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Littérature française

Appelle-moi Stendhal

Chacun le sait, tout ce qui s'est écrit sur la mort d'Henri Beyle, alias Stendhal, relève de l'invention. Même son cousin Romain Colomb a biseauté les cartes. Même Mérimée, ami de longue date, a cherché le scandale en déformant les faits. L'événement a pourtant eu un témoin direct, Joseph Lingay. Éminence grise de la monarchie de Juillet, cet élève de Fouché, qui se disait "le plus corrompu des corrupteurs", régnait sur les fonds secrets de cinq ministères. Il en fit ainsi profiter Gautier, Nerval, Heine. Et, fort de son pouvoir, il était sur le point en mars 1842 d'envoyer à l'Académie son cher Stendhal, avec qui il avait partagé plus d'un plaisir. Tous les deux, d'ailleurs, sortaient d'un bordel le soir où, foudroyé par l'apoplexie, l'écrivain manqua s'écraser sur le pavé parisien. Dans les heures, les jours suivants, Lingay s'employa à assurer sa légende, en s'aidant d'Old Nick, le découvreur de La Chartreuse, du jeune Gobineau, Ultra rallié à la cause de Mathilde de La Mole, et de Balzac, pas des plus rigoureux quand il y allait de l'argent.Parce qu'il a pu consulter les carnets secrets de Lingay, réputés perdus, et un inédit de Gobineau connu du seul Aragon, Gérard Guégan s'est autorisé à tutoyer l'Histoire le temps d'une dernière valse. La dernière valse du romantisme. Les femmes y sont audacieuses et les hommes brillants. C'est la vie. La vraie. La belle.

02/2013

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Histoire internationale

Manuel d'histoire du Rwanda ancien. Suivant le modèle Mgr Alexis Kagame

Ce manuel a l'ambition d'être accessible et clair sur les questions essentielles qui se posent en matière d'Histoire du Rwanda. Il est certainement bénéfique à quiconque désire jeter un regard plus pénétrant sur les ressorts de la vie du Peuple rwandais. Avec cet ouvrage, on a la preuve qu'il existe au Rwanda, depuis le 15'^'c siècle, une Spirale de la violence rwandaise. Celle-ci a été amplifiée, d'abord par la Monarchie absolue Tutsi et l'asservissement des Hutu pratiquée pendant quatre siècles par la Noblesse séculaire Tutsi rwandaise et ses alliés traditionnels négriers Arabes ; ensuite par la Colonisation allemande, puis belge et enfin par la tyrannie militaire sanguinaire successive des Abanyakazu menés par Juvénal Habyalimana alias Rutemayeze et des Abavantara menés par Paul Kagame, tous servis par les erreurs d'appréciation des Nations unies (Missions de visite onusiennes, MINUAR, TPIR et MONUC). Dans ces conditions, le Rwanda devrait, non seulement cesser de créer de nouveaux centres de la Spirale de la violence rwandaise, mais également désactiver tous les anciens centres, soit en leur permettant de s'user graduellement, soit en les brisant systématiquement. Pour y parvenir, la connaissance et la reconnaissance de l'Histoire du Rwanda est nécessaire. Grâce à cette connaissance, nous devons être capables de regarder dans le Passé, afin de voir les causes qui y ont été mises en jeu par nos Ancêtres, nos Grands-parents, nos Parents, les autres, voire par nous-mêmes, et qui produisent leurs effets dans le présent.

05/2010

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Policiers

Un baiser de Malmédy. La dernière enquête du Boiteux

Un puits de lumière l'éclairait à la verticale, rendant encore plus sinistre ses deux montants dressés. Le travers du tranchoir luisait faiblement, retenu en position haute par une corde coulissante sur un système de poulies. Le billot, la panière ouverte, tout était en place, jusqu'aux cinq marches du petit escalier de bois qui permettait de monter à l'échafaud. " Le lieutenant Déveure, alias " le Boiteux ", est cette fois en train de perdre l'humour caustique qui le caractérise. Il aurait dû se méfier. Quand il a décidé d'attendre à sa sortie de prison Maurice Albertin, l'homme qui l'a estropié dix ans auparavant, Granier, son adjoint, s'est inquiété. Provocation ? Règlement de comptes ? Granier se trompait. Le Boiteux n'a pas le goût de la vendetta. Il a seulement de l'intuition. Une liberté conditionnelle va rarement de pair avec la vie de château, et pourtant c'est bien vers un château, celui de Boivillère, qu'Albertin mène le Boiteux. Et jusque dans une salle où une guillotine en exposition n'attire pas seulement les visiteurs, mais aussi l'horreur. Juge, notables du Rotary, junkie décervelé ou jeune guide archéologique, ils sont nombreux les habitants de Seillans, de sa région et même de l'étranger, à tourner autour de la " veuve ". Pourquoi ? Internet apportera une réponse au goût plus amer qu'un baiser de Malmédy. Une réponse qui laissera le Boiteux agonisant et fera dire à un personnage horrifié : " Pardon pour tous les hommes. Pardon. "

05/2003

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Littérature française (poches)

Cocktail à la Russe

Eté 2014, Slovénie. Thibaut, ingénieur en nucléaire s'éprend de la délicate Natacha, une vraie bombe glacée, qui fond d'amour pour lui. Mais, elle est aussi la petite soeur de Dimitri, un important homme d'affaires peu scrupuleux. Notre incurable maladroit, promu espion à la petite semaine, va devoir déployer tous ses talents pour sauver sa vie et celle de sa bien-aimée. Allergique à l'odeur du macchabée, il ne tient pas à déguster des spécialités locales qui déchaussent les dents et aseptisent la gorge, le genre à vous mettre du plomb dans la tête. C'est ce que sa soeur Elisa va découvrir en les accueillant dans sa villa florentine. Encore de nouveaux ennuis pour toute sa petite famille ! Une comédie explosive, pleine d'humour et d'effets spéciaux. Un cocktail à savourer frais et bien frappé ! "Femme de lettres, romancière et professeur de français. Elyssea di Marco a passé la majeure partie de sa vie entre Paris et les régions du terroir si chères à son coeur. La nature, les découvertes, les voyages, les rencontres lui ont permis d'avoir un regard ouvert et lui ont donné l'envie de partager encore plus. Pétillante et de belle humeur, elle exprime son entrain sous une plume qui ose caresser les mots avec un naturel déconcertant. Elle offre ainsi une écriture contemporaine et enjouée où la maîtrise de la langue associe la maîtrise du bon mot. Sous l'influence d'Audiard et du piquant de l'humour anglais, elle a un style unique très expressif, frais, moderne et dynamique.

