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Patricia Engel

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Dictionnaires français

Le petit Larousse illustré 2019. Edition limitée

-Plus de 63 500 mots, 12 5000 sens et 20 000 locutions et 28 000 noms propres. -1 500 remarques de langue ou d'orthographe. 2 000 régionalismes et mots de la francophonie, 4 500 compléments encyclopédiques. 5 500 cartes, dessins, photographies, schémas et planches. -Avec une carte d'activation pour bénéficier d'un accès privilégié au Dictionnaire Internet Larousse 2025 contenant plus de 8 0000 mots, 9 600 verbes conjugués et des dossiers encyclopédiques. Le plus de l'édition 2025 : une couverture moderne et raffinée. Avec 150 nouveaux mots, sens et expressions et 50 noms propres

05/2024

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Second Empire

Clovis Hugues. Poète, communard, député ouvrier

Célébrer la mémoire des communes de 1871, c'est d'abord faire revivre ceux qui l'ont incarnées et leurs idéaux, pour mieux diffuser le message d'espoir qu'ils ont laissé aux jeunes générations. Car la Commune n'est pas l'expression d'une utopie et d'un passé révolus mais bien celle de l'avenir. Ces réalisations, ces acquis sociaux et démocratiques vivent toujours dans la conscience des peuples et sont autant d'appels à défendre la marche humaniste de l'histoire contre les barbares et les prédateurs. Figure incontournable bien que trop souvent oubliée des livres d'histoires et des biographies, Clovis Hugues, qui rejoignit la Commune de Paris après celle de Marseille, qui en fut le poète reconnu, qui en devint député, nous permet précisément de tisser ce lien et d'en prendre la mesure. Le parcours intellectuel, politique et militant de ce communard provençal hors du commun donne à comprendre-les raisons qui poussèrent ces femmes et ces hommes encore nourris des paroles de Robespierre, Babeuf, Blanqui, à remettre en cause la domination inconditionnelle de la bourgeoisie. Les mutations et l'enrichissement de la pensée de Clovis Hugues avant, pendant et après les Communes donnent à voir les conditions concrètes de la naissance d'un puissant mouvement ouvrier s'appropriant le socialisme scientifique de Marx et Engels et réalisant dans la Seconde internationale de nombreux objectifs de la Première. Pour saisir la force d'exemple que constitue l'engagement politique de Hugues dans le socialisme, pour une jeunesse avide de comprendre et d'agir, il fallait bien ce livre...

03/2022

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Histoire des idées politiques

Le Capital. Critique de l’économie politique, Edition

"Le Capital" est composée de trois livres. Le premier (1867) est le seul publié du vivant de Marx, les deux autres (1885 et 1894) étant le fruit du travail de Friedrich Engels sur les notes et brouillons laissés par l'auteur. La théorie exposée dans le premier livre est que dans le mode de production capitaliste la marchandise ne compte pas par sa valeur d'usage car elle est devenue un objet abstrait qui domine les rapports sociaux et prend possession de la force de travail des hommes. La plus-value de la marchandise générée par la force de travail du prolétaire qui, ne possèdant pas les moyens de production meurt de faim s'il ne cède pas celle-ci, fait l'objet d'une appropriation privée par le capitaliste. Marx analyse les étapes qui mènent à la formation et à l'augmentation de la plus-value par captation de la marchandise-travail. Il synthétise aussi le cercle fermé du système dans la concurrence entre capitalistes pour diminuer la valeur de la main-d'oeuvre et augmenter sans cesse la plus-value. Le second livre décrit minutieusement le fonctionnement du marché, des banques et des commerces, y compris les mesures de sécurité mises en place pour réguler les phénomènes chaotiques. Dans le troisième livre, Marx explique que les différents profits s'égalisent au moment de la vente de la marchandise. Avec une édition complète de quelque 22 tomes, même les plus farouches adversaires de Marx n'ont pu que s'incliner devant la puissance du "Capital" et saluer l'ampleur des constructions conceptuelles de son auteur.

09/2023

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Guides étrangers

Amérique centrale

Ce guide répond à trois objectifs : informer, guider et illustrer. Plus de 20 auteurs, photographes ou grands reporters ont collaboré à ce volume pour vous offrir le guide le plus exhaustif, et un récit vivant où anecdotes historiques, tableaux pittoresques et conseils pratiques se succèdent et se complètent. HISTOIRE & SOCIETE. Terre enfantée, il y a 15 millions d'années, du choc tectonique des plaques de Cocos et de Nazca ; architecturée par les Mayas, seigneurs de la jungle et maîtres du temps ; écrasée sous le joug des Hernán Cortés, Pedro de Alvarado et leurs conquistadors ; convoitée par la Couronne britannique et les magnats américains ; meurtrie par les perpétuels séismes, éruptions volcaniques et ouragans ; déchirée par les incessantes dictatures et guerres civiles... la luxuriante Amérique centrale a pétri un peuple d'une diversité exceptionnelle et au tempérament bien trempé comme en témoignent le prix Nobel de la paix Oscar Arias Sánchez et celui de littérature Miguel Angel Asturias. ITINERAIRES. Des monumentales pyramides de Tikal, impressionnante cité maya surgissant de la jungle guatémaltèque, au canal de Panamá, merveille d'ingénierie moderne ; de Cancún, festive station balnéaire du Yucatán, à Granada, paisible cité coloniale nicaraguayenne surnommée "Gran Sultana" ; de la Península de Osa, verdoyant écrin où fourmille une faune riche et variée, au Great Blue Hole, célèbre cénote sous-marin de la plus grande barrière corallienne de l'hémisphère Nord... Le coeur du continent américain, véritable conservatoire archéologique et environnemental, éveillera votre curiosité pour l'histoire et stimulera votre soif d'aventure. CARNET PRATIQUE. Trente-huit pages pour tout savoir sur les formalités, les moyens de transport, le logement, la restauration, la culture, les loisirs, les sports, etc.

