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Joséphine Baker

Extraits

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Littérature étrangère

Lettres choisies. 1917-1961

Lorsque l'écrivain Hemingway, dont le grand souci a toujours été d'écrire bien, d'écrire le mieux possible, écrivait des lettres - et l'on estime qu'au cours de sa vie, il en a écrit plus de 6000 -, ce n'était jamais en pensant à la postérité, mais, le plus souvent, pour se défouler, pour se distraire d'un travail harassant. Aussi dans les quelque 600 lettres qui sont présentées ici par Carlos Baker, biographe d'Hemingway et auteur d'un essai qui fait autorité sur l'écrivain, ne faudra-t-il pas s'attendre à retrouver le styliste sobre et précis des romans et des histoires brèves ou longues : c'est plutôt, serait-on tenté de dire, un Hemingway en pantoufles qui va s'offrir au lecteur, l'homme Hemingway avec ses défauts et ses grandes qualités. Et, en un sens, ce choix de lettres est comme un autoportrait sans retouches de l'une des personnalités les plus attachantes de la littérature américaine. On le suit depuis ses débuts à dix-huit ans dans le journalisme jusqu'aux dernières semaines d'une vie dominée par le désir constant d'atteindre à la perfection dans l'écriture. Exprimé plus ou moins ouvertement, c'est d'ailleurs là le thème des nombreuses lettres qu'il adresse à James Joyce, à Scott Fitzgerald, à Gertrude Stein, à Erza Pound, à son éditeur, à Marlène Dietrich, à Gary Cooper et à tant d'autres. Quant aux lettres à ses fils et à chacune de ses quatre épouses, elles nous révèlent un homme profondément aimant et responsable, de même celles à ses amis portent la marque d'un être éminemment sociable et fidèle. Et, ce qui ne gâte rien, ces lettres sont pour la plupart extraordinairement divertissantes : pleines de spontanéité et d'humour, elles décrivent les aventures d'Ernest Hemingway dans quelque deux douzaines de pays. Ce faisant, elles nous font entrer dans les coulisses de la composition de L'adieu aux armes, de Le soleil se lève aussi ou de Pour qui sonne le glas, et, somme toute, de la majeure partie des oeuvres de fiction.

10/1986

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Littérature étrangère

Amour & autres tracas

Un regard subtil sur la nature des relations humaines, les inquiétudes de l'amour, maladresses et malentendus, effusions et alarmes - comme s'il fallait se faire un petit peu mal pour mieux apprécier son bonheur... Quatre romans tout de délicatesse et d'humour, qui font ressembler la vie aux films en super-8. Une vie merveilleuse (1978). Guido et Vincent sont cousins et amis d'enfance. A ces trentenaires de la bonne société new-yorkaise, nantis d'un métier qui leur plaît et d'amis souriants, il ne manque que la femme de leurs rêves. Ils la rencontrent au même moment, l'un en la personne de l'élégante Holly, raffinée et secrète ; l'autre, de Mitsy, descendante d'immigrés russes, la rebelle jamais rassurée. Et les ennuis commencent... Une épouse presque parfaite (1982). Un soir de vernissage, Polly Solo-Miller rencontre Lincoln Bennett, un peintre à moitié ermite dont elle tombe aussitôt amoureuse. Malheureusement, Polly est mariée, aime toujours son mari, bichonne ses deux bambins comme personne, et, surtout, descend d'une famille où ces choses-là ne se conçoivent pas. Famille, tracas et Cie (1993) Jane Louise, juive new-yorkaise de 40 ans, vient d'épouser Teddy, issu d'une grande famille de la Nouvelle-Angleterre. Mais un mariage heureux, un mari charmant et un travail créatif ne mettent pas à l'abri des questions existentielles. Et quand, côté famille, Teddy et Jane Louise frôlent le désastre, il y a, dieu merci, les amis... Frank et Billy (1986). "A l'occasion d'un cocktail, Francis Clemens fut présenté à une spécialiste du capitalisme médiéval dont il avait apprécié les articles. Elle s'appelait Joséphine Delielle, et on la surnommait Billy. Il ne s'en était pas du tout rendu compte sur le moment, mais il était aussitôt tombé amoureux d'elle..." A son tour, Billy va se laisser séduire par Francis "Frank" Clemens. Seul problème : Frank est marié et Billy aussi !

09/2012

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Poésie

Versailles Chantiers

En résidence à la maison de la poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines, Christiane Veschambre est invitée à choisir un lieu de Versailles comme trame de son texte, et réalise d'emblée : à la gare de Versailles-Chantiers, où sont les chantiers ? " Dessous (...) sous les couches déposées pendant trois siècles ". " Ses rails se sont enfuis sur les lignes du temps, enfoncés dans les couches du sol au lieu de s'élancer à sa surface. " Il se trouve que cette gare est inscrite dans l'histoire de l'auteure : l'on y retrouve ses parents, déjà rencontrés notamment dans Robert & Joséphine, et se déroulent avec eux la guerre de 39-45 et la guerre d'Algérie. Dans d'autres plis du temps sont les chantiers qui ont donné nom au lieu, chantiers de la construction de la gare elle-même, et auparavant du château. Christiane Veschambre laisse " affleurer " toutes ces strates en allers-retours instantanés, blocs de prose croisés par le temps présent que sont ce qu'elle appelle ses " traverses " (" le rêve, la mort, la coïncidence et l'oiseau "), elle-même se vivant " comme un hall de gare construit pour ce qui la traverse ". Juliette Agnel est allée ensuite explorer ces lieux, revivre l'expérience d'écriture de Christiane Veschambre. Des photographies sont prises avec un appareil numérique voire avec un I-phone, travaillées en focus très précis, presque documentaires, très " actuelles " : vues de la gare, des rames du RER... D'autres saisissent une vitesse comme hors-temps. Une série particulière est prise avec sa camera obscura numérique, dispositif de captation d'images ayant traversé les époques et revisité par la photographe, dont le résultat, ici, est l'apparition d'images comme irradiant d'un point central plus clair, des images-halos semblant en train de naître (ou de disparaître), de venir " du temps " et non de l'espace, comme si elles surgissaient de la mémoire. Strates photographiques, strates d'écriture, replis du temps, temps croisés...

