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Oscar Casin

Extraits

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Littérature étrangère

La Havane, 1957

En cette année 1957, la fête tropicale bat son plein. George Raft en personne, l'une des plus grandes vedettes de Hollywood, est attendu à La Havane pour l'inauguration d'un nouveau casino, le premier d'une série de luxueux établissements de jeu associés à un ensemble d'hôtels qui devraient progressivement ouvrir leurs portes dans l'île. On compte y accueillir des touristes du monde entier et leur offrir chaque nuit, outre les sensations de la roulette et du black-jack, une revue digne du Sans Souci ou du célèbre Tropicana, les meilleurs cabarets de la ville. Mais, côté coulisses, tout n'est pas encore réglé. Voilà pourquoi, lorsqu'on découvre le cadavre d'un hippopotame abattu dans les environs du parc zoologique de La Havane, soudain les langues se délient et le bruit court que ce fait divers n'est pas sans rapport avec la guerre implacable que se livrent les parrains de la mafia américaine pour le contrôle des hôtels à Cuba. On dit même que le dictateur Batista y est impliqué et qu'il soutient activement l'un des clans new-yorkais. Las d'interviewer des starlettes cubaines, le journaliste Joaquin Porrata pense que le moment est venu de changer de rubrique et de journal, et il décide de mener l'enquête. Mais un hippopotame criblé de balles n'est pas un chien écrasé. Trop entier, inexpérimenté, Joaquin n'imagine pas qu'à la recherche d'une vérité qui n'est pas bonne à dire il va devoir voyager jusqu'au bout de la nuit havanaise. Car la solution de l'énigme se trouve peut-être au cœur de cette ville mythique en proie à mille rumeurs, ignorant encore, en cette année 1957, qu'elle vit les derniers mois d'un carnaval qui semblait éternel. Embarqué à son tour sur les pas de Joaquin, captivé de bout en bout, grâce à l'écriture efficace et intelligente de Mayra Montero, ici au sommet de sa virtuosité narrative, le lecteur saisit au plus près les enjeux et les émotions de cette fin de fête. Comme dans un tableau du Tropicana, guérilleros et gangsters, militaires et bourreaux, starlettes et grandes stars, tous sortent pour la dernière fois sur scène et chantent ensemble le Son de Almendra, l'inoubliable mélodie d'une apocalypse tropicale.

09/2007

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Sciences politiques

La patrie, l’Europe et le monde. Eléments pour un débat sur l’identité des Européens

Les livres de cette collection ont été publiés dans un passé récent. Ils nous remettent en mémoire des événements parfois oubliés et offrent des analyses toujours pertinentes aujourd'hui, mais qu'il est nécessaire d'appréhender avec le recul de l'histoire. Ils offrent ainsi un éclairage indispensable pour comprendre l'évolution et la situation des sociétés actuelles. Avec les contributions de : Michel Ajoux, Yves Argoazlain de Benoist, Jacques Delimoges, Georges Feltin-Tracol, Philippe Forget, Christophe Gauer, Miodrag Jankovic, Patrick Keridan, Pierre Le Vigan, Michel Lhomme, Jacques Marlaud, Guy Portal, Bernard Yack En 1990, l'empire soviétique s'écroule. En 2008, l'empire capitaliste américain, dont l'Europe n'est qu'une annexe, vacille sur ses bases. (Nietzsche écrivait : "Seul devrait posséder celui qui a de l'esprit : autrement, la fortune est un danger public" , Opinions et sentences mêlées, § 310). L'apparition d'un nouveau désordre mondial et de nouvelles puissances sur l'échiquier international offre en Europe une nouvelle opportunité au mo­dèle carolin­gien qui, à partir du décisif noyau franco-allemand, pourrait être appelé à rayon­ner jusqu'aux confins de la Sibérie. Certes l'autorité régalienne et guerrière qui émane du personnage de Charlemagne n'est pas à la mode, nihiliste, d'aujourd'hui. Mais l'effondrement des uto­pies, et notam­ment la chute du rêve (capi­taliste) améri­cain dont nous subis­sons les sou­bresauts en ce moment, pourraient nous contraindre, à brève échéan­ce, à repenser nos modèles de société, à nous réinvestir en politi­que, à nous élever jusqu'à la notion d'Empire européen. Nous réaliserons bientôt que nos libertés, notre pratique démocratique, fort malmenées par les groupes de pression trans­nationaux, dépendent en fin de compte d'une telle éléva­tion du point de vue, du retour de ce que Nietzsche appelait la "Grande Politique" . Surmonter le nihilisme de la pseudo-démocratie ac­tuelle ne sera pas détruire la démocratie mais bien au contraire la res­taurer comme forme originelle de l'accord et du jeu entre l'homme et le monde. Mais n'anticipons pas sur ce débat qui aborde toutes ces ques­tions et beaucoup d'autres.

