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Littérature française

Les chemins de ma vie

"Nous sommes arrivés à Vitry-sur-Seine dans les années 1966, mes parents et ma soeur moi. Je n'avais qu'un an. Nous vivions dans un petit appartement rue Félix Faure qui faisait partie du quartier du même nom. [... ] Après, notre père nous a trouvé un petit pavillon en location grâce à son bagou et au fait qu'il nettoyait les vitres de la maison du propriétaire. C'était le quartier Talma qui allait de l'avenue Jean Jaurès, en passant par la voie de chemin de fer, jusqu'au stade de rugby et la place Paul Froment [... ]. Le début de ma vie est parti de cette rue. La rue Talma. Non loin de cette rue, il y avait la rue Camille Groult où se trouvait un ancien cinéma dans les années soixante. Il fut transformé en studio d'enregistrement où sont passés de célèbres interprètes. Je ne sais pas à qui appartenait ce studio, je n'ai pas trouvé la réponse sur internet. A l'époque, on ne s'occupait pas de savoir qui était le propriétaire d'un tel lieu, trop fier de savoir que de grands chanteurs venaient enregistrer dans notre ville. Depuis, il me semble qu'il n'existe plus". Calou est âgé de cinquante-six ans. A la suite d'une réorientation professionnelle, il suit une formation dans laquelle un professeur de français l'incite à entamer l'écriture d'un roman. Il déménage régulièrement ce qui lui permet de se faire de nouvelles rencontres.

12/2022

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Littérature française

Immigration mon amour. Témoignage d'une femme de ce siècle

Avoir le sentiment confus de ne pas marcher sur le bon chemin et alors envisager de partir. Aller quelque part et avoir le sentiment certain de devoir y rester. C'est ce qui s'est passé pour Lamia. A Orly, à la sortie du terminal 3. Sa vie au Maroc avait pourtant pris une bonne tournure. Malgré les drames de la vie et les erreurs de parcours. Elle avait brillamment terminé ses études, gagné le pari de créer une société, remporté d'importants marchés... Mais un avion, une grande balade dans la capitale, et puis un soir, une péniche amarrée en quai de Seine. Et puis, ce sentiment qui ne la quittera plus et cette phrase qui s'imposera en elle : ma vie est ici. Et puis ce besoin de liberté. Ce ne sera pas évident, les épreuves seront nombreuses, mais du statut d'immigrée, elle passera à un autre : celui de femme épanouie. C'est encore plus qu'une nouvelle citoyenneté ajoutée à un titre et une réussite professionnelle. Cette biographie de Lamia Aamou, cadre du groupe RATP, est plus qu'un simple parcours décrit. C'est une invitation au voyage. C'est plus qu'un récit, emmaillé d'interviews et de discussions sur les thèmes de l'immigration, de la laïcité, du féminisme, du monde du travail, des origines et de la connaissance de soi. C'est le témoignage d'une femme de ce siècle. Une biographie écrite et réalisée par Yoann Laurent-Rouault, pour JDH Editions, dans la collection Baraka.

06/2021

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Sociologie urbaine

Jardins, lieux de paradoxes. Actes de colloque

Fort de son patrimoine et de ses savoirs-faire, le Département des Hauts-de-Seine organise tous les 2 ans des colloques sur la thématique des parcs et des jardins. Le thème choisi pour l'éditionde 2019 vise à interrroger la relation parfois ambigüe et contradictoire que nous entretenons avec le patrimoine vivant des parcs et jardins. Qu'ils soient historiques ou contemporains, les parcs et jardins publics sont devenus des enjeux de société pour un public en demande, notamment en milieu urbain où ils cristallisent les rapports de l'Homme à son environnement. En ville, l'idée de (re)connecter le citadin à la nature, leitmotiv au coeur des métiers liés aux jardins, soulève pourtant des constats paradoxaux. Le jardin est un espace de liberté or les publics sont contraints dans leurs usages, dans leur accès, dans leurs cheminements (par le biais de réglementations, d'agencements, d'aménagements). De même, ne contraignons-nous pas la nature lorsque nous la cantonnons dans des espaces clos, des enclaves pour la protéger ? N'est-ce pas là un paradoxe ? La protection de la nature implique t-elle nécessairement la clôture physique ? Quelle nature tolérons-nous dans nos parcs et jardins ? Comment donner à voir et à parcourir ces espaces patrimoniaux et naturels et en même temps les protéger des usages toujours plus nombreux ? Ce sont des questions philosophiques et pratiques auxquelles gestionnaires, usagers et chercheurs tentent chacun de trouver des réponses et finalement de les confronter au sein d'une même unité de lieu qu'est le jardin. 9788836637379

04/2021

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Littérature française

La sirène de la Tour Saint-Jacques

Paris, c'est une ville magique. Les chats parlent et les sculptures bougent. Ecoutez Chabada, humble chat de gouttière et historien de Paris ! Il va vous raconter l'histoire de Célestine, une petite grenouille sculptée sur la tour Saint-Jacques, en plein coeur de Paris. Avec ses amis, elle explore chaque recoin de l'édifice. Mais Célestine rêve de plus. Elle voudrait devenir une sirène et parcourir les eaux de la Seine : il fait si chaud sur sa tour ! Heureusement, Maître Nicolas Flamel est là pour l'aider... Dépoussiérer l'histoire et proposer un autre regard sur le patrimoine, voilà l'objet de ce livre. En mélangeant faits historiques et merveilleux, l'auteur propose un voyage dans le temps. En suivant les aventures de Célestine, la petite grenouille qui souhaite devenir une sirène, le jeune lecteur découvre un monument parisien qui n'est peut-être pas le plus célèbre mais qui a plein de choses à nous apprendre : la tour Saint-Jacques. Un rendez-vous entre grande et petite histoire ! Transmettre son savoir et partager son émerveillement devant l'art, voilà pourquoi Tatiana Mignot a choisi le métier de guide-conférencière. A force d'arpenter les rues et les monuments de Paris, les statues, les lieux, les tableaux ont commencé à lui parler. Alors, entourée de ses trois chats, elle a commencé à écrire ces histoires dans un carnet. Accompagnée d'Océane Drugeon, sa cousine illustratrice, elle a donné vie à Chabada, un adorable bavard pas prêt de se taire !

