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Canudo et le cinéma

Extraits

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Cinéma

Le cinéma en mouvements depuis la Nouvelle Vague

Depuis la Nouvelle Vague française, le cinéma mondial a été traversé de mouvements - agitateurs d'un art en perpétuelle évolution - qui sont analysés ici dans leur réalité éparse et hétérogène. Ils expriment des partis pris formels nouveaux, liés parfois au contexte politique mondial. C'est le cas des cinémas nationaux des pays de l'Est et du tiers-monde dans les années 1960. Ils se développent à la même époque au sein de certaines cinématographies pour y créer des territoires dissidents, face à des productions nationales à bout de souffle, à l'initiative des cinéastes de ces pays : Alexander Kluge et Edgar Reitz en Allemagne, Nagisa Oshima au Japon, génération des chestidesiatniki en URSS ou de la Nouvelle sensibilité en Israël. Ils font parfois écho à des mouvements antérieurs (Cinema Nuovo pour la Post-Retomada brésilienne récemment), se regroupent autour de manifestes explicites (Zanzibar, Dogma 95) ou d'intérêts esthétiques et économiques communs (Diagonale), ou se forment à l'occasion d'un contexte social et politique spécifique (cinéma politique italien des années 1970, cinéma beur et phénomène du "film sexuel" en France). Ils constituent autant d'essais, qu'il a semblé utile de réunir ici pour mieux percevoir les différentes trajectoires d'un Septième Art qui n'en finit pas de se renouveler. La liste n'est certes pas exhaustive, et l'examen de chacun des mouvements pourra être approfondi, mais il apparaît clairement que, plus que d'un modèle global d'influence, c'est bien d'une série d'hypothèses cinématographiques diverses et quelquefois partielles que le cinéma mondial se trouve aujourd'hui enrichi. Une attention particulière est portée dans la dernière partie de cet ouvrage à l'après-Nouvelle Vague en France, à travers deux tables rondes qui donnent la parole aux cinéastes des groupes Zanzibar et Diagonale.

08/2019

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Cinéma

Le cinéma en France. Depuis les années 1930

Voici enfin une histoire du cinéma en France, et non du cinéma français. Tout autre chose donc qu'une chronologie commentée de films panthéonisés ou qu'un récit fleuri de la geste cinématographique nationale. Il s'agit d'une analyse globale de l'activité cinématographique en France et de son évolution, de 1929 à nos jours. Films nationaux et étrangers qui ont formé la mémoire cinématographique des Français, institutions diverses qui ont permis et orienté la transmission, intervenants en tout genre, du simple cinéphile à l'exploitant - en passant par les producteurs, les réalisateurs et les comédiens -, instruments de mesure de la qualité cinématographique, rien n'échappe à cette synthèse au sein de laquelle deux temps forts sont privilégiés : la transformation du cinéma en, industrie culturelle au début des années 1930, et son expansion considérable à partir des années 1960 via la domestication du spectacle cinématographique et de sa reproductibilité technique (télévision, VHS, DVD). Un fil rouge court au long de cette histoire, la demande croissante de films de qualité. Et ce jusqu'au plus contemporain, contrairement à ce, que laisse entendre le catastrophisme ambiant. Écrit dans un style alerte, fourmillant d'informations et toujours réfléchi, ce livre offre aux étudiants et aux passionnés un outil de savoir sans équivalent pour connaître et comprendre les faiblesses et les atouts du cinéma national.

01/2005

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Cinéma

Le cinéma en perspective : une histoire. 3e édition

Cet ouvrage raconte l'histoire du cinéma, c'est-à-dire de l'art du vingtième siècle par excellence, écriture du mouvement, de la lumière et des ombres. Plutôt que d'opter pour un découpage chronologique, il met en perspective cette histoire selon trois fils conducteurs : celle du cinéma pris dans les conflits politiques du siècle dernier, celle des formes esthétiques et celle des corps cinématographiques. Grâce à cette approche originale et synthétique qui a fait de ce livre une référence depuis 25 ans, le cinéma et son histoire apparaissent comme des matières vivantes en devenir.

