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Philosophie

La philosophie du porc et autres essais

Liu Xiaobo n’a pas écrit de livre présentant l’essentiel de ses idées. Il s’est exprimé par des articles publiés soit dans la presse de Hong Kong, soit sur le net. Le présent recueil comporte une introduction retraçant sa biographie, puis une quinzaine d’articles répartis dans les cinq parties présentées ci-dessous. Une bibliographie et une chronologie le complètent pour en faire l’ouvrage de référence sur le plus important dissident chinois. Réflexions sur la littérature : dans « La crise », l’article qui l’a fait connaître en 1986, Liu Xiaobo dénonce la littérature de cicatrices, alors glorifiée par le régime. Cet article contient ses idées fondamentales sur la littérature. Le mouvement pour la démocratie de 1989 : il a profondément bouleversé les conceptions politiques et philosophiques de Liu Xiaobo. Nous présentons ses réflexions sur ce mouvement, notamment sur le rôle des simples citoyens dans la politique. Cette expérience l’a conduit à entreprendre une réflexion critique sur les formes de la résistance au totalitarisme. Vivre dans la vérité et la « philosophie du porc » : c’est surtout pour ses réflexions sur la nature du régime post totalitaire que Liu s’est fait connaître depuis 2000. Nous présentons ses articles sur l’idéologie du régime, sa description de la schizophrénie qui s’empare des cadres du régime autant que des intellectuels, et sa critique de ce qu’il qualifie de « philosophie du porc », cette vision du monde qui a conduit les intellectuels à se laisser « acheter » par le parti communiste. La société civile : si Liu Xiaobo est très critique de l’attitude des intellectuels, il ne perd cependant pas espoir car il estime que la société chinoise a montré sa capacité de résistance au post totalitarisme. Même si elle ne correspond pas aux critères définis par les politologues, une forme de société civile est apparue en Chine qui, par sa pression informelle, a conduit le pouvoir à accorder un certain nombre de droits aux citoyens. La Charte 08 et les 6 articles qui ont conduit Liu à la prison, ainsi que sa plaidoirie devant le tribunal.

03/2011

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Romans, témoignages & Co

Harry au royaume des sirènes. Les écosystèmes marins

Lorsqu'Harry Arden, ingénieur océanographe, surfeur et plongeur professionnel âgé de 35 ans rencontre Aria la sirène, sa destinée va prendre une tournure des plus merveilleuses. Plongez dans le monde magique d'Aria et de ses amis les méduses et autres animaux marins. Pablo en profite alors pour goûter le cocktail que son meilleur ami et collègue de travail ingénieur lui a préparé. - Il est trop bon ton cocktail, Harry ! - Je te remercie ! - Non, c'est moi, sourit Pablo. Dans le même temps, Aria, rentrée chez elle, fait part de la très bonne nouvelle à ses parents confortablement installés dans le canapé du salon, à regarder la télévision allumée sur un documentaire sur les animaux marins. - Papa, Maman, j'ai quelque chose à vous annoncer. - Tu as trouvé l'amour ? fait Marina. - Comment t'as deviné ? - Je lis tout dans tes yeux. - C'est cela. Harry m'a écrit une lettre pour me dire qu'il allait venir à la maison le premier novembre 2022. - C'est une catastrophe, fait Noé. - Papa, Maman, Océan, je compte sur vous pour l'accueillir avec respect. - On n'a pas le choix. Tu nous l'imposes, fait Noé en se levant du canapé du salon. Vous voulez boire quelque chose ? - Non, merci, fait Aria. - Océan ? - Je veux bien de la soupe d'êtres humains. - Une soupe d'êtres humains, OK. Marina ? - Ce qu'il a dit. - Une soupe de poissons ça aurait été mieux pour moi, estime Aria. - Donc trois soupes d'êtres humains, fait Noé en sortant du salon, salle à manger pour pénétrer dans la cuisine. - Donc papa s'en fout de mon avis. Maman, tu es contente que j'aie trouvé l'amour ? - Oui, ma chérie. Tout ce que je veux c'est ton bonheur. - En revanche, je pense qu'il n'appréciera pas le fait que... Enfin, tu comprends ? - Que dois-je comprendre ? - Oublie. Ils mangent bien des poissons, coquillages et crustacés. - Oui, je comprends. - Il pourrait peut-être aimer cela, fait Océan. - Dans quelle famille suis-je atterri ? Il va regretter mon baiser. - Penses-tu. Il ne sait pas qui sont ces êtres humains abattus par les pêcheurs pour nous nourrir, fait Marina.

07/2022

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Littérature étrangère

Lettres choisies. 1917-1961

Lorsque l'écrivain Hemingway, dont le grand souci a toujours été d'écrire bien, d'écrire le mieux possible, écrivait des lettres - et l'on estime qu'au cours de sa vie, il en a écrit plus de 6000 -, ce n'était jamais en pensant à la postérité, mais, le plus souvent, pour se défouler, pour se distraire d'un travail harassant. Aussi dans les quelque 600 lettres qui sont présentées ici par Carlos Baker, biographe d'Hemingway et auteur d'un essai qui fait autorité sur l'écrivain, ne faudra-t-il pas s'attendre à retrouver le styliste sobre et précis des romans et des histoires brèves ou longues : c'est plutôt, serait-on tenté de dire, un Hemingway en pantoufles qui va s'offrir au lecteur, l'homme Hemingway avec ses défauts et ses grandes qualités. Et, en un sens, ce choix de lettres est comme un autoportrait sans retouches de l'une des personnalités les plus attachantes de la littérature américaine. On le suit depuis ses débuts à dix-huit ans dans le journalisme jusqu'aux dernières semaines d'une vie dominée par le désir constant d'atteindre à la perfection dans l'écriture. Exprimé plus ou moins ouvertement, c'est d'ailleurs là le thème des nombreuses lettres qu'il adresse à James Joyce, à Scott Fitzgerald, à Gertrude Stein, à Erza Pound, à son éditeur, à Marlène Dietrich, à Gary Cooper et à tant d'autres. Quant aux lettres à ses fils et à chacune de ses quatre épouses, elles nous révèlent un homme profondément aimant et responsable, de même celles à ses amis portent la marque d'un être éminemment sociable et fidèle. Et, ce qui ne gâte rien, ces lettres sont pour la plupart extraordinairement divertissantes : pleines de spontanéité et d'humour, elles décrivent les aventures d'Ernest Hemingway dans quelque deux douzaines de pays. Ce faisant, elles nous font entrer dans les coulisses de la composition de L'adieu aux armes, de Le soleil se lève aussi ou de Pour qui sonne le glas, et, somme toute, de la majeure partie des oeuvres de fiction.

10/1986

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Psychologie, psychanalyse

Concevoir et coordonner un projet artistique intergénérationnel en EHPAD. L'art Atout'âge

Comprendre G Chronique Sociale les personnes ral l'essentiel 1, rue Vaubecour - 69002 Lyon www.throniquesociale.com Concevoir et coordonner un projet artistique intergénérationnel en Ehpad LArtAtout'ge L'accomplissement de chaque personne passe par une réponse aux besoins physiologiques mais également par une réponse à des besoins d'ordre sociaux et psychologiques. Quelle que soit la période de la vie : le début, le milieu ou la fin cet équilibre reste fragile mais vital. En ce sens, l'animation socioculturelle en Ehpad a pour mission de favoriser le mieux vivre de la personne à Travers la mise en oeuvre de projets favorisant l'intégration et la participation de ses membres à la vie en collectivité et en société. Cette notion de projet constructive qu'à la condition de tenir compre des potentiels individuels, des capacités d'adaptation et d'expression propres a' chacun, ainsi que des dynamiques de groupes possibles. Vous allez découvrir dans cet ouvrage un projet artistique inmrgénérationnel intitulé L'Art Atout'Age r que l'auteure coordonne depuis maintenant cinq ans. Il a été dicté par son désir de petite fille de dire aux autres enfants : n N'ayez surtout pas peur, suivez-moi dans cet Ehpad Je vais vous donner la possibilité d'appréhender la vieillesse avec un regard différent. Je vair vous donner le sourire car l'on peut irre heureux auprès de ces personnes qui an premier abord semblent srisus. Je suis également une maman qui cherche d rassurer ses enfants quant à la notion d'acceptation de la différence. Puis je suis cette adulte pionndk désireuse de montrer que l'exercice de la citoyenneté malgré de nombreux chamboulements rencontrés ne s'arrête pas obligatoirement aux portes de l'institution. Nous sommes chacun les maillons d'une chaine humaine, à nous de la consolider à partir de notre énergie et de nos valeurs. C'est dans le partage et dans le FAIRE que l'on peut s'accomplir. En ce sens la pratique d'activités créatives et artistiques peut étre une véritable réponse à des besoins : d'estime de soi, de considération, d'expression et d'appartenance. C'est à travers la mise en oeuvre d'actions d'ouverture sur l'extérieur, et de projets inmrgénérationnels que l'on peut agir contre les stéréotypes véhiculés les uns sur les autres, et favoriser ainsi le vivre ensemble et le mieux vivre. L'aumure

