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Goupil acnéique, Enko Spinelli, Kokor, Cemar

Extraits

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Romans historiques

LUCRECE BORGIA. La fille du pape

Belle, si belle, elle semblait née pour l'amour ! Au point que son père, le pape Alexandre VI, qui la vénère, et son frère César, qui la chérit à sa manière, décident d'en faire, tout enfant, le docile instrument de leurs ambitions politiques. Infortunée Lucrèce ! Son temps est celui de l'opulente Renaissance italienne où s'affrontent et se déchirent de nombreuses petites cours. C'est aussi celui où l'Amour se décline à travers tous les Arts en pleine effervescence : très jeune, Lucrèce sait répondre à la vie avec intelligence, raffinement et sensualité. Rien d'étonnant si le destin jaloux laisse bientôt pleuvoir sur elle calomnies, outrages et souffrances. Lucrèce succombera-t-elle à tant d'épreuves ? Non ! Ce serait oublier le sang fier de ses ancêtres espagnols. Chez les Borgia, on garde la tête haute face à l'adversité. Son troisième mariage, à vingt et un ans, l'installe sur le trône de Ferrare, où règnent les Lettres et les Arts. Auprès de son prince éclairé, Lucrèce va-t-elle enfin connaître la félicité ? Véritablement habitée par l'une des femmes les plus mystérieuses et les plus vilipendées de l'histoire, Geneviève Chauvel a voulu comprendre : Lucrèce Borgia fut-elle une victime ? Fut-elle une redoutable intrigante ? En la saisissant au crépuscule de sa courte vie, à l'heure où chacun se pose les inéluctables questions " ai-je été aimé ? Ai-je su aimer ? ", elle déroule sous nos yeux le fil d'une destinée sans cesse brisée et reconstruite.

03/2000

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Littérature étrangère

La ville écarlate

Ce roman se situe en Italie, au temps de la Renaissance classique, ou Cinquecento, plus précisément dans la période allant de 1525, date de la bataille de Pavie, à 1527, année du sac de la Ville éternelle par les troupes de Charles Quint. Rome est alors le centre de la vie politique, littéraire et artistique de l'Europe, dominée par la pourpre cardinalice. C'est aussi un foyer d'intrigues et de complots. Dans l'une des salles du Vatican, nous rencontrons un personnage mystérieux, Giovanni Borgia. Bâtard d'une lignée espagnole tristement célèbre, il est désespérément à la recherche du secret de ses origines. Il sait seulement que, encore enfant, il a reçu du pape Alexandre VI le titre de duc de Camerino, qu'il ne tardera pas à perdre. La description des aléas de sa quête aboutit à une image étonnamment authentique de ce XVIe siècle et de ce monde où se côtoient les plus grands noms de l'histoire : César et Lucrèce Borgia, Michel-Ange, Machiavel, l'Arétin, la poétesse Vittoria Colonna, marquise de Pescara, et son mari, le foudre de guerre Ferrante d'Avalos, et bien d'autres figures pittoresques ou émouvantes comme la courtisane Tullia d'Aragon, tous mêlés de près ou de loin aux multiples intrigues politiques et sociales d'un monde qui semble voué à s'enfoncer dans l'abîme. Rares sont les romanciers qui, comme Hella S. Haasse, reproduisent avec autant de subtilité et de précision les entrelacs infinis que dessinent les personnages aux prises avec l'Histoire.

05/1997

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Histoire internationale

Histoire de l'Angleterre

Des premiers établissements humains au Néolitique jusqu'à l'arrivée de John Major à Downing Street, des grandes invasions jusqu'aux migrations contemporaines, de la conquête progressive de l'ensemble de la Grande-Bretagne et de la constitution du Royaume-Uni jusqu'à l'édification du plus grand empire colonial que l'Histoire ait connu, de la révolution politique du XVIIe siècle à la formidable mutation économique du XVIIIe siècle, de la résistance à Napoléon jusqu'à la victoire de 1945, de l'invention du sport à la domination de sa langue, de l'Habeas corpus au Welfare State, l'Angleterre a largement contribué à façonner le monde. Il est assez vain d'expliquer, comme on l'a beaucoup fait, par la géographie, la puissance et la prospérité qui furent celles de l'Angleterre : tous les royaumes insulaires n'ont pas connu sa fortune maritime, et le charbon est l'une des sources d'énergie les plus répandues qui soient. D'ailleurs, son aventure au grand large n'a guère duré que deux siècles tandis que sa participation à l'histoire de l'Europe s'ouvre avec le débarquement de César. L'histoire politique, la chronique des règnes et des guerres ne rendent pas davantage compte de cette surprenante destinée. Seule une mise en perspective, sur le temps long, d'un faisceau de phénomènes variés - sociaux, culturels, religieux, économiques... (sans pourtant négliger l'événement et l'action des hommes) - permet de proposer aux Français quelques clés et de les initier à une histoire inextricablement liée à la leur.

01/1993

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Histoire ancienne

Histoire romaine. Livres V : Fondation de la monarchie militaire - Livres VI : Les Provinces sous l'Empire

Pourquoi Mommsen, peut-être « l’Allemand le plus célèbre de son temps », en tout cas un des plus grands historiens et érudits du XIXe siècle, n’a-t-il pas achevé sa fameuse Histoire romaine (1854-1856) ? Alors qu’il devait la conduire jusqu’à la fin de l’Empire d’Occident, voilà que cet homme ? pourtant travailleur infatigable ? s’arrête au temps de César, à la chute de la République, et renonce à écrire l’histoire de l’Empire. Recul d’un libre-penseur devant l’inévitable rencontre avec le christianisme ? Répulsion d’un libéral, partisan des régimes représentatifs à l’égard du pouvoir absolu des Césars ? La réponse est plus simple et plus intéressante, elle est d’ordre scientifique et méthodologique : c’est qu’entre-temps l’oeuvre immense de Mommsen avait rendu à la fois impossible et inutile d’écrire une histoire « événementielle » de l’Empire. On pouvait la remplacer par l’étude détaillée des institutions, des réalités sociales et politiques, que lui et ses élèves avaient menée à bien ailleurs. C’est pourquoi, vingt ans après, Mommsen se contenta d’écrire un Tableau des provinces de l’Empire (1885), qui reste, tout comme les premiers tomes de l’Histoire romaine, un chef-d’œuvre d’exactitude et de vie et une grande leçon de géographie historique. Ce volume contient : Livre V : La monarchie militaire, traduit de l'allemand par C A Alexandre ; Livre VI : Les provinces sous l'Empire, traduit de l'allemand par R Cagnat et J Toutain.