04/2018

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Littérature étrangère

Le Fantôme du cinéma Roxy

"A travers les trois nouvelles qui composent ce recueil, Juan Marsé recrée son enfance et son adolescence au lendemain de la Guerre civile. Dans Histoire de détectives, des enfants jouent gravement aux justiciers dans une Barcelone meurtrie, mystérieuse et morbide ; dans Le fantôme du cinéma Roxy, un cinéaste caricatural et un écrivain parodique composent un scénario en reconstituant l'atmosphère des vieux cinémas de quartier à l'époque où le pouvoir franquiste asservissait la Catalogne ; enfin, Les aventures d'un lieutenant têtu nous transporte dans une enclave espagnole au Maroc où de jeunes recrues jouent aux soldats de plomb, sous les ordres d'un sergent plus truculent que nature et d'un lieutenant bravache qui joue les acrobates. Ce qui nous vaut un morceau de bravoure à double titre. Et bien entendu, celui qui joue le plus, c'est encore le narrateur, en pinçant tour à tour les cordes de l'ironie, du sordide, du rêve, de la dérision et de la nostalgie." Jean-Claude Masson.

04/1990

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Cinéma

Le temps présent du cinéma

"C'est contre le cinéma que le cinéma doit se faire. En particulier s'il veut, au sein du nouveau monde des images, incarner le plus précieux, le plus vital : la liberté de penser, d'inventer, de chercher, d'errer et de se tromper, en somme d'être l'antidote". Olivier AssayasConstat fait de l'absence de pensée théorique du cinéma contemporain et de l'effacement de la cinéphilie, que nous reste-t-il pour penser ce que l'on persiste à appeler le septième art ? Penser, c'est-à-dire donner du sens aux pratiques des réalisateurs, dépasser la fragmentation et la dépersonnalisation de leur oeuvre dans l'industrie des flux numériques... et justifier aussi qu'on puisse encore résister à l'attraction des plateformes au nom d'un cinéma indépendant et libre, avec l'éthique et les fins qui lui sont propres.

10/2020

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Droit pénal

Le droit pénal au cinéma

L'industrie cinématographique puise son inspiration dans la vie courante et notamment dans la vie des entreprises. Cet ouvrage illustré traite des infractions pénales du droit pénal français par le biais de l'analyse de films et d'une sélection de scènes de films. Le droit pénal des affaires étant une branche du droit pénal général, il était nécessaire, en premier lieu, d'exposer ses grands principes et de les illustrer également par des films, certains étant considérés comme des "classiques" , d'autres relevant plus de la culture populaire.

12/2022

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Cinéma

Le cinéma, un art imaginaire ?

Pourquoi choisir de publier un auteur qui exerce sa vivacité d'esprit contre le cinéma ? Parce qu'il est stimulant de soupçonner encore et sans relâche le rapport entre l'art et le (juste) régime politique de la Cité. Et particulièrement le cinéma, nous explique Patricia Yves, en tant qu'il est l'aboutissement historique des perfectionnements de la capacité mimétique de l'art, une merveilleuse boîte à illusions. Le cinéma, s'imposant comme une évidence purement sensible, met la place du sujet en péril. Au surplus, cette critique, nourrie de philosophie et de psychanalyse, ainsi que d'analyses concrètes de films - Patricia Yves n'est pas sans confesser sa cinéphilie -, ne cherche-t-elle pas à nous amener à défendre le cinéma, défense qu'il nous faut produire maintenant, à nouveau, au risque de voir la poésie cinématographique exilée, de fait, c'est-à-dire engloutie par la marchandise, ou de droit, en tant que force conservatrice d'un ordre inique ? C'est en ce sens qu'il importe de la lire et de la comprendre.