05/2021

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Romans policiers

Mélodie pour un tueur

Voltaire va enfin accéder aux honneurs ! La marquise de Pompadour lui a commandé le livret d'un opéra qui sera joué à Versailles devant le roi. Seul bémol, le ténor chéri de ces dames qui doit interpréter le premier rôle est atteint d'un mal mystérieux : la nervosité le pousse à remplacer les paroles par des injures. Or s'il chante des horreurs devant le roi, on croira que c'est Voltaire qui les a écrites ! Qui persécute le ténor ? Qui précipite chaque jour des Parisiens dans la Seine ? Qui veut empêcher Voltaire de recevoir des éloges mérités ? Et si ces trois aff aires n'en étaient qu'une ? Tandis que la police voudrait les envoyer au violon, Voltaire et Emilie du Châtelet jouent pianissimo pour contrer la partition d'un crime orchestré de main de maître. Ils devront subir les notes discordantes d'un vieil acteur escroc, d'un imprésario obsédé, d'un castrat napolitain mélancolique et d'une claveciniste prête à tout pour réussir. Tout cela sous les yeux horrifi és du nouvel assistant de notre philosophe, un illustre inconnu nommé Jean-Jacques Rousseau. La série Voltaire continue ! Après La baronne meurt à cinq heures, prix Historia et prix Arsène Lupin 2011, et Meurtre dans le boudoir, Frédéric Lenormand nous entraîne à nouveau dans ces Mystères de Paris selon Voltaire. Notre enquêteur philosophique devra une nouvelle fois déployer toute la gamme de ses talents, jusqu'à un finale allegro vivace ! "C'est un régal de polar historique, original et servi avec par un style enlevé. Vite, le prochain épisode". Livres Hebdo

08/2022

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Romans policiers

Le doute était permis

Telle une peinture en trompe-l'oeil, une apparence peut être trompeuse et nous éloigner inexorablement de la vérité. La perception que l'on a d'une chose est subjective et peut parfois nous pousser à donner un sens erroné à l'interprétation que nous en faisons ! Le cadavre d'une jeune fille est retrouvé ; elle a subi une strangulation. La malheureuse victime avait donné le signalement d'un tueur qui avait étranglé une jeune Roumaine, square des Epinettes dans le 17e arrondissement parisien. Le commissaire Fletcher de la Brigade Criminelle, qui filait le témoin, est immédiatement soupçonné ! Tout l'accuse ? et pour l'Inspection Générale de la Police Nationale, il ne fait aucun doute que derrière ce flic à la réputation pourtant sans tache se cache un "ripou", pervers qui plus est ? De la France à la Suisse, d'un club privé à une planque de malfrats, d'un appartement de commandante de police aux quais de la Seine, d'une cellule de prison au bureau d'un juge d'instruction, c'est dans une course-poursuite pleine de surprises que nous conduit l'enquête menée conjointement par les protagonistes de ce roman. La Brigade Criminelle et la Brigade de Répression du Proxénétisme, associées dans cette enquête, parviendront-elles à élucider ce meurtre ? Car le doute est permis ? pourquoi le cou de la victime-témoin porte-t-il l'empreinte du commissaire Fletcher ? Voilà un roman qui mêle habilement approche psychologique et enquête policière. Nul doute qu'il constituerait la base scénarique d'un bon film policier, avec une histoire bien ficelée !

06/2022

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Littérature française

Matîs Louvel, Hugo Toumire, Du Vélo-Club de Catenay au monde professionnel

Matîs LOUVEL et Hugo TOUMIRE, deux jeunes coureurs cyclistes Normands, sont tous deux originaires du département de la Seine-Maritime et plus précisément de la région Rouennaise (Mont-Saint-Aignan pour Matîs et Rouen pour Hugo). Deux jeunes professionnels à qui tous les spécialistes de ce sport prédisent un bel avenir. Matîs LOUVEL est passé professionnel en 2020. Au plus haut niveau depuis seulement trois ans, dont une première saison complètement tronquée par la crise sanitaire liée au Covid, et déjà à son actif deux victoires et une participation au monument du cyclisme mondial ? : le Tour de France. Hugo TOUMIRE vient d'achever sa première saison dans l'élite. Il n'avait que 20 ans lorsqu'il est passé professionnel et a déjà laissé entrevoir de belles dispositions pour ce sport. Ces deux champions ont un point commun ? : Ils ont été découverts et ont été formés par le Vélo Club de Catenay. Et comme tous les deux sont reconnaissants de tout ce que leur ont apporté ce club et ses dévoués dirigeants, c'est au V. C. ? Catenay qu'ils ont choisi de signer leur licence professionnelle. Le V. C. ? Catenay, c'est l'histoire d'un petit club dans une petite commune rurale de 672 habitants. En cette année 2023, il fête ses 50 ans d'existence. Lorsqu'il l'a créé en 1973, Claude GIBERT n'imaginait certainement pas que son club fêterait cet anniversaire en 2023, et qui plus est, avec deux professionnels dans son effectif.

05/2023

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Littérature étrangère

Un étudiant grec s'est suicidé à Paris

L'autopsie ne s'est pas faite et nous ne savons pas comment il s'est suicidé. Dans son message il demandait que son corps soit incinéré et que ses cendres soient dispersées au vent au-dessus de la Seine, au-dessus du pont d'Austerlitz. Ceci, il l'a sûrement demandé parce qu'il savait que ce pont se trouvait à côté de l'Institut médico-légal. J'ai été très touché par cette pensée. Vous vous imaginez s'il avait demandé qu'on laisse ses cendres être emportées par le vent au mont Athos ? On aurait dû le faire. Les volontés des morts, même de ceux qui se suicident, doivent être respectées. Je me suis occupé en personne de l'exécution de cette ultime volonté de votre compatriote suicidé. Nous sommes allés avec le monsieur qui nous a apporté les cafés, c'est mon assistant, il deviendra un excellent inspecteur "de type européen". Nous avons pris tous deux l'air cérémonieux qui convient dans ces circonstances, nous avons observé la direction du vent et j'ai intimé l'ordre qu'il ouvre le couvercle de la petite boite métallique qui contenait les cendres de celui qui avant avait été un étudiant grec et qui avait décidé de quitter cette vie dérisoire de sa propre initiative. Au dernier instant, le vent a changé d'avis et de direction et quand il a ouvert le couvercle les cendres sont venues sur nous. Une demi heure durant j'ai secoué mes vêtements. (pages 26 -27)