08/2021

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Exégèse

Le livre des Rois. Israël, le Moby-Dick de Dieu

Que connait-on du livre des Rois, de cette saga des souverains d'Israël et de Juda ? Révélée par Jacques Cazeaux, exégète de renom, l'épopée fantastique, brutale et douloureuse des douze tribus d'Israël nous donne à comprendre l'action de Dieu au coeur de l'histoire. Les trois premiers règnes de Saül, de David et de Salomon occupent les deux tiers des livres de Samuel-Rois, appelés Premiers Prophètes. Mais à ces trois noms tristement exemplaires ont succédé une série de rois. Les livres des Rois les ont suivis sur plus de trois siècles, jusqu'aux exils en Assur et à Babel. Cette chronique n'est pas le fait d'historiens mais de prophètes, et ils n'ont guère retenu des règnes que des apostasies, des crimes, des alliances folles, leurs luttes fratricides après un schisme dû à la folie de Roboam, le fils de Salomon, bref, leur course vers l'abîme - l'Exil, finalement libérateur. Leur acharnement paraît étrange. Mais la Bible soude religion et vie en société. Or, aux nations férues de volonté de puissance sous la forme de la royauté orgueilleuse et destructrice, Israël devait donner le modèle d'une fédération de douze tribus sous la royauté du seul YHWH Dieu. Israël serait l'exemple pour les nations du refus de la volonté de puissance qui défie la divinité et aboutit à l'homicide depuis Caïn. Au contraire, en copiant la royauté des nations, les Israélites ont rompu le maillage et la liberté des tribus, des clans, des familles, de chacun. Ils ruinaient l'essence d'Israël et sa mission dans le monde. Mais à même l'horreur, les prophètes rédacteurs de la Bible ont cru à la persévérante présence de YHWH Dieu dans les ruines : de génération en génération Il aura suivi, repris, châtié, béni pour mieux perdre, exténué, réduit à quelques prophètes ce monstre chéri et nécessaire au monde, Israël. Ce second livre de Jacques Cazeaux sur la royauté en Israël entreprend de faire suivre un tel féroce et sublime compagnonnage. Féroce, par ce qu'on ne rabat pas sur l'absolu ; sublime, par la force de la pensée comme par la subtilité et la grandeur du style.

11/2021

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Immigration

Les nouveaux nomades. La revanche d'Abel

Une vision neuve et radicale du nomadisme et de la migration, à contre-courant des conceptions alarmistes actuelles. Une réflexion majeure pour notre temps. Dans notre conscience collective, le terme "migration' évoque presque exclusivement l'immigration : celle de l'ère postcoloniale, celle des pauvres hères que nous croisons aux feux rouges et dont nous avons peur, ou celle des réfugiés africains ou orientaux qui fuient "leur pays' sur des embarcations de fortune pour, selon nos sensibilités politiques, envahir " le nôtre " ou y trouver refuge. Nous nous trompons. Loin d'être anormal, l'acte de quitter le confort ou la dureté du familier est un acte fondateur de l'expérience humaine. Tant que l'on n'est pas parti, on ne sait pas vraiment qui l'on est. La démarche permet de s'émanciper et de croître, d'apprendre d'où l'on vient et ce vers quoi l'on veut tendre. Notre conception moderne du nomadisme, axée sur la mobilité, est une caricature. Le nomade ne peut pas être défini par son seul mouvement mais par son rapport au lieu, à son écosystème, à la nature, à sa communauté, aux autres et à lui-même. Quelque chose de fondamental s'est brisé en nous lorsque nous sommes passés d'une espèce massivement nomade à une espèce massivement sédentaire. Ce quelque chose est en train de nous dévorer. Saisir la dimension universelle, pluriverselle et épique de la migration, c'est comprendre que si " guerre des civilisations " il y a, ce n'est pas celle décrite par ceux qui voudraient en découdre mais la redite d'un conflit ancestral qui opposait déjà Caïn, le fratricide paysan sédentaire, à Abel, le berger nomade. C'est prendre conscience que nos instincts nomades et sédentaires sont non seulement réconciliables mais qu'en choisissant de ne pas les réconcilier nous courrons au suicide. Après des millénaires de sédentarisation, la crise existentielle que traverse l'humanité appelle à l'émergence d'une nouvelle métaphysique du mouvement, rendue plus urgente que jamais à l'heure du bouleversement climatique. Derrière la réflexion à laquelle nous convie Félix Marquardt, c'est une véritable éthique du nomadisme, basée sur l'ouverture à l'Altérité, qui se dessine.