05/2015

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Essais

Le cinéma français. Une cartographie

Entre la Nouvelle Vague et aujourd'hui, le cinéma français fut d'une richesse et d'une invention incomparables, nourri de références et cherchant des perspectives nouvelles pour parler du monde. Maurice Pialat, Agnès Varda, mais aussi Claire Denis, Jean-François Stévenin, Arnaud Desplechin ou Rabah Ameur-Zaïmeche inventent des formes qui composent discrètement un rapport singulier entre le cinéma et le réel où l'intensité des corps filmés voisine avec l'ironie des images. Derrière les personnalités, se dessine ainsi un mouvement cohérent qu'il faut analyser en remontant aux inspirateurs initiaux, Renoir ou Cocteau, et en dressant un tableau d'oeuvres contemporaines marquantes. Ni encyclopédie, ni tableau d'honneur, ce livre est un exercice d'admiration pour les éclats créatifs d'un cinéma aussi vivant que cohérent sur lequel manquait un regard synthétique.

09/2023

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Cinéma

Verdun, le cinéma, l'événement

Verdun, une " épreuve " ? Qui en douterait ! Le cinéma de cette bataille est né pendant l'affrontement de 1916, année des premières autorisations de tournage de l'Armée française sur le front. Les premières images animées de l'événement " Verdun " sont donc des films militaires. Dès 1917, le cinéma de fiction commercial prend le relais du Service Cinématographique de l'Armée. Avec Verdun tel que le poilu l'a vécu (1927), la bataille s'expose dans les récits filmés, mêlant archives et documents de fiction. L'auteur met ainsi en avant la rencontre problématique entre " histoire privée et grande Histoire ". S'appuyant sur les travaux de Georges Duby, Paul Ricoeur ou Michel de Certeau, il fait la lumière sur les productions filmiques qui ont convoqué la guerre. Les années 1930 donnent l'occasion au cinéma de témoigner de la bataille (La Grande Illusion). Si, dans la seconde moitié du XXe siècle, Verdun semble avoir déserté le champ mémoriel et l'écran de cinéma, son incessante résurrection ne comble pas toutes les tranchées de la mémoire.

05/2016

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Cinéma

Une vie pour le cinéma

"Il n'y a de grandes oeuvres d'art qu'à l'ombre d'un grand rêve." Jean-Jacques Annaud avait fixé le sien dès l'âge de neuf ans, quand, un peu crânement, il annonçait à sa mère qu'il serait cinéaste ou rien. Objectif atteint. Des films comme La Guerre du feu, L'Ours, Le Nom de la rose, L'Amant, Sept ans au Tibet, Stalingrad, Deux frères, Le Dernier Loup, ont fait rêver des dizaines de millions de spectateurs. Ces projets ont conduit Jean-Jacques Annaud, voyageur infatigable, en Afrique noire, au Maghreb, au Canada, au Vietnam, sur les sommets de la Cordillère des Andes ou encore dans l'immensité des steppes mongoles. Avec sa caméra, il a su célébrer la nature, révéler la poésie sauvage du monde animal, capter le génie des plus grands - de Patrick Dewaere à Sean Connery, de Jude Law à Brad Pitt, de Jean Carmet à José Garcia, en passant par Ed Harris, Rachel Weisz et, dernièrement, Patrick Dempsey. Une vie pour le cinéma revient, à la première personne, sur ce parcours étonnant. On y découvre un gamin rêveur issu d'un milieu modeste, un bourreau de travail, un cinéaste inclassable, un homme d'audace et de passion qui, quels que soient les obstacles, ne s'est jamais perdu de vue. Au travers d'une quantité de personnages et d'anecdotes, il dévoile aussi les exigences, les secrets et les folies de la fabrique du cinéma. En se racontant, Jean-Jacques Annaud écrit un chapitre de l'histoire du septième art.

