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Danielle Boillet

Extraits

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Science-fiction

Coffee city

Où mène donc le "Tube" ? Et où vont ces "trombes" qui circulent à l'intérieur de celui-ci à vitesse supersonique ? La réponse se trouve peut-être à Coffee City... Dans un monde pluvieux, privé de toute forme de communication, peuplé de clans étranges et d'épaves humaines, et surtout traversé par un inquiétant tube transparent, se nourrir, se soigner et se protéger devient chaque jour plus difficile. Un couple et sa petite fille décident de remonter le cours du Tube dans l'espoir de rejoindre une terre meilleure où s'établir. Un voyage long et risqué qui les conduira tout droit dans les mailles de la terrible Coffee City, cité caféicole dont les habitants, quasiment réduits à l'esclavage, sont contraints de cultiver les caféiers pour satisfaire aux mystérieuses exigences des trombes. Les plus productifs d'entre eux gagneront peut-être leur billet pour embarquer dans l'une d'elles, et trouver enfin... la liberté ? La mort ? Quelque chose d'autre ? Nul ne le sait, et les rumeurs courent. En attendant, défense formelle de torréfier les grains et de consommer le breuvage tabou. Mais dans cette société soumise et apeurée, qu'est-ce qui pourrait délier les langues et rétablir la chaleur humaine, mieux que la transgression de cet interdit ?Dans un registre sensible, plein de verve et d'humour, Thierry Vimal s'attache à transposer dans un futur proche et apocalyptique l'infernal quotidien des planteurs de café de l'époque coloniale. Une nouvelle d'anticipation servie par une langue moderne et qui conte aussi l'histoire intime d'une famille.

11/2013

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Critique

Stendhal et l'Amérique. L'Amérique et la modernité

Qui a résumé les Etats-Unis dans cette étonnante formule, "ce pays singulier, où l'homme n'est mû que par trois idées : l'argent, la liberté et Dieu" ? C'est Stendhal qui, en 1830, a proposé ce mot qui pourrait figurer comme devise au fronton de la Maison Blanche. Formule définitive : la plus ancienne des grandes démocraties orne son billet d'un dollar d'une invocation divine. Dieu est Américain, comme le dollar et la liberté. Stendhal est lié à l'Amérique, où il n'a jamais mis les pieds, malgré des projets de voyage, par des liens constants qui ont duré toute sa vie. Pour lui l'Amérique existe, il l'observe et la juge, il lui consacre des allusions innombrables, des textes peu connus qui sont cités abondamment dans ce livre. L'Amérique lui inspire à la fois admiration et aversion. A l'Ouest il y a quelque chose de nouveau, la liberté et le bonheur : moralement, Stendhal là-bas est chez lui. Mais le dollar est aussi le dieu de l'Amérique qui réduit Dieu à une bien pauvre présence. Dans l'univers de Stendhal, l'Amérique est le pôle de la modernité et elle fait face au pôle de l'anti-modernité, l'Italie. Michel Crouzet, qui a consacré un livre à l'italianité stendhalienne, explore ici le versant opposé du stendhalisme, la civilisation régie intégralement par la modernité, née moderne, vivant dans la liberté des modernes, qui révèle pour le romantique l'incompatibilité avec tout ce qui peut définir la culture.

04/2021

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Ecrits sur l'art

Le musée idéal : la revue N°5, mars-avril-mai 2023 : Vermeer. Toutes ses peintures enfin réunies !

Pour le prix d'un billet d'exposition, visitez toutes les pièces d'un musée idéal, suivez nos guides conférenciers et découvrez l'actu de l'art ! Cette revue propose une immersion inédite au coeur d'un musée imaginaire. Elle invite à une balade sur papier dans les différentes pièces du musée pour une évasion artistique et sensorielle. Dossiers thématiques, analyses d'oeuvres par des historiens de l'art, article sur les coulisses des musées ou encore l'actualité de l'art en France et à l'étranger, tels sont les articulations de cette revue caractérisée par de belles reproductions et la qualité journalistique et iconographique de GEO. Visitons le musée idéal de pièces en pièces : Qu'est ce qu'un musée idéal pour vous ? Entretien avec une personnalité de la culture L'exposition événement sur Vermeer : 35 chefs-d'oeuvre enfin réunis ! Comment regarder un tableau au musée ? par notre conférencière Françoise Barbe-Gall Une pause déjeuner au restaurant du musée avec la rubrique "Un étoilé au musée" , l'occasion de parler Art et Gastronomie Le petit musée, un tableau expliqué aux enfants La collection du Musée idéal pour ce numéro : Grâce à cette exposition consacrée aux Japon en fleurs Le dépliant panoramique qui met en valeur une oeuvre au grand format Les 10 coups de coeur de la rédaction GEO ! Le cabinet de dessins : découvrez les dessins méconnus de Victor Hugo L'auditorium La petite boutique du musée : les ouvrages, les films, les podcast à découvrir

02/2023

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Multimédia

Comprendre les NFT et les metavers

« Avec mes cryptos, j’ai acheté un NFT sur un métavers. » Vous risquez d’entendre de plus en plus souvent ce genre de phrase dans un futur proche. Mais qu’est-ce qu’un NFT, un non- fungible token ?