05/2011

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Monographies

Domela

César Domela (1900-1992), artiste néerlandais qui commence sa carrière dans la première moitié des années 1920 comme membre du groupe De Stijl. Par la suite, il s'éloigne des principes du néoplasticisme et abandonne progressivement la peinture à l'huile pour réaliser des reliefs conciliant géométrie et organicisme, devenant un des maîtres incontestables du genre. Après plusieurs séjours à Berlin, où il a l'occasion de côtoyer de nombreux artistes influents - Laszlo Moholy-Nagy, Alexander Rodtchenko, Raoul Hausmann, Naum Gabo, Kurt Schwitters, Carl Buchheister... - et de s'essayer à plusieurs pratiques telles que le graphisme, le photomontage, la typographie ou encore l'architecture d'intérieur, Domela s'installe définitivement à Paris en 1933. Il devient membre de Cercle et Carré, puis d'Abstraction Création, groupes pour lesquels il contribue activement aux revues. Pendant la guerre, alors que l'activité artistique est considérablement réduite à Paris, il est régulièrement présent à la galerie Jeanne Bucher qui crée à l'époque un espace accueillant pour la Deuxième Ecole de Paris en train de naître. Il y expose notamment en février 1944 à côté de Nicolas de Staël et de Wassily Kandinsky. Après la guerre, la richesse et l'originalité de son travail ne cesseront d'être saluées, autant en France où il réside jusqu'à sa mort en 1992, qu'à l'étranger. Composé de plus de 50 pièces, le catalogue embrasse ces différentes périodes de l'oeuvre de Domela ainsi que la diversité de supports et de techniques qu'il explorait dans son travail.

04/2023

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Disques et K7 Littérature

Le voyage de M. Perrichon et trois autres pièces. 1 CD audio MP3

Le voyage de Monsieur Perrichon l'un des chefs-d'oeuvre du théâtre comique français, c'est aussi la première pièce connue qui soit consacrée au tourisme, aux chemins de fer et à la montagne. Une famille se rend à Chamonix. Le père est un bourgeois. Sa fille est courtisée par deux rivaux. La classique comédie amoureuse a donc pour toile de fond les affres des voyages, les aventures à la gare et le tourisme alpestre. Brûllons Voltaire : Marchavant, rentier aisé, achète à une baronne, jeune veuve, le château familial. Le contrat prévoit aussi la vente de "tout le mobilier, sauf le linge de table et de corps", mais la vendeuse désire conserver aussi les oeuvres complètes de Voltaire, que lisait feu son mari ... Le Chapeau de paille d'Italie : le jour de ses noces, Fadinard court à la poursuite d'un chapeau de paille, suivi par son beau-père et l'ensemble de la noce. Cette recherche l'entraîne chez une modiste, qui se trouve être une ancienne amie, puis chez une baronne, puis chez le mari de la dame volage. Deux papas très bien : un vaudeville des plus excentriques. M. Poupardin fait un usage immodéré de l'imparfait du subjonctif et de termes extratechniques, au point que, révolté par l'argot de M. Tourterot, il veut rompre le mariage projeté entre sa fille Camille et César, fils dudit Tourterot, quand il s'aperçoit que son futur gendre, reçu docteur tout récemment, est un homme de bon ton et de bonnes manières.

04/2019

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Milieux naturels

Mon tour de France des bois et des forêts

En France la forêt est un mythe national et ancestral. Jules César redoutait déjà " la Gaule hirsute " , recouverte de forêts, peuplées certes de belles sylves et nymphes méliennes, mais aussi de barbares redoutables. Conteur hors pair, Alain Baraton nous invite à nous promener en sa compagnie dans quelques-unes de plus belles forêts de France. Le jardinier en chef de Versailles a noué une passion particulière pour les arbres. Il a été l'un des premiers en France à alerter sur les dangers qui les menacent, comme lors de la Tempête de 1999 qui signa la mort du tulipier de Marie-Antoinette, suivie de celle de son chêne, terrassé par la canicule de 2003. Qui a oublié l'image de ce géant déraciné, gisant dans la cour du Grand Trianon devant une foule venue le saluer une dernière fois ? Illustres ou obscurs, les arbres sont des témoins de notre histoire. Les forêts nous racontent notre mémoire collective, celle de Compiègne, dans laquelle fut signé l'armistice de 1918, abrite le chêne du roi Saint Louis. Elles nous parlent de nos peurs et de nos rêveries, grandes et petites, comme la mythique forêt de Brocéliande, ou encore la terrible forêt de Mercoire qui abrita la bête du Gévaudan. Elles réveillent nos souvenirs d'enfance, quand la forêt des contes, hostile, initiatrice, est aussi bienveillante, peuplée de féérie. Dans ce livre fourmillant d'anecdotes et de gai savoir, Alain Baraton nous parle aussi d'écologie heureuse et nous donne une bonne nouvelle : en France la forêt avance, elle a doublé sa superficie depuis 1850.

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Littérature française

Mademoiselle Irnois

" Monsieur Pierre­André Irnois fut un des marchands d'argent qui, sous la République, firent le mieux leurs affaires. Sans arriver aux splendeurs quasi fabuleuses des Ouvrard, M. Irnois devint très opulent, et ce qui le distingua surtout de ses confrères, c'est qu'il eut le talent de conserver son bien. Enfin, il n'imita pas Annibal : il sut vaincre d'abord, puis conserver sa victoire ; sa race, si elle eût duré, eût pu le comparer à Auguste. Dans sa sphère, son élévation avait été plus étonnante encore que celle de l'adopté de César. M. Irnois était parti de rien. Ce n'est pas là ce qui m'émerveille ; mais il n'avait pas de talent ; il n'avait pas l'ombre non plus d'astuce ; il n'était que médiocrement coquin. Quant à se faufiler auprès des grands ou des petits, à capter d'utiles bienveillances, il n'y avait jamais songé, étant bien trop brutal, ce qui remplaçait chez lui la dignité. Mal bâti, grand maigre, sec, jaune, pourvu d'une énorme bouche mal meublée, et dont la mâchoire massive aurait été une arme terrible dans une main comme celle de l'Hercule hébreu, il n'avait dans sa personne rien qui, par la séduction, fût de nature à faire oublier les défectuosités de son caractère et celles de son intelligence. Ainsi, matériellement et moralement, M. Pierre­André Irnois ne possédait aucun moyen de faire comprendre comment il avait pu réaliser une énorme fortune et se placer au rang des puissants et des heureux".