03/2015

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Critique littéraire

Lettre à Ibis

Ecrites neuf ans avant "Le condamné à mort" - le premier livre de Jean Genet -, les lettres qui ouvrent cette correspondance font découvrir un jeune homme de vingt-trois ans qui fréquente, à Paris, dans les cafés de Montparnasse et du Quartier latin, artistes et intellectuels, et se lance en proposant un article à une revue éphémère appelée Jeunes. Elles constituent un précieux témoignage sur Genet pendant ces années trente qu'il a toujours passées sous silence et dont aucun écrit n'avait été retrouvé jusque-là. Une période pourtant décisive pendant laquelle Genet s'engagea dans l'armée, découvrit la Syrie et le Maroc. puis déserta pour vagabonder à travers l'Europe. Ces Lettres surprendront d'autant plus les lecteurs de Genet qu'elles contiennent tous les grands thèmes de l'oeuvre à venir. Genet parle d'amour, glisse de la prose au vers, se moque de son ambition : " J'aurai plus tard. écrit-il, des proses incandescentes au milieu des rosées et des triolets frais parmi les sables rouges ", et vit dans l'attente d'un départ imminent. Mais elles révèlent aussi le personnage épris d'absolu de sa correspondante, Andrée Pragane, alias Ibis, née comme lui en 1910, femme libre, passionnée de danse et de littérature, qui le fit entrer dans les cercles de ses amis, jeunes gens dont les traces sont aujourd'hui presque toutes effacées. Une dernière lettre, écrite par Genet en 1984 au fils d'Ibis, referme cet ensemble. Elle dit superbement le rapport de Genet au temps, au souvenir comme à l'oubli.

11/2010

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Littérature française

Point d’orgue

En cette Pâque 1960, que fait Lancelot sur la plage de Salé, devant la citadelle des Oudayas ? Aujourd'hui marié, à peine rescapé d'un attentat, il se prépare à accueilir ses amis au coeur d'une bâtisse de légende, dans la grand salle tapissée de fresques dues au pinceau de son frère Armand. De Rabat, de Salé, de Paris, les invités débarquent, se pâment devant les fresques. Lancelot s'explique avec son humour coutumier : la crémaillère n'est que le signe de son propre sacre. Durant ce week end, rien à signaler, à part une tempête où l'océan rampe vers le Château, et l'arrivée inopinée de son ami Benamar, qui donnera des nouvelles de l'Algérie en guerre. La bonne humeur revient avec le soleil au dernier jour de ces vacances. Vingt ans plus tard, chaque invité se remémore cette Pâque : chacun se rend compte que, à un moment impossible à isoler, une Grâce a pris possession du Château sur la plage. Lancelot, alias Millecam, prend sa plume pour relater les multiples moments de cette grâce dans le labyrinthe de son oeuvre (Sous dix couches de ténèbtres, Et je vis un cheval pâle, Une légion d'anges, Choral, La Quête sauvage...) Ce Point d'orgue, monument du discours intérieur, figure la charnière qui unit le versant algérien de l' oeuvre de J-P. Millecam au versant marocain (Le défi du petit archer, Trois naufragés du Royaume, Ismaël et le chien noir, Tombeau de l'Archange, Ismaël...)

10/2020

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Histoire internationale

Der Stürmer, instrument de l'idéologie nazie. Une analyse des caricatures d'intoxication

Fidèle à son programme de recherche (cf L'Intoxication nazie de la jeunesse allemande, L'Harmattan, 2001), Ralph Keysers nous fait découvrir dans ce nouvel ouvrage l'hebdomadaire le plus nauséabond de l'époque nazie : Der Stürmer, édité à partir de 1923 à Nuremberg par Julius Streicher. Né en 1885, cet instituteur, connu pour faire de la propagande antisémite auprès de ses élèves, avait adhéré à la NSDAP en 1921 et participé au "putsch de la brasserie" ; révoqué, il jouera désormais un rôle majeur au sein du mouvement national-socialiste en tant que député au Reichstag, Gauleiter de Franconie, et président du comité central pour l'agitation antijuive. Bien qu'ayant perdu tout crédit auprès du Führer en février 1940 en raison de malversations, il sera autorisé à poursuivre la publication du Stürmer jusqu'en 1945 ; il sera condamné à mort par le tribunal de Nuremberg. A noter que le Stürmer ne fut pas un "journal du Parti" : conçu sous la seule responsabilité de Julius Streicher avec lequel collaboraient quelques journalistes - au nombre desquels, de 1934 à 1938, le juif Jonas Wolk qui signait Fritz Brand - et des caricaturistes tel Phillip Rupprecht, alias Fips, sa diffusion fut d'importance : de 20 000 exemplaires en 1933, on atteignit les 600 000 en 1940 ; en 1944. il se vendait encore à plus de 390 000. Le but exclusif du Stürmer était de démontrer que "Les juifs" étaient à l'origine de tous les malheurs de l'Allemagne. Pour ce faire, ainsi que le montre Ralph Keysers, l'abjection ne connaissait aucune limite.