10/2018

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Cinéma

Le cinéma d'Akira Kurosawa

Le cinéma d'Akira Kurosawa : une oeuvre d'une rare violence, ne reculant pas devant la brutalité. Pour le comprendre, Alain Bonfand n'a pas hésité à transposer dans son écriture ce que ce cinéma comporte de folie. Le tissu même de son Livre communique au lecteur, en l'incarnant, la sauvagerie de la gestuelle et du montage de ce cinéaste. Que l'on soit ou non connaisseur de Kurosawa, le texte de Bonfand dégage une extraordinaire autorité. Le savoir n'est pas mis en avant pour lui-même, quoique une évidente familiarité avec la culture japonaise entre ici pour beaucoup dans le sentiment de justesse des analyses. Mais l'essentiel est une étonnante lecture en profondeur, qui fait vivre tout autrement ce cinéma qui n'a souvent été apprécié que pour les plus mauvaises raisons. La construction du livre est limpide. Chaque partie gravite autour d'un centre : la figure, le motif, le phénomène, l'immontrable, la théorie des genres, la magnifique intuition, surtout, de "ce qui aveugle". La guerre est associée au thème surprenant de la "maladie de la terre"; le kamikaze ("vent divin"), à la tuberculose, si importante chez Kurosawa ; l'aveuglement, à la mort et à l'impossible, bien sûr, mais aussi à cent motifs particuliers. Cette pratique à la fois soutenue et légère de l'analyse, ces démonstrations économiques et concrètes de ce que c'est qu'une mise en scène orientée par une puissance figurative libérée de la thématisation, proposent pour finir une thèse fondamentale : l'idée esthétique donne plus que le concept. Il est exceptionnel qu'une monographie d'auteur se situe à ce niveau de pensée, d'écriture et de charme. C'est une expérience emballante, qui donne la sensation d'être emporté "sur un balai de sorcière".

05/2011

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Cinéma

Présences. Ecrits sur le cinéma

Articles, scénarios, essais, journal, Olivier Assayas n'a jamais cessé d'écrire : sur ses goûts et sa pratique du cinéma, sur la peinture, la musique, les années 1970, sur ses voyages... Ecrit entre 1980 et aujourd'hui, chacun des textes composant ce recueil retrace une expérience aussi vitale qu'intime, une recherche qui passe tout d'abord par des rencontres. Pas seulement des rencontres de cinéma - Ingmar Bergman, Hou Hsiao-hsien, Maggie Cheung, Jean-Pierre Léaud - mais des présences assez fortes pour le guider, pour le hanter. Fassbinder, Visconti, Warhol, Cassavetes, Bacon et Debord, Godard et le cinéma d'Asie dont il a été l'un des tout premiers explorateurs sont autant de repères dans un parcours solitaire, toujours aimanté par les pôles les plus vivants, les plus neufs de la création contemporaine. Dût-il les chercher jusqu'en Chine ou au plus profond de lui-même, en quête d'une modernité qui nourrit à ses yeux le cinéma, " art qui se manie, c'est le moins qu'on puisse dire, les mains dans le cambouis, art du romanesque et donc de la souillure du monde, et par là même, de la vie ".

01/2009

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Littérature française

Le Brady, cinéma des damnés

Ce livre propose la «biographie d'un lieu», Le Brady, dernier cinéma de quartier parisien. L'auteur, qui y fut projectionniste dans les années 2000, a tiré de cette expérience un texte foisonnant, drôle et informé. Il met en scène ses collègues, l'increvable propriétaire J.-P. Mocky, les fondus de films «bis» (fantastique, gore, kung-fu, western-spaghetti voire moussaka, porno), mais aussi d'autres spectateurs atypiques (sans-logis, retraités maghrébins, amateurs de brèves rencontres), et tous les riverains occasionnels (prostituées, coiffeurs afro, soiffards). Le Brady, cinéma des damnés reconstitue la mémoire des années turbulentes d'une salle obscure inclassable, comme le documentaire subjectif qui s'en inspire. Une somme inventive et attachante qui satisfera la curiosité de ceux qui croient encore que l'aventure est au coin de la rue.

10/2015

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Cinéma

Le Louxor. Palais du cinéma

Louxor ! Magie d'un mot qui évoque l'Egypte, l'ancienne Thèbes, la vallée des rois. Nom d'un rare cinéma de style égyptisant. Edifié en 1920 à Paris, au coeur de Barbès à côté d'un autre monument, le métro aérien. Orientalisme et machinisme. Après la Grande guerre, les films muets d'aventures, d'amour et surtout burlesques attirent les foules. Age d'or pour le septième art, il désigne depuis 1911 le cinéma, qui se construit des temples et revisite librement ceux de l'Egypte, y ajoutant des accents Art déco, le style à la mode. Les années passent, le parlant, la guerre, les Trente Glorieuses, la fréquentation des salles faiblit, le Louxor survit en accueillant les noctambules, frôle la destruction et ressuscite en 2013, paré de la beauté et des attributs de sa jeunesse tout en se dotant de nouvelles salles, d'un bar panoramique. Voici l'histoire d'un lieu parisien mythique dont les péripéties sont retracées par les acteurs mêmes de sa renaissance, l'association Les Amis du Louxor et l'architecte Philippe Pumain, mandataire de l'équipe chargée de la rénovation.