03/2024

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Poésie

Les Hommes sans Epaules n°31 : Dossier Horizons poétiques de la mort

Dossier : "HORIZONS POETIQUES DE LA MORT" , par Paul Farellier. Pour feu ce vingtième siècle (en sommes-nous encore sortis ? ), la clairvoyance nietzschéenne avait prévu, sans le moindre regret d'ailleurs, qu'il serait "l'âge classique de la guerre, de la guerre savante et en même temps populaire sur la plus grande échelle" . Et de fait, il a livré le monde aux inventeurs de la terreur de masse, avec, pour finale (provisoire ? ), l'Armageddon nucléaire. Au sortir de ces incommensurables épreuves, des voix, en une sorte de refus de transcendance, ont clamé l'impossibilité désormais de toute poésie. Le reste du sommaire de ce numéro est constitué par l'Editorial : "Aux tyrans du monde" , par Christophe Dauphin. Le Poète de la Révolution : "Abou El Kacem Chebbi" , par Christophe Dauphin. Le Poème Rrom : "Etranger non admis" , par Ilarie Voronca. Porteurs de Feu : Michel Butor, par Christophe Dauphin ; Christian Bachelin, par Paul Farellier. Ainsi furent les Wah : Poèmes de Henri Droguet, Jehan Van Langhenhoven, Paul Sanda, Yves Boutroue, Frédéric Auroux, Hafsa Saïfi. Le Poème témoin : "Malik Oussekine" , par Christophe Dauphin. Une Voix, une oeuvre : "François Montmaneix" , par Jean-Yves Debreuille. Hommage : "Pour saluer Jules Supervielle" , par François Montmaneix. Vers les Terres libres : "Joumana Haddad" , par Karel Hadek. Dans les cheveux d'Aoun (proses) : "Points-Feu" , par Jacques Hérold. "Lettre à Robert Momeux" , par Jean Chatard. "Lettre à Alexandre Vialatte" , par Alain Breton. Les Pages libres des Hommes sans Epaules : Poèmes d'Elodia Turki, Paul Farellier, Alain Breton, Karel Hadek. Avec la moelle des arbres : Notes de lecture de Jean Chatard, Paul Farellier, Jean-Pierre Védrines, Alain Breton, Isabelle Lévesque, Jacques Aramburu. Infos/Echos des HSE, par César Birène.

10/2011

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Musique, danse

Mel Bonis (1858-1937). Parcours d'une compositrice de la Belle Epoque

A la veille de la Première Guerre mondiale, le milieu musical français - depuis les sociétés de concerts jusqu'au très convoité concours du prix de Rome - semble entrouvrir sa porte aux compositrices. Si cette parenthèse enchantée se referme avec les premiers coups de canon, la période aura néanmoins permis de faire émerger des figures de créatrices, telles que Mélanie Domange, née Bonis (1858-1937). Pianiste autodidacte, elle fait partie des rares femmes à avoir fréquenté, au cours des années 1880, les classes d'écriture du Conservatoire, dont celle de César Franck. Dès cette période, elle associe le diminutif de son prénom et son nom de jeune fille pour signer ses partitions, laissant ainsi planer un doute sur le genre de leur auteure. Un mariage bourgeois et la maternité l'écartent pendant quinze ans des scènes publiques : l'éclosion de la musicienne n'advient qu'à l'extrême fin du XIXe siècle. Défendant alors elle-même ses oeuvres au salon ou au concert, Mel Bonis livre une production riche et variée, touchant à tous les domaines (à l'exception du théâtre lyrique). Elle s'y montre proche de la sensibilité de Gabriel Famé et en dialogue avec les figures de proue de l'avant-garde musicale (notamment Debussy, Ravel et d'Indy). Marquée par l'esprit de la Belle Epoque, elle trouvera difficilement sa place dans le nouveau paysage esthétique des Années folles. Ce livre collectif, qui participe au débat sur la place des femmes dans l'histoire de la musique, s'adresse à ceux qui souhaitent découvrir cette figure singulière, approfondir leur connaissance de sa production ou encore comprendre le cheminement de ses oeuvres vers la lumière.

09/2020

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Critique littéraire

Pagnol Inconnu

Enfin la première biographie officielle du père de Marius, Fanny, César, Jofroi, Panisse, Cigalon, Merlusse, Ugolin et bien d'autres ! Derrière l'auteur de La Fille du puisatier, de La Femme du boulanger et des merveilleux Souvenirs d'enfance se cache l'un des hommes parmi les plus importants du XXe siècle. Avec sérieux et patience, grâce à de nombreux entretiens accordés par la famille de Pagnol, son concitoyen et biographe Jean-Jacques Jelot-Blanc analyse ce parcours exceptionnel. Ce portrait fait même dire à sa veuve Jacqueline Pagnol, immortelle Manon des sources : "Dans ce gros volume, je découvre en même temps l'être exceptionnel et familier dont j'ai partagé la vie durant trente années et un personnage toujours renouvelé qui continue de me charmer". En effet, comment ne pas être subjugué par son incroyable itinéraire à travers le théâtre, le cinéma et la littérature ! Découvrez, racontés par le détail, les débuts de ce poète de 16 ans, du bohême des folles années 20 à Paris, de l'insolent jeune homme révolté par la tuerie de la guerre de 14-18, auteur des Marchands de gloire et de Topaze, du promoteur du cinéma parlant et père du néo-réalisme à la française, du premier producteur indépendant de films, du directeur des studios où, saltimbanque à pantalon élimé, il fit tourner Raimu, Fernandel et Bourvil, de l'ami d'Orson Welles, Alexandre Korda ou William Wyler, du très peu académique académicien qui fit entrer le cinéma sous la Coupole, du président du Festival de Cannes découvrant Brigitte Bardot, du consul du Portugal à Monaco pour Rainier et Grace Kelly... Un portrait inattendu, décapant, insolite, rare...

04/2011

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Critique littéraire

TUSCULANES T.II (III-V)

Après l'assassinat de César, les espoirs politiques de Cicéron se font des plus minces et celui-ci se tourne vers la philosophie : retiré dans sa demeure de Tusculum, Cicéron entreprend d'éduquer le peuple romain, d'abord de manière théorique, avec le De Finibus, puis de manière plus pratique avec les Tusculanes. Retiré des affaires publiques, Cicéron se fait l'avocat non plus de la république, mais de la philosophie, et plus précisément des doctrines de l'Académie. Désireux de supplanter l'épicurisme, largement répandu en Italie, Cicéron entend promouvoir l'idéal de l'Académie grâce à un ouvrage de vulgarisation destiné à un public de non-spécialistes. En une série de discours fictifs, voire de conférences, Cicéron dévoile les points forts de la doctrine, et offre un inoubliable portrait du Sage, inaccessible aux chagrins et aux passions, ne craignant ni la mort ni la souffrance, satisfait du bonheur que procure la tranquillité de l'âme. Notre édition rassemble en deux volumes les cinq livres des Tusculanes. L'introduction donne un bref aperçu de l'oeuvre philosophique cicéronienne et replace les Tusculanes dans cet ensemble. Les échos avec le De Finibus, oeuvre jumelle des Tusculanes, sont finement analysés. Les sources, particulièrement nombreuses et variées dans cet ouvrage qui entend rallier le néophyte à une pensée parfois austère, font l'objet d'une étude approfondie. Chacun des cinq livres est précédé d'un argument analytique fournissant un plan de l'argumentation. Des notes éclairent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. Chaque volume est enrichi d'un Index des noms propres.

01/1968

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Littérature française

Brulette. .