06/2012

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Science-fiction

Sans l'ombre d'un doute

"Les filles étaient très lunatiques toutes les deux. Elles tenaient ça de leur père. Un jour, elles s'entendaient à merveille, mais l'autre, elles auraient pu s'entre-tuer. D'où connais-tu mes filles, Elisabeth ? - Elisa, madame, mais appelez-moi Liz. En fait, mon histoire à moi aussi est très compliquée. Mon frère durant son enfance faisait énormément de rêves. Il était très discret et réservé. Il vivait dans sa bulle, c'est le cas de le dire, mais moi, pour être honnête, ça me faisait flipper. Alors je n'étais jamais là pour lui quand il le fallait. Les larmes me montent aux yeux. Je bois un peu de thé glacé puis je reprends : - Il est mort il y a un mois et, depuis ce jour, j'ai des hallucinations, et encore plus fou que cela puisse paraître, je vois vos filles. L'une apparaissant le visage ensanglanté avec un couteau à la main. Un long silence non négligeable s'immisce dans notre conversation. " Sans l'ombre d'un doute est un dédale et, comme tout dédale qui se respecte, il recèle entre ses pages un monstre. Ou plutôt des monstres que le lecteur, dans les pas de Liz, approche de plus en plus dangereusement au fil de sa lecture. Grâce aux méandres que forment les chapitres et les points de vue adoptés, D. Y. Sellem esquisse un ouvrage qui emprunte tout autant au thriller qu'au fantastique ou à l'horreur, et nous aspire dans une enquête vertigineuse, aux confins de l'imaginable.

02/2018

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Littérature étrangère

In abstracto

Quand il met fin à ses jours en 1923 avec une arme à feu, Demetru Demetrescu-Buzau, alias Urmuz, n'a que quarante ans. Son cadavre sera retrouvé dans un bosquet au bord de la chaussée Kiseleff. Il a gagné honnêtement sa vie en exerçant le métier de juge à la Cour de cassation de Bucarest et laisse derrière lui une extraordinaire poignée de récits bizarres, pour la plupart écrits avant la Première Guerre mondiale. Bien qu'ils aient circulé dans des cercles d'amis dès la fin des années 1900, ces textes ne seront rassemblés et publiés qu'en 1930, sous l'égide de la revue unu et de Sasa Pana qui écrira pour l'occasion : Pour expliquer une légende, pour anéantir un symbole devenu trop limpide, pour renouveler l'angoisse de notre propre expérience, le groupement unu recueille ces quelques bizarres pages de révolte, ne s'agenouillant que devant le seul privilège qui a fermé la vie d'Urmuz telle une fenêtre. Sans doute, une légende est-elle ainsi née, et même plus : un véritable événement littéraire, qu'il faudrait regarder comme une sorte d'avant-garde des avant-gardes, ou comme le signe avant-coureur de cette fièvre créatrice qui s'empare alors d'à peu près tous les arts, une nouveauté encore sans nom que ne manqueront pas de reconnaître, entre autres, Tristan Tzara et Eugène Ionesco. Au final, en une petite dizaine d'histoires de quelques pages à peine, un chef-d'oeuvre souverainement salvateur, dont on ne peut que saluer l'inaltérable modernité.

04/2017

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Agendas adulte

L'agenda de Parole de Sorcière. Edition 2022-2023

Et si vous mettiez de la Magie dans votre vie ? Dans la Nature et le cycle des saisons, dans le ciel au-dessus de nos têtes ou tenue secrète au plus profond des campagnes, la Magie est partout... Cet agenda, entre grimoire illustré et herbier poétique, vous fera redécouvrir la Magie qui sommeille en vous ! Recettes de cuisine enchantées, tisanes de sorcière, magie lunaire, découverte du pouvoir sans limite des plantes, de nombreux rituels, conseils et astuces vous aideront à créer un univers magique qui vous ressemble. Commencez dès maintenant à reprendre votre pouvoir créateur sans limite... la Magie n'attend pas ! Cet agenda-grimoire, au rythme des saisons et de ses lunaisons, mettra en lumière les potentiels qui vous habitent et n'attendent que d'émerger ! La vie est tellement plus jolie saupoudrée d'un soupçon de Magie ! Véronique alias Parole de Sorcière nous fait entrer dans son univers... Initiée très jeune aux pouvoirs des plantes, des Eléments et de la Nature, elle a grandi entre magie des campagnes et remèdes de bonne-femmes, élevée dans le plus profond respect et l'amour inconditionnel de cette Nature si belle comme de tout ce qui y vit. Au fil des années, elle a enrichi sa pratique, approfondi ses connaissances, expérimenté des centaines de charmes, de prières, de technique de soin et s'est ouverte à de nouveaux horizons pour créer son propre système de pensée. Retrouvez-la sur www. Paroledesorciere. fr ou sur sa page Facebook au même nom à travers laquelle plus de 12. 000 personnes la suivent déjà.

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Littérature française

Le combat de Vanessa

Surnommée la grande gueule, Vanessa est une jeune militante écologiste de 24 ans originaire de Monimambu, un pays pauvre imaginaire de l'hémisphère Sud qui fait face aux effets impitoyables des changements climatiques : famine, sécheresse, vagues de chaleur, acidification et réchauffement du lac kavu et des principaux cours d'eau pays, incendies, cyclones violents et répétitifs, inondations, pluies diluviennes, glissements de terrains, ... Elle se bat pour la justice climatique, car son pays qui n'est pas responsable de cette situation est l'une des principales victimes. Pour ce faire, elle crée son mouvement, levons-nous dont la devise est message, action, solution. Bien que son pays subisse durement les effets des changements climatiques, son action est très mal comprise et moquée par beaucoup des compatriotes qui la taxe d'une complexée mimétique avide de la lumière des caméras. Ils estiment qu'elle s'est lancée dans un combat inexistant inventé par le système dominant et perdu d'avance. Soutenu discrètement par certains politiques et grands groupes internationaux qui craignent pour leurs intérêts ainsi que tous les détracteurs de Vanessa, JDO, alias Bouche-Trouée son principale adversaire l'humilie lors d'un débat télévisé. Il réussit l'exploit de la réduire au silence. Au plus fort de la campagne de dénigrement, l'intrépide et téméraire militante écologiste doute et s'interroge sur l'opportunité et la nécessité de poursuivre un combat à l'issue incertaine qui pourrait lui coûter la vie. Se pose alors une question cruciale : poursuivre le combat ou s'exiler ?

