Recherche

Morgane Tryde

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

Nom de code : Brutus. Histoire d'un réseau de la France libre

Si la mémoire collective a retenu les noms de certains mouvements de résistance intérieure - Combat, Franc-Tireur, Libération -, il n'en est pas de même du réseau Brutus, fondé pourtant dès septembre 1940. L'historien Jean-Marc Binot et Bernard Boyer, fils d'un des chefs du réseau, dépeignent enfin avec précision ce qui fut l'un des premiers groupes des services secrets de la France libre. Créé par Pierre Fourcaud, alias Lucas, le réseau Brutus a ceci de particulier qu'il regroupe des hommes et des femmes aux horizons et aux idées politiques différents, symbole d'une résistance unie dont le seul but est de combattre l'Allemagne et le régime de Vichy. Boris Fourcaud (le frère de Pierre), sous le pseudo de Froment, et un jeune avocat marseillais, André Boyer, alias Brémond, vont patiemment tisser une véritable toile d'araignée à travers toute la France, afin de récolter un maximum de renseignements au profit des Alliés. Visionnaires, les deux hommes lancent l'idée d'un organe fédérant les mouvements de résistance, les partis poli-tiques et les syndicats, sous l'autorité du général de Gaulle, projet qui aboutit à la constitution du Conseil national de la Résistance en 1943. André Boyer devient alors le chef du réseau Brutus. Tout au long de la guerre, malgré le danger, les arrestations, les agents infiltrés par l'Abwehr, le réseau Brutus transmet à Londres l'emplacement des unités allemandes, le détail des fortifications du mur de l'Atlantique, les positions des rampes de V1, les résultats des raids aériens... Plus de soixante ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il était temps de rendre ce bel hommage aux hommes et aux femmes qui ont lutté pour l'honneur de leur pays jusqu'au sacrifice de leur vie, et de faire revivre leur épopée à partir de témoignages exceptionnels et d'archives encore jamais exploitées.

04/2007

ActuaLitté

Imagerie médicale

Echographie en médecine générale. 3e édition

L'échographie en médecine générale, véritable prolongement de l'examen clinique, était il n'y a pas si longtemps que cela, un rêve atteignable uniquement par les praticiens les plus motivés et fortunés. L'amélioration technologique, l'amélioration des outils informatiques, des prix variés en fonction de l'appareil désiré, en font désormais un outil parfaitement accessible. L'échographie appliquée en médecine générale est pratiquée dans de nombreux pays. Les médecins généralistes français n'ont jamais été aussi proches de cette fabuleuse opportunité, leur permettant d'augmenter leurs compétences, grâce à cet outil performant. -1- Pratiquée au sein même du cabinet, elle permet une réponse améliorée, une prise en charge optimisée, de nouvelles modalités de discussion avec le patient. Elle peut être utilisée dans une situation clinico-échographique, en utilisation ciblée, dans la gestion de l'incertitude. Une échographie, c'est une somme de gestes, dont chacun apprend quelque chose (présence d'un calcul biliaire, dilatation des cavités rénales, etc.). Si le moindre doute en médecine générale doit faire demander un complément d'information, certains gestes sont à la portée de tout médecin, et peuvent conforter un diagnostic de façon immédiate. Si vous recherchez un ensemble de compétences qui propose un complément à votre clinique, qui offre également une ouverture d'esprit et un nouveau souffle à votre pratique dans un domaine en développement, ce livre devrait être votre ressource de base. Ce guide pratique, véritable vade-mecum, s'adresse au médecin débutant, désireux d'un apprentissage progressif. Sa nouvelle édition s'enrichit de mises à jour en fonction de l'évolution des pratiques. A ce livre est associé un site compagnon à l'usage du praticien. Le professionnel de santé pourra télécharger des fiches mémo, par organe, qui rassemblent, sur une seule page, l'ensemble des informations nécessaires à l'examen. Ce site compagnon sera alimenté par l'auteur, au fur et à mesure, constituant ainsi une véritable boite à outil pour le médecin généraliste et/ou l'étudiant en médecine dans sa pratique quotidienne.

01/2023

ActuaLitté

Sociologie

Actes de la recherche en sciences sociales, n 238 . varia

Ce numéro présentera quatre articles sur des thématiques variées (la demande de mémoire rapportée à l'immigration, la fabrication d'une catégorie de littérature dite " beur ", la mixité sociale dans un écoquartier parisien, les styles de vie universitaires), auxquels s'ajoutera un hommage de la revue à Jean-Claude Chamboredon, décédé le 30 mars 2020. Morane Chavanon étudie la fabrique locale de la " demande de mémoire " rapportée à l'immigration. A partir du cas de Saint-Etienne, elle analyse les logiques à l'oeuvre derrière la construction de cette demande et montre comment la convocation du passé s'est imposée comme ressource privilégiée du tour symbolique pris par les formes de gestion et de politisation de la question immigrée. Kaoutar Harchi, elle, s'intéresse à la fabrique lettrée de l'identification sociale, à partir de l'étude du cas de la littérature dite " beur " sur la période 1980-1993. L'article analyse les pratiques professionnelles, symboliques et matérielles à l'origine de cette forme d'assignation sociale. Il met en évidence la prégnance, au fondement de ladite classification littéraire, de rapports de classe articulés à des catégories fondées sur l'origine, susceptibles de perpétuer des modes de pensée essentialistes. Marie Piganiol a enquêté sur la fabrique concrète d'un écoquartier parisien constitué de logements onéreux entourés d'habitat social. En focalisant la politique de mixité sur le logement social, les élus abandonnent le peuplement des logements privés aux promoteurs, qui privilégient des logements haut de gamme et conduisent les urbanistes et les architectes à ajuster le quartier à une population bourgeoise peu familière de la mixité. Louis Gabrysiak s'intéresse, à partir d'une enquête quantitative et qualitative, aux styles de vie des universitaires. Les transformations récentes de l'institution (croissance démographique, poids des différentes disciplines) interrogent l'homogénéité du groupe des universitaires sous l'angle de leurs origines sociales comme de leur rapport à la culture, et éclaire quelques-unes des tensions qui traversent aujourd'hui l'université, quant au type de culture qu'elle doit légitimer et transmettre.

07/2021

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

La mélancolie de celui qui vise juste

A Attrape-Flèche, en plein bayou du Mississippi, au coeur d'une faune sauvage et d'une flore luxuriante, on aime, on flingue, on cherche comment percer dans le show-business... Tout ça, peut-être, pour oublier que sous la surface des eaux sombres où s'égarent parfois des dauphins, il n'y a qu'un grand vide silencieux. Un soir, quand deux "gentils enfants" - en vérité, des tueurs sans pitié venus braquer la station-service du coin - se font abattre, les déflagrations seront perçues bien au-delà, et très vite, c'est la ville entière qui sera sous le choc. Que ce soit Hydro, le jeune amateur de tartes aux pêches, le Prince des Ténèbres et ses envolées théâtrales, le doux shérif Chisholm et sa splendide épouse, ou Morgan l'as de la gâchette, tous vont se demander au fond d'eux-mêmes s'ils ne sont pas responsables du drame, et partir en quête de cette paix intérieure qui leur fait défaut depuis trop longtemps et que seuls des proches peuvent apporter. Par une écriture limpide, presque fluide, tout en rythmes et sonorités, La Mélancolie de celui qui vise juste de Lewis Nordan nous balade d'être en être et de coeur en coeur comme une chanson de blues. Il nous offre un récit onirique marqué d'un optimisme lumineux, et si l'humour affleure, c'est pour mieux révéler l'humanité, dans sa beauté et ses fêlures. En 1995, alors qu'il a une cinquantaine d'années et quatre livres derrière lui, Lewis Nordan, profondément marqué par le suicide de son plus jeune fils l'année précédente, entame l'écriture d'un roman qui, il ne le comprendra que plus tard, lui servira de salut. Si La Mélancolie de celui qui vise juste est, d'après lui, un récit sur la solitude impitoyable chevillée à l'homme, page après page, néanmoins, c'est le contraire qu'il nous prouve, pour finir par faire briller les liens inextinguibles qui nous unissent.