"Brûlëtte" est un roman écrit par George Sand, l'une des écrivaines françaises les plus célèbres du 19e siècle. Ce roman captivant explore les thèmes de l'amour, de la liberté et de l'émancipation féminine dans une société conservatrice. L'histoire se déroule dans le milieu rural de la France du 18e siècle. Le personnage principal, Brûlëtte, est une jeune femme rebelle et indépendante qui défie les conventions de son époque. Elle refuse de se conformer aux attentes sociales et aspire à vivre selon ses propres valeurs et désirs. Brûlëtte est une amoureuse passionnée et elle tombe rapidement sous le charme d'un jeune homme nommé César. Leur histoire d'amour tumultueuse est marquée par les conflits, les trahisons et les sacrifices. Brûlëtte lutte pour trouver son propre chemin dans un monde dominé par les traditions et les contraintes sociales. George Sand utilise une écriture poétique et évocatrice pour dépeindre les paysages bucoliques de la campagne française et pour exprimer les émotions intenses de ses personnages. Elle explore les idées de liberté individuelle, de passion amoureuse et de lutte contre l'injustice sociale. "Brûlëtte" est un roman qui célèbre la force et la détermination des femmes à s'affirmer dans une société patriarcale. George Sand donne voix à Brûlëtte, un personnage féminin audacieux et inspirant, et offre une réflexion profonde sur les questions de genre, d'amour et de liberté. Ce résumé de "Brûlëtte" met en avant des mots-clés pertinents pour le référencement sur Amazon, tels que "George Sand", "roman", "amour", "émancipation féminine", "société conservatrice", "liberté individuelle", "passion amoureuse" et "lutte contre l'injustice sociale".

07/2023

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Gaule

Jacques-Gabriel Bulliot "l'inventeur" de la Bibracte gauloise

Bibracte, sur le mont Beuvray au coeur du Morvan, est aujourd'hui le plus grand pôle de recherches archéologiques d'Europe sur la civilisation celte, avec ses chantiers de fouilles, son musée et son centre de recherche à Glux-en-Glenne. Pourtant, jusqu'au milieu du XIXe siècle, on ne savait pas exactement où situer Bibracte, la capitale des Eduens, dont parle Jules César dans "La Guerre des Gaules" et les débats étaient souvent animés entre historiens à ce sujet. C'est un Autunois, héritier d'une famille ayant fait fortune dans le commerce des vins, qui va permettre de trancher définitivement et d'identifier la localisation de l'ancienne Bibracte sur le mont Beuvray et non à Autun comme le pensaient bon nombre d'habitants de cette ville à l'époque. Cet homme, c'est Jacques-Gabriel Bulliot (1817-1902), dont ce livre retrace l'histoire et le combat. Grand érudit, passionné d'histoire ancienne, il reprendra patiemment l'étude de tous les documents liés à l'ancienne Bibracte pour comprendre que les vastes terrassements entourant le mont Beuvray abritaient les vestiges de l'antique capitale des Eduens. Mais c'est en entreprenant des fouilles systématiques avec le soutien moral et financier de Napoléon III, passionné lui aussi de civilisation gauloise, qu'il sera en mesure d'apporter les preuves irréfutables de l'emplacement de Bibracte. Jacques-Gabriel Bulliot deviendra ainsi l'un des fondateurs d'une discipline nouvelle : l'archéologie et il publiera de très nombreux articles et ouvrages. Très attaché à sa ville d'Autun, il présidera la "Société éduenne" encore très active aujourd'hui et créera ses principaux musées dont le "Musée Rolin".

07/2021

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Rome

Histoire romaine. Tome 1, Des origines à Auguste

"Se pourrait-il qu'on soit assez indifférent pour refuser de s'intéresser à la question de savoir comment et grâce à quel gouvernement l'Etat romain a pu, chose sans précédent, étendre sa domination à presque toute la terre habitée et cela en moins de cinquante-trois ans ? On peut sans doute éprouver une curiosité pour d'autres spectacles et d'autres genres d'études, mais trouvera-t-on rien qui soit plus profitable que la connaissance de cette période ? " Deux millénaires plus tard, la grandeur de Rome continue de fasciner, tout comme le spectacle de la dégénérescence d'un régime "républicain" , dont on savait qu'il finirait par se dénaturer. Depuis le sillon tracé par Romulus jusqu'à l'assassinat de César et l'instauration du principat par son petit-neveu Auguste, quatre éminents spécialistes brossent la fresque de la fulgurante hégémonie établie par la civilisation romaine sur la Méditerranée. Le lecteur découvrira un monde différent de celui qu'on lui a longtemps présenté. Voici une nouvelle Histoire romaine. Dominique Briquel a été professeur de langue et de littérature romaines à l'université Paris-IV Sorbonne et directeur d'études à l'EPHE ; Giovanni Brizzi a été professeur à l'université de Bologne et professeur associé à l'université Paris-IV Sorbonne en 1993-1994 ; François Hinard (1941-2008) a été professeur de civilisations de l'Antiquité à l'université Paris-IV Sorbonne, directeur scientifique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, puis recteur de l'Académie de Reims ; Jean-Michel Roddaz est professeur émérite d'histoire romaine à l'université de Bordeaux-Montaigne.

10/2023

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Critique littéraire

Bertran de Born, seigneur et troubadour. Trobada tenue à Hautefort les 26 et 27 juin 2009

Actes de la Trobada de Hautefort en 2009. A lire et déguster, ces approches croisées du mystère ou mestier à l'oeuvre en Bertran de Born compteront dans la littérature à lui dédiée par leurs avancées dans l'histoire et la personnalité du troubadour (Jean-Pierre Thuillat, William Paden, Jean-François Gareyte) et par le développement des thèmes empruntés à Dante par Stefano Asperti - salus, venus, virtus. Ils sont traités sous l'angle de la guerre (Jean-Marie Sarpoulet), de l'amour (Katy Bernard, Peter Ricketts) et de la vertu d'exercitatio du corps et de l'esprit (Walter Meliga, Gérard Gouiran, Dominique Billy). Reste à prêter l'oreille au trobar accompli de Bertran, grâce aux interprétations musicales inédites proposées en CD audio par Olivier Payrat, Michel Haze, Mick Rochard et Maurice Moncozet (Troba Vox ISRC FR-38X10). SOMMAIRE : Introduction à la Trobada par Jean Gagnayre ; Le sen de Bertran de Born, par Walter Meliga ; La transmission de Hautefort des Lastours aux Born : une révision, par Jean-Pierre Thuillat ; Le morcellement du corps de la dame : de Bertran de Born au Roman de Flamenca, par Katy Bernard ; Bertran de Born : des divertissements au "divertissement" , par Gérard Gouiran ; Bertran de Born et la fin'amor, par Peter Ricketts ; Hautefort, berceau du Trobar ? par Jean-Fr. Gareyte ; Imaginer Bertran de Born... par William Paden ; La guerre dans le Roland occitan, la Chanson de la croisade albigeoise et les poésies de Bertran de Born, par Jean-Marie Sarpoulet, ; Ben grans avoleza intra, C'est une bien grande bassesse qui encrasse les ongles d'Aemar, par Dominique Billy ; Conclusions de la Trobada par Marie-Françoise Notz.