11/2019

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Littérature étrangère

Le choix de Martin Brenner

A la mort de sa mère Maria, Martin Brenner ressent certes de la douleur mais s'interroge aussi : il ne s'est jamais vraiment senti très proche d'elle. Il procède à la dispersion des cendres en suivant ses dernières volontés, met sa maison en vente, puis il compte reprendre le cours de sa vie, entouré par son épouse Cristina et sa fille Sara. Brenner est généticien et directeur d'un laboratoire, un homme discret et plutôt solitaire. Il s'estime heureux dans la vie. Mais lorsqu'un avocat l'appelle pour lui annoncer que sa mère était juive et survivante des camps, sa vie prend un tournant imprévu. Petit à petit, les révélations contenues dans une lettre laissée par sa mère et les informations que lui fournissent l'avocat et le rabbin de la ville où il habite le poussent à faire des recherches sur l'identité juive. Il croise ses lectures personnelles sur le sujet avec les recherches en génétique qu'il mène - touchant à la question de l'appartenance religieuse et ethnique, vue par la science. Il décide de n'en parler à personne - pas même à son épouse - avant de parvenir à une décision quant à sa judéité : il refuse l'idée qu'il doive assumer le fait d'être juif seulement parce que sa mère l'avait été. Mais lors d'un colloque scientifique à Montréal, il est pris à parti dans un débat et alors qu'on l'accuse d'antisémitisme, il révèle sa judéité... Le piège s'est renfermé sur lui, et le château de cartes qu'était devenu sa vie s'effondre : sa femme Cristina, ignorant tout de sa réflexion, se sent trahie, puis quand lui et sa fille deviennent la cible d'ignobles attaques antisémites, son épouse le quitte. Il perd son travail, son meilleur ami se détourne de lui, seul le rabbin Golder maintient le contact. Il fait alors appel à un écrivain célèbre et lui demande de raconter son histoire... Le choix de Martin Brenner nous fait vivre de l'intérieur la descente aux enfers d'un homme aux prises avec la question identitaire. Le roman nous propose ainsi une interrogation sur le libre-arbitre. Comment savoir qui nous voulons être dans notre vie intime et aux yeux de la société ? Comment rester libre dans ce choix ? Traduit du suédois par Hélène Hervieu

11/2020

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Religion

Le Livre de la pauvreté spirituelle. Ou l'Imitation de la vie pauvre de notre Seigneur Jésus Christ

"J'estime que cet ouvrage, surtout en raison des beautés de premier ordre qu'il contient, mérite d'être publié" : le 22 avril 1914, Mgr Adam, vicaire général du diocèse de Paris, signe l'imprimatur d'un texte de jean Tauler à paraître chez Tralin, "libraire-éditeur, 12, rue du Vieux Colombier". Le traducteur de ce texte, qui a voulu rester anonyme, nous est présenté par l'éditeur comme "l'un des prêtres les plus distingués du diocèse de Strasbourg", "chanoine, archiprêtre aussi modeste que savant". Voici alors 40 ans que l'Alsace a été annexée par le Reich allemand et le mystérieux chanoine strasbourgeois n'a pas renoncé à user d'un français raffiné pour faire découvrir à ses contemporains les trésors de la plus haute mystique. Deux mois plus tard, l'attentat de Sarajevo rouvre les anciennes plaies : le 3 août, l'Allemagne déclare la guerre à la France. S'étonnera-t-on si l'édition Tralin du Livre de la pauvreté spirituelle est passée quelque peu inaperçue et si ce texte " de premier ordre " reste aujourd'hui encore inconnu en français ? Comme si un sort malin s'acharnait sur cet ouvrage lumineux... De tous les livres parus sous le nom du disciple de Maître Eckhart, Charles Schmidt, l'un de ses meilleurs spécialistes, estimait que ce texte bien structuré et d'une pensée très proche des Sermons "tenait le premier rang parmi les oeuvres authentiques et qu'il devait lui être attribué sans conteste". Bien que contemporains de Tauler, aucun des manuscrits des Sermons n'est autographe. Si ceux du Livre de la pauvreté spirituelle sont plus tardifs (1429 et 1448) et anonymes, il n'empêche que ce texte admirable n'a cessé pendant plus de quatre siècles d'être attribué à Tauler, avant que le P. Denifle, en 1877, ne suscite les doutes. "Aussi bien, concluait le vaillant éditeur de 1914, l'ouvrage dont nous offrons la traduction peut être de qui on voudra : le lecteur jugera s'il est digne ou indigne de Tauler, sous le vocable de qui, par une ancienne habitude, nous le mettons. Pour nous, il suffit que ce livre soit destiné à faire, encore aujourd'hui, quelque bien aux âmes, et cela, nous l'espérons fermement. C'est le seul but que nous ayons en le publiant." Un siècle plus tard nous n'avons d'autre conviction ni d'autre but.

09/2012

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Littérature française

Les quatre Henri

C'est l'histoire peu commune de quatre Henri nés en 1874. Trois d'entre eux, dont deux issus de milieux fort modestes, accédèrent à des promotions exceptionnelles : faculté de médecine, Saint-Cyr, Polytechnique. La ruralité gardait en ce temps-là un certain dynamisme. L'exode rural balbutiait seulement. Ainsi, Aprey maintenait une population de quatre cents âmes. Au recensement de 1911, on ne compta plus que trois cent vingt-cinq habitants ; on chuta à deux cent quarante-huit en 1921. La Grande Guerre vida les campagnes françaises de leurs forces vives. Henri Baudin naquit à Paris dans une famille aisée. Son père s'étant retiré à Aprey, il le rejoignit pour y installer son cabinet médical en 1904. Je parlerai peu de lui, l'ayant déjà évoqué dans l'ouvrage : Henri Baudin, médecin de la Grande Guerre. Henri Marie, fils d'un charpentier, entra dans une des plus grandes écoles de France, grâce à une bourse accordée par la IIIe République, tout comme son ami Henri Royer, originaire de Rouelles, qui fréquentait très souvent son frère Jules, plâtrier à Aprey. On pourrait chipoter sur le titre d'amiral attribué à Henri Royer par ses neveux, qui ne l'appellent que comme cela, car il conviendrait peut-être d'utiliser l'expression d' "ingénieur-amiral" du fait qu'il n'a pas combattu dans la marine. Des quatre, seul Henri Morisot quitta l'école communale une fois le certificat d'études en poche pour reprendre la ferme de ses parents. Il resta fort apprécié et estimé des trois autres et plus particulièrement de Royer. Il fut également le seul à laisser une postérité directe. Alors que j'écris ces lignes, j'ai l'impression de voir s'agiter devant moi quatre êtres hors pair, de les entendre parler, penser, de les regarder agir. Eux, que je n'ai pas connus, emplissent ma tête qui s'illumine de leurs regards bienveillants. La Grande Guerre faucha Marie et Baudin, les deux autres survécurent. Le dernier Henri mourut en 1954. Je ne reviendrai pas sur les sources déjà évoquées dans le prologue qui m'ont permis d'écrire ce livre quelque peu romancé. J'insisterai davantage sur la transmission de la mémoire, acte indispensable à l'établissement du présent et du futur. Ici, en quelque sorte, je rédige, sans avoir la prétention d'égaler l'illustre Chateaubriand, des Mémoires d'outre-tombe.

09/2019

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Documentaires jeunesse

Loomy et loofy, le journal de bord. La grande traversée vers l'île du Bonheur avec Loomy et Loofy

Dans le journal de bord, Loomy et Loofy reprennent les enfants par la main pour leur offrir plus encore ! - Savoir s'affirmer avec les copains - Savoir résister aux influences négatives - Savoir prendre des décisions bonnes pour eux. Toujours en s'amusant, ils apprennent facilement à s'affirmer et à gagner en joie de vivre à l'aide des connaissances précieuses transmises par Loofy, et ses potions magiques ! Lors de cette quête inoubliable, Loofy montre à chaque enfant comment prendre confiance en lui et vaincre ses peurs. En 21 étapes clés, votre enfant renforce les aptitudes acquises avec l'album " incident à l'école "afin que les bons réflexes deviennent définitifs. Loomy et Loofy, leurs nouveaux compagnons pleins de tendresse, emmènent les enfants vers une meilleure connaissance de soi et des autres. Un cadeau unique pour un enfant unique. Une aventure à découvrir au quotidien, en autonomie ou en famille, de 6 à 8 ans, et jusqu'à 99 ans... . Note importante : Le Journal de Bord fait partie intégrante de la méthode : Grandir avec Loomy. Il est donc indispensable d'avoir découvert au préalable l'épisode : Loomy et Loofy (incident à l'école) en livre ou en vidéo, avant de se lancer dans l'aventure du Journal de Bord. > PARENTS par Véronique Bertrand "C'est simple, efficace et donne la clé aux enfants pour prendre les bonnes décisions" > ALLOFAMILLE par Asma C'est un véritable bijou qui aide votre enfant à affronter les aventures du quotidien > FEMME ACTUELLE HELLOCOTON par Stéphanie Donne les clefs à l'enfant pour qu'il puisse construire son estime de soi > NEOPRODUITS par Y.Dupuy C'est le plus court chemin pour une enfance heureuse et une adolescence sereine ! > R.G.B 92.2 par G.Rohr et A.D Fait grandir plus sereinement en toute autonomie > MAGAZINE Déclic par la rédaction La petite Loomy et son espiègle compagnon Loofy sont les héros d'un modèle psycho-éducatif , un concept audacieux qui apporte de nouveaux appuis aux parents et aux enfants > LA GAZETTE par J.CANU Offre aux enfants les meilleurs outils qui existent > DADDYCOOOL par la rédaction Les nouveaux amis des KIDS apprennent aux enfants à se protéger, à se sentir bien, et à s'ouvrir aux autres, avec des étapes à franchir, des missions à remplir et des pouvoirs à acquérir. > S'AMUSER ENSEMBLE par Stef "évite qu'un petit souci ordinaire n'ait de conséquences à long terme"