03/2014

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Littérature française

Esprit chien

Rien. Pas une thalasso ou encore moins un casino ne poussera sur les terres des Buzzati. Dante Buzzati ne se laissera pas flouer. Cette propriété familiale de Neuilly-sur-Seine, c'est à la sueur de son front et grâce à son génie de la race canine que son père Ettore l'a conquise. Hélas, dans les redoutables plans de Dante il y a une taille : les femmes. Alors quand apparaît, dans la maison mitoyenne, Anne-Laure Chinon, beauté froide et enjôleuse, souvenir troublé de l'enfance, son ardeur à défendre l'héritage familial s'en trouve quelque peu ébranlée. Tous deux vont bientôt nouer des relations ambiguës, à la fois cordiales, intimes et professionnelles. Mais alors que Dante, graphiste de son état, avait abandonné l'idée même de poursuivre la quête paternelle de la psychologie canine, il va, sous le regard excédé de sa fille adorée, se lancer dans une aventure orchestrée par la flamboyante voisine. La création d'un lieu inédit, prisé par le tout-Neuilly, et donc le tout-Paris, exclusivement dédié au meilleur ami de l'homme, un centre délirant d'expérimentations holistico-mystiques où 'mitres et chiens ne font qu'un. Une fondation à but non-lucratif. Jusqu'au scandale financier. Roman drôle, noir et grinçant, Esprit chien est le miroir canin d'un monde contemporain cruel, intriguant, cynique et impitoyable, où l'on s'enthousiasme de sa propre vacuité, conjuguant sur tous les registres, langagiers et symboliques, nos liens aux animaux et nos représentations de l'animalité.

02/2010

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Littérature française

Sérénissime

Mai 1935-mai 1936... Dans l'île Saint-Louis. De l'autre côté de la Seine, très loin, la vie s'agite, s'affole, l'actualité, la politique, les années sombres qui approchent. Dans l'île, quatre amis font des projets : un imprimeur, affairé autour de sa vieille presse à bras au fond d'une cour, quai d'Anjou ; un esthète du quai de Bourbon ; un étudiant à l'Ecole du Louvre qui, dans sa chambre du quai de Béthune, prépare une thèse sur Canova ; une jeune libraire qui travaille à l'enseigne de "L'Encrier", rue des Deux-Ponts. Leur ambition : vivre loin de l'Histoire et de ses inquiétudes. Mieux, ils déclarent soudain l'indépendance de l'île Saint-Louis en fondant un journal, une luxueuse fantaisie bibliographique : Le Télégraphe. Bientôt, ils entreprennent de rédiger une constitution de l'île sur le modèle de la République de Venise. La moindre des choses, à l'évidence, quand on aspire soi-même à une vie... sérénissime. Les saisons passent, les numéros du Télégraphe se succèdent, l'île fête son autonomie, les quatre amis et bien d'autres " Ludovisiens " se rencontrent, s'aiment, se disputent, se réconcilient. Mais peut-on vivre loin du continent, bercé par une forme de bonheur léthargique ? " Sérénissime "... S'agit-il d'une chronique villageoise, d'une saga, d'une histoire d'amour aussi, du vieux rêve insulaire d'un total isolement ? Je me pose la question. Mais peut-être suffirait-il de parler d'un roman dans l'île Saint-Louis. Tout simplement. F. V.

12/1990

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Policiers

Voltaire mène l'enquête : Mélodie pour un tueur

Voltaire va enfin accéder aux honneurs ! La marquise de Pompadour lui a commandé le livret d'un opéra qui sera joué à Versailles devant le roi. Seul bémol, le ténor chéri de ces dames qui doit interpréter le premier rôle est atteint d'un mal mystérieux : la nervosité le pousse à remplacer les paroles par des injures. Or s'il chante des horreurs devant le roi, on croira que c'est Voltaire qui les a écrites ! Qui persécute le ténor ? Qui précipite chaque jour des Parisiens dans la Seine ? Qui veut empêcher Voltaire de recevoir des éloges mérités ? Et si ces trois aff aires n'en étaient qu'une ? Tandis que la police voudrait les envoyer au violon, Voltaire et Emilie du Châtelet jouent pianissimo pour contrer la partition d'un crime orchestré de main de maître. Ils devront subir les notes discordantes d'un vieil acteur escroc, d'un imprésario obsédé, d'un castrat napolitain mélancolique et d'une claveciniste prête à tout pour réussir. Tout cela sous les yeux horrifi és du nouvel assistant de notre philosophe, un illustre inconnu nommé Jean-Jacques Rousseau. La série Voltaire continue ! Après La baronne meurt à cinq heures, prix Historia et prix Arsène Lupin 2011, et Meurtre dans le boudoir, Frédéric Lenormand nous entraîne à nouveau dans ces Mystères de Paris selon Voltaire. Notre enquêteur philosophique devra une nouvelle fois déployer toute la gamme de ses talents, jusqu'à un finale allegro vivace ! "C'est un régal de polar historique, original et servi avec par un style enlevé. Vite, le prochain épisode". Livres Hebdo

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Littérature française

Comment prendre de la vitesse sur un circuit gardé par une oie

"C'est quoi, ce jeu ? Pourriez-vous m'expliquer comment ça marche ? (...) Il s'agit du jeu de l'oie, mon pote ! Nous tirons des dés imaginaires, nous avançons, nous rencontrons des obstacles, des entraves". Romain Vidal est né trop vieux : atypique et nonchalant, à bientôt 18 ans il n'aime rien d'autre que lire et méditer. Resté seul à Paris le temps des vacances, il erre dans la capitale à la recherche de diversions pour oublier Mirabelle, son amour fruité. Dans le jeu de société grandeur nature imaginé par l'auteur, les pions sont des personnages aussi bigarrés qu'absurdes, tendres que mauvais pour qui tout semble possible. Riches, pauvres, paresseux, pervers, poètes et pour les plus audacieux, amoureux, ils sont la foule de ceux que l'on croise tous les jours au détour de chaque ruelle parisienne. Alchimiste, l'auteur mélange les sentiments, dose la sensualité, infuse la poésie qu'elle saupoudre d'un peu de fureur pour conter l'initiation brûlante et loufoque de son jeune romantique. L'aventure humaine qui se joue entre le Faubourg Saint-Denis et les quais de Seine est aussi touchante que burlesque, cinglante de beauté, à l'image de la vie. Née en Uruguay, Nut Monegal cherche à travers ses écrits à toucher du doigt l'universel. Elle est déjà l'auteur de Para un jardin en Otono et Sosias chez Seix Barral, Errances dans le miroir aux Editions Les Cahiers de la Poésie, ainsi que plus récemment Les danseurs de Monique Baum et Caravane.