01/2022

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Littérature étrangère

L'oeuvre sans auteur. Le destin tragique d'une famille allemande

Gerhard Richter, né en 1932, est aujourd'hui considéré comme " une des figures majeures de la peinture contemporaine ", comme l'appela le Centre Pompidou lors de l'une des grandes rétrospectives qui lui ont été consacrées ces dernières années. C'est aussi un artiste au destin exceptionnel, qui a réussi à imposer son style personnel après avoir traversé la dictature nazie et avoir échappé au régime d'Allemagne de l'Est. C'est cette vie que raconte ce livre, adaptation du scénario d'un film qui sortira au mois d'octobre réalisé par l'auteur de La Vie des autres, Oscar 2007 du meilleur film étranger. Dans ce récit librement inspiré de la vie de Gerhard Richter - dans une interview récente, l'auteur et réalisateur explique qu'il laissera au lecteur le soin de faire la part du réel et du fictif -, Florian Henckel von Donnersmarck suit le fil de l'existence de l'artiste (ici sous le prénom de Kurt) depuis l'arrivée du nazisme, avec la visite de l'exposition L'Art dégénéré à Dresde, jusqu'au début de sa carrière de peintre. La mort de sa tante Elisabeth, une femme superbe, dotée d'un profond sens artistique, mais éliminée par les nazis pour " schizophrénie ", le suicide de son père, la rencontre avec sa future épouse, Ellie, ses débuts à l'académie des beaux-arts de Dresde, son passage à l'Est et son entrée à l'académie de Düsseldorf, un creuset de l'art contemporain, alors dirigé par Joseph Beuys, où Richter trouvera son style et fera ses premiers pas d'artiste. A ce récit biographique se mêle l'histoire d'un gynécologue, Carl Seeband, ancien SS membre de " Aktion T4 " au cours de laquelle furent éliminés plusieurs dizaines de milliers de handicapés et de malades mentaux – dont la tante de Richter. Emprisonné par les Russes à la Libération, Seeband se " rachètera " en sauvant la femme et l'enfant à naître du commandant russe du camp de prisonniers. L'ancien nazi fera une brillante carrière en RDA avant de passer à l'Ouest et de redevenir directeur de clinique. Homme de pouvoir, manipulateur, brutal, Seeband est aussi le père d'Ellie, la compagne de Kurt. A travers son histoire, Florian Henckel von Donnersmarck nous fait revivre l'histoire agitée et ambiguë de ces scientifiques du XXe siècle qui ont servi tous les régimes sans aucun cas de conscience. C'est pourtant un artiste, ici, qui aura raison du criminel. Oeuvre sans auteur est un film et un récit palpitant, où la violence se mêle constamment à la tendresse, l'épaisse brutalité à la plus grande subtilité esthétique, pour produire un récit aussi émouvant et intelligent que les tableaux de l'artiste dont il dépeint la vie.