11/2014

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Autres collections (6 à 9 ans)

Les quatre filles du Docteur March. un grand classique de la littérature jeunesse de l'américaine Louisa May Alcott (titre original : Little Women)

Les Quatre Filles du docteur March Resumé : Aux Etats-Unis, en pleine guerre de Sécession, les quatre jeunes soeurs March, Margaret (surnommée Meg), Joséphine (Jo), Elisabeth (Beth) et Amy vivent avec leur mère et leur fidèle domestique, Hannah. En ces temps de guerre, elle doivent faire face aux difficultés de la vie quotidienne, difficultés d'autant plus grandes qu'elles ont autrefois mené une existence plutôt aisée, avant que leur père, qui est parti sur le front comme aumônier militaire, ne soit ruiné. Un chef d'oeuvre de Louisa May Alcott pour les jeunes filles traduit dans le monde entier. Contexte : Les Quatre Filles du docteur March (titre original : Little Women) est un roman de l'américaine Louisa May Alcott, publié dans un premier temps en deux volumes. Le premier parut en 1868 et le second en 1869. A sa sortie, le premier volume connut un franc succès, autant dans la presse qu'auprès du public, tant et si bien que l'auteur compléta son oeuvre par un second volume, sorti en 1869. L'histoire de ces quatre soeurs a connu d'autant plus de succès qu'elle a fait écho au quotidien de nombreuses familles américaines ayant vécu la guerre de Sécession. Ce roman est tiré de l'expérience personnelle de Louisa May Alcott qui avait trois soeurs. Par ailleurs, le personnage de Jo semble inspiré de l'auteur elle-même. On peut ainsi considérer qu'il s'agit d'une autobiographie romancée. En France, le roman a paru pour la première fois en 1880 aux éditions J. Hetzel, traduit et adapté au goût de l'époque par Pierre-Jules Hetzel sous son nom de plume de P. -J. Stahl, dans la collection "Bibliothèque d'éducation et de récréation" Simone de Beauvoir dira : "Il y eut un livre où je crus reconnaître mon visage et mon destin : Les quatre filles du Docteur March, de Louisa May Alcott" . Ce livre pour la jeunesse est aujourd'hui une référence des fictions chrétiennes pour enfants et de la spiritualité pour adolescentes.

11/2022

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Sociologie

Dé-commémoration. Quand le monde déboulonne des statues et renomme des rues

Les images de manifestants mettant à terre une statue du marchand d'esclaves Edward Colston au Royaume-Uni ou celles de la grue soulevant de leur piédestal le général confédéré Robert E. Lee et son cheval aux Etats-Unis ont fait le tour du monde. L'attention extraordinaire portée par le public et les médias à ces déboulonnages suggère que nous sommes témoins d'un moment charnière dans la politique mondiale de la mémoire. En faisant appel à près de cinquante historiens et historiennes, sociologues, anthropologues du monde entier, Sarah Gensburger et Jenny Wüstenberg invitent à saisir, sur le temps long, les nombreuses formes de cette "dé-commémoration" . La suppression de symboles publics n'est ni une pratique nouvelle, ni une singularité occidentale, ni, nécessairement, l'action de militants luttant contre les héritages racistes et coloniaux. Elle est le résultat d'idéologies et d'intérêts politiques très différents comme, parfois, la conséquence de phénomènes plus ordinaires. Des statues de Lénine en Ukraine à celle de Joséphine de Beauharnais en Martinique, des noms de rues en Algérie ou à Vichy au cimetière de Khavaran en Iran, en passant par les monuments coloniaux en Namibie ou l'acte de voter aux Etats-Unis, le mouvement se révèle complexe et diversifié. Une réflexion essentielle sur la manière dont les sociétés peuvent transformer, ou non, le passé. Sarah Gensburger est politiste et sociologue, directrice de recherche au CNRS, à Sciences Po Paris. Elle a publié de nombreux ouvrages parmi lesquels, avec Sandrine Lefranc, A quoi servent les politiques de mémoire ? (Presses de Sciences Po, 2017), traduit depuis en quatre langues, et Qui pose les questions mémorielles ? (CNRS Editions, 2023). Jenny Wüstenberg est professeur d'histoire et d'études de la mémoire à l'université de Nottingham Trent et cofondatrice de la Memory Studies Association. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont Civil Society and Memory in Postwar Germany (Cambridge University Press, 2017) et Handbook of Memory Activism (co-direction, Routledge, 2023).

09/2023

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BD tout public

Double masque Tomes 5 et 6

Lundi 12 février. Le conseiller d'Etat, Réal, apprend à Bonaparte l'existence d'un complot visant à l'éliminer. Des noms sont cités : Cadoudal, Pichegru, Moreau. L'ordre sera donné d'arrêter ces deux derniers. Jeudi 1er mars. A la liste des comploteurs s'ajoute un nom illustre : le duc d'Enghien. Sans qu'aucune preuve solide ne soit avancée. Juste des présomptions, des recoupements hasardeux. Le samedi 10 mars, ordre est donné aux généraux Ordener et Caulaincourt d'arrêter le duc d'Enghien à Ettenheim où il réside. Le lieu se trouve sur la rive droite du Rhin. A l'aube du 21 mars. Le duc d'Enghien est exécuté dans les fossés du chateau de Vincennes. Pour Fontanes, président du Corps législatif (et d'autres), cette exécution fut une faute. C'est pire qu'une erreur. Vendredi 13 avril. Le Conseil privé adopte le principe de l'hérédité et le titre d'empereur pour le général Bonaparte. Le vendredi 18 mai, le Sénat adopte le sénatus-consulte qui élève Bonaparte à l'Empire. Dans la nuit du 9 au 10 septembre, d'après Mme de Rémusat et Constant, il aurait eu une crise d'épilepsie. L'information n'est pas vérifiée. Aurait-il mis, cette nuit-là, sur son visage le masque de sa destinée, et ce masque l'étouffa-t-il ? Dimanche 25 novembre. A Fontainebleau, rencontre prévue, codifiée dans ses moindres détails, entre Bonaparte et le pape Pie VII. Le lendemain, un grand dîner sera offert au pape. Qui se montre réservé. Il ne faudra pas lui en demander plus face aux souhaits - ou exigences - de son hôte. Samedi 1er décembre. Le Sénat, en présence du Conseil d'Etat, déclare la dignité impériale héréditaire dans la descendance légitime de Napoléon ou de ses frères. Le cardinal Fesch célèbre le mariage religieux de Napoléon et de Joséphine. Dimanche 2 décembre. Cérémonie du sacre. Stendhal, parmi bien d'autres, y assiste. Bonaparte devient Napoléon. Notre histoir s'arrête là. L'année suivante, ce sera la victoire d'Austerlitz.

