazonie. Ce vol changera sa vie : accueilli par un chaman, c'est sur son hamac qu'il va chercher à comprendre comment il en est arrivé là, quel est le sens de l'existence... Une quête spirituelle profonde et transformatrice s'impose alors à lui. Ce chemin intérieur de quatre années le mène à suivre l'enseignement d'un maître spirituel, à vivre dans un ashram en Inde, à explorer le yoga, le tantra, l'ayurveda et les sagesses orientales... Loin d'être une leçon d'humanité, ce récit est le témoignage d'une expérience humaine. Laissez-vous envoûter par le récit captivant et hypnotique de cet homme, dans toute sa sincérité et son authenticité profonde. Et si nous faisions de ce récit de vie un trésor à offrir à l'être humain que nous sommes. Et si nous y lisions l'invitation à être Soi dans nos vérités les plus profondes. Et si " être humain " était " être spirituel ", par nature ? Et si, à la place de se poser la question Qui sommes-nous, nous nous demandions où nous en sommes de nos rêves ?

03/2022

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Littérature française

Les aventures de Percival. Un conte phylogénétique

Nous connaissons l'histoire du singe assis pour l'éternité devant une machine à écrire dans l'espoir de composer, par le plus grand des hasards, une comédie de Shakespeare. Cette fable sert à donner une idée de l'improbabilité des choses, comme l'apparition de l'intelligence chez les primates. Seulement voilà : admettre cette histoire suppose d'imaginer le singe comme un pur mécanisme immortel couplé à une autre machine faite de touches et de ruban encreur. Cela revient à lui refuser la moindre intelligence, la moindre sensibilité artistique ou même le moindre embryon de jugeote. Que se passerait-il si on invitait à s'asseoir devant la machine à écrire, au lieu d'un chimpanzé imaginaire, un véritable chimpanzé doté d'un véritable cortex, et d'une conscience non moins authentique ? C'est l'expérience à laquelle s'est livré Samuel Mclntosh, jardinier. mathématicien, docteur en Probabilité & Comportement animal. Percival, ci-devant singe dactylographe, finira-t-il par écrire les oeuvres de Shakespeare ? Va-t-il pianoter en aveugle ou bien dévoyer le hasard en laissant s'exprimer son génie ? Va-t-il obéir à son destin d'animal métaphorique ou bien prendre un malin plaisir à tromper les prévisions des éthologues ? Samuel McIntosh parviendra-t-il au bout de son expérience ? La lecture de ces pages devrait nous permettre de répondre à ces questions. Cependant, rien n'est moins sûr :il existe plusieurs versions de la même fable, et elles ne concordent pas toujours. Ce livre s'inspire des travaux de Dominique Lestel, philosophe-éthologue. et d'Alain Richert, paysagiste-botaniste. Il tient compte (à sa guise) des plus récentes spéculations en matière d'éthologie, et détourne l'usage de l'éthogramme (description de comportements) afin de trouver d'autres façons de raconter les fables. Les dessins de Nicolas de Crécy sont 1à pour apporter un peu de rigueur scientifique à la fantaisie, et vice-versa.

09/2009

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Paramédical

Ethique et Handicap

Aujourd'hui plus qu'hier, parce que la technique a multiplié ses exploits, le moraliste doit fixer le cadre principal des interventions humaines. Dès le XVIe siècle l'homme cessait de se trouver au centre du monde. De nos jours, un branle-bas comparable touche les sciences de la vie, la médecine tout particulièrement. Diagnostic in utero, droit à mourir dignement, euthanasie ou acharnement, handicap ou normalité, sont les vraies questions qui vont transformer la pratique médicale et la morale de nôtre siècle. Nous commenterons plusieurs situations particulières, qui laissent apercevoir la révolution en cours. l'arrêt Perruche et la notion de handicap nous interroge sur le " pratiquement vivable " en mettant aux prises deux bases de la morale, la nature ou l'homme et ses moyens libérateurs. Autre bataille : pourquoi sommes nous hostiles au clonage reproductif ? Les mariages consanguins et l'inceste sont interdits, alors que le croisement avec un autre renforce l'unité du groupe. La vie vise la variété. Le clone ne la sert pas, il l'atténue, la fragilise. Le clonage thérapeutique en revanche est un moyen destiné à sauver l'homme, à restaurer sa " normativité ". L'observation des handicapés psychiques ou mentaux, illustre la notion de"double handicap": ces personnes souffrent autant d'une cérébralité altérée que d'un milieu qui ne les a pas protégés et n'a pas veillé à leur croissance. Le moraliste se doit de regimber et de lutter contre cette sorte d'eugénisme, fruit du naturalisme. L'embryon possède dès le ter jour tous les caractères de son originalité humaine. S'il compromet la vie des siens, s'il doit s'attendre à une vie sacrifiée, sa venue est arrêtée par l'IVG. Le handicap qui le frappe ici n'est pas organique ou biologique mais relève de la société familiale. A l'heure d'une prochaine biologie génomique, le handicap équivaut à un moment transitoire qui déjà appelle de futures répliques correctrices, précédées dès maintenant des prémisses d'un bouleversement qui tend à amoindrir le négatif et la déficience, ce qui nous réjouit.