09/2018

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Critique littéraire

Correspondance générale de Verlaine. Volume 1, 1857-1885

Ce premier volume (1857-1885) ébauche toute une période passionnante de la vie de Verlaine : ses débuts comme poète ; la réception de ses premiers recueils de poésie - les Poèmes saturniens, les Fêtes galantes - ; l'estime et l'indéfectible soutien de ses aînés Hugo et Sainte-Beuve et de ses pairs Coppée, Blémont et Mallarmé ; ses liens avec le Parnasse ; ses articles sur les Poètes maudits. Ces lettres dévoilent la sensibilité à fleur de peau du poète, son besoin de reconnaissance et d'amitié, son humour cabochard. A Mathilde Mauté, qu'il épouse, il adresse les vers émouvants de La Bonne Chanson. A Rimbaud, qu'il suit, il confie sa détresse : (" aime-moi, protège et donne confiance. Etant très faible j'ai très-besoin de bontés ") surtout quand Mathilde le quitte au " fatal mois de février " 1872, alors que leur fils Georges n'a que trois mois. Deux ans plus tard, Verlaine commet l'irréparable : il tire sur Rimbe et passe de longs mois en prison en Belgique. Malheureux, il demande à Hugo d'intercéder en sa faveur auprès de Mathilde : " Parlez-lui, dites-lui [...] que seule elle peut me sauver du remords, de l'angoisse, seule elle peut m'aider à refaire ma vie. " Heureusement ses liens épistolaires et la poésie le préservent : il écrit les vers de Cellulairement, et les Romances sans paroles sont publiées grâce au fidèle Lepelletier. Après ces épreuves, Verlaine se convertit : " dis que tu sais que je me porte mieux et que je me suis absolument converti à la religion catholique " et écrit Sagesse. Enseignant à Stickney, Bournemouth ou Rethel, il se préoccupe de son fils qu'il voit peu : " Et j'ai revu l'enfant unique ". Désireux de mettre en avant l'œuvre poétique de Rimbaud, il cherche inlassablement des éditeurs et de l'argent, amorce une relation paternelle avec l'un de ses anciens élèves Lucien Létinois, et renoue en 1883 avec les milieux littéraires. Cette Correspondance est d'autant plus intéressante que, pour citer Lepelletier, Verlaine " écrit à la va-comme-je-te-pousse, sans souci du tiers et du quart, ne s'adressant qu'à l'ami auquel il se confie. Il ne soupçonne guère l'imprimerie future ". Truffée d'argot, de jeux de mots de potaches, elle témoigne d'une époque et de solides amitiés. Près de 200 dessins souvent humoristiques de Verlaine et de ses comparses, Ernest Delahaye et Germain Nouveau, illustrent leurs échanges.

05/2005

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Poches Littérature internation

La sagesse dans le sang

Petit-fils d’un évangéliste qui parcourait le Tennessee « portant Jésus dans la cervelle comme un aiguillon », Hazel Mates a résolu de devenir, comme son grand-père, un prêcheur ambulant, mais ce sera pour fonder une secte nouvelle : l’Église sans Christ. Refusant de croire au péché, il n’a que faire d’un Rédempteur. Son fanatisme d’illuminé fournit de faciles excuses à la libre satisfaction de ses pires instincts. Il finit, après avoir assassiné un faux prophète qui lui fait concurrence, par se brûler les yeux avec de la chaux vive, espérant apercevoir ainsi, dans les ténèbres, les vérités que lui cache son hérésie. Un jour d’hiver, la police le retrouve agonisant dans un fossé : les souliers pleins de pierres et de verre pilé et le torse ceint de fils de fer barbelés. Les agents ramènent son cadavre chez sa logeuse, Mrs Flood. Persuadée qu’il avait quelque argent, celle-ci avait rêvé de l’épouser. Parce que Flannery O’Connor, fervente catholique, estime que les évangélistes qui foisonnent aux États-Unis, surtout dans les États du Sud, font de la religion une indécente caricature, elle a, pour raconter l’histoire de Hazel Motes, employé le ton de la farce. Ses personnages ont quelque chose de guignolesque tout en restant profondément humains : Leora Watts, chez qui Hazel perd sa virginité ; Asa Hawks, le faux aveugle, et sa fille Sabbath Lily ; Onnie Jay Holy, l’évangéliste à la guitare, et son complice Salace Layfield ; et surtout Enoch Emery qui a « la sagesse dans le sang ». C’est lui qui se charge de trouver pour Hazel un nouveau Christ qui ne sera pas fils de Dieu et ne donnera pas sa vie pour le rachat des pécheurs. C’est une momie qu’il vole dans un musée, installe dans sa table de toilette dont il a fait un tabernacle et finalement apporte à Sabbath Hawks, qui, parodiant la Nativité, la berce comme un enfant Jésus. Dans ces diverses scènes où la violence s’allie à un grotesque souvent proche des gags de cinéma, Flannery O’Connor stigmatise, en les concrétisant, les déformations sacrilèges que l’hérésie produit dans l’âme de quiconque s’écarte de l’orthodoxie catholique. Mais la pitié n’est pas absente de sa condamnation. Le sort tragique des évangélistes l’émeut, autant que leur pittoresque absurdité l’amuse. D’où la profondeur et la puissante originalité de La sagesse dans le sang.

09/2012

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Histoire internationale

Viva Garibaldi ! Une odyssée en 1860

" Je n'ai point de vices, mais j'ai des fantaisies, ce qui est bien plus cher ! " avoue Alexandre Dumas. L'une de ses fantaisies les plus persistantes a été d'aller à la rencontre de l'Orient splendide, de soulever sous ses pieds " la poussière de deux ou trois civilisations ". Le 9 mai 1860, à Marseille, a enfin lieu l'embarquement. Le lecteur qu'il invite à bord de sa goélette l'Emma s'attend à partager des Impressions de voyage, dans lesquelles l'intarissable conteur met en scène mythes et légendes, Histoire et histoires des pays abordés, en même temps que les aventures picaresques advenues à lui-même, délicieux égotiste, et à ses compagnons de voyage, l'admirable photographe Gustave Le Gray, chargé de fixer deux mille clichés du voyage, et les jeunes Télémaques, Edouard Lockroy et, Paul Parfait, sans parler de sa capricieuse maîtresse, Emilie Cordier. Les premiers chapitres répondent à l'attente du lecteur : " Le Voyage en Sicile et autour de la Méditerranée promet d'être un livre des plus curieux et des plus amusants ", estime Noël Parfait qui en a l'étrenne. Mais bientôt le rêve d'Orient se brise contre l'épopée. A Gênes, où il prête sa plume à la rédaction des Mémoires de Garibaldi, l'écrivain apprend que son héros, " l'homme qui a reçu de la Providence mission de réveiller les peuples ", a débarqué en Sicile à la tête de ses quelque mille Chemises rouges. L'écrivain le rejoint pour s'engager à ses côtés dans la geste de libération du royaume pourri des Deux-Siciles dont le jeune roi François descend de l'ignoble Ferdinand, l'empoisonneur de son père, le général Dumas. Le livre maintenant s'écrit au fil des événements : c'est du grand reportage, de l'histoire immédiate, écrite par un témoin privilégié, ami du général, collectant et recueillant les témoignages, assistant aux faits d'armes, comme la bataille de Milazzo, et aux tractations politiques, un témoin qui n'hésite pas à se faire acteur, trafiquant d'armes, enrôleur de volontaires, manœuvrier militaire défiant les généraux de François II, négociateur secret. Il ne raconte plus l'Histoire, il la fait. Imprimée dans son journal Le Monte-Cristo en 1862, Une odyssée en 1860 n'avait jusqu'ici jamais été publiée en volume.

02/2002

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Ecrits sur l'art

Ce qui est arrivé par la peinture. Textes et entretiens, 1953-2006

Le terme " réexamen " apparaît dans une formulation de Simon Hantaï au sujet de son tableau A Galla Placidia des années 1958-1959 : il écrit exactement " réexamen rétrospectif de 10 ans de travail ". En considérant l'ensemble des textes et entretiens de ce recueil, ce mot semble à la fois approprié pour désigner ce que ce livre entend offrir au lecteur — l'occasion d'un réexamen de ce qu'un peintre a écrit et dit conjointement à ce qu'il a peint — et adéquat à ce que Simon Hantaï lui-même a incarné au cours de son existence : une résolution à se réexaminer sans trêve et quelles qu'en soient les conséquences. Il s'agit non seulement pour lui de considérer telle réalité — par exemple la peinture — avec une attention toute particulière qui conduit à ne jamais s'en satisfaire mais, en outre, d'être habité par une incertitude qui motive ce réexamen proprement interminable. Les textes et entretiens réunis ci-après, nous permettent de suivre et sans doute de mieux comprendre ce qui se passe avec les peintures que Simon Hantaï met en circulation depuis qu'il s'est exilé à Paris à partir de septembre 1948 et qu'il entre ensuite en contact avec André Breton et les surréalistes. Par comprendre la peinture de Simon Hantaï, il ne faut naturellement pas entendre que les diverses déclarations qui suivent et qui courent sur cinquante années vont rendre les gestes de ce peintre transparents ou évidents. Il ne tenait pas à ce qu'ils le soient pour lui-même. Celui qui va revendiquer le pliage comme " méthode " à compter de 1960 entend rompre avec l'ancienne logique picturale et recommencer une activité apparemment plus simple en pliant des toiles. Hantaï suit sa méthode du pliage pour découvrir du nouveau, plutôt que des variations d'un imaginaire qu'il estime éculé. " Je ne veux pas une réponse qui m'assure quelque chose, je ne veux justement aucune réponse, je veux l'absolu non-réponse, c'est-à-dire l'infini. " A la lecture de ces textes et entretiens, on entrera mieux dans une pensée de la peinture ayant permis la mise à jour de la conscience du peintre lui-même , ce qui ne garantit pas pour autant qu'on saura mieux regarder cette peinture.