06/2019

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Littérature étrangère

Bétibou

Dans un écrin de verdure à la périphérie de Buenos Aires, un "country club" auquel on n'accède qu'après des contrôles dignes du quartier général de la CIA, un homme est trouvé, la gorge tranchée. Tout porterait à croire qu'il s'agit d'un suicide si, quelques années auparavant, son épouse n'avait connu le même sort. Vengeance ? Règlement de comptes ? Le scoop parvient chez un vétéran des faits divers du journal El Tribuno, en délicatesse avec sa direction qui l'a muté à la rubrique "société". La mort dans l'âme, il transmet l'information au novice du service qui ne jure que par son BlackBerry et Google. Toute la presse s'empare rapidement de l'événement et le rédacteur en chef du journal décide de dépêcher au Country Nurit Iscar, une ex-écrivain, alias Bétibou quand elle était sa maîtresse, pour qu'elle livre des chroniques depuis l'intérieur du "sanctuaire". Les trois comparses s'y retrouvent et, au rythme des meurtres qui s'accumulent, constatent rapidement que leurs propres déductions sont étrangement éloignées de celles de l'inspecteur en charge de l'affaire. Les différentes étapes de l'enquête, minutieusement concomitantes avec des ruptures dans le cours de la vie des protagonistes, sont prétextes pour Claudia Pineiro à une étude extrêmement pertinente sur les forces en puissance dans la société argentine contemporaine : une presse inféodée au pouvoir, des forces de sécurité garantes du crime organisé, une caste de privilégiés omnipotents déconnectés de la vie réelle. Chaque personnage est mis en scène à un moment charnière de sa vie et se trouve face à une question. Nouveau roman, après un échec cuisant, pour l'écrivain ? Départ à la retraite pour le vieux chroniqueur dépassé ? Démission pour le jeune déjà asservi ? La réponse conduit chacun à opter pour une forme d'éthique, intime ou professionnelle. Et c'est bien la conjugaison de ces choix personnels, aussi insignifiants qu'ils puissent paraître à l'échelle macroscopique, qui infléchit les valeurs d'une société.

02/2013

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Littérature Allemande

Dans la nuit d'E.T.A. Hoffmann

Un livre-objet inédit mettant en avant une sélection de textes de l'inventeur du réalisme fantastique E. T. A. Hoffmann accompagnée d'illustrations intensifiants les ambiances fantasques de l'écrivain allemand. Avant de devenir l'inventeur du réalisme fantastique et d'inspirer Balzac, Maupassant, E. A. Poe, Boulgakov, Siniavski, E. T. A. Hoffmann (1776-1822) a été l'image même du beautiful losers. Lui qui s'était rêvé musicien a passé son temps à saborder ses chances d'être reconnu en tant que tel. En attendant la reconnaissance qui lui échappait, il travaillait comme juriste : mais être Prussien sous Napoléon signifiait être chassé d'une ville à l'autre. Sur le tard, à quelques années de sa mort, il s'est découvert ce talent pour l'écriture. Le public a été fasciné. Or ses jours étaient comptés. Il s'est éteint en 1822 au moment où les derniers romantiques allemands voyaient en lui un maître et qu'il a inspiré en France une passion pour l'étrange. Au XXe siècle, Sigmund Freud l'a remis à l'honneur en puisant dans ses textes, notamment dans Le Marchand de sable, son concept d'inquiétante étrangeté. Et depuis on ne compte plus les auteurs (de Lovecraft à Pierre Péju), cinéastes (Michael Powell, Sokourov, Miyazaki), musiciens (Schubert, Schumann, Philipp Glass...), peintres (Paul Klee, Oskar Schlemmer) qui se sont nourris de son imaginaire. Ce livre composé de 5 contes Le Diable à Berlin, Le Marchand de sable, Vampire, La Maison sinistre, Les Mines de Falun propose aux lecteurs une entrée idéale et simple dans l'oeuvre d'E. T. A Hoffmann illustré par le regard du dessinateur marseillais Tristan Bonnemain. Une postface d'Elisabeth Lemirre (spécialiste des contes littéraires, a signé la postface du Chien noir de Lucie Baratte) et Jacques Cotin (ancien directeur de la Pleïade) permettra aux lecteurs de plonger, plus en profondeur, dans la modernité d'E. T. A. Hoffmann.