05/2013

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Policiers

Le privé fait son cinéma

La drogue circule sous le manteau. Les cadavres mutilés s'exposent en plein jour devant les portes. Le divertissement pour adulte et ses vedettes, des femmes, des hommes, et parfois même, des hybrides. Voilà à quoi se trouve confronté le privé Georges Lernaf qui, entre les rencontres féminines et sa sagacité habituelle, entreprend de mener une enquête où les rebondissements explosent comme un orage d'été, assaisonnée de cet humour impayable auquel il nous a habitué.

11/2020

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Histoire du cinéma

Lanterne magique. Avant le cinéma

Avec Lanterne magique, JERÔME PRIEUR propose un récit envoûtant sur l'émergence, en plein siècle des Lumières, d'une pratique aux ressorts occultes mais déterminants pour l'histoire du cinématographe : celle des projections publiques et privées de lanterne magique. Cette archéologie du cinéma met notamment en lumière deux oeuvres : celle de Marcel Proust, et les Mémoires d'Etienne-Gaspard Robertson (1763-1837), l'inventeur de la fantasmagorie qui fit carrière sous le Directoire et le Consulat. On connaît la fameuse série de six plaques de lanterne magique située à la source d'A la recherche du temps perdu. Elle raconte l'histoire de Geneviève de Brabant et de l'affreux Golo. On connaît bien moins les Mémoires récréatifs ; scientifiques et anecdotiques d'un physicien-aéronaute d' Etienne-Gaspard Robertson. Comme l'écrit JERÔME PRIEUR dans sa préface, Robertson propose "de l'intérieur, une réflexion sur le spectacle lumineux, sur l'illusion et la croyance, une réflexion sur le spectateur — ce hors-champ laissé dans l'ombre des histoires du cinéma et du pré-cinéma, cette part d'ombre consubstantielle aux images nocturnes. Bien avant le grand Hitchcock, Etienne-Gaspard Robertson a été le premier à comprendre que les spectacles optiques que préfigure sa fantasmagorie ne devaient pas se contenter de mettre en mouvement les images, mais qu'ils devaient mettre en scène les désirs et les peurs que suscitent les images, qu'ils devaient diriger le spectateur, notre double assis à notre place dans la nuit lumineuse."

03/2021

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Littérature française

Atlas, le cinéma d’Hamid

"Coupe le sinta, Hamid ! Coupe la pellicule, Hamid" , scandent les spectateurs dans la salle du cinéma Atlas à Safi. Ils réfutent ainsi toute action sentimentale dans les films, car ils demeurent un peuple traditionnel engagé dans la guerre morale avec les us et coutumes venus d'ailleurs. Avec Atlas, le cinéma d'Hamid, l'auteur compile donc les souvenirs des lieux et des comportements observés, dans cette salle et toutes celles de la ville, et illustrés par les acteurs des années 70.

03/2022

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Cinéma

Le réel et son double dans le cinéma de Woody Allen

Depuis plus de quarante ans, Woody Allen n'a jamais cessé de nous faire rêver tout en oscillant toujours entre l'imaginaire et le réel. Le cinéaste nous parle tour à tour de l'existence, d'un univers chaotique, d'une société contemporaine contradictoire peuplée d'hommes et de femmes bien souvent hésitants et, bien sûr, de l'amour et de la mort. Woody Allen aimerait tant fuir ce réel qui le laisse inconsolable, même s'il admet toutefois que "malheureusement il n'y a que là qu'on puisse s'offrir un bon steak". Ce livre propose d'aborder le traitement cinématographique de grandes questions existentielles mais également le thème du double à travers une multitude de motifs, et notamment l'illusion, le rêve et l'imaginaire, ou encore les apparences trompeuses.