09/2022

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Asie

Quelque chose de Corée du Nord

Parler d'un pays dont personne ne sait rien mais que tout le monde croit connaître, présenter un pays où le lecteur n'a que peu de chances d'aller un jour et toutefois essayer de le convaincre de s'y intéresser, montrer la complexité d'un régime qui semble n'attirer que les simplifications, voilà le pari fort audacieux de Delphine, Alexia et Camille. Et comment ont-elles osé ? Tout simplement parce qu'un jour elles ont décidé, du haut de leurs études de coréen, d'aller voir ailleurs si elles y étaient, de transgresser les interdits, les préventions et les limites politiques dont elles n'étaient en rien responsables. Bref de traverser le miroir. En allant toujours droit aux informations de première main dès que c'était possible, les voilà en route pour Pyongyang, la capitale de la République populaire de Corée, alias Corée du Nord, et plus exactement pour l'université Kim Il Sung, la plus prestigieuse du pays. Pour y étudier, regarder, rencontrer. Est-ce à dire que tout s'est passé facilement et que toutes les portes se sont ouvertes ? Evidemment non, mais davantage qu'en restant à Paris confit dans leurs certitudes. Ce petit livre vivant et informé doit beaucoup justement à leurs séjours, qui leur confèrent une autorité plutôt rare. Et leur permet d'oser s'en prendre aux lieux communs. Chercher à comprendre est une chose, aller à l'encontre de ce qui est répété si souvent que cela en devient une vérité en est une autre. (Extrait de la préface du Pr Patrick Maurus)

03/2022

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Romans policiers

Crimes, vols et papotages... Le Club de Vieilles Filles enquête :. La vérité est au fond du puits... ou du jardin !!

Je m'appelle Joséphine et vis à Comfort où il ne se passe jamais rien de bien palpitant : entre ma famille, mon travail de traductrice de romans policiers japonais, une voisine casse-pied qui pourchasse inlassablement un voleur de bouchons et un voisin, tueur de vieilles dames à la retraite, j'avais une vie somme toute normale. Mais tout vole en éclats quand John Christie alias J. J Christie, auteur de polars mondialement connu, décide brusquement de quitter son cottage dans les Cotswolds pour venir faire une séance de dédicaces et de lecture à seulement quelques kilomètres de Comfort. Je ne peux m'empêcher d'éprouver une pointe d'inquiétude, qui grandit lorsqu'il décide de s'installer à deux pas de chez moi pour écrire un roman bien loin de ses polars et qui grandit encore quand le malheureux homme se fait assassiner. Or J. J Christie est toujours vivant puisque J. J Christie... c'est MOI !!! Aïe ! Si je ne veux pas devenir la prochaine victime ou pire, être suspectée de meurtre, je n'ai pas d'autre choix que de me transformer en digne héritière de mes héros de papier !! Ah, j'oubliais... Pour couronner le tout, je suis invitée à rejoindre un club dont le simple nom me donne des boutons ! Sans compter l'arrivée surprise du nouveau commandant de gendarmerie qui avait soudainement disparu le jour même où son cousin m'abandonnait devant la mairie !!! Ne vous ai-je pas dit que je vivais à Comfort où il ne se passait jamais rien de bien palpitant ? !

02/2023

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Policiers

Les Chiens de Détroit

Une plongée suffocante dans les entrailles pourrissantes de Détroit, devenue cimetière de buildings Novembre 1998. Le corps du petit Peter est découvert dans un buisson de Palmer Park. Il a été enlevé, étranglé puis déposé là par un homme dont la taille, d'après les rares indices récoltés, dépasse de loin celle du commun des mortels. L'enquête est confiée à l'inspecteur Stan Mitchell, alias " le Molosse " , un flic violent banni de Washington et exilé à Détroit, cette cité géante autrefois gloire de l'industrie automobile devenue capitale du crime et qui, chaque jour, sombre un peu plus dans la décrépitude. Bientôt, les enlèvements se multiplient et la presse commence à parler du " Géant de brume " , croquemitaine terrifiant dévoreur d'enfants décrit par un témoin anonyme. Et tandis que la police patine, que Détroit se vide de ses habitants, Mitchell s'enfonce toujours un peu plus dans l'alcool et la solitude... L'affaire lui est retirée puis, avec le temps, à l'image des maisons de Détroit, abandonnée et oubliée. Quinze ans plus tard, les disparitions recommencent. Mitchell qui a réussi à arrêter la spirale de sa déchéance est à nouveau sur le coup, épaulé par une jeune inspectrice récemment arrivée en ville, Sarah Berkhamp. Grâce à eux, le tueur, un géant placide nommé Simon Duggan, est enfin arrêté. Deux enfants n'ont toujours pas été retrouvés et sont peut-être encore en vie. Mais Duggan refuse de coopérer. Il ne veut parler qu'à Sarah. Pour sauver les enfants, la jeune femme va devoir écouter les fantômes du passé...

10/2017

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Romance sexy

Black's soldiers T4 - His to Protect

Albane travaille dans l'unité scientifique de la police de Fremont. Pour cette jeune femme au caractère flamboyant, rien n'est plus précieux que son indépendance. Alors, quand son frère, policier à Chicago, lui apprend qu'il l'a mise sous la protection d'un membre des Black's Soldiers, son sang ne fait qu'un tour. Hors de question de laisser un homme la protéger. Et encore moins un biker ! Cameron, alias Weasel, est l'informaticien des Black's Soldiers. Têtu et impulsif, il aime les histoires sans lendemain. Lorsque son ami Nolan lui demande de protéger sa soeur, il accepte immédiatement. Il sait que la tâche ne va pas être simple, car Albane est tout sauf docile. Mais la menace qui plane sur elle est de plus en plus forte. Et quand un homme s'introduit chez elle, l'évidence s'impose : il n'y a qu'au club qu'elle sera en sécurité. Contre sa volonté, le biker emmène la jeune femme avec lui. Cette cohabitation forcée n'est pas du tout au goût de Cameron qui, tiraillé entre la promesse faite à Nolan de ne pas toucher sa soeur et les charmes de la jeune femme, a de plus en plus de mal à résister. De son côté, Albane, loin d'être insensible au regard perçant du ténébreux biker, se met en tête de le rendre dingue. Comment résister aux charmes de cette furie aux yeux vert-de-gris et à la langue bien pendue ?