10/2022

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Thrillers

Heat 2

Michael Mann, l'un des plus grands cinéastes contemporains, s'apprête à faire une entrée fracassante dans le monde du polar avec un premier roman explosif qui raconte l'avant et l'après de son film iconique Heat. Chris Shiherlis, blessé et fiévreux, tente désespérément d'échapper au détective Vincent Hanna. Quelques heures plus tôt, Hanna a tué son complice Neil McCauley lors d'une fusillade sur la piste de l'aéroport. Il est maintenant déterminé à éliminer Chris, le dernier survivant du gang. Des rues de Los Angeles aux quartiers de la mafia taïwanaise du Paraguay, en passant par la frontière du Mexique, Heat 2 nous propulse jusqu'aux événements du film et au-delà. Dans une guerre sans merci. Jusqu'à la mort. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nicolas Ancion et Axelle Demoulin A propos des auteurs Michael Mann est un réalisateur, scénariste et producteur quatre fois nominé aux Oscars et deux fois lauréat d'un Emmy, et l'un des plus créatifs et des plus influents cinéastes américains. Mann a écrit, réalisé et produit de nombreux longs métrages, téléfilms et séries primés et acclamés par la critique. Récompensé de nombreux prix prestigieux, Mann vit à Los Angeles. Meg Gardiner est l'auteur de seize romans primés et acclamés par la critique. Ses thrillers sont des best-sellers aux Etats-Unis et à travers le monde, traduits dans plus de vingt langues. Ancien avocate, présidente à deux reprises des Mystery Writers of America, Gardiner vit à Austin, au Texas. " Heat 2 est un roman brillant et captivant, aux personnages riches et réels, avec une narration forte : l'une des plus authentiques figurations de criminels et des flics qui les traquent que j'ai pu lire". Don Winslow "Une prolongation de l'univers du film absolument exaltante, avec des détours par le Mexique, le Paraguay, le Vietnam et Las Vegas, et des décors à couper le souffle où l'on tire à balles réelles". Rolling Stones "A lire absolument". USA Today

03/2023

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Littérature étrangère

L'abîme de l'illusion humaine

"J'ai découvert Gilbert Sorrentino un très beau jour de 1980, en prenant au hasard (?) un livre publié par Picador sur une tour Martello de livres dans un aéroport ; il s'agissait justement de Mulligan Stew ; ce livre m'a introduit à la littérature américaine contemporaine - disons d'une partie de cette littérature, les Gaddis, Gass, Coover, Davenport, Elkin, Goyen, Toby Olson, Coleman Dowell, etc. Sorrentino, décédé l'année en 2006, est l'auteur de plus d'une douzaine de romans, d'un recueil d'essais et d'une quinzaine de recueils de poésie. J'ai traduit à ce jour huit de ses livres (Red le Démon, Steelwork, Petit Casino, Mulligan Stew/Salmigondis, La Lune dans son envol, Aberration de la lumière et La Folie de l'or). Peu d'écrivains ont autant mis l'accent sur le refus d'écrire des histoires réalistes, avec une intrigue "minutieusement composée, intéressante, pleine de suspense", des personnages "plausibles, plein de substance et de motivation", un décor "qui vous rappelle quelque chose", au contraire, il insiste sur le fait qu'il n'y a là que de l'encre sur du papier, que sa création est pure imagination ; et pourtant le Brooklyn de ses livres, les personnages qui s'y trouvent sont d'une humanité étincelante - qu'il s'agisse de gens ordinaires, pauvres et sans espoir, ou du monde artificiel des arts (qu'il ne cesse de fustiger). Son oreille exceptionnelle lui permet de jouer de la langue anglaise comme d'un instrument, de la tordre, de la déformer, tout en restant constamment d'une grande lisibilité. Même lorsqu'il caricature un mauvais écrivain, son style est incomparable. Le tout est un mélange de noirceur extrême et d'humour, de dérision et d'humanisme dans lequel le lecteur pénètre pour ne plus en ressortir." Bernard Hoepffner Bien que l'oeuvre de Gilbert Sorrentino soit en partie plongée dans le Brooklyn de son enfance dont il fait revivre la langue, elle est également très proche de la culture européenne et de certaines recherches formelles. N'a-t-il pas lui-même énuméré quelles nécessités sous-tendaient son écriture ? Un souci obsessionnel de la structure formelle. Une aversion pour la répétition de l'expérience. L'amour de la digression et de la broderie. Un grand plaisir à donner des informations fausses ou ambiguës. Le désir d'inventer des problèmes que seule l'invention de formes nouvelles peut résoudre ? Et la joie de se faire une montagne d'une taupinière." Dernier livre de Sorrentino, Abyss of human illusion fut publié après sa mort en 2007. Il se compose de cinquante courts textes.