02/2014

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Critique littéraire

Ces belles en leur demeure

Forteresses féodales austères ou à demi-écroulées... manoirs enfouis dans la verdure... fastueuses demeures, contemporaines de la Renaissance ou des temps modernes... Les visiteurs passent, admirent, envient parfois les privilégiés ayant vécu dans ces logis romantiques ou baroques qui témoignent de l'Histoire et des histoires dont les murs ont été les témoins muets. Des Belles de toutes époques, qui ont donné une âme à ces lieux de plaisance, d'amours et d'intrigues. En historien, en conteur, Claude Mossé entraîne les lecteurs en quelques sites magiques où des femmes hors du commun ont écrit des pages de gloire, d'esprit, de politique ou de passion. En Drôme provençale, Madame de Sévigné hante les vastes pièces du château de Grignan où, chez sa fille, elle écrivait... Sur les rives de la Loire où, par groupes de trente ou quarante, les touristes parcourent les couloirs du château de Loches, le spectre de l'éblouissante Agnès Sorel retrouve celui de son bien-aimé Charles VII... À la Malmaison, près de Paris, Joséphine de Beauharnais, épouse de Bonaparte, mêla en de fastueuses réceptions intrigues politiques et protocole impérial... Dans le bocage berrichon, à Nohant, dont George Sand fit le sanctuaire romantique de toute la vie culturelle du XIXe siècle, on passe naturellement de la plume de Musset, au piano de Chopin, à la verve de Flaubert... À Saint-Jean-Cap-Ferrat, dans la villa " Santo Sospir " où pas un pan de mur n'échappa au crayon de Jean Cocteau, Francine Weisweiller accueillit dans les années de l'après-guerre, tout ce que la France des arts comptait de gens de qualité ; Francis Poulenc y retrouva Jean Marais, François Truffaut, et beaucoup d'autres... Dans leur cadre, Claude Mossé fait revivre avec humour et précision la vie de ces femmes présentes dans la mémoire collective. Un livre qui, donne l'envie de voyager dans le temps et dans l'espace. Les belles et leur demeure alimentent nos rêves.

11/2005

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Romans noirs

Tous tes secrets

L'histoire glaçante d'une obsession... A Melville Heights, il ne se passe jamais rien. Aussi, quand on retrouve dans ce quartier huppé de Bristol un cadavre lardé de coups de couteau, les résidents sont atterrés. Qui a pu commettre un crime pareil ? Dans le voisinage, tout le monde se connaît : on est entre gens bien. D'ailleurs, on ne fait pas que se côtoyer entre voisins, on s'épie. Josephine développe une véritable obsession Tom, le charmant directeur du collège, qui vit à deux pas de chez elle. Mais elle n'est pas la seule à guetter ses moindres faits et gestes : Jenna soupçonne le proviseur d'avoir une attirance malsaine pour les adolescentes. Quels sombres secrets cache donc cet homme trop beau pour être honnête ? " La première page m'a intrigué. La troisième m'a hameçonné. A la cinquième, j'étais complètement accro. Une lecture addictive qui mêle habilement drame familial et roman noir. Extraordinaire ! " A. J. Finn, auteur du best-seller La Femme à la fenêtre " Un livre qui vous prend aux tripes. " A. J. Finn, auteur du best-seller La Femme à la fenêtre " Un roman addictif qui séduira à coup sûr les fans de A. J. Finn et Ruth Ware " Booklist " Captivant... Jewell fabrique une explosive machine à secrets avant d'appuyer sur le détonateur. " People " Un suspense haletant. " Cosmopolitan " Préparez-vous à sursauter ! " Publishers Weekly " Une histoire qui se déroule dans un microcosme à la Petits Secrets et grands mensongesde Liane Moriarty, avec des enjeux aussi impressionnants que le QI d'Amy dans Les Apparences. Un incontournable ! " InStyle " Tous tes secrets porte l'obsession à son paroxysme. " PopSugar " Ce roman vous tiendra en haleine jusqu'au bout de la nuit. " Brouhaha " Un roman noir sensationnel. Jewell brouille savamment les pistes et vous réserve un dénouement absolument renversant. Ce roman addictif séduira à coup sûr les fans de A. J. Finn et Ruth Ware " Booklist

11/2023

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Napoléon

Les hommes de Bonaparte. La conquête du pouvoir, 1793-1800

En route pour le pouvoir ! Le présent ouvrage s'intéresse à la période au cours de laquelle Napoléon Bonaparte s'est affirmé parmi les principaux protagonistes de la Révolution pour, in fine, s'emparer du pouvoir. Le point de départ est l'apparition sur la scène d'un jeune officier d'artillerie à l'occasion de la prise de Toulon aux Anglais en 1793 ; le point d'arrivée la victoire de Marengo, le 14 juin 1800, qui consolide la position de celui qui a été nommé Premier Consul l'année précédente. Il sera Consul à vie en 1802, empereur des Français en 1804. Contrairement à l'habitude, l'accent est mis sur le caractère collectif de cette aventure singulière, laquelle n'est pas l'histoire d'un seul. Elle mobilise en effet une foule d'acteurs, incarnant eux-mêmes plusieurs groupes directement intéressés à la mise en place du nouveau régime. Au fil des pages, on découvre ou redécouvre les figures de ceux qui ont accompagné Bonaparte dans sa quête. Des tout premiers compagnons d'armes (Junot, Marmont) à ceux qui se sont illustrés lors des campagnes d'Italie ou d'Egypte (Murat, Davout, Lannes), les soldats sont bien sûr parmi les principaux personnages. Mais entrent aussi rapidement en scène les politiques (Cambacérès, Talleyrand, Roederer), les scientifiques (ceux de la campagne d'Egypte et de l'Institut comme Berthollet ou Monge), les commerçants et les financiers (Périer, Perrégaux), sans oublier le clan Bonaparte ou encore les femmes, au premier rang desquelles la future impératrice Joséphine, sans oublier Madame Mère. Plus d'autres, provenant des milieux les plus divers. On peut penser que sans eux, Napoléon, n'aurait pas pu parvenir à une telle réussite et que, sans lui, aucun de ces personnages n'aurait eu un destin si exceptionnel. C'est la synergie unissant tant de brillantes personnalités - parmi lesquelles celle du futur Empereur est bien entendu la plus sidérante - qui forme la matière de ce livre.