06/2021

ActuaLitté

Pédagogie

Le Bureau international d'éducation, matrice de l'internationalisme éducatif (premier 20e siècle). Pour une charte des aspirations mondiales en matière éducative

Cet ouvrage retrace la sociogenèse de l'internationalisme éducatif durant le premier 20e siècle à partir de l'une de ses matrices, le Bureau international d'éducation (BIE). Créé à Genève par l'Institut Rousseau, en 1925, pour construire la paix par la science et l'éducation, ce Bureau se conçoit comme caisse de résonance des mouvements réformistes ; dès 1929, sous la direction de Jean Piaget, le BIE devient la première institution intergouvernementale en éducation puis lie ses destinées à celles de l'Unesco en 1952, dont il constitue un organe précurseur. Le volume montre comment le BIE tente de rallier les Etats de la planète, pour construire une charte des aspirations mondiales de l'instruction publique. Il témoigne des causes promues, non sans résistances : droit des populations juvéniles - même les plus vulnérables - à une pédagogie adaptée et à une targe culture ; justice scolaire, corolaire de la justice sociale ; éducation à la paix et à l'esprit critique ; amélioration des conditions de travail et de formation des enseignants. Des enjeux qui demeurent d'une brûlante actualité. Tout en élargissant l'empan de ses partenaires et de son audience, le BIE bute sur de substantielles contradictions. Comment asseoir sa légitimité sans renforcer les rivalités avec les organisations dédiées elles aussi à l'enfance pour pacifier le monde ? Comment appliquer à l'éducation les méthodes de la coopération internationale, alors que l'école demeure la chasse gardée des nations ? Comment s'allier des gouvernements incarnant la démocratie et courtiser simultanément des Etats-nations aux régimes autoritaires, sans déroger aux principes de neutralité et pacifisme ? Quel mode opératoire instituer pour préserver les Conférences du BIE des interférences politiques qui s'exacerbent en ces décennies de tous les excès ? Grâce aux riches archives analysées, cet ouvrage permet, pour la première fois, d'accéder aux coulisses des négociations menées au sein du BIE et met en lumière les défis auxquels se confrontent, aujourd'hui encore, nombre d'organisations internationales.

01/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

Combattants juifs dans la guerre d'Espagne. La compagnie Botwin

Décembre 1937. Quatorze mois après la création des Brigades internationales, la seconde compagnie du bataillon Palafox est déclarée « compagnie juive ». Celle-ci adopte le nom de Naftali Botwin en hommage à un jeune militant communiste polonais condamné à mort quelques années plus tôt. L’histoire de cette compagnie illustre de manière exemplaire la participation massive des volontaires d’origine juive au sein des Brigades internationales. Près du quart des brigadistes venus en Espagne combattre pour la République sont d’origine juive et Radio Barcelone diffuse des émissions en yiddish. La compagnie possède son propre drapeau sur lequel figure en yiddish, en polonais et en espagnol la devise : « Pour votre liberté et la nôtre » et publie organe de presse en yiddish. Ses membres sont sur tous les fronts : Teruel, Guadalaraja, Madrid, Èbre… Ils sont parmi les premiers à comprendre que non seulement le sort de l’Europe se joue sur le sol espagnol mais aussi celui des Juifs menacés au premier chef par l’hydre fasciste. Efraïm Wuzek fut l’un d’entre eux. Né en Pologne, il émigre très rapidement en Palestine et intègre les rangs du Parti communiste palestinien. Il gagne ensuite l’Espagne pour grossir les rangs des internationaux et participe à la création de la compagnie Botwin dont il relate l’épopée de l’intérieur. Quand Franco triomphe, les survivants seront parqués dans les camps français à Gurs et à Saint-Cyprien et nombre d’entre eux formeront pendant l’Occupation les FTP-MOI, les groupes de combats de la main-d’oeuvre immigrée liée aux Francs-tireurs et partisans. Édité en yiddish à Varsovie, voici près de cinquante ans, le récit de ces événements que nous donne à lire Efraïm Wuzek constitue un exceptionnel témoignage de première main, dont la traduction française est proposée pour la première fois. En complément, la fille de l’auteur, Larissa Wuzek-Gruszow, retrace l’itinéraire politique de son père à partir des nombreux carnets qu’il a laissés.

01/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Le Matin (1884-1944). Une presse d'argent et de chantage

Le Matin, un des plus importants journaux français de la première moitié du XXe siècle, est à la fois le premier quotidien "à l'américaine" lancé en France (en 1884) et le premier titre à reparaître sous l'Occupation. Ce journal, tiré à plus d'un million et demi d'exemplaires au cours de la Première Guerre mondiale, devait révolutionner la presse française en important les méthodes du journalisme américain. Dès le départ dirigé par un affairiste sans scrupule, il devint cependant très rapidement une feuille de chantage et un organe corrompu largement discrédité. Entre campagnes de chantage et coups de bluff, grandes fêtes patriotiques et opérations philanthropiques, Le Malin se distingue de ses concurrents par son caractère outrancier et son arrogance, particulièrement après son rachat en 1903 par le légendaire Maurice Bunau-Varilla, qui dirigea le journal pendant plus de quarante ans. Propriétaire d'un grand quotidien populaire qui connaît son "âge d'or" dans les armées 1900-1910, celui qu'on surnomme l'"Empereur du Matin", et dont la vénalité n'a d'égale que la mégalomanie, fait trembler députés, ministres et chefs d'État. Mais, dans l'entre-deux-guerres, l'équilibre qui avait fait le succès et la puissance du Matin est progressivement rompu. Le quotidien vire à l'extrême droite et Bunau-Vacilla, plus préoccupé par ses lubies (dont la production du Synthol) que par la modernisation de son journal, précipite le déclin commercial du titre en le radicalisant. Champion du rapprochement franco-allemand dans les années trente, il met aussitôt son journal au service de l'occupant en 1940, ce qui vaut au Matin, symbole de la "presse pourrie", d'être aussitôt interdit de parution à la Libération, avant de tomber dans un certain oubli. Ce livre retrace l'histoire de ce monument de la presse française à partir de sources jusque-là inexploitées. Au-delà du cas particulier du Matin, il entend poser la question de la liberté de la presse en régime capitaliste.

02/2012

ActuaLitté

Autres philosophes

La Mettrie. Un philosophe pour notre temps

Julien Offray de La Mettrie (1709-1751), en pleine emprise chrétienne, bravant dogmes et préjugés, eut l'audace de proclamer ? : Hommes, vous n'avez pas d'âme ? ! Il entreprit de démontrer rationnellement la vérité de ce que les spiritualistes assimilent à un outrage ultime. Guy Chaussinand-Nogaret, dans son coruscant opuscule pour les temps présents, raconte à nos contemporains comment La Mettrie fut conspué, pourchassé, vilipendé, occulté souvent­. Mais on le lira aussi, surtout, comme le récit d'une vie exhibant des vertus - le courage, l'audace, la persévérance - qui, à l'époque, conduit à la geôle, voire à la mort, dès lors qu'elles servent le dessein héroïque de renverser l'ancien régime des idées, donc d'exhausser le champ des possibles conceptuels en y revendiquant une pleine place pour le matérialisme et l'athéisme. La Mettrie est l'un des personnages les plus éloquents enfantés par le siècle des Lumières, pourtant riche en penseurs dont la hardiesse étonne encore aujourd'hui. Médecin et philosophe, faisant fi de l'indigence des connaissances alors disponibles, il élabore une théorie matérialiste fondée sur l'expérimentation de son propre corps et de ceux de ses patients. Il ne trouve qu'un complexe nerveux et conclut que l'âme n'est qu'un organe dont la perfection fait illusion. Les sensations et la pensée n'ont donc d'autre réalité que la matière elle-même et ses combinaisons. Dieu considéré comme un personnage fantastique dont le mystère flatte les imaginations, un matérialisme fondé sur l'observation d'une matière en constant mouvement, tels sont les principaux apports de La Mettrie aux élans de l'émancipation. Avec la prudence de celui qui doute raisonnablement, il reconnait que matérialisme et athéisme ne peuvent pas encore être démontrés par des arguments irréfutables mais restent les plus vraisemblables des hypothèses. Mort prématurément à 42 ans, La Mettrie a ouvert la voie d'une approche de la nature qui fonde aujourd'hui les progrès de la science et, loin des métaphysiques réactionnaires qui font encore florès, l'avenir de la philosophie.

