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Religion

Saint Jude

"Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir !" Telle aurait pu être la devise de saint Jude à qui rien n'est impossible. En effet, saint Jude ne désarme jamais, c'est celui qui continue quand il ne reste rien, hormis la foi et l'espoir. Jamais il n'abandonne la tâche entreprise, jamais il ne s'arrête en chemin. Cousin germain de Jésus, il faisait partie des 12 apôtres qui participèrent à la Cène (le dernier repas de Jésus, le Jeudi saint, veille de sa crucifixion). Désigné par Jésus pour évangéliser et porter la bonne parole parmi les peuples d'Afrique, Jude obtint de grands succès, convertissant des multitudes d'infidèles. Toujours disponible lorsqu'on l'appelle au secours, il opéra de nombreux miracles, rendant ici la lumière aux aveugles, la faculté de marcher aux estropiés, l'ouïe aux sourds ou encore mettant en fuite les démons, les chassant des corps dont ils avaient pris possession. Les prières spécialement choisies dans ce livre constituent à elles seules le moyen le plus sûr d'obtenir l'aide de ce saint exemplaire à qui rien n'est impossible. Le prier avec ferveur pour les causes difficiles, voire désespérées est très souvent suivi d'effet. C'est donc en toute confiance que l'on pourra le solliciter dans les moments de crise que nous avons tous (malheureusement un jour ou l'autre) l'occasion de traverser; que l'on s'en remettra à lui dans les entreprises que nous mettrons en oeuvre. S'adresser à saint Jude par la prière est la meilleure façon de se placer sous sa protection et d'obtenir son aide pleine et entière. Nous souhaitons que ce petit livre, par ses prières spéciales et adaptées à tous les cas vous y aidera grandement.

01/2013

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Histoire de France

La fabrique de la paix. Du comité d'études à la conférence de la paix, l'élaboration par la France des traités de la première guerre mondiale

Quels étaient les buts de guerre de la France pendant la première guerre mondiale et comment négocia-t-elle les traités qui y mirent fin ? Les réponses à ces deux questions réservent toujours leur part d'ombre. Cet ouvrage, qui est issu de la thèse de doctorat de l'auteur, propose des réponses nouvelles en adoptant un point de vue original: l'expérience du Comité d'études. Composé des meilleurs historiens et géographes de son temps (Lavisse, Seignobos, Vidal, de Martonne...), ce Comité fut constitué dès 1917 par Aristide Briand afin d'aider son gouvernement à élaborer les buts de guerre territoriaux de la France et de ses alliés en Europe. Il réalisa un corpus de près de 1 500 pages, ponctué de cartes et de statistiques, traçant les frontières de l'Alsace, de la Sarre, de la Lorraine, du Luxembourg, de l'Europe centrale et orientale, des Balkans, de Constantinople, de ses détroits, de l'Arménie et du Proche-Orient. L'auteur s 'est mis en quête des traces disparates de l'existence du Comité d'études et de ses écrits contenus dans de nombreux, fonds d'archives. Cette recherche permet enfin de bien connaître ce Comité atypique, maillon non négligeable de la chaîne qui élabora les revendications que la France porta au cours de la Conférence de la paix de 1919. Afin de révéler la part que prit le Comité d 'études dans ce travail, l'auteur s 'appuie sur la comparaison de son corpus avec les archives diplomatiques qui dévoilent les positions défendues par la France pendant les négociations. Il se dégage de cette analyse comparée la place réelle qu'occupa le Comité d'études mais plus encore, une véritable histoire de l'élaboration par la France des traités de Versailles, Saint-Germain, Trianon, Neuilly et Sèvres.

05/2010

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Musique, danse

Ma Boîte à souvenirs

Il se savait très malade, mais le cachait soigneusement. D'abord parce qu'il préférait l'humour à l'humeur, la pudeur à l'amertume. Ensuite parce qu'il avait repéré sur Internet un médicament que des Américains disaient " miracle ". Il voulait en tout cas se battre jusqu'au bout et préférait vivre intensément que survivre médiocrement. La fatigue et la souffrance gagnaient pourtant chaque jour du terrain. Pour les défier ou, peut-être, s'y soumettre fièrement, Carlos a entrepris deux projets : un livre et un film. Des heures durant, quelques mois avant sa mort, devant un journaliste ; quelques jours à peine, devant des caméras ; il a raconté sa vie qui, à elle seule, constitue un véritable roman, riche d'aventures et de rebondissements en tous genres, peuplé de célébrités mythiques et habité par l'amour et l'intelligence. De Johnny et Sylvie, ses frère et sœur de cœur, à ses parents de légende, Boris et Françoise Dolto, en passant par l'ami Brel, la fabuleuse campagne Oasis, l'éclosion du jazz des années Saint-Germain, les coulisses et métamorphoses de la télé ou des " Grosses têtes "... Ses propos tendres, drôles et touchants ne cachent rien. Depuis cette enfance où, délicat et maigrelet, il posait pour le sculpteur Kijno mais jouait les leaders de bande sous le surnom de " Titi le chef des attaquants du Luxembourg " jusqu'à sa méditation de sexagénaire, interpellé par la Faucheuse, livrant les secrets de son âme sur les dérives de la société, la foi, l'amour conjugal ou la passion, Carlos nous offre ici un ultime témoignage à son image : tonique et avec un cœur si " gros " qu'on le voyait de l'extérieur !

04/2008

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Littérature française

Série noire

Pour une fois, c'est le roman qui inspire le fait divers. Ce livre retrace l'histoire du premier grand kidnapping français qui agita le pays en 1960 avant de découvrir qu'il était calqué mot pour mot sur un roman américain de la Série noire ! Un jeune ouvrier, séducteur invétéré, revenu de la guerre d'Algérie et reconverti dans la vente d'électrophones, se jette dans les nuits parisiennes. Il rencontre une jeune reine de beauté danoise qui découvre Paris en traînant aux terrasses de Saint-Germain-des-Prés. Tout bascule lorsqu'un escroc de 39 ans, antisocial viscéral, met la main sur un livre de la Série noire qui le révèle à lui-même. Au gré des rencontres, des voyages entre Copenhague et la Côte d'Azur, ces trois personnages que rien ne destinait à réunir, se retrouvent au coeur de l'affaire la plus retentissante du début des années 1960. S'appuyant sur une enquête approfondie et des documents judiciaires inédits, le livre se déploie comme un roman policier qui peu à peu se déplace sur une autre scène, où la littérature et le cinéma deviennent les vrais protagonistes de l'histoire. On y croise Antonioni au festival de Cannes, Anna Karina, Françoise Sagan, Kenneth Anger, Jean-Jacques Pauvert, Simenon, Histoire d'O et les tournages de Clouzot et de Truffaut. On découvre l'envers du décor de certaines scènes de films. On rencontre le monde des artistes de music-hall, des concours de beauté. On assiste à l'avènement de la puissance des médias. Une investigation palpitante sur les puissances de la fiction et les frontières de plus en plus floues entre la réalité et ses images.