Pour certains, il s’agit de la plus grande révolution dans le monde de l’art depuis l’invention du pinceau. Pour d’autres, c’est un moyen supplémentaire de spéculer. Le terme « fongible » qualifie une chose qui peut être remplacée par une autre de même nature. Les pièces de monnaie, les billets de banque, le sel, l’huile ou l’or brut sont fongibles. Ils peuvent être uniques et identifiés par un signe distinctif, un filigrane par exemple, mais ils n’en restent pas moins interchangeables car de même nature et de même valeur.

Le NFT est un non-fungible token, il peut être vendu ou acheté sur une place de marché en ligne et détenu sur un portefeuille électronique mais est non fongible car chaque NFT diffère d’un autre. Un NFT est donc un jeton numérique qui n’est pas fongible, pas interchangeable. Si je prête 10 euros, peu importe qu’on me rende le même billet, un autre ou bien des pièces. En revanche, si je prête mon tableau de Monet pour une exposition, je m’attends à ce qu’on me rende celui-ci et non à ce qu’on m’en renvoie un autre.

Au fil de cet ouvrage, vous apprendrez ce qu’est un NFT puis comment créer le vôtre. 

01/2022

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Historique

Le Feu et la Glace

Le 17 juin 1929, à Berlin, Georg Wilhelm Pabst commence le tournage du Journal d'une Fille Perdue avec Louise Brooks qui sympathise avec Marlene Dietrich qui leur rend visite. Une amitié-rivalité nait entre les deux jeunes femmes. Kurt Weill, qui est à Paris, appelle son ami Pabst. Il lui parle d'une chanteuse et comédienne noire extraordinaire, Adelaide Hall. Il faut qu'il la rencontre. Pabst pense tout de suite à un film avec elle et Louise. Mais Louise repart après le tournage aux Etats-Unis. Son billet sur le S. S. Homeric au départ de Cherboug est réservé le 31 juillet. Alors, Weill et Pabst s'organisent. Ils mettent Bertold Brecht à contribution avec qui Weill a écrit et composé L'Opéra de Quat'Sous, l'année précédente. Il doit écrire un scénario en un mois qui doit pouvoir être tourné en 6 jours. Lorsque le tournage s'achève, Pabst, Brooks et Dietrich et son chef opérateur, Allgeier, le scénario de Brecht sous le bras, sautent dans un train pour Paris. A Paris, Kurt Weill présente Adelaide Hall à l'équipe. Et Charles Vanel jouera le rôle du marin séducteur. Le 31 juillet 1929, le Paquebot S. S. Homeric largue les amarres... Jean-Luc Cornette & Ju¨rg imaginent le tournage de ce film inconnu qui ne verra jamais le jour. Une fiction folle, qui s'inscrit dans les trous de l'histoire pour un hommage au cinéma allemand de l'entre-deux guerres, à la créativité sans limites, avant que s'impose le nazisme.

04/2024

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Littérature française

Narderans

L'histoire d'un serial tagueur. Il sévit dans le Jura pendant ces dernières années. Sa cible : Les 4x4 qui envahissent la montagne pendant la période de rut des chasseurs avec une prédilection pour les off-road tendances pickup. On ne sait pas qui il est exactement. Le peu de rumeurs le disent plutôt petit brun avec une barbe sombre mal entretenue. La trentaine. Pas de Nom ni d'adresse connue. On retrouve à quelques endroits les traces de son passage, Pré Bouillet et le chalet du Sac, Narderans... Pendant l'hiver son activité se calme, moins de tags sont signalés. Il s'attaque aux chasseurs avant tout et accessoirement à tout 4x4 qui se gare dans la zone de la réserve ou parc naturel du Jura.Ses tags deviennent avec le temps (b'cause la prise de position du Macron en 2018 qui encourage la pratique de la chasse.) de plus en plus sauvages et violents, les couleurs utilisées sont le rouge et le vert, des lignes noires définissent le dessin, ça dégouline...Le fil de cette saga mène toujours au Tiocan, ici se trouve la machine à café, c'est Bagdad café... Là se situe le départ du chemin de l'évasion pour les 600 000 personnes qui vivent dans le bassin Genevois. La ville on la voit au loin, le fameux jet d'eau, la nuit des lignes de lumière vont droit sur le centre en passant au long des bâtiments du CERN. On revient souvent dans le Piémont du Jura, là où vit le narrateur, il sort le soir sur la terrasse, compte les avions qui traversent l'obscurité en clignotant.

