Recherche

homo-sceptique

Extraits

ActuaLitté

Policiers

Parfois c'est le diable qui vous sauve de l'enfer

La femme de Boris est morte à New York, le 11 septembre 2001. Aujourd'hui, revenu de ses vengeances qui l'ont mené combattre les talibans en Afghanistan, il vit sur la dalle de Mériadeck, à Bordeaux, où il est enquêteur privé. Une nuit, alors qu'il intervient dans une ratonnade anti-homos, un homme est jeté dans le vide. C'était un flic, il infiltrait un mouvement d'extrême droite préparant un attentat. Or, sur une vidéo clandestine, aux côtés du leader du Groupe Identitaire, Boris reconnaît sa fille Julia. Julia à qui il n'aura transmis, en définitive, que la force de sa haine. Et qui est, selon les rapports du renseignement, "en voie de radicalisation violente". Dans un Bordeaux envoûtant et électrique, arpenté par des sentinelles, où défilent les manifestants contre la loi travail et où veillent les partisans des Nuit debout, Boris va tenter de prendre la police de vitesse. S'il n'a pas su élever sa fille, du moins croit-il pouvoir la sauver. Sur la face cachée de l'ultra droite, Jean-Paul Chaumeil jette un ancien mercenaire, père défaillant mais protecteur, et une poignée de flics qui tentent de ne perdre ni leur âme ni leur conscience dans une France sous la menace de tous les terrorismes.

09/2018

ActuaLitté

Actualité médiatique internati

Résister à tout prix. Conversations au coeur du conflit

L'Occident a longtemps peiné à mettre l'Ukraine sur ses cartes mentales. Obnubilés par notre relation à la Russie, nous avions tendance à l'enjamber pour regarder le monde avec les lunettes de Moscou, surtout à Paris et Berlin ! C'est donc avec stupéfaction que nous avons vu se dresser cette nation slave face à l'ouragan néo-totalitaire poutinien qui a fondu sur elle, et menace désormais ouvertement l'Europe. Le fait ukrainien est la divine surprise de ce moment historique. D'où vient cette résistance churchillienne des Ukrainiens ? Pourquoi ont-ils choisi la liberté de "l'homo dignus" tandis que la Russie poutinienne retombait dans le paradigme de l'Etat criminel et arbitraire ? Et de quel espoir ce trésor de résistance est-il porteur pour l'avenir de l'Europe et de la Russie ? Ces thèmes sont, avec l'analyse de l'ouragan russe et de la mobilisation tardive mais cruciale de l'Occident, le thème central de ce livre conversation entre Constantin Sigov, philosophe ukrainien et Laure Mandeville, grand reporter au Figaro et spécialiste de la Russie. Pendant six mois d'une discussion téléphonique entamée en pleine invasion, ils ont échangé pour percer le brouillard de la guerre. Pour comprendre comment se défendre ensemble, et jeter les bases d'une nouvelle Europe refusant l'apaisement cynique et finalement la soumission. "Constantin a répondu à mes questions depuis Kyiv, où il est resté dans son appartement ceint de sacs de sable avec son frère, son fils et sa vieille mère. J'ai mené ces entretiens depuis Paris, autre front au calme trompeur de la guerre hybride que mène Poutine sur plusieurs terrains : en Ukraine contre la nation ukrainienne, en Russie contre son propre peuple, et en Occident où se déploie une furieuse bataille de propagande pour convaincre les Européens de forcer l'Ukraine à accepter l'amputation de son territoire en échange d'une paix précaire". Laure Mandeville "N'ayant pas pardonné la transformation de l'empire soviétique en champ de ruines, Poutine veut voir les décombres de l'Union européenne. C'est une sorte de revanche à la Néron, qui met le feu à notre civilisation". Constantin Sigov

11/2022

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Aux origines de l'environnement

Le Petit Prince nous avait prévenus : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour nos yeux. » Dans son acception la plus large, l’environnement représente en effet tout ce qui nous entoure. Les éléments et les paysages, les animaux, les micro-organismes et nos alter ego. Tous devenus invisibles à force d’être là ; invisibles, et pourtant essentiels à notre existence.Depuis un siècle, la perception individuelle et collective de notre environnement est passée d’une approche locale à une vision planétaire, confirmée par les clichés de la Terre que nous envoient les satellites. Ainsi l’environnement est-il aujourd’hui perçu à la fois comme un droit (mais aussi un devoir vis-à-vis des générations futures), un territoire à ménager, voire à restaurer, un capital-nature à faire fructifier sans le ruiner.Voilà pourquoi il faut sans doute parler non pas de l’environnement mais des environnements. C’est l’approche de ce livre, qui se penche par exemple sur les interactions qui existent entre les gènes et leurs multiples niveaux d’environnement, entre les différentes espèces qui constituent la microfaune du sol ou encore entre les virus, les bactéries et les hommes. Sont sollicités ici non seulement des systématiciens – pour débusquer l’arbre dans la forêt du vivant –, mais aussi des écologues, des biologistes évolutionnistes et des anthropologues, des philosophes et des géochimistes, des généticiens et des économistes, qui, tous, aident à comprendre la trame complexe de ce « tissu planétaire ».Un environnement dont l’être humain n’est évidemment pas absent. La sédentarisation d’Homo sapiens, sa croissance démographique et son incroyable expansion ont, pour partie, contribué à fragiliser ce tissu qui l’entoure. Or « ce n’est pas l’homme qui a tissé la trame de la vie : il en est seulement un fil », rappelait Sitting Bull dans sa Lettre au président des États-Unis en 1886, ajoutant : « Tout ce qu’il fait à la trame, il le fait à lui-même. » Dans la lignée des précédents ouvrages de la collection, Aux origines de l’environnement a pour ambition de relier, voire de renouer, un à un, tous ces fils.