04/2019

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Romance sexy

High School Revenge

Règle n° 1 : ne pas tomber amoureux de sa proie... En plus d'être la star du lycée, Kenan Adams est également un prodige du basket. Ce sport est le seul domaine où il exerce un minimum de contrôle sur sa vie chaotique, et il s'y dévoue corps et âme. Alors le jour où il se fait voler sa place de capitaine par Mason, l'un de ses coéquipiers, il décide de se venger. Rayer sa voiture de luxe ? Trop facile. Coucher avec la fille dont Mason est amoureux depuis le collège ? Déjà fait... Non, il y a mieux, beaucoup mieux pour atteindre son ennemi en plein coeur : Kenan va séduire sa petite soeur, d'un an plus jeune qu'eux, lui prendre sa virginité et la larguer brutalement. Angel a de grands yeux innocents, elle se cache derrière son violon et ses vêtements informes, elle n'est clairement pas de taille à résister à Kenan ! Du moins, c'est ce qu'il croit... Il pourrait bien se retrouver face à une adversaire farouche, sur un terrain qu'il ne maîtrise absolument pas : celui du coeur. A propos de l'autrice Derrière le pseudo Fanny Twice, il y a deux autrices : Fanny DL et Fanny Najöy. Elles se sont rencontrées sur une plateforme d'écriture où le coup de coeur a été immédiat. En plus d'avoir de nombreux points en commun (leur prénom par exemple), elles ont le même style d'écriture et la même passion pour la romance. Sur un coup de tête, elles décident d'écrire un livre ensemble, et six mois plus tard l'aventure était lancée !

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Littérature française

TROTSKY ETC

L'autobiographie de Trotsky est un document susceptible de séduire un auteur dramatique. Pouvait-il être restitué au théâtre dans son intégrité, pouvait-on en explorer les contours sur la scène sans verser dans l'anecdote ? Parti à la découverte de son personnage, René Kalisky eut la révélation d'une génération de marxistes orthodoxes, de révolutionnaires fiévreux, d'exilés faméliques suspectés par toutes les polices du monde et pour lesquels la politique représentait l'aspect le plus exaltant de l'existence. Au théâtre, pour nous être révélé tel qu'il fut, Trotsky devait apparaître dans son cadre authentique, au centre du drame révolutionnaire. Il était nécessaire de le voir dominer la révolution, puis être dominé par elle. C'est ce qu'a réalisé René Kalisky, négligeant systématiquement l'ordre chronologique au profit d'un ordre dramatique qui met en relief une thématique de la révolution. Entre les séquences de l'exil mexicain et celles du procès de Moscou, qui forment la partie centrale du spectacle, sont intercalés des tableaux où Trotsky est harcelé par des masques, des posters à l'image de Che Guevara, de Mao Tsé-toung, de Hô Chi Minh, de Marx, de Rosa Luxembourg, de Engels. En effet il ne suffisait pas d'éclairer les équivoques et les contradictions qui accompagnent la passion révolutionnaire de Trotsky, il importait de le faire parler, de briser ses silences, de crever le mur du temps et de l'espace en abolissant les bornes traditionnelles de la chronique historique. Rayé de l'histoire officielle de son pays, Trotsky reste encore de nos jours le "prophète maudit du marxisme" dont l'ombre se projette plus que jamais sur notre époque.

09/1969

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Ethnologie

Le partage des savoirs. Discours historique et discours ethnologique

Pour l'Europe civilisée, le Nouveau monde est un autre monde : les moeurs paraissent sauvages, la religion absente, l'esprit dégradé. Les peuples sont sans écriture, sans archives ni Etats. Ils échappent donc à l'histoire sous toutes ses formes, morale, civiles et politique. Les peuples à écriture relevant en toute noblesse du territoire de l'historien, ceux qu'on appelle sauvages seront l'objet propre des ethnologues. Tel est le partage originel des savoirs. Un partage jamais assuré, dont Michèle Duchet retrace les avatars chez quelques grands auteurs. Ainsi Lafitau intègre les Américains dans l'histoire en les comparant aux hommes des " premiers temps ", mais il les en exclut du fait de leur apparent immobilisme. Voltaire passe le sauvage aux profits et pertes d'une histoire universelle des progrès de l'esprit humain. Malthus fonde le principe de population sur l'étude de toutes les sociétés, sauvages ou civilisées. Cornélius de Pauw ne voit dans les Indiens que des hommes dont la complexion altérée et le génie borné arrêtent le progrès. Hegel conçoit des peuples sans histoire et les rejette du côté de la nature. Lewis Morgan, par l'étude des systèmes de parenté, fait de l'ethnologie une science et retrace l'histoire de l'humanité primitive. A sa suite, Engels intègre le non-historique à l'histoire et défend l'unité fondamentale du genre humain. Claude Lévi-Strauss refuse pour sa part l'idée d'une histoire cumulative et se veut fidèle à Jean-Jacques Rousseau en distinguant les sociétés froides sans écriture, mais productrices de mythes. Un partage qui n'échappe certes pas à l'histoire... d'où la complexité de ses effets.

02/1985

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Philosophie

Philosophie de la politique

Ce texte correspond au discours de réception du professeur Angel Sanchez de la Torre à la Royale Académie espagnole de législation et de jurisprudence, Section de Philosophie du droit. D'une longueur inhabituelle (plus de 250 p. en langue esp.), ces développements sont aussi d'une extrême densité d'érudition et d'une subtile acuité d'analyse. L'A. avoue avoir exposé là les résultats de plus de vingt années d'intenses recherches, ce que vérifie la variété de ses registres documentaires : dans l'ordre historique et linguistique comme dans l'ordre de la philosophie juridico-politique, il s'agit sans doute là de la synthèse la plus richement informée, qui permet de mieux saisir la portée d'approches déjà connues de Finley à Strauss, Vernant ou Cl. Mossé. Mais bien au-delà des curiosités d'une enquête située, la portée plus générale de ce livre n'échappera pas au lecteur. Sans reprendre les vieux débats, abordés sur le mode littéraire ou dialectique, de Kafka à Arendt, et que véhiculent encore tant de " criticiens " de la " démocratie ", l'A. philosophe et sociologue, porte ici un diagnostic renouvelé sur les structures permanentes du phénomène tyrannique. Il s'est employé à élaborer une sorte de portrait de la tyrannie d'où ressort un type psycho-comportemental assez caractérisé pour être tristement reconnaissable à travers certaines mœurs qui n'ont guère changé, quand les références juridiques et institutionnelles de complaisance et la rhétorique vide du politique servent de paravent au moins avouable des mobiles du pouvoir : à la destruction narcissique de l'altérité au nom du " lien social ".