06/2015

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Cinéma

Le documentaire, un autre cinéma. Histoire et création, 5e édition

Le documentaire est un style à part, né loin des studios avec le développement des caméras légères. De Robert Flaherty à Raymond Depardon, les noms qui jalonnent son histoire témoignent de sa participation active à l'élaboration et au développement du langage cinématographique. Cet ouvrage est depuis longtemps la référence de l'étudiant comme du cinéphile. Du cinéma muet à l'image numérique, il retrace l'histoire de cet " autre cinéma " à travers les continents, en analysant son esthétique originale et sa confrontation au réel. A l'occasion de cette cinquième édition, les biographies et les filmographies de cinéastes majeurs ont été actualisées, et deux études ajoutées, consacrées aux récents National Gallery de Frederick Wiseman et A la recherche de Vivian Maier de John Maloof et Charlie Siskel.

09/2015

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Essais

Visual Storytelling pour le cinéma et la télévision. Tome 2

Du point de vue du "visual storytelling" un film est surtout un récit par images dont les éléments visuels doivent séduire le spectateur. L'ouvrage, qui est divisé en deux volumes, est pensé pour les réalisateurs et les chefs décorateurs, mais aussi pour les décorateurs débutants. Dans cette oeuvre sans précédent, Jane Branwell propose une nouvelle méthode pour mieux utiliser tous les éléments visuels d'un film et raconter une histoire à travers les images. Dans le deuxième volume, elle analyse la lumière, la couleur et le décor. Chaque chapitre présente aussi un entretien avec un illustre chef décorateur, une riche galerie d'images, les brouillons des décors des films réalisés par la préproduction, les photos du backstage des différents ateliers créatifs ainsi que des exercices pour la mise en pratique.

06/2022

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Essais

Conquête de l'espace et du temps. Le cinéma antillais

Qu'est-ce que le cinéma antillais - Guadeloupe, Martinique ? Cet ouvrage présente une analyse de l'intégralité des longs-métrages de fiction faits par des réalisateurs antillais, ou venant des Antilles dont ils gardent une mémoire, afin d'y interroger un possible " regard de l'intérieur " (insider's view) sur ces sociétés caribéennes. Que recèlerait-il ? En particulier, ce livre se concentre sur la construction d'un temps spécifiquement antillais et sur la représentation des paysages naturels et urbains, en réponse à une vision exotique des îles. En effet, à l'instar de nombreuses régions du monde, la Caraïbe a été filmée en premier lieu par un " regard de l'extérieur ", en particulier européen. Aussi, si les réalisateurs du cinéma antillais filmaient leurs contrées d'une manière similaire, n'y aurait-il pas une véritable contradiction entre un discours narratif " de l'intérieur " et un discours visuel " de surface " ? Porté par son amour du cinéma, Guillaume Robillard nous entraîne à la découverte d'un cinéma méconnu, sans a priori et avec humilité, qui n'a rien à envier aux productions hollywoodiennes. Avec un regard de l'intérieur, opposé au regard de l'extérieur - surtout européen qui a souvent dirigé les représentations cinématographiques de la Caraïbe -, cet essai sur le septième art antillais s'adresse à tous les curieux et cinéphiles.

01/2023

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Cinéma

Le mal dans le cinéma allemand

Le cinéma allemand est depuis l'origine parcouru par l'idée du mal : en cela est son originalité, voire sa spécificité. De l'Allemagne de Weimar jusqu'aux années 2000, l'ouvrage montre comment le mal est un véritable fil rouge dans la création cinématographique. L'expressionnisme des années 1920 invente le film d'horreur et impose la figure d'un mal métaphysique qui contamine l'ensemble du monde. Au même moment naît un cinéma engagé, qui dépeint une nouvelle figure du mal, celle de la fatalité du déterminisme social : prostitution, ascension sociale et chute. Pour le pouvoir nazi, le cinéma est un objet de propagande totale, entre divertissement et idéologie, et le mal est désormais les "autres", qui veulent souiller la pureté de l'Allemagne. Après une après-guerre amnésique, où le mal n'existe plus, ce dernier revient au coeur du jeune cinéma allemand des années 1970 qui interroge le pourquoi et les survivances du nazisme. Le mal n'est plus l'autre, mais soi : son pays, ses parents, donc sa propre histoire. Penser le mal, c'est donc penser la responsabilité et se penser soi-même. Depuis les années 2000, la question n'est plus de savoir si le mal existe mais plutôt comment le bien et la morale sont possibles.