12/2022

ActuaLitté

Archéologie

Gallia N° 78-2, 2021

Une cave à amphores, une statue en pierre et une tête coupée de la fin de l'âge du Fer à Châteaumeillant (Cher) Sous la direction de Sophie Krausz, Caroline Millereux, Marion Bouchet et Fabienne Olmer avec Florent Comte, Olivier Buchsenschutz, Mathieu Gaultier, Benjamin Girard, Guillaume Gouzon, Hitomi Fujii et Dominique Jagu 1 De l'agglomération antique de Cassinomagus au village de Chassenon (Charente) : un bilan des connaissances Sous la direction de Lucie Carpentier et Sandra Sicard avec la collaboration de Christelle Belingard, Isabelle Bertrand, Sophie Bujard, Arnaud Coutelas, Cécile Doulan, Chloé Genies, Morgan Grall, Stéphanie Guédon, Jean-François Guéguen, David Hourcade, Joachim Le Bomin, Christophe Loiseau, Gabriel Rocque, Florian Sarreste, Sylvie Soulas, Graziella Tendron et Carole Vissac 57 Les broyeurs en pierre en forme de doigt dans le sud-est de la Gaule romaine Yves Manniez et Vincent Lauras 95 Dépôts et pratiques symboliques dans l'établissement aristocratique gaulois de Varennes-sur-Seine, la Justice (Seine-et-Marne) Jean-Marc Séguier, Ginette Auxiette et Fabien Pilon 123 A propos des foyers protohistoriques à pierres chauffantes en Provence-Alpes-Côte d'Azur Denis Dubesset 153 Nécropoles multipolaires et élaboration d'un nouveau modèle socio-politique au premier âge du Fer : réflexions à partir des sites du Camp de l'Eglise Sud à Flaujac-Poujols (Lot) et du Camp d'Alba à Réalville (Tarn-et-Garonne) Antoine Dumas 175 Une inscription méconnue de Cos/Cosa dans la cité des Cadurques Sabine Armani 205 Un plomb inscrit de Saint-Couat-d'Aude (Aude) : des pérégrins sur le territoire de Narbonne Julien Aliquot et Michel Feugère 219 Les fours " à pain " dans les Gaules et les Germanies (ve s. av. J. -C. -ve s. apr. J. -C.), un regard technique Nicolas Monteix et Camille Noûs 227 Contribution à l'histoire de la boulangerie romaine : étude de " pains/galettes " découverts en Gaule Andreas G. Heiss, Véronique Matterne, Nicolas Monteix, Margaux Tillier et Camille Noûs 261

03/2022

ActuaLitté

Maternelle et primaire

Entraîner le cerveau à résister - Lecteurs CP à CM2. Avec 1 guide pédagogique, 1 poster, 240 cartes, des attrapes pièges. Lecteurs CP>CM2, Edition 2023

Entrainer le cerveau à résister, une méthode innovante pour favoriser les apprentissages et éviter les erreurs courantes pour les élèves de cycles 2 et 3 : des activités pour entraîner efficacement les élèves au contrôle inhibiteur. L'inhibition c'est la capacité de notre cerveau à résister aux habitudes, automatismes, tentations et distractions. C'est le signal " STOP " qui permet à l'enfant d'apprendre à s'arrêter s'il va trop vite dans sa réflexion et de ne pas tomber dans un piège. Cette méthode issue des recherches menées par le LaPsyDE, testée et validée sur Lea. fr , propose un entrainement à l'inhibition. Le coffret contient : un guide pédagogique, 240 cartes pour s'entrainer, un poster sur le fonctionnement de l'inhibition et 5 attrape-pièges. Le guide pédagogique est structuré en 4 parties : - Une introduction pour l'enseignant sur le fonctionnement du cerveau, les éléments théoriques et les principes pédagogiques. - A la découverte de mon cerveau : 2 séquences (différenciées PS/MS, GS/CP) pour faire découvrir aux élèves le cerveau en tant qu'organe d'apprentissage et introduire le projet d'entrainement au contrôle inhibiteur. - Champion de l'inhibition : 35 activités pour s'entrainer à inhiber. - La chasse aux pièges : un dispositif (" l'attrape-piège ") pour aider les élèves à inhiber des heuristiques préalablement identifiées. Les + - Une méthode issue des recherches menées par le LaPsyDé (laboratoire de recherche Paris 5) - Une méthode testée sur le portail Lea. fr et validée par les enseignants - Une méthode co-rédigée par un conseiller pédagogique et une doctorante en psychologie OFFERT avec cet ouvrage : 1 mois d'abonnement à lea. fr Trousse2crayons en parle : https : //trousse2crayons. home. blog/2022/02/23/mes-decouvertes-nathan-et-lea-fr/ Existe également en version guide pédagogique seul : Vous pouvez également acheter le guide pédagogique seul et télécharger gratuitement les cartes, le poster et les calques sur Lea. fr. Plus d'information ici !

04/2023

ActuaLitté

BD tout public

Le landais volant Tome 3 : Sketch sur le ketch

Où qu'il aille, où qu'il soit, le baron vit toujours des aventures aussi trépidantes que surprenantes ! À Tikal, une des plus belles cités Mayas, au nord-est du Guatemala, Jean-Dextre, pourtant rompu à tous les traquenards et malgré son flair occitan légendaire, est aux prises avec le seau de m****... C'est une coutume de bizutage des touristes ! Une expérience humiliante, qui le perturbe terriblement, car enfin, il n'est pas un touriste ! Arrivé, le 11 septembre 2001, dans un hôtel de luxe à Antigua, le baron est perplexe quant à la gravité de l'attentat perpétré contre les tours du World Trade Center, en comparaison au résultat du match crucial de football entre le Salvador et le Guatemala ; comme quoi, tout est relatif. À Ilha, au Mozambique, il découvre comment un Breton, architecte, arrivé il y a 25 ans et jamais reparti, a provoqué la grève du sexe chez les femmes du coin. Il vit alors une expérience unique avec la volupté, non sans s'être vivement inquiété d'une possible homosexualité, non qu'il soit homophone, mais humilié de cette révélation tardive, en pleine force de l'âge... À bord du Gitane III, un bateau de plaisance, ayant ni plus ni moins appartenu à l'ex-mari de Marlène Jobart, une certaine rouquine, vedette de cinéma dans les années 80, rien ne va. Il est vrai que l'équipage est fort disparate. Nous avons le capitaine René, particulièrement acariâtre et gueulard, qui préfère parler à la photo de Marlène Jobart plutôt qu'à sa femme Annie. Leur fils, Jack, un bellâtre, à la gueule d'acteur hollywoodien. Dédé, le frère de René, qui ne se lave plus depuis la mort de son épouse et, à n'en pas douter, ça remonte à loin... Vanille, une viticultrice. Milo, sourd et muet, très bon marin, il en faut un. Et une pimpante naufragée, recueillie à bord dès le début du voyage. Mais cet étrange équipage, explique-t-il cependant la disparition de la pipe, du coussin et du caleçon préféré (celui avec des Popeye partout dessus) du capitaine, ainsi que celle des pâtes et des biscuits ? Est-ce une mutinerie ? Y a-t-il un traître à bord ? Un rat par exemple, qui voudrait faire le tour du monde... La Mémé de Jean-Dextre aurait-elle raison : « Le bateau, y a deux moments heureux : quand on y monte et quand on en descend ! » ? Ah, mais combien la vie du chevalier-baron est palpitante depuis qu'il voyage !

10/2010

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

Marlène Jobert raconte Peter Pan, La Princesse au petit pois, Ali Baba et les 40 voleurs, La Petite sirène. Avec 1 CD audio

Un ouvrage qui réunit 4 des plus beaux contes du monde, interprétés avec tendresse et humour par Marlène Jobert. Alliant merveilleux, fantastique, magie ou encore aventure, ces contes offrent aux enfants et aux parents de multiples occasions de partager des moments inoubliables. Ali Baba et les 40 voleurs D'après les contes des Mille et Une Nuits Affreux, méchants, rusés et armés jusqu'aux dents, ces dangereux voleurs sont au nombre de quarante. Quelle terrible bande ! Et leur chef, le plus méchant de tous, est prêt à tout pour punir quiconque franchit le seuil de leur grotte au trésor ! Ali Baba, justement, a découvert leur secret. Lui et sa fidèle esclave Morgiane échapperont-ils à la vengeance des bandits ? Peter Pan D'après Matthew Barrie La petite Wendy et ses deux frères, Jean et Michel, ont bien de la chance ! Peter Pan, le garçon qui ne grandit pas, les emmène ce soir au fabuleux Pays imaginaire : là où les sirènes nagent, où les Garçons perdus jouent à la guerre avec les Indiens, mais... là aussi où vit le terrible capitaine Crochet, le chef des Pirates. Celui-ci attend Peter Pan de pied ferme. Gare à sa vengeance ! La Petite sirène D'après Hans Christian Andersen Tout au fond de l'océan, dans un merveilleux royaume, vit la Petite Sirène. Mais cette jolie princesse des mers ne désire qu'une chose : aller faire un tour sur terre pour rejoindre le prince qu'elle a sauvé de la tempête ! Pour réaliser son rêve, elle est prête à tout, même à donner sa voix à la sorcière... La Princesse au petit pois D'après Hans Christian Andersen La mère de ce prince est désespérée : comment trouverait-il jamais une épouse qui lui convienne ? Il est si difficile qu'il repousse toutes ses prétendantes ! Car ce dont il rêve, c'est de la plus belle, de la plus parfaite, de la princesse des princesses dans le monde ! Serait-ce cette belle jeune fille arrivée au château un soir de tempête ? Il n'y a qu'un seul moyen de savoir...