10/2015

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Théâtre

Il ne faut jurer de rien ; On ne saurait penser à tout

Sur un théâtre ancien, faisons des pièces ludiques. Tel pourrait être le mot d’ordre d’Alfred de Musset quand il s’adonne au proverbe, genre dont Il ne faut jurer de rien et On ne saurait penser à tout sont d’incontestables réussites. Impertinentes et drôles, ces pièces bousculent les formes théâtrales empesées et le sérieux des convenances. L’esprit fuse, les surprises succèdent aux quiproquos, les incongruités aux cocasseries. L’alacrité du ton, le sens du rythme et la verve de l’échange dépoussièrent les situations déjà vues et dégourdissent les dialogues. Avec Il ne faut jurer de rien (1836) et On ne saurait penser à tout (1849), voici venu le temps de la jubilation théâtrale Les deux pièces revendiquent un certain héritage intellectuel, assument une nostalgie littéraire, le génie de Musset transmuant un théâtre de société en une oeuvre dramatique originale et nouvelle. Il ne faut jurer de rien et On ne saurait penser à tout confirment la préférence pour la « fantaisie à la française », comédies où se croisent l’humour et l’esprit, deux qualités que Musset attribue au génie dramatique qu’il admire le plus, Molière. Dans nos deux pièces, cinq personnages se croisent (si l’on excepte les utilités). L’intrigue est en général assez mince. Dans Il ne faut jurer de rien et On ne saurait penser à tout, un mariage doit se conclure, mais, à la ligne droite des consentements mutuels, les jeunes héros préfèrent les courbes romanesques et les épreuves du coeur. On le voit, la mythologie personnelle de l’auteur et une pointe de marivaudage enrichissent le genre des proverbes. La part ludique des deux pièces n’exclut pas une lecture « sérieuse » des moeurs du couple « moderne ». C’est même ce qui singularise la poétique de Musset et le situe entre Molière et Oscar Wilde. Entre vérité du coeur et amusement de l’esprit, Musset travaille à la frontière d’un genre. Les deux pièces de Musset qui se caractérisent par leur sens du rythme, de la formule et de l’à-propos confèrent au présent de l’action densité et humour. Le sens du dialogue, constamment animé par une brillante énergie, imite la conversation mondaine pour mieux s’en démarquer. Jeux de mots et coq-à-l’âne démontrent la puissance de déflagration du langage. Constamment les incongruités interfèrent avec les propos sérieux ou simplement anodins. Les dialogues deviennent un peu fous. Bien des obstacles séparent les amoureux d’Il ne faut jurer de rien et d’On ne saurait penser à tout. Franchies une à une, grâce à « la transparence vagabonde », ces épreuves redonnent un sens à l’amour. Certes, personne n’est tout à fait dupe, et Musset le premier qui refusera d’épouser Aimée d’Alton, mais il est bon de croire au bonheur et de tourner la page à l’heure des confessions intimes.

04/2011

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Acteurs

Michael Douglas. Un acteur au travail

Cela fait maintenant plus de quarante ans que Michael Douglas est un acteur de premier plan. Et pourtant, la partie n'était pas jouée d'avance, loin de là. L'ombre portée de son père, Kirk Douglas, figure légendaire d'Hollywood, star internationale, demeurait extrêmement présente. Mais le jeune Michael a su s'en dégager pour suivre son propre parcours. Héros d'une série télévisée populaire (Les Rues de San Francisco, où il partageait l'écran avec Karl Malden)), puis producteur inspiré du multi-oscarisé Vol au-dessus d'un nid de coucou de Milos Forman, il accède à la notoriété avec des comédies à succès (A la poursuite du Diamant Vert, Le Diamant du Nil). Mais ce sont deux films sortis en 1987 (Liaison Fatale, Wall Street) qui vont faire de lui un acteur incontournable de productions importantes. Avec Black Rain de Ridley Scott, Basic Instinct de Paul Verhoeven, ou encore The Game de David Fincher, Michael Douglas va dominer le box-office, imposant parfois l'image d'un homme de pouvoir aux pieds d'argile (Chute Libre, Harcèlement, Meurtre Parfait), et s'accaparant bien souvent des rôles audacieux et risqués (Traffic, Ma vie avec Liberace, La Méthode Kominsky). Malgré le succès, en dépit des honneurs et des nombreux prix, au-delà des Oscars, Michael Douglas a fait de cette passion transmise par son père un métier qu'il ne cesse d'explorer en artisan doué et valeureux. Dominique Legrand, romancier et déjà auteur de plusieurs ouvrages consacrés à des réalisateurs, parmi lesquels Brian De Palma, David Fincher et Roman Polanski, revisite la carrière riche et profondément originale de cet acteur accompli. Un coup de projecteur et une analyse pertinente sur une des carrières d'acteur parmi les plus stimulantes et captivantes, portée par le travail et la recherche de l'excellence, où le jeu permet de transformer la vie en spectacle. Le portrait d'un comédien inventif aux rôles forts et multiples, toujours un peu en marge, parfois à la limite du politiquement correct, mais au charisme indubitable et au pouvoir de séduction irrésistible.