12/1999

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Policiers

Les derniers jours de New Gate

En 1829, la police métropolitaine de Londres n’existait pas encore. Les affaires criminelles étaient confiées à des hommes à la moralité douteuse, qui ne se distinguaient pas toujours des malfaiteurs qu’ils recherchaient. Pyke est l’un de ces hommes, un « Bow Street Runner ». Il est également au service personnel d’un aristocrate, lord Edmonton. Ce dernier lui demande d’enquêter sur un détournement de fonds dont a été victime l’une des banques de son frère, et de ramener le coupable pieds et poings liés.Alors qu’il piste le suspect dans les ruelles du quartier de St Giles, Pyke pénètre dans le bâtiment où l’homme a disparu. Ce qu’il découvre dans l’une des pièces de la maison est tout simplement une vision d’horreur : un jeune couple et son bébé ont été sauvagement assassinés. Ce triple meurtre est mis sur le compte des conflits religieux qui déchirent le pays ; les victimes seraient des immigrés protestants venus d’Ulster. Le ministère de l’Intérieur s’en alarme et voici Pyke chargé d’éclaircir l’affaire. Ce qu’il va découvrir lui vaut de tomber dans un guet-apens : arrêté pour le meurtre de sa maîtresse et incarcéré à la prison de Newgate, il va lui falloir prouver son innocence.Premier volet d’une série située dans l’Angleterre pré-victorienne, Les derniers jours de Newgate n’est pas seulement un roman historique à l’atmosphère inquiétante. C’est un livre qui explore les débuts chaotiques de la police londonienne, composée d’individus souvent peu recommandables, à travers un personnage particulièrement original ; c’est un anti-héros, plus proche, par son opportunisme et son ambiguïté, du Ripley de Patricia Highsmith que de Philip Marlowe. Selon les mots de son créateur, il est « par essence un homme amoral qui, sous la pression des circonstances, se retrouve forcé d’agir de façon morale. »Conspirations, intrigues, conflits religieux, corruption et meurtres, c’est un monde troublé qu’évoque Andrew Pepper, prouvant avec ce roman fascinant et émaillé de nombreuses péripéties que le Londres des années 1820 n’était pas plus idyllique que le Chicago de la Prohibition.

03/2010

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Littérature française

Autobiographie d'un étranger

Les trains de nuit favorisent les confidences. Souhaitant préserver l'anonymat des personnages qui l'inspirent, notre narrateur voyage avec son héros, qui répond au doux nom d'Atlerego. D'âge mur, les deux hommes se racontent leurs vies, traversant un demi-siècle français. Personnages à la lisière du pouvoir, ils échangent sur les pratiques de celui-ci, les soubresauts de l'économie, les dessous des médias mais aussi et surtout sur leur rapport aux femmes. Dans une langue aussi alerte que directe, c'est un vrai discours d'homme, décomplexé et un rien donjuanesque, inopiné à l'heure de Metoo. Une autofiction, véritable contrepoint de la perspective d'Annie Ernaux. De la fraîcheur, de la gaîté et de l'optimisme au masculin, c'est bon à cueillir. L'ouvrage se présente comme un kaléidoscope d'épisodes racontés par un tiers pour former le roman d'une vie. On suit le personnage depuis ses premiers émois enfantins jusqu'à la maturité. Les tableaux d'amitiés masculines alternent avec ceux des conquêtes féminines d'un père de famille. Au fil du récit et alors qu'il avance en âge, le narrateur brouille ses propres catégories, découvrant bromance et amitié féminine. Le ton est plaisamment parsemé de clins d'oeil à l'actualité politique, économique et culturelle du dernier demi-siècle. "Je ne sais plus lequel des deux évoqua un jour L'inconnu du Nord-Express, ce film d'Hitchcock tiré d'un roman de Patricia Highsmith, Strangers on a train. Vous vous souvenez, l'histoire de Guy qui rencontre Bruno par hasard dans un train, lequel lui propose un échange de meurtre : il va supprimer sa femme qui ne veut pas lui accorder le divorce, en échange de quoi Guy devra tuer le père de Bruno. Germa ainsi l'idée, moins macabre mais peut-être tout aussi scabreuse, d'un autre type d'échange. A chaque voyage nous passerions un certain temps à nous raconter nos vies et quand nous serions prêts, il raconterait la mienne tandis que je raconterai la sienne dans deux livres différents, écrits séparément avec une totale liberté de part et d'autre et sans possibilité de relecture ni corrections."

06/2023

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Management

Conter et compter

Gérard Schoun, à qui l'on doit déjà des réflexions sortant des sentiers battus, comme " Capital Humain versus Humain Capital " ou " Diriger Après Vivre Avec ", s'interroge ici sur la force que confie à l'entreprise une raison d'être, sur la difficulté à mesurer une performance autre que financière, et sur les mutations d'une gouvernance soucieuse du bien commun. Dans sa préface, Patricia Savin salue un " ouvrage puissant, inspirant et prospectif ". Daniel Corfmat (Président de l'Association des Dirigeants et Administrateurs d'Entreprise) : " La gouvernance, en prise avec les grandes interrogations que suscite un monde de plus en plus incertain, est centrale pour relever de nombreux défis, dont celui du sens. Le dernier opus de Gérard Schoun met en exergue cet impératif, à la fois économique et moral. " Bertrand Desmier (Senior Advisor Tennaxia) : " Un livre passionnant... Je retiendrai son emprunt au prologue de Saint Jean " au commencement était le Verbe, pas le tableur Excel " à mettre en perspective avec " tenir un compte de faits plutôt que de nous susurrer un conte de fées ". Et c'est bien là toute l'ambiguïté ; si les entreprises ont besoin de récits pour forger et donner du sens à leur raison d'être, les parties prenantes ont néanmoins besoin du chiffrage des actions mises en ouvre pour jauger la pertinence des stratégies déployées. " Victor Gherardi (Directeur Les Mots en entreprise) : " Un livre important, enthousiaste, et sans idéologie... En creux, ces lignes sont aussi la démonstration de ce que seul le récit permet : donner une profondeur de champ, tracer un sillon, et offrir un remède contre la désillusion. " Julie Petithomme (Directrice ESG du Groupe Colisée) : " Comme l'expose Gérard Schoun avec adresse et philosophie, la mesure extra financière n'est pas chose aisée et demeure un défi d'aujourd'hui et de demain. Bravo pour ce bel ouvrage. " Martin Richer (Président de Management & RSE, Directeur de l'Executive Master Trajectoires Dirigeants de Sciences Po) : " Gérard Schoun. puise à toutes les sources, la philosophie, les sciences sociales, le management et même la psychanalyse, pour nous interpeller et nous donner à voir l'entreprise et le leadership de demain. " Ingrid Vaileanu (Rédactrice en chef d'Interview Francophone) : " Une véritable diversité de savoirs réunis ici avec intelligence et audace. "