10/2017

ActuaLitté

Critique littéraire

Eloge de la lecture et de la fiction. Conférence du Nobel

La conférence du prix Nobel de Mario Vargas Llosa, Éloge de la lecture et de la fiction, réunit les idées, les obsessions, les souvenirs, les peurs et les espoirs d’un homme qui, au sommet de sa carrière, nous offre ces quelques pages à la manière d’une confession. Le ton est en effet intime et émotif. Le lauréat évoque son enfance, sa famille et son pays, il parle des auteurs et des livres qui ont marqué ses années de formation et sa trajectoire professionnelle, et il consacre bon nombre de pages à commenter la scène politique internationale et les passions qui agitent le monde actuel. On peut ainsi distinguer dans son discours trois rubriques différentes. La première est celle du Mario Vargas Llosa qui aime collectionner des hippopotames et passer du temps avec ses amis, celle du mari de Patricia Llosa, celle du père de Morgana et du grand-père de six enfants, celle, enfin, d’un homme qui s’appelle Mario mais que d’autres appellent Vargas Llosa. La deuxième rubrique est justement celle de Vargas Llosa, l’auteur d’une quinzaine des romans qui ont marqué les quarante dernières années. Il évoque les joies et les affres de l’écriture, les moments de découragement, la jubilation face au mot juste, la peur d’échouer et l’excitation que lui procure chaque nouveau projet. Enfin, la troisième, est celle de l’homme politique Vargas Llosa, que ses compatriotes discréditent en l’appelant sèchement « Vargas », et qui défend ouvertement les idées libérales comme étant les plus efficaces et les plus justes pour résoudre les problèmes de nos sociétés. « Mario », « Vargas Llosa » et « Vargas » sont sans doute très différents les uns des autres mais ce qui les unit ici est essentiellement leur passion pour la lecture et pour l’écriture comme instruments qui nous ouvrent les portes d’une vie meilleure, plus riche et plus diverse, plus tolérante et moins prévisible. Cette conférence est une célébration de la littérature comme langage commun inventé par les humains pour échapper à leur pauvre condition et s’élever au-delà d’eux-mêmes. C’est une leçon magistrale mais également une confession personnelle, un regard sur le monde et un acte de foi.

10/2011

ActuaLitté

Essais biographiques

Käthe Kollwitz - Regard(s) croisé(s)

Ce volume collectif est issu du premier colloque français consacré à Käthe Kollwitz alors que l'historiographie se développe surtout en Allemagne et aux Etats-Unis. Le principal enjeu en est de sortir du domaine des spécialistes de l'estampe et de faire d'une lacune, le peu de développement de la recherche sur Kollwitz en France, un potentiel heuristique. Le parti-pris était en effet d'ouvrir le propos du colloque à des chercheurs et chercheuses extérieur-e-s au champ de l'estampe allemande, de proposer une lecture croisée de l'oeuvre de Kollwitz, en invitant non seulement des chercheuses et chercheurs en histoire de l'estampe et en histoire de l'art mais aussi en histoire de la photographie, en histoire culturelle ou en études germaniques. Chacun considérant Kollwitz sous l'angle de ses connaissances mais aussi des objets et méthodes propres à sa discipline, leur confrontation permet ainsi de renouveler la recherche sur l'artiste. Trois lignes forces structurent l'ensemble des contributions de ce volume. La première interroge les fonctions de l'image dans l'oeuvre de Kollwitz, à travers l'expressivité des sujets qui, avec récurrence ou au contraire de manière plus marginale, sont chargés d'une signification symbolique, dans le champ artistique ou l'espace social, et jusque dans la pénombre discrète voire secrète de l'atelier, en explorant les potentialités de la gravure, de la photographie ou de la sculpture dont l'artiste a été la praticienne. La deuxième voie d'approche examine la situation de Kollwitz face à l'histoire, en éclairant la confrontation de l'artiste aux combats et violences de son temps, qu'elle vécut dans un enthousiasme parfois inquiet (la révolution allemande) ou qu'elle subit dans la douleur (la mort d'un fils tué à la guerre, dès l'automne 1914, la convertit au pacifisme), cependant qu'à partir de 1933 le nazisme lui retirerait ses droits d'artiste et d'enseignante en la plongeant dans la nuit de l'art décrété dégénéré. La troisième et dernière partie de l'ouvrage réunit des essais interrogeant la portée de l'oeuvre de Kollwitz, en s'intéressant à ses réceptions et ses lectures comme autant d'interprétations qui, parfois, croisent d'autres destins d'artistes, tels George Grosz ou Lea Grundig, et qui varient selon des contextes changeants ? : l'engagement de l'artiste dans l'Allemagne des années 1920, sa postérité dans la RDA d'après 1945 ou les significations de la monumentalité de son oeuvre dans les régimes d'idéologie communiste. Contributions de ? : Aurélie Arena, Claire Aslangul-Rallo, Jérôme Bazin, Annette Becker, Marine Branland, Jean-Numa Ducange, Thierry Dufrêne, Marie Gispert, Christian Joschke, Philippe Kaenel, Morgane Lafagne, Juliette Mermet, Denis Pernot, Emmanuel Pernoud, Chiara Ripamonti, Bertrand Tillier, Catherine Wermester.

08/2022

ActuaLitté

Beaux arts

Le vent se lève

Consacrée aux relations que l'humanité entretient avec la Terre, cette nouvelle exposition de la collection du MAC VAL rassemble des oeuvres qui traduisent la richesse et les paradoxes de ces liens, composés d'émerveillement, d'amour, de critique scientifique et sociétale, d'espoir et d'aveuglement, d'inspiration et de rêverie... Une histoire de l'art récente et jeune, en réaction aux états du monde par des artistes qui ne peuvent regarder ailleurs, un choix que nous sommes heureuses de défendre. Si ce recueil d'oeuvres illustre plusieurs facettes d'une histoire façonnée par les hommes et dont ils portent la responsabilité, il a pour fil rouge le sujet de la marche et replace l'humain au centre du paysage terrestre, arpenteur de sa vie et acteur de son devenir. Les oeuvres "parlent" ici de la terre et de la complexité de l'action humaine, étrange et ambivalente, autoritaire et désinvolte, nourricière et destructrice, poétique et économique. Alors que chacun sait qu'une autre façon de pratiquer la Terre est nécessaire, la jeune génération reste presque seule à se soulever en faveur d'un ordre nouveau ! Partout apparaissent ces mouvements de contestation et de progrès, pacifiques ou plus violents, insubordonnés à la réalité économique, aux objectifs de croissance, à tout ce que nous savons avec certitude participer à la destruction du vivant, dont nous sommes partie prenante, consciente et meurtrière. Et le musée, quel est son rôle, quel peut être son avenir dans la société ? Il doit se réinventer, remettre en perspective ses missions de conservation, de production, d'accumulation, se penser moins comme un conservatoire que comme un laboratoire, un lieu à parcourir et, surtout, à vivre pour y échanger et questionner avec le public un présent vers lequel les artistes nous conduisent. Pour nous accompagner, nous avons sollicité des auteur. e. s et des artistes pour leur engagement, leur partage d'expériences positives, singulières et combatives, afin d'élargir cet ouvrage à des regards extérieurs, à d'autres voix. Exposition au MAC VAL à partir du 7 mars 2020. Avec les oeuvres de Boris Achour, Dove Allouche, Pierre Ardouvin, Bianca Argimon, Hicham Berrada, Michel Blazy, Christian Boltanski, Véronique Boudier, Charlotte Charbonnel, Ali Cherri, Clément Cogitore, Emile Compard, Franck David, Julien Discrit, David Douard, Jean Dubuffet, Anne-Charlotte Finel, Nicolas Floc'h, Charles Fréger, José Gamarra, Lola Gonzàlez, Dominique Gonzalez-Foerster, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Ange Leccia, Benoît Maire, Pierre Malphettes, Didier Marcel, Angelika Markul, Jean-Charles Masséra, Philippe Mayaux, Bernard Moninot, Roman Moriceau, Jean-Luc Moulène, Tania Mouraud, Jean-Christophe Norman, Gina Pane, Laurent Pernot, Laure Prouvost, Enrique Ramirez, Paul Rebeyrolle, Evariste Richer, Loup Sarion, Bruno Serralongue, Tal-Coat, Stéphane Thidet, Thu Van Tran, Jean Tinguely, Gérard Traquandi, Tatiana Trouvé, Morgane Tschiember, Agnès Varda, Marion Verboom, Virginie Yassef...