02/2022

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Récits de voyage

Le tour du monde en 72 jours

En plein essor du journalisme embarqué, dépêcher un reporter pour battre le record du tour du monde était une bonne idée. Envoyer une femme en était une meilleure encore. Lorsque Nellie Bly entreprend sa circumnavigation en novembre 1889, elle part entièrement seule, chargée d'un unique sac à main de voyage. Son objectif : battre le record fictif de Phileas Fogg, le héros britannique du roman de Jules Verne, Le Tour du monde en 80 jours. C'est Bly qui l'emporte, et le pari risqué du journal New York World se double de l'incroyable chance de pouvoir financer, mettre en oeuvre et promouvoir un phénomène historique unique. Nellie Bly troque son statut de célébrité naissante du journalisme pour celui d'icône américaine, emblème de l'audace et de l'imagination dans un monde de part en part sillonné par les lignes de bateaux à vapeur et les chemins de fer intercontinentaux. A travers ses 34 900 kilomètres parcourus (sans même une robe de rechange !), l'intrépide Nellie rend soudain le monde plus accessible jusqu'à retrouver Jules Verne à Amiens, inventeur de son concurrent fantôme. Elle arrive en gare d'Amiens le 22 novembre à 16 heures et y est accueillie avec enthousiasme par le célèbre écrivain (qui la trouve jeune, jolie, mince comme " une allumette et d'une physionomie enfantine "). Une iconographie étonnante traduit l'opération publicitaire du quotidien New York World, du jeu de l'oie imprimé pleine page du journal au ticket à découper invitant les lecteurs à deviner, à la seconde près, en combien de temps Bly bouclerait son tour du monde - à la clé, un voyage en Europe. A son retour, on dénombre la somme de 927 433 coupons, le vainqueur, un jeune et séduisant new-yorkais, F. W. Stevens, estime au plus près le temps réel de la révolution de la planète Bly : 72 jours, 6 heures, 11 minutes et 14 secondes. Après 10 jours dans un asile, le succès inouï de cette nouvelle aventure consacre la figure de Nellie Bly comme symbole de la lutte pour l'émancipation des femmes et pionnière du journalisme d'investigation. Costume de voyage - cape, veste bleue à col haut, jupe, long manteau de laine à gros carreaux et mallette de cuir - Nellie Bly boucle en 72 jours une ode à l'audace et à la détermination sans jamais se départir de son impeccable autodérision.

04/2016

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Maternelle

Labolud-Perfect. -Réassort

Ce matériel enrichit Labolud(r) Perfectionnement en proposant 165 pièces en plastique. Labolud® Le jeu de construction connecté à toutes les imaginations ! Ce matériel enrichit Labolud(r) Entraînement en proposant 165 pièces en plastique. L'atelier Labolud(r) Entraînement comprend 340 pièces et 12 modèles figuratifs sur le thème des engins et des véhicules. Quelle que soit l'organisation retenue, l'atelier favorise l'entraide et la coopération entre les enfants. Avec Labolud(r), tout est possible ! Objets, personnages, animaux, végétaux, maisons, engins et véhicules, constructions simples ou en 3D... avec ses pièces originales aux formes amusantes, Labolud(r) donne libre cours à l'imagination des enfants. Des ateliers ludiques et évolutifs, conc ? us pour développer le potentiel créatif et accompagner chaque enfant dans sa progression. Une exclusivité Nathan Créé et mis au point en collaboration avec 22 enseignant(e)s de maternelle, Labolud(r) est le jeu révolutionnaire qui rassemble tous les avantages pédagogiques du jeu de construction : éveil au beau, créativité, espace, motricité fine, autonomie, réflexion, coopération, estime de soi... avec un vrai truc en plus : le Tripod ! Le Tripod : la pièce qui fait la différence ! Cette pièce maîtresse constituée de 3 points d'accroche double face assure la connexion de toutes les pièces entre elles et la stabilité des réalisations, sans risque d'échec. Les enfants ont une multitude de combinaisons et de constructions à explorer : l'imagination n'a plus de limite ! 21 pièces à (re)combiner Avec 20 formes différentes déclinées jusqu'à 6 couleurs ainsi qu'un principe de grilles d'assemblage, Labolud(r) est un jeu évolutif qui suit les progrès et les centres d'intérêt des enfants. Les pièces de jeu : bagues, tubes, roues, portes, flammes, capuchons, hélices... tout est là pour créer un bel univers coloré et inspirant. Les fiches modèles & les photos des réalisations Pour organiser les ateliers et découvrir pas à pas la construction de modèles figuratifs. L'enfant observe, essaie, ajuste les pièces pour aller de ce qu'il sait déjà faire à ce qu'il ne sait pas encore faire. 12 modèles sont proposés dans chaque atelier Labolud(r). Les grilles Elles permettent de monter des constructions sur un plan horizontal et d'exposer les réalisations. Elles peuvent s'assembler entre elles pour réaliser de plus grandes constructions. A vous de jouer ! Avec Labolud(r) dans vos classes, vous profitez d'un tout nouvel atelier pédagogique esthétique, solide, polyvalent, facile à manipuler.

06/2022

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Maternelle

Labolud - Lot 2 grilles

Ces deux grilles Labolud® permettent de monter des constructions sur un plan horizontal et d'exposer les réalisations. Elles peuvent s'assembler entre elles pour réaliser de plus grandes constructions. 2 grilles pour monter les constructions et exposer les réalisations des enfants. Elles peuvent s'assembler entre elles en réalisant de plus grandes constructions. Sa couleur blanche laisse libre cours à l'imagination. Avec Labolud(r), tout est possible ! Objets, personnages, animaux, végétaux, maisons, engins et véhicules, constructions simples ou en 3D... avec ses pièces originales aux formes amusantes, Labolud(r) donne libre cours à l'imagination des enfants. Des ateliers ludiques et évolutifs, conc ? us pour développer le potentiel créatif et accompagner chaque enfant dans sa progression. Une exclusivité Nathan Créé et mis au point en collaboration avec 22 enseignant(e)s de maternelle, Labolud(r) est le jeu révolutionnaire qui rassemble tous les avantages pédagogiques du jeu de construction : éveil au beau, créativité, espace, motricité fine, autonomie, réflexion, coopération, estime de soi... avec un vrai truc en plus : le Tripod ! Le Tripod : la pièce qui fait la différence ! Cette pièce maîtresse constituée de 3 points d'accroche double face assure la connexion de toutes les pièces entre elles et la stabilité des réalisations, sans risque d'échec. Les enfants ont une multitude de combinaisons et de constructions à explorer : l'imagination n'a plus de limite ! 21 pièces à (re)combiner Avec 20 formes différentes déclinées jusqu'à 6 couleurs ainsi qu'un principe de grilles d'assemblage, Labolud(r) est un jeu évolutif qui suit les progrès et les centres d'intérêt des enfants. Les pièces de jeu : bagues, tubes, roues, portes, flammes, capuchons, hélices... tout est là pour créer un bel univers coloré et inspirant. Les fiches modèles & les photos des réalisations Pour organiser les ateliers et découvrir pas à pas la construction de modèles figuratifs. L'enfant observe, essaie, ajuste les pièces pour aller de ce qu'il sait déjà faire à ce qu'il ne sait pas encore faire. 12 modèles sont proposés dans chaque atelier Labolud(r). Les grilles Elles permettent de monter des constructions sur un plan horizontal et d'exposer les réalisations. Elles peuvent s'assembler entre elles pour réaliser de plus grandes constructions. A vous de jouer ! Avec Labolud(r) dans vos classes, vous profitez d'un tout nouvel atelier pédagogique esthétique, solide, polyvalent, facile à manipuler.

06/2022

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Sciences historiques

Correspondance. Volume 1, La naissance des Annales (1928-1933)

La pérennité et la fécondité, en France comme à l'étranger, d'une revue créée en 1929 par deux historiens de l'université de Strasbourg - les Annales d'histoire économique et sociale - ne sont plus à démontrer. Il a en revanche été jusqu'à présent presque impossible de savoir comment Marc Bloch et Lucien Febvre l'ont conçue et développée, ni de mesurer la part prise par chacun dans la gestion à la fois intellectuelle et matérielle de cette ambitieuse entreprise. Longtemps différée, la publication des quelque cinq cent trente lettres subsistant de la correspondance qu'ils échangèrent de 1928 à 1943 permet enfin de connaître la genèse de la revue. Ce premier volume (1928-1933) - qui sera suivi de deux autres - donne à voir les Annales en train de se faire : définition du projet, recherche d'un éditeur, constitution d'un noyau de collaborateurs proches des vues des deux créateurs, mise en place d'un réseau de soutien, conquête d'une légitimité au sein d'un monde universitaire pour le moins sclérosé. Il éclaire enfin nos générations sur la question, âprement discutée de nos jours encore, des relations entre ces deux hommes de génie : en dépit de quelques frictions passagères, ils furent amis, alliés, complices même, et cultivèrent en permanence une estime et une admiration réciproques. Écrites au fil de la plume, avec fraîcheur et spontanéité, dans le souci presque exclusif de faire sortir la discipline historique de ses habitudes et de ses attitudes en l'ouvrant aux sciences sociales (sociologie, économie, etc.), empreintes de préoccupations à la fois stratégiques et tactiques, elles constituent en fait le seul document sur les débuts des Annales et sur la personnalité d'historiens qui n'avaient pas le goût de l'ego-histoire. Elles offrent aussi une incomparable vision sur le monde savant des années vingt et trente, et sur les réseaux et les affinités des intellectuels d'alors. Le magnifique travail d'établissement et d'annotation des textes - sans oublier la collecte de multiples documents annexes - auquel s'est livré Bertrand Müller (auteur d'une bibliographie des articles de Lucien Febvre, chercheur au Fonds suisse de la Recherche scientifique et enseignant à l'université de Lausanne) ainsi que la substantielle introduction qu'il a rédigée font de cet ouvrage un véritable événement dans l'histoire culturelle de notre siècle.