05/2021

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Beaux arts

La promenade du critique influent. Anthologie de la critique d'art en France 1850-1900, Edition revue et corrigée

Dans ces "papiers" choisis de cinquante-six critiques - et pas seulement les plus fameux, tel Baudelaire, Zola ou Huysmans -, les escarmouches et les grandes batailles pour l'art moderne sont là, dans toute leur fureur. Delacroix, Courbet, Manet, Monet, Redon, Seurat, Van Gogh, Gauguin ou Cézanne ont les honneurs de ces pages mais ils ne sont pas les seuls puisque les princes de l'époque s'appelaient Ary Scheffer, Gérôme de Bouguereau. Chaque auteur est présenté, chaque critique est située dans son contexte, pour faire de cette anthologie une synthèse indispensable et un instrument de travail qui restitue sa véritable dimension à un champ d'actitvité déterminant pour l'histoire de l'art de la seconde moitié due XIXe siècle. Seule de son genre en langue française, cette anthologie rend compte compte de la totalité de la période, de son évolution et de ses mutations décisives, en représentant les différentes tendances de la critique conservatrice comme de celle des avant-gardes, dans leurs aveuglements comme dans leurs intitutions les plus pénétrantes. Elle évoque aussi l'ensemble du champ artistique, en incluant, à coté de ceux qui portent sur la peinture des textes sur la sculpture, la gravure, la photographie, les arts décoratifs, ou l'architecture. Du romantisme au Réalisme, de l'Impressionnisme au Symbolisme, les grands artistes du XIXème siècle sont admirés ou discutés par les frères Goncourt, Théophile Gautier, Alexandre Dumas, Edmond Duranty, Pierre-Joseph Proudhon, Joséphin Péladan, Félix Fénéon, Octave Mirbeau, ou Léonce Bénédite, sans oublier la critique au féminin des Claude Vignon, Mathilde Stevens et Marc de Montifaud.

07/2010

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Littérature érotique et sentim

Lord Lyllian. Messes noires. Suivi de Jacques d'Adelswärd-Fersen et la figure d'Héliogabale

"Le succès de Jacques d'Adelswärd-Fersen (1880-1923) ne se dément pas. Les éditions originales ou anciennes de ses livres se vendent aujourd'hui à des prix remarquables. Je lui ai consacré en 1991 un dossier, enrichi en 1993, qui permet de comprendre dans quel contexte polémique son oeuvre s'est développée. On doit à Mirande Lucien d'avoir donné une image assez exacte d'Akademos, revue que Fersen a fondée en 1909 et soutenue toute l'année et qui peut à juste titre être considérée comme la première revue homosexuelle. Jean-Claude Féray a attiré notre attention sur son oeuvre littéraire aux éditions Quintes-feuilles. Alors qu'il vient de publier Jeunesse (1907), je suis heureux d'avoir enfin pu mettre la dernière main à cette réédition de Lord Lyllian (1905). Lord Lyllian est un roman à clefs où se rencontrent les sommités homosexuelles de la fin du XIXe : Oscar Wilde, Lord Alfred Douglas, John Gray, Jean Lorrain, Joséphin Péladan, Achille Essebac, Robert de Montesquiou, Friedrich Krupp - et Fersen lui-même - ainsi que leurs égéries les actrices Ellen Terry et Sarah Bernhard. Les amateurs de ces personnages devenus de véritables icônes se réjouiront de la manière dont Adelswärd-Fersen les met en scène avec des dialogues très camp que Wilde n'aurait pas reniés et dans des poses mélodramatiques à souhait. J'espère que, comme moi, vous tomberez amoureux de Lord Lyllian, dans une nouvelle édition portée par d'éminents spécialistes respectivement de la littérature homosexuelle et de la littérature décadente, Jean-Claude Féray et Jean de Palacio", Patrick Cardon.

01/2011

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Romans historiques

Les califes maudits Tome 3 : Meurtre à la mosquée

Dans les deux premiers volumes du triptyque des Califes maudits, Héla Ouardi nous avait fait revivre l'élection mouvementée du premier calife, Abû Bakr, et sa guerre totale contre les tribus arabes révoltées, suite de combats qu'il avait habilement qualifiés de " guerres d'apostasie ". Ce troisième et dernier volume nous plonge dans une véritable enquête policière, où se mêlent tout autant le politique et le religieux : le deuxième calife, 'Umar, est assassiné en pleine mosquée, devant des dizaines de témoins - mais personne n'a rien vu ! L'assassin, un esclave perse, s'est, dit-on, donné la mort sitôt capturé - ou peut-être a-t-on voulu le faire taire ? Fidèle à sa méthode, Hela Ouardi confronte les différentes sources premières de la tradition musulmane pour reconstituer la contre-histoire que le récit officiel s'attache à occulter sans l'effacer totalement. En restituant le portrait de ce personnage hors-normes, bigot, à la fois calculateur et colérique, d'une extrême violence, elle montre qui avait intérêt à éliminer le calife, pourquoi, et comment ce projet a pu être mené à bien sans que personne, pendant près de quatorze siècles, ne songe à rassembler les preuves disséminées dans les textes les plus vénérés. Une affaire politico-religieuse passionnante, qui s'avère décisive pour l'histoire de l'islam jusqu'à nos jours.

09/2021

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Policiers

Le sable était brûlant

Avec Le sable était brûlant, Roger Smith voulait écrire un thriller qui se nourrisse de tout ce qui le mettait en rage dans l'Afrique du Sud d'aujourd'hui : corruption généralisée du monde politique, assassinats de 1 500 enfants par an, mariages forcés des jeunes filles et viols des vierges, certains hommes y voyant le remède absolu contre le SIDA. Le tableau est lugubre, mais criant d'une vérité insoutenable.   Déjà traumatisé d'apprendre que son épouse était la maîtresse de Ben Barker, un entrepreneur corrompu qui vient d'être liquidé par des malfrats à la solde du pouvoir, Robert Dell se voit accusé d'avoir volontairement causé la mort de sa femme et de ses enfants lors de l'attentat déguisé en accident de voiture auquel il vient d'échapper. Comprenant qu'il s'agit d'un coup monté, il tente de se défendre, mais sent que c'est à sa vie même qu'en veulent le flic afrikaner Hans Theron et son collègue Zoulou Inja Mazibuko, qui viennent de l'arrêter. Désespéré, il s'attend au pire lorsqu'il est brutalement kidnappé par l'être qu'il déteste le plus au monde, à savoir son propre père, un ancien mercenaire de la CIA qui a décidé de le sauver. Commence alors un voyage infernal dans une Afrique du Sud où, preuve même de l'arriération tribale qui y règne dans certains endroits, la jeune Sunday essaie d'échapper au mariage forcé auquel elle est destinée.