10/2023

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Critique littéraire

Eloge de la lecture et de la fiction. Conférence du Nobel

La conférence du prix Nobel de Mario Vargas Llosa, Éloge de la lecture et de la fiction, réunit les idées, les obsessions, les souvenirs, les peurs et les espoirs d’un homme qui, au sommet de sa carrière, nous offre ces quelques pages à la manière d’une confession. Le ton est en effet intime et émotif. Le lauréat évoque son enfance, sa famille et son pays, il parle des auteurs et des livres qui ont marqué ses années de formation et sa trajectoire professionnelle, et il consacre bon nombre de pages à commenter la scène politique internationale et les passions qui agitent le monde actuel. On peut ainsi distinguer dans son discours trois rubriques différentes. La première est celle du Mario Vargas Llosa qui aime collectionner des hippopotames et passer du temps avec ses amis, celle du mari de Patricia Llosa, celle du père de Morgana et du grand-père de six enfants, celle, enfin, d’un homme qui s’appelle Mario mais que d’autres appellent Vargas Llosa. La deuxième rubrique est justement celle de Vargas Llosa, l’auteur d’une quinzaine des romans qui ont marqué les quarante dernières années. Il évoque les joies et les affres de l’écriture, les moments de découragement, la jubilation face au mot juste, la peur d’échouer et l’excitation que lui procure chaque nouveau projet. Enfin, la troisième, est celle de l’homme politique Vargas Llosa, que ses compatriotes discréditent en l’appelant sèchement « Vargas », et qui défend ouvertement les idées libérales comme étant les plus efficaces et les plus justes pour résoudre les problèmes de nos sociétés. « Mario », « Vargas Llosa » et « Vargas » sont sans doute très différents les uns des autres mais ce qui les unit ici est essentiellement leur passion pour la lecture et pour l’écriture comme instruments qui nous ouvrent les portes d’une vie meilleure, plus riche et plus diverse, plus tolérante et moins prévisible. Cette conférence est une célébration de la littérature comme langage commun inventé par les humains pour échapper à leur pauvre condition et s’élever au-delà d’eux-mêmes. C’est une leçon magistrale mais également une confession personnelle, un regard sur le monde et un acte de foi.

10/2011

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Cinéma

Espace négatif

««Dieu merci, je suis athée», aimait à dire Bunuel dans l'une de ces boutades malicieuses dont il avait le secret, qui sert de titre à un tableau de Manny Farber en 1981. Peut-être faut-il nous en souvenir à notre tour pour pouvoir suivre ce dernier (aussi original comme peintre que comme critique), ainsi que sa compagne Patricia Patterson (elle a coécrit une partie de ce livre), sur la voie inattendue de la mobilisation aventureuse du cinéma et de ses auteurs, qui l'a mené de la découverte, dans les années cinquante, des «films souterrains» de Hawks, Fuller ou Siegel, alors méprisés par l'ensemble de la critique américaine, à la défense pas toujours évidente là-bas, dans les années soixante-dix, de ceux de Godard, Fassbinder ou Chantal Akerman. Mais peut-être faut-il surtout, plutôt que de rappeler une fois de plus ses combats longtemps solitaires en faveur des séries B et de leur style bas de casse (à l'encontre des prétentions arty d'un certain cinéma hollywoodien et européen), revenir aujourd'hui avec lui à ce qui, ici et là, n'a toujours pas été enseveli sous les oripeaux du Grand Art. En substituant ainsi à la transcendance «éléphant blanc» de l'auteur l'immanence «termite» de la politique, à la fixation sur le nom propre de l'un la ligne de fuite anonyme de l'autre, à l'avenir majoritaire du tout-à-l'auteur le devenir minoritaire des films eux-mêmes, aux filiations internes du cinéma les alliances externes avec le réel, aux héritages critiques de la cinéphilie les contagions cliniques des alliages artistiques, et aux invariants religieusement entretenus de la politique des auteurs les variations chaotiques de ses ritournelles funky, Manny Farber, le critique termite, a su faire flèche de tout bois pour s'en prendre au bois même de l'arbre de la cinéphilie, à ses racines les plus profondes autant qu'à ses branches les plus apparentes. Plus encore qu'un terrier, on l'aura deviné, la galerie termite est un rhizome en creux, en négatif, qui prolifère tel un bienheureux chiendent à l'orée, dans les interstices et sous la surface du bâti cinématographique.» Patrice Rollet.

03/2004

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 153, février 2021

Sommaire - RFFP N°153 - Février 2021 - Editorial : Autonomie fiscale locale : la longue marche vers un retour aux origines, par Michel Bouvier Contrôle fiscal des entreprises : Quelles évolutions ? Quels nouveaux enjeux ? Avant-propos, de Jérôme Fournel Nouvelles formes, nouvelles modalités Contrôle fiscal : nouveaux enjeux, par Philippe Thiria Le datamining et le ciblage des opérations de contrôle fiscal à la DGFiP, par Stéphane Créange Contrôle fiscal à distance : évolution ou révolution, par Jean Sayag Quelle gouvernance du contrôle fiscal ? Quelle évaluation et quel suivi par le Parlement ? par Laurent Saint-Martin La mesure de la fraude aux prélèvements obligatoires : un enjeu démocratique sous-estimé, par Christophe Strassel Quel devenir du principe de confiance légitime ? par Virginie Restino Quelle gouvernance du contrôle fiscal dans un contexte international globalisé ? par Bernard Castagnède Quelle appropriation par les acteurs ? La nouvelle relation de confiance dans le contrôle fiscal des entreprises : vers plus de sérénité ? par Patricia Sellière et Frédéric Iannucci Réinventer le contrôle fiscal des entreprises dans la nouvelle relation de confiance ? Point de vue d'un directeur fiscal, par Bernard Bacci La formation à la DGFiP : faire rimer quantité et qualité, par Antoine Magnant Les nouveaux acteurs du contrôle fiscal, par Jean-Raphaël Pellas - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE La comptabilité publique : achever ou parachever la LOLF ? Première partie : L'alignement progressif de la comptabilité des princes sur celle des marchands, par Bernard Adans Les limites de la comptabilité générale appliquée aux comptes publics, par Jean-Paul Milot Fiscalité verte et "budget vert" : Critiques écologiques et perspectives financières, par Robin Degron Que reste-t-il de la gestion de fait ? par Emilien Quinart - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE La certification des comptes locaux. Approche comparée. Rapport de FONDAFIP, étude coordonnée par Marie-Christine Baranger Les budgets participatifs locaux : un outil de participation citoyenne en développement mais aussi en trompe-l'oeil ? par Eric Portal Réflexions sur le cadre juridique du budget participatif, par Emilien Goguel-Mazet - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE Constitution et lois de finances dans l'espace UEMOA. Quelques variations dans la régulation d'un domaine spécifique, par Moussa Zaki - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Noureddine Bensouda II. - Vient de paraître