03/2023

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Histoire du cinéma

Les 1000 films culte de l'histoire du cinéma

1000 films qui ont marqué l'histoire du cinéma ! A la fois art de masse, art de recherche et d'essai mais aussi foyer de création, le cinéma nous a accompagnés tout au long du XXe siècle, enregistrant au plus près la réalité sociale et historique du monde tout en projetant, à travers des fictions transportant les foules, les désirs et les rêves du plus grand nombre. Les 1 000 films culte de l'histoire du cinéma plonge le lecteur à travers l'histoire du cinéma qui, en 120 ans d'existence, n'a jamais cessé de se réinventer, passant du muet au parlant au début des années 30, du noir et blanc à la couleur, des écrans carrés à format réduit aux dimensions spectaculaires d'écrans de plus en plus larges, de la pellicule et du nitrate de cellulose à la 4D. Le passé du cinéma a toujours été le garant de son avenir, d'où l'importance de revenir sur son histoire, une pensée encore plus prégnante à une époque où la cinématographie, qui est étymologiquement l'écriture du mouvement, s'est vue pour la première fois contrainte d'interrompre son cycle habituel de production et de diffusion en 2020, marquant une pause dans son histoire. Cette année exceptionnelle est ainsi l'occasion unique et pertinente pour opérer un flash-back sur le formidable répertoire de ces 120 années de production. Cet ouvrage propose ainsi de revenir sur les 1 000 films culte qui ont marqué notre ère et qui, chacun, ont rythmé la vie des générations d'hier et d'aujourd'hui. Des centaines de films issus de tous les genres et de tous les pays sont présentés, décennie par décennie, d'après une sélection fondée sur des données objectives que sont les classements annuels d'entrées, en France et à l'international, les palmarès des grands festivals comme Cannes et Venise mais aussi sur les grandes célébrations telles que les Oscars et les César ou encore sur la notoriété consacrée par la critique. Autant de critères qui ont permis au cinéma de s'imposer comme un art nouveau, unique et irremplaçable.

11/2021

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Littérature française

Naissance d'un royaume

"L'homme marche à vive allure, sans se détourner. Les épaules rentrées, tête baissée, il avance sans but, comme un automate déréglé. Sa démarche est brutale et froide. Plutôt que de s'arrêter à la terrasse d'un café, il préfère se rendre à pied chez sa soeur. Ce qui s'est passé ce matin est probablement le moment le plus horrible de sa vie". D'aventure, deux femmes, un homme, aux horizons incertains, se croisent en quête de pré carré. Leur rencontre est décisive. Voyageurs enthousiastes, passagers involontaires d'une épopée qui les dépasse, ils vont s'aimer, se déchirer, se recomposer. Leurs destins sont scellés. Face à la mort qui sépare, l'amour devient credo fédérateur. A Strasbourg, entre Paris et Moscou, nos marcheurs se confrontent au péril de leur vie. Sans raison apparente, une jeune femme est assassinée. L'ingénieur Georges Ostar est formellement accusé. Arpagie ne doute pas un instant de l'innocence de son mari, elle est son ange gardien, sa bonne étoile. Bientôt, les évènements se bousculent, des obstacles se dressent, augurant un mal pour un bien, une chance d'espérer. Pour Georges, à quelque chose malheur ne peut être bon. Alors que l'enquête piétine, l'intrigue se noue au coeur d'une tentative d'espionnage industriel. Acteur malgré lui d'une guerre inédite, mêlant soldats du passé et amants obscurs, Georges connaît l'amour indicible. Natacha le séduit, l'envoûte. Survient une crise migratoire d'une ampleur sans précédent qui balaie les frontières, change les codes. Devant les évènements, l'emblématique jeune femme, officier du renseignement russe, s'arroge les pleins pouvoirs. Georges choisit un autre destin, Arpagie, meurtrie par la perte de l'être cher, nourrit le fol espoir d'être heureuse à nouveau. Face au danger, Natacha martyr devient une légende où l'amour est plus fort que la mort. Loin du bonheur calme, dont ils se savent exclus, nos visiteurs trouvent le chemin dans la traversée des villes et des terres. Si le paradis est à jamais perdu, ils découvrent, à l'aune d'un territoire infini, qu'il règne ici-bas un jardin, à portée de la main, où flotte encore le parfum des délices.