01/2004

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Critique littéraire

Correspondance 1892-1945

L'amitié qui a uni André Gide et Maurice Denis est peu connue. Sans doute parce que, entre le peintre catholique et le romancier hédoniste, on imagine mal qu'un accord profond ait pu s'établir durablement. Et pourtant, les deux cent trente lettres ici rassemblées témoignent de la persistance, sur une quarantaine d'années, d'une estime et d'un attachement sincères. Ce qui les rapprocha, au mois d'août 1892, fut une entreprise assez exceptionnelle ; ces deux débutants, âgés de vingt-trois et vingt-quatre ans, allaient réaliser bien plus qu'un simple livre illustré, une commune œuvre d'art, où deux langages, l'écriture et le dessin, s'accompagnent et se fécondent mutuellement. Quand il conçut Le Voyage d'Urien, Gide n'était pas encore trop sûr de ce qu'il allait dire ; il peinait à se différencier du symbolisme, tandis que Denis était déjà le théoricien du groupe des Nabis ; et c'est en assistant à la naissance des illustrations qu'il fut encouragé à mener à bien son projet. Ainsi l'œuvre ultérieure de Maurice Denis allait-elle avoir pour lui un intérêt particulier, comme le développement sur un autre plan de sa propre pensée. Nous participons ici à quelques moments majeurs de ce commerce intellectuel, comme ce soir de janvier 1898, quand un parfait hasard les fait se rencontrer sur une place de Rome : Gide, qui connaît déjà les lieux, sert de guide à Denis, et les discussions qu'ils ont alors les aident à préciser de façon décisive leur évolution vers un art fait de maîtrise et de discipline. Neuf ans plus tard, c'est Denis qui entraîne Gide dans les musées d'Allemagne, où ce dernier trouve l'inspiration de son Retour de l'Enfant prodigue. Ponctuée par des faire-part de naissance illustrés par Maurice Denis, cette correspondance d'artistes, à laquelle s'invitent parfois Marthe Denis et Madeleine Gide, revêt aussi des aspects familiers. Il faudra attendre le lendemain de la Grande Guerre pour que ces liens se distendent, la mort de Marthe Denis coïncidant avec le premier différend idéologique entre les deux hommes. C'est tout un pan de la vie artistique de la Belle Epoque qui est ici restitué, grâce à ces lettres mais aussi aux illustrations de Maurice Denis, souvent inédites, qui les accompagnent.

10/2006

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Histoire internationale

La question de Palestine. Tome 3, L'accomplissement des prophéties (1947-1967)

Ouverte dès le XIXe siècle, la question de Palestine a pris un caractère particulièrement aigu après la Seconde Guerre mondiale. En dépit des apparences et des idées reçues, ce n'est pas la Shoah qui a accéléré le dessein des Juifs de fonder un " foyer national ", mais plutôt le déclin de la puissance européenne, en particulier de la Grande-Bretagne au Moyen-Orient. Durant le conflit et juste après, ce sont en effet le Liban, la Syrie, l'Irak, la Jordanie qui se trouvent débarrassés des mandats confiés en 1919 par la SDN à la France et à l'Angleterre, et quelques années plus tard, l'Égypte elle-même acquiert son indépendance. Pour les sionistes, le moment est venu. La création d'Israël est décidée à l'arraché à l'ONU. Mais les pays arabes, estimant que ce nouvel État, créé à leurs dépens, n'a été voulu par les Européens que pour se racheter de la destruction des Juifs d'Europe, ne s'inclineront jamais devant le partage de la Palestine. Incursions des uns dans le territoire des autres, sabotages, luttes pour la terre et pour l'eau douce, rancœurs et haines, jeu des grandes puissances et des puissances déclinantes empêcheront jusqu'à nos jours qu'une issue soit trouvée. Quant aux souffrances des Palestiniens, elles seront bien longues à être prises en compte. A lire la minutieuse chronique dressée dans ce nouveau volume (1947-1967) par Henry Laurens, on se convainc que la culture du conflit est devenue comme une seconde nature de ces contrées : indépendant depuis quelques jours, Israël doit faire face à un conflit ouvert; en 1956, alors que le problème à résoudre pour les Européens est de répondre à Nasser après la nationalisation du canal de Suez, Israël fait partie d'une improbable coalition anglofrançaise ; en 1967, comme aucune frontière ne semble intangible et comme Américains et Soviétiques se révèlent incapables - ou peu désireux - de calmer le jeu en lieu et place des Européens, Israël s'estime contraint d'attaquer de nouveau ses voisins. A chaque guerre Israël se renforce, à chaque fois, l'humiliation vient nourrir la haine. L'histoire n'a pas pour rôle de renvoyer les protagonistes de ce sempiternel conflit dos à dos - et pourtant une bonne part des torts sont partagés -, mais elle peut apporter une irremplaçable contribution en montrant comment on en est arrivé là. Des décideurs de bonne volonté pourraient toujours en faire leur miel...

06/2007

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Théâtre

Annele Balthasar. Edition bilingue français-allemand

Annele Balthasar est publié et représenté en 1924. Le succès est immédiat et se reproduira à chaque nouvelle mise en scène de la pièce. Ici aucune facilité, aucun pittoresque. Une écriture forte et nue. Un thème grave et universel : l'intolérance, l'exclusion, la persécution. C'est une femme qui en est la victime, comme tant d'autres le furent : on estime à quelque 100 000 personnes - bien sûr, en grande majorité, des femmes - le nombre des victimes de la chasse aux sorcières. Nathan Katz s'est directement inspiré du procès d'Anna Balthasar qui a réellement eu lieu, à Altkirch en 1589, et décrit avec une parfaite justesse la terrible mécanique qui, à partir d'une simple dénonciation, fait enfler la rumeur, extorque les aveux et condamne à la mort. Cette chasse aux sorcières, ce n'est pas au Moyen Age qu'elle a eu lieu, c'est à l'époque de Descartes : elle atteint son apogée aux XVIe et au XVIIe siècle (la dernière "sorcière" est exécutée en Suisse en 1782). Ce n'est plus alors l'Eglise qui la mène, ce sont les Etats : ce ne sont pas des inquisiteurs qui jugent Annele Balthasar, mais les magistrats d'un tribunal civil. Plus grave encore : ces politiques de terreur s'appuient sur une large adhésion populaire. On le voit, la chasse aux sorcières ne relève pas d'un lointain passé. Si personne n'imagine plus aujourd'hui des femmes forniquant avec des démons, l'obscurantisme, le fanatisme, le machisme sont toujours là et la désignation de "boucs émissaires" reste un instrument privilégié des dictatures. En cette même année 1924 où Nathan Katz faisait représenter son Annele Balthasar, à 300 kilomètres de là, dans la prison de Landsberg Adolf Hitler rédigeait Mein Kampf qui désignait à la vindicte publique non plus les possédées du diable, mais tous les juifs. "Katz aime les hommes et les plaint, écrivait Guillevic en 1930, il aimerait qu'ils changent et, comme il est bon, il espère en leur perfection. [...] Je crois que Rilke l'aurait beaucoup aimé, lui qui aimait les choses et l'humilité. Il est très grand, et les enfants des imbéciles contemporains le sauront dans quelque dix ans". Treize ans plus tard, sur la carte d'identité française de Katz seraient apposés quatre caractères d'un centimètre de haut : "Juif".