03/2021

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Sociologie

Les enquêtes ouvrières dans l'Europe contemporaine. Entre pratiques scientifiques et passions politiques

La question sociale, telle qu'elle s'invente avec l'industrialisation, s'avère au premier chef une inquiétude sur la condition ouvrière et son évolution. En revisitant ce qui fut indissociablement une pratique scientifique et une passion politique, cet ouvrage offre une contribution originale à une histoire transnationale de l'Europe contemporaine. S'il est un spectre qui hante l'Europe des XIXe et XXe siècles, c'est bien celui de la classe ouvrière. Ces mondes ouvriers, si prompts aux soulèvements, constituent d'abord une énigme que de multiples enquêtes visent à résoudre et une menace qu'il s'agit d'évaluer et de résorber. Ce livre propose le premier inventaire raisonné de ces enquêtes à l'échelle européenne et montre combien ces pratiques structurent le champ politique et les sciences sociales. Partant de trois moments où l'enquête ouvrière s'impose dans le débat public européen, l'ouvrage envisage ensuite des configurations d'enquêtes, saisies au prisme des professions qui les mènent, des organisations qui les suscitent, des thèmes qui les structurent ou des controverses qu'elles nourrissent. Au coeur de ces enquêtes, les ouvriers en sont régulièrement aussi les acteurs, y trouvant parfois un terrain de formation. L'ouvrage propose ainsi un étonnant voyage à ses lecteurs : s'il leur fait parcourir l'Europe en tous sens, il les dépayse en les conduisant de la Vienne impériale aux taudis de Manchester et des cités minières du Borinage jusqu'aux usines Mirafiori de Turin. Il revisite aussi des figures illustres des sciences sociales : Engels, Le Play, Weber ou Halbwachs. ; Les faisant voisiner avec des artistes, Zola et les écrivains naturalistes ou les cinéastes autour de Chris Marker autant qu'avec des collectifs soudés par un engagement : des jocistes de Belgique et de France aux militants révolutionnaires français et italiens des années 68.

12/2019

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Philosophie

Penser avec Marx aujourd'hui. Tome 4, "Le communisme" ? Première partie

Cet ouvrage constitue la première partie du dernier tome de la tétralogie Penser avec Marx aujourd'hui, oeuvre majeure du philosophe Lucien Sève. Intitulé "Le communisme"? , il fait suite à Marx et nous (tome I), "L'homme"? (tome II), "La philosophie"? (tome III). Dans leur Manifeste de 1848, Marx et Engels faisaient du mot "communisme" l'éclatant emblème de l'émancipation humaine. Au XXe siècle, les crimes du stalinisme puis l'inviabilité du système soviétique en ont fait au contraire le terme le plus décrié de tout le vocabulaire politique. Aujourd'hui, quand les catastrophes dont nous menace à brève échéance un capitalisme entré en folie nous somment d'inventer une autre civilisation, se pourrait-il qu'un communisme entièrement repensé pour notre temps redevienne le nom enviable du futur ? C'est ce que soutient Lucien Sève dans ce livre. Une étude savante et vivante de la genèse et du contenu de la visée communiste au XIXe siècle, puis une histoire critique impitoyable de ce qui se passa au XXe siècle pour "le communisme" rendent patente cette conclusion : ce qui a dramatiquement échoué au siècle dernier sous ce nom usurpé, bien loin du communisme de Marx alors prématuré historiquement, fut en vérité, à l'initiative d'un Staline traître aux espoirs nés d'Octobre 17, un national-étatisme brutal de rattrapage du capitalisme où se lancèrent la Russie et à sa suite d'autres pays en retard relatif de développement. Le sens même de l'histoire vécue ces deux derniers siècles bascule ici entièrement : le communisme en son vrai sens n'est pas derrière nous mais devant nous. La deuxième partie du livre, en préparation, traitera de cette question : quel communisme pour le XXIe siècle ?

10/2019

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Sciences politiques

El Nino de Hollywood. Comment les Etats-Unis et le Salvador ont créé le gang le plus dangereux du monde

Quelle est la relation entre le gouvernement de Ronald Reagan et un membre d'un gang en Amérique centrale qui a assassiné plus de 50 personnes ? Quel est le lien entre la Californie et le fait que le Salvador soit le pays le plus meurtrier au monde ? Comment un groupe d'immigrés à Los Angeles - fans absolus de heavy metal - est devenu l'embryon du gang le plus dangereux de monde ? Dans ce document poignant de réalité, les frères Óscar et Juan José Martínez - l'un reporter, l'autre anthropologue - racontent la vie de Miguel Ángel Tobar, dit El Nino de Hollywood, un tueur sanguinaire appartenant au seul gang faisant partie de la liste noire du département du Trésor aux Etats-Unis, la Mara Salvatrucha 13. Cette histoire brutale du Nino de Hollywood permet surtout aux auteurs de livrer les dynamiques sous-jacentes du phénomène des gangs aux Etats-Unis et en Amérique centrale, et de montrer comment des processus globaux construisent une infinité d'histoires microscopiques qui ont, elles, des conséquences bien réelles. Entre thriller, récit documentaire et enquête historique, les auteurs nous plongent au coeur des ténèbres - peuplées de mysticisme, codes d'honneur, tatouages et trahisons - pour essayer de déchiffrer les racines d'une violence qui semblerait inexplicable mais qui ne l'est pas. Des mauvaises décisions, des décisions stupides ont été prises et personne ne semble avoir conscience des erreurs. La fin d'une guerre n'est pas nécessairement le début de la paix. A travers des scènes d'une réalité féroce, nourries par des centaines d'heures d'interviews et de terrain, les frères Martínez font honneur à la terrible réponse qu'ils ont donné au Nino de Hollywood lorsque celui-ci leur a demandé pourquoi ils s'intéressaient à lui : " Parce que, malheureusement, nous croyons que ton histoire est plus importante que ta vie... "

02/2020

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Droit du travail et de l'emplo