08/2018

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Critique littéraire

Des gentlemen à part. Portraits de quelques mal-pensants du monde anglo-saxon

La littérature anglo-saxonne du XXe siècle a compté dans ses rangs quelques indociles ou mal-pensants de talent que le public francophone connaît, hélas, fort peu, quand il ne les ignore pas tout à fait. Ils valent pourtant le détour. Nombre d'entre eux firent des choix philosophiques et politiques que la morale républicaine et démocratique d'aujourd'hui réprouve et stigmatise. Quelques-uns de ces hommes nourrirent même, horresco referens, de scandaleuses sympathies pour le fascisme, ce qui explique vraisemblablement le durable ostracisme dont ils continuent à faire l'objet. Afin de briser la loi du silence et de contrevenir à cette censure, le présent ouvrage réunit les portraits d'une douzaine de ces rebelles oubliés. Originaires d'Amérique, d'Australie, de Nouvelle-Zélande, d'Afrique du Sud ou des îles Britanniques, ces gentlemen furent à leur façon des anarchistes de droite, un peu à la manière de ceux que nous connaissons et apprécions sur le Vieux Continent. Tous ont plus ou moins mis leur peau au bout de leurs idées et presque tous ont plutôt chèrement payé leurs défis et leurs engagements. Qu'il s'agisse des Anglais A. K. Chesterton, figure clé du conservatisme nostalgique de l'Empire, et Anthony Ludovici, singulier nietzschéen qui traduisit l'auteur d'Ainsi parlait Zarathoustra, de l'excentrique Geoffrey Potocki de Montalk, descendant d'une illustre famille polonaise mais de nationalité néo-zélandaise, du Germano-Américain George S. Viereck, poète et écrivain politique qui eut son heure de gloire, l'auteur nous offre une série de "microbiographies" (chacune complétée par une note bibliographique) hautes en couleur, suscitant chez le lecteur une profonde sympathie pour ces personnages hors norme, qui méritaient bien qu'on les sorte de la géhenne et qu'on leur adresse un grand coup de chapeau !

05/2018

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Beaux arts

Jacques Kerchache, portraits croisés

Connaisseur à l'œil réputé infaillible, conseiller des plus grands collectionneurs, militant infatigable de la cause des arts premiers, l'homme qui a fait entrer au pavillon des Sessions du Louvre les œuvres des quatre cinquièmes de l'humanité est mort au Mexique en août 2001. Il s'appelait Jacques Kerchache. A l'occasion du troisième anniversaire de l'ouverture du pavillon des Sessions, le musée du quai Branly et Gallimard publient Jacques Kerchache, portraits croisés. Conçu à partir d'une série d'entretiens avec ses proches, ses amis, les créateurs, les personnalités qu'il a côtoyées (Jean-Jacques Aillagon, Jacques Friedmann, Anne Kerchache, Alain Kirili, Jean-Pierre Lang, Jean de Loisy, Stéphane Martin, Alain de Monbrison, Jean Nouvel, Orlan, Jean-Charles Pigeau, Jean-François Prat, Michel Propper, Paul Rebeyrolle, Sam Szafran, Germain Viatte), cet ouvrage n'est ni une biographie exhaustive ni un essai critique, mais plutôt une invitation à la découverte. Découverte d'un homme, à travers ses expéditions et ses voyages (Afrique, Asie, Amériques), ses combats (anthologie de ses textes manifestes), les expositions qu'il a réalisées (" Les Taïnos ", " Picasso-Afrique " et d'autres encore). Découverte d'une aventure, celle de la création du pavillon des Sessions et du musée du quai Branly, dont le bâtiment, réalisé par Jean Nouvel, ouvrira début 2006. Découverte d'une collection extraordinaire d'arts premiers dont de nombreuses pièces seront reproduites pour la première fois. Découverte d'un univers, sa maison, jamais photographiée, où les œuvres d'art voisinent avec les objets de curiosité dans une atmosphère de " chambre des merveilles ". Entretiens, textes et images ont été réunis par Martin Bethenod, éditeur (ancien directeur des éditions du Centre Pompidou) et journaliste (Connaissance des Arts, Vogue).

04/2003

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Histoire internationale

Le roman de l'Allemagne. Ou l'histoire secrète d'une renaissance...

Satanés Allemands ! Mais comment font-ils ? Quel est le secret de leurs resurgissements économiques insolents et répétitifs ? Hantée par la menace d'un déclin annoncé, l'Europe s'interroge sur son avenir en se regardant dans un miroir made in Germany. Explorant les ressorts profonds des réussites économiques germaniques, l'auteur raconte comment, vouée au service des pires et des meilleurs régimes, la chaîne de compétitivité industrielle et manufacturière allemande ne s'est jamais véritablement et durablement rompue depuis le milieu du XIXe siècle. Pour lui, l'Allemagne moderne résulte d'une longue sédimentation de l'éternel retour nietzschéen que ponctuent l'influence des climats, les bourrasques de l'histoire, les fluctuations de la géopolitique et des aléas de l'économie. Il explique aussi pourquoi, malgré son niveau d'excellence économique et son exemplarité démocratique, l'Allemagne, entravée par le boulet que reste l'épisode nazie, ne dispose en rien de l'autorité morale l'autorisant à prétendre à un quelconque leadership européen. Fruit d'une immersion de plus de trois décennies dans la "chose allemande" , ce Roman de l'Allemagne, cousu de témoignages inédits, nourri de séquences vécues in vivo et de révélations éclairantes, relate l'épopée que représente l'actuel retour en majesté de l'Allemagne au premier plan des scènes européenne et mondiale. Ecrivain et journaliste, homme de radio et de télévision. Michel Meyer a longtemps été correspondant en Allemagne, en Russie et en Europe de l'Est. Intime de la chose allemande et de la confrontation Est-Ouest, confident et traducteur de Willy Brandt, proche des chanceliers Helmut Schmidt et Helmut Kohl, il a notamment publié une douzaine d'essais et de romans dont /'Histoire secrète de la chute du mur de Berlin. Le Démon est-il allemand ? et Le Frère Rouge.