09/2010

ActuaLitté

Ethnologie et anthropologie

Histoire du concept de couvade. Edward B. Tylor et l'ethnologie victorienne

Figure de proue de l'anthropologie britannique de la deuxième moitié du XIXe siècle, Edward Burnett Tylor (1832-1917) renvoie, par la notion de convoite, à un ensemble de représentations, interdits et pratiques liés à la naissance, lesquels imposent au père de renoncer à ses activités et nourritures habituelles et, éventuellement, de s'aliter. Mobilisant une vaste littérature, allant des Argonautiques d'Apollonios de Rhodes à l'ethnographie exotique et européenne du XIXe siècle, Tylor repère ces usages en Amérique, Asie, Europe et Afrique. Il propose de les désigner par le mot français couvade dans la première édition de ses Researches into the Early History of Mankind and the Development of Civilization (1865), ouvrage qui s'inscrit dans le vaste renouveau des sciences de l'homme promu par la reconnaissance, en 1859, de la haute antiquité du genre homo et de la préhistoire. Focalisant l'attention sur ce traité, Maria Beatrice Di Brizio reconstitue l'émergence du concept tylorien de couvade. La notion est d'abord analysée dans le cadre des Researches, dont on précise les enjeux de connaissance, les sources, les critères de sélection, classement et interprétation des données empiriques. Dans la seconde partie de son étude, l'autrice aborde le contexte d'émergence du concept au Royaume-Uni, entre 1810 et 1865, et prend en compte la naissance de l'ethnologie comme science générale de l'homme et science des races, le débat sur l'unité de l'espèce humaine, les théories sur l'origine et le développement de la civilisation. La troisième partie explore les usages, avant Tylor, des informations sur les comportements de couvade et du terme couvade (1538-1865). L'objectif de cet essai est d'éclairer le rôle du concept de couvade dans la construction de l'ethnologie tylorienne, théorisant l'unité de l'homme et le progrès naturel des sociétés à partir de l'état dit "sauvage". L'autrice interroge ainsi, à la fois, l'émergence d'une catégorie de classification anthropologique, le comparatisme ethnologique de l'époque victorienne et les matrices intellectuelles de l'évolutionnisme culturel britannique.

03/2021

ActuaLitté

Linguistique

L'instinct du sens. Essai sur la préhistoire de la parole

Cet ouvrage scientifique traite de l'origine de la parole chez une espèce de primate bipède qui a fini par perdre son langage animal au cours des 2 à 3 millions d'an-nées qui ont précédé notre époque. Relier cognition, évolution et langage dans une même problématique tel que proposé dans l'ouvrage est une démarche novatrice par rapport à la littérature consacrée à cette question fondamentale. Dans une perspective aussi inédite, la parole, d'une part, est une créature du sens et le langage humain, d'autre part, tel que nous le connaissons, est une créature de la parole. C'est pourquoi il est plus juste d'envisager l'apparition et l'évolution de la faculté de langage en termes d'une préhistoire du sens et de la parole. Cette oeuvre apporte une réponse aux questions fondamentales que se pose un scientifique, à savoir : Pourquoi le langage est-il apparu chez les présapiens ? Comment la parole s'est-elle inscrite dans le comportement de la nature humaine ? Quand les hommes se sont-ils mis à parler ? Quant à la question : De quoi le langage est-il fait ? , il faut convenir que depuis cent ans, les linguistes ont dressé un portrait détaillé et substantiel de tout ce qui participe à la nature et au fonctionnement des langues naturelles et du langage humain. En définitive, un livre qui va bien au-delà de la notion de proto-langage développée par Bickerton et ses émules, ou encore celle du recâblage neuronal génétiquement déterminé de Chomsky et son école, qui serait subitement intervenu il y a quelque 60 000 ans chez l'homo sapiens. Pourquoi une espèce évoluée de primate, vivant il y plus de 2. 5 millions d'an- nées, a-t-elle perdu son langage animal pour le remplacer par la parole ? Philippe Barbaud, linguiste et universitaire de renom, a consacré sa vie à l'étude du langage. A travers cet essai, l'auteur vous apporte aujourd'hui les réponses à cette question universelle... Comment et pourquoi l'Homme a-t-il appris à parler ?

04/2021

ActuaLitté

Education sexuelle

Parler sexe. Comment informer nos ados

"Quand une meuf ne veut pas, est-ce qu'un copain peut la tenir pour qu'on puisse se la faire ? " . "Pourquoi les garçons ne regardent que nos fesses alors que nous les filles on tombe amoureuses ? " . "Est-ce qu'avaler du sperme fait grossir ? " . "Je n'aime faire l'amour qu'avec un âne, est-ce normal ? " . Florilège des questions, déroutantes, inquiétantes, drôles parfois, auxquelles répond le professeur de gynécologie Israël Nisand lors de ses interventions en classe de troisième et de seconde. "Sortir de sa zone de confort, se confronter aux gamins" , c'est l'idée qu'il a eue au début des années 1990. A l'époque, chef de service dans un hôpital de la région parisienne, il reçoit chaque semaine des jeunes filles de 14 ou 15 ans venues pour se faire avorter. Ces patientes en déshérence ignorent tout de la contraception, de l'IVG et de la sexualité en général. En face de l'hôpital, un collège. Le médecin s'y rend. Proviseur et professeurs, désemparés, acceptent volontiers sa proposition, informer les élèves : masturbation, jouissance, avortement, homo et bi sexualité, violence, inceste, domination masculine, IST, genres, désir et amour aussi, tout est abordé en une heure et demi. Succès immédiat, voilà le gynéco demandé partout en France où il fait à chaque fois le même constat : nos ados sont ignorants et tous, sans exception, sont formatés par la pornographie. Depuis, le nombre d'avortements chez les mineures a baissé mais reste le plus élevé d'Europe (15 000 chaque année chez les moins de 18 ans, 90 000 chez les moins de 24 ans). Et les plaintes pour violences sexuelles ont largement augmenté. Aujourd'hui, Israël Nisand se bat pour que l'on parle de sexe dans toutes les écoles, ce sujet crucial, intime et universel, mis à mal par la désinformation, le machisme et l'intégrisme religieux. Dans ce livre, celui qui se présente comme un homme de science, athée, féministe et de gauche, mêle au déroulé de son "cours à la sexualité" , récits et anecdotes d'une carrière brillante au service de tous et toutes.