04/2022

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Histoire de la musique

Musique, images, instruments N° 19 : Le vin et la musique. Textes en français et anglais

Musique | images | instruments n°19 Le vin et la musique I. LE VIN ET LA MUSIQUE Gaia Prignano, Dionysus between Ferrara and Modena : the revivals of the god of wine and of music in the House of Este. Florence Gétreau, Vin et musique dans les jardins de plaisir : un thème pour les couvercles de virginales et clavecins anversois et allemands (1570-1650). Nikola Piperkov, L'Allégorie du poète de Jacob Jordaens : Hermapollon (inspiration) et Bacchus (ivresse) dans l'imaginaire théorique du Nederduytschen Helicon. Fabien Guilloux, Deux pichets à décors musicaux du XVIIIe siècle. Therese A. Dolan, Enivrez-vous : Manet's Old Musician and Velázquez's Drinkers. Maria Aivalioti, Le vin, la musique et la mort dans l'oeuvre des peintres symbolistes. Extase, plaisir et souffrance dans l'Europe de la fin du XIXe siècle. Jordi Ballester, Music, alcohol and tobacco : symbols of modernity and freedom in the 1960s. An iconographic approach through two paintings by Esther Boix. II. NOTES ET DOCUMENTS Elisa Barbessi, La représentation anthropomorphique de Musique et Harmonie dans la littérature mythographique aux XVIe et XVIIe siècles. Catherine Cessac, Le Festin de Didon et Enée de François de Troy (1704) : une singulière démonstration de pouvoir. Lidia Aurora Chang, Masculinity, English Nationalism, and Charles Nicholson's "Improved' Flute. Alban Framboisier, Auguste Tolbecque et son exemplaire de l'ouvrage de George Hart, Le Violon. Ses luthiers célèbres et leurs imitateurs. Guillaume Dubigny, Créer la musique de l'avenir dans un studio de radio : la musique concrète en images (1950-1960). III. CHRONIQUE IV. RECENSIONS ET NOUVELLES PUBLICATIONS V. BIOGRAPHIES, RESUMES, ABSTRACTS

01/2024

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Autres encyclopédies (6 à 10 a

Le petit livre pour comprendre tous les handicaps. Nouvelle édition

Comment on fait quand on est handicapé ? Comment une personne aveugle retrouve-t-elle sa maison ? Est-ce que ça fait mal d'être handicapé ? Si on se moque, est-ce qu'on est raciste ? Pourquoi les personnes handicapées existent-elles ? ... Les enfants se posent souvent ce genre de questions sur les handicapés. Ce petit livre répond sans détour à une quarantaine de vraies questions d'enfants. Simplement, avec des mots justes, les auteurs aident les enfants à comprendre ce qu'est le handicap sous ses différentes formes et montre les difficultés rencontrées au quotidien par les personnes handicapées. Respecter les différences liées au handicap, accepter chacun tel qu'il est, tel est le but de ce petit livre à lire en famille.

04/2022

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Latin (Collège)

Cahier de Latin 4e Genius. Edition 2023

Le sérieux des contenus, en partenariat avec les Belles-Lettres, dans une forme attrayante et consommable. - Un format cahier à compléter par l'élève - Des textes et des documents iconographiques authentiques pour une plongée dans la culture antique - Un travail sur la langue en contexte dans les chapitres et des leçons et exercices différenciés dans le Précis grammatical - Une double page Traduction accompagnée par chapitre - Deux chapitres courts sous forme de missions motivantes en bonus - Des pages Echos pour faire le pont avec le monde contemporain - Un enrichissement du vocabulaire ; des rubriques de grec ; de l'oral Les + numériques : - Pour le professeur : des évaluations et des pistes d'exploitation de type guide pédagogique. - Pour l'élève : des vidéos, des lectures d'images animées, des textes latins et grecs enregistrés en langue originale.

05/2023

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Irlande

Dublin. Edition 2023-2024. Avec 1 Plan détachable

Juste pour un week-end ou un séjour de quelques jours. Le guide qui vous fait voir l'essentiel et vous fait vivre comme un local. Dans chaque ville, les 12 lieux incontournables à ne pas louper et le meilleur des expériences restos, shopping et sorties. Un plan de la ville, une carte détaillée de chaque quartier et un plan des transports. "Première fois" ou thématiques, des idées de séjour détaillées pour profiter de la ville du matin au soir et jusque tard dans la nuit. Plus de 200 adresses authentiques ou "tendance" sélectionnées et testées par un auteur du cru : hôtels design ou locations d'appartement, boutiques de créateur ou friperie, restos gastro ou bistros sans chichi, bar classieux ou club alternatif. . Les interviews de figures de la ville avec leurs tuyaux et leurs adresses préférées. Un ton incisif et synthétique pour saisir l'esprit de la ville en un clin d'oeil.

05/2023

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Sciences historiques

La violence, une histoire sociale. France, XVIe-XVIIIe siècles

Des hommes qui vengent leur père, leur frère ou leur soeur, des maris qui tuent en flagrant délit d'adultère, des pères qui mutilent l'enfant menaçant l'honneur de la famille... À partir des lettres de rémission, une source méconnue, bruissante des affrontements de violence et de sang qui traversent et perturbent les relations interpersonnelles, ce livre porte sur l'homicide vécu au quotidien, du siècle de la Renaissance à celui des Lumières : il en définit les composantes, il en esquisse l'évolution et ambitionne de proposer une explication globale en offrant un modèle de compréhension et d'intelligibilité de la société de l'époque moderne. L'évolution n'a pas été linéaire : la violence s'exacerbe au XVIe siècle, notamment dans le cas du duel, puis décline, jusqu'à atteindre un point bas dès le début du XIXe siècle. A la théorie du procès de civilisation, chère au sociologue Norbert Elias, maints aspects des affrontements du siècle de la Renaissance et des guerres de Religion ne se conforment pas. Aussi, la première originalité de cet ouvrage est-elle d'emprunter son paradigme explicatif à Emile Durkheim : la violence diminue parce que déclinent les causes qui y portent, c'est-à-dire l'attachement à des groupes, et d'abord aux groupes de parenté, ainsi qu'aux communautés confessionnelles au temps de la déchirure religieuse et des " guerriers de Dieu ". Ce livre permet de comprendre le poids des devoirs issus des liens du sang, encore très forts au XVIe siècle : à la fois une solidarité impérieuse et une obligation intransigeante de défense de son honneur, un honneur conçu comme collectif et absolu. L'attention accordée aux femmes est toujours très forte : épouses, soeurs et filles occupent, au coeur de ces conflits de violence, une position centrale. Une autre originalité de l'ouvrage est de calculer des taux d'homicide : taux très élevés dans le cas du duel, puis déjà bas dans la société rurale du XVIIIe siècle. Il montre enfin l'affaiblissement des liens de parenté, corrélé au resserrement du lien conjugal, ainsi que la relativisation et l'individualisation de l'honneur, portées par le désir de plus en plus impérieux d'un épanouissement individuel. L'aspiration au bonheur serait-elle le meilleur remède à la violence ?