03/2004

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Sciences de la terre et de la

De l'oeuf à l'éternité. Le sens de l'évolution

Cent cinquante ans après l'ouvrage fondateur de Charles Darwin, L'Origine des espèces, la théorie de l'évolution laisse un certain nombre de questions sans réponse. Pourquoi sommes-nous dotés de bras et de jambes ? Pourquoi les oiseaux ont-ils des ailes ? Pourquoi tant d'animaux se ressemblent-ils ?... Questions simples en apparence, mais qui sont au cœur de problèmes scientifiques très actuels, liés au développement des embryons et à l'évolution des espèces. De l'œuf à l'éternité propose une explication nouvelle de la formation des animaux, de leur évolution, de l'émergence de l'homme. Bouleversant le champ des connaissances en embryologie, de récentes avancées en physique démontrent que c'est la mécanique même du développement embryonnaire qui conditionne les possibles évolutions d'un organisme. Elles démontrent ainsi l'existence d'un sens de l'évolution, gravé dans le corps même des êtres vivants. Cette flèche de l'évolution expliquerait le passage progressif d'animaux ronds, aujourd'hui disparus mais encore détectables à un stade embryonnaire, aux animaux " à quatre pattes " que nous connaissons, de la grenouille à l'homme. N'est-ce pas en fait un changement de paradigme en matière de théorie du développement qui est en jeu aujourd'hui ? Un changement que n'opère ni la biologie ni la paléontologie. En montrant que les lois de la physique prédéterminent l'évolution de la forme de chaque espèce, ce livre établit enfin le lien entre développement et évolution. De telles recherches pourraient avoir aussi des conséquences thérapeutiques capitales, notamment sur la régénération des organes.

11/2006

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Faits de société

Alertez les bébés !. Objections aux progrès de l’eugénisme et de l’artificialisation de l’espèce humaine

L'année 2021 verra le vote au parlement d'une loi élargissant à toutes les femmes, fertiles ou stériles, l'accès à la fécondation in labo. La même loi autorisera la création d'embryons transgéniques et de gamètes artificiels. Après avoir ouvert la voie à la reproduction artificielle de l'humain, le progrès scientifique l'ouvre à l'amélioration du produit et à l'EGM, l'enfant génétiquement modifié, grâce au tri et aux manipulations génétiques. Derrière le "droit au désir d'enfant" et les chantages à "l'égalité", c'est l'eugénisme qui poursuit ses projets de "race supérieure", d'élimination de toute reproduction naturelle et sexuée, afin d'imposer l'expertise des biocrates et le darwinisme technologique. On ne fabrique pas les êtres vivants, ils naissent. Ils ne fonctionnent pas, ils vivent. On ne peut être "écologiste", défenseur du vivant libre, sans être anti- industriel. On ne peut être anti-industriel sans combattre toute artificialisation de la production infantile. Ceux qui parlent de radicalité et de défense du vivant sans se référer explicitement à la nature, sans voir ce qu'il y a de décisif dans la naissance et le refus de l'enfant-machine, ceux-là ont un avorton dans la bouche. Les animaux politiques qui écrivent à l'enseigne de Pièces et main d'oeuvre depuis l'automne 2000, ont déjà publié nombre de livres sur l'incarcération de l'homme-machine dans le monde-machine. Dernier ouvrage paru, Manifeste des chimpanzés du futur contre le transhumanisme (Service compris, 2017).