04/2018

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Philosophie

La r(ê)volution perhumaniste. Une eutopie d'avenir

Le livre que nous propose Jean Semal est un savant et surprenant cocktail de souvenirs autobiographiques, de portraits de celles et ceux qui ont croisé son chemin et de réflexions philosophiques. Il nous interpelle avec sa r(ê)volution perhumaniste, clé d'une utopie d'avenir et fruit d'une longue réflexion nourrie de nombreuses expériences de vie. L'auteur nous prévient d'entrée de jeu : «Arrivé au crépuscule d'une vie qui m'a réservé tant de merveilleux moments tout en m'évitant les pires ennuis, je ressens l'opportunité de faire un bilan. Comment ai-je pu cueillir tant de beauté en échappant à tant de désordre ? Certes, mes moments de faiblesse furent patents et mon manque d'ambition bling-bling ne m'a guère conduit sur les Sentiers de la Gloire. Si je me suis essayé à la présente écriture, c'est afin de m'interroger sur cette résilience qui m'a soutenu dans l'épreuve, pour essayer d'en dégager quelque règle normative qui puisse être utile à autrui. Elevé dans un milieu modeste, j'ai bénéficié d'une protection familiale ferme et prudente associée à un sens aigu du devoir et de la reconnaissance vis-à-vis de mes éducateurs (qui furent le plus souvent des éducatrices). Clairement, j'ai souvent joué à cache-cache avec le danger et j'ai contourné maintes menaces de voir mettre un terme prématuré à ma course au bonheur tranquille. Mais pour autant que je me souvienne, ma vie s'est déroulée sans regrets grâce à l'amour, à la sympathie et à l'aménité que j'ai pu échanger avec mes compagnes de vie, avec mon essaim familial (ascendant, descendant, collatéral et reconstitué), ainsi qu'avec les cercles d'amies et d'amis que j'ai eu la faveur de fréquenter. Toutes et tous m'ont fait bénéficier d'échanges enrichissants dans la confiance et l'estime réciproques. C'est dans ce contexte que je voudrais porter témoignage afin que mes complices en humanitude puissent évaluer les aboutissements de ma quête réflexive. Pour cela, dire d'où je viens et ce que j'ai vécu. Décrire mes rencontres avec des personnes et des situations qui m'ont permis de progresser en cordialité et en spiritualité pour arriver à identifier les paramètres de la vie bonne.»

03/2015

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Biologie et physiologie végéta

Graines voyageuses sur les trois océans. Atlantique, océan Indien et Pacifique

Au début on ne voyait rien, seulement le mouvement des vagues et des traces d'écume sur le sable... Et puis, au milieu des fragments de coquillages, des galets et des touffes d'algues séchées, on a trouvé des graines échouées. Cela parait une chose étonnante ! Que font-elles là, d'où viennent-elles ? Ces graines posées sur la grève nous invitent à écouter une histoire naturelle aussi ancienne que la présence des végétaux sur terre. Une histoire muette, qui se raconte par les mouvements des eaux irriguant notre planète. Une histoire qui célèbre aussi l'équilibre harmonieux des eaux et des créatures animales et végétales qui peuplent le monde. Telles des veines et des artères, la terre est animée par la circulation de l'eau, qui imprime dans la roche et dans la boue le tracé des fleuves, ou des rivières sur les continents. Dans les océans, les courants marins, tels de puissants géants, font circuler d'énormes masses liquides. Plus au moins salés, plus ou moins chauds ou froids, ils tracent eux aussi de gigantesques routes qu'empruntent animaux ou plantes pour circuler d'un continent vers un autre. Certaines plantes produisent des graines ou des fruits qui flottent. On peut dire qu'elles confient littéralement leurs embryons à l'élément aquatique. Cette adaptation particulière est appelée par les scientifiques "l'hydrochorie". Il existe aussi d'autres termes pour des adaptations encore plus spécifiques comme la "nautochorie" c'est-à-dire la capacité de certaines graines à flotter longtemps et sans dommages à la surface des mers. Les graines se laissent ballotter par les courants et les vents, tels de petits voiliers ou des bouées miniatures. Elles finiront peut-être par s'échouer sur des plages insulaires ou continentales lointaines, ou tout simplement par couler. Dans le monde végétal actuel, peu de plantes ont donné à leurs graines cette capacité à flotter en mer. Les scientifiques ont estimé que seules 0,1 % des graines en seraient dotées. Et quelle chance ! Cette étonnante propriété se rencontre principalement parmi les végétaux issus des mondes insulaires et tropicaux ultramarins. C'est en parcourant les plages baignées par les flots de l'Atlantique, du Pacifique ou de l'océan Indien, que l'on peut ramasser ces étonnantes graines navigatrices qui nous racontent un peu de la vie de ces puissants géants liquides que sont les fleuves, les océans et les courants océaniques.

03/2021

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Sciences politiques

Musulmans, osez la démocratie

Le titre de ce livre n'est pas une provocation, mais à la fois une invite et une ode aux valeurs universelles à l'adresse de la jeunesse de foi ou de culture musulmane. Laisser entendre que cette sphère géographique appelée "monde musulman" - et qui ne doit désigner rien d'autre sinon une sphère géographique - serait inapte à la démocratie est incontestablement une expression raciste qui laisserait croire que ces populations issues de cette civilisation - qui, à travers l'histoire, a pourtant tant donné à l'humanité - seraient, d'une certaine manière, inaptes aux valeurs universelles et singulièrement à la démocratie. Ce serait aussi une expression méprisante qui ne reposerait sur rien d'autre sinon sur une série de préjugés qui ne prendrait en compte ni le poids de l'histoire, ni les réalités sociologiques, ni les manipulations géopolitiques. Lors du déclenchement du "Printemps arabe" , nous avions caressé un voeu, celui de voir les jeunesses de ces pays prendre leur destin en main et agripper le train du progrès et ainsi quitter définitivement les archaïsmes, notamment religieux. De Tunis à Damas, en passant par le Caire et Tripoli, nous espérions la chute des tyrans, mais surtout l'édification de vraies démocraties. Certes Ben Ali, Kadhafi ou encore Moubarak ont fini par chuter, mais à la place de la démocratie, il y a eu souvent le chaos. En Syrie, Bashar Al Assad a estimé que la fin du monde était préférable à une écorchure à son doigt, pour paraphraser le philosophe écossais David Hume. Il a donc préféré faire connaître un sort tragique à son pays et à son peuple grâce notamment au soutien de l'Iran et surtout la Russie, mais aussi à cause de la lâcheté des Etats-Unis. La déstabilisation a fini par profiter aux djihadistes de Daesh et ainsi la démocratie a été renvoyée aux calendes grecques. En Libye, la mort de Kadhafi, n'a pas été synonyme de stabilité, encore moins de bonne gouvernance. Les différentes factions et tribus continuent de s'entredéchirer. En Tunisie, Ben Ali a laissé sa place d'abord, aux islamistes, ceux liés aux Frères musulmans et à une extrême gauche pathétique qui sait s'accommoder de l'islam politique avant que Kaïs Saied ne vienne s'imposer à travers un discours populiste et démagogique qui est à la démocratie ce que le cactus mexicain est au jasmin de Tunis. Le constat est en effet amer.

02/2024

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Poésie

Chroniques démiurgiques. Volume 5, La terre de la servitude, Edition bilingue français-occitan

Dans les trois premiers volumes de ses Chroniques démiurgiques, publiées en 2020, publiées en hommage aux victimes républicaines du camp de concentration du Vernet d'Ariège, Franc Bardou a publié, en 2021, une première série de sirventès en hommage aux victimes républicaines du coup d'état fasciste de 1936 en Espagne, Catalogne et Pays Basque (CF. "Etat d'urgence poétique" , Votz de Trobar n°37). Il termine, avec le Volume 5 de ces mêmes chroniques, son chemin vers la mémoire trop vite évacuée de la première partie de la seconde guerre mondiale, qualifiée avec condescendance de Guerre Civile d'Espagne. Dans les pas d'Albert Camus et d'Etienne de la Boétie, il vous propose d'explorer avec lui "La terre de la servitude" , celles des humains si frileux et peureux qui tout d'abord veulent la sécurité, en lieu et place de la liberté, de l'égalité et de la fraternité des langues, des cultures et des peuples. Les poussées fascistes du siècle dernier et les reptations crypto-fascistes du monde actuel s'y entremêlent sans effort, sinon celui d'une ferme lucidité. Quand le langage poétique se fait lumière des plus crues... Dins los tres primièrs volumes de sas Cronicas demiurgicas, publicadas, en 2020, en omenatge a las victimas del camp de concentracion del Vernet (país de Pàmias), Franc Bardòu a publicat, en 2021, una primièra tièra de sirventeses en omenatge a las victimas republicanas del còp d'estat fascista de 1936 en Espanha, Catalonha e Euskadí (Cf "Estat d'urgéncia poëtica" , Votz de Trobar n°37). Acaba, amb aquel volume 5 de las meteissas cronicas, son camin cap a la memòria tròp lèu evacuada de la primièra partida de la segonda guèrra mondiala, qualificada amb condescendéncia de Guèrra Civila d'Espanha. Dins los passes d'Albèrt Camus e d'Estève de La Boétie, vos propausa d'explorar amb el "La tèrra de la servitud" , la dels umans tan fregelucs e paurucs, que d'en primièr vòlon securitat, en plaça de la libertat, de l'egalitat et de la fraternitat, de las lengas, de la culturas e dels pòbles. Las butadas fascistas del sègle passat e las repatcions criptofascistas del mond actual s'i entrebèscan sense esfòrç, se que non lo d'una fèrma luciditat. Quand lo lengatge se fa lutz crusa...