02/2011

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Religion

Bullarium maronitarum. Bullaire maronite

Aux côtés de Léon X, Grégoire XIII, Urbain VIII, Clément XII et Benoît XIV, souverains Pontifes romains, s'illustrent dans le Bullaire maronite les Patriarches maronites Georges de Sebeel, Estéphan Douwayhi, Siméon Awwad et Toubia Khazen. Quand la traduction du Bullarium Maronitarum fut entreprise, l'objectif était clair : mettre à la disposition des historiens et des chercheurs un outil de travail susceptible de les aider à surmonter divers problèmes, principalement ceux de la langue. 1213 et 1899 sont les dates des deux bulles qui bornent dans l'oeuvre un intervalle de quelques siècles marquant profondément l'histoire des maronites, et des rubriques desquelles se dégage symboliquement une tonalité imprimée à l'ensemble : la communion ecclésiale, souci majeur du Saint-Siège. En effet, la première bulle donnée en 1213 par Innocent III à Jérémie Amchiti, et invitant ce dernier au Concile de Latran projeté en 1215, entend récupérer la Terre Sainte, condamner les hérésies et procéder à la réforme de l'Eglise universelle. L'avant-dernière bulle adressée en 1899 en confirmation de l'élection du Patriarche maronite Elias Houwayek est suivie de la formule de profession de foi prescrite uniformément aux Orientaux et Latins. Néanmoins, si le corpus des deux cent treize bulles réunies par Toubia Anaissi (1870-1950), moine de l'Ordre Mariamite Maronite et abbé de l'Hospice-Collège Maronite de Rome, est imprégné par la prééminence d'une Eglise qui se veut unifiée, il charrie selon un rythme inégal, très timide entre le XIIIe et le XVe siècle et s'intensifiant dès le XVIe siècle pour constituer une solide correspondance, un événementiel lourdement chargé dont les maronites ont vécu les vicissitudes avec plus ou moins d'acuité dramatique : la période mamelouk, la mission franciscaine représentée par Grifon de Courtray, la Compagnie de Jésus par l'Italien Jérôme Dandini, l'ascension du Collège Maronite, tournant décisif dans la vie des maronites dont une élite réussit une brillante insertion dans la République des Lettres, notamment Joseph Simon Semaani, pionnier du Synode Libanais. Lui aussi le Synode bénéficie dans cette littérature épistolaire de l'attention qui lui est due, tout comme l'affaire de Hindiyyé, les élections patriarcales, les réformes dogmatiques et liturgiques, celle du monachisme, la christologie et la communication des décrets de Propaganda Fide.

04/2019

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Notions

Contre les moralistes

La philosophie peut-elle garantir le bonheur ? Si la vie heureuse n'est pas affaire de circonstances et de chance, mais qu'elle dépend des hommes, les moralistes peuvent-ils l'enseigner ? Mais qu'ont-ils le pouvoir d'assurer qu'ils ne peuvent pas également empêcher, en érigeant leurs préférences en règles et leurs manières en art de vivre ? De promesses en voeux pieux formulés par les maîtres, d'espoirs en désillusions nourris par leurs disciples, et c'est la philosophie tout entière qui, discréditée et suspecte, ne se remettrait pas de ces controverses interminables entre les différentes "écoles". Pour Sextus Empiricus, médecin se réclamant de la voie sceptique inaugurée par Pyrrhon d'Elis, le dogmatisme moral est non seulement futile, mais encore dangereux. Parce que le trouble vient de ce que l'on cherche à obtenir des biens ou à éviter des maux que l'on croit réels, il est impératif de suspendre son jugement quant à leur nature et même leur existence. Ce n'est qu'une fois opéré ce dessaisissement de la raison par elle-même, dans ses prétentions théoriques et pratiques, que pourront advenir, comme par inadvertance, la sérénité et la tranquillité de l'âme. En développant le projet des Esquisses pyrrhoniennes, le Contre les moralistes met en oeuvre tous les moyens pour obtenir de son lecteur un renoncement véritable, afin que ce dernier ne s'accorde qu'à la loi des événements, et vive au bonheur de leur simple manifestation.

06/2024

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Religion

Lettres de Tananarive. Jean Beigbeder à son père, 1924-1927

De Tananarive, où il dirige, de 1924 à 1927, le "Foyer", une section des Unions chrétiennes de jeunes gens, Jean Beigbeder écrit à son père en France. Docteur en droit, protestant aux racines béarnaises, il est convaincu des vertus du scoutisme dans la formation du citoyen. Tout comme lui, sa femme Odette Meyer a une solide expérience des mouvements de jeunesse. Beigbeder parle de son travail, des premières troupes d'éclaireurs ou des réunions protestantes, évoque sa vie quotidienne en même temps qu'il prête attention aux nouvelles de France. Ses lettres rendent également compte du fonctionnement des réseaux protestants en France et à l'étranger. Voilà qui fait toute la richesse d'une correspondance, conservée dans son intégralité (132 lettres), à la croisée de l'individuel et du social. L'intérêt des lettres vient également de ce qu'elles disent du moment colonial dans une capitale où les Vazaha, les Européens, doivent prendre leurs marques, alors même que les Malgaches subissent la discrimination. Les années 1924-1926 d'embellie économique sont aussi celles de la montée de la contestation anticoloniale, s'exprimant d'abord dans la revendication de l'égalité. Dans ce contexte, l'expérience du Foyer paraît exceptionnelle. De fait, Jean Beigbeder, alias Rabegy ou encore Z'oeil de chouette, son totem de scout, est un médiateur culturel. Il cherche à faire du Foyer un "espace franco-malgache", avec la possibilité pour des "jeunes" de différents âges, bridés dans leurs aspirations, d'accéder à la culture européenne, tout en participant à la valorisation de la leur propre. Il ne remet pas en cause la colonisation, mais son intérêt pour Madagascar est manifeste.