La rupture du contrat de travail. Chronique de jurisprudence 2016-2020

La rupture du contrat de travail est souvent source de discussions juridiques. Dans la mesure où la loi seule ne permet pas toujours de résoudre l'ensemble des questions, une connaissance approfondie de la jurisprudence en la matière et des nuances que celle-ci apporte est indispensable au praticien du droit social. L'ensemble des thèmes traités sont directement liés à la rupture du contrat de travail, sous toutes ses formes. Sont ainsi analysées, au travers des 18 chapitres, les décisions de justice ayant eu à trancher des différends sur des questions aussi diverses que celles relatives à la fixation des délais de préavis, aux modalités de calcul de l'indemnité de préavis, à l'acte équipollent à rupture, au licenciement pour motif grave, à la force majeure, aux différents types de protection contre le licenciement, au licenciement manifestement déraisonnable ou à la prescription. La période examinée (1er janvier 2016 - 31 décembre 2020) se caractérise à nouveau par un nombre important d'arrêts de la Cour de cassation, lesquels feront l'objet de développements particuliers. Les décisions rendues par les cours et tribunaux du travail permettent, quant à elles, d'illustrer concrètement une matière parfois jugée très abstraite. Dans la mesure du possible, les auteurs ont également voulu renvoyer à la doctrine publiée en la matière au cours de la période étudiée. Chaque chapitre est ainsi précédé d'un renvoi à celle-ci pour le lecteur qui souhaiterait approfondir l'un ou l'autre thème abordé. Cet ouvrage s'adresse évidemment à tous les juristes praticiens du droit social, mais également à tous ceux qui, dans leur pratique, sont amenés à jongler avec les règles spécifiques encadrant la rupture du contrat de travail. Les auteurs sont tous avocats au sein du Cabinet Claeys & Engels.

09/2021

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Littérature française

Aux Jardins des Acacias. Suivi d'un entretien avec René Ceccatty

Petites Cendres, travesti qui se produit tous les soirs au cabaret La Porte du Baiser, court le long de l'Océan Atlantique. Elle fait du jogging et pense de façon obsessionnelle aux Jardins des Acacias, un refuge médicalisé pour les malades du sida. Cela se passe dans un décor de rêve, sur une île tropicale et c'est le crépuscule, le soleil sombre. C'est le crépuscule de sa vie, car elle-même, Petites-Cendres, est contaminée. C'est aussi le crépuscule pour le vieil Adrien, poète de 90 ans, qui regarde la mer et pense à son poème "Rendre compte". Et pourtant, aux Jardins des Acacias, le Docteur Dieudonné et son assistante Lorraine veulent redonner vie à tous les malades. Notamment à Angel, un enfant accidentellement contaminé, que les lycées américains ont rejeté. Autour de la joggeuse, bien des ombres circulent. Celle de Daniel, le romancier qui écrit peut-être son dernier roman "Les étranges années" et pense à sa fille Mai, jeune étudiante qui découvre la violence de la vie. Celle de Fleur, le compositeur de génie, qui vient de rencontrer un personnage sulfureux, le prêtre pédophile Wrath, ancien médecin, porteur d'une sorte de mal métaphysique. Celle de Charles, grand écrivain disparu. Celle de Christophe, le serial killer devenu, sous une autre identité, comédien. Celle de Bryan, le sympathique taxi-vélo qui recueille Lucia, vieille femme sénile qui a fui l'asile de vieillards où elle était maltraitée. Pendant les quelques heures où Petites Cendres court, elle reprend des forces et peut-être qu'aux Jardins des Acacias, ce n'est pas la tragédie qui attend tous ces personnages, mais une merveilleuse rédemption, dans une croisière en mer que tous projettent pour reprendre espoir.

08/2014

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Policiers

El Bronx

Isaac Sidel, personnage emblématique de l’univers de Jerome Charyn, est revenu après une période d’absence romanesque. On l’avait connu inspecteur puis commissaire de police ; une irrésistible ascension l’a propulsé maire de New York, presque malgré lui. Il rêve de sortir les enfants des quartiers pauvres de l’engrenage de la violence et du crack pour les ramener sur les bancs de l’école grâce à « Merlin », un programme de développement éducatif.Dans l’immédiat, il doit résoudre le problème des Yankees, les joueurs de base-ball du Bronx ; ils se sont mis en grève, ce qui menace de faire exploser le quartier qui n’a pas besoin de ça. En effet, avec la pauvreté grandissante, des gangs et des flics ripoux s’y affrontent. Cette guerre sanglante est chroniquée par Angel, alias Aliocha, un gamin latino qui peint des fresques extraordinaires en hommage à ses potes tombés sur le champ de bataille. Il signe d’un « A » caractéristique, et Isaac, frappé par la beauté de ces œuvres, voudrait bien mettre la main sur lui pour en faire son joker dans son combat contre la violence et l’illettrisme. Mais même pour l’ancien commissaire, il devient de plus en plus difficile de distinguer amis et ennemis dans la jungle urbaine…Roman virtuose, kaléidoscopique, El Bronx est un conte à la noirceur teintée d’un humour souvent féroce. Il a pour cadre un quartier que l’auteur n’a cessé de radiographier au fil de ses métamorphoses. Avec ce mélange de réalisme et de merveilleux si caractéristique de son style, Charyn nous offre une vision désenchantée de l’Amérique, où les frontières entre le bien et le mal sont de plus en plus floues et où le seul salut pourrait venir de l’art et de l’éducation.

02/2012

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Critique littéraire

Nous est un autre. Enquête sur les duos d'écrivains

Saviez-vous que les plus célèbres romans d'Alexandre Dumas ont d'abord été écrits par Auguste Maquet ? Que le marxisme est une invention de Friedrich Engels ? Que le capitaine Nemo est un hommage à Jules Hetzel, l'éditeur sans qui les Voyages extraordinaires n'auraient jamais existé ? Qu'Erckmann-Chatrian est la signature de deux hommes, mais d'un seul écrivain ? Que Willy a détruit les brouillons des premiers Claudine et que l'on ne connaîtra donc jamais sa part dans les romans de jeunesse de Colette ? Qu'André Breton aimait distinguer ligne à ligne, dans Les Champs magnétiques, les phrases de Philippe Soupault et les siennes ? Que le " troisième homme " surgi de la rencontre d'Adolfo Bioy Casares et de Jorge Luis Borges est l'écrivain le plus singulier de la littérature argentine ? Que plus Hergé s'est entouré de collaborateurs, plus la création des albums de Tintin s'est ralentie ? Et que Paul Pavlowitch, qui assuma le rôle d'Emile Ajar à la demande de Romain Gary, fut bien autre chose qu'un prête-nom ? Frappés par le tabou qui pèse sur l'écriture en collaboration, Michel Lafon et Benoît Peeters ont mené la première enquête approfondie sur cette pratique trop longtemps occultée. Ce livre raconte, comme autant de romans, les histoires vraies de duos éphémères ou durables, affichés ou clandestins, raisonnables ou passionnels. Il parle d'argent et d'amitié, de conflits et de fusion, du bonheur d'inventer ensemble et de l'amertume des séparations. Ecrit lui-même à quatre mains, cet ouvrage propose aussi une défense et illustration d'une pratique riche en enseignements sur les mécanismes de la création - et, plus largement, sur les relations entre les hommes.