12/2020

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Vie chrétienne

L'audace d'espérer. Du confinement par précaution au courage par conviction

Dans son encyclique sur la fraternité, le pape François, terminant son tour d'horizon sur la situation mondiale d'aujourd'hui nous interpelle : " l'espérance est audace...Marchons dans l'espérance ! " Nous recevons cela en pleine pandémie : l'avenir sanitaire n'est pas clair, notre économie est vraiment blessée, notre dynamisme moral est meurtri...Alors la tentation est grande de se replier sur des acquis ? de s'en tenir aux recettes précédentes, de prendre soin de soi ? par précaution pas d'action, par peur, se sécuriser, en rester à ce qui a fait ses preuves l'an dernier. Par le temps qui court l'espérance est dangereuse. Mais la foi chrétienne nous dit que la Création nous attend, elle veut même enfanter, faire naître, dit Saint Paul. Alors elle nous pousse à reprendre la marche, à risquer de sortir de chez soi, à semer de l'avenir, à oser l'audace de nouveaux projets. Elle nous incite à créer ce qui sera offert aux enfants que nous mettons au monde au milieu de combats et des conflits, des virus et des incertitudes. Depuis cinquante ans la pensée de l'Eglise en matière sociale fait de la croissance et du développement intégral des hommes un devoir commun d'avenir. Relisons quelques-uns de ces textes, car le courage, l'intelligence sociale et le rêve de fraternité universelle sont nos vérités de croyants pour demain. De Paul VI à François, nous découvrons des embryons d'espoir pour faire grandir les générations qui se lèvent, notre responsabilité créatrice.

02/2021

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Histoire internationale

Mémoires d'une révolutionnaire juive

La figure fascinante qui se dévoile ici émerge de l'ombre tardivement surdouée et indocile, rationaliste par nature. Puah Rakovski secoue le joug d'un mariage imposé. Dans un déchirement silencieux, mère à dix-sept ans, elle n'en continue pas moins de grandir en rebelle. Enrichie de cette première expérience, elle conquiert son indépendance économique en se levant contre ceux qu'elle chérit, et mesure la nécessité d'émanciper les femmes par l'éducation. Très jeune encore, en septembre 1891, elle fonde à Varsovie la première école où des jeunes filles juives reçoivent une formation hébraïque et laïque. Trois décennies durant, contre vents et marées, elle dirige cette institution. C'est ce qui colorera définitivement son sionisme épuré : combattre l'un des héritages les plus calamiteux du sionisme, le regard condescendant des rabbins sur les femmes. Comment sera-t-elle conduite à émigrer pour la Palestine ? A y fonder les embryons des premières organisations de femmes autonomes ? Le témoignage qu'offre l'ouvrage jette un jour unique sur le bouillonnement politique du monde juif dans la " zone de résidence ", et notamment à Bialystok et Varsovie autour de la révolution de 1905, les raisons intimes et personnelles qui ont poussé d'abord quelques individus (surtout des hommes), puis toute une génération de jeunes gens et de jeunes filles, au tournant du siècle, à choisir massivement de rompre avec la tradition de leurs pères pour créer de nouvelles traditions hors du judaïsme et en son sein. Son courage personnel, son intelligence et son obstination à être ce qu'elle pense devoir être nourrissent la réflexion sur le rôle de l'individu dans l'histoire.

10/2006

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Psychologie, psychanalyse

Un clavier pour tout dire. D'inconscient à inconscient

A la recherche des moyens de communication pouvant aider les autistes sans parole, Anne-Marguerite Vexiau, orthophoniste de formation, est partie en 1993 pour l'Australie apprendre la " communication facilitée ". Elle s'est ainsi laissé entraîner dans une aventure extraordinaire qui ne cesse de lui faire découvrir des possibilités insoupçonnées chez tous les êtres humains. C'est ce qu'elle relate ici, en ayant le courage d'explorer des vérités qui dérangent. La technique paraît simple : un partenaire, appelé facilitant, soutient la main d'une personne pour l'aider à s'exprimer sur un clavier. Mais il semble qu'au-delà de l'appui qu'apporte le facilitant, celui-ci serve de médiateur et transcrive les images mentales que lui envoie son patient. Quel que soit son âge, son niveau intellectuel ou l'atteinte de son cerveau, la personne handicapée peut manifester ses émotions. Des sourds, des non-voyants, des comateux, des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer restent ainsi en relation avec leurs proches. Anne-Marguerite Vexiau a ensuite proposé cette approche thérapeutique à des personnes valides présentant des difficultés psychologiques, en lui donnant le nom de psychophanie (du grec phan, " mettre au jour "). Elle a obtenu des résultats rapides et surprenants, et apporté un nouvel éclairage sur la transmission des traumatismes au sein des lignées, la communication à distance entre les êtres, la conscience des bébés et même des embryons. Le présent essai ouvre donc une porte sur les mystères du psychisme humain et les formes collectives de l'inconscient : " une découverte aussi importante, écrit Didier Dumas, que celle que fut, au siècle dernier, la psychanalyse ".