06/2020

ActuaLitté

Angleterre - Londres

Londres en quelques jours. 7e édition

Lonely Planet : un guide tout en couleurs, concis et ultrapratique pour découvrir Londres Buckingham Palace, abbaye de Westminster, British Museum, cathédrale Saint-Paul, Tate Modern... le meilleur de Londres en un clin d'oeil : tous les sites majeurs décryptés et des conseils d'expert pour tirer le meilleur parti de ses visites Un guide tout en couleurs et organisé par quartier, pour que la visite de chaque grand monument ou musée soit l'occasion de découvrir les environs à son rythme. Des itinéraires thématiques pour découvrir les meilleurs spots et se fondre dans la vie londonienne : promenade bohème à Soho, samedi shopping à Notting Hill ou flânerie littéraire à Bloomsbury. Des pages thématiques pour découvrir Londres selon ses envies : avec des enfants, activités gratuites, shopping, spectacles, meilleures adresses de pubs ou de restaurants ethniques... Des cartes en couleur et une carte détachable pour faciliter les déplacements dans la mégalopole anglaise.

02/2022

ActuaLitté

Littérature française

Les longs silences

En février 2014, à la suite d'un burn out, Cécile Portier entre pour trois semaines en clinique psychiatrique. Pendant ce temps de soins, elle éprouve le besoin de noter les sensations qui la traversent, d'écrire ce lieu et ceux qu'elle y rencontre. Elle enregistre par l'écriture le flux des conversations, des sons, de ses propres pensées (« La pensée est-elle un organe ? Avoir mal en pensant, est-ce mal penser, est-ce une maladie ? »). Elle note le déroulement des heures et des gestes, le « temps qui passe en spirale, en entrelacs, en rond, en n'importe quelle forme qui ne soit ni droite ni orientée », les journées qui se répètent inexorablement, « des horaires pour tout : l'heure des repas, l'heure des médicaments, l'heure des activités, l'heure de fermeture du salon commun. Il y a des horaires pour tout qui font qu'on sait facilement sur quoi bute notre attente ». Les activités, les ateliers dessin, presse, et l'heure du goûter. « De nos vies nous ne voyons que les mécanismes ». Le sentiment d'étrangeté du lieu, le sentiment, même, d'en être étrangère, font place au constat que cette intimité non choisie est un partage. La description de l'endroit (sa terrasse, son jardin, le salon, les chambres), nous montre l'envers de ces « lieux de fatigue ». Elle n'a, à première vue, rien en commun avec ceux-là qui sont ici en même temps qu'elle, mais le seul fait d'avoir été défaillants les rapproche. Elle comprend que cette défaillance n'est pas que personnelle, qu'elle est l'écho, le symptôme peut-être, d'un fait social. « Dans ma chambre du pavillon, le lino est troué par endroits. Tout le monde a le droit d'avoir des failles ». Elle déjoue tous les poncifs du témoignage ou du récit d'expérience, et d'un trait vif, direct, précis, dénonce les mécanismes de notre quotidien. « Ecrire ici c'est repasser toujours par les mêmes points, oublier l'exigence d'avancer vers quelque part ». Cécile Portier enregistre au plus ras de ce qui se passe, du temps qui ne passe pas. Et toujours, ce refus de se laisser enfermer, jusque dans ce qu'on attend d'elle.

11/2015

ActuaLitté

Opéra

Émile Cossira. Ténor de l'Opéra de Paris

Cet ouvrage est l'agenda reconstitué d'un ténor de l'Opéra de Paris qui connut une carrière exceptionnellement longue et brillante durant la Belle Epoque. Par son contenu, ce livre se veut également un morceau d'anthologie de l'art lyrique de ce temps considéré comme celui d'une vie agréable et légère. Emile Cossira (Jean-Emile Coussirat, dit...) est né à Orthez (Basses-Pyrénées) le 2 octobre 1854 et mort subitement au cours d'une tournée de représentation d'opérette française à Québec (Canada) le 1er février 1923. Doué d'un organe remarquable dès son plus jeune âge, sa vie d'artiste lyrique débute comme un véritable conte de fée. D'abord pensionnaire de la salle Favart puis de l'Opéra Garnier, il fut l'un des premiers ténors français qui abordèrent les grands rôles wagnériens : Lohengrin, les Maîtres chanteurs de Nuremberg, Tristan et Yseult, Tannhäuser... Ce ne fut pas son seul titre de gloire. Ténor au très large répertoire, il créa, entre autres : L'Ascanio de Saint-Saëns à l'Opéra Garnier (1890), Tristan et Yseult de Richard Wagner au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles (1894), le Duc de Ferrare de Georges Marty et l'Iphigénie en Tauride de Christophe Gluck au Théâtre-Lyrique de la Renaissance (1899). Ce colosse du bel canto aura pour partenaires les plus grandes cantatrices de l'époque et triomphera sur toutes les grandes scènes lyriques internationales : Londres, New York, Milan, Barcelone, Bruxelles, Monte-Carlo, Saint-Pétersbourg, Kiev, le Caire, etc. L'artiste possédait une voix au timbre harmonieux, étendue, qu'il conduisait avec maîtrise. Physionomie franche, nature exubérante, esprit vif, d'humeur un peu batailleuse, mais bon enfant, Cossira possédait un coeur d'or. Il ne refusait jamais à prêter sa merveilleuse voix dans nombre de galas de bienfaisance. En dépit d'une présence permanente à l'affiche des premières scènes françaises et internationales, la réputation du ténor s'éteignit brutalement à la lecture de son épitaphe. Si l'histoire semble ne pas avoir retenu son nom, l'art lyrique français qu'il a dignement servi, peut le compter parmi ses gloires.

11/2022

ActuaLitté

Education nationale

Bouses de Mammouth. Témoignages inédits sur bévues de l'Education nationale

Les auteurs : Thomas Andrieu - Franck Antunes - Erell Buhez - Laetitia Cavagni - Inola Dedieu - El Herrero - Laure Enza - Yoann Laurent-Rouault - Angélique Rolland - Nathalie Sambat. L'Education nationale est surnommée "le mammouth" . Une expression qui résonne dans l'inconscient collectif et donne une image immédiate de cet organe d'Etat. Car la longue promenade à dos de mammouth est une obligation pour qui naît en son pays. Contre vents et marées et sur les grèves. C'est encore plus vrai aujourd'hui qu'hier avec le gouvernement actuel, qui au nom de la pensée unique, tente d'interdire les éducations alternatives. Comme l'école à la maison. Au prétexte du séparatisme qui gangrène notre vieille République fanée, l'herbage de prédilection de l'animal laineux. Pourtant à brouter dans ces verts pâturages, le mammouth semble souffrir d'embarras gastriques et intestinaux. Et l'animal, peu éduqué, s'en cache à peine. Il est nature. Les générations de têtes blondes se succèdent, et il reste là, les pattes coincées dans la glace. Parfaitement immobile. Affreusement constipé. Pourtant, la violence, l'incompétence, la drogue, la peur, le harcèlement, la démission, l'ignorance, le racisme et leurs joyeux camarades dansent autour de lui en brandissant leurs lances. Ils le menacent. Mais le placide animal se contente de les regarder s'agiter, la trompe basse et l'oeil humide, sans réagir. Rares sont ceux qui ont aimé les années qu'ils ont passées à dos de mammouth. Qu'ils soient devenus chasseurs, cueilleurs ou chômeurs. Qu'ils aient réussi à faire des étincelles avec leurs silex ou non. Ce collectif vous fera partager plusieurs points de vue. Celui de deux élèves de lycée, celui de parents d'élèves et celui de personnels en poste au musée d'Histoire naturelle. Puissent ces textes vous inspirer des réflexions et vous faire passer le cap de la nostalgie quand vous pensez "école" , puissent les billes, les copains et la jupe courte d'Isabelle en terminale rester en dehors du sujet. Car le problème, quand on réfléchit sur le mammouth, c'est que notre nostalgie nous empêche, bien souvent, d'être objectifs.