11/2019

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Lecture 6-9 ans

La scène aux ados. Tome 2

Les 15 volumes disponibles de La scène aux ados regroupent une centaine de pièces originales d'environ 30 minutes, jouables notamment par des groupes d'adolescents et de jeunes adultes. Ils favorisent aussi le plaisir de lire le théâtre à l'école. Certaines pièces (convenant à tous les comédiens et publics) ont par ailleurs, adaptées ou non, fait l'objet de créations amateures et professionnelles. Le présent volume vous propose : Bienvenue sur la terre (Luc Malghem) – Faut-il que les cloches de l'église du village sonnent la nuit ? Le débat est vif. Que dire alors du projet de création d'un centre pour candidats réfugiés ? Et du coq de La Monette qui a disparu alors qu'un étranger rode pour chercher du boulot ? Une jolie pagaille, Madame ! La pelle, le seau et le râteau (Jean-Yves Picq) – Que faire quand on a pour consigne de refaire le monde avec une pelle, un seau et un râteau... et que personne n'a prévu le sable ? A moins que les autres ne l'aient volé... ces autres qui arrivent avec le même désir de refaire le monde, réclamant outils et sable. Les petits grands (Jean-Marie Piemme) – Sonia, Vanessa, Ludo, Grégory... des adolescents avec leurs tracas quotidiens. Vanessa est anorexique, Wil veut gagner de l'argent en faisant payer les baisers de Miriam, quitte à la forcer un peu... Ludo, lui, décide de fuguer ; tous essayent de le comprendre. En voiture Simone (Luc Tartar) – Simone vient de se faire renverser par une voiture. L'ambulance la conduit à l'hôpital où le verdict tombe comme un couperet : coma. Les cinq... pardon les six sens de Simone décident alors de tout mettre en oeuvre pour lui redonner goût à la vie. Se relèvera-t-elle ? Tout le monde connaît Bob Marley (Bruno Verbrugge) – Tout le monde connaît Bob Marley, c'est une évidence, mais tout le monde ne sait pas qu'il a eu un nombre impressionnant d'enfants. Que deviendraient le monde si les Marley créaient leur propre secte et prenaient le pouvoir ? Une belle allégorie ! En attendant la fin de l'orage (Danielle Vioux) – Un bombardement a provoqué la destruction d'une école. Enfermés dans les sous-sols, des adolescents s'organisent lentement ; Des amitiés se tissent, des règles s'établissent et des conflits naissent. La vie en miniature.

11/2019

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Professions médico-sociales

Éveil du tout petit et bien-traitrance. 0

Si le terme "d'éveil" se trouve dans tous les catalogues de jouets et de formation des professionnels de la petite enfance, il est nécessaire de revenir aux sources de "L'Eveil du tout-petit" pour comprendre comment ces "techniques" , pensées comme "un art de faire" , ont grandement contribué à la transformation des crèches en France. "L'Eveil du tout-petit" a en effet été conçu par Janine Lévy et Danielle Rapoport à la fin des années soixante pour que, de " mode de garde ", les crèches deviennent un " lieu de vie " où l'enfant est acteur de son développement, et partenaire de la relation avec l'adulte. Parmi ses trois grands apports, il a libéré la motricité des très jeunes enfants en les sortant des berceaux avant l'acquisition de la marche, il a soutenu la professionnalisation des adultes grâce à l'accès aux connaissances théoriques et à la réflexion en équipe, et a favorisé l'ouverture de ces lieux aux parents. Revenir aux sources du "plaisir partagé" dans la relation enfant-adulte permet ainsi de mieux comprendre l'évolution des structures d'accueil et de leurs pratiques actuelles, en parallèle de l'évolution de la société. Aujourd'hui, "l'Eveil du tout petit" s'appuie sur les connaissances réactualisées du développement psychomoteur et du développement psycho-affectif du jeune enfant, pour accompagner enfants, parents et professionnels. Cette démarche vise l'épanouissement global du jeune enfant, dans un environnement affectif "sécurisé" . Il s'agit d'être attentif aux risques de dérive vers la surstimulation ou de retour en arrière avec des considérations purement sanitaires ou économiques ayant pour conséquence un accueil plus comptable que respectueux de chacun. Il s'agit également de comprendre ce qui peut faire frein aux changements de manière d'être et de faire des parents et des professionnels, pour mieux soutenir l'élan créatif des adultes qui accompagnent les jeunes enfants, qui seront les adultes de demain. C'est pourquoi "L'Eveil du tout petit" , dès lors qu'il est axe directeur d'un projet d'établissement, peut contribuer à une démarche de bien-traitance, où chaque professionnel, chaque manager, chaque enfant et chaque parent, est reconnu à la fois dans ses compétences, son identité et ses besoins spécifiques. Ce dont notre culture et notre société ont grand besoin aujourd'hui.

01/2023

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Policiers

Chimaeris

Hommage aux femmes d'hier et d'aujourd'huiDes femmes, rien que des femmes, dépeintes dans toute l'étendue de leur beauté, de leur singularité, de leur désir, de leur jalousie, de leur colère.Voilà cette féminité presque universelle que nous raconte Mélanie Chappuis. Qu'elle nous décrit jusque dans les moindres détails, mettant sa plume acérée, parfois légère, parfois militante, parfois cynique au service de celles qu'elle appelle volontiers ses sours. Ce petit bonbon littéraire à la fois doux et piquant se dévore avec plaisir. et on en redemande !EXTRAITElle est alitée jusqu'au terme. Il ne faut pas que l'enfant arrive trop tôt. Elle attend. Ça passe plus lentement qu'elle ne le pensait. Elle se sent impuissante, inutile. Son fils tourne autour d'elle, il la réclame en pleurant, elle ne peut plus le porter ni le serrer dans ses bras, il faut se donner des bisous doux, lui dit-elle. Il ne comprend pas, il veut jouer, il veut courir, comme avant. Il finit par s'habituer, c'est fou ce qu'ils s'habituent vite. Il réclame son papa, elle s'en réjouit. Elle les entend depuis son lit, elle est soulagée mais elle a peur que son fils lui échappe, comme son mari. Pour son mari, il est trop tard, elle le sait. Mais son fils, il peut encore l'aimer comme elle est, même en baleine échouée. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUELes éditions Slatkine & Cie publient le livre Ô vous, sours humaines de l'auteure et journaliste Mélanie Chappuis - dont la plume est puissante et sensible. Mélanie Chappuis a un talent remarquable pour écrire l'intime, Ô vous, sours humaines est un bel hommage rendu aux femmes d'hier et aujourd'hui. - Danielle Legras, France CulturePuisque pour dépeindre ces femmes aux différents caractères et faire ressentir aux lecteurs de la sympathie ou de l'empathie envers elles, l'autrice utilise une écriture minutieuse, fragile et attentive aux détails ! Ô vous, sours humaines nous donne donc à voir l'ensemble d'une réalité brute et universelle, ainsi que ses côtés positifs et négatifs. À découvrir ! - Blog Lectures gourmandesÀ PROPOS DE L'AUTEURNée à Bonn, Mélanie Chappuis a passé son enfance entre l'Amérique latine et l'Afrique de l'Ouest. Elle vit actuellement à Genève.