04/2002

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Histoire et Philosophiesophie

Comment les pattes viennent au serpent. Essai sur l'étonnante plasticité du vivant

Qu'est-ce que la vie ? Cette question n'a jamais cessé de préoccuper, de susciter découvertes et débats. Mais les plus récentes avancées de la biologie contemporaine et l'émergence de nouvelles disciplines, telle l'Evo-Dévo, alliant les acquis de la biologie de l'évolution et de la biologie du développement, sont venues bouleverser et approfondir notre compréhension du vivant. A la lumière de ces derniers travaux, cet ouvrage montre comment la constitution du vivant se fonde, à toutes les échelles, sur une caractéristique fondamentale et transversale : la plasticité, condition nécessaire pour que la vie apparaisse, se maintienne et puisse évoluer. Nous découvrons ainsi cette étonnante capacité qu'ont certains composants à s 'in-former (recevoir une forme) et à se dé-former, tout en gardant unité et cohérence. Pour montrer l'omniprésence de cette propriété et toute la fécondité du concept de plasticité, les auteurs convient le lecteur à un voyage au cœur des gènes, des génomes, des embryons, des organismes et des espèces, en s'appuyant sur les recherches en génétique, biologie moléculaire, biologie cellulaire, Evo-Dévo, embryologie, neurophysiologie. Et l'on comprend pourquoi les serpents n'ont pas de pattes, comment on peut faire pousser des dents aux poulets, pourquoi l'homme est si différent du chimpanzé, de la souris ou du poisson-zèbre, alors que leurs génomes sont très similaires... Cette traversée, enrichie par l'apport des modèles mathématiques et physiques, nous permet d'apprécier ce qui constitue une révolution conceptuelle, et nous conduit au seuil d'une nouvelle philosophie de la vie. La vie comme forme " libre d'elle-même ", fluide et malléable, équilibre dynamique entre robustesse et vulnérabilité, résistance et fragilité.

11/2004

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Décoration

Napoléon. La Maison de l'Empereur

Ce catalogue propose au public de ressusciter l'esprit et les ambiances de la cour impériale, organisée autour de la personnalité de Napoléon 1er afin d'assurer la propagande de son régime. Héritière à la fois de l'embryon de cour républicaine du Consulat et de l'ancienne étiquette royale de Versailles, à l'heure où se reconstitue autour de Napoléon le cadre somptueux des réflexes monarchiques la Maison de l'Empereur est le cercle de dignitaires et de serviteurs fidèles qui organise au quotidien la vie politique et privée de Napoléon et de ses proches. Elle se déploie comme un instrument politique et idéologique de l'Empire, assurant le spectacle du pouvoir et contribuant à construire la légitimité du régime et de la dynastie des Bonaparte. En marge du gouvernement et de l'armée, elle regroupe autour du nouvel empereur les dignitaires, le personnel et les artistes qui composent la mise en scène d'une monarchie pensée pour durer. Elle régit par son protocole et ses règlements la vaste collection des palais impériaux, résidences des rois de jadis, au premier rang desquelles les Tuileries, Saint-Cloud et Fontainebleau. A la tête de cette Maison de l'Empereur, six Grands officiers civils de la Couronne : Grand aumônier, Grand maréchal du palais, Grand maître des cérémonies, Grand chambellan, Grand écuyer et Grand veneur se partagent un vaste champ de responsabilités. Un intendant général contrôle leurs dépenses tandis que les secondent chambellans, préfets du palais, pages et écuyers. Autant de figures passionnantes pour voir s'incarner sous un angle nouveau l'aventure napoléonienne, à l'aune de la vie de cour et du service rendu au jour le jour à l'une des grandes figures de l'histoire occidentale. Un homme que la légende nous présente souvent seul face au destin. Un homme et un souverain qui fut en réalité particulièrement et splendidement entouré. Cet ouvrage propose ainsi de faire revivre l'ambiance et de comprendre l'esprit de la cour de France au temps du Premier Empire. Une sélection d'oeuvres et d'objets d'art révèle le rôle de la Maison dans le façonnage d'une identité monarchique pour le nouvel empereur, sa famille et son entourage.