02/2021

ActuaLitté

Freud

Les actes manqués. Introduction à la psychanalyse

" Nous désignons par actes manqués les phénomènes qui se produisent lorsqu'une personne prononce ou écrit, en s'en apercevant ou non, un mot autre que celui qu'elle veut dire ou tracer (lapsus) ; lorsqu'on lit, dans un texte imprimé ou manuscrit, un mot autre que celui qui est réellement imprimé ou écrit (fausse lecture), ou lorsqu'on entend autre chose que ce qu'on vous dit, sans que cette fausse audition tienne à un trouble organique de l'organe auditif. Une autre série de phénomènes du même genre a pour base l'oubli, étant entendu toutefois qu'il s'agit d'un oubli non durable, mais momentané, comme dans le cas, par exemple, où l'on ne peut pas retrouver un nom qu'on sait cependant et qu'on finit régulièrement par retrouver plus tard, ou dans le cas où l'on oublie de mettre à exécution un projet dont on se souvient cependant plus tard et qui, par conséquent, n'est oublié que momentanément. Dans une troisième série, c'est la condition de momentanéité qui manque, comme, par exemple, lorsqu'on ne réussit pas à mettre la main sur un objet qu'on avait cependant rangé quelque part ; à la même catégorie se rattachent les cas de perte tout à fait analogues. Il s'agit là d'oublis qu'on traite différemment des autres, d'oublis dont on s'étonne et au sujet desquels on est contrarié, au lieu de les trouver compréhensibles. A ces cas se rattachent encore certaines erreurs dans lesquelles la momentanéité apparaît de nouveau, comme lorsqu'on croit pendant quelque temps à des choses dont on savait auparavant et dont on saura de nouveau plus tard qu'elles ne sont pas telles qu'on se les représente. A tous ces cas on pourrait encore ajouter une foule de phénomènes analogues, connus sous des noms divers. De tous ces exemples se dégage une seule et même conclusion : les actes manqués ont un sens et indiquent les moyens de dégager ce sens d'après les circonstances qui accompagnent l'acte".

01/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

Histoire de La Ruche, Kabylie, 1937-1975. Le bulletin, curseur d'un mouvement, d'une histoire et d'une société

Les cent vingt-neuf numéros du bulletin de La Ruche, consultés pour les besoins de cette étude, ont permis une meilleure connaissance de cette association féminine érigée en terre kabyle par des Soeurs missionnaires. A la fin des années trente, quatre villages pionniers ouvrent la marche de La Ruche. Ils seront rejoints progressivement par les autres postes, où se sont implantées les Soeurs, pour que le mouvement arbore le nom de La Ruche de Kabylie. l'indépendance de l'Algérie induira, entre autres changements, une nouvelle appellation : La Ruche d'Algérie. Le volet éditorial de La Ruche est particulièrement dense. Le journal de l'association, dit bulletin et paru pour la première fois en 1940, portera aussi les trois noms. organe permanent au contenu évolutif ; le bulletin avait des r8les prédéfinis : support pédagogique qui consolide la formation et lien qui permet des échanges entre adhérentes de différents villages. Par son contenu et sa longévité de trois décennies, il se trouve remplir aujourd'hui d'autres r8les que ceux qui lui étaient assignés : il est le miroir qui reflète l'intérieur d'un rucher où des fillettes et des jeunes filles, majoritairement musulmanes et chrétiennes pour d'autres, reçoivent une formation à la fois respectueuse des traditions et ouverte sur le monde extérieur il dévoile le milieu environnant et particulièrement les changements qui affectent le monde féminin de 1940 jusqu'à 1975, année où le mouvement ferme définitivement ses portes. il est aussi ce curseur qui permet de tracer une Histoire, bien qu'incomplète, d'un mouvement unique dans les espaces algérien et africain, concernés par la mission d'évangélisation menée par les missionnaires d'Afrique. Enfin, ce fascicule de 17 à 20 pages, a figé l'image du milieu kabyle (écologique, culturel, sociétal, linguistique...) par des textes et dessins, décrivant le travail artisanal local, les activités en rapport avec la terre, la transcription du parler kabyle telle qu'adoptée par les missionnaires et le parler local entre autres aspects. il constitue aujourd'hui un substrat riche en informations que des chercheurs pourraient analyser pour élucider des questions d'ordre culturelles, sociologiques ou linguistiques.

03/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Mugabe, Robert Gabriel, "souillure" or not "souillure" ?

Pas question, ici, de repeindre un Zimbabwe idyllique aux couleurs flamboyantes. Foin de naïveté, ce n'est pas du Douanier Rousseau, bien plus " Le Jugement dernier " de Jérôme Bosch, où chaque scène est une horreur accomplie. Pas de vilenies estompées dans les bleus du lointain. Rien n'est caché. Tout est sur la table. La lumière éclaire d'une même intensité, la très sombre période coloniale britannique, la monstrueuse Rhodésie " blanche " de Ian Smith que d'aucuns ont tant aimée, et le Zimbabwe indépendant dirigé par Robert Mugabe depuis 1980. On a tué beaucoup dans ce pays. De tout temps et de mille manières : à la dynamite, à la baïonnette, par pendaisons, au couteau, à la kalachnikov, à la bombe. A chacun sa méthode. On a aussi beaucoup menti. La toute première fois, en bernant le pauvre chef Ndébélé qui offrit son pays sans le savoir aux rapaces de la bande à Cecil Rhodes. Puis après, au nom de la " civilisation ", puis aujourd'hui encore, very shocked, au motif que " Nous ne sommes responsables de rien ". Mugabe, qui a massacré le " joyau " qu'on lui a remis en main propre en 1980 ? Parlons-en du " joyau " rhodésien, si cher aux journalistes, ce formidable tas de boue immonde ! Médias aveugles ou engagés, Ong, bras armés des politiques, diplomates délirants, qui alimentent la chaudière pour la maintenir à température constante en attendant le grand feu d'artifice, tous ont sans doute une part de responsabilité dans le " drame " du Zimbabwe, et pas le seul Mugabe. C'est aussi une ligne directrice de cet ouvrage. Mugabe, " Une honte pour le continent africain tout entier ", comme l'a clamé Condoleezza Rice ? Alors offrons-nous quelques escapades pour aller voir ailleurs, et dormons tranquilles : Sierra Leone, Cameroun, Mozambique, quand la communauté internationale s'empresse de mettre fin aux carnages... Le monde occidental, plein de compassion pour le peuple zimbabwéen ? Là, ça fait monter la tension quand on sait qui a fait rouiller la tuyauterie du système économique et social. L'opposant Morgan Tsvangirai et la brochette de Blancs qui l'entourent, une petite équipe de gens bien sympathiques ? Peut-être ne parle-t-on pas des mêmes personnes.