06/2014

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Cinéma

Jean Grémillon. Le cinéma est à vous

Après des débuts remarquables dans les années 1920 (Maldone, Gardiens de phare), Jean Grémillon tourne au début du parlant La Petite Lise, Daïnah la métisse, puis s'exile avant de retrouver le succès avec Gueule d'amour en 1936, L'Étrange Monsieur Victor, Remorques, Lumière d'été et Le Ciel est à vous (1944). Ces quatre films témoignent d'une maîtrise remarquable tant dans la direction d'acteurs que dans la mise en scène visuelle et sonore. Son dernier film de fiction, L'Amour d'une femme (1954), exprime un engagement qu'on peut qualifier de féministe. Grémillon meurt prématurément en 1959. Geneviève Sellier explore l'ensemble de l'oeuvre de fiction du cinéaste en montrant sa cohérence, sa richesse et surtout sa modernité : à son époque, Grémillon est le seul à proposer des figures féminines aussi diverses et aussi complexes, et une exploration aussi fine des relations entre hommes et femmes.

04/2012

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Sociologie

Communications N° 68 : LE CINEMA EN AMATEUR

Laurence Allard L'amateur : une figure de la modernité esthétique Gérard Leblanc Le petit autre Roger Odin La question de l'amateur André Huet Au-delà des images inédites Alain Bergala Le mariage mis a nu par ses cinéastes, même Marc Ferniot Mon oncle te le poulet noir Laurent Creton L'économie et les marchés de l'amateur Bernard Germain Madame Kodak contre l'amateur, ou les conquêtes du super-8 Gabriel Menager, Roger Odin La presse du cinéma amateur : brève note et bibliographie Laurence Allard Espace public et sociabilité esthétique Gilles Olivier Pierre Guérin, amateur de cinéma et cinéaste amateur Muriel Beltramo Quand les grévistes (nous) font leur cinéma... Michèle Gellereau, Muriel Molinié La lettre vidéo Kristian Feigelson Télévisions de proximité Patricia R. Zimmermann Cinéma amateur et démocratie Bibliographie

05/1999

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Cinéma

Les motifs au cinéma

Pourquoi établir des liens entre des images de films radicalement différents, au-delà des auteurs, des pays et des époques ? Parce que ces images convoquent des motifs visuels qui hantent le cinéma depuis ses origines : la fenêtre, la nuque, l'escalier, le miroir, le labyrinthe, le téléphone, le chat, le cri, et tant d'autres... Ces motifs ont des affinités profondes avec le langage et le récit cinématographiques. Ils sont de ce fait universels, pluriels, ambigus, et chaque cinéaste est incité à les adopter, les transformer et les réinterpréter. Les motifs de cinéma ont une grande agilité à se mouvoir : migrer d'un film à l'autre, d'un cinéaste à l'autre, d'une époque à une autre. Par le jeu des reprises et des différences, ils imprègnent la mémoire émotionnelle du spectateur et ouvrent une nouvelle perspective à l'histoire du cinéma. Les soixante motifs analysés et le millier de films cités donnent la mesure de l'impact visuel et narratif de ces images séminales, souvent reliées à la tradition picturale. Ce livre établit des liens comparatifs entre des créateurs qui ont confronté leur art à un même motif, permettant ainsi d'identifier leur singularité, leur rapport intime et personnel à ce motif, et leur rapport à l'histoire commune des images cinématographiques. Une des ambitions principales de cette riche collection de textes, adossés à des photogrammes choisis par les auteurs eux-mêmes, est de susciter l'émergence d'une possible théorie du motif en cinéma.