03/2013

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Animaux, nature

Dictionnaire des chiens illustrés à l'usage des maîtres cultivés. Tome 1, Chiens réels

Abaker, chien du pharaon Chéops ; Agatha, chien d’une unité antidrogue colombienne dont la tête est mise à prix à 100 000 dollars par les narcotrafiquants ; l’Algérie et les chiens dans la guerre, Bédouine, Mitraille, le chien buveur ; Fala, le scottish-terrier de Roosevelt, qui bénéficia d’un discours politique célèbre du président américain, et dont le pelage déclinant l’inquiétait : les marins lui coupaient subrepticement des poils en guise de souvenir ! Babette, Victory et Clipper, chiens respectifs de Poincaré, Churchill et Kennedy ; Sir Tom Anderson et la duchesse Anderson, chiens de Catherine II ; Bébé… de la Pompadour ; Baltique, chanté par Renaud et suivant son maître F. Mitterrand dans le convoi funèbre. La queue du chien d’Alcibiade ; Fanfan, chien tourneur de Zola, mais aussi célèbre chien de guerre en 1914 ; Vieux Colonel, parmi les chiens de traîneau d’Amundsen atteignant le pôle Sud en 1911, grâce à l’impitoyable théorème canin, à découvrir ; le rôle effrayant des armées de chiens lancées contre les Indiens par les Conquistadors. Les chiens dans la peinture anglaise, italienne, française, etc. Que représente un fonceur pour un douanier ? Qui est le chien crotteur ? Qui sont les chiens calculateurs ? Il fallait un dictionnaire pour répertorier et raconter précisément ces compagnons de grande influence. Qui était le chien de J. Wayne, d’Arletty, de Marot, de R. Queneau ? À qui était Zizi de Dada ? La réponse est dans l’index et le développement précis dans ce dictionnaire, préfacé par Pierre Perret, cynophile qui chante si bien Napo. Nom d’un Chien !

10/2012

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BD tout public

La véritable histoire de John Dillinger. Ennemi public n°1

Après le Krach de 29, l'Amérique plonge dans la Dépression, son peuple dans la misère. Pour casser l'image du gangster opulent héritée de la Prohibition, J. Edgar Hoover, le chef du FBI, invente le concept d'Ennemi Public n°l : choisir, parmi les desperados que la Crise pousse à des méfaits brutaux, ceux qu'on montera en épingle avant de les arrêter, en général de quelques balles dans la peau, pour se glorifier de victoires sur le crime et tenir le public en haleine. Ainsi s'écrit à la une d'une presse éclaboussée de sang la légende de Bannie & Clyde, Pretty Boy Floyd, Mitraillette Kelly, Ma Barker... John Dillinger (1903-1934) est le champion de cette Crime Academy. Plus populaire que tous ses confrères en banditisme réunis, il diffère d'eux sur bien des points. L'audace, la classe, le panache de ce fils d'épicier, doué d'un esprit hors du commun, en font le Douglas Fairbanks du hold-up, le Robin des Bois du Midwest. Sa carrière météorique, ses amours turbulentes, ses innovations dans l'art d'attaquer les banques, serviront de modèle à tout le cinéma noir à venir. Il est le chaînon manquant entre les grands outlaws de l'Ouest sauvage et les braqueurs de l'ère moderne. Un mythe américain. Sa figure tragique et sarcastique est à ce point pertinente pour notre époque que le réalisateur Michael Mann vient de le ressusciter dans le film Public Enemies, sous les traits de Johnny Depp.

05/2009

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Littérature érotique et sentim

As Mad as you are

Sa famille. Pour elle, Awan, Native de la Tribu Houma, donnerait tout. Absolument tout. Quitte à s'en oublier. Quitte à vendre son âme au diable. Son club. Pour lui, Madsen, membre des Sanmdi's Angers, a axé sa vie selon trois lois fondamentales. Les frères. Le business. Son plaisir, toujours sans attaches. Quitte à en crever. Quitte à devenir le Diable. "Je t'aurai". Voilà la promesse qu'adolescent Madsen a fait à Awan. Celle de parvenir à ces fins avec la petite amie de son pote, Jagger. Dix ans plus tard, le biker retrouve par hasard la jeune femme alors qu'il rentre à la Baraque, leur QG, après un run. Placée de force dans un snack de seconde zone afin d'épurer les dettes de son père. Awan s'apprête à être une fois de plus abusée lorsque les fantômes de son passé ressurgissent pour la secourir. Sauf que les contes de fées n'existent pas au fin fond de la Louisiane. Pas quand votre sauveur est un salopard de motard brutal. Pas quand il s'appelle MadMadsen. Pas quand il vous libère pour mieux vous garder prisonnière. Dans le bayou, là où règne le vaudou et prolifèrent les alligators, la violence est un mode de vie. L'amour, lui, une injure. Il ne se dit pas, se fait encore moins. Entre attirance et répulsion, quelle route Mad et sa biche choisiront-ils au risque de provoquer le chaos ? L'histoire du'un clébard et de sa biche...

12/2018

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Sociologie

Bi the Way. Guide pour une bisexualité heureuse

"Un ouvrage accessible, captivant, qui regorge d'informations éclairées... Si vous avez remarqué que vous étiez attiré·e par plus d'un genre et souhaitez savoir quel langage utiliser, comment gérer votre différence, faire des rencontres, trouver une communauté et du soutien, ce livre est fait pour vous". Meg-John Barker, auteur·e de Vous n'êtes pas binaire et Unique en mon genre. Que vous soyez ouvertement bisexuel·le, que vous vous posiez encore des questions ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus sur la bisexualité, Bi The Way sera le compagnon idéal pour comprendre cette orientation LGBT + ! Au-delà des témoignages personnels de militant·e·s bisexuel·le·s, ce livre inclut des conseils pratiques au quotidien et des recommandations sur des sujets allant des rencontres à la sexualité, en passant par la biphobie, l'invisibilité des personnes bisexuelles, le coming out, l'activisme ou encore l'identité de genre. Il démystifie par ailleurs une communauté qui est souvent éclipsée ou ignorée et brosse un portrait juste et documenté de la bisexualité aujourd'hui. Lois Shearing vit à Londres où iel exerce en tant qu'auteur·e, journaliste freelance et activiste bisexuel·le. Iel est à l'origine du réseau Bi Survivors et de la campagne #DoBetterBiUs qui se fixe pour objectif de lutter contre la biphobie. Ses écrits sur la bisexualité ont été publiés par le quotidien britannique The Independent, les magazines DIVA et The Advocate, le site Gay Star News, le magazine numérique INTO et le site Web Openly.