01/2010

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Histoire ancienne

Sylla

Aristocrate de vieille lignée, doté d'une profonde culture grecque, mais aussi stratège et diplomate hors du commun, Sylla fut un homme d'exception. Lorsqu'il exerça les fonctions militaires, il vint à bout des deux ennemis les plus acharnés de Rome, Jugurtha et Mithridate. Ces succès lui valurent d'être acclamé deux fois du titre d'imperator et de célébrer la cérémonie du triomphe. Homme d'Etat attaché aux valeurs traditionnelles qui avaient fait la grandeur de la cité, il tenta de désarmer ceux qui désiraient la guerre à outrance. Et lorsqu'il eut acquis la victoire définitive, il exerça un pouvoir absolu, probablement d'une façon moins sanguinaire que d'autres. Pourtant, s'il fut dit Felix (heureux) de son vivant, il est affligé, depuis deux mille ans, de la plus sinistre des réputations posthumes : ses successeurs (en particulier César, puis Auguste), plus cyniques que lui, se servirent à leur profit de ses réformes, mais s'acharnèrent à le présenter comme le parangon de tous les vices. D'où les commentaires malveillants des écrivains, d'où même l'altération de ses traits sur les bustes qu'on a conservés de lui. Procès en révision sinon en réhabilitation, cette biographie fait justice des mensonges distillés par les Anciens eux-mêmes et servilement repris (avec un bonheur inégal) par la tradition occidentale. En contrepoint, elle démonte les mécanismes pervers qui ont présidé à l'une des premières falsifications de l'Histoire. François Hinard, né en 1941, agrégé de l'Université, docteur ès Lettres, est professeur d'histoire romaine et d'archéologie à l'université de Caen.

12/1985

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Cinéma

Jean Rochefort. Prince sans rire

La première biographie d'un de nos derniers "monstres sacrés". Jean Rochefort, c'est cet élégant gentleman-farmer breton dont les fous rires évoquent les hennissements de ces chevaux qu'il aimait tant et qui lui ont valu le Mérite agricole. Tout petit déjà, l'écolier tiré à quatre épingles amuse ses camarades, à défaut de briller au tableau noir. Ecrasé par un père autoritaire qui voudrait le voir réussir aussi bien que son frère aîné, il rêve d'un autre monde en écoutant des représentations théâtrales à la radio avec sa mère. Faute de devenir comptable, il va jouer la comédie, sympathiser au Conservatoire avec Jean-Paul Belmondo, Claude Rich, Bruno Cremer et Annie Girardot, convertir Philippe Noiret à l'équitation et échanger bon nombre de rôles avec Jean-Pierre Marielle. Au théâtre, chez Anton Tchekhov et Harold Pinter, puis au cinéma, chez Yves Robert, Patrice Leconte et Bertrand Tavernier, Jean Rochefort glisse des emplois de clown à ceux de séducteur, de la légèreté de Cartouche et d'Angélique à la gravité du Crabe-Tambour ou d'Un étrange voyage. Avec comme signes reconnaissables entre tous sa moustache, son oeil malicieux, son refus de l'injustice, ses singeries irrésistibles, sa fantaisie et un sens du verbe qui rajeunit joyeusement nos classiques dans Les Boloss des belles-lettres. Née de huit ans d'une enquête minutieuse, cette biographie donne abondamment la parole à Jean Rochefort pour dessiner le portrait chinois d'un des acteurs préférés des Français, couronné de trois César, dont la vie épouse six décennies de notre histoire et dont quatre femmes, cinq enfants et d'innombrables animaux jalonnent l'existence trépidante.

11/2017

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Littérature française (poches)

Alias

Alias, Blaise de son prénom, orphelin à la charge d'une riche tante excentrique, sort à seize ans du collège où il était pensionnaire pour aller vivre à Paris chez M. Adelair, un ami de sa tante. Ce dernier est un homosexuel qui vit de petits trafics, d'expédients et accueille l'argent du jeune Blaise comme une bénédiction - bénédiction qu'il s'empresse de dilapider sans lui. Alias parcourt Paris avec un ami de collège, Montcalm. Tous deux, cherchant à perdre leur pucelage charnel ou leur pucelage d'esprit, hésitent entre se rendre au " bordel " ou dans le " salon " de Mme Charpon. De retour chez Adelair, Alias rencontre une belle femme avec laquelle il passe la nuit. Plus tard, appauvri, sale et affamé, il suit le conseil de Mme Charpon et entre au séminaire. Il se persuade alors que c'est sa vocation. Mais sa tante, riche et mondaine, vient le sortir de là et l'emmène en vacances dans le Midi, où il troque bien vite sa soutane contre un maillot de bain. De retour à Paris, il se confesse au Père Issoire qui l'envoie en retraite dans un monastère. Il y fera la connaissance de César Blum - ami de Picasso, Braque, Max Jacob -, à la fois très croyant et très homosexuel, qui le prend sous son aile. Récit en grande partie autobiographique, Alias n'était pour Maurice Sachs que " l'introduction à une œuvre infiniment plus vaste ". Mais Sachs voyait beaucoup et savait voir, et révèle, à travers ce parcours initiatique, une certaine faune de l'entre-deux-guerres, celle qui précède Le Sabbat.

10/2006

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Critique littéraire

Méthod'Latin. Classes préparatoires, Université, Concours

Test : cet ouvrage est-il fait pour vous ? Méthod'Latin est-il le livre de version latine dont vous avez besoin ? Pour le savoir, voici quelques questions Avez-vous toujours voulu traduire les plus beaux textes de Cicéron, de César, de Virgile, d'Ovide et de Sénèque ? OUI, NON ; Souhaitez-vous des fiches récapitulatives, claires et synthétiques, pour l'apprentissage de la grammaire et du vocabulaire ? OUI, NON ; Attendez-vous des conseils et des astuces efficaces pour traduire digitis in naso ? OUI, NON ; Espérez-vous des propositions pratiques pour organiser votre travail et votre progression ? OUI, NON ; Désirez-vous vous entraîner avec des exercices et des textes variés ? OUI, NON ; Ressentez-vous le besoin d'Aire accompagné pas à pas, de façon méthodique ? OUI, NON ; Aimeriez-vous réussir votre épreuve de version latine en vue d'un examen ou d'un concours ? OUI, NON. Solution du test : Si vous avez répondu OUI au moins une fois, alors pas une seconde d'hésitation : c'est Méthod'Latin qu'il vous faut, pour l'Université, les classes préparatoires et les différents concours (ENS, Chartes, écoles de commerce, CAPES, agrégation). MéthodiX est la collection de référence d'ouvrages à l'usage des élèves de collège et de lycée ou des étudiants à l'Université et en classes préparatoires. Cet outil unique en son genre vous permettra de préparer efficacement vos examens ou vos concours... Chaque ouvrage de la collection confient : toutes les méthodes essentielles sur un sujet donné, les astuces à connaître et les erreurs à éviter, des conseils pour préparer les examens ou les concours, les exercices essentiels et leurs corrigés détaillés.