03/2006

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Comics

Décennies : Marvel dans les années 80. L'univers Marvel évolue

Célébrons les 80 ans des comics Marvel décennie par décennie. Découvrez les grandes révolutions des années 80. Une nouvelle génération de créateurs apporte des intrigues novatrices. Un nouveau visage se cache sous le masque d'Iron Man et le bouclier de Captain America change de propriétaire. Les lecteurs font alors bien des découvertes : le costume noir de Spider-Man, la crête de Tornade, l'armure de guerre de Thor, la couleur grise de Hulk et la conversion d'Angel qui devient le cavalier d'Apocalypse aux ailes d'acier. Miss Hulk rejoint également les Quatre Fantastiques et Peter Parker et Mary Jane Watson surmontent ensemble la plus grande épreuve de leur vie : le mariage. Ce tome fonctionne comme une anthologie montrant les évolutions que connaissent les icônes Marvel durant une décennie. Dix ans durant lesquels émergent aussi de nouveaux auteurs talentueux, qui vont façonner chacun à sa manière, l'univers Marvel. Cinquième tome (sur huit) de la collection commémorative des 80 ans de Marvel. Pour les années 80, l'album se focalise sur les changements des principaux héros de la Maison des Idées. Spider-Man endosse son costume noir, Iron Man l'armure Silver Centurion, Hulk redevient gris, Steve Rogers devient le Captain, tandis que Thor arbore un look plus viking que jamais. Ce volume contient Iron Man (1968) 170, Uncanny X-Men (1981) 173, Fantastic Four (1961) 265, Amazing Spider-Man (1963) 252 et Annual 21, Incredible Hulk (1968) 324, Thor (1966) 378, Captain America (1968) 333 et X-Factor (1986) 24 - écrits par Denny O'Neil, Chris Claremont, John Bryne, Roger Stern, Tom DeFalco, Al Milgrom, Walter Simonson, Mark Gruenwald, Jim Shooter, David Michelinie et Louise Simonson, et illustrés par Luke McDonnel, Paul Smith, John Byrne, Ron Frenz, Al Milgrom, Sal Buscema, Tom Morgan, Paul Ryan et Walter Simonson.

08/2019

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Sciences politiques

L'Etat et la Révolution

Voici un titre célèbre : L'Etat et la Révolution ; il appartient à Lénine, qui l'a mis sur l'un de ses livres les plus importants, celui où il expose la théorie du marxisme quant à l'Etat. Lénine a publié ce livre en 1918 ; il s'y appuie sur Marx et sur Engels pour exprimer la volonté marxiste de briser la machine étatique afin d'entraîner son dépérissement. Le modèle proclamé est la Commune de Paris. La Commune est un modèle d'autant plus parfait qu'elle est réduite au silence, c'est-à-dire à l'idée qu'on s'en fait. On la raconte, on l'interprète, on s'y réfère, elle est de l'histoire ou du mythe, mais quelle est sa pensée directe et vive ? Aucun doute, elle est ignorée. La preuve : un Communard l'a rassemblée dans un livre à l'écriture accessible à tous, et ce livre est inconnu. Chose étrange en voici le titre : L'Etat et la Révolution. Cet Etat et la Révolution est d'Arthur Arnould et -a paru en 1877, soit 40 ans avant le livre de Lénine. Cet Etat et la Révolution est également anti-étatique, mais à partir d'une expérience réelle. Cet Etat et la Révolution prône l'union libre des collectivités contre le centralisme autoritaire. Avant la lettre, il veut l'autogestion, la décentralisation... Fallait-il que l'interprétation marxiste de la Commune passât par l'oubli du livre d'Arnould ? C'est probable, mais l'Etat marxiste n'a fait jusqu'à présent dépérir que sa propre idéologie. L'histoire est une lecture, elle dépend du regard porté sur les faits. Il est plus que temps d'en revenir aux textes originels pour s'éclaircir la vue.

08/2009

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Revues

Portrait N° 4, printemps 2016 : L'autre c'est vous

Ce nouveau numéro de la revue Portrait prolonge la réflexion du précédent autour des géographies intérieures. Mais cette fois-ci, le point de vue change : les auteurs ne parcourent plus les mondes habités des personnes rencontrées, ils s'installent à leurs côtés et questionnent le rôle que joue l'autre dans leurs existences. Il semblait probable qu'à travers ces autres, fictifs ou réels, les portraiturés de la revue, reliés par le désir de penser différemment, révèleraient quelque chose de leur propre travail. L'intuition s'est vérifiée. Agnès Desarthe, dont l'écriture emprunte à la grammaire de la musique, déroule le fil de sa longue et parfois difficile relation à cet art, qui fait écho à sa rencontre avec le jazzman René Urtreger. Michel Lebris, fondateur du festival Etonnants Voyageurs, confie son émerveillement persistant face à la magie des visages, à la manière dont certains d'entre eux relient encore sa vie au réel. Anne Landois, scénariste en chef de la série télé Engrenages, ne cesse, elle, de scruter avec empathie l'autre face à son drame, tandis que l'auteure Caroline Boidé poursuit sa quête intime de liens historiques entre Arabes et juifs, dans une nouvelle inédite : Si j'étais Amina. Pauline Guéna nous dévoile le carnet de bord qu'elle a tenu en marge de ses entretiens littéraires parus dans l'Amérique des écrivains, co-signé avec Guillaume Binet. Enfin, la revue Portrait publie deux portfolios : l'un extrait de Hang on de Neak Sophal, présenté par l'élégant Christian Caujolle, et l'autre, tiré d'Angel de Ronan Guillou, dont les images, dit Wim Wenders, sont précédées par un moment magique : le passage d'un ange...