09/2013

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Esotérisme

Les enfants de Barnum (Premium, hochwertiger DIN A2 Wandkalender 2021, Kunstdruck in Hochglanz). Phineas Taylor Barnum mort en avril 1891 était un entrepreneur de spectacles américain. C'est le concepteur des cirques qui sillonnent aujourd'hui le monde. (

Barnum créé des spectacles extraordinaires qui côtoient le succès dans toutes les villes américaines. Le génie de Barnum se trouve tout d'abord dans ses spectacles. C'est sur la scène qu'il souhaite surprendre le public en proposant des ménageries et des animaux rares. En effet, ses spectacles trouvent leur essence dans l'accumulation des curiosités. Le déplacement du cirque de Barnum devient un phénomène à lui seul avec ses gigantesques convois. Barnum est un génie de la publicité. Sa grande spécialité, c'est avant tout son talent publicitaire. En 2014, ce sont les enfants Barnum qui parcourent et enchantent le monde entier sous les lumières du cirque. Les calendriers Calvendo sont des produits haut de gamme - avec ces plus qui font la différence : nos calendriers présentent bien toute l'année grâce à leur papier de qualité supérieure et leur reliure à spirales pour une manipulation des pages plus aisée et une tenue parfaitement droite contre le mur. Un film plastique transparent protège la couverture de ces calendriers toujours plus solides, qui se déclinent désormais en cinq langues. Offrez-vous un calendrier Calvendo qui reste beau tout au long de l'année. Ce calendrier à succès a été réédité cette année avec les mêmes images et une grille calendaire mise à jour. PREMIUM-LINIE mit Kunstdrucken im Hochglanzformat in Museumsqualität. Stabile Rückwand mit 2 innovativen Einstecktaschen für eine optimale Präsentation an der Wand EINZELFERTIGUNG mit hochwertigen Materialien in Deutschland (Made in Germany) Damit die Papierbogen glatt an der Wand hängen hat dieser hochwertige Kalender innovative Einstecktaschen. Sie schützen die großen Blätter vor Luftfeuchte-Effekten. Papier ist ein natürliches Material. Die Fasern reagieren auf Raumklimaschwankungen. Die Einsteckecken sollten daher nicht entfernt werden. Ce calendrier réussi a été réédité cette année avec les mêmes images et le calendrier mis à jour.

04/2020

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Sociologie

Dialogues sur la Belgique. Souvenirs, images, questions

Quels événements, lieux et personnages demeurent dans la mémoire de dix-huit Belges connus lorsqu'ils pensent à leur pays ? Un groupe d'universitaires francophones et néerlandophones cherchent des réponses à cette question depuis plusieurs années. Ils ont organisé des rencontres avec des duos de différents domaines. Au fil de dialogues inspirants, on découvre certains souvenirs partagés - comme les Diables rouges à la Coupe du monde en 1986 ou l'affaire Dutroux - mais aussi des visions contrastées à propos de certains événements ou lieux comme les guerres mondiales ou Bruxelles. Les différences se situent souvent entre communautés de notre pays, mais aussi entre disciplines ou professions. Le livre débute par une introduction sur le contexte historique belge et la notion de mémoire collective. Il se termine par une conclusion dans laquelle les auteurs mettent en évidence certains fils rouges, mais aussi certains silences. Que retrouvons-nous dans cette mémoire prétendument collective ? Quels sont les éléments qui n'y figurent pas ? Bref, un tour d'horizon passionnant des souvenirs partagés et non partagés sur la Belgique. Dialogues sur la Belgique offre sur la Belgique d'hier et d'aujourd'hui un regard unique, fait de souvenirs évocateurs pour les Belges et d'images parfois surprenantes pour les non-Belges. La version néerlandaise de ce livre a paru sous le titre Dialogen over België. Herinneringen, beelden, opvattingen (Universitaire Pers Leuven, 2020). Avec la partipation de Nina Verhaeghe et Christian Laporte (journalistes), Herman Van Rompuy et Philippe Moureaux (hommes politiques), Dirk van Bastelaere et Laurence Vielle (poètes), Jan Verheyen et Adil El Arbi (réalisateurs), Kristien Hemmerechts et Vincent Engel (écrivains), Laurence Rase et Jean-Michel Saive (athlètes), Yves Noël et Christ'l Joris (responsables patronaux), Caroline Copers et Felipe Van Keirsbilck (syndicalistes), Brahim Laytouss et Myriam Tonus (théologiens).

10/2020

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Esotérisme

Le crâne d'Adam. De l'enfer de Dante au paradis

Un ouvrage inédit par son approche romanesque qui allège un ésotérisme fécond. Dans une ambiance passionnante et romanesque dynamique, le lecteur découvrira un livre à tiroirs, version à la fois grand public et destiné aux amateurs de cheminement initiatique, léger comme une plume d'oiseau, ce livre porte vers l'Harmonie. Au tournant de sa vie, Antoine Giraud part de Tours et retrouve son vieil ami le Comte de Gazac. Ensemble, ils vont entreprendre un long voyage à la recherche du mythique Crâne d'Adam. Tout commence au prestigieux château de Chambord par la découverte d'un mystérieux Manuscrit attribué au Comte de Saint-Germain, célèbre aventurier du 18° siècle, réputé alchimiste. Il y est question du Crâne d'Adam que certains initiés ont eu en leur possession en secret. Aux côtés du Comte, Antoine Giraud effectue des recherches et découvre l'inattendu. A travers des étapes correspondant à l'étrange et significatif Enfer de Dantes, sept rencontres avec des personnages incarnant les péchés capitaux, il s'aperçoit que l'objet même de la quête revêt plusieurs aspects. Au cours de ce périple qui le conduit à Venise, il fréquente des personnages qui contribuent à changer son être. Le Crâne d'Adam n'est pas seulement un voyage éclairé entre le solstice d'été et l'équinoxe d'automne des Anciens. Entre l'Adam primitif et le nouvel Adam, il s'agit d'autre chose, d'un syncrétisme fécond lumineux et ancré dans l'espace-temps que le lecteur découvre avec les pro- tagonistes. Il est basé notamment sur le Livre de la Caverne des trésors dont le titre original est le Livre de l'ordre de succession des générations. Le mystère paradisiaque laissera peu à peu place à la lumière qui est pour les yeux ce que la vérité est pour l'esprit. La surprise est de taille.

11/2022

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Histoire des mentalités

Des femmes qui ont inventé notre temps

Quand les femmes prennent le pouvoir sur leur vie ! Voyage historique et militant. Ces femmes, qui ont vécu à des époques et dans des milieux fort différents, ont toutes une chose en commun, une seule, peut-être bien : elles ont pris le pouvoir sur leur vie. En se démarquant des usages, des codes préétablis, en se libérant du carcan mental et comportemental dans lequel le système et de prétendues "traditions immuables" les enfermaient, elles ont, certes marqué leur temps, mais elles ont surtout contribué, chacune à sa place, chacune dans son registre, à inscrire dans les faits le droit pour la femme d'inventer sa propre manière d'être au monde. Sans avoir jamais prétendu donner de leçons à quiconque, elles ont, par l'exemple, par les actes, par les idées, montré à la terre entière que, pour les femmes aussi, l'art de vivre doit être un art de la liberté. Evoquer ce qu'elles ont été, ce qu'elles ont fait, créé, inventé, conquis ; exposer les ruptures, les audaces, les épreuves, qu'elles ont assumées, c'est juste montrer à quel point la ségrégation sexiste relève non seulement d'une inexpiable injustice, mais aussi - et surtout - d'une abyssale sottise. Femmes évoquées : Hypatie - Trotula de Salerne - Pétronille de Chemillé - Jacoba de Almania - Madeleine Brès - Rosalind Franklin - Sophie Germain - Hildegarde de Bingen - Christine de Pisan - Aliénor d'Aquitaine - Mary Wollstonecraft - Mary Shelley - Billie Holiday - Joséphine Baker - Marquise de Sévigné - Germaine de Stael - Juliette Récamier - George Sand - Colette - Agatha Christie - Jeanne d'Arc - Olympe de Gouges - Rosa Luxemburg - Hannah Arendt - Simone Weil - Simone de Beauvoir - Louise Weiss - Elisabeth Tudor - Eléonore Roosevelt - Jeanne Barret - Alexandra David-Néel - Héléna Blavaski - Isabelle Eberhardt - Hélène Boucher - Claude Cogan - Florence Arthaud, et quelques autres...