11/2019

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Critique littéraire

TUSCULANES TOME I ( Livres I-II )

Après l'assassinat de César, les espoirs politiques de Cicéron se font des plus minces et celui-ci se tourne vers la philosophie : retiré dans sa demeure de Tusculum, Cicéron entreprend d'éduquer le peuple romain, d'abord de manière théorique, avec le De Finibus, puis de manière plus pratique avec les Tusculanes. Retiré des affaires publiques, Cicéron se fait l'avocat non plus de la république, mais de la philosophie, et plus précisément des doctrines de l'Académie. Désireux de supplanter l'épicurisme, largement répandu en Italie, Cicéron entend promouvoir l'idéal de l'Académie grâce à un ouvrage de vulgarisation destiné à un public de non-spécialistes. En une série de discours fictifs, voire de conférences, Cicéron dévoile les points forts de la doctrine, et offre un inoubliable portrait du Sage, inaccessible aux chagrins et aux passions, ne craignant ni la mort ni la souffrance, satisfait du bonheur que procure la tranquillité de l'âme. Notre édition rassemble en deux volumes les cinq livres des Tusculanes. L'introduction donne un bref aperçu de l'oeuvre philosophique cicéronienne et replace les Tusculanes dans cet ensemble. Les échos avec le De Finibus, oeuvre jumelle des Tusculanes, sont finement analysés. Les sources, particulièrement nombreuses et variées dans cet ouvrage qui entend rallier le néophyte à une pensée parfois austère, font l'objet d'une étude approfondie. Chacun des cinq livres est précédé d'un argument analytique fournissant un plan de l'argumentation. Des notes éclairent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. Chaque volume est enrichi d'un Index des noms propres.

02/1997

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Beaux arts

Pour l'amour de l'art. Une autre histoire des Pompidou

Au début des années trente, au Quartier latin, une rencontre inattendue réunit Georges Pompidou et Claude Cahour. Ils se marient quelques années plus tard et forment un couple uni partageant le goût de la littérature, de la musique, du cinéma. Très vite, ils fréquentent les galeries d'art et les artistes contemporains. Dès 1948, les Pompidou – comme on les appelle avec affection – font l'acquisition de leur première toile abstraite signée d'un peintre alors peu connu : Youla Chapoval. Par la suite, au fil des rencontres, leur collection se construit en relation étroite avec les créateurs. En 1958, Claude offre à son mari un Nicolas de Staël. En 1962, l'accrochage d'un Soulages dans le bureau du Premier ministre surprend. Quand, en 1969, à l'Elysée, le Président et son épouse font appel à Pierre Paulin et à Yaacov Agam pour la rénovation et la décoration de leurs appartements privés, force est de constater que l'art représente pour eux une raison de vivre. Que la création du Centre Pompidou viendra couronner. C'est cette fusion artistique, ce sens inné des oeuvres capables d'entrer dans l'Histoire, leurs rapports avec les artistes qu'Alain Pompidou et César Armand dévoilent dans cet ouvrage biographique et intime, riche de souvenirs, de témoignages et d'illustrations. A travers le récit de leur fils, les souvenirs de l'épouse de Jean Coural, directeur du Mobilier national, de Maïa Paulin, Pierre Soulages, Jack Lang et bien d'autres, ce livre révèle le parcours initiatique autant qu'affectif d'un couple pas comme les autres, mu par une insatiable curiosité.

11/2017

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Histoire antique

La guerre antique

Quarante siècles de conflits armés. Ramsès II, Nabuchodonosor, Alexandre le Grand, Hannibal, César, Attila : qui ne connaît ces grands conquérants de l'Antiquité ? Comment faisaient-ils la guerre, comment assiégeaient-ils les villes, comment nourrissaient-ils leurs soldats, où trouvaient-ils le fer pour leurs armes, les chevaux pour leurs chars et le bois pour leurs vaisseaux ? Il manquait aux premiers millénaires de l'Histoire leur fresque guerrière, nourrie des dernières découvertes de l'archéologie et éclairée par les commentaires d'historiens d'exception. Voici une histoire militaire de l'Antiquité sans précédent, dont la matrice est forgée d'articles parus dans Guerres & Histoire, augmentés de nombreuses contributions inédites. Quand la guerre apparaît-elle dans l'histoire de l'humanité ? Pourquoi devient-elle, dès l'époque sumérienne, le mode usuel de régulation des conflits ? Pour quelles raisons les Assyriens ont-ils autant valorisé l'agression, la conquête, l'usage de la terreur, et, les premiers, rêvé à la domination du monde ? Pourquoi la construction d'Assurbanipal ou celle d'Alexandre n'ont pas duré quand l'empire de Rome a semblé s'éterniser ? Comment les invincibles légions ont-elles pu se faire étriller par les cavaliers virevoltants, surgis des steppes, ou par des cohues de Germains ? Comment ne pas s'étonner qu'en dépit d'une économie de stricte subsistance, l'Antiquité n'ait cessé de lever des armées, d'édifier des remparts, d'inventer des machines pour les faire tomber, d'exécuter les vaincus ou de les réduire en esclavage ? Autant de questions, parmi beaucoup d'autres, auxquelles répondent les meilleurs spécialistes dans cet ouvrage sans équivalent. Une somme incontournable sur les armées antiques. Un classique.

02/2024

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Humour

Le dico Coluche

"Malgré sa courte carrière (1974-1986), Coluche a marqué les esprits. En témoigne l'incroyable diversité de l'héritage qu'il nous laisse, à la fois drôle, tendre et généreux. Parti de Montrouge, ville ouvrière de banlieue parisienne, sans un sou ni le moindre espoir de réussite, il a battu le record de vitesse du rire et terrassé l'adversité. Pêle-mêle, il aura demandé à la caissière du cinéma de Montrouge comment faire pour devenir comédien (véridique ! ), construit son théâtre (le Café de la gare), et fini avec le César du meilleur acteur. Il se sera déguisé en femme pour épouser un homme et présenté à l'élection présidentielle comme n'importe quel citoyen devrait pouvoir le faire. Il est passé de la misère aux plus gros salaires de la radio et du cinéma, avant de fonder les Restos du Coeur. Etait-il génial ? De son vivant, non. Mais depuis qu'il est mort, oui ! Tellement même, qu'une dame m'a dit un jour : "Ton père, il aurait mérité d'être juif ! " Juif, je ne sais pas, mais ce qui est sûr, c'est qu'il aurait bien mérité d'avoir une deuxième vie, tant la première fut réussie. A la question : "Si vous aviez trois voeux à formuler...", il répondait : "Ben... une baguette magique, une deuxième baguette magique et... une troisième baguette magique... de couleurs différentes ! " Son rêve à lui, ç'aurait été de continuer. De A comme "Acte de naissance" à Z comme "Zorro", vous trouverez dans ce livre les armes avec lesquelles il a su franchir toutes ces frontières, celles qu'il préférait : le langage, le rire et le coeur." Romain Colucci.