02/2018

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Livres sonores

Le carnaval des animaux. Des sons à écouter, des images à regarder

Le livre parfait pour faire découvrir aux tout-petits les célèbres airs du Carnaval des animaux : - Marche royale du lion - L'éléphant - Aquarium- Volière - Le cygne Et pour la première fois, un jeu de cherche et trouve sonore avec une puce sonore aléatoire ! L'enfant appuie sur la puce et montre ce qu'il entend. Il appuie à nouveau et cherche à quoi cela correspond, et ce, autant de fois qu'il le souhaite !

11/2022

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Livres 3 ans et +

Le carnaval des animaux

6 musiques, 6 images, 6 puces. Appuie sur la puce et découvre les plus belles musiques du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns. Une qualité sonore inégalée !

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Droit rural

Valoriser les usages. Tome 3, La valorisation des usages pastoraux pyrénéens

Cet ouvrage a été réalisé dans le cadre d'un travail collectif par des chercheurs juristes et des praticiens du pastoralisme en partie grâce au financement d'un contrat de recherche européen portant sur la contractualisation agro-environnementale. Les analyses ont été réalisées à partir de l'exploitation de sources diverses, bibliographiques, orales (enquêtes), historique (archives des gestionnaires d'estives), et juridiques (lois, règlements, jurisprudence, doctrine).

01/2023

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Histoire ancienne

Manuel d'archéologie médiévale et moderne. 2e édition

Les apports de l'archéologie, et singulièrement de l'archéologie préventive, sont considérables et donnent matière à repenser profondément le Moyen Age. L'archéologie médiévale mise en perspective sur la longue durée, spatialisée, a découvert la géographicité de ses objets d'étude. Ce changement d'échelle spatiale, comme la nouveauté parfois surprenante d' objets archéologiques" mis au jour en abondance, ont bousculé les paradigmes et cadres d'interprétation anciens. Les archéologues médiévistes sont désormais en situation d'établir ou reconsidérer les héritages, de marquer de nouveaux seuils et de mieux tisser les liens indispensables à l'intelligence de la complexité des produits matériels et de leurs effets. Et cette archéologie médiévale remontée en puissance débouche à présent sur une relance comparable de l'archéologie des périodes moderne et contemporaine. C'est donc un univers très ouvert et porteur d'avenir que le présent livre fera découvrir aux étudiants.

03/2020

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Tourisme étranger

Terres du Gabon. Edition bilingue français-anglais

Cet ouvrage rare vous emmène à la découverte d'un pays méconnu mais béni des dieux. Un écrin de verdure niché au Coeur du basin du Congo, le deuxième "poumon" de la planète après l'Amazonie, constellé de fleuves et de rivières, et qui abrite une faune et une flore relativement préservées, quasiment sans équivalent sur la planète. Ici les mots manquent pour décrire cette ode à la biodiversité que sont la forêt équatoriale, qui couvre près de 80% du territoire, les plaines côtières de l'Ouest telles la Nyanga ou la Ngounié, les massifs montagneux du Chaillu et du Mayombé, les plateau Batéké qui mêlent étrangement savanes et forêts, les mangroves de Pointe Denis, à quelques encablures de la capitale Libreville. Ce pays, le Gabon, est un veritable sanctuaire : 700 espèces d'oiseaux, 98 d'amphibiens, plus d'une centaine de reptiles, près de 10 000 variétés de plantes, plus de 400 essences forestières et 198 espèces différentes de mammifères, dont certaines, en voie de disparition comme les éléphants ou les gorilles, y trouvent un refuge où elles parviennent à écharpper à la folie des hommes.