06/2022

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Religion

Cultes, mythes et religions

" Il n'y a d'intéressant sur la terre que les religions ", notait Baudelaire dans ses Journaux intimes. Salomon Reinach (1858-1932) fut de son avis, puisqu'il consacra sa vie entière à l'étude des cultes, des mythes, des croyances, des superstitions. De l'Antiquité gréco-latine à la Gaule gallo-romaine, rien n'échappait à sa curiosité. Et si les frères Goncourt avec leurs manies de " bibeloteurs " sont à l'origine du musée Carnavalet, Salomon Reinach est un des promoteurs du musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye, le musée qui nous renseigne le mieux sur nos origines lointaines, sur nos sources païennes et sur le début du christianisme en France. Salomon Reinach n'étudie pas seulement la manière dont ont été domestiqués nos animaux, il s'est également intéressé aux coutumes de mariage de nos ancêtres, au totémisme druidique et à Vercingétorix, à la figure d'Orphée et aux vestales romaines, aux cathares et à Gilles de Rais, à Jeanne d'Arc et à l'inquisition. Tous les aspects de la vie religieuse le fascinent. Durant des années, il a donné, à des revues plus ou moins savantes, des études extrêmement précises sur des points qui paraissent de détail mais qui sont révélateurs des grands problèmes fondamentaux. De 1905 à 1923, il a réuni dans cinq gros volumes intitulés Cultes, mythes et religions, des études dont la plupart font toujours autorité. Nous en avons retenu les plus importantes : toutes ont été préfacées par Hervé Duchêne. Pierre Brunel, professeur à la Sorbonne et éminent spécialiste des mythes littéraires, dit dans son avant-propos tout ce que sa réflexion doit aux travaux irremplaçables, mais hélas introuvables, de Salomon Reinach, qui reparaissent ici pour la première fois après trois quarts de siècle d'ombre : une renaissance plus qu'attendue.

09/1997

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Religion

L'abbé du Chaila (1648-1702). Du Siam aux Cévennes, 2ème édition

La mort de l'abbé du Chaila au Pont-de-Montvert, le 24 juillet 1702, qui a marqué le début de la guerre des camisards, n'a cessé de déchaîner polémiques et controverses. Bourreau pour les uns, martyr pour les autres, l'abbé du Chaila restait, au fond, un inconnu. Robert Poujol s'est penché, sur ce destin. Faisant œuvre d'historien moderne, l'auteur, qui a longuement interrogé les archives, nous découvre un homme complexe dont la vie offre de déroutantes facettes. Issu d'une famille du haut Gévaudan, violente et batailleuse (son père ne fut-il pas poursuivi pour actes de brigandage ?), l'abbé François de Langlade du Chaila, après avoir été ordonné prêtre vers 1681, vient tenter sa chance à Paris. En 1685, il accompagne l'abbé de Choisy envoyé en mission auprès du roi de Siam. De retour en France, il est bientôt nommé inspecteur des Missions en Cévennes et se fera, à ce titre, l'agent des conversions forcées. Ayant fondé le séminaire de Saint-Germain-de-Calberte, l'abbé du Chaila, devenu l'homme de confiance de Basville, sera, entre 1687 et 1702, l'instrument administratif et policier chargé de la surveillance et de la répression. L'auteur ne se laisse pas emporter par l'esprit partisan : le choix du préfacier, Jean-Robert Armogathe, historien catholique, et celui du postfacier, Patrick Cabanel, historien protestant, tous deux cévenols, en est la preuve. Robert Poujol décrit enfin les Cévennes austères et irréductibles qui servent de cadre à la vie et à la mort de l'abbé du Chaila. Derrière le combat qui oppose le terrible inspecteur à ses administrés, on devine le vieil antagonisme culturel entre haut et bas Gévaudan. Un ouvrage vivant et passionné, illustré de nombreux documents.

03/2002

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Catéchèse adultes

Prier sans cesse. Conférence sur la prière

"Priez sans cesse" . L'invitation du Seigneur a toujours résonné dans le coeur des moines et des chrétiens commeun idéal. Il ne s'agit bien sûr pas de dire des prières continuellement, mais, comme Cassien nous l'apprend dans une fineanalyse, à demeurer dans un état de prière, une disposition intérieure qui est un dialogue perpétuel avec le Seigneur. Cela nepeut se réaliser, bien sûr, que si toute notre existence tend ellemêmeà cette communion, quand nous l'aurons établie sur cefondement qu'est l'humilité. Car comment rester uni à Dieu en pensée et de coeur, si nos attitudes contredisent cettecommunion ? Tout ce qui nous ramène à notre moi ou aux possessions égoïstes constitue ici un obstacle majeur. Cassiendétaille ensuite les quatre formes de prière dont parle l'Apôtre Paul : demandes, souhaits, supplications, actions de grâces (1Tim 2), mais pour revenir au but que poursuit sans cesse tout croyant authentique : la pureté du coeur qui seule permet l'union àDieu. Le commentaire du "Notre Père" qui suit, est l'occasion de mettre en oeuvre ces principes de base. En entrant dansl'attitude filiale que cette prière parfaite nous communique, nous réalisons le but de toute vie chrétienne : devenir un avec le Fils, comme le baptême nous en a ouvert la possibilité. Et, soyons en assurés, Dieu écoute toujours nos prières, même si nous nesommes pas parfaits. A propos de l'auteur : Jean Cassien est mal connu. On ne sait si le nom de Jean lui fut donné à son baptême ou quand il devint moine, ni s'il naquit en Dobroudja (Roumanie) ou en Provence. Il est certain que, très jeune, il fut moine à Bethléem. Vers 385 il partit pour l'Egypte avec un fidèle compagnon, le prêtre Germain, et il y passa une quinzaine d'années. Vers 400, il se rendit à Constantinople, où Jean Chrysostome l'ordonna diacre.