04/2023

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Littérature Italienne

Cité engloutie

Marta perd son père à l'âge de 24 ans. Mais est-on encore orphelin à cet âge-là ? Toute la souffrance liée à cette disparition ressurgit en même temps que le dossier judiciaire de son père, quelques années après le décès de celui-ci. La narratrice savait qu'il avait fait de la prison dans les années 70 - pour un malentendu, croyait-elle, car il a fini par être innocenté. Or elle découvre une vérité toute différente. Leonardo Barone a en effet d'abord été condamné pour participation à une organisation terroriste. Pourquoi ne lui a-t-il rien dit ? A-t-il participé à la lutte armée auprès d'un groupe d'extrême gauche lors des années de plomb ? A partir de cette révélation initiale, Marta n'a d'autre choix que d'enquêter pour tenter de comprendre ce qui s'est joué à ce moment-là, à Turin et dans toute l'Italie, afin de connaître ce père qui semble s'être toujours dérobé. C'est finalement le portrait d'un homme qui se dessine, sans concession, et à travers lui, celui d'une période trouble de l'histoire italienne. Qui étaient ces militants communistes ? En quoi croyaient-ils ? Comment ont-ils vécu ? Que reste-t-il de leur combat, une génération plus tard ? Pour répondre à ces questions, Marta Barone compose un texte intelligent et subtil, empreint d'une grande humanité, qui raconte aussi la rencontre d'une fille avec son père. Un récit incandescent sur l'engagement et la transmission. Traduit de l'italien par Nathalie Bauer

03/2022

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Littérature Italienne

On aurait dit la beauté

"Etait-ce cela, l'adolescence ? Où est le sexe en voiture ? Les cachets de Xanax ingurgités par dizaines, les entailles sur les bras ? Où sont les dangers de mort, les viols dans les passages souterrains, les brimades familiales, la pilule du lendemain (à l'époque, elle n'existait pas) ? Où est la drogue que vous nous avez promise ? " Lorsque son amie du lycée, Federica, ressurgit dans la vie de la narratrice, celle-ci renoue avec les conversations imaginaires qu'elle tenait avec ses anciens camarades de classe d'un quartier bourgeois de Rome. Ces personnages hostiles dans leur perfection ont habité le moment décisif de l'adolescence, participé à construire - et fragiliser - son identité, jusqu'à ce qu'un drame mette fin à cette période qui n'était peut-être pas celle de l'innocence. La figure évanescente de la belle Livia, soeur aînée de Federica, disparue dans les années 80, va alors revenir hanter la narratrice devenue écrivaine à succès - telle la Laura Palmer de Twin Peaks, absente, fantasmée, terrifiante. Avec la voix entêtante et sans fard de cette narratrice non fiable - qui se rendra bientôt compte que la célébrité est aussi fugace que la jeunesse -, Teresa Ciabatti brouille les pistes entre le réel et la fiction, se jouant des codes de l'autofiction pour placer le lecteur au centre d'un procédé narratif qui met à l'épreuve ses certitudes. Car dès lors que l'imagination compte comme expérience vécue, tout semble possible. Traduit de l'italien par Nathalie Bauer.

04/2023

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Littérature Allemande

Le pauvre homme de Toggenbourg

Le mythe du Suisse vertueux, fruste et "libre sur sa terre" n'existe plus aujourd'hui que sous la forme de quelques clichés éculés. Mais longtemps il a constitué le fond de l'idéologie politique et patriotique de la Suisse et fourni au monde les matériaux d'un rêve idyllique. Or voilà que s'élève la voix d'un authentique Suisse du XVIIIe siècle, un petit paysan du Toggenbourg (le pasteur de l'endroit l'ayant surpris en train d'écrire le récit de sa vie, s'empressa de confier le manuscrit à un éditeur zurichois). L'oeuvre garde aujourd'hui une étonnante fraîcheur, et c'est un document inestimable sur ce qui, derrière le mythe, constitue la simple réalité. Car le destin de Bräker n'a rien d'exceptionnel : chevrier dans son enfance, mercenaire à la solde du roi de Prusse, petit paysan, artisan au service des tissages saint-gallois, il a connu la noire misère des crises économiques et la relative aisance des bonnes années. Mais, quand on l'a lu, on n'oubliera plus son insolite récit de la bataille de Lowositz, ni l'histoire de ses amours, ni tant d'épisodes qui, pourtant, ne font que la trame d'une existence ordinaire. La traduction de Caty Dentan offre la première transposition complète, en français, de cette oeuvre. Elle est aussi un geste de plus accompli par nos éditions pour promouvoir, par-delà régionalismes et frontières, toute littérature propre à illustrer la situation de la Suisse, carrefour de l'Europe.

02/2023

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Littérature Allemande

Le joueur d'échecs

Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, le champion mondial des échecs, véritable prodige aussi fruste qu'antipathique ? Peut-on croire, comme il l'affirme, qu'il n'a pas joué depuis plus de vingt ans ? Voilà un mystère que les passagers oisifs de ce paquebot de luxe aimeraient bien percer. Le narrateur y parviendra. Les circonstances dans lesquelles l'inconnu a acquis cette science sont terribles. Elles nous reportent aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges. Une fable inquiétante, fantastique, qui, comme le dit le personnage avec une ironie douloureuse, pourrait servir d'illustration à la charmante époque où nous vivons.

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Littérature Allemande

Le joueur d'échecs [EDITION EN GROS CARACTERES

En 1939, dans un paquebot reliant New York à Buenos Aires, le champion du monde d'échecs est mis en difficulté par un inconnu lors d'une partie improvisée. L'homme confie alors au narrateur sa terrible histoire. Rescapé de la terreur nazie en Autriche, il a été soumis pendant plusieurs mois à la torture psychologique d'un isolement total, auquel seul le jeu d'échecs, qu'il pratiquait mentalement, lui a permis d'échapper. Le Joueur d'échecs, que Zweig rédige en 1941 depuis l'exil et qu'il achève peu de temps avant de se donner la mort, est l'unique texte de fiction dans lequel il évoque frontalement le nazisme. Oeuvre d'un auteur orphelin de sa patrie comme de ses idéaux, cette nouvelle est aussi une réflexion sur le destin de l'Europe et du monde, ce monde devenu, à l'heure où écrit Zweig, un grand échiquier où "plus rien n'est à sa place".

03/2024

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Pédagogie

Apprendre par l'action. Manuel d'implantation des communautés d'apprentissage professionnelles, 3e édition

Ce guide pratique est destiné aider les éducateurs du milieu scolaire combler l'écart entre les connaissances et les actions en transformant leurs écoles en communautés d'apprentissage professionnelles (CAP). Il s'inspire du travail accompli par les acteurs du domaine des CAP auprès d'enseignants, de directions d'école et de membres du personnel des services centraux. Cette troisième édition, la première traduite en français, en plus d'inclure deux nouveaux chapitres - sur les évaluations formatives communes et les aspects clés examiner en ce qui concerne l'embauche, l'accueil et la rétention du personnel -, offre des suggestions utiles au sujet de l'intégration d'apprentissages plus en profondeur, une mise jour des assises de recherche (avec plus d'une centaine de nouvelles références), des outils et des modèles explicites provenant de commissions scolaires performantes, etc. Son format est pratique ; chaque chapitre présente une étude de cas ainsi que les détours et les raccourcis éviter. Riche en solutions et en stratégies applicables dans le monde réel, ce manuel deviendra une ressource inestimable pour tous les éducateurs et les équipes d'enseignants.