06/2015

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Droit

Robert Badinter. Un juriste en politique

Faire progresser les libertés : tel est le principe d'action publique de Robert Badinter depuis que, jeune trentenaire, il a publié ses premières tribunes judiciaires dans L'Express. Sans suivre la ligne chronologique des biographies classiques ni le découpage thématique propre aux biographies intellectuelles, ce livre retrace le parcours hors du commun d'un juriste à travers tous les métiers du droit qu'il a exercés : avocat, professeur des universités, garde des Sceaux, président du Conseil constitutionnel, président d'instances arbitrales internationales, sénateur. Certains des combats de Robert Badinter - au premier rang desquels l'abolition de la peine de mort ou l'humanisation des prisons - sont désormais célèbres ; d'autres moins médiatisés - par exemple, la création de la Cour européenne de conciliation et d'arbitrage. Cet ouvrage les restitue à travers archives et témoignages d'une manière qui se veut à la fois accessible et scientifiquement rigoureuse. L'itinéraire du jeune avocat inconnu devenu sénateur des Hauts-de-Seine, est éclairé par le contexte politique de la fin de la IVe République et de la Ve République, où l'on voit en particulier comment se met en place un cercle de fidèles autour de François Mitterrand, qui conduira à la " grande alternance " de 1981. Des palais de justice au Sénat, à travers un demi-siècle d'engagements, d'espoirs déçus et de réalisations, on retrouve dans le parcours de ce juriste entré en politique le même fil directeur : la lutte pour une justice humaniste et respectueuse de l'Etat de droit.

09/2009

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Faits de société

Journal d'un flic

Peu de métiers sont aussi propices que celui de policier pour observer et comprendre les évolutions de notre époque. Pourtant, la police parle peu. Et quand elle parle, l'écoute-t-on vraiment ou filtre-t-on ses propos à travers le crible des préjugés et des blocages qui touchent cette profession ? Pour la première fois cependant, un officier en activité parle à visage découvert de son institution et brise l'omerta : le commandant Philippe Pichon se met à table. Dans cet ouvrage mêlant le récit d'expériences personnelles et le regard d'un spécialiste exigeant. il répond précisément aux interrogations de l'opinion. Pourquoi choisit-on de se laisser dévorer par cette profession si décriée ? Quelles sont les lois de fonctionnement de cette institution ? Et les sanctions. si on ne les respecte pas ? Quels liens existe-t-il avec les pouvoirs judiciaire et politique ? Quel regard porter sur les zones urbaines, l'émigration, la violence. les archaïsmes du système, les interventions hiérarchiques, les gâchis... ? Ce témoignage étayé, remarquablement écrit, est aussi une réflexion sur les banlieues, un essai sur l'état d'esprit actuel de la police et un document sur certains dossiers qu'il a suivis, de Seine-Saint-Denis à Saint-Tropez. Et s'appuie sur des faits précis, tirés de son engagement quotidien dans les commissariats comme sur le terrain. La voix - courageuse - de l'auteur s'élève pour éclairer d'un ton original et littéraire un des débats les plus complexes et fondamentaux d'aujourd'hui : la place de la police dans notre société.

03/2007

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Actualité et médias

Je ne me tairai plus. Plaidoyer pour un socialisme populaire

Quand le président de l'Assemblée nationale plaide pour la suppression du poste de Premier ministre, n'y voyez aucun signe de jalousie ou de rancoeur mal placées. Non, les prises de position de Claude Bartolone sur les institutions, si elles sont détonantes, s'inscrivent dans le raisonnement mûri d'un homme élu depuis 1981 et qui ne sait que trop bien que la Ve République est arrivée à bout de souffle, d'où son appel pour une VIe République. Mais, au terme de trente-cinq ans de carrière politique, le député de Seine-Saint-Denis a établi des certitudes sur bien d'autres sujets. Oui, il faudra renégocier les traités européens ; oui, sur la fin de vie, il faut aller plus loin et autoriser l'euthanasie active ; oui, il faut instaurer des quotas dans les grandes écoles pour mettre fin aux discriminations. Autant de convictions élaborées à l'épreuve de la réalité et d'une vie démarrée de l'autre côté de la Méditerranée dans une famille aimante, mais pauvre. De la correction qu'il infligea, enfant, à une petite terreur du Pré-Saint-Gervais pour se faire respecter à l'école jusqu'à son "hold-up" sur la présidence de l'Assemblée, en passant par son long partenariat avec Laurent Fabius (sur lequel il se livre longuement pour la première fois), "Barto" est toujours allé chercher lui-même ce qu'il désirait. Il nous raconte aujourd'hui les coulisses d'un parcours aussi riche qu'inattendu.