07/2019

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Littérature française

Luéji ya Kondé

Yala Mwako avait deux fils et une fille. La fille s'appelait Luéji ya Kondé, ce qui veut dire : fille de Kondé, nom d'une de ses femmes. [...] Luéji était grande, belle et douce. Ses hanches souples, ses seins fermes, ses dents à l'ivoire éblouissant, ses lèvres charnues et voluptueuses, ses larges yeux luisants et doux, ses bras divinement moulés, ses fines attaches en faisaient une vierge d'ébène, plus ravissante que la voûte ombreuse de nos belles nuits africaines. Mais il y avait quelque chose de plus beau que le visage et que le corps de Luéji, c'était la bonté qu'ils exhalaient. Elle se penchait sur toutes les joies et toutes les peines autour d'elle, et elle avait ceci de particulier qu'elle aimait tendrement son vieux père Mwako. C'est ainsi que commence l'histoire de Luéji ya Kondé, racontée autour du feu par l'historien de la nation lunda. L'agent territorial Henri Drum (alias Gustave Van Herreweghe, 1898-19 ? ? ) résidait au Katanga dans la région où habitaient les peuples lunda, tshokwe et lwena quand il a mis, par écrit, au début des années 1930, ce mythe de création de l'empire lunda. Fondé au XIV siècle, l'Etat lunda s'étendit dès le XVIIe siècle aux confins des actuels territoires congolais, angolais et zambien. Dans sa reconstruction du mythe de création de l'empire lunda, Drum relate l'histoire d'amour entre Luéji et le chasseur luba Chibinda Ilunga. Ce faisant, il ne peut empêcher que sa perspective de colonisateur nuance celle du conteur du mythe d'origine d'un peuple.

11/2018

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Littérature étrangère

Ca change quoi

Le G8 de Gênes, en juillet 2001. Une grande manifestation altermondialiste se déroule au moment même. La manifestation dégénère : d’abord des bagarres, des pillages, puis pendant les heurts avec la police, un jeune manifestant est tué d’un coup de pistolet par un carabinier. Le lendemain, sans justification, la police fait irruption dans l’école Diaz, où est installé le « media center » des altermondialistes, avec leur rédaction, leur radio, leur centre d’information. Quatre-vingt-dix-sept personnes de toutes nationalités sont matraquées, certaines finissent à l’hôpital, d’autres sont embarquées, torturées puis libérées au bout de plusieurs jours. Le narrateur de Ça change quoi, un journaliste, était à Gênes pendant ces journées ; il a suivi le cortège des manifestations, assisté aux bagarres. Il rapporte ses rencontres – Elisa – ses réminiscences, dans l'image d'Angela, la femme qu'il vient de quitter. Au début du livre, des années après le G8, le narrateur prend le train pour revenir à Gênes. Pour se remémorer les événements, les émotions de l’époque, pour comprendre ce que le temps a déposé en lui, il s’enferme dans la chambre d'un hôtel et se « repasse le film » du G8, grâce tout ce que peut offrir la technologie de l’information du XXIe siècle; Ça change quoi est aussi le roman d’un événement – le G8 de Gênes – où les nouvelles formes de communication de masse se sont affirmées pour la première fois. Ça change quoi est une image de notre temps, avec ses mouvements de masse, sa violence politique, ses innombrables clivages, sa technologie de l’information, et les passions impuissantes des individus.

04/2010

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Littérature française

L’Insoumis

Jean Brytel né d'un père chrétien et d'une mère berbère marocaine est un arabisant de haut niveau qui effectue dans un certain nombre de pays arabes des missions pour une société pétrolière et en qualité d'honorable correspondant. Il rencontre à Mascate en Oman une jeune femme organisatrice de concerts qu'il épousera quelques mois plus tard. Elu maire de la commune Saint-Denis-les-Deux-Clochers où vit la famille de son épouse, il est confronté à des appels à la prière par haut-parleur installé sur une mosquée voisine. Il s'empressera de l'enlever mais s'attirera les foudres de l'imam. La propagation de l'islam en France le pousse à adhérer à un nouveau parti politique le Parti français de la république unifié ou PFRU dont le programme est consacré à la défense des principes et des valeurs de la France dans le respect de la démocratie, de la laïcité et des lois républicaines. A priori le candidat président du PFRU Igor Jablin, d'origine russe, a de sérieuses chances d'être élu président de la République mais il est battu d'une courte tête par une jeune femme Manon Briaud, diplômée de l'ENA, baptisée Pandore, dont le compagnon Lucien Dumont est un homme d‘affaires riche, influent mais intrigant et corrompu. De lourdes preuves sur ses relations douteuses notamment dans la fabrication de drogues de synthèse et de trafics de stupéfiants surtout en Turquie sont apportées par Brytel au comité de direction du PFRU. Quelle décision va prendre Jablin pour obtenir l'annulation par le Conseil constitutionnel de l'élection de madame Briaud alias Pandore ?

02/2022

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Littérature étrangère

Ca aussi, ça passera

C'est l'été, la saison préférée de Blanca. Après le décès de sa mère, elle quitte Barcelone pour s'installer dans la maison de vacances familiale de Cadaqués. Sur cette terre riche des souvenirs de son enfance, sous le soleil de la Méditerranée, elle cherche l'apaisement. Mais elle ne part pas seule, une troupe disparate et invraisemblable l'accompagne : ses deux ex-maris, les fils qu'elle a eus d'eux, ses amies Sofía et Elisa, son amant Santi et, bien entendu, sa mère défunte, à qui elle ne cesse de parler par-delà la mort, tant cette disparition lui semble difficile et inacceptable. Les baignades, les promenades en bateau et les siestes dans le hamac vont se succéder, tout comme ces longs dîners estivaux au cours desquels les paroles s'échangent aussi facilement que les joints ou les amours. Les souvenirs affleurent alors, faisant s'entrelacer passé et présent. Blanca repense à cette mère fantasque, intellectuelle libre et exigeante, qu'elle a tant aimée et tant détestée. Elle lui écrit mentalement une lettre silencieuse et intense dans laquelle elle essaie de faire le bilan le plus honnête de leur relation douloureusement complexe. Elle lui dit avec ses mots tendres, drôles et poignants que face à la mort elle choisit l'élégance, la légèreté, la vie. Elle lui dit qu'elle choisit l'été et Cadaqués car elle sait que ça aussi, ça passera. Livre événement de la Foire de Francfort 2014, traduit et publié dans une trentaine de pays, ce deuxième roman de Milena Busquets est un petit prodige d'équilibre et d'intelligence.