08/2019

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Cinéma

La Bretagne au cinéma

Depuis les débuts du cinéma, la Bretagne est un lieu privilégié pour les tournages de films. Certains y cherchent un beau décor ou un bâtiment historique, tandis que pour les autres, la Bretagne fait partie intégrante de l'histoire. Elle entoure les protagonistes d'une ambiance, d'une lumière, d'une culture, donnant au film une couleur propre à la région.   De Jean Epstein à Claude Chabrol, de l'Homme du large à Un long dimanche de fiançailles en passant par Les vacances de Monsieur Hulot, des côtes sauvages de Ouessant à la ville de Nantes, le paysage breton devient parfois le personnage principal. Témoin des premières amours ou berceau des tensions familiales, terre d'angoisse ou de retour aux sources, au gré des films se dessinent différents visages de la Bretagne.   Deux sœurs originaires du Morbihan, toutes deux passionnées de cinéma et attachées à leur région, offrent ici un panorama des représentations de la Bretagne au cinéma. En explorant les différentes visions des réalisateurs au travers de textes richement illustrés, l'ouvrage invite à découvrir les multiples facettes de l'une des plus belles régions de France.

08/2015

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Documentaires jeunesse

Les coulisses du cinéma

Des frères Lumière aux frères Coen, de la Nouvelle Vague à la saga Star Wars, cette histoire illustrée du cinéma nous invite à découvrir les grands réalisateurs, les tournages emblématiques et les inventions révolutionnaires.

10/2019

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Animaux sauvages

Les Animaux au cinéma

A poils, à plumes ou à écailles, les animaux apparaissent dans de nombreux films au cinéma. Ils en sont parfois même les héros ! Mais sais-tu quand les cinéastes ont commencé à les filmer ? Et comment ont-ils réussi à capturer des images sous l'océan ou dans les airs, d'animaux sauvages, minuscules ou très craintifs ? Connais-tu les différents métiers d'une équipe de film animalier ? Prépare-toi pour un grand voyage autour du globe, sur les traces d'animaux devenus stars, pour découvrir les secrets du cinéma animalier. A la fin du livre, retrouve tous les conseils pour devenir, à ton tour, cinéaste animalier, dans ton jardin, en forêt ou encore à la plage ! SILENCE... CA TOURNE !

02/2021

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Jeux

Mon Carnet de Cinéma

Cinéphile ou chroniqueur cinéma ? Ce carnet est fait pour vous ! Entre quizz et challenges, ce carnet vous permet de garder une trace de vos 100 prochains visionnages. Titre, réalisateur. rice, acteurs & actrices principaux, genre , date de visionnage, cinéma, DVD ou streaming... Vous aurez toutes les informations à portée de mains avec une double page à remplir pour chacune de vos découvertes cinématographiques. Ce carnet contient des jeux, des quizz, des listes de films à voir et les sorties à ne pas manquer en plus de 100 doubles pages pour garder vos critiques cinéma à portée de main.

07/2022

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Acteurs

Des moments de cinéma

Avant de créer Rivages/Noir, d'être l'éditeur de James Ellroy et de hanter aujourd'hui les bonus des rééditions en DVD de films insoupçonnés, François Guérif a été un maître cinéphile, un des derniers capables de faire des kilomètres pour voir une copie rarissime venue des Etats-Unis ou d'ailleurs. C'était avant le temps des DVD et du streaming, aux débuts de l'existence des cassettes VHS. L'auteur interviewe alors, pour différentes revues spécialisées, de nombreux acteurs et réalisateurs. Ce recueil reprend ces entretiens essentiels avec des grands noms du cinéma ? : de Fuller à Coppola et de Truffaut à Corneau, d'Isabelle Adjani à Kim Basinger et de Clint Eastwood à Michel Blanc. Par sa diversité, il offre une nouvelle vision de la cinéphilie dans les années 1980 et 1990. C'était le temps où Truffaut écrivait ? : "? Pour moi, comme cinéphile, la vidéo bouleverse ma vie. Si un film passait quelque part, j'y allais sachant que je devrais attendre peut-être deux ans avant de le revoir. Depuis il m'arrive de le visionner trois fois dans la même semaine. ? " Le temps où voir un film était une passion et pas encore une consommation culturelle.

04/2023