10/2020

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Histoire antique

Au coeur de l'histoire antique

Douze portraits de grandes figures antiques, de Néfertiti à Néron. Périclès, Socrate, Spartacus, Cléopâtre... Voilà des noms qui nous semblent bien familiers ! Nous avons appris leurs destins hors normes et leurs faits d'armes à l'école, et ne les avons jamais oubliés depuis. Qui ignore que Cléopâtre, souveraine d'Egypte mais aussi amante de César puis de Marc Antoine, serait morte à cause de la morsure d'un serpent ? Ou encore que Périclès, l'un des plus grands adversaires de Sparte, était l'une des figures de proue de la démocratie athénienne ? Malgré tout, ces personnages mythiques restent nimbés de mystère et ont encore beaucoup de choses à nous révéler... Qui sait, par exemple, que le pharaon Ramsès II, dont le règne d'une étonnante longévité (plus de soixante-six ans) fut marqué par des réalisations incroyables (les temples d'Abou Simbel, notamment) et des victoires militaires importantes (contre les Hittites, surtout), fut l'un des rois les plus incestueux ? En effet, il épousa plusieurs de ses filles et peut-être même une de ses petites-filles ! A travers une galerie de portraits enlevés, Virginie Girod, conteuse hors pair, nous prend la main et nous invite à plonger au coeur de l'Antiquité et de ses secrets. De l'Egypte ancienne à Rome, en passant par la Grèce et Byzance, elle retrace les destins de douze personnages illustres. Ses récits, qui ont déjà conquis ses auditeurs dans " Au coeur de l'histoire " sur Europe 1, feront ici le bonheur de ses lecteurs fidèles et de tous les passionnés. Sommaire Egypte Néfertiti Ramsès II Cléopâtre Grèce Artémise Ire Périclès Socrate Rome Spartacus Auguste Ovide Néron Julia Domna Byzance Théodora

06/2024

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Histoire ancienne

L'archéologie en bulles. Petite Galerie

Comme chaque année, un art vivant est invité à dialoguer avec les oeuvres exposées au sein de la Petite Galerie du musée du Louvre. Cet espace dédié à l'éducation artistique et culturelle est une véritable introduction aux collections du musée. Pour sa quatrième saison, le Louvre convie le neuvième art — la bande dessinée —, avec lequel il dispose déjà d'un riche passé à travers ses publications, ses expositions et ses rencontres d'artistes. "Archéologie et bande dessinée": le sujet a donné lieu à de nombreuses manifestations en France et à l'étranger tant les univers de ces deux disciplines paraissent proches dans l'imaginaire populaire. Préparatifs et départs d'expéditions, émotion de la découverte et fascination pour les trésors émaillent les récits des artistes, des consuls et des savants à la recherche d'antiques civilisations, et forment la trame de bien des scénarios de bandes dessinées. "L'Archéologie en bulles" explore la thématique sous un angle inédit, puisqu'il s'agit de mettre en lumière ces deux disciplines au travers de leurs procédés communs, le travail du bédéiste faisant écho à celui de l'archéologue. Découvrir, classer, interpréter : ces trois moments de la recherche archéologique peuvent ainsi servir de fil conducteur à ce parcours original. Une large variété de planches, d'originaux de bandes dessinées d'auteurs de renom —Jul, Winsor McCay, Nicolas de Crécy, Enki Bilal, Harold R. Foster, Milo Manara, Emmanuel Guibert, Andreas, Lorenzo Mattotti, François Schuiten, John Buscema, Frank Miller, pour n'en citer que quelques-uns — dialoguent avec les oeuvres du Louvre et celles d'autres grands musées : dessins choisis dans des carnets, cahiers de fouilles, livres, gravures, peintures illustrant le goût des ruines en vogue au 18° siècle chez les artistes et au 19° siècle chez les amateurs qui constituent des collections, comme celle du marquis Campana, sans oublier la figure emblématique de Champollion, le fabuleux trésor de Boscoreale ou encore le site mythique de Suse. A l'origine de nombreuses vocations d'archéologues et source d'inspiration pour bien des créateurs, le Louvre tisse un lien entre inventeurs de trésors et inventeurs d'histoires, prouvant une fois encore qu'il est un acteur de son temps.

09/2018

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Littérature française

Léawald

A la première page, Léa repêche le corps d'un vieil homme qui vient de se noyer dans une piscine parisienne où elle a ses habitudes. A la fin, seule, elle pousse péniblement un cercueil en zinc dans une allée du cimetière de Montmartre. Léa est une sorte de moderne Antigone, héroïne d'un roman dystopique qui se développe en courtes scènes minimalistes, empruntant quelque chose de l'esthétique funèbre d'un Enki Bilal. D'ailleurs, Léa s'appelle en réalité Lejla, elle est d'origine bosniaque, sa mère a quitté Sarajevo enceinte d'elle au début du siège. Et, précisément, dans ce futur qu'on devine assez proche, Paris est en état de guerre, coupée en deux ; des forces insurgées occupent la rive droite, le gouvernement tient la rive gauche, une mission internationale déployée le long de la Seine. Chaos, ruines, snipers. Léa, conductrice pour la mission internationale, accepte un contrat risqué : se rendre dans une fourgonnette sur la rive droite pour aller restituer un cercueil contenant la dépouille d'une figure de l'opposition dont on ne lui a pas précisé l'identité. En échange, elle pourra ensuite quitter Paris. Mais rien ne se passe comme prévu. D'abord, il y a cette gamine de treize ans qu'elle recueille à moitié contre son gré, déterminée à passer de l'autre côté où sont ses parents. Puis, dès la Seine franchie, l'affaire tourne mal. Les autorités qui étaient censées la protéger sont aux abonnés absents. Le cessez-le-feu a volé en éclats. On lui fait comprendre que la livraison du mort n'a plus aucune importance et qu'elle devrait plutôt songer à sauver sa peau. Mais Léa choisit une autre voie, décide de rester dans le camp "ennemi" et de prendre en charge jusqu'au bout les deux êtres qui lui ont été confiés - la gamine et le mort inconnu. Léawald présente une traversée acharnée, jusqu'au-boutiste d'une Paris nocturne, en guerre et à peine reconnaissable, où tout est possible, la violence autant que la solidarité, jusqu'au lever du jour quand Léa découvre, dans la rumeur d'une ville qui se réveille, un sentiment d'appartenance nouveau et inattendu au monde et à elle-même.