11/2021

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Cerveau et psychologie

Transcultural Dictionary of Misunderstandings. European and Chinese Horizons

The Transcultural Dictionary of Misunderstandings. European and Chinese Horizons is the result of an initiative which forges a radically new path for promoting transcultural understanding by studying culture-bound keywords. The stimulating idea is to create and address with intention that which is generally held to be by all means avoided : namely, misunderstandings. The experiment starts with a level of communication that is not political per se but cultural. Cultures have no rigid borders like nation-states. They are more dynamic and meandering, open to influence, and translatable. Like cultures themselves, keywords are saturated with history, long-term experience, values, and collective emotions. They carry a load of tacit knowledge and implicit axioms that have the advantage of not having to be unpacked, explained, or spelled out. Working through various semantic layers of keywords on both sides helps to create a more transparent language for transcultural dialogue. The creation of such a language is the effect of producing, exchanging, and working through misunderstandings on both sides. Within the framework of transcultural dialogue, misunderstandings turn out to be an innovative tool for mutual learning by seeing oneself through the eyes of the other. It is high time for researchers in various parts of the world to join forces and translate basic concepts from one language and culture into another. Every translation is a transformation, marking similarities and differences which can lead to an uncovering of new ideas, values, and cultural practices. This unconventional dialogue is a great source of inspiration because it works through hardened assumptions and misrepresentations, unsettles schematic thinking, and leads to unexpected insights and new points of contact. Aleida Assmann Professor of English Literature and Literary Theory, University of Konstanz, Germany

07/2022

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Histoire de France

Journal de guerre d'un juge militaire allemand 1944-1945

Werner Otto Müller-Hill est, à n'en pas douter, un personnage très marquant. Né en 1885 et mort en 1977, benjamin d'une famille de Fribourg, il se définit comme un " bon Allemand " ; mais aussi antinazi qu'antibolchevique, il dénonce le funeste pacte germano-soviétique comme une erreur tragique. Exerçant à Strasbourg à la fin de la guerre, dans la position difficile d'un juriste légaliste tenu à la réserve et à la prudence, il tient, entre 1944 et 1945, un journal qu'il dissimulera soigneusement et que son fils Benno ne découvre qu'à sa mort. Il y consigne avec précision événements et réflexions, notamment au sujet de la crédulité du peuple allemand, berné par les discours officiels des nazis. Malgré ses origines bourgeoises - il décrit son enfance privilégiée dans Souvenances, en fin de volume - Werner s'affirme comme profondément démocrate. A plusieurs reprises, il dénonce l'extermination des juifs par les nazis et parle de la " solution finale " comme d'une " abomination antihéroïque, antimilitaire et absolument antiallemande ". Ses convictions personnelles et son éthique le poussent naturellement à considérer Hitler comme un malade mental. Toutefois, il déplore que son opinion ne soit pas partagée par tous ceux de sa classe. Enfin, ces notes sont aussi des écrits intimes, où il livre ses doutes et ses angoisses. Werner n'est pas seulement un juge intègre, il est également un père et un mari qui s'inquiète pour l'avenir des siens. Ce journal nous plonge dans ce que Werner nomme, justement, le " crépuscule des dieux ". La stupidité et l'horreur de toute guerre ressortent ici pleinement, et la publication de ce texte inédit, soixante-cinq ans après sa rédaction, est une pièce importante à ajouter au dossier du grand conflit mondial.

03/2011

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Romans policiers

Les démons du Vuache

1789 : la Révolution ! St Germain-sur-Rhône, petit village de Haute-Savoie, n’est pas épargné : une foule haineuse, entraînée par six familles, attaque et massacre les moines d’une abbaye. Depuis, une légende tenace annonce la venue, un jour, d’un fantôme vengeur. De nos jours, Francis Magenta, patron de Mondial Protection et son adjoint Stanislas "Stan" Jourdan, sont appelés par le maire du village, Antoine Berlamt, afin qu’ils enquêtent sur des phénomènes inexpliqués : six villageois ont été témoins d’apparitions aussi étranges que terrifiantes accompagnées d’Orbs. Sans trop prendre au sérieux les propos alarmistes du maire, les deux hommes commencent leurs investigations, mais quand ils voient, à leur tour, le fantôme et que François Roure, le curé de la paroisse, est retrouvé assassiné avec en guise de signature un bristol sur lequel est inscrit la lettre U, les choses se compliquent singulièrement, d’autant plus que, l’un après l’autre, les témoins sont éliminés, et à chaque fois, une lettre est retrouvée. Que signifie ce sinistre rébus ? Qui, dans l’ombre, s’appuyant sur la légende est en train de commettre ces meurtres ? Et pourquoi ? Et ce fantôme, hallucination ou réalité d’un autre monde ? Et quel lien peut-il bien exister entre cette série de crimes et l’exécution, à Lugano, d’un citoyen au-dessus de tout soupçon, grand collectionneur d’art et zélé donateur de la ville de Genève ? Entre légende et crime crapuleux, Francis aura bien du mal à faire la part des choses. Une seule certitude, c’est dans le passé qu’il trouvera les réponses. Mais on oublie trop souvent que parfois la Vie réserve de très étranges surprises.

09/2023

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Histoire de la photographie

Photographica N° 3, octobre 2021 : Histoires-monde de la photographie

Troisième numéro de la revue Photographica, "Histoires-monde de la photographie" présente un dossier dédié aux réseaux de circulation et à la géographie de l'histoire du médium, en s'intéressant tout particulièrement à ce que l'on a souvent appelé les "autres histoires de la photographie", c'est-à-dire ici en dehors de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Quelles histoires mondiales / mondialisées pour le phénomène photographique ? En quoi des micro-histoires connectées ou des enquêtes à l'échelle d'un photographe, d'une ville, d'une publication, et donc à une échelle réduite, peuvent "faire monde" et permettre de mieux connaître la production et les circulations des photographies en dehors mais aussi en lien avec les zones géographiques plus repérées de l'histoire du médium ? Avec ces interrogations méthodologiques et historiographiques en toile de fond, ce numéro propose plusieurs études de cas révélatrices de ces questions : un article de Margaux Lavernhe sur le photographe ghanéen James Barnor et les transferts technologiques de la photographie couleur, un texte d'Annabelle Lacour sur les pratiques photographiques des souverains dans l'Asie de la fin du XIXe siècle, un essai d'histoire spatialisée d'Alexandra de Heering sur les studios de la ville indienne de Coimbatore, ou encore un article d'Ecce Zerman sur la circulation d'un modèle photographique dans la presse illustrée de l'Empire Ottoman. La traduction depuis l'anglais d'un texte fondateur de l'anthropologue Deborah Poole sur l'économie des images, une page sur un portrait de l'impératrice chinoise Cixi, ainsi qu'une rubrique source consacrée à la revue Camera Obscura et un entretien avec Nicole Starosielski, historienne porteuse d'un projet sur l'histoire des réseaux et câbles sous-marins, viendront compléter ce dossier thématique.