04/2010

ActuaLitté

Musique, danse

Au coeur du punk US. Les archives du Iggy Pop Fan Club

Gilles Scheps est un de ces gamins parisiens dont l'existence va être changée à jamais par le rock. II devient assidu des concerts dès 1970 avec les Rolling Stones. Deux électrochocs majeurs alimentent la suite de sa vie : Brain Capers de Mott The Hoople et Fun House des Stooges. Juste avant l'ère punk, Gilles décide qu'il faut absolument soutenir le leader des Stooges, Iggy Pop, alors au creux de la vague. Il fonde le fan-club français du chanteur, puis son organe de promotion auquel participera activement son ami Olivier Lalo : le fanzine I Wanna Be Your Dog Afin de l'alimenter en matière fraiche, Gilles Scheps parcourt les Etats-Unis ã la rencontre du punk américain naissant et de ses pionniers Ramones, New York Dolls, Flamin'Groovies, Ron Asheton... Dès la fin de l'année 1976, Gilles Scheps est au coeur du mouvement punk avec son fanzine, que ce soit en France ou en Grande-Bretagne. C'est l'époque de l'Open Market, de Starshooter, Little Bob Story, des débuts de Police, des concerts en Europe de Johnny Thunders et de ses Heartbreakers... Mais c'est aussi celle du grand retour d'Igge Pop sur disque et sur scène, grâce à raide de David Bowie. Très impliqué, Gilles Scheps réussit à publier, grâce à ses contacts, l'unique album du groupe post-Stooges de Ron Asheton : The New Order. I Wanna Be Your Dog ale plaisir d'accueillir de nombreuses collaborations issues de la presse spécialisée française de l'époque : Francis Dordor de Best, Philippe Manoeuvre et Daniel Vermeille de Rock & Folk, Alain Pacadis de Libération... Le punk secoue la scène rock mondiale, et le siège du Iggy Pop Fan-Club est l'un des lieux où se croisent les meilleurs artistes du mouvement à Paris. Les auteurs vous invitent au coeur du réacteur punk. Cet ouvrage retrace l'aventure de Gilles Scheps, de sa découverte du rock à nos jours. L'aventure du Iggy Pop. Fan-Club et de I Wanna Be Your Dogy est généreusement retracée. Vous y retrouverez les rencontres aux Etats-Unis et en Europe, des interviews, chroniques et articles, ainsi que de nombreuses photographies, toutes rares et inédites.

12/2019

ActuaLitté

Histoire de l'art

Journal d'un collectionneur. Marchand de tableaux

L'auteur de ce journal est né en 1881. " Il était marchand de tableaux, fils de marchand de tableaux, témoin des changements révolutionnaires qui, dès la découverte de Cézanne, virent s'imposer de par le monde une conception de l'art tout à fait nouvelle. " René Gimpel avait hérité d'une approche traditionnelle de la peinture et il manifesta toujours une préférence pour les grands maîtres français du xviiie siècle, notamment Chardin. Mais cela ne l'empêcha pas de reconnaître le génie, même sous le masque d'un style nouveau : Braque, à ses yeux, avait atteint la même perfection. Issu d'une famille qui avait fui l'Alsace, scandalisée par les termes du traité de 1871, il était lui aussi animé par cet esprit de révolte qui le conduisit à s'enrôler, comme ses trois fils, dans la Résistance. Interné par Vichy, puis arrêté par les Allemands, il fut déporté à Neuengamme où il mourut en janvier 1945, ayant préparé ses codétenus à la Libération en leur enseignant l'anglais à travers des promenades virtuelles dans les grands musées du monde. René Gimpel commence à écrire en 1918. " L'intérêt de l'ouvrage est bien souvent au-delà de la petite histoire ou de l'anecdote. René Gimpel lui-même savait voir et regarder. Il a le sens du trait ; son oeil est d'un caricaturiste et son Journal se remplit ainsi d'esquisses très personnelles. Il a tout su, tout vu de la peinture pendant quarante ans " , naviguant entre l'Amérique et l'Europe, contribuant à bâtir outre-Atlantique les plus grandes collections : celles de Frick, des Rockefeller, des Rothschild, de Ford, de J. -P. Morgan... Il côtoie les artistes Braque, Mary Cassatt, Forain dont il rapporte les bons mots, Marie Laurencin, Matisse, Monet, Picasso, le vieux Renoir qu'il décrit peignant avec des pinceaux attachés au bout de ses bras, Soutine, Utrillo ; mais aussi les marchands : Joe Duveen, son beau-frère, Durand-Ruel, Paul Rosenberg, Nathan Wildenstein dont il fut l'associé, Ambroise Vollard... Il croise critiques et écrivains, Apollinaire, Berenson, et surtout Marcel Proust qu'il rencontra, dès 1907, à Cabourg, où ils séjournaient dans le même hôtel. Leur passion commune pour Vermeer les lia d'une profonde amitié.

02/2023

ActuaLitté

Droit

Transparence et déontologie parlementaires. Bilan et perspectives

La culture française repose sur une tradition du secret encore bien ancrée dans les esprits et dans les pratiques. Toutefois, ces dernières années an été marquées par une évolution notable en la madère, essentiellement sur la base des lois fondatrices du 11 octobre 2013 relatives à la transparence de la vie publique et des autres textes adoptés dans leur sillage (ainsi de la loi du 9 décembre 2016 dite Sapin 2 et des lois du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique). Or, ce "moment déontologique" a principalement touché le Parlement, qui tut l'institution la plus mobilisée avec la création d'un organe déontologique au sen de chaque chambre, l'adoption code de déontologie, l'encadrement de l'ex-IRFM comme de la réserve parlementaire (désormais supprimée), le dépôt de déclarations d'intérêts et de situation patrimoniale et les règles relatives au lobbying ou au déport des parlementaires. C'est donc tout naturellement que l'institution parlementaire a été retenue pour apprécier la portée de ces objets juridiques que sait la transparence et la déontologie. Si ces dispositifs instituent désormais un cadre contraignant de l'activité parlementaire, leur efficacité dépend de leur adaptation aux pratiques du pouvoir. Or, ces règles d'information et de contrôle ainsi que ces nouveaux droits et devers ont été progressivement appliqués à d'autres acteurs liés à l'activité parlementaire qui. longtemps restés dans l'ombre, constituent l'entourage immédiat des Pus. Récemment mis sous le feu des projecteurs, les collaborateurs parlementaires sont désormais soumis à une ébauche de statut juridique qui comporte quelques règles déontologiques (interdiction des emplois familiaux, déclaration à l'employeur des activités annexes). De la même manière doit être plus servent mis en lumière le rôle des administrateurs parlementaires, dont l'influence sur la prise de décision est paies très prégnante. Transparence et déontologie ouvrent donc un accès à une vision nouvelle des modes de l'action pratique et des processus de fabrication du droit, et cette évolution nous invite à revoir nos manières de concevoir le pouvoir politique. Cette mutation constitue aussi le signe d'une démocratie qui accepte de se questionner elle-même, et de repenser ses méthodes et ses fondements.

07/2019

ActuaLitté

Football

50 stars du foot féminin

Toutes les stars du foot déminin avant la Coupe du monde 2023 et les JO 2024. Depuis qu'April Heinrichs, capitaine des Etats-Unis, a soulevé le premier trophée mondial du foot déminin en 1991, le chemin parcouru est considérable. De 12 équipes, la Coupe du monde est passée à 32 pour l'édition 2023. Des stars ont émergé comme l'Américaine Carli Lloyd, héroïne d'une finale mémorable en 2015 (Etats-Unis - Japon, 5-2). Les Américaines Abby Wambach ou Mia Hamm, la Japonaise Homare Sawa, la Norvégienne Hege Riise, l'Allemande Brigitte Printz, la Brésilienne Marta ou la Chinoise Sun Wen ont écrit l'histoire du football féminin devenu discipline olympique depuis 1996. Qualifiée pour la première fois pour la Coupe du monde en 2003, la France a découvert ses nouveaux porte-drapeaux avec Marinette Pichon ou Corinne Diacre. Mais c'est vraiment en 2019 que tout a basculé. Suivi par plus d'un milliard de téléspectateurs en audience cumulée, avec plus d'un million de billets vendus et des records d'audiences télé, en France notamment, (12 millions de téléspectateurs pour le match France - Brésil), la Coupe du monde en France a projeté le football féminin dans une autre dimension. L'Américaine Alex Morgan, championne du monde suivie par plusieurs millions de supporters sur les réseaux sociaux, est une star de la pub et des médias, Megan Rapinoe, sa compatriote, est devenue une égérie politique dont la voix porte, alors qu'en France Amandine Henry, capitaine des Bleues en 2019, s'est taillée une belle popularité. En quelques années, le football est devenu le sport collectif numéro 1 chez les femmes, en progression constante. Les records d'affluences sont battus régulièrement dans les championnats nationaux et la finale de l'Euro 2022 entre l'Angleterre et l'Allemagne suivie par 87. 192 spectateurs à Wembley est devenue le match de l'Euro le plus suivi dans un stade, hommes et femmes confondus. L'enchaînement de la Coupe du monde 2023 en Australie-Nouvelle-Zélande et des Jeux Olympiques ne devrait qu'accentuer un phénomène irréversible. Elles le méritent.