02/2024

ActuaLitté

Cinéma

Journal intime

"On vient de me faire une offre d'un million de dollars pour la publication d'un seul mois de ce journal" , écrit avec étonnement Richard Burton en 1968. L'acteur est alors un des monstres sacrés du 7e art et forme un couple mythique et scandaleux avec Elizabeth Taylor. Cette relation passionnée, leur train de vie babylonien, leur beauté, leurs excès et leurs succès : le journal intime de Burton nous y plonge "caméra à l'épaule" , comme si nous y étions. Mais il révèle aussi un homme insoupçonné, infiniment plus complexe que le commun des acteurs hollywoodiens. Sceptique et distant à l'égard du cinéma, il se montre en revanche fou de théâtre et de littérature. Doté d'un sens de l'humour irrésistible et d'une grande faculté d'observation, Richard Burton possédait les qualités rares et indispensables du diariste - pour notre plus grand bonheur. "Ce journal est, en un mot, fascinant". - The Washington Times "Burton raconte sa vie à la manière d'un drame poignant où "demain est toujours une surprise". Il en vient à nous manquer chaque fois que l'on pose le livre. Sa voix est de celles qui vous poursuivent longtemps". - The Daily Telegraph "Il émerge de la lecture de ces carnets un Richard Burton comme même ses plus grands fans n'auraient jamais osé le rêvé. Il s'y montre si sensible, intelligent, profondément cultivé et éclairé qu'on se prendrait presque à se dire qu'on aurait aimé l'avoir à dîner". - The Wall Street Journal "Ces écrits révèlent un homme porté à la réflexion et attentionné, engagé dans une approche intellectuelle du monde qui l'entoure. On est bien au-delà de la simple image du coureur de jupons avec un penchant pour la boisson [... ]. Ses carnets témoignent d'un intérêt profond pour le passé, le présent et l'avenir". - The Times "Un livre indispensable". - The Financial Times "Un aperçu réjouissant de la vie de l'acteur, qui ne cherche pas à cacher ses aspérités". - The Los Angeles Times "Même à notre époque où il semblerait que nous soyons menacés d'une overdose d'informations sur les célébrités, il y a dans ces pages quelque chose d'absolument fascinant". - NBC Today Acclamé comme l'un des acteurs les plus marquants de sa génération, Richard Burton (1925-1984) eut le tort, pour certains, de négliger sa carrière. Parce qu'au cinéma et à ses intrigues, il préféra les livres... et surtout sa liberté.

10/2020

ActuaLitté

Revues

La nouvelle revue Education et société inclusives N° 96 : Reconnaître la surdité au sein de la famille : l’engagement parental

La surdité d'un enfant est un événement qui entraîne des bouleversements au sein des familles entendantes. Comment communiquer avec l'enfant sourd ? Est-il un enfant avec une autre langue et si c'est le cas, comment se définit cette nouvelle langue au sein de la société et/ou de la famille, quelles sont les représentations liées à cette langue des signes ? L'enfant sourd est-il un enfant "handicapé" , avec quel type de prise en charge, quel accompagnement pour les parents et leur enfant ? Pour les parents entendants d'un enfant sourd, la surdité affecte particulièrement les sphères familiale et éducative. Ils ont souvent besoin d'être accompagnés afin de mieux cerner ce qu'implique la surdité, ce qu'elle sous-tend ainsi que les choix auxquels ils peuvent être confrontés. Cet accompagnement se manifeste par de multiples informations et services disponibles, parfois contradictoires entre eux ou encore avec les choix des parents. Ces derniers vont alors chercher par eux-mêmes les informations et les voies qui leur sont accessibles. Les divers professionnels impliqués dans les mesures d'inclusion des enfants vivant avec une surdité sont ainsi sollicités de multiples façons par des parents qui sont très souvent dans une quête sans fin : celle de tout donner à leur enfant pour qu'il se développe et soit inclus comme les autres enfants. Or, l'espace d'engagement que les parents investissent ou qu'ils se forgent est souvent marqué par des tensions concernant les savoirs et les savoir-faire. Méfiants et sceptiques, souvent désinformés ou seulement non informés, les parents peuvent se tourner vers des stratégies uniquement centrées sur la réadaptation et l'apprentissage de la parole. Dans ce dossier, nous proposons de réunir les réflexions et les résultats d'études scientifiques dont la question de départ porte sur l'accompagnement des parents entendants et de leur enfant sourd, cet accompagnement pouvant être psychologique, médical et/ou linguistique. A partir d'études qualitatives, le dossier souhaite explorer différents aspects de ces accompagnements ainsi que l'implication des parents dans le choix des structures et les options que ces dernières peuvent leur proposer.

07/2023

ActuaLitté

Littérature française

Bab-el-Oued. Bab-el-Oued raconté à Toinet (1955). Alger – Bab-el-Oued (1956).

"Bab-el-Oued raconté à Toinet" (1955). "Alger - Bab-el-Oued" (1956). Avec des extraits de : "Cette haine qui ressemble à l'amour" (1961) - "Journal d'exil" (1963) - "Interdit aux chiens et aux Français" (1966). Si Camus a chanté Belcourt, Brune s'est penché sur le quartier de Cagayous, Bab-el-Oued, ce "melting pot" fascinant. Dans son roman "Cette haine qui ressemble à l'amour" (1961) et son "Journal d'exil" (1963), Brune a longuement déclaré son amour pour ce faubourg d'Alger. Dans "Interdit aux chiens et aux Français" (1966), il a décrit son calvaire qui était celui de toute l'Algérie française. Mais déjà en 1955, dans une série d'articles pour "La Dépêche quotidienne", c'est plein de tendresse et d'humour que Brune a "raconté Bab-el-Oued à Toinet" en y ajoutant une cinquantaine de caricatures pertinentes. Tous ces écrits se trouvent réunis dans cette nouvelle édition. "Bab-el-Oued ? Ce n'est pas une ville espagnole, ni italienne, ni française. C'est une ville nouvelle... une ville comme il n'en existe nulle part ailleurs. C'est une ville-synthèse. Elle est née du brassage de tout ce que la Méditerranée compte de pèlerins de l'aventure, dont les yeux sont accoutumés à chercher au-delà de l'horizon de la mer d'insaisissables eldorados. C'étaient des Napolitains orgueilleux, des Maltais subtils, des Corses fiers comme des condottières, des Andalous nonchalants, des Calabrais têtus, des Catalans tragiques... et des Français plus sceptiques que toutes les races du monde puisqu'ils sont capables de rire même des miracles qu'ils accomplissent. Ils ont importé un prodigieux acharnement au travail et toutes les traditions latines qui comptent parmi les plus somptueuses du monde. Mais ils ont surtout apporté la gaieté et la jeunesse des races régénérées par les échanges... une vivacité que les bourgeois glacés et pincés jugent vulgaire mais qui n'est qu'une manifestation de la spontanéité des gens sincères et simples... la bonhommie familière des peuples qui ont trop souffert pour ne pas avoir appris les vertus de l'indulgence... et qui savent dissimuler les soucis quotidiens derrière des plaisanteries et des rires qui sont la pudeur des gens pauvres. Voilà Bab-el-Oued". (Jean Brune)

05/2015

ActuaLitté

Littérature française

Vieilles oui, angéliques non!