04/2022

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Provence, Alpes, Côte d'Azur

Balades curieuses dans les calanques. L'écoguide

20 balades à pied ou " à la palme " pour découvrir les Calanques en échappant à la foule. Un nouveau point de vue sur des paysages grandioses. Entre Marseille et La Ciotat, le Parc national des Calanques protège 20 kilomètres de côtes, 8 500 hectares de collines, vallons, falaises, crêtes et îles, et surtout un territoire marin 43 500 hectares, aux portes de la deuxième métropole de France. L'équilibre de ce territoire à la fois terrestre, marin et périurbain est d'autant plus fragile qu'il accueille trois millions de visites par an. Voici un écoguide pour l'aborder par des chemins de traverse, avec un regard neuf, dans le respect des milieux naturels et à l'écart des foules. Ces itinéraires pédestres et palmés séduiront les promeneurs curieux d'en découvrir les patrimoines caractéristiques et les enjeux. Ils présentent aussi le mérite d'être accessibles grâce aux transports en commun et de se révéler de façon tout à fait privilégiée à l'automne, en hiver ou au début du printemps. Dans les collines - Les Baumettes - naissance des Calanques Origine géologique du massif - La fontaine de Voire, aux sources de Marseille - Luminy, 1000 ans d'histoire La garrigue (adaptation des plantes à la sécheresse et aux troupeaux) - Saint-Marcel, porte des collines - Les crêtes de l'Estret, un monde minéral - La campagne Pastré, le temps des bastides La pinède - La Barasse, de la ville à la nature L'évolution de la végétation dans le temps En bord de mer - le sentier du Président, l'héritage industriel - Port Miou, un écrin de calcaire - Le Mont Rose, un petit monde L'adaptation de la végétation au climat semi-aride - Les Goudes, le regard tourné vers la mer La phrygane littorale Le massif de La Ciotat - La carrière du Loin, les secrets de la roche L'origine géologique du massif de La Ciotat - Le Mugel, l'eau qui donne la vie - Les falaises Soubeyranes, face au grand large - Notre-Dame-de-la-Garde, de crêtes en vallons Les îles de Marseille - Le Frioul - Ratonneau, l'empreinte humaine - Pomègues, l'île sauvage Sous la surface - Les petits fonds marins, nurserie de la mer - Le Grand Mugel, un petit monde en couleur La posidonie - L'île Verte, petits fonds et grand large - Saint-Estève, sur le sable

03/2022

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Littérature française

Ravissement

"Il avait fait de moi la femme que tous auraient voulu avoir. Du moins le disait-il avec fierté, quand je parvenais à me couler dans le moule qu'il avait fabriqué pour moi. Il m'avait appris à m'habiller, à me coiffer, à me maquiller. Il m'avait éduquée. " Quand le roman s'ouvre, Louise, 33 ans, revient dans le village de son enfance pour retrouver sa grand-mère, Toinette, femme du Sud au caractère fort qui l'a élevée à la mort de sa mère. Louise l'a quittée quinze ans plus tôt pour suivre Paul, un peintre plus âgé qu'elle, rencontré un jour d'été dans la boulangerie où elle travaillait. Dès qu'elle l'a vu, elle a su : "Il a suffi d'un rien pour me ravir tout entière " . Mais savait-elle que ce ravissement tiendrait moins d'un rêve que d'un rapt ? Car si Louise est revenue c'est pour fuir. L'incendie de leur bastide sur la côte, Paul, dont on comprendra qu'il y a péri, et le souvenir de 15 années d'enfer auprès d'un homme qui sera à la fois son grand amour et son tortionnaire. Dans un récit mêlant le présent de son retour chez elle et le passé de sa mémoire, la narratrice se souvient. Elle dit l'extase des premiers mois à New York avec lui, leur mariage et leur départ dans le Sud de la France. La fascination pour cet artiste reconnu, ce Pygmalion nécessaire pour celle qui ne connut pas son père. Mais aussi rapidement la violence, les remarques et critiques, l'estime de soi brisée, ses jours dédiés à lui. L'isolement, Toinette loin d'elle et ses relations réduites aux amis de Paul, François et Clara, son unique confidente, qui tentera de l'aider parce que Louise lui rappelle sa petite soeur, morte dix ans plus tôt, et que Paul aura été le dernier à voir vivante. Jusqu'à la dernière ligne, Laurence Lieutaud parvient à garder le suspense sur les raisons de l'incendie et la mort de Paul pour nous tenir en haleine dans ce roman terriblement efficace, admirablement mené et écrit, où elle décortique le mécanisme de l'emprise et suit la chute d'une femme, jusqu'à sa libération.

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Réussite personnelle

Parentalité : se libérer des pièges liés à son éducation. Histoires de femmes chrysalides

A travers ces récits, l'auteure, coach d'accompagnement, a envie de montrer qu'il est possible de changer, d'évoluer, de choisir, d'apprendre à prendre soin de soi. Elle a envie de montrer que rien n'est figé et qu'il est possible de bannir les "toujours" ou les "jamais" , les "il faut que" , ou les "je dois" , les "sois fort" , "sois parfait" , "fais plaisir" , "fais vite" . Envie de partager des histoires de vie remplies d'humanité et d'humilité. A travers cette lecture, chacun pourra se questionner sur les choix ou décisions qui orientent sa vie : - pourquoi je continue à exercer un travail qui ne me plaît pas ? - pourquoi je reste avec un. e conjoint. e avec qui je ne me sens plus heureux. se ? - pourquoi je donne la priorité à mes enfants ? - qu'est-ce qui m'empêche d'agir autrement, de prendre soin de moi ? Pour cela, il est nécessaire d'apprendre à se connaître en identifiant : - ses besoins : Qu'est-ce que j'aime ? Qu'est-ce que je veux vraiment pour moi ? - ses limites : Qu'est-ce que je n'aime pas ? Qu'est-ce que je ne veux pas ou plus supporter ? - ses valeurs : Qu'est-ce qui est important pour moi ? Qu'est-ce qui me semble bon pour moi et pour ma famille ? Qu'est-ce que je souhaite transmettre à mes enfants ? - ses croyances : En quoi je crois ? Est-ce que cela m'appartient ou bien cela vient-il de mon éducation ? Qu'est-ce que j'ai envie de garder ou de rejeter ? Il s'agit donc, à travers ce livre, de montrer que l'on peut : - apprendre à se respecter en tant qu'être humain, dans toute sa dignité ; - apprendre à se connecter à ses émotions afin d'être soi et de développer des relations plus authentiques ; - apprendre à sortir des rôles que l'on nous a appris à jouer depuis l'enfance : le rôle de la "bonne" mère, le rôle de la "bonne" épouse, le rôle de la "bonne" fille ; - apprendre à oser et à s'affirmer dans toute son intégrité et ainsi gagner en estime de soi ; - apprendre à se respecter et à s'accorder autant de valeur que l'on peut en accorder aux autres afin de vivre des relations plus équilibrées et équitables ; - apprendre à communiquer avec bienveillance, c'est-à-dire sans jugement.

05/2022

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Maternelle

Labolud Tripods - Lot de 60

Labolud(r) - Le jeu de construction connecté à toutes les imaginations ! En complément aux 3 ateliers Labolud(r) Découverte, Labolud(r) Entraînement, Labolud(r) Perfectionnement, voici un réassort comprenant 60 Tripod. Voici un réassort de 60 Tripod pour compléter les 3 ateliers de cette collection : Labolud(r) Découverte, Labolud(r) Entraînement, Labolud(r) Perfectionnement. Le Tripod : la pièce qui fait la différence ! Cette pièce maîtresse constituée de 3 points d'accroche double face assure la connexion de toutes les pièces entre elles et la stabilité des réalisations, sans risque d'échec. Les enfants ont une multitude de combinaisons et de constructions à explorer : l'imagination n'a plus de limite ! Avec Labolud(r), tout est possible ! Objets, personnages, animaux, végétaux, maisons, engins et véhicules, constructions simples ou en 3D... avec ses pièces originales aux formes amusantes, Labolud(r) donne libre cours à l'imagination des enfants. Des ateliers ludiques et évolutifs, conc ? us pour développer le potentiel créatif et accompagner chaque enfant dans sa progression. Une exclusivité Nathan Créé et mis au point en collaboration avec 22 enseignant(e)s de maternelle, Labolud(r) est le jeu révolutionnaire qui rassemble tous les avantages pédagogiques du jeu de construction : éveil au beau, créativité, espace, motricité fine, autonomie, réflexion, coopération, estime de soi... avec un vrai truc en plus : le Tripod ! 21 pièces à (re)combiner Avec 20 formes différentes déclinées jusqu'à 6 couleurs ainsi qu'un principe de grilles d'assemblage, Labolud(r) est un jeu évolutif qui suit les progrès et les centres d'intérêt des enfants. Les pièces de jeu : bagues, tubes, roues, portes, flammes, capuchons, hélices... tout est là pour créer un bel univers coloré et inspirant. Les fiches modèles & les photos des réalisations Pour organiser les ateliers et découvrir pas à pas la construction de modèles figuratifs. L'enfant observe, essaie, ajuste les pièces pour aller de ce qu'il sait déjà faire à ce qu'il ne sait pas encore faire. 12 modèles sont proposés dans chaque atelier Labolud(r). Les grilles Elles permettent de monter des constructions sur un plan horizontal et d'exposer les réalisations. Elles peuvent s'assembler entre elles pour réaliser de plus grandes constructions. A vous de jouer ! Avec Labolud(r) dans vos classes, vous profitez d'un tout nouvel atelier pédagogique esthétique, solide, polyvalent, facile à manipuler.