01/2018

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Critique littéraire

Le "Je" des lettres

Je me suis toujours intéressé aux mystères des mouvements et des rebondissements des choses et des êtres ; depuis leur embryon initial jusqu’à la formation d’une classe sociale, d’un groupe animal, d’un être humain normal, d’une phrase banale ou d’un texte original. Dans ces derniers cas, ce sont les mouvements des lettres de l’alphabet qui sont en cause, car la possibilité de leurs combinaisons à l’infini peut engendrer des merveilles comme des racailles. Et il s’agit de tous les alphabets que compte le monde, que ce soit celui du patois ou celui du chinois, c’est le même processus qui mène au même résultat. A ce titre, les deux premières lettres de notre alphabet français en est un exemple patent. La preuve, c’est que chaque fois que le B passe en premier et surclasse sa voisine A pour produire un mot et s’exprimer, il ne fait que babiller, balbutier, bafouiller, bavarder et baragouiner. C’est-à-dire tout, sauf la bonne parole et la bonne communication qui restent, par excellence, le but ultime de chaque alphabet. Et c’est cette raison qui m’a poussé à essayer de toucher de près les autres lettres en piochant au plus profond d’elles pour savoir de quoi elles sont capables tant en bien qu’en mal. Le résultat fut superbe dans la mesure où chaque lettre s’est révélée capable de jouer le sujet, le verbe et le complément tout en restant dans son élément. A vrai dire, il faut être une lettre pour connaître ce qu’est le sentiment de chacune d’elles une fois qu’il leur arrive de déplaire aux règles de l’orthographe et de la grammaire ou au contraire satisfaire un littéraire par une belle allure aussi claire qu’exemplaire. Personnellement, après avoir caressé et essayé de dresser ces lettres, j’ai eu la certitude qu’elles ont leur nature et leur tempérament, leur âme et leur esprit, que certaines s’attirent entre elles, alors que d’autres s’éclipsent et se repoussent volontiers, pour faire place à celles qui poussent en douce et sans appel à la rescousse. Et ce, rien que pour la beauté de la vue et la finesse de l’ouïe. Oui, les lettres ! Et elles le font mieux que les êtres.

12/2021

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Sociologie

Histoire de la presse sénégalaise. Tome 1 : Des origines à la Seconde Guerre Mondiale (1856-1945), volume 2

Les journaux sont apparus relativement tôt au Sénégal, avant même les débuts de la conquête coloniale et par conséquent la stabilisation des frontières extérieures du pays. Mais par leur nature même et leur objet, ces journaux étaient loin de constituer une presse sénégalaise dont l'existence est un fait beaucoup plus récent. C'est en effet à partir de 1913 que l'on assiste à la naissance de la presse avec l'arrivée et la coexistence durable et continue de plusieurs titres, un lectorat moins cloisonné, une diversité des contenus, un début de professionnalisation, toutes situations indispensables à la définition de la presse. Depuis, ce petit monde n'a cessé de s'élargir, servi par les circonstances d'une époque bouleversée : élection législative de 1914, Première Guerre mondiale et, par la suite, luttes politiques qui dès la campagne pour l'élection et surtout à partir de l'entre-deux-guerres, installent le pays dans une sorte de campagne électorale permanente. On comprend que nos premiers journaux sont essentiellement politiques, passée la parenthèse 1914-1918 qui était déjà celle de toutes les innovations, des bases pour leur future maturité : naissance des premiers quotidiens, apparition de journaux d'information ancrés dans l'analyse et détachés de toute préoccupation partisane, irruption des dépêches d'agences de presse dans leur contenu. Cette tendance allait se renforcer avec notamment la création du premier grand quotidien qu'est Paris-Dakar en 1937 ainsi que de l'AFP en 1944 qui, mieux dotée que la branche information de Havas et les embryons d'agences de la période de la Seconde Guerre mondiale qu'elle remplace, allait contribuer au grossissement du volume des journaux jusque-là réduits à deux ou quelques pages. Celle-ci est à la fois un aboutissement et le début d'une époque où après la main de fer du gouverneur général Pierre Boisson, entre juillet-août 1940 et avril-mai 1943, débute une période de plus grande pluralité des médiats qu'était déjà venue enrichir, dès avant la guerre, en 1939, la radiodiffusion.