05/2019

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Travail social

Radicalisation. Le reflet sombre d’une société vulnérable

Un livre de dialogue avec des jeunes bruxellois sur la radicalisation. En collaboration avec des jeunes bruxellois. Les causes de la radicalisation. La société en transition comme fil rouge La "radicalisation" est un terme vague qui ne rend pas justice au phénomène complexe auquel il se réfère. Par ailleurs, les discussions sur le thème de la radicalisation sont de nature à susciter des conflits et de la polarisation. Comment introduire des nuances dans les conceptions stéréotypées et les images préconçues d'un ennemi ? Ce livre répond à cette question. Les auteurs reviennentsur la période douloureuse des attentats de Paris et de Bruxelles : l'époque de l'attrait de la guerre civile en Syrie, du siège de Molenbeek et de la fermeture temporaire d'un club de boxe. Mais par-dessus tout, ils ont écrit un livre de dialogue avec des jeunes bruxellois. Les dialogues ne se concentrent pas sur la radicalisation en tant que telle, mais la considèrent comme le reflet sombre d'une société vulnérable. L'on y entend discuter les jeunes sur la différence entre Nelson Mandela, Anders Breivik et Salah Abdeslam. Ils évoquent un enseignement discriminatoire, des violences policières et les blessures infligées par l'injustice.

03/2023

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Linguistique

Le langage

Un livre de référence pour les étudiants et futurs linguistes/orthophonistes. Qu'est-ce que le langage ? D'où vient-il ? Comment fonctionne-t-il ? Comment se forment et évoluent les langues ? Quel est le lien entre le langage et la pensée ? Autant de questions auxquelles répond cet ouvrage. En présentant les différentes théories qui ont marqué l'histoire de la linguistique et de la communication, ainsi que les acquis de la psychologie et des neurosciences, il constitue un outil de référence pour tous ceux qu'intéresse la communication humaine dans toute sa complexité.

04/2022

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Beaux arts

Armand Point. De l'orientalisme au symbolisme 1861-1932

Successivement orientaliste, puis symboliste, Armand Point est un artiste épris de beauté. Né à Alger, en 1861, il est durant une décennie en Afrique du Nord un peintre de genre et un luministe, qui se fait un nom dans l'école algérienne. Son talent de portraitiste témoigne de sa technique et de sa sensibilité. Son installation à Paris, en 1888, marque un tournant dans sa vie et dans son oeuvre. Il fréquente alors les célébrités du mouvement symboliste, dont Stéphane Mallarmé est la figure tutélaire. Sous l'influence idéaliste et mystique du " Sâr " Josephin Péladan, l'art d'Armand Point se transforme. La découverte en Italie des maîtres toscans et vénitiens complète cette transition. Idéal et tradition s'unissent désormais dans son oeuvre. En 1892, il s'installe à Marlotte, une commune située à la lisière de la forêt de Fontainebleau. Le domaine de Haute-Claire voué à l'art devient le siège d'un cénacle auquel se joignent, entre autres, Oscar Wilde, Odilon Redon, Jean Moréas, Stuart Merrill, Pierre Loups, Paul Fort, les frères Margueritte ou encore Elémir Bourges. Avec ses émailleurs, ses peintres, ses sculpteurs et ses doreurs, la colonie d'artistes-artisans de Haute-Claire, héritière de celle des préraphaélites et du mouvement Arts and Crafts, est un temple de l'art idéaliste à la charnière des XIXe et XXe siècles. Ce livre, qui retrace l'itinéraire artistique et intellectuel de celui qui fut le maître de ce lieu, Armand Point, reproduit pour la première fois plus de cent oeuvres importantes de l'artiste conservées dans les musées et dans des collections particulières.

11/2010

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Beaux arts

Arts Asiatiques N° 70 (2015)

Arts Asiatiques a repris la tâche qu'avait assurée la Revue des Arts Asiatiques, fondée en 1924 et placée à partir de 1933 sous la direction de Georges Salles. Après une interruption due à la Seconde Guerre mondiale, cette revue reprend, sous l'égide des musées Guimet et Cernuschi, son rôle d'information. En 1959, c'est Jean Filliozat qui, après Georges Salles, prend la direction des Arts Asiatiques. Depuis 1962, l'Ecole française d'Extrême-Orient en assure l'édition, avec le concours du CNRS et de la Direction générale des patrimoines, service des musées de France. En 2010, la revue se dote d'un comité scientifique assurant une importante ouverture internationale. Arts Asiatiques est la revue des principaux centres français d'études et de présentation des arts orientaux et se veut un trait d'union entre le monde de la recherche et celui des musées, en France et à l'étranger. Ses aspects sont multiples : publier les résultats de l'archéologie de terrain, éditer des documents iconographiques ou des textes explicatifs des arts plastiques, restituer le contexte culturel d'une oeuvre d'art ou en décrire la technique ou la matérialité, attirer l'attention sur une trouvaille heureuse, une exposition-phare ou sur les nouvelles acquisitions d'un musée, est toujours, pour Arts Asiatiques, l'occasion d'offrir à tous, spécialistes ou amateurs d'art, l'accès aux sources orientales les plus authentiques. Sommaire / Contents Articles NATALIA POLOS'MAK Nouvelles découvertes de tentures polychromes brodées du début de notre ère dans les tumuli no 20 et no 31 de Noin-Ula (République de Mongolie) FIONA KIDD & ELIZABETH BAKER BRITE Colour in Context : Status Indicators and Elite Dress in Pre-Islamic Central Asia LUKAS NICKEL Bricks in Ancient China and the Question of Early Cross-Asian Interaction ARNAUD BERTRAND La formation de la commanderie impériale de Dunhuang (Gansu) des Han antérieurs : l'apport des sources archéologiques ELLEN JOHNSTON LAING Chinese Pictorial Board Game Prints Activités des musées Musée national des arts asiatiques - Guimet Musée Cernuschi British Museum In Memoriam Jean-François Jarrige (1940-2014) (Henri-Paul Francfort) Notes VALERIE ZALESKI A propos d'un mandala de Dunhuang conservé au musée national des arts asiatiques - Guimet MICHEL PICARD I Gusti Nyoman Lempad : première exposition rétrospective Comptes rendus

11/2015

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Policiers

Bird est vivant !