Dans la maison de repos "Le dernier printemps". Josephine, une vieille dame de caractère raconte avec humour et transparence les aléas physiques et psychologiques de la vieillesse. Elle détaille son environnement morose et pathétique. Sa vraie histoire commence au moment où elle fait la rencontre de trois autres femmes aux antipodes de sa personnalité. Louise, gracieuse et sophistiquée. Maria, douce et réservée. Et enfin Thaïs, hippie et joviale. A quatre, elles s'enivrent et fument du cannabis en espérant profiter à fond du temps qu'il leur reste. Elles cultivent d'ailleurs leur propre production de cannabis dans les caves de l'établissement. La directrice, Madame Vieilledent est abominable. Elle impose des règles strictes et infondées toute l'année. Comme par exemple, le fait qu'il est interdit de réserver des tables pour dîner avec les personnes de leur choix. Le quatuor décide donc d'organiser une manifestation seins nus et flanquées de calicots dans les couloirs du home. Et ce, afin d'obtenir gain de cause. Les activités avilissantes proposées sont très loin d'être la panacée. Elles élaborent donc une petite fugue à la mer afin de combler leur envie soudaine de moules/frites. Une fois rendues, les hôtels, les restaurants, le cuistax, les magasins et le casino leur tendent les bras. Maria accompagnée par la chance du débutant gagne une énorme somme d'argent aux machines à sous. Ce qui leur permet de fêter leur escapade en grandes pompes dans un restaurant renommé. Mais, une fois saoule, Maria tombe du comptoir et se fracture le col du fémur. De retour, la Vieilledent ressert encore la vis pourtant déjà bien scellée. Les quatre amies subissent ensuite leur " bêtise ", mais aussi la proximité avec les autres pensionnaires tous aussi gâteux et pathologiques les uns que les autres. Elles tentent de se faire oublier. Vient Noël et sa farandole de clichés mal placés, période propice aux bonnes idées. Pour pimenter un peu, elles élaborent une élection de Miss Vieillotte et Mister Vieillard. Le spectacle s'avère surprenant et sensationnel. Mais c'est sans compter sur la détestable commandante qui s'empare de la caisse des bénéfices. Ulcérée, la bande de viocs met un plan d'attaque sur pied. Il est alors question de faire tomber la direction pour culture et deal de cannabis. Le plan adroitement ficelé fonctionne tellement bien que la patronne est arrêtée non seulement pour production et deal, mais également pour détournement de fonds. Maria propose d'investir son pactole gagné dans le home et y place à la tête leur infirmière préférée. Des nouvelles activités bien plus intéressantes et ressourçantes ainsi qu'une organisation attractive voient le jour. Et ce, au bonheur des pensionnés. Mais Josephine, fatiguée par les derniers évènements, s'éteint discrètement un matin. Elle laisse trois amies chères à son coeur, mais s'en va sans regret ni remord et un sourire aux lèvre

05/2023

ActuaLitté

Développement personnel

Cultivez la douceur de vivre. Le hygge, le lagom et l'énergie des plaisirs quotidiens

Connectez-vous à l'énergie spirituelle du confort pour plus de joie, de contentement et de satisfaction. Ce guide inspirant sur la connexion à l'énergie positive de moments simples et quotidiens vous aide à rendre votre mode de vie confortable. Connu dans le monde entier comme hygge (hoo-ga) lagom (lay-go-m) et autres termes similaires, une vie confortable et équilibrée vous aide à améliorer votre santé, votre bonheur et votre spiritualité en comprenant et en ressentant la fréquence des personnes, des animaux, des lieux et des situations. "Cultiver la douceur de vivre" est un guide de débutant sur les soins personnels qui présente une variété de sujets relatifs à la vie confortable, y compris la pleine conscience, le simple rituel, l'environnement familial, les relations et la nature. Des exercices simples et des techniques pratiques sont proposés tout au long de la formation, vous aidant à créer des liens plus émouvants et à apprécier tout ce que vous êtes et tout ce que vous vivez.

03/2019

ActuaLitté

Policiers

Lame scélérate à Morgat

Que cette plage est jolie, lumineuse sous les rayons du soleil ! Lorsqu'ils regardent la photo, ceux qui ne connaissent pas l'endroit la situent bien plus au sud, avec l'ambiance méditerranéenne de ses eaux aux reflets bleu lagon, ses pins maritimes et ses galets. Mais c'est à mi-chemin entre Morgat et le cap de la Chèvre que se trouve la grève de l'Ile-Vierge, endroit fort apprécié des kayakistes pour effectuer une pause au cours de leur périple autour de la presqu'île de Crozon. Que cette plage est jolie, éclairée par la lune à son premier quartier ! Alors, pourquoi l'enlaidir du cadavre d'une jeune femme en cette douce nuit du mois d'août ? Voilà l'une des énigmes que devra résoudre la lieutenante Laurence Rousseau, de la brigade de recherches de la gendarmerie brestoise. Après une courte période d'hésitation, elle appréciera même l'aide inattendue des deux mystérieuses assistantes venues s'immiscer dans son enquête qui la promènera de Crozon jusqu'au Ménez Hom.