09/2017

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Sociologie

Histoire de la presse sénégalaise Tome 1 Volume 2

Les journaux sont apparus relativement tôt au Sénégal, avant même les débuts de la conquête coloniale et par conséquent la stabilisation des frontières extérieures du pays. Mais par leur nature même et leur objet, ces journaux étaient loin de constituer une presse sénégalaise dont l'existence est un fait beaucoup plus récent. C'est en effet à partir de 1913 que l'on assiste à la naissance de la presse avec l'arrivée et la coexistence durable et continue de plusieurs titres, un lectorat moins cloisonné, une diversité des contenus, un début de professionnalisation, toutes situations indispensables à la définition de la presse. Depuis, ce petit monde n'a cessé de s'élargir, servi par les circonstances d'une époque bouleversée : élection législative de 1914, Première Guerre mondiale et, par la suite, luttes politiques qui dès la campagne pour l'élection et surtout à partir de l'entre-deux-guerres, installent le pays dans une sorte de campagne électorale permanente. On comprend que nos premiers journaux sont essentiellement politiques, passée la parenthèse 1914-1918 qui était déjà celle de toutes les innovations, des bases pour leur future maturité : naissance des premiers quotidiens, apparition de journaux d'information ancrés dans l'analyse et détachés de toute préoccupation partisane, irruption des dépêches d'agences de presse dans leur contenu. Cette tendance allait se renforcer avec notamment la création du premier grand quotidien qu'est Paris-Dakar en 1937 ainsi que de l'AFP en 1944 qui, mieux dotée que la branche information de Havas et les embryons d'agences de la période de la Seconde Guerre mondiale qu'elle remplace, allait contribuer au grossissement du volume des journaux jusque-là réduits à deux ou quelques pages. Celle-ci est à la fois un aboutissement et le début d'une époque où après la main de fer du gouverneur général Pierre Boisson, entre juillet-août 1940 et avril-mai 1943, débute une période de plus grande pluralité des médias qu'était déjà venue enrichir, dès avant la guerre, en 1939, la radiodiffusion.

09/2017

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Histoire et Philosophiesophie

Histoire du développement de la biologie. Tome 2

A partir du XVIIe siècle, une approche historique globale devient de plus en plus difficile car la biologie va se différencier en spécialisations rendues possibles par les progrès des techniques et des disciplines voisines. La rédaction d'une histoire de la biologie exige alors de prendre en considération les différentes disciplines biologiques soeurs et la pensée biophilosophique contemporaine. Le deuxième volume de cette Histoire du développement de la biologie traite donc successivement de l'anatomie et de la physiologie après le XVIIe siècle (chap.VII), de l'historique des conceptions sur la fécondation, la reproduction et l'hérédité depuis la Préhistoire jusqu'au début du XXe siècle (chap.VIII), de l'embryologie et de la morphologie considérées dans leur développement historique (chap. IX). Les pensées biologiques de Leibniz — précurseur de l'holisme qui connaît un regain de vitalité de nos jours —, de Boerhaave, de Lavoisier, les idées des savants des Lumières (Voltaire, Maupertuis, Diderot, La Mettrie), de Senebier et des De Saussure, de Goethe et de bien d'autres sont citées. Sont évoquées également des questions aussi épineuses que la préexistence, la préformation ou l'épigenèse des embryons, qui ont été débattues après le Moyen Age en liaison étroite avec les thèses de l'Eglise et de la société, et dont les répercussions actuelles sont toujours évidentes. La naissance et les premiers développements de la biophysique et de la biochimie, la découverte de la photosynthèse, l'émergence de la théorie cellulaire, l'histoire des spermatozoïdes, la découverte de la double fécondation (Guignard, Nawashin), celle des lois de l'hérédité (Mendel) et la mise en avant de la théorie mutationniste (De Vries) figurent ici au milieu d'une profusion d'autres thèmes de recherches et de sujets de réflexions biologiques. Comme dans le premier volume, les différents sujets abordés sont traités de manière à les rendre accessibles aux biologistes comme à tous ceux qui n'ont pas fait de cette science leur spécialité. La grande quantité des faits rassemblés à travers les âges sur les interrelations des diverses disciplines concernées par la science du vivant (biologie, médecine, philosophie, religion, société) fait de cet ouvrage en trois volumes une source d'informations et de réflexions d'une richesse exceptionnelle.