06/2017

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Littérature étrangère

La fille avec une robe à pois

Durant l'été pluvieux de 1968, Rose quitte Kentish Town, dans la banlieue de Londres, pour se rendre aux Etats-Unis. Dans sa valise, elle a pris une robe à pois mais aucun billet de retour. Elle doit rejoindre là-bas un homme qu'elle connaît sous le nom de Washington Harold. Il est prévu que ces deux-là unissent leurs forces pour retrouver le docteur Wheeler, un homme à la personnalité aussi charismatique qu'insaisissable - oracle, gourou, sauveur d'âmes et sans doute charlatan ; Rose considère qu'il l'a bel et bien sauvée d'une enfance abominable tandis que Harold nourrit contre lui une rancune silencieuse et tenace. Alors qu'ils traquent leur proie à travers l'Amérique à bord d'un camping-car, ce couple étrange et mal assorti - Rose, enfant abîmée de cette Angleterre grise de l'après-guerre, et Harold, individu nerveux, obsessionnel, habité - croise toute une armée d'acolytes de Wheeler, soldats dépenaillés de la contre-culture, tournant et virant au gré de courants dangereux, ballottés par la colère et la dissidence obscure. L'assassinat de Martin Luther King est tout récent (avril) et une folie banale s'épanouit dans les réunions spiritualistes. La candidature démocrate de Robert Kennedy, dont la campagne présidentielle doit atteindre son apogée à l'Ambassador Hotel de Los Angeles au début du mois de juin, paraît représenter l'unique espoir de la nation. Le pèlerinage de Rose et Harold est comme un miroir de cette campagne. Sauf que Robert Kennedy trouvera la mort à ce moment-là et que, quelque part dans les ténèbres infinies de l'Amérique, le docteur Wheeler est aux aguets.

04/2012

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Littérature française

L'amour des choses invisibles

Le drôle de héros et narrateur de L'amour des choses invisibles est un jeune Tunisien sans papiers qui mène une vie de bohème à Paris. A la mosquée Arthur Rimbaud, M. de Sonvraynom, soixante-huitard converti, lui prodigue des conseils plus ou moins avisés. A la suite d'une déception amoureuse (car " La femme est l'avenir de l'homme, dit le poète. Surtout de l'immigré ") et un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, notre rêveur décide de revenir dans son pays d'origine, en profitant du " retour volontaire " , dispositif mis en place par l'Office français de l'Immigration et de l'Intégration pour encourager les sans-papiers qui le souhaitent à rentrer chez eux. Le billet d'avion et une petite somme d'argent sont offerts. Si le narrateur décide de rentrer chez lui, ce n'est pas pour y vivre mais pour marcher jusqu'à la Mecque. Il a l'idée chimérique d'inaugurer un chemin de pèlerinage pédestre vers la première ville sainte de l'Islam comme il en existe un en Europe vers Compostelle. Seulement, il lui faut pour cela traverser la Libye en pleine guerre civile. Qu'à cela ne tienne ! La mission du marcheur est sacrée. Il lui arrivera bien des ennuis, qu'il tentera de compenser par une philosophie de la vie faite d'amour de la poésie, d'un fatalisme qui n'empêche pas la combativité, et d'un humour à toute épreuve. Parcours d'un jeune homme en quête de soi, ce roman espiègle aux airs de fable est aussi un hymne à la liberté, celle de penser et de circuler.

06/2021

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Chine

Derrière la muraille de briques. Journal d'une Chine encore maoïste

Il s'agit du récit de ma vie à Kunming, dans le Yunna, à 3500 Km au Sud-Ouest de Beijing, invitée par le gouvernement chinois pour enseigner le français, en 1981 alors que la République Populaire de Chine commençait à s'ouvrir aux étrangers. Le Yunnan, terre d'exil pour les indésirables de la Révolution culturelle, recevait sa première experte française et même européenne, il n'y avait pas eu de présence française depuis 1951 date de fermeture du dernier consulat français de Kumming. J'avais 25 ans fraîchement diplômée des Langues'O. Pendant mon séjour en Chine j'ai noté mes impressions tous les jours, soit dans mon journal, soit dans un courrier à un membre de ma nombreuses famille. La découverte 40 ans après de ces archives a ravivé mes souvenirs et a suscité l'envie de raconter cette Chine méconnue des années 1980 et décrire ma vie de jeune fille exilée dans ce Far West chinois, sur les contreforts du Tibet. Mon physique ressemblant aux femmes d'Asie centrale, m'a permis de voyager dans des zones fermées aux étrangers à l'époque, peuplées de minorités pour le moins malmenées aujourd'hui, comme les Ouïghours, en me déguisant parfois ou en faisant du stop quand l'achat de billet de transport dans le "Petit Tibet" m'était interdit, en logeant dans des yourtes chez les Kazakhs des Monts Célestes et en me fondant dans la foule au Xinjiang. Ce récit est une expérience autobiographique, un témoignage unique et inédit d'un pays et d'un temps à la fois révolus et paradoxalement contemporains.

07/2023

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Thèmes picturaux

Le Musée Idéal. N° 2, juillet-août 2022 : Hokusai

Pour le prix d'un billet d'exposition, visitez toutes les pièces d'un musée idéal, suivez nos guides conférenciers et découvrez l'actu de l'art ! Cette revue propose une immersion inédite au coeur d'un musée imaginaire. Elle invite à une balade sur papier dans les différentes pièces du musée pour une évasion artistique et sensorielle. Dossiers thématiques, analyses d'oeuvres par des historiens de l'art, article sur les coulisses des musées ou encore l'actualité de l'art en France et à l'étranger, tels sont les articulations de cette revue caractérisée par de belles reproductions et la qualité journalistique et iconographique de GEO. Visitons le musée idéal de pièces en pièces... Qu'est ce qu'un musée idéal pour vous ? Entretien avec Laure Adler L' exposition événement sur Hokusai : 35 chefs-d'oeuvre enfin réunis ! Comment regarder un tableau au musée ? par notre conférencière Françoise Barbe-Gall Une pause déjeuner au restaurant du musée avec la rubrique " Un étoilé au musée ", l'occasion de parler Art et Gastronomie Le musée idéal en herbe, un tableau expliqué aux petits La collection du Musée idéal pour ce numéro d'été : Peindre la Provence Le trésor méconnu du Louvre : la Vierge au chancelier Rolin Le dépliant sur le Retable d'Issenheim Les 10 coups de coeur de la rédaction GEO ! Le cabinet de dessins : L'auditorium : Monet et Rothko : comment l'un a ouvert la voie à l'abstraction de l'autre. La petite boutique du musée et toute l'actualité de l'art – les ouvrages, les films, les podcast à découvrir