02/2022

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Cinéma

Alain Resnais. Liaisons secrètes, accords vagabonds

Photographe, monteur, documentariste, Alain Resnais signe tout d'abord de remarquables films sur l'art dont Les Statues meurent aussi avec Chris Marker. En 1955, Nuit et brouillard provoque un choc dont l'écho persiste toujours cinquante ans après. A l'orée des années soixante, ce furent trois longs métrages qui stupéfièrent le monde : Hiroshima mon amour (1959), L'Année dernière à Marienbad (1961), Muriel ou le temps d'un retour (1963). La diversité de son œuvre entre ses films " engagés " et les comédies récentes comme Pas sur la bouche (2003) lui accorde une place tout à fait particulière dans le paysage cinématographique. Ses goûts pour la littérature populaire et la bande dessinée, le théâtre et la peinture, la chanson, le surréalisme et la culture britannique, les chats... nourrissent son œuvre. Il choisit ses partenaires parmi les écrivains : Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet, Jean Cayrol, Jorge Semprun ; les musiciens : Giovanni Fusco, Krzysztof Penderecki, Miklos Rozsa ; les graphistes comme Gébé, Enki Bilal, Guy Pellaert. Il est fidèle à une troupe d'acteurs, premiers comme seconds rôles, que le spectateur prend plaisir à retrouver : Delphine Seyrig, inoubliable, Claude Rich, Gérard Depardieu, Sabine Azéma, André Dussollier, Pierre Arditi... Cet ouvrage est une invitation dans l'univers d'un artiste habité par un constant souci de la forme accompagné d'une hésitation devant l'impossibilité de toute certitude. La phrase de Clive (John Gielgud) à la fin de Providence résume cette attitude : " Car rien n'est écrit, n'est-ce pas ? " Il reste toujours quelque chose d'incompréhensible devant quoi tout principe, toute morale ou toute stratégie aussi soigneusement élaborés soient-ils, doivent s'incliner. Un entretien avec Alain Resnais complète cet ouvrage. Les auteurs y abordent avec le cinéaste ses promenades en vélo dans Paris, ses relations avec Nicole Vedrès, ses échanges avec André Bazin, son intérêt pour la série télévisuelle " Millennium " ; on y apprend quel a été le lieu de tournage de Providence ou comment le cinéaste a dialogué avec l'acteur japonais de Hiroshima mon amour via Tchekhov... ou encore comment il réalise aujourd'hui Private Fears in Public Places d'après la pièce du dramaturge britannique Alan Ayckbourn.

04/2006

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Mystère Monk

Un livre illustré de photos et de dessins originaux qui propose une approche collective, multiple, textet et image, pour percer le fameux mystère Monk. Dans l'histoire du jazz, il a une place unique. C'est un génie, et un musicien inclassable qui dépasse le genre où il s'est illustré. C'est aussi un personnage énigmatique dont on n'a jamais fini de faire le tour... Il y a quarante ans, le 17 février 1982, disparaissait l'une des figures essentielles du jazz : Thelonious Sphere Monk. Poète de l'essentiel, il a écrit quelques unes de plus belles pages du jazz moderne avec Charlie Parker, Miles Davis, Sonny Rollins et John Coltrane. Le pianiste est singulier, le compositeur, auteur du célèbre standard " Around Midnight ", est l'un des plus prolifiques de l'histoire du jazz. L'homme est fantasque, mutique, mystérieux. Dans Mystère Monk, Franck Médioni a rassemblé plus de cent-vingt contributions de par le monde. Ils sont musiciens (Sonny Rollins, Herbie Hancock, Chick Corea, Martial Solal, Archie Shepp, Bill Frisell, Joe Lovano, John McLaughlin, Laurent de Wilde, Yaron Herman, Henri Texier, Bernard Lubat, Jean-Claude Vannier, Alain Planès, Pascal Dusapin...), journalistes (Michel Contat, François-René Simon, Guy Darol, Edouard Launet...), musicologues (Leila Olivesi, Lewis Porter, Philippe Baudoin), écrivains (Jacques Réda, Yannick Haenel, Philippe Sollers, Jean Echenoz, Yves Buin, Zéno Bianu, Allen Ginsberg, Christian Bobin, Sylvie Kandé, Jack Kerouac, Thomas Vinau, Esther Tellermann, John Edgar Wideman, Julio Cortázar, Roberto Bolano, Nimrod, Eric Sarner, Marcuse Malte, Pacôme Thiellement...), photographes (Jean-Pierre Leloir, Guy Le Querrec, Bob Parent, Roberto Polillo, Marcel Fleiss, Christian Rose...), dessinateurs (Enki Bilal, José Munoz, Cabu, Serguei, Willem, Blutch, Youssef Daoudi, Edmond Baudoin, Louis Joos, Jacques Loustal, Jacques Ferrandez, Serge Bloch, Jochen Gerner, Charles Berberian, Christophe Chapouté, Albin de la Simone...), peintres (Victor Brauner, Willem de Kooning, Miquel Barceló, Ben Vautier, Ernest Pignon-Ernest, Charlélie Couture...) ou réalisateurs (Bertrand Tavernier, Clint Eastwood). Cet ouvrage collectif est kaléidoscopique. Il multiplie les angles (témoignages, analyses, récits, fictions, poésies, photographies, dessins, peintures). Un livre polyphonique qui est à la fois chronologique et thématique. Ecritures variées, rythmes éclatés, images et couleurs démultipliées, un portrait saisissant de Monk s'esquisse.

10/2022

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Musique, danse

Ecrits de Vincent d'Indy. Volume 1 (1877-1903)

Vincent d'Indy (1851-1931) est une figure éminente de la scène musicale française. Elève de César Franck, fervent wagnérien, membre de la Société nationale de musique, cofondateur puis directeur de la Schola Cantorum, il cumule les activités : compositeur, chef d'orchestre, pédagogue, organisateur de concerts, conférencier... C'est un homme d'action et de conviction, admiré autant que discuté de son vivant et célèbre pour ses prises de position polémiques. Sa notoriété a d'ailleurs souffert, après sa mort, d'une réputation de dogmatique, de réactionnaire, de nationaliste et d'antisémite à laquelle on l'a trop souvent réduit. S'ils ne sont pas sans fondements, ces jugements parfois caricaturaux doivent être réévalués. Les écrits publics du musicien - articles, conférences, discours, réponses à enquête, entretiens -, réunis pour la première fois, permettent de prendre connaissance de l'évolution année après année de ses idées esthétiques, politiques et pédagogiques, et de mettre celles-ci en perspective. Dans ce premier volume (1877-1903), Vincent d'Indy aborde, d'une plume alerte et souvent cinglante, tous les grands sujets de son temps : wagnérisme, théâtre lyrique, musique religieuse, chanson populaire, musique ancienne et modernité, enseignement, mais aussi éducation populaire et décentralisation, rapports entre l'art et l'Etat... Il révèle une âme de romantique attaché à l'expressivité comme aux grandes lois de l'architecture musicale, convaincu de sa mission éducatrice et de la dimension religieuse de l'art. S'employant à redonner vie aux chefs-d'oeuvre du passé comme à promouvoir la musique de ses contemporains, il se montre admirateur de l'époque gothique et du chant grégorien, de Palestrina, de Monteverdi, des tragédies lyriques de Rameau et de Gluck, de Beethoven et de Schumann, mais aussi du Pelléas et Mélisande de Debussy.

09/2019