07/1993

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Biologie et physiologie végéta

Graines voyageuses sur les trois océans. Atlantique, océan Indien et Pacifique

Au début on ne voyait rien, seulement le mouvement des vagues et des traces d'écume sur le sable... Et puis, au milieu des fragments de coquillages, des galets et des touffes d'algues séchées, on a trouvé des graines échouées. Cela parait une chose étonnante ! Que font-elles là, d'où viennent-elles ? Ces graines posées sur la grève nous invitent à écouter une histoire naturelle aussi ancienne que la présence des végétaux sur terre. Une histoire muette, qui se raconte par les mouvements des eaux irriguant notre planète. Une histoire qui célèbre aussi l'équilibre harmonieux des eaux et des créatures animales et végétales qui peuplent le monde. Telles des veines et des artères, la terre est animée par la circulation de l'eau, qui imprime dans la roche et dans la boue le tracé des fleuves, ou des rivières sur les continents. Dans les océans, les courants marins, tels de puissants géants, font circuler d'énormes masses liquides. Plus au moins salés, plus ou moins chauds ou froids, ils tracent eux aussi de gigantesques routes qu'empruntent animaux ou plantes pour circuler d'un continent vers un autre. Certaines plantes produisent des graines ou des fruits qui flottent. On peut dire qu'elles confient littéralement leurs embryons à l'élément aquatique. Cette adaptation particulière est appelée par les scientifiques "l'hydrochorie". Il existe aussi d'autres termes pour des adaptations encore plus spécifiques comme la "nautochorie" c'est-à-dire la capacité de certaines graines à flotter longtemps et sans dommages à la surface des mers. Les graines se laissent ballotter par les courants et les vents, tels de petits voiliers ou des bouées miniatures. Elles finiront peut-être par s'échouer sur des plages insulaires ou continentales lointaines, ou tout simplement par couler. Dans le monde végétal actuel, peu de plantes ont donné à leurs graines cette capacité à flotter en mer. Les scientifiques ont estimé que seules 0,1 % des graines en seraient dotées. Et quelle chance ! Cette étonnante propriété se rencontre principalement parmi les végétaux issus des mondes insulaires et tropicaux ultramarins. C'est en parcourant les plages baignées par les flots de l'Atlantique, du Pacifique ou de l'océan Indien, que l'on peut ramasser ces étonnantes graines navigatrices qui nous racontent un peu de la vie de ces puissants géants liquides que sont les fleuves, les océans et les courants océaniques.

03/2021

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Sciences de la vie

Les cellules buissonnières. L'enfant dont la mère n'était pas née et autres folles histoires du microchimérisme