07/2022

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Régionalisme

Mémoires (anecdotiques) d'un short

Un dimanche après-midi du mois de septembre 1960, un jeune adolescent arrive au collège de la Villette, dans la banlieue de Chambéry. Il perpétue la tradition familiale qui veut que les garçons de la famille poursuivent leurs études dans cette institution. Sa maman l'installe dans ce monde un peu froid et austère qu'offrent cette grande bâtisse et son dortoir qu'est le dortoir. Mais au fait, qu'a-t-il fait pour mériter l'internat ? Depuis le temps qu'il entendait sa maman implorer le Seigneur en lui demandant d'échanger son fils contre trois autres filles, le petit gars ne trouvait pas anormal de se retrouver dans un établissement. Ce soir-là, il retrace le parcours du petit garçon qui en a fait voir de toutes les couleurs à sa maman, à ses soeurs, à son entourage et nous livre, par des anecdotes, certaines de ses facéties. Puis, à partir de cette journée d'automne, à travers sa vie d'adolescent, il nous fait visiter cette décennie des années soixante au collège, en famille, avec les amis. En mai soixante-huit, il propose de donner un billet Paris-Pékin aller simple aux maoïstes et vit ces événements avec insouciance et liberté. C'est le privilège de la jeunesse. André Perceval nous invite à laisser résonner les souvenirs de nos jeunes années, les laisser nous envahir sans que nous éprouvions de regrets. Ils nous aident au contraire à comprendre que ces événements nous ont façonnés et nous ont aidés à nous construire. Ils nous apportent une brise de fraicheur, un peu d'entrain, d'ivresse et d'humour.

10/2012

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Photographie

A New American Photographic Dream US Today After. Lyon septembre de la photographie

Après le 11 septembre et l'ouragan Katrina le rêve américain désenchanteur... Le vers dans la pomme qu'Henry Miller qualifiait de " cauchemar climatisé ". Et au bout du périple sur les road movie des internets, croisés à toute allure ces créateurs d'images au son des obturateurs d'Andrew Bush et de Paul Fusco dans le train qui ramène le corps de Bobby Kennedy en 1968 ou de Nina Berman qui accompagne la triomphale investiture d'Obama en 2009. L'Amérique est always en route sautant des pas géants d'Armstrong aux empreintes souterraines des boucliers nucléaires du désert illuminé par les dancings fumeux de Las Vegas... Entre ces deux bornes le drapeau étoilé sans cesse oscille de l'espoir aux désillusions, du va t'en guerre perdu du Vietnam ou de l'Irak, de Nixon à Bush junior, de Kennedy à Obama en passant par Luther King ! Et les Etats-Unis avancent vers ce future toujours ravivé au gré des soubresauts de l'histoire médiatisée, se recréant sans cesse une nouvelle frontière. Quand Zimmerman chantant The Times They Are a-Changin' prophétisait l'arrogance des vainqueurs, ébranlée par. les grands oiseaux blancs des terroristes du 11 septembre et les mensonges urbanistiques de la Nouvelle Orléans... Today ? On rêve d'un after heureux, d'un " Nevermore Katrina ", comme Edgar Allan Poe l'on brûle les dernières cartouches d'énergie pétrolifère devant les belly dances d'Elinor Carucci qui détendent une minute nos zygomatiques dans les quartiers de la pluralité culturelle quand les boxeurs de Brad Harris luttent au poing pour la gagne de cet éternel et prolifique billet vert... Gilles Verneret

10/2010

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Policiers

Allers sans retour

Allers sans retour est inspiré par deux faits divers. À Caudebec, près de Rouen, Roger Verdière, 18 ans, tue une sexagénaire pour la voler, afin de pouvoir aller au cinéma. Descendu à Paris, il passe le plus clair de son temps dans les salles obscures. Escapade de la durée d'un bal, dans les rues glacées de la butte Montmartre. Arrêté à la lisière de la jungle montmartroise, presque devant un de ces cinémas où il avait l'habitude d'aller, il est condamné à mort en 1939, à la veille de l'entrée en scène de l'armée allemande. Le lendemain du vendredi saint, à l'aube, Andrée Denis, une Parisienne de 17 ans, est retrouvée debout dans la Marne, tête émergeant de l'eau. Quelques heures avant, elle serait allée au cinéma, à Meaux, où elle ne connaissait personne. C'est ce que conclut une enquête rapide, à l'aide d'un billet de cinéma, au numéro irréaliste, optant, au bout de deux jours, pour un suicide dépourvu de tout mobile, et bien que personne ne vît la jeune fille au Majestic, et personne ne saura ce qu'elle était allée faire à Meaux. L'affaire n'aura pas de suite judiciaire. Une histoire survenue en 1936, à l'aube du Front populaire. Noyade qui pourrait rappeler celle de Mary Rogers, autre banal fait divers, qui avait inspiré à Edgar Poe Le Mystère de Marie Roget, jamais clairement éclairci. Différence de taille avec la mort de Marie Roget, personne n'a vu Andrée Denis, vivante, à Meaux. Deux allers sans retour... sur fond de cinéma.