11/2017

ActuaLitté

Photographie

Demain la Terre. Le monde en 20 tirages

20 tirages photographiques, d'une qualité exceptionnelle, du célèbre photographe Yann Arthus-Bertrand, agrémentés de légendes documentées et évocatrices, sont regroupés dans un grand et élégant portfolio, afin de vous faire voyager au coeur des splendeurs de notre planète. Yann Arthus-Bertrand, pionnier de la sensibilisation grand public à la beauté de la planète et à l'importance de la préserver, s'est toujours passionné pour le monde animal et les espaces naturels. En 1992, il se lance le projet photographique sur l'état du monde et de ses habitants : La Terre vue du ciel. Prolongeant son engagement pour la cause environnementale, il crée alors la fondation GoodPlanet. Reconnue d'utilité publique depuis 2005, l'organisation s'investit dans l'éducation à l'environnement et la lutte contre le changement climatique. Cet engagement qui lui vaut d'être nommé "Ambassadeur de bonne volonté" du Programme des Nations Unies pour l'Environnement en 2009. Il commence alors la réalisation de plusieurs documentaires sur l'environnement et l'humanisme : Home en 2009, Planète océan en coréalisation avec Michael Pitiot en 2011, La Soif du monde en 2012, Human en 2015 et Terra la même année. Cette année, Yann Arthus-Bertrand s'est lancé un nouveau défi : la réalisation du film Woman (sortie en salle le 4 mars 2020).

11/2020

ActuaLitté

Policiers

Harcelée

Dans le New York des célibataires yuppies, une jeune femme à la recherche de l'amour devient la cible d'une obsession mortelle... A chaque rencontre amoureuse décevante, Katie Porter perd de plus en plus ses illusions. Malgré tous ses efforts pour rencontrer l'âme sœur, elle ne parvient pas à trouver un homme qui la comprenne vraiment. Et ce n'est pas son petit ami du moment, Andy, le tombeur immature, surtout préoccupé par le Kama Sutra, qui va se demander si Katie est la femme de sa vie. C'est pourtant l'avis de quelqu'un, quelqu'un qui la trouve exceptionnelle, incomparable, unique. Peter Wells a grandi dans la même petite ville du Massachusetts que Katie. La retrouvant à New York, il passe son temps à l'observer, à la guetter, à la traquer. Devant l'immeuble où elle travaille, dans les bars où elle sort, à son club de gym où il s'est même fait embaucher pour enfin l'aborder. Car Peter la voit déjà comme son épouse. Il a tout préparé, sans lésiner sur les moyens: le grand appartement pour leur future vie commune, les meubles design, le home cinéma, même la bague avec diamant de deux carats pour sa demande en mariage. Et il est bien décidé à supprimer tous les obstacles - tous - qui se dresseront entre Katie et lui...

11/2008

ActuaLitté

Littérature étrangère

La saga des Cazalet Tome 2 : A rude épreuve

Septembre 1939. La famille Cazalet, réunie à Home Place, apprend l'entrée en guerre de l'Angleterre à la suite de l'invasion de la Pologne. On ferme les demeures londoniennes les unes après les autres pour se mettre à l'abri dans le Sussex, où les préoccupations de chacun - parent, enfant ou domestique - sont régulièrement interrompues par les raids allemands. Polly, dont les parents s'enfoncent dans un insupportable mutisme, se tourne vers les discours pacifistes de Christopher et l'oreille attentive de Miss Milliment. Clary, sa meilleure amie, renseigne chaque parcelle de sa vie dans des carnets et élabore mille scénarios pour expliquer le silence de son père Rupert, porté disparu sur les côtes françaises. Serait-il devenu espion aux côtés du général de Gaulle ? Zoë, sa femme, vient de donner naissance à Juliet, qui ne connaîtra peut-être jamais son père. Fascinées, les deux adolescentes observent aussi leur cousine Louise : à dix-huit ans, alors qu'elle fait ses débuts dans un sinistre théâtre de province, elle fume et porte des pantalons, au grand dam de sa famille. Deuxième tome de la saga des Cazalet, A rude épreuve reprend le fil de l'existence de personnages dont Elizabeth Jane Howard continue d'explorer les secrets les plus enfouis, alors que l'Angleterre subit de plein fouet le conflit mondial tant redouté.

ActuaLitté

Policiers

Les enquêtes du commissaire Léon Tomes 3 et 4 : Il neige en enfer ; Le silence des canaux

Drôle de flic que le commissaire Léon ! Belge, il vit à Montmartre avec maman, a son QG au bistrot du coin, et depuis qu'il a arrêté de fumer il tricote des paletots ringards pour son chien Babelutte... Mais il mène ses enquêtes tambour battant, entouré de personnages hauts en couleur. Au menu, des aventures loufoques et grinçantes, pimentées d'humour noir. Pas étonnant que Frédéric Dard ait parrainé la série lors de sa première parution... Dans Il neige en enfer, un richissime industriel meurt dans un accident de voiture, laissant derrière lui une famille de fêlés. Sa femme passe ses nerfs à coudre des paillettes partout, le pépé en fauteuil roulant ne pense qu'à se taper la bonne, et Mômo, le fils un peu zinzin, promène son lapin empaillé. Quant à sa soeur, elle tapine dans un bar de Pigalle et a pour fidèle client le commissaire Léon, qui va mettre les deux pieds dans ce nid de vipères ! Petits meurtres gratinés au menu... Dans Le Silence des canaux, Léon part en vacances sur une péniche avec son tricot et son chien. Peinard? Pas vraiment... Des cadavres au visage arraché sillonnent ses promenades, et on dirait que le criminel s'amuse à suivre le commissaire... Quand on s'promène au bord de l'eau, comm' tout est beau... Léon va vite devoir reprendre du service.

11/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Du côté de Portnoy et autres essais

"Depuis la publication, en 1959, de Goodbye, Columbus, écrit Philip Roth, mon oeuvre n'a pas cessé d'être attaquée du haut de certaines chaires et dans les colonnes de certains périodiques." Comment s'étonner, dès lors, que l'auteur de Portnoy et son complexe, livre qui lui valut une célébrité "bien différente de l'idée qu'il s'en faisait", ait voulu s'expliquer, se justifier, se défendre, en particulier aux yeux d'une communauté juive qui le taxait, lui écrivain juif et qui se reconnaissait comme tel, d' "antisémitisme" ? On aurait tort, pourtant, de penser que ce recueil de treize essais (les interviews, le plus souvent retravaillées, en sont de véritables), qui s'échelonnent sur quelque quinze années, ne constitue qu'un immense plaidoyer pro domo. S'il est vrai que la première partie tourne exclusivement autour de l'oeuvre de Philip Roth, dont il relate la genèse et découvre les intentions, livre après livre, la deuxième partie, en revanche, présente un romancier qui, après s'être fait lecteur de lui-même, ouvre les livres d'autres romanciers, Saul Bellow et Bernard Malamud en particulier, et nous les montre à travers leurs thèmes et personnages. Enfin, et comme par surprise, apparaît la figure exemplaire de Kafka sur qui l'auteur jette un regard très personnel.