06/2023

ActuaLitté

Droit administratif général

Aux confins du droit administratif

L'année 2022 a été l'occasion de fêter les 150 ans de la loi du 24 mai 1872 portant réorganisation du Conseil d'Etat. Le relatif silence qui a entoure cet anniversaire a certainement quelques (bonnes ? ) raisons : le texte est moins symbolique que ceux adoptés durant la Révolution française ou que la Constitution de l'An VIII ; tout comme il l'est sans doute moins que les décisions juridictionnelles qui lui sont contemporaines, polarisées autour de l'arrêt Blanco en 1873 puis de la décision Cadot de 1889. Reste qu'en pensant la nouvelle organisation et les nouvelles fonctions de l'organe qui allait devenir la cour suprême de l'ordre juridictionnel administratif, la loi du 24 mai 1872 demeure un acte fondateur des frontières du droit administratif français, dont les liens avec sa juridiction sont filiaux. Avatar peut-être de ces crises ("...sans catastrophe ") que la matière a toujours suscitées, cet anniversaire-prétexte est ainsi l'occasion de questionner précisément ces frontières, d'interroger ce qui, en 2022, en fait (encore) l'épaisseur, d'en tester les limites actuelles, à mesure que les facteurs de déstabilisation s'amoncèlent. De fait l'essor du marché et de la (dé)régulation, l'enrichissement des sources du droit et du bloc de légalité administrative, l'apparition de nouveaux enjeux pour la puissance publique (environnementaux, sécuritaires, sanitaires...) ou, encore, la subjectivisation croissante des rapports de droit ne peuvent laisser le périmètre du droit administratif inchangé, offrant l'occasion de revenir, inlassablement, sur ce qui en fait ses caractéristiques essentielles. L'interrogation est d'autant plus intense que les totems du droit administratif (ce "droit de l'Administration", "prétorien" et "exorbitant du droit commun") vacillent dans leur vertu explicative, à mesure que de nouveaux "objets" et "sujets" semblent envahir ou, à l'inverse, s'évader des représentations et catégories établies, le renouvellement des logiciels et des marqueurs pédagogiques étant régulièrement plébiscité au travers d'approches transversales, décloisonnées. Entre hybridation des droits et dilatation des objets, pertes de repères et mirages de dépassement, tenter de percevoir les causes et les conséquences de la tectonique qui affecte le droit administratif français est l'ambition de cet ouvrage.

12/2023

ActuaLitté

Comptabilité

Crédits documentaires, lettres de crédit stand-by, cautions et garanties. Guide pratique, 3e édition

Face aux risques de non-paiement dont le niveau varie en fonction de la situation économique du pays de l'acheteur et de l'évolution des taux de change, les exportateurs ont tendance à recourir à toute la panoplie des sécurisations proposées par les banques et les assureurs-crédit et, entre autres, au crédit documentaire. Les acheteurs, quant à eux, requièrent la mise en place de couvertures en leur faveur : clauses contractuelles plus sévères et garanties bancaires pour se prémunir contre les risques de défaillance de leurs fournisseurs. Ce guide pratique est unique. Il propose une lecture simple et exhaustive des problématiques relatives à la pratique des crédits documentaires, LCSB, cautions et garanties indépendantes dans leurs aspects juridiques, commerciaux et financiers et présente les deux volets de la sécurisation des contrats. Cette troisième édition, mise à jour des dernières révisions — des règles et usances des crédits documentaires (RUU 600) et des garanties sur demande—, intègre la dimension "conformité" ou "compliance" ainsi que les évolutions technologiques en matière de digitalisation du Trade Finance. En référence aux RUU 600, la première partie de l'ouvrage étudie la protection des intérêts de l'exportateur au travers des crédits documentaires et des lettres de crédit stand-by ; les auteurs ont développé la dimension"import" réclamée par nos fidèles lecteurs. L'ouvrage en décrit les mécanismes et les différentes formes et analyse la position de chacun des acteurs sous l'angle des risques et des sécurités obtenues. Il aborde également les crédits documentaires et stand-by à l'import avec les clauses spécifiques liées à certains secteurs d'activité, les exportateurs étant souvent confrontés à des problématiques d'achat international. La deuxième partie traite de la sécurisation de l'acheteur par la mise en place de cautions et garanties de marché par l'exportateur. Après un exposé juridique, l'ouvrage souligne les aspects pratiques conseils aux exportateurs lors de la phase de négociation, puis de gestion. Il présente les différentes garanties et passe en revue les clauses à recommander ou à éviter. Il explique le contexte de mise en jeu des garanties. détaille les recours offerts aux exportateurs et expose un panorama de la jurisprudence en la madère. La troisième partie est consacrée au poids renforcé des mesures de sanctions internationales et d'embargos, de lutte anti-blanchiment et contre le financement du terrorisme dans la gestion des opérations de commerce international. Le respect des mesures d'ordre réglementaire ne se limite pas aux banques, mais concerne aussi les exportateurs, les importateurs ainsi que les prestataires logistiques, par exemple. Ce guide rappelle à tous les acteurs du commerce international — PME, grandes entreprises exportatrices. professionnels du secteur bancaire et de l'assurance, enseignants et étudiants en commerce international et en écoles de commerce — les règles applicables, les usages et les pièges à éviter.

04/2019

ActuaLitté

Guides étrangers

New York en quelques jours. 7e édition. Avec 1 Plan détachable

Lonely Planet : un guide tout en couleurs, concis et ultrapratique pour découvrir New York. Central Park, Empire State Building, Brooklyn Bridge, Metropolitan Museum of Art, Guggenheim Museum, statue de la Liberté, Times Square, Museum of Modern Art... tous les sites majeurs décryptés et des clés pour découvrir des lieux insolites ou méconnus. Un découpage de la ville par quartiers avec, pour chacun, un focus sur les sites incontournables, une proposition d'itinéraire et les meilleures adresses pour se restaurer, prendre un verre, sortir, visiter ou faire du shopping. Des suggestions de balades et des itinéraires thématiques : l'East Village nostalgique, les artisans de Soho, les galeries de Chelsea, la culture afro-américaine à Harlem, la vie nocturne à Williamsburg... Des pages thématiques pour découvrir New York selon ses envies : avec des enfants, activités gratuites, shopping, spectacles, cuisine gastronomique... De nombreuses cartes et un plan détachable avec les principaux sites, un index des rues et un plan du métro pour faciliter les déplacements.

03/2019

ActuaLitté

Matières enseignées

Pour enseigner le français en cinquième et sixième. Variations autour des UAA et des savoirs dans l'enseignement secondaire de transition

Destiné aux enseignant. es en exercice ou en formation initiale, cet ouvrage est centré sur les référentiels en vigueur pour les cinquième et sixième années de l'enseignement secondaire de transition. Il propose des pistes didactiques transposables, en fonction de l'environnement scolaire, des objectifs et de la personnalité de chaque professeur. e. L'originalité de l'ouvrage tient en grande partie à l'équipe qui l'a conçu : des professeur. es de français du secondaire, issu. es de trois réseaux différents et travaillant dans des établissements socioculturellement contrastés, regroupé. es autour de deux didacticiennes du français, chercheuses et formatrices d'enseignant. es. Pour enseigner le français en cinquième et en sixième articule ainsi étroitement savoirs empiriques et scientifiques. En effet, quelques exemples de dispositifs sont dépliés d'un bout à l'autre, et appliquent les recommandations des prescrits officiels tout en proposant des productions originales. De plus, sont articulés systématiquement, dans les se ? quences de ? crites et UAA exploite ? es, des compe ? tences et des savoirs a` construire avec les e ? le`ves et de natures diverses : litte ? raires, linguistiques, culturels, re ? flexifs. Plusieurs choix didactiques forts sous-tendent cet ouvrage. L'un d'eux est l'attention portée aux savoirs, replacés au centre des dispositifs et au coeur d'actes (méta)cognitifs divers et complexes. Forte est donc aussi la volonté d'apporter des éclairages théoriques à certaines composantes des dispositifs, témoignant ainsi d'une conception de la didactique du français fondée sur et explicitant les liens entre théorie(s) et pratique(s). Marie-Christine Pollet (professeure à l'Université libre de Bruxelles) et Caroline Scheepers (professeure à l'UCLouvain Saint-Louis Bruxelles) sont didacticiennes du français, chercheuses et formatrices d'enseignants.

11/2023