Le pianiste de jazz Evan Horne est de retour après une année de repos forcé, à la suite d’un accident de voiture dans lequel il a failli perdre l’usage de la main droite. La chance semble de nouveau lui sourire en la personne d’un producteur qui lui propose un contrat ; quant à son autre vie – à savoir la résolution d’affaires criminelles -, elle se rappelle bientôt à lui. En effet, son vieil ami le lieutenant Dan Cooper, de la police de Santa Monica, lui demande de venir sans délai sur une scène de crime. Le saxophoniste Ty Rodman a été assassiné dans sa loge. Le miroir de la coiffeuse est maculé de l’inscription : « BIRD LIVES ! » et on a trouvé près du cadavre un lecteur de CD qui jouait en boucle le célèbre morceau de Charlie Parker Now’s The Time. De plus, l’assassin semble s’être acharné sur le sax de Rodman. Détail encore plus troublant : la victime a été tuée un 12 mars, jour anniversaire de la mort de Charlie « Bird » Parker.Le faisceau de références à la légendaire figure de proue du be-bop se resserre encore quand Evan Horne apprend que d’autres musiciens de jazz connus ont été retrouvés morts dans des circonstances similaires et à des dates toutes liées à Charlie Parker et à son trio.Mû par un fanatisme musical, l’assassin aurait-il frappé les tenants d’un jazz plus commercial afin de les punir de s’être écartés de la grande lignée des maîtres du bop ? C’est ce qu’Evan Horne va s’efforcer de déterminer au fil d’une enquête qui réjouira les amateurs de jazz, toutes tendances confondues.Comme la précédente aventure d’Evan Horne publiée chez Rivages (Sur les traces de Chet Baker, Rivages/noir Nº 497), celle-ci mêle agréablement la résolution du mystère et l’érudition musicale, sans que cette dernière pèse le moins du monde sur l’histoire. Par la voix de son pianiste californien, Bill Moody – lui-même batteur de jazz – n’a pas son pareil pour planter le décor de la scène jazz présente et passée, entre humour et soupçon de nostalgie.Un livre qui donne furieusement envie de ressortir quelques disques des étagères ou de courir en acheter.

03/2010

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Romans policiers

Le Soldat blanchi. Une nouvelle d'Arthur Conan Doyle

Le Soldat blanchi ou Le Soldat blafard2 (The Adventure of the Blanched Soldier en version originale), est l'une des cinquante-six nouvelles d'Arthur Conan Doyle mettant en scène le détective Sherlock Holmes. Elle est parue pour la première fois le 16 octobre 1926 dans l'hebdomadaire américain Liberty, avant d'être regroupée avec d'autres nouvelles dans le recueil Les Archives de Sherlock Holmes (The Case-Book of Sherlock Holmes). Cette nouvelle a la particularité d'être narrée par Sherlock Holmes lui-même, et non par le docteur Watson. La Crinière du lion (1926) est la seule autre aventure de Sherlock Holmes narrée par le détective lui-même. Résumé Mystère initial En janvier 1903, James M. Dodd vient au 221B Baker Street pour s'entretenir avec Sherlock Holmes d'une étrange affaire. Dodd a servi dans la cavalerie impériale en Afrique du Sud lors de la Guerre des Boers terminée peu de temps auparavant. Là-bas, il s'est lié d'amitié avec Godfrey Emsworth, un camarade lui-même fils du colonel Emsworth, redouté pour son caractère tyrannique. En 1902, James Dodd a appris via deux missives d'hôpitaux que son camarade Godfrey Emsworth avait été gravement blessé aux environs de Pretoria. Après la guerre, Dodd souhaite revoir son camarade blessé mais ses lettres restent sans réponse. Dodd entre alors en contact avec la famille Ensworth pour avoir des nouvelles de Godfrey. Le colonel Ensworth lui répond avec irritation que son fils est parti faire le tour du monde et est absent pour une longue période. Dodd, soupçonnant un mensonge, décide d'enquêter dans la propriété de la famille Ensworth, et parvient à être invité à Tuxbury Old Hall pour y passer une nuit. Dans la soirée, il apprend par le majordome que Godfrey est toujours vivant mais connait un sort dramatique. L'émotion de Dodd s'accroît lorsqu'il aperçoit au-dehors par la fenêtre son ancien camarade dont le teint est étrangement pâle. Godfrey fuit alors dans le jardin, Dodd tente de le rattraper sans réussite, mais parvient devant un bâtiment annexe de la propriété des Ensworth : il découvre le lendemain que Godfrey est enfermé dans ce bâtiment sous la surveillance d'un autre homme nommé M. Kent. Surpris par le colonel dans ses investigations, Dodd est sommé de prendre le premier train pour Londres. Son souhait d'éclairer l'affaire le pousse à entrer en contact avec Sherlock Holmes.

01/2023

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Romans policiers

Le «Gloria-Scott». Une nouvelle d'Arthur Conan Doyle

Le Gloria Scott (The Adventure of the Gloria Scott en version originale), est l'une des cinquante-six nouvelles d'Arthur Conan Doyle mettant en scène le détective Sherlock Holmes. Elle est parue pour la première fois dans la revue britannique Strand Magazine en avril 1893, avant d'être regroupée avec d'autres nouvelles dans le recueil Les Mémoires de Sherlock Holmes (The Memoirs of Sherlock Holmes). Résumé Par un soir d'hiver, alors que Holmes et Watson se trouvent au 221B Baker Street, Sherlock Holmes décide de narrer à son ami sa toute première enquête, alors qu'il était encore étudiant à l'université. Holmes explique ainsi qu'à cette époque, il était devenu camarade avec un dénommé Victor Trevor, qui l'avait par la suite invité à passer un mois de vacances chez son père, dans le Norfolk. Alors que le séjour avait parfaitement débuté, la quiétude de la demeure s'était rapidement troublée par la venue inattendue d'un homme du nom d'Hudson, une vieille connaissance du père de Victor Trevor. Sans que Victor Trevor ni Holmes ne sachent pourquoi, le vieil homme avait alors rapidement adopté une attitude des plus étranges, de toute évidence très troublé par l'arrivée de cet inconnu... Date fictive La date à laquelle s'est déroulée cette toute première aventure du détective n'est pas donnée telle quelle dans la nouvelle, et ne peut pas être calculée facilement. Les seules dates fixes indiquées sont le moment où le Gloria Scott quitte le port de Falmouth, le 8 octobre 1855, et le moment où il est détruit, le 6 novembre 1855. C'est à cette seconde date que Trevor rencontre Hudson. Or, lorsque Hudson arrive dans le jardin de Trevor au cours de l'aventure, il s'exclame envers son ancien ami "la dernière fois que je vous ai vu remonte à trente ans, si ce n'est plus" . Ainsi, l'aventure se déroulerait vers 1885, cependant cela ne correspond pas à la période où Sherlock Holmes était encore étudiant. L'évaluation du temps de Hudson est donc erronée. Cette erreur d'estimation est confirmée à la fin de la nouvelle, Trevor expliquant dans sa lettre de confession que "plus de vingt années" se sont écoulées entre son sauvetage en mer fin 1855 et l'arrivée de Hudson. On peut ainsi replacer l'aventure aux alentours de 1875, ou quelques années plus tard.

01/2023