09/1978

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

La saga des Cazalet Tome 5 : La fin d'une ère

Neuf années ont passé depuis le mariage de Polly, l'union de Clary et d'Archie et le divorce de Louise. Une nouvelle génération d'enfants a vu le jour, et quand la Duche s'éteint en juin 1956, elle emporte avec elle les derniers vestiges d'un monde révolu. Hugh et Edward, tous deux remariés, doivent faire face aux difficultés financières de l'entreprise familiale ; Louise, désormais mannequin, a une liaison avec un homme marié, tandis que Polly et Clary tentent de trouver un équilibre entre leur foyer et leurs ambitions personnelles. Libérée de ses obligations envers ses parents, Rachel peut se construire une vie à elle, mais la santé fragile de Sid est un nouvel obstacle à franchir. Ce tome est aussi celui des trois cousins, Teddy, Simon et Neville, qui à leur tour devront choisir leur voie. Home Place, en dépit de ses tapis usés, de ses papiers peints défraîchis et de son toit fatigué, demeure un lieu de refuge et de souvenirs, de magie et de tendresse. Difficile pour les Cazalet d'imaginer que leur prochain Noël dans le Sussex sera peut-être le dernier... La Fin d'une ère, écrit dix-huit ans après les quatre autres volumes - Elizabeth Jane Howard était alors âgée de quatre-vingt-dix ans -, signe la fin de la magistrale saga des Cazalet.

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

Sa majesté la mort

" La première fois que J'ai entendu parler d'un lieu nommé Auschwitz, d'un camp appelé Skarzysko-Kamienna, d'autres camps portant le nom de Treblinka, Czestochowa, Bergen-Belsen, d'un shtetl Szydlowiec où mon père était né, je devais avoir trois ans et demi. Il me semblait comprendre que, dans ces endroits-là, désignés également comme " K.Z. ", " camp de travail ", " camp de concentration", "camp d'extermination ", des gens appelés " Allemands ", ou encore " bandits nazis " par mon oncle Israël, emmenaient les Juifs pour les tuer, loin des regards des autres hommes. " Myriam Anissimov veut précisément reporter sous les regards des hommes ces années-là. Qu'est devenu l'oncle Israël, qui écrivait en yiddish des lettres si déchirantes au père de Myriam ? Et comment a disparu l'autre oncle, Samuel, frère de sa mère ? Maintenant que les années ont passé, l'enfance resurgit. Le " home pour internés " de Suisse, l'atelier de confection de Lyon, le village des Pyrénées et aussi New York : la mémoire est partout, la menace de l'oubli est partout. La littérature a cette force de résistance au temps. Grâce à la précision de l'enquête, grâce à l'exigence du cœur, grâce au style. A travers les images bouleversantes ou drôles, à travers la vie qui continue malgré les appels de Sa Majesté la Mort.

09/1999

ActuaLitté

Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Mon frère, Robert Johnson. Dans l'intimité de la légende du blues

On connaît tous les histoires qui courent autour de l'auteur de "Dust My Broom", "Sweet Home Chicago" ou "Love In Vain". Son pacte avec le diable, une nuit de pleine lune, en échange de dons musicaux exceptionnels. Ou sa mort tragique et prématurée, à vingt-sept ans, empoisonné par un mari jaloux. Tout cela appartient aux contes et légendes qui entourent un personnage devenu avec le temps un véritable mythe nimbé de mystère, une sorte de Rimbaud du blues. Mais personne au fond ne sait grand-chose de sa vie. Annye C. Anderson, demi-soeur de Robert Johnson, a côtoyé le bluesman pendant de nombreuses années, durant sa jeunesse. Elle en livre, tout au long des pages de cet ouvrage, un portrait intime absolument inédit, truffé d'anecdotes et de détails sur sa famille, sur ses nombreuses influences, ses goûts culinaires ou vestimentaires, et bien sûr ses performances musicales, dans la région du Delta, et surtout du côté de Memphis, la ville où il était basé. Grâce à ce témoignage exceptionnel autant qu'inespéré (réalisé avec la participation de trois grands spécialistes du blues, Preston Lauterbach, Elijah Wald et Peter Guralnick), Robert Johnson devient soudain un musicien que l'on peut regarder vivre et jouer, un personnage de chair et de sang, un mythe certes, mais vivant !

03/2021

ActuaLitté

Actualité médiatique internati

Mort à Mud Lick

2005 : William "Bull" Preece, 45 ans, est découvert mort dans son mobile-home rouillé d'une overdose à l'oxycodone, un opioïde puissant délivré sur ordonnance. Debbie Preece, sa soeur, se l'est juré : Bull ne sera pas un autre chiffre dans le bilan humain désastreux des Appalaches. Bébés nés dépendants, familles détruites... Le taux de décès par overdose aux opioïdes a quadruplé en quelques années. 2013 : Eric Eyre travaille depuis quinze ans à La Gazette de Charleston, dont la devise est "s'indigner sans relâche" . Il a reçu un coup de téléphone : des liens suspects existent entre le procureur général de l'Etat et l'industrie pharmaceutique. Comment 780 millions de comprimés d'oxycodone et d'hydrocodone ont-ils pu être déversés en Virginie-Occidentale sans que personne ne dise un mot ? Comment une pharmacie, celle où Bull se procurait ses comprimés, a-t-elle pu vendre plus de 2 millions d'analgésiques, autrement dit, d'antidouleurs, dans un village qui ne compte que 382 âmes ? Et si Bull avait été la victime, parmi tant d'autres, d'un vaste trafic, juteux pour les uns, mortel pour les autres ? Pablo Escobar et El Chapo n'auraient pas mieux organisé les choses. Eric le pugnace entreprend de remonter le fil, et ce qu'il découvre dépasse l'entendement.