10/2014

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Religion

Croire et connaître : Einstein, Polyani et les lois de la nature

Quels rapports entre engagement religieux et étude de la nature, entre théologie et science ? Préoccupation fondamentale que les trois études réunies dans cet ouvrage abordent sous des angles différents. Penseur original, méconnu de bien des francophones, Michael Polanyi met en lumière l'engagement personnel inhérent à tout acte de connaissance, y compris l'entreprise scientifique. Se pose alors le problème de l'objectivité du savoir humain. Albert Einstein voit dans la recherche scientifique le fruit exquis de la " religion cosmique ". Celui que l'on peut considérer comme le plus grand savant du vingtième siècle donne ainsi une réponse particulièrement limpide à la question du rapport entre foi et science, réponse qui mérite une analyse attentive. L'auteur s'intéresse enfin au fait que la science utilise fréquemment le concept de loi de la nature, que l'on retrouve dans la Bible. S'interroger sur les similitudes et les différences ouvre une troisième voie d'accès au dialogue interdisciplinaire. Trois études faisant ressortir la complicité entre le croire et le connaître, établissant ainsi un pont entre les nobles activités humaines que sont la foi et la recherche scientifique. Dans une lettre ouverte à l'auteur, publiée en guise de postface, Henri Blocher doyen honoraire de la Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine (Yvelines), propose une clé de lecture pour l'ensemble de l'ouvrage. Il affronte en particulier la problématique de la connivence entre la " réalité " et la pensée humaine, prend position sur la question du réalisme.

11/1999

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Géographie

Paris coule-t-il ?

Un jour, la Seine débordera de son lit, comme elle l’a fait en 1910. Malgré les progrès des sciences et des techniques, une telle inondation est inéluctable. Quand se produira-t-elle ? Nous l’ignorons. Nous savons en revanche qu’elle aura des retombées désastreuses, infiniment plus graves qu’il y a un siècle. Elle provoquera des dommages considérables et risquera de paralyser la vie économique de la région capitale, centre névralgique du pays. À de multiples échelles et de multiples niveaux, de l’Élysée à la RATP en passant par les sièges sociaux de La Défense, un réseau d’acteurs tente de se tenir prêt pour la « crue du siècle ». Cependant, la Ville lumière, l’Île-de-France et leurs 10 millions d’habitants sont plus vulnérables aujourd’hui qu’il y a un siècle. Pourquoi ? Que nous dit l’impréparation de la société civile sur nos aspirations à la sécurité, notre rapport à la nature ou le développement actuel des métropoles mondialisées ? Régulièrement, des catastrophes viennent nous rappeler la vulnérabilité de nos villes face à des phénomènes qui n’ont pourtant rien d’exceptionnel. À l’heure où la nécessité d’un développement plus durable semble de plus en plus largement admise, la tolérance des sociétés très modernes face à de tels événements est de plus en plus faible. À travers un décryptage limpide des conséquences prévisibles d’une inondation centennale de l’agglomération parisienne, Magali Reghezza-Zitt propose une réflexion inédite et stimulante sur la façon dont nos sociétés font ou refusent de faire face aux risques « naturels ».

01/2012

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Littérature française

Moi et les autres

Voilà un livre où des jeunes osent affronter l'écriture... Une démarche courageuse, car il n'est jamais aisé d'apprivoiser les mots. Une fois les premières inquiétudes levées, ils nous livrent des textes sur les stéréotypes dont ils sont les premières victimes, des récits de vie poignants et des poèmes acérés qui nous plongent simplement dans notre société d'aujourd'hui. Avec leurs mots, ils décrivent des parcours difficiles avec une volonté farouche de frayer chacun son chemin dans ce monde. [école de la deuxième chance devient alors l'espace où ils peuvent étendre leurs ailes. L'école de la deuxième chance de Seine Saint-Denis : apprendre autrement pour trouver sa voie et accéder à un emploi ou une formation. C'est l'ambition de cette école qui accompagne chaque année près de 600 jeunes de 18 à 25 ans dans le cadre d'un parcours individualisé, rémunéré et en alternance. Depuis 2002, la formation prend en compte les besoins de chaque stagiaire en s'articulant autour d'une remise à niveau des savoirs de base, un projet professionnel où les stages en entreprises sont favorisés, une ouverture culturelle et la participation à des projets innovants. C'est ainsi que des ateliers de français, mathématiques, informatique, élaboration de projet professionnel, théâtre, philosophie, culture sportive, sorties citoyennes... sont proposés. Par ailleurs, l'accompagnement tout au long du parcours est orchestré par un formateur référent qui garantit la progression pédagogique du jeune et son suivi 12 mois après sa sortie du dispositif.

01/2019

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Littérature française

La dernière aube

« Chez lui, les phases de l'histoire sont marquées de façon spectaculaire, théâtrale. En 60, après une lutte inégale contre une troupe de tabasseurs, il s'est réveillé un matin à moitié mort dans son appartement vide et dévasté d'où sa femme et ses enfants avaient disparu. Il a survécu. À sa surprise, il a survécu. Il a traversé une longue période d'entêtement qui s'est terminée sur un îlot de la Seine sous le pont Neuf. C'était trois bonnes années après les Événements. Trois ans... ou quatre ? Il aurait donc dans les 35 ou 36 ans. Ce détail le laisse indifférent. Autrefois, si on lui demandait son âge, il répondait sans hésiter. Comme c'est bizarre ! Dans sa tanière, il n'a jamais compté les jours. D'ailleurs, tout cela n'a maintenant plus aucune importance. Que signifie l'âge pour qui n'a ni famille, ni carrière, ni perspective d'aucune sorte ? Que signifie le temps ? » Dans un Paris d'après la ruine, bien des siècles après le nôtre, « La Dernière Aube » s'attache aux pas d'un ermite, d'un reclus, Bubu, qui se voit rattrapé par ses semblables. Roman d'anticipation aux notes rugueuses et austères, au goût de cendres, cette œuvre signée R. Collas énonce, par-delà la survie d'un homme dénué de tout, une réflexion sur la marche de l'histoire qui fait et défait les sociétés humaines, qui les conduit à leur apogée ou les entraîne dans la décadence.