04/2023

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Sciences politiques

Qui veut risquer sa vie la sauvera. Mémoires

Jean-Pierre Chevènement nous fait entrer, pour la première fois, dans sa vie personnelle et familiale pour mieux nous raconter cinquante ans d'histoire française, d'engagements et de combats hors du commun. D'une enfance meurtrie dans la France occupée, il tirera l'énergie de paris successifs, mû par l'idée que celui " qui veut risquer sa vie la sauvera " (saint Matthieu). Il rencontre " l'Histoire en train de se faire " durant la guerre d'Algérie. A son retour, il entreprend avec une poignée de camarades de construire une autre offre politique à gauche, qui passe par la création du CERES, la rencontre avec François Mitterrand, le congrès socialiste d'Epinay, d'où s'élance une génération avide de " changer la vie ". Le " Che " nous raconte la conquête du pouvoir de 1971 à 1981 comme un véritable roman, où se mêlent audaces stratégiques et luttes opiniâtres. Multipliant savoureuses anecdotes et portraits sans concession, il démythifie la " deuxième gauche " et croque avec une douce ironie son leader, Michel Rocard. Il évoque Mitterrand à différents moments d'une relation de trente ans, où la complicité le dispute à l'affrontement. Il dépeint aussi les figures de Laurent Fabius et de Lionel Jospin, et rappelle le rôle injustement sous-estimé de Pierre Mauroy et de Jacques Delors qui surent dire " non " à Mitterrand. Education nationale, Défense, Intérieur : pendant près de dix ans, Chevènement donnera une colonne vertébrale à l'Etat. Quand viennent, en 1989-91, le grand retournement du monde et le triomphe planétaire du capitalisme financier, il ne renonce pas : non à la guerre du Golfe et au clash des civilisations ! non à Maastricht et à une Europe coupée des peuples ! Il éclaire les raisons toujours actuelles qui le conduisirent à mettre en pratique à trois reprises sa célèbre formule " Un ministre, ça ferme sa gueule. Si ça veut l'ouvrir, ça démissionne ", contre la " parenthèse libérale " en 1983, contre la guerre du Golfe en 1991 et contre le démantèlement de l'Etat républicain en Corse en 2000. Bref, il nous explique comment nous en sommes arrivés là. Ce récit majeur passionnera tous ceux qui se demandent comment relever les défi s d'aujourd'hui et de demain. Il permet aussi de mesurer la dimension exceptionnelle de l'homme d'Etat, son exigence morale et intellectuelle qui lui valent aujourd'hui respect et considération.

09/2020

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Pensée positive

L'enfant intérieur blessé. Dix étapes pour devenir son parent réparateur

L'enfant intérieur est ce qu'il y a de plus précieux en soi. Aller à sa rencontre est incontournable pour se lever des blessures profondes de l'abandon, du rejet et de l'humiliation, tout comme se défaire des schémas de survie mis en place inconsciemment à la suite de nos traumas, tels le schéma de fuite, le besoin de contrôler, d'être dépendant et tout donner pour l'autre jusqu'à se sacrifier soi-même. La clé principale de sortie de la dépendance affective est d'agir en parent réparateur, aimant, sécurisant, enseignant et guide. Réparer son enfant intérieur et le sécuriser tout en l'accompagnant à l'autonomie affective, ne peut que venir de soi. Personne d'autre ne pourra combler ce vide en vous, et vous amener à l'estime et à la confiance en votre valeur. Inutile donc de continuer à troquer ce deal avec l'autre qui est : " je m'occupe de toi et tu t'occupes de moi ! "... pour finalement passer à côté de ses potentiels. L'adulte que vous êtes devenu et l'enfant qui est là en vous, pour toujours, doivent avancer ensemble. Ils sont intimement liés, reliés et solidaires. C'est en vous que se trouvent les leviers pour vous prendre en mains de façon autonome, savoir quoi faire pour sortir du subir et des schémas de dépendance qui influencent votre vie d'adulte, jusqu'à la saboter. Alors n'ignorez plus les blessures et les besoins de votre enfant intérieur ! Dans ce livre, Geneviève Krebs vient vous parler de parentalité réparatrice, non pas au service de l'autre, mais pour soi, pour votre enfant intérieur. La première partie vous permettra de comprendre le fonctionnement de ces parties en vous et des enjeux pour votre vie actuelle. Elle pose aussi les grands axes de la mission du parent réparateur de votre enfant intérieur. La deuxième partie, au travers de dix fiches d'actions et d'instrospection, vous accompagne pas à pas dans le travail concret à mener. Geneviève Krebs, psychopraticienne en thérapie brève, spécialiste reconnue et renommée de la dépendance affective depuis 1997 est auteure de toute une série d'ouvrages à propos de la souffrance d'abandon, d'humiliation et de rejet, parus chez Eyrolles, et notamment le best-seller : Dépendance affective : six étapes pour se prendre en mains et agir, paru en 2018, et Combler ce vide en nous, paru en 2019.

10/2021

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Science-fiction

1985

Après le « Meilleur des Mondes », imaginé par Aldous Huxley… Après « 1984 » de George Orwell, Mathias Ollivier produit une œuvre dans la lignée de ses pairs. Dans ce roman, la mérule sert de métaphore et de fil rouge, pour désigner tout ce qui nous envahit et nous bouffe. L’impact que ce type de roman a sur la science-fiction amène à qualifier de dystopie tout texte d’anticipation sociale décrivant un avenir sombre… Plutôt que de présenter un monde parfait, « 1985 » propose le pire qui soit. Sans doute est-ce pour que l’on veuille le rendre meilleur ? C’est l’une des intentions de l’auteur dont le style ne laisse pas indifférent. « 1985 » décrit une société étouffée par la course effrénée à la consommation illusoire. L’action se déroule dans un univers décadent, à une époque comparable à celle de la « chute de l’Empire Romain » ; sous la pression d’un système dictatorial contemporain qui offre toutes les apparences de la démocratie, mais dans lequel les citoyens sont contraints à n’avoir plus qu’un seul amour : celui de leur servitude. Avec ce titre « clin d’œil », Mathias Ollivier, renvoi à la société son image. Il balance sa vision d’un monde en bout de course, qui se dévore lui-même. Un monde absurde, peuplé d’usagers dématérialisés, manipulés, par les détenteurs du pouvoir économique et politique. « 1985 » perturbe un peu et interpelle beaucoup ; en ces temps de crise économico-financière et révolutions technologiques, qui ébranlent les systèmes à l'échelle planétaire. Un certain nombre de faits désormais avérés amènent, en effet, à se demander comment l’on pourrait échapper aux projets du « nouvel ordre mondial » et préserver certaines valeurs. L'argument littéraire développé dans ce roman iconoclaste est proche de notre réalité sociale tout en dénonçant les dérives d’un futur proche ; ce qui lui ajoute une dimension tangible. Demain, c’était hier… Le héros, Marcus, jeune informaticien de haut vol, devient un despérado solitaire, luttant à sa manière contre le rouleau compresseur qu'est le « Centre Capitolain », lieu de pouvoir irradiant tout l’Empire de son attraction mortifère. Le « Centre », quintessence d'un capitalisme devenu « boîte de Pandore pubocratique » que personne n'ose refermer et ne peut encore moins contrôler. Marcus traîne son mal-être, entre Paris et Bruxellanum, dans le « pire des mondes », en réminiscence au récit de Suétone. Le « Centre » haut lieu de la « Pubocratie » offre sécurité, loisirs et plaisirs pour annihiler la conscience des citoyens, les gavant de « fake’s news » et de pubs qui leur font oublier qu’ils sont manipulés. L’agonie des hommes s'opère dans la servitude, l'estime de soi en déliquescence et dans la renonciation aux idéaux humanistes. La mérule, opiniâtre entité dont l'invisibilité met en lumière la désespérance du monde, ronge lentement jusqu'aux joutes amoureuses des citoyens, patiemment mais surement. Marcus, tel un gladiateur anonyme lutte contre les fantasmes qui le vampirisent. Il essaie d'oublier Vera. Il ambitionnait d’appartenir au « Centre » qui offre à ceux qui le rejoignent sans se poser de questions, une existence de choix, pour autant qu’ils abandonnent leurs ultimes principes et acceptent d’être pucés. Peu à peu il en devient dissident. Vera, une étrange "Poster girl" sur le retour, réservée aux plaisirs des patriciens VIP du « Centre », débarque dans la vie de Marcus et lui fait découvrir les tourments d'un amour explosif et destructeur, construit sur des pratiques BDSM poussées à l'extrême. Vera ne peut éprouver de plaisir autrement que dans la douleur, la torture tant physique qu'intellectuelle, déviance outrancière d'une relation exempte d'amour-propre et d'estime de soi... Sans doute a-t-elle quelques fautes à expier ? C’est que l’on va découvrir, entre autres mystères. « 1985 » à pour toile de fond une intrigue glauque bâtie des murs rongés d'une société aveugle, muette et sourde… Dès les premières pages, ce roman intrigue puis dérange ballotant le lecteur entre fascination et horreur. L’auteur traite de sujets graves touchant au bonheur avec une espèce d’humour cynique, au travers d’un langage cru parfois, mais non vulgaire. Certes, le vocabulaire de ce texte met mal à l'aise en pointant du doigt un certain degré de putréfaction dans la société actuelle. On ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec la chute de l'Empire Romain et ses empereurs plus fous furieux les uns que les autres, entraînant dans leur folie une civilisation en bout de course. Un vent de luxure glacial et de peur souffle sur ce roman ; celui d'une dictature qui n'a aucun égard pour les libertés fondamentales de l'être humain... Il fut un temps où la dystopie éreintait le communisme triomphant, maintenant, elle fustige un capitalisme qui a depuis longtemps jeté aux orties ce qu'il pouvait avoir de meilleur. 1985 est certainement un de ces romans qui fait bouger les lignes. Un espoir rédemption point néanmoins à travers l’incroyable destinée de héros ordinaires qui prônent la « Révolution du bonheur », un bonheur sans contrepartie que tout être humain est en droit d'exiger… Ultime désir porté par des hommes de bonne volonté qui un jour oseront dire : "NON".

09/2018