10/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

La saga des Cazalet Tome 4 : Nouveau départ

Juillet 1945. Deux mois après la fin de laguerre, la famille Cazalet décide de quitter Home Place pour retourner vivre à Londres. Pourtant, si la paix est enfin signée, rien ne sera jamais plus comme avant... Rupert, après cinq ans d'absence, retrouve une Angleterre encore sous le coup des privations et des bouleversements politiques. L'espoir déçu de renouer avec la vie d'avant-guerre semble confirrmé par la mort du Brig et par le divorce d'Edward et de Villy. Les plus âgés des enfants Cazalet, désormais adultes, doivent apprendre à composer avec leurs parents dont ils découvrent que les préoccupations ne sont pas si éloignées des leurs. Louise s'ingénue à trouver des échappatoires à la vie conjugale, mais sa tentative de revenir à sa première passion, le théâtre, se solde par un échec. Clary et Polly partagent toujours un appartement à Londres ; Clary est la secrétaire d'un agent littéraire exigeant et tyrannique, tandis que Polly devient assistante dans une entreprise de décoration d'intérieur. Chacune s'efforce de tracer sa voie, entre mésaventures et déconvenues amoureuses. Ami et proche confident, Archie se révèle plus que jamais le dépositaire des secrets de la famille. Nouveau Départ est le tome du difficile renouveau. L'heure est venue pour chacun de surmonter les épreuves passées et de se défaire des inhibitions pour découvrir la vertu de l'aveu.

ActuaLitté

Littérature française

L'auberge des pauvres

" Suivez-moi, nous quittons la terre rouge de Marrakech pour nous poser un jour de pluie sur le bord de la Méditerranée, oui j'ai osé tout quitter, j'ai fait le saut, je ne suis plus l'homme figé par la peur, à présent je suis ailleurs : je vous dirai Naples et ses bas-fonds, la gare de Naples un jour de vent et d'averse, une gare aussi immense et sale que toute la ville, une place des miracles avec des couleurs changeantes, des odeurs venues du lointain, des épices d'Afrique mélangées à la sueur des hommes qui ne savent pas où se poser, où se faire oublier, je vous dirai le bruit transporté par le vent, les cris des enfants de Gitans courant derrière des Anglaises apeurées, je vous dirai la Vieille, une peau toute ridée, enflée et bourrée de bonté, un personnage de roman tel que je l'ai toujours rêvé, une grande dame, sale et fardée, une mémoire qui a du mal à se taire, c'est à cause de l'asthme, à cause des illusions de la vie, je vous dirai Momo, le Sénégalais clandestin, colosse au petit cerveau, vendeur de bricoles sur les trottoirs, je vous dirai l'histoire d'Idé et Gino, Iza et moi, oui, moi aussi je me suis perdu dans les histoires des autres. "

02/1999

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Héliogabale ou l'Anarchiste couronné

"Voici le livre le plus violent de la littérature contemporaine, je veux dire d'une violence belle et régénératrice. Héliogabale, né sur un berceau de sperme, mort sur un oreiller de sang, est un noir héros de notre monde. Sa légende est faite de perversité et d'exécration. El Gabal, "Celui de la Montagne", est non seulement l'empereur dépravé de la Rome pourrissante du Troisième Siècle, livré aux vices et à la folie, mais aussi le premier héros infernal de cette rencontre avec l'Orient, dont Apollonius de Tyane fut l'Archange. Incarnation du mythe hermaphrodite, adorateur du Soleil et de la pierre noire Elagabale, il a vécu jusqu'à l'extrême le drame de l'affrontement entre le monde gréco-latin et la Barbarie. Il s'agit bien ici d'un texte initiatique : prêtre païen et empereur de Rome à l'âge de quatorze ans, Héliogabale annonce à la fois le rite solaire des Tarahumaras, et le sacrifice de Van Gogh le Suicidé de la société, puis la descente aux Enfers d'Artaud le Mômo. Héliogabale est l'Anarchiste, avant d'être l'Alchimiste couronné. Ce livre envoûtant, le plus construit et le plus documenté des écrits d'Antonin Artaud, est aussi le plus imaginaire. Qui n'a pas lu Héliogabale n'a pas touché le fond même de notre littérature sauvage" J-M-G Le Clézio.

ActuaLitté

Couple, famille

Les douze lois universelles du bonheur amoureux et sexuel

La plupart des femmes et des hommes adultes se disent insatisfaits de leur vie amoureuse et sexuelle : après quelques années, les uns estiment que la flamme a disparu tandis que les autres se plaignent que leur partenaire n'est plus ni très désirant ni très désirable. Bref, la routine a pris le dessus. Vous connaissez sans doute la loi de la gravitation ou la loi d'Archimède, mais saviez-vous que notre vie amoureuse et sexuelle est régie, elle aussi, par des lois universelles ? Si la loi de l'impermanence nous apprend que la vie ne se déroule jamais comme prévu, la loi de l'acquis nous montre que, dans le couple, il vaut mieux être imprévisible – la loi du libre arbitre désignant chacun d'entre nous comme le grand architecte de son existence. Ces lois valent pour les plus jeunes comme les plus âgés, les hétéros et les homos, les couples légitimes ou les amants clandestins, les Inuits du Grand Nord et les Polynésiens des tropiques. Julie du Chemin et Pascal de Sutter vous proposent ici de : DECOUVRIR ces douze lois qui vont changer votre vie ; COMPRENDRE mieux les mystères de l'amour ; REINVESTIR votre vie amoureuse sur le long terme ; CHEMINER en pleine confiance vers le bonheur sexuel, une ambition accessible à tous ceux qui souhaitent sincèrement l'atteindre.

11/2017

ActuaLitté

Science-fiction

The Only Ones

Premier roman de Carola Dibbell, critique rock emblématique de 70 ans, voici une création mutante qui rappelle les univers de Burgess, de Vonnegut, La Servante écarlate de Margaret Atwood ou le film Le Fils de l'homme. Un roman social et familial, porté par une voix féminine extraordinaire, à la fois naïve et grave, proche d'Huckleberry Finn, du Momo d'Emile Ajar, du Enig Marcheur de Russell Hoban. Une femme a réchappé à une vague de pandémies ayant ravagé la population mondiale. Elle se prostitue sur les docks du Queens, le port de New York déserté, vendant littéralement son corps – ses dents, ses ovules ou son sang – à ceux assez riches pour payer, qui espèrent ainsi se protéger des épidémies. Avec l'aide d'un fermier généticien, elle donne naissance à un clone, Ani. Terrifiée, n'ayant jamais vu d'enfant de sa vie, tout juste capable de s'occuper d'elle-même, elle va devoir protéger sa fille des dangers de ce monde. Après une vie entière passée seule, sans famille, sur les quais froids et humides du Queens, Inez a beaucoup vécu... mais ignore beaucoup. Récit d'une éducation au monde et à soi-même, réflexion ironique sur les rapports de classes (l'Elue est une prostitué de couleur et analphabète du Queens), ce monologue drôle, brut, déchirant et vivant est aussi un grand roman d'anticipation sociale.