10/2015

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Poésie

Il ne m'est Paris que d'Elsa

A l'instar de Baudelaire ou d'Apollinaire, Aragon sera toujours l'un des plus grands poètes de Paris, comme en témoigne cette anthologie Des proses éblouissantes du Paysan de Paris à La Semaine sainte, desBeaux Quartiers à En étrange pays dans mon pays lui-même, Louis Aragon n'a cessé de célébrer une cité que ses amis surréalistes prenaient pour le décor de leurs rêves, un " Paris qui n'est Paris qu'arrachant ses pavés ". Il intègre ainsi la famille de tous ceux qui ont chanté la ville lumière et décide de sa filiation en donnant à relire, comme en surimpression, les tableaux parisiens de Baudelaire, les poèmes d'Apollinaire, le Paris de Francis Carco et de Robert Desnos. Mais Paris est également le théâtre où se joue l'histoire d'un amour écrit aux portes de la légende : celui que Louis voue à Elsa, rencontrée en 1928. Le poète ne se contente pas de célébrer les endroits que le couple fréquentait - à travers Elsa, il retrouve l'empreinte affective que le temps a laissée sur les murs de la capitale. Et lorsqu'Aragon écrit : " Arrachez-moi le coeur vous y verrez Paris ", nous comprenons, bien sûr : " Il ne m'est Paris que d'Elsa ". " Qui n'a pas vu le jour se lever sur la Seine Ignore ce que c'est que ce déchirement Quand prise sur le fait la nuit qui se dément Se défend se défait les yeux rouges obscène Et Notre-Dame sort des eaux comme un aimant " (" Le paysan de Paris chante ")

09/2021

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Littérature française

Une vue exceptionnelle

David déserte Londres quand la femme dont il s'apprêtait à adopter le petit garçon le quitte. A Paris, il s'installe dans le premier appartement venu, avec une grande baie vitrée sur la Seine. Encore sous le choc, il accepte sans arrière-pensée de montrer à l'homme qui l'aborde sur un banc de l'île aux Cygnes, en contrebas de chez lui, sa vue exceptionnelle. Vingt-cinq ans plus tard, David et Emile, toujours amoureux, habitent encore le lieu de leur rencontre. Emile, jeune interne à l'époque, est à présent un neurochirurgien réputé. David, tout à ses biographies de musiciens oubliés et à sa vie harmonieuse avec Emile, est parfaitement heureux. Mais la courte période où il a failli devenir père se rappelle parfois à lui comme un rêve récurrent... et le vertige le saisit. Emile le sait bien, dont les certitudes et la froideur clinique vacillent le jour où, sur son carnet de rendez- vous, il voit inscrit le nom de Simon Weber. Il sait bien aussi que ce patronyme est celui du fils perdu de son compagnon. Tenu par le secret médical, il ne peut rien en dire à ce dernier. Commence alors un magnifique pas de deux, où le sentiment amoureux se conjugue au sourd désir de paternité de David, dans l'alternance de poignants monologues intérieurs. Une troisième voix, surgie d'un lointain passé, jouera le contrepoint, donnant à ce beau roman de la complexité des émotions une ampleur et une force troublantes.

08/2019

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Littérature française

Dans l'entre-moi. Le tourbillon de la vie

La solitude, la peur, la tristesse. Dès huit ans, j'ai lutté contre l'endoctrinement religieux que ma mère me faisait subir : l'incompréhension, la peur d'être toujours prisonnier de ce dieu, et la tristesse m'envahissaient à chaque fois que je devais m'opposer à ceux qui m'entouraient, seul contre tous. La force, le courage, la volonté. Heureusement pour moi, j'ai toujours trouvé la force de réagir, le courage de me construire dans l'adversité et la volonté d'être moi-même dans les moments décisifs de ma vie. Le doute, la déprime, le renoncement. J'ai traversé de nombreux passages à vide où je doutais de moi et de mes forces, le renoncement prenant parfois des allures de tranquillité. La déprime m'aspirait et l'alcool me réconfortait. Je me débattais dans le tourbillon de la vie. L'apaisement, l'équilibre, l'ouverture. La volonté d'être moi-même m'a permis d'effectuer le premier pas vers mon être profond... Nicolas Bourez naît en 1970. Son enfance et son adolescence passées à Bondy et à Noisy-le-Sec, entre une mère Témoin de Jéhovah et un père alcoolique, l'obligent à questionner le sens de la vie et à s'extraire de son héritage familial. Marié et père de deux enfants, il est professeur des écoles avant de devenir directeur d'une école élémentaire en éducation prioritaire, en Seine-Saint-Denis. Il écrit régulièrement des textes publiés sur le site de Front populaire où il aborde des sujets de société variés.

02/2023

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Thrillers

Le Poète : 7 pieds sous terre

Et si, pour une fois, vous aviez plus de force que le personnage dont vous suivez les aventures. Et si, pour une fois, vous en saviez plus que l'héroïne. Dès les premières pages, vous connaissez le tueur. Cependant, pouvez-vous vous fier aux apparences ? Juillet 2011. Ava Duval, après une lutte avec celui que l'on surnomme Le Poète, est laissée pour morte. Comment en est-elle arrivée là ? Vous êtes alors transportés en janvier 2011, date à laquelle tout commence. Le début d'une fin tragique et implacable. Une pièce en sept actes. Alors que l'année démarre à peine, un cadavre est découvert, nu, sur une chaise, dans un appartement vide. Sur la scène, un poème des Fleurs du Mal, ainsi qu'une fleur du diable, sont retrouvés. Les mois passent, et les corps s'amoncellent. Une deuxième victime est immergée dans la Seine. Une troisième, crucifiée dans l'église Saint-Sulpice. Une quatrième, nue dans sa baignoire, et la cinquième momifiée sur un terrain en construction. La sixième est décapitée. Quant à la septième, on sait juste qu'elle a été enlevée. Quel point commun y a-t-il entre toutes ces femmes ? Duval peut-elle trouver les réponses qu'elle cherche auprès de La Matriochka, une organisation spécialisée dans le trafic d'êtres humains ? Ou encore auprès des De Court, des trafiquants de drogue ? Entre macabre, et enquêtes parallèles, les protagonistes sont malmenés, poussés dans leurs retranchements. Nous avons tous des secrets. Or, certains secrets peuvent tuer.