10/2009

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Romans historiques

Suzanne, voulez-vous. Portrait(s) en trois actes

A l'aube du 21 janvier 1793, Suzanne Lepeletier de Saint-Fargeau, dix ans, s'approche de la dépouille sanglante de son père, noble jacobin, assassiné pour avoir voté la mort du roi. L'Histoire est en marche. Louis XVI est guillotiné dans les heures qui suivent. Trois jours plus tard, le peintre David orchestre la pompe funèbre emmenant Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, premier martyr de la République jusqu'au Panthéon. Adoptée le 25 janvier par la Convention, l'enfant est élevée selon les principes révolutionnaires paternels. A seize ans, elle en appelle à l'Assemblée afin de se marier selon son coeur contre l'avis de son grand-père, monarchiste, et contre celui de son oncle, jacobin. Le scandale familial est retentissant. Dans les années qui suivent, alors que la République agonise sous les coups du Consulat, Suzanne, une des plus riches héritières d'Europe, vit grand train, entretenant tout à la fois celui qui est devenu son ex-mari et une famille décimée se déchirant sans fin sur les ruines des idéaux révolutionnaires ou monarchistes. La jeune femme tente de reconstruire son avenir, oscillant entre son amour filial et des cercles familiaux royalistes pressants quand, au matin du 21 janvier 1803, un billet du peintre David lui parvient : "Suzanne, voulez-vous qu'en ce jour dont nous seuls partageons encore la lueur je fasse un portrait de vous ?" En cette année 1803, soutenue par l'amitié de Désirée Thélémaque, riche métisse créole, Suzanne, qui hésite à accepter l'offre du peintre, affronte les ombres du passé, tout en laissant libre cours à son tempérament fantasque. Mademoiselle Nation se prépare à devenir Madame la marquise de Mortefontaine.

03/2017

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Essais généraux

Rencontres avec des écolos remarquables. L'environnement avance au quotidien

La transition écologique, c'est au quotidien qu'elle prend forme. Et localement. Frédéric Denhez est parti à la rencontre de ces hommes et de ces femmes qui oeuvrent pour l'environnement : énergies, eau, sols, transports, aménagement des territoires, respect de la nature... Ce livre montre une écologie près de chez nous par les gens qui la font et raconte comment les acteurs de terrain sont en train de transformer la France en profondeur. Depuis Caen, Sophie Raous a changé la vision que nous avons des sols. En Seine-Saint-Denis, Bélaïde Bedreddine ouvre la chaussée pour amener la nature en ville. Strasbourg fait livrer ses commerçants en péniche, tandis que Douai révolutionne notre rapport à l'eau de pluie. Dans le Grand-Est et en Normandie, les agriculteurs replantent d'eux-mêmes des haies. Dans le Tarn, l'agence de l'eau s'appuie sur une coopérative pour préserver les zones humides. Du côté de Belfort, Nathalie Loch est la femme de l'hydrogène en France... Frédéric Denhez, ingénieur écologue de formation, est auteur, il a été chroniqueur durant dix ans de l'émission " CO2 mon amour ", sur France Inter, puis au " Magazine de la santé " sur France 5, et récurrent sur de nombreux médias (Canal +, France Info, France 5). Considérant l'écologie comme une science sociale, il a longtemps enquêté pour les magazines Géo, National Geographic France et Ca m'intéresse. Il fait paraître chaque mois un billet d'humeur dans la revue Etudes. Il a publié chez Delachaux et Niestlé de nombreux titres dont L'Assiette est dans le pré, avec Gilles Macagno.

05/2021

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Récits de voyage

Et si vous larguiez les amarres ?. Le nomadisme en famille, testé et approuvé !

Sauter dans l'inconnu ? Larguer les amarres ? Acheter un billet sans retour ? Un peu de tout, s'il vous plaît ! Il y a quelques années, Géraldine, Mathieu et leurs trois enfants sont partis voyager en famille, laissant derrière eux leurs amis, leur maison et une vie confortable. Ils ne sont toujours pas revenus. Et si changer de vie était vraiment possible ? Et si le champ des possibles pouvait s'élargir en s'engouffrant dans l'inconnu ? A travers cet ouvrage, Géraldine, Mathieu et leurs enfants nous partagent leur expérience du nomadisme en famille, qu'ils pratiquent depuis cinq ans. Du rêve à la réalisation, en passant par toutes les questions liées à ce mode de vie (les obstacles, les conséquences, les adaptations nécessaires, les coups durs, les découvertes, l'enseignement à distance), cet ouvrage aborde tous les aspects qu'implique le fait de se lancer dans une vie nomade, afin que les lecteurs puissent à leur tour se projeter dans un futur sur les routes. De nombreux témoignages de voyageurs seuls, en couple ou en famille viennent illustrer leur propos et montrer la variété des modes de vie nomades, confirmant que, oui, vivre, voyager et travailler sur les routes est possible ! 5 années de voyages en famille, 30 pays, 1 camping-car, 5 sacs à dos, du bonheur, des doutes, de l'aventure, un itinéraire hors du commun. Une seule vie. Géraldine Van Parijs est créatrice de bijoux et Mathieu Swine directeur commercial d'une importe multinationale quand ils décident de tout quitter pour vivre sur les routes avec leurs trois enfants, Romane, Gaspart et Rose.