05/2015

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Théâtre - Pièces

Dramma giocoso au Dîner de Paris. Verdi et Wagner, une amitié indéfectible

Ici, point de statue du Commandeur, point de Festin de Pierre, puisque tout est farce en ce bas monde, "Tutto nel mondo è burla" ainsi que se conclut le Falstaff de Verdi ; c'est précisément de ce compositeur qu'il est question dans cette comédie en 2 actes précédés d'un prélude. Mais ledit musicien donne la réplique à son ami de longue date, à savoir Richard Wagner. Dramma giocoso au Dîner de Paris Il s'agit ici de la version scénique du Roman-Bouffe éponyme (Le Dîner de Paris paru en août 2017) qui a eu droit à un article de Christophe Rizoud dans ForumOpéra. Cette pièce transforme en acteurs de chair et de sang non seulement les personnages authentiques des 9 lettres apocryphes (Golo Mann, Alma Mahler, Franz Werfel, Siegfried et Cosima Wagner, Arrigo Boito, Emanuele Muzio, Giovanni Boldoni, Sir Francis Seymour Haden, James Whistler et Giuseppina Strepponi), mais aussi Henri Fantin-Latour, en grande conversation avec de célèbres comédiennes du Théâtre-Français qui reviennent juste du Père-Lachaise où elles ont fleuri la tombe de leur consoeur, Mademoiselle Elisa Rachel Félix, la grande tragédienne décédée deux semaines auparavant, ou encore Camille Saint-Saëns, Edgar Degas, Gustave Moreau, Charles Baudelaire, Théophile et Judith Gautier, Hans Christian Andersen et bien d'autres… En fait, on se retrouve devant une galerie de portraits du genre de ceux que réalisait Fantin-Latour dans Un atelier aux Batignolles, par exemple. Pour annoncer le déjeuner que partageront Verdi et Wagner à Paris, deux salonnières reçoivent du beau monde : Cosima et Siegfried Wagner, Arrigo Boito, Franz Werfel et Alma Mahler, Giovanni Boldini, entre autres…

11/2021

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Cinéma

7 rue du Lézard

Arcady Egry, alias Alexandre Arcady, est né à Arad, à la frontière de la Hongrie et de la Roumanie et, par les hasards du sang mêlé, a passé son enfance dans les ruelles étroites et bruyantes de la basse Casbah d’Alger, au 7 rue du Lézard. Seule l’écriture de cette autobiographie lui a permis de faire sauter le verrou de sa maison d’enfance, aujourd’hui en ruines - mais intacte dans sa mémoire. Dans ce livre, il raconte ainsi comment il est devenu un raconteur d’histoires qui, toujours ou presque, restent liées à ses racines et à son enfance algérienne. Le cinéma est toute sa vie. Pour lui, il a servi de lien entre les deux rives de la Méditerranée. Depuis le Coup de Sirocco en 1979, Alexandre Arcady, d’abord comédien, puis producteur, réalisateur, a enchaîné les sagas, au fort accent pied-noir, comme le Grand Carnaval ou le Grand Pardon ; des films d’amour comme Pour Sacha, des polars comme l’Union Sacrée, et des oeuvres plus engagées comme K ou 24 heures, la vérité sur l’affaire Halimi. Roger Hanin, Patrick Bruel, Marthe Villalonga, Gérard Darmon, Jean Benguigui ont fait partie de cette famille de cinéma très méditerranéen - mais aussi Sophie Marceau, Jean-Paul Belmondo, Zabou Breitman. 7 rue du Lézard raconte trente-huit ans de carrière dans le cinéma, après presque dix ans de théâtre, dix-sept films, des rencontres, des chocs, des émotions sur les plateaux de tournage mais aussi des blessures intimes, des déceptions, des interrogations d’un homme qui vibre derrière sa caméra et d’un citoyen en perpétuel questionnement.

04/2016

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Littérature étrangère

La vie amoureuse de Nathaniel P.

L’écrivain new yorkais, Nate Piven est une star montante. Après une première vie sérieuse et rébarbative de premier de la classe, suivie de quelques années de vaches maigres, il vient de signer un contrat généreux pour un roman. De plus, il ne cesse d’être sollicité par de nouveaux magazines qui souhaitent le faire contribuer à leurs dossiers. Quant aux femmes, il est entouré des plus belles et des plus désirables : Juliet, reporter économique de haut vol ; Elisa, sa somptueuse ex-petite amie ; et Hannah, que "presque tous considèrent comme gentille et intelligente, ou intelligente et gentille", qui n’a pas son pareil dans les conversations entre amis. Mais lorsque l’une de ces histoires devient plus sérieuse que les autres, Nate est contraint de se demander ce qu’il souhaite réellement. Pour qui s’est un jour demandé pourquoi les hommes font les choses qu’ils font, Adelle Waldman plonge dans la psyché d’un mâle moderne imparfait, souvent exaspérant, un jeune homme qui porte sur lui un jugement bien au-delà du superficiel, mais qui lutte en permanence avec sa propre anxiété, liée aux femmes. Il a pourtant l’habitude de les laisser tomber d’une manière qui fait de lui un emblème de notre époque. De même qu’il apporte un regard de l’intérieur sur ce qu’un jeune homme pense réellement du sexe, des femmes et de l’amour. Ce livre prouve que, dans le monde littéraire du XXIe siècle, l’esprit et l’art de la conversation sont loin d’être morts. L’amour l’est-il ?

08/2014