11/2021

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Histoire des idées politiques

Le parti communiste et ses virus mutants. Depuis le congrès de Tours (décembre 1920) : un siècle de mensonges, de crimes et de trahisons

Après plus d'un siècle d'abominations communistes dans le monde, avec l'effroyable bilan de plus de cent millions de morts assassinés par toutes les méthodes de liquidation et d'exterminations, il y a toujours en France un parti communiste ! Pourtant, le PCF fut le parti le plus collabo de France - non seulement collabo de Staline, mais aussi, rappelons-le à temps et à contre-temps, de Hitler, aux temps du pacte germano-soviétique durant près de deux ans. Ce parti collabo, non seulement n'a pas disparu, mais il va même jusqu'à présenter encore pour 2022 un candidat aux prochaines élections présidentielles. On s'indignerait à juste titre d'un candidat nazi, pourquoi donc un candidat stalinien ne suscite-t-il aucune réaction médiatique ni politique ? Mais il existe aussi un autre élément appelant la nécessité de ce livre : les mutations du virus. Car tout un pan de la "déconstruction" qui nous asphyxie et menace de nous faire disparaître comme peuple descend en ligne directe du marxisme-léninisme. Mais la lutte des sexes, l'invasion migratoire pour disposer d'un prolétariat de substitution, ou les manoeuvres de destruction de la cellule familiale, ont le plus souvent été promues par des marxistes fanatiquement attachés à cette idéologie de destruction. Depuis des années le PCF et les autres organisations marxistes-léninistes se sont largement ouverts à l'islamo-gauchisme d'une Houria Bouteldja dont Bernard Antony a le premier porté devant les tribunaux les expressions fanatiques du racisme antiblanc. Ainsi fusionnent dans la même haine antinationale et antichrétienne les idéologues du totalitarisme marxiste-léniniste, ceux de ses virus mutants de la révolution transatlantique "woke" et ceux du totalitarisme islamique.

01/2022

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Sciences politiques

Colloque de Poissy 2011. Au coeur de la laïcité : dialogue et tolérance

En 1561, à l'initiative de Catherine de Médicis, une conférence religieuse est organisée à Poissy, pour tenter d'effectuer un rapprochement entre Catholiques et Protestants. Les tensions à ce moment précis de l'histoire étaient à leur paroxysme et l'assemblée se quitta sans avoir pu trouver de compromis dogmatique. Cependant, ce colloque fut le germe d'une première tentative de dialogue. Il déboucha sur le premier édit de tolérance de l'Histoire de France, l'édit de Saint-Germain-en-Laye du 17janvier 1562, marquant la reconnaissance officielle de la diversité religieuse. Même si s'ensuivirent trente années de guerres de Religion jusqu'à la signature de l'Edit de Nantes en 1498. 450 ans ont passé depuis cet événement. Que retenir de cette tentative de réconciliation aujourd'hui, alors que nous vivons dans une république laique où la religion n'est plus affaire d'Etat ? Le Colloque de Poissy de 2011 interroge celui de 1561. Comment ce dernier peut-il faire sens aujourd'hui ? La municipalité a considéré qu'il était important de commémorer cet événement historique. Outre la présentation d'une exposition grand public, le service des musées de la Ville, avec l'organisation de ce colloque, aura pu porter, susciter et orienter les réflexions sur un des enjeux majeurs de nos sociétés contemporaines : de quels outils et moyens disposons-nous au quotidien pour parvenir à une meilleure compréhension mutuelle, favoriser et composer le mieux vivre ensemble au coeur de la laicité, comprise aussi comme principe d'unité fondamentale qui rassemble les femmes et les hommes de cultures différentes en une même société politique ? Convoquer historiens, juristes, anthropologues, sociologues, philosophes et théologiens pour débattre ensemble, c'est parier sur le fait que la complexité croissante de l'être humain ne peut s'appréhender qu'à travers des regards croisés.

06/2012

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Religion

Urbain V le bienheureux

L'année 2010 célèbre le septième centenaire de la naissance du bienheureux Urbain V, un des derniers papes français d'Avignon. Né au château de Grizac en Lozère dans le diocèse de Mende, capitale du Gévaudan, Guillaume Grimoard connaît une destinée exceptionnelle qu'Yves Chiron retrace ici à partir de nombreuses sources, d'anecdotes méconnues et dans un style propre à maintenir le lecteur sous le charme de ce grand languedocien. L'enfance et la jeunesse de Guillaume, son entrée dans la vie bénédictine, ses réalisations de Père Abbé à la tête de Saint-Germain d'Auxerre puis Saint-Victor de Marseille, ont convaincu son biographe du caractère unique d'un homme qui n'étant ni évêque, ni cardinal, se tient résolument étranger aux querelles de clans et ne doit sa carrière ni à l'Empereur, ni au roi de France. Sa proximité avec l'Italie, Guillaume Grimoard l'acquiert à l'occasion de ses missions diplomatiques au service d'Innocent VI notamment comme légat à Naples. Elu pape en 1362, il prend le nom d'Urbain V parce que, dit-il, " tous les papes qui portèrent ce nom furent des saints ". Créateur de l'université de Cracovie en 1364, il relance le pèlerinage d'outre-mer pour secourir les chrétiens de Terre Sainte, réforme le clergé, s'attaque au népotisme et à la simonie, explore de nouvelles terres de mission et prend part à de nombreux projets architecturaux sans se dérober aux arbitrages douloureux de la Guerre de Cent Ans. De retour à Rome après la vaillante reconquête du cardinal Albornoz, il repart en Avignon l'année de sa mort le 19 décembre 1370, de la maladie de la pierre. Seul pontife avignonnais béatifié (en 1870 par Pie IX), d'innombrables lieux témoignent en France et en Europe de son extraordinaire rayonnement de serviteur de l'Evangile.

08/2010

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Critique littéraire

Le testament de Melville. Penser le bien et le mal avec Billy Budd

Lorsque Herman Melville meurt à New York, en 1891, il est un vieil homme à peu près oublié. Moby-Dick, quarante ans plus tôt, a coulé sa carrière littéraire. C'est seulement dans les années 1920, dans une Angleterre qui a fait l'expérience de la Grande Guerre, que le public commence à s'aviser de son génie. La fièvre de la redécouverte nourrit la quête d'inédits et, d'une boîte en fer-blanc, surgit le récit auquel Melville a travaillé durant les cinq dernières années de sa vie : Billy Budd. Malgré une taille limitée, celle d'une longue nouvelle, et une intrigue très simple, Billy Budd est rapidement devenu l'un des textes les plus étudiés et les plus commentés de la littérature mondiale, suscitant des débats aussi passionnés que contradictoires. La violence de la lutte entre critiques ne doit pas surprendre : Melville a tout fait pour livrer à une modernité demi-habile, pensant que tout problème a sa solution, une de ces situations sur lesquelles elle ne peut que se casser les dents. Qu'est-ce que le mal ? Par quelles voies se répand-il ? Comment limiter son empire ? Quel sens donner à la beauté d'un être ? Comment accueillir la grâce échue à un autre? Autant de questions que la pensée instrumentale nous a désappris à poser et qui, lorsqu'elle les rencontre, la rendent comme folle. Autant de questions qui n'en demeurent pas moins essentielles et dont la littérature est peut-être la mieux à même, par ses ambiguïtés, de traiter sans fausseté. C'est dans cet esprit que le présent ouvrage se met à l'école de Billy Budd. Il saisit l'occasion qui nous est donnée, en explorant l'oeuvre ultime de Melville, de renouer avec des interrogations dont nous ne pouvons nous passer.