08/2017

ActuaLitté

Littérature française

Vol d'hommes

"Entre la rubrique météo qui annonçait un dimanche de Pentecôte maussade sur tout le pays et celle du tiercé gagnant à Vincennes où il fallait jouer le 4 Momo de Fursac et le 8 Biche d'Alembert, un quotidien régional titrait qu'un avion de tourisme s'était écrasé au-dessus du village de Nocé dans l'Orne, faisant deux morts. A l'origine les coups de téléphone à l'aube d'un certain René Schlinger qui, au moment de raccrocher, murmurait d'un drôle d'air comme s'il faisait référence à une mystérieuse organisation sortie d'un album de Tintin : "C'était un attentat ! Vous m'entendez, les enfants ? Un attentat en représailles à celui du port d'Anvers commis par la Main Rouge ! Sans doute m'était-il plus réconfortant d'imaginer mon père assassiné par les barbouzes du Général que mort pour rien. Qu'est-ce qu'il me restait, papa, sinon des hommes dont tout ce qu'il fallait savoir s'apprenait en une nuit. En partant leurs baisers étaient légers comme des cartes postales. De l'homme qui résumait tous les autres, je ne me souvenais que d'une main ferme qui attrapait la mienne pour traverser, tandis qu'à la traîne derrière je frémissais comme un petit cerf-volant emporté par le vent." Marie Lebey

01/2019

ActuaLitté

Criminalité

Les secrets de l'Antigang

L'ancien patron de l'antigang dévoile l'envers du décor du 36, quai des Orfèvres. Sans langue de bois, il dit tout. La vie d'Yves Jobic incarne l'histoire de la police parisienne. Dernier patron de l'antigang à l'ancienne, il a décidé de parler, et de tout dire. Emprisonné, puis blanchi et indemnisé, il a été nommé à la tête de la célèbre brigade de recherche et d'intervention, la BRI. Il dévoile ici, sans langue de bois, tous les moyens utilisés par la PJ, à commencer par le recours aux indics, domaine dans lequel il a excellé pour pénétrer le milieu où se côtoient les plus grandes légendes de la pègre, les pires assassins, mais aussi certaines élites... Dans un style net et percutant, l'ex-commissaire retrace les trajectoires sanglantes des criminels qu'il a côtoyés, les unions et les conflits, les guerres de clans, mettant en scène Francis le Belge, les frères Hornec, parrains du puissant clan de Montreuil qui régna sur le milieu pendant les années 1990, ou encore Momo Amimer, le sérial braqueur. Il revient sur les enquêtes les plus sensibles qui ont fait la une de notre actualité : des opérations risquées aux surveillances sur le fil en passant par les infiltrations épiques et les arrestations périlleuses qui ont rythmé le quotidien du Quai des Orfèvres.

10/2022

ActuaLitté

Jeux

Artbook A Plague tale : Requiem

Sorti en 2019, le jeu A Plague Tale : Innocence a surpris le monde du gaming par son ambition narrative, historique, et sa richesse visuelle. Développé par le studio bordelais Asobo et distribué par Focus Home Interactive, le jeu a glané de nombreuses récompenses à travers le monde (Steam Awards, Pegase, etc.) et a conquis le coeur de nombreux fans qui se sont projetés dans les mésaventures d'Amicia et Hugo. En 2022, A Plague Tale : Requiem relève le défi de pousser plus loin encore l'immersion proposée par le premier opus. Dans cet artbook de 196 pages, découvrez les nouveaux décors, personnages et menaces qui pèsent sur nos héros à travers des centaines de concept arts, de designs et de rendus époustouflants de réalisme commentés par les équipes créatives du jeu. Avec les interviews de David Dedeine (cofondateur et directeur créatif d'Asobo Studio), Kevin Choteau (Game director), Sébastien Renard (Lead writer), Olivier Ponsonnet (Art director), et les concept arts de Tom Hisbergue, Damien Papet, Adonia Urian, Loïc Paulus. Embarquez dans la suite bouleversante de A Plague Tale : Innocence, le jeu aux multiples récompenses ! Aux côtés d'Amicia et Hugo, surmontez tous les dangers et vivez une nouvelle aventure à couper le souffle dans un monde brutal et cruel. A Plague Tale : Requiem sera disponible sur PlayStation 5, Xbox Series XS, PC et en Cloud Version sur Nintendo Switch en 2022.

10/2022

ActuaLitté

Sociologie

Le peuple des femmes. Un tour du monde féministe

Ce livre est une enquête sur les pratiques et les voix des femmes dans le monde. Nourri d'entretiens avec des activistes, des artistes, des femmes engagées et des hommes concernés, de synthèses originales sur les grands problèmes qui se posent aux femmes aujourd'hui, il constitue un vade-mecum des pratiques féministes contemporaines. Le peuple des femmes manifeste une nouvelle exigence de justice qui est désormais la norme, la justice de genre : femmes, hommes, hétéros, homos, trans, tous sont concernés. Non seulement le peuple n'est plus le monopole des hommes, mais la justice sociale qui le sous-tendait et qui s'organisait selon la redistribution des richesses ne peut plus occulter de nouvelles redistributions. Le peuple des femmes n'est donc pas le symétrique du peuple des hommes. Il affirme qu'à la racine de tout monde commun se tient l'enjeu central d'égalité. Mais, par-delà la justice et l'égalité, c'est à une lutte pour le pouvoir que nous assistons. Ce pouvoir préempté par les hommes leur est désormais disputé par les femmes. Renouvelées par les pays du Sud, portées par la puissance des femmes, les formes d'organisation sociale évoluent. Ecoféminisme, féminisme du care, féminisme queer : le peuple des femmes, transnational et inclusif, s'affirme comme antidote aux nationalismes virilistes.

02/2022