09/2017

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Critique littéraire

Histoire Auguste. Tome 4, 3e partie, Vies des trente tyrans et de Claude, Edition bilingue français-latin

Ce volume comble une solution de continuité entre plusieurs volumes d'ores et déjà parus de la série Histoire Auguste dans la "Collection des Universités de France" : IV 2, Vies des deux Valériens et des deux Galliens (O Desbordes-St. Ratti, 2000) ; V 1, Vies d'Aurélien et de Tacite (F Paschoud, 1996) ; V 2, Vies de Probus, Firmus, Saturnin, Proculus et Bonose, Carus, Numérien et Carin (F Paschoud, 2001). Les Trente Tyrans constituent une biographie sui genris dans l'Histoire Auguste de fait qu'elle regroupe en fait trente-deux (trente hommes et deux femmes), et non pas seulement trente petites biographies, les plus brèves ne dépassant pas quelques lignes, la plus longue, celle de la reine Zénobie comptant plusieurs pages. L'idée dominante de ce petit recueil est que l'abjection de l'empereur Gallien a été telle qu'elle a suscité partout dans l'Empire l'apparition d'usurpateurs (c'est le sens de tyrannus en latin dès la seconde moitié du 4e s) qui se sont substitués avec des succès divers à un prince indigne et inefficace. Le chiffre "trente" est sans doute calqué sur les trente tyrans d'Athènes, un parallèle assez malheureux : il n'y a rien de commun entre des usurpateurs apparus aux quatre coins de l'Empire romain dans une période de plusieurs années et le groupe dictatorial de trente individus chargés des purges à Athènes durant un bref laps à la fin de la guerre du Péloponnèse. Le pseudo-auteur, "Trebellius Poollio", peine du reste à atteindre le nombre de trente-deux et en est réduit à inventer plusieurs personnages, à transformer en usurpateurs des individus qui ne se sont pas emparés du pouvoir suprême, et à situer sous Valérien et Gallien des usurpateurs surgis sous d'autres règnes. La Vie de Claude, aussi attribuée à "Trebellius Pollio", est fort médiocre. Elle escamote une partie des campagnes menées par ce valeureux guerrier et narre avec beaucoup de confusion certaines autres. Il s'agit surtout d'un panégyrique de ce prince, prétendu ancêtre de la dynastie constantinienne. Ce motif de propagande apparu en 310 quand Constantin se dégage du système tétrarchique ne peut pas jouer un rôle dans un texte dont l'auteur prétend écrire avant mai 305, ce qui est le cas pour "Pollio". On tient donc ici la preuve principale du brouillage chronologique qui domine l'ensemble de l'Histoire Auguste. Le dernier tiers du texte est occupé par de faux documents, essentiellement des listes de dotations prétendument attribuées à Claude avant son accession à l'Empire, qui réunissent un grand nombre objets hétéroclites, parfois avec des sous-entendus ou égrillards, ou moqueurs envers le christianisme.

10/2011

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 8, Encyclopédie 4 (Lettres M-Z), Lettre sur le commerce dela librairie

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

01/1976

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Musique, danse

Oeuvres complètes. Tome 19, Musique

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité". .

04/1983

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 17, Le rêve de d'Alembert

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

07/1987

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 15, Le Pour et le contre ou Lettres sur la postérité

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1986

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 7, Encyclopédie III (lettres D-L)

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1976

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 6, Encyclopédie II (lettres B-C)

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

07/1976

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 12, Le Neveu de Rameau

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

04/1989

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 14, Salon de 1765 ; Essais sur la peinture

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1984

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 3, Les Bijoux indiscrets

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1978

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 4, Le nouveau Socrate

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1978

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 2, Philosophie et mathématique

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

04/1975

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 1, Le modèle anglais

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

04/1975

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 16, Salon de 1767 ; Salon de 1769

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

04/1990

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 23, Jacques le fataliste

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1981

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 13, Arts et lettres (1739-1766)

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

01/1980

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 10, Le drame bourgeois

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

01/1980