09/2011

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Beaux arts

Zervos et Cahiers d'art

" Cahiers d'art " désigne une revue (1926-1960), une maison d'édition (1923-1970), une galerie (1934-1970), fondées par un universitaire grec, Christian Zervos (1889-1970), et installées au 14, rue du Dragon, à Paris, près de Saint-Germain-des-Prés. Lors de sa création, en 1926, Cahiers d'art est un modèle quasi unique : luxueuse revue d'art contemporain abondamment illustrée de photographies, quel que soit le sujet traité (peinture, sculpture, architecture, cinéma), où les poètes, Tzara, Eluard, Char, Ponge, remplacent avantageusement les critiques d'art. Les débuts (1926-1933) coïncident avec la découverte du Bauhaus, de Klee, de Kandinsky, avec l'assimilation des arts primitifs et de l'archéologie des Cyclades. Après les années de crise (1934-1936) et jusqu'à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, la revue se replie sur la publication des valeurs parisiennes : Picasso et Matisse, Braque et Léger, Ernst, Arp et Giacometti... En 1932 paraît le premier tome du catalogue de l'oeuvre peint et dessiné de Picasso ; le deuxième est préparé en deux volumes pendant l'occupation. À la Libération, l'offset, puis le tout couleur bouleversent l'édition d'art. Après 1950, Zervos se concentre sur l'archéologie protohistorique du bassin oriental de la Méditerranée et sacrifie tableaux et sculptures pour publier d'énormes recueils de planches en noir et blanc. À sa mort, en 1970, il lègue des oeuvres d'art à la ville de Vézelay, où s'est ouvert en 2006 un musée qui porte son nom. Les dons d'archives photographiques et administratives de la revue faits par Yves de Fontbrune, propriétaire du fonds commercial de Cahiers d'art, au Centre Pompidou ont permis la création d'un Fonds Cahiers d'art que la Bibliothèque Kandinsky met à la disposition des chercheurs.

02/2011

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Littérature française

Toute la mer va vers la ville

Dans ce récit, dont le titre est emprunté à un poème de Verhaeren, l'auteur nous livre son Comment peut-on être Breton ?. Mais ce n'est pas l'air de la nostalgie qu'il entonne : il y préfère un plaidoyer pour aujourd'hui, et pour l'ailleurs. Quand on aime, il faut partir et l'on n'emporte jamais ce qu'on quitte. Du moins, né provincial, est-on débarrassé de l'illusion d'occuper le centre du monde. Hervé Hamon nous conte son enfance à Saint-Brieuc, dans l'après-guerre, ses démêlés avec l'école, avec la religion, sa formation politique dans une ville qui fut la première à basculer vers la gauche, ses allers-retours, très tôt, entre la Bretagne et Paris. Et puis le journalisme, l'écriture, l'édition qui " forcément " se passaient dans la capitale, et " forcément " à Saint-Germain-des-Prés. Comment il devient, à l'époque, un Breton saisonnier, un " touriste " chez les siens, heureux et malheureux à la fois. Puis, la Bretagne, il la retrouve. Sur l'Abeille Flandre, un remorqueur de sauvetage. Il devient Brestois d'adoption avec enthousiasme, avec le même enthousiasme qu'il éprouve au contact des marins. Il aime Brest, son parfum d'anarcho-syndicalisme, puis revient vers son Trégor natal. Mais rien à faire : la grande ville lui manque aussi, Tokyo, New York, Dehli... Alors il s'installe dans l'entre-deux. Il comprend qu'il n'a pas des racines, mais des attaches - fortes -, qu'on garde, mais dont on est libre. C'est un livre de passion, de passion ouverte. La suite, en quelque sorte, de Besoin de mer et de L'Abeille d'Ouessant.

09/2009

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Critique littéraire

Choix de lettres 1923-1993

Il est exceptionnel d'avoir accès à une correspondance s'étendant sur une période continue de soixante-dix années et, de surcroît, à des lettres qui témoignent d'une manière aussi transparente de l'appréciation de l'amitié. Ces lettres sont d'abord une conversation de l'esprit, et souvent, cette conversation semble viser un auditoire au-delà du destinataire de la lettre : "J'ai parfois l'impression de m'adresser à d'autres lecteurs en même temps qu'à toi" , écrivit-il à un de ses amis. Sans doute l'aspect le plus remarquable du parcours de Thomas, lorsque l'on considère la période de l'histoire dans laquelle il s'est déroulé, réside dans son refus d'accepter le jugement nihiliste de l'époque prôné par ses pairs. Pour lui, humaniste convaincu, le désespoir représentait l'ultime mal : "Ce n'est pas vers l'ombre qu'il faut se tourner, mais vers un espace de lumière [... ] je suis persuadé que le grand, le seul crime - c'est le désespoir - quand la fine pointe de l'espoir (de l'espoir en rien, à l'état pur), n'est plus là - c'est vraiment le fil de la vie qui se rompt". "Mystérieux, secret, discret" , ce sont les mots dont la critique se sert habituellement à l'égard d'Henri Thomas. Espérons que ce choix de lettres jettera une lumière là où il y avait de l'ombre, en éclairant notamment la parenté de Thomas avec Herman Melville, un écrivain qu'il décrivait ainsi : "Un homme seul, aux écoutes de la terre et de la mer, et qui trouve au plus lointain, sur les confins du réel et de la fiction, ce qu'on peut nommer sa vérité [... ]" . Joanna Leary.

06/2003

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Littérature érotique et sentim

Le siècle de Léontine

Léontine nous parle de sa longue vie dans un village perdu où le temps a passé certes, mais moins vite qu'ailleurs, comme pour mieux nous permettre d'en contempler la beauté et de nous imprégner de sa sérénité... toute relative, car, en contrepoint du récit de Léontine, surgissent des êtres bien en chair, des personnages hauts en couleur, certains prêts à tout pour assouvir leurs bas instincts. Récit : (...) Je me souviens de la réquisition des chevaux, mulets et mules, imposée par le service de la remonte ; du rassemblement des bêtes sur la place du village, des attelages, des camions, du départ du convoi pour Herberon. Je me souviens du silence qui pesait dans le coeur des hommes, des larmes de mamé Ninette de voir partir son mulet... (...) Je me souviens de ta main qui caressait ma joue, de ton regard perdu... (...) Amour : (...) elle flottait... elle volait... il n'y avait plus de mots, il n'y avait plus de bruit, il y avait un silence bordé de musique, un archet tendu qui la transperçait, et ses notes, acérées comme des flèches, venaient chercher au fond d'elle-même la plus petite goutte de bonheur pour l'étaler au grand jour sur un merveilleux rivage. (...) Intrigue : (...) A ce moment-là, il a eu peur, le Pierrot... Il ne fanfaronnait pas, pour une fois... il faut dire que les autres... C'est l'enfer disait Sartre... Le Pierrot c'est un sale type, oui, nous n'allons pas revenir là-dessus... de là à en faire un assassin... Finalement c'est la femme au Germain qui lui a sauvé la mise ! Il passait la nuit avec elle pendant que son mari était au fournil... (...)