10/2023

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Essais biographiques

Tout sur Camille & Paul Claudel (ou presque)

Figures essentielles de l'art français du XXe siècle, si différents et pourtant très attachés l'un à l'autre, Camille (1864 -1943) et Paul Claudel (1868 - 1955) forment une remarquable fratrie. Tout sur Camille et Paul Claudel (ou presque), biographie vivante, à lire au gré de sa curiosité, retrace les vies, les amours et les carrières de la sculptrice et du poète-homme de théâtre. Suivons-les depuis leur enfance dans le Tardenois, à Paris où tous deux débutent, dans le monde que parcourt l'écrivain-diplomate, à l'asile de Montdevergues où l'artiste, atteinte par la maladie mentale,termine son existence. (Re)découvrons aussi les oeuvres, leurs genèses et leurs coulisses. Celle de Paul Claudel, foisonnante, éclectique, profondément traversée par la foi chrétienne, célèbre surtout par ses pièces comme L'Annonce faite à Marie, Le Soulier de satin ou Le Partage de midi. La passion créative de Camille Claudel, dont l'art puissant et sensible est parvenu à se démarquer de celui de son mentor et amant Auguste Rodin, et dont de nombreuses sculptures comme La Valse, La Petite Châtelaine, ou L'Age mûr sont aujourd'hui présentées au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine. Promenons-nous dans la maison d'évocation Camille et Paul Claudel de Villeneuve-sur-Fère, maison natale de l'écrivain, à Fère-en-Tardenois, où est née Camille, ou encore à Roubaix, ville très attachée à la sculptrice. Penchons-nous sur une exceptionnelle iconographie, admirons deux artistes rares, débusquons les idées reçues.

04/2024

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Egypte

L'incroyable voyage de l'obélisque. De Louqsor à Paris

Cet album jeunesse à partir de 8 ans, embarque petits et grands dans la fabuleuse histoire de l'obélisque, de Louxor à Paris, place de la Concorde. Cet album jeunesse à partir de 8 ans, embarque petits et grands dans la fabuleuse histoire de l'obélisque, de Louxor à Paris, place de la Concorde. Guillaume Calafat remonte le temps et relate, dans un livre illustré par David Giraudon, l'aventure exceptionnelle de l'un des deux obélisques du temple de Louxor, offert par le sultan d'Egypte au roi de France au début du XIXe siècle. Cette épopée haute en couleur met à l'honneur le voyage de l'obélisque, des bords du Nil jusqu'à son installation devant la foule en liesse à Paris, en 1836. Construit pour l'occasion, le navire Le Louxor mit quatre mois pour descendre le Nil, traverser la Méditerranée et remonter la Seine où il arriva le 23 décembre 1832 ! L'auteur imagine son récit à partir du point de vue de l'obélisque resté devant le temple de Louxor, qui reçoit régulièrement les nouvelles de son frère aventurier... Désormais symbole architectural de Paris, l'obélisque est actuellement en restauration et sera dévoilé en juin 2022, lors de la parution de l'album. C'est également cette année que sera célébré le bicentenaire du jour où l'égyptologue Jean-François Champollion trouva la clef de lecture des hiéroglyphes, le 14 septembre 1822. La BnF accueillera du 12 avril au 24 juillet 2022 l'exposition "L'Aventure Champollion, dans le secret des hiéroglyphes".

06/2022

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Théâtre

Vive le feu ! (On s'entend bien)

« On n'est pas du tout des Polonais, clame la Petite Fille, on est des Européens, des gens normaux ! » La pièce ébouriffante de Dorota Maslowska met en présence trois personnages féminins : la « Vieille Prostrée en fauteuil roulant », sa fille Halina et la « Petite Fille en Métal ». Trois générations : celle d'avant le déluge de la guerre, celle qui est née dans l'enclos du communisme et qui se tient désormais, sidérée, face à la télévision et aux rayons du supermarché, et enfin, la jeune génération, celle d'après la chute du Mur, incomprise, pour le moins. Tandis que la grand-mère évoque sans fin le matin d'été qui précéda l'entrée des Allemands dans Varsovie, la mère farfouille dans ses casseroles et profère un collage de phrases insensées : extraits de prospectus de grandes surfaces, de test psycho, de conseils conso. Contrairement aux ménagères du siècle dernier, elle ne rêve pas du grand amour (le mot et la chose semblent avoir disparu) : elle réactualise sans cesse le catalogue de tout ce qui lui manque et qu'elle n'aura jamais. La fillette interroge, raille, coupe la parole et le ronron des deux autres. Habitant la même et unique pièce, au énième étage d'un clapier, chacune vit dans une réalité séparée, chacune parle un langage différent, penchée sur son propre gouffre : pure nostalgie, pour la grand-mère, pure envie, ou sidération consumériste, pour la mère, et pure attente pour la Petite Fille, qui écoute le dehors : croyant parfois entendre qu'on frappe à la porte, elle se demande si ce n'est pas la Seconde Guerre mondiale, en personne, qui revient… Ces personnages plus ou moins possédés, qui se juxtaposent en restant séparés, démontrent ici l'inexistence du « Polonais moyen », l'absence d'un terrain commun qui permettrait aux gens de dire « nous ». Et s'il est bien une chose qui semble commune aux Polonais de Maslowska, c'est leur aversion pour la Pologne. Un Polonais, c'est-à-dire personne ? Une pièce à l'écriture jubilatoire, à lire comme un petit roman. Dans ce huis-clos, une petite fille, sa mère et sa grand-mère forment un mélange instable et détonnant… qui viendra peut-être à bout de la Pologne et de toutes les Nations !

10/2011

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Littérature française

Les damnés de la terre. 1906-1910

Bien qu'Henry Poulaille ait choisi de qualifier son livre de roman, ce n'en est pas un, du moins au sens que l'on donne habituellement à ce terme. En effet, c'est dans sa propre vie que l'auteur a puisée pour écrire Les damnés de la Terre, publié pour la première fois en 1935. Le personnage central, un gamin de dix ans, nous fait revivre l'ambiance d'un quartier populaire du 15e arrondissement de Paris pendant les années 1906-1910, grouillant de vie, avec ses moments de gaieté, avec ses difficultés et ses drames. C'est la vie de tous les jours de ces damnés de la Terre, comme il a choisi de les appeler, faisant référence au refrain de l'Internationale. Car Poulaille a grandi dans ce quartier, dans ce milieu. C'est son monde, celui de sa famille et de ses proches, de ses copains de jeux et d'école. Avec son regard de gosse déluré, il a su observer et graver dans sa mémoire des scènes qu'il a pu restituer, sans misérabilisme ni condescendance, 30 ans plus tard. Cela donne un mélange de scènes pittoresques, ponctuée de dialogues que Poulaille a su transcrire, avec les accents et les savoureux tics de langage du parler populaire. Cela nous vaut aussi des passages pleins d'émotion, qui relatent les difficultés qui marquent la vie de ces hommes et de ces femmes du peuple. L'intérêt de l'ouvrage ne s'arrête pas là. Le narrateur côtoie le milieu de son père, ouvrier charpentier, militant actif de la CGT, dans laquelle le courant syndicaliste révolutionnaire était majoritaire. Il a été témoin des préoccupations, des luttes qui ont marqué cette période. Car dans ces années-là, le mouvement ouvrier était vivant et remuant ; il connaissait des événements qui font encore référence de nos jours : les discussions sur la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, les débats au sein de la CGT qui se conclurent par la célèbre charte d'Amiens, les grèves des postiers et des cheminots, durement réprimées par Clemenceau. Plusieurs des ouvrages d'Henri Poulaille, tirés aussi de sa propre vie, comme Pain de soldat et Le pain quotidien, ont régulièrement été réédité par les éditions Grasset. Mais c'est la première fois depuis 1945 que Les damnés de la Terre reparaît.