Une enquête au long cours sur une découverte scientifique révolutionnaire, qui bouleverse notre conception de l'identité Microchimérisme : voilà un mot que vous n'avez probablement jamais lu ni entendu. Vous ignorez certainement tout, également, de la réalité qu'il recouvre, tant cette découverte bouleverse la conception que nous nous faisons de nous-mêmes. Nous croyions en effet savoir que nos cellules étaient composées de notre ADN, sceau unique de notre identité. Nous sommes en train de comprendre que ce " je " est lui aussi trompeur : dans nos corps se développent les cellules d'autrui. C'est dans l'obscurité de l'utérus que le phénomène commence : un ballet de cellules qui ne se joue seulement entre la mère et son foetus mais s'étend sur plusieurs générations, concerne toute la fratrie, convoque les jumeaux évanescents, ces embryons fécondés en même temps que nous mais qui disparaissent si rapidement que souvent personne ne s'en rend compte. Parfois, cette étrange chorégraphie introduit d'autres " soi ", via les greffes par exemple. Durant ce spectacle invisible, les autres deviennent nôtres, le passé s'insinue dans le futur, le futur remonte dans le passé. Il y a une vingtaine d'années, nous apprenions avec le microbiote que nous étions formés à 60 % de bactéries. Nous réalisons aujourd'hui que nos cellules elles-mêmes ne nous appartiennent pas toutes. C'est un bouleversement scientifique majeur, tant du point de vue de la compréhension de l'identité que de la médecine. N'arrive-t-il pas que ces cellules étrangères viennent réparer en nous un tissu abîmé, jusqu'à créer un ilot sur un organe ? Le microchimérisme est un nouveau continent scientifique qui délie radicalement l'imagination et que s'empressent d'ailleurs de coloniser les idéologues de toute nature, faisant des laboratoires des arènes politiques. Les autres en nous propose une exploration patiente et pédagogique de ce phénomène fascinant, qui ouvre des portes sur des avenirs vertigineux et qu'on discerne encore mal. C'est ainsi dans les coulisses de la science en train de se faire que nous convie Lise Barnéoud, qui a consacré plus d'un an à enquêter, un peu partout dans le monde, aux côtés de celles et ceux qui dessinent aujourd'hui l'avenir de la science.

09/2023

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Littérature française

Mères malgré tout

Un recueil de nouvelles, de récits, de moments de vie qui ont boulversé l'existence de deux femmes. Après de nombreux mois d'essai et plusieurs fausses-couches précoces, quand ce bébé s'est enfin accroché, j'y ai vraiment cru., jusqu'à ce jour de septembre où tout a basculé. Malgré l'issue funeste, je me suis vraiment sentie mère. Je suis la "Elle" de ces textes. Si aujourd'hui, j'ai tourné la page, la vie me fait régulièrement croiser des mères endeuillées. Et je réalise que malheureusement, elles se prennent encore de plein fouet les mêmes réflexions que j'ai si souvent entendues. Fausses-couches précoces, GEU, accouchements prématurés. Peu importe le nom employé. Derrière ces mots, essayez de ne pas oublier qu'il y a une femme qui s'est sentie mère dès l'instant où elle a su qu'elle portait la vie. Nelly Topscher. Maman de deux enfants, a malgré porté la vie trois fois.. Et cela, jamais je ne l'oublierai.. Ce statut de Maman pour ce bébé sera ignoré. Arraché à moi, car extra uterin...~~~Un foetus n'est plus un embryon, lui aussi aurait dû être officiellement reconnu... Mots difficiles à accepter, quand pourtant, la vie doit continuer... Laissez-vous toucher par ces récits auto-biographiques et découvrez les épreuves que deux femmes, deux mères, ont dû traverser. EXTRAITMarion, Qui aurait cru un jour que je parviendrais à coucher tout cela sur le papier. Ta naissance a été le plus beau jour de ma vie. Beaucoup vont me dire que c'est morbide de dire ça. Si tu savais comme maintenant je me fous des bien-pensants. Là où ces propos me détruisaient hier, ils me rendent plus forte aujourd'hui. Avoir vécu les douleurs de l'accouchement n'est pas la pire chose. Ce qui a été l'enfer à l'état pur c'est de voir nos proches te nier totalement.«?Ce n'était pas un bébé?», «?Elle n'est pas vraiment née?», «?C'est pas grave tu en feras un autre », ou les si cruels, « Il te faut oublier?», ou «?Vous en ferez un autre?». Toutes ces phrases dites, alors que j'étais encore à la maternité, m'ont fait bien plus mal que d'accoucher de toi. Ton père et moi avons entendu ces mots si souvent que nous pouvions même les deviner avant même qu'ils ne soient prononcés.À PROPOS DES AUTEURSSophie Leseure - Née en 1980, je suis passionnée de lecture et d'écriture depuis mon plus jeune âge. Auteure de romances, de livres pour enfants, je me lance enfin dans le triller, ma lecture de prédilection. Née en juillet 1974, à Montpellier, Nelly Topscher a longuement hésité à donner vie à ses romans. Ses deux premières romances sont restées en gestation durant 20 ans avant qu'elle se décide, au hasard d'une participation à un concours de nouvelles, à les terminer. Depuis, elle ne cesse d'écrire. Textes courts ou romans peu importe tant qu'elle assouvit sa passion.

01/2019