12/2014

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Philosophie

Elévations sur les mystères. Méditations et autres textes

Ses contemporains virent en Bossuet (1627-1704) une figure tout droit sortie des temps héroïques de l'Eglise, capable de conjuguer action politique, direction spirituelle, développement de la pensée et culture des arts et lettres. Si le XVIIIe siècle put se sentir écrasé par son autorité et sa stature tant morale que spirituelle, le XIXe puisa chez lui une certaine idée de la grandeur française, dont il demeure une des incarnations les plus emblématiques. Ce volume rassemble des oeuvres majeures, indisponibles depuis le XIXe siècle, de celui qui fut non seulement un grand écrivain, mais aussi un homme de grande influence auprès du pouvoir monarchique. Les Elévations sur les mystères et les Méditations sur l'Evangile manifestent une sensibilité frémissante. Dans ce commentaire de la Bible qui sollicite à chaque page le coeur et l'intelligence, l'érudition est d'autant mieux présente qu'elle reste imperceptible, entièrement coulée dans la maturité d'un vieil homme au sommet de son art. Le Carême de Saint-Germain témoigne du génie oratoire de Bossuet à travers un cycle complet de sermons prononcés devant la cour de Louis XIV. L'éloquence sacrée y revêt une signification politique évidente. Le souci de rappeler aux rois leurs devoirs se lit encore dans les Lettres à Louis XIV et les Sentences pour Mgr le Dauphin, destinées à Monseigneur dont Bossuet était le précepteur. L'Exposition de la doctrine catholique illustre la manière originale dont il s'adressa aux protestants, précurseur en cela d'un dialogue religieux fondé sur la connaissance mutuelle. Enfin, les Poésies, composées à la fin de sa vie, laissent apparaître un Bossuet intime, très différent de l'éclat coutumier de sa phrase et de ses concepts.

02/2017

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Romans historiques

Un meurtre, une société. L'assassinat du duc d'Orléans, 23 novembre 1407

L'assassinat de Louis, duc d'Orléans, frère unique du roi de France, par Jean sans Peur, duc de Bourgogne, cousin germain de l'un et de l'autre, est un événement d'importance. Ce fut une affaire de famille et une affaire d'Éat qui plongea les Français d'alors dans les malheurs d'une guerre civile où s'opposèrent les Armagnacs et les Bourguignons, puis de la guerre étrangère, contre les Anglais. D'autre part, rien ne peut mieux révéler ce que fut la société politique française à la fin du Moyen Âge. Les Français rêvaient alors d'une société bien ordonnée en une belle hiérarchie dominée par la majesté royale. En réalité, désordres et violences les faisaient vivre dans une structure fragile que la folie du roi Charles VI menaça plus encore. Elle posa des problèmes que ni les parents du roi ni les institutions du royaume ne purent résoudre. La haine et le froid calcul poussèrent le duc de Bourgogne au meurtre de son rival. Ce meurtre aurait pu être de peu de conséquence. Si le duc avait avoué son crime et s'était repenti, le roi aurait pu pardonner, et la paix aurait été rétablie. Au contraire, l'honneur du duc le conduisit à se justifier et à se glorifier. Le roi fut donc impuissant à contenir le désir de vengeance des parents et amis du duc d'Orléans. Le récit des tempêtes et des débats qui suivirent le meurtre de 1407 est ici prolongé jusqu'en 1419, où la mort du duc fut vengée par le meurtre de son meurtrier, à Montereau, sur ordre et en présence du dauphin Charles, le futur Charles VII.

03/1992

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Beaux arts

Les différents publics de Paris

Deux albums satiriques méconnus du jeune Gustave Doré. Dans La Ménagerie parisienne, il croque l'élite de la capitale dans un bestiaire féroce. Les Différents publics de Paris offre un portrait plus attendri, mais implacable, des hauts lieux culturels de la capitale. Un souvenir vif et fringant d'un Paris disparu mais dont les rapports entre classes continuent de s'exprimer. Repéré dès ses 15 ans par l'éditeur parisien Charles Philippon, Gustave Doré commence sa carrière par des contributions hebdomadaires au Journal pour rire. Sa virtuosité, son sens aigu de la caricature lui valent très vite un incroyable succès, qui conduit Philippon à publier des albums de ses illustrations de presse, mais aussi des séries inédites croquant avec vigueur la population de la capitale. Dans Les Différents publics de Paris, Doré passe en revue les théâtres de la capitale, en y ajoutant quelques lieux plutôt réservés à l'étude comme la Bibliothèque ou l'Amphithéâtre de médecine... On y croise une faune variée, certainement plus occupée à se donner en spectacle qu'à s'instruire ou se cultiver. Vigoureuse mise en abîme du théâtre de la condition humaine, on comprend que nul n'est besoin de regarder la scène pour se divertir. Avec La Ménagerie parisienne, Doré continue sa représentation satirique du monde parisien. On peut même parler de " faune ", puisqu'il assimile chaque type social à une race animale, sans pour autant que le dessin perde de son humanité. Pour désigner les aristocrates du Faubourg Saint Germain, il reprend un terme usité en Angleterre depuis le XVIIIe siècle : les lions et les lionnes. Des lions aux rats d'égout, le crayon de Doré n'a ménagé aucune des classes de la société urbaine.

03/2019

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Histoire de France

Bloqués dans l'enfer Meuse-Argonne. Septembre-octobre 2018 : les Américains arrêtés au nord-ouest de Verdun

Les amateurs de conflits contemporains connaissent bien les difficultés rencontrées par l'armée américaine lors de la Seconde Guerre mondiale dans " I'enfer vert " du bocage normand à l'issue du débarquement du 6 juin 1944. Malgré leur écrasante supériorité en moyens matériels, les GI's avaient peiné à progresser lors de la bataille des haies au mois de juin et de juillet 1944 avant de rompre le front allemand avec l'opération Cobra. Mais combien de passionnés d'histoire se rappellent que lors de la guerre précédente, les Sammies ou Doughboys, " aînés " des GI's, avaient eux aussi connu d'immenses difficultés, durant l'automne 1918 pour percer les lignes d'une armée allemande qui pourtant n'était plus alors que l'ombre d'elle-même ? Si les noms La Haye-du-Puits ou Saint-Lô résonnent encore dans les esprits, qui se souvient des combats acharnés pour la hauteur boisée du Montrebeau, du village de Cierges, du bois des Ogons, pour ne citer qu'eux, menés en septembre et octobre 1918 ? Qui peut deviner, sur le terrain, que les environs immédiats du cimetière militaire de Romagne-sous-Montfaucon, la plus grande nécropole américaine d'Europe avec plus de 14 000 corps, ont été l'enjeu de furieux combats pour la possession de la Kriemhild-Stellung, baptisée ligne Hindenburg par les Alliés ? Dans cet ouvrage, Yves Buffetaut et Nicolas Czubak reviennent à hauteur d'hommes sur la plus importante et difficile bataille menée par l'armée américaine durant la Première Guerre mondiale avec le souci d'y apporter un regard germano-américain. Le récit des événements, appuyé par plus de 150 photos d'époque, est complété par des textes de Quentin Gérard présentant les uniformes des combattants des différentes armées en présence.

10/2018