04/2016

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Littérature anglo-saxonne

Le temps et le fleuve. Légende de la faim d'un homme dans sa jeunesse

Le Temps et le Fleuve reprend le personnage principal de Look Homeward, Angel, Eugene Gant, qui cette fois commence ses études à Harvard. Il est dévoré de l'envie de connaître toutes sortes d'expériences, lit plus que jamais d'un appétit insatiable, et dans l'espoir de devenir un jour un auteur dramatique étudie l'art de la scène avec passion. Eugene Gant fréquente beaucoup de monde, mais surtout se lie avec un curieux personnage Francis Starwick, jeune assistant du professeur d'art dramatique et qui est aussi un esthète fort désagréable. Gant écrit une pièce de théâtre qui est refusée, passe une nuit en prison et ses études achevées, retourne dans son Sud natal. Puis il s'installe à New York comme professeur d'anglais. On trouve de fabuleuses descriptions du New York de l'entre-deux-guerres. Gant décide alors de voyager en Europe, recroise Starwick sur sa route et les deux voyagent sur le vieux continent en compagnie de deux jeunes femmes de Boston qu'ils ont rencontré sur leur route. Gant finit par se brouiller avec Starwick et à court d'argent rentre aux Etats-Unis. Là il rencontre Esther et pense trouver son salut. Comme le premier livre, il s'agit d'un roman autobiographique, à l'atmosphère épique très réussie. Bien sûr, il s'agit d'un roman de Thomas Wolfe, c'est-à-dire qu'il est touffu, long, parfois brutal. Mais c'est un livre très attachant, parce que l'auteur excelle dans les longues descriptions, qu'il sait faire preuve d'une vitalité prodigieuse. Ce diptyque de Thomas Wolfe constitue le socle fondateur du roman américain contemporain qui exercera une influence très profonde sur toute la littérature d'Outre-Atlantique du XXe siècle.

07/2023

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Littérature étrangère

Un petit roman Lumpen

Dans ce court roman, Roberto Bolaño abandonne les territoires qui ont marqué son parcours et son imaginaire personnel pour se déplacer vers la ville de Rome. C'est le décor où plusieurs personnages excessifs déambulent, tendus entre l'inquiétude et la folie. Après la mort soudaine de ses parents dans un accident de voiture, Bianca, la jeune protagoniste, commence en effet une véritable descente aux enfers, côtoyant la délinquance et le mal. Elle se rappelle sa vie avec son frère, tous deux adolescents au moment de la mort brutale de leurs parents. Livrés à eux-mêmes, ils abandonnent rapidement leurs études et vont essayer de survivre : Bianca, la narratrice, travaille dans un salon de coiffure, son jeune frère se fait engager dans un gymnase où il fait la connaissance de deux individus étranges, le Bolognais et le Libyen. Ces derniers finissent par proposer à la jeune fille de se prostituer à un ancien acteur de péplums, Maciste, afin de pouvoir le voler. De la même manière que le titre du roman est un écho ironique aux trois petits romans bourgeois de l'écrivain chilien José Donoso, Rome et son passé, ici rappelé par le personnage de Maciste, héros de péplum, ancienne figure du nationalisme et du fascisme italien, n'apparaissent que sous leurs aspects les plus défaits. Il n'y a plus rien d'épique, Maciste est aveugle, sa gloire n'est même plus un souvenir et il n'apparaît que parce que les deux personnages indifférenciés - le Libyen et le Bolognais - veulent le voler (est-il vraiment riche, le lecteur en doute). Bolaño recycle donc cette fin de l'épopée, du grand récit (de carton pâte), se rappelle sans doute de la prostituée fellinienne qui erre dans les Nuits de Cabiria, affirmant une nouvelle fois que l'expérience de la difficile frontière entre le bien et le mal est faite par les personnages à la marge, pasoliniens pour rester en Italie, pris entre la terreur à la solitude extrême et l'impérieuse nécessité de l'affection, comme le dit Patricia Espinosa. Le titre modeste et ironique de Petit roman lumpen ne doit pas tromper le lecteur : nous sommes bien face à une œuvre, la dernière publiée du vivant de l'auteur, où, une fois de plus, sont rassemblés des personnages touchants, luttant pour leur survie, cherchant l'amour, en équilibre au bord d'un abîme.

03/2012

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Préhistoire et dinosaures

Les dinosaures (Classique +)

Il y a des centaines de millions d'années, la Terre ne ressemblait pas du tout à ce qu'elle est aujourd'hui. Une grande famille d'animaux dominait : les reptiles. On les trouvait partout, sur terre, en mer ou dans les airs... Parmi eux, il y avait les dinosaures ! Le diplodocus et son long cou, le stégosaure et ses plaques cuirassées, le tricératops et ses cornes ou le tyrannosaure et ses dents tranchantes, lequel est ton préféré ?

07/2023

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Astronomie

Conquête spatiale (Classique +)

Depuis toujours, les humains regardent les étoiles avec envie. Après avoir fait le tour du monde, ils se lancent à la conquête du Système solaire. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'URSS et les Etats-Unis se livrent une bataille sans merci pour envoyer un homme dans l'espace, voire marcher sur la Lune. Les défis sont immenses : qui y arrivera en premier ? Découvre les personnages et les moments forts qui ont marqué cette incroyable période.

07/2023

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Paris - Ile-de-France

Le tour de Paris... à pied. réf. 7500

Le GR® 75 fait le tour de la capitale en traversant 75 espaces verts dont le Bois de Vincennes, le Bois de Boulogne ou le parc de la Villette. Créé à l'occasion des Jeux Olympiques 2024, l'itinéraire passe par les grands équipements sportifs utilisés lors des Jeux de 1924 comme l'hippodrome d'Auteuil et ceux qui seront utilisés en 2024 comme Bercy Arena. D'une porte à l'autre, le randonneur pourra contempler des bâtiments remarquables tels que la Géode de la Villette ou la porte dorée près de Vincennes. Topoguide hors collection ayant la particularité d'une interface unique avec cartes et détails de l'itinérance qui lui sont propre.

06/2022

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Calendriers jeunesse

Calendrier Quelle histoire ! 365 personnages de l'histoire de France

En 365 jours, ce calendrier fait découvrir notre fabuleuse histoire de la préhistoire à nos jours ! Pas un jour sans une victoire militaire, la naissance d'un roi, une invention scientifique, un traité de paix ou un mariage princier... à découvrir à travers un court texte illustré et des jeux.

10/2022