02/2022

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Cancer

L'homme qui avait raison. Vie et destin de David Servand-Schreiber

La première biographie d'un homme attachant qui a révolutionné le rapport de millions de personnes à leur santé Né en 1961 à Paris, David Servan-Schreiber est éduqué par son père Jean-Jacques dans un but : changer le monde. Tandis que ses études de médecine aux Etats-Unis font de lui un brillant psychiatre et chercheur en neurosciences, on lui découvre, à tout juste trente ans, une tumeur très agressive au cerveau. Pris en charge rapidement, il rechute neuf ans plus tard. Alors directeur d'un centre de médecine alternative à Pittsburgh, il se plonge dans les recherches existantes pour déjouer les pronostics qui ne lui laissent que peu de temps à vivre. En s'appliquant à lui-même ses découvertes, il gagnera dix ans de plus. De cette expérience David tire deux livres : Guérir, puis Anticancer. En démontrant pour la première fois l'importance du mode de vie dans la lutte contre la dépression et le cancer, il donne aux malades la possibilité de devenir acteurs de leur guérison. Son immense succès international en fait la star des médias et la bête noire des médecins traditionnels. Mais en 2010, c'est le " Big one ", la récidive dont on ne guérit pas. Il meurt en juillet 2011 après avoir fêté ses cinquante ans et offert un dernier livre, On peut se dire au revoir plusieurs fois. Hélène Mathieu dresse l'émouvant portrait de cet homme au destin hors du commun : une famille française mythique, les Servan-Schreiber ; une personnalité attachante, ouverte sur le monde ; une vie sentimentale complexe ; un esprit visionnaire. Car, comme en témoigne le docteur Thierry Bouillet, cancérologue, dans une postface à cet ouvrage : " Beaucoup de chercheurs ont apporté leur pierre au changement de comportement face au cancer, David a posé le socle. "

10/2021

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Sciences historiques

Nîmes au fil de l'histoire

Il était une fois, Nîmes. Au gré de monuments, d'hommes et de femmes qui ont marqué de leur empreinte la cité, Francine Cabane et Danièle Jean racontent une épopée fantastique de plus de 2000 ans. Les Gaulois font de la source de la Fontaine un lieu sacré. Les Romains parent la ville de somptueux monuments parvenus jusqu'à nous au prix de destinées parfois improbables : au Moyen Age, des maisons sont construites dans les arènes transformées en forteresse ! Autour du textile, du train, de la vigne, Nîmes connaît un deuxième âge d'or, du XVIe au XIXe siècle. C'est le temps des taffetassiers, des lavandières, des cheminots, des rachalans et de tous ces "petits" métiers, difficiles, qui ont fait l'identité de plusieurs quartiers. Pourquoi les Gaulois plaçaient-ils des têtes coupées à l'entrée du sanctuaire ? Comment se présentait la ville romaine entre l'Augusteum, le temple de la Maison Carrée et les arènes ? Que représentent le crocodile et le palmier, les emblèmes de la ville depuis 1533 ? Pourquoi la ville se convertit-elle massivement à la Réforme ? Au XVIIIe siècle, Mareschal crée un des premiers jardins publics d'Europe autour de la Fontaine tandis que durant la Révolution la "bagarre de Nîmes" connaît un retentissement national. Au siècle suivant, Nîmes, pionnière, est au coeur du développement du chemin de fer en France. Qui se souvient du baron Feuchères, mari trompé et humilié mais qui lègue son héritage à la cité ? Quelle folie aboutit à l'incendie du Grand Théâtre au milieu du XXe siècle ? Ce ne sont là que quelques épisodes d'une singulière aventure incarnée par des personnalités remarquables d'Auguste à Viallat en passant par Dhuoda, Séguier, Rabaut-Saint-Etienne, Guizot, Girard, Daudet, Lazare et tant d'autres. C'est l'histoire foisonnante d'une ville à travers un patrimoine ayant depuis longtemps engagé un dialogue avec son glorieux passé antique, à l'image d'un musée de la Romanité tourné vers l'avenir.

11/2019

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Essais

Photographie contemporaine & anthropocène

L'" anthropocène " signe une crise civilisationnelle profonde. Les assises, sur lesquelles les sociétés occidentales se sont senties pendant longtemps solidement établies, paraissent désormais précaires. La confiance accordée au progrès technique et aux acquisitions scientifiques est ébranlée. Nombreuses sont les oeuvres photographiques contemporaines qui s'attellent à problématiser et à penser les évolutions de nos modes de vie, de nos valeurs, de nos relations au vivant, au temps ou au progrès. Il s'agit dans cet ouvrage d'analyser la façon dont ces travaux donnent à réfléchir, s'inscrivant de façon féconde dans le débat public. Liste des photographes présentsA : Peter Fischli & David Weiss, Mishka Henner, SMITH, Ignacio