01/2007

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Science-fiction

MMCXIX. Les futurs des Belles Lettres

Appelez-le Ismaël, comme au début de Moby Dick, c'est le pseudonyme qu'il utilise quand il écrit de la fiction de conscience extra-terrestre. Sa mission ? Apporter la littérature aux confins de l'Univers... Elle, elle s'appelle Page et elle se demande depuis combien de temps plus personne n'ose sortir dans Paris après le lever du soleil. Difficile à dire quand nul ne sait lire un calendrier... Comme tous les matins, Quintilien se réveille avant l'aube, pour pratiquer ses exercices de diction, mais en sortant de son cubiculum il a failli marcher sur une tablette de cire déposée sur le seuil par l'IA qui se fait appeler "Le Créateur" ... "Ca devait être joli, avant... " , dit Adlinn en désignant le fleuve qui s'appelait autrefois la Seine et dont le méandre arrache un triste sourire aux ruines qui s'étendent à perte de vue... "Belles Lettres Ad Astra" , "La nuit des livres" , "Premières lettres" et "De l'avant" , quatre nouvelles de science-fiction par quatre maîtres du genre : Norman Spinrad, Valérie Mangin, Raphaël Granier de Cassagnac et Pierre Bordage. Chacune esquisse un futur possible de ce que seront les Belles Lettres en MMCXIX. Au début de la Première Guerre mondiale, un érudit se désolait de ne pouvoir emporter dans son paquetage une édition critique française d'Homère. La légende veut qu'ainsi fût conçu le projet d'une maison consacrée à l'édition savante des textes anciens, la société Les Belles Lettres, fondée en 1919. Un siècle plus tard, ce recueil de nouvelles est là pour assurer aux amoureux de la culture que la maison à la chouette continuera à faire rayonner l'humanisme.

10/2019

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Cuisine

Ma vie, une affaire de cuisine

Ambassadeur de la cuisine de la mer, taquinant le turbot, la sole et le requin, promoteur des coquillages et des crustacés, hissé au firmament de la gastronomie française à la force des casseroles, Jacques Le Divellec domine en maître queux l'esplanade des Invalides à Paris. A l'occasion de ses soixante-dix ans, le chef a accepté de raconter sa vie. Et quelle vie ! Du grand-père, né en 1848 sous Louis-Philippe, à la mère, cordon bleu fin et délicat, qui fait du poisson sa spécialité, et au père, bistrotier dans les Halles, Jacques a de qui tenir. On le suit à l'école hôtelière, au Grand Véfour aux côtés de Raymond Oliver, dans l'hôtel particulier du maréchal Juin, puis à La Rochelle, sur les terres familiales, des bords de la Seine aux rives des mers du Sud : une existence qui ne manque ni de piquant, ni d'émotion, où l'humour le dispute à la grivoiserie, où les papilles sont toujours en éveil, d'un homard à la presse à un foie gras aux langoustines... La table du Grand Jacques est celle des voyages et des anecdotes, où se bousculent Fernand Raynaud, Johnny Hallyday, Rostropovitch et Robert Mitchum, ou encore François Mitterrand, Edouard Balladur et Bernard Tapie. Tout ici est affaire de gourmandise, de fourneaux, de tours de main, de recettes distillées au coin des confessions. Mais cette " affaire de cuisine " est surtout une leçon de vie, qui nous parle d'un temps où l'acharnement au travail, la passion du savoir transmis, la force de la sagesse populaire conféraient à la perfection artisanale la puissance et la beauté du grand art.

09/2002

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Généralités médicales

Un village pour aliénés tranquilles

A la fin du xixe siècle, face à la faillite de l'asile où l'on retient, plus qu'on soigne, les " aliénés " dans des établissements surpeuplés, des psychiatres réfléchissent à une solution alternative. Pourquoi ne pas faire sortir de ces hôpitaux les " incurables tranquilles " en les installant, contre rétribution, dans des familles, à la campagne ? Le conseil général de la Seine décide, en 1891, de tenter l'expérience. Un an plus tard, la petite ville de Dun-sur-Auron, dans le Cher, est choisie pour accueillir, " à titre d'essai " , la première " colonie familiale pour aliénés " en France. L'essai est si concluant que le nombre de familles prêtes à héberger des patients augmente de façon exponentielle. En 1913, la colonie de Dun compte plus de 1 000 malades mentaux pour environ 4 000 habitants. Appelé aujourd'hui " Accueil familial thérapeutique " , ce mode de soins existe toujours à Dun, même si les patients y sont moins nombreux qu'autrefois. En s'appuyant sur les archives hospitalières et sur des témoignages de patients, de familles d'accueil, de villageois, Juliette Rigondet raconte l'histoire de ce lieu à part dans la psychiatrie française et reconstitue l'existence de ces hommes et de ces femmes qui ont fait partie, jusqu'à leur mort, de la vie quotidienne des Dunois. Elle nourrit ainsi la réflexion sur ce que notre société fait des " fous " et de l'Autre. Juliette Rigondet est journaliste, auteure (Le Soin de la terre, Tallandier, 2016) et anime des ateliers d'écriture littéraire. Elle a passé son enfance, en grande partie, à Dun-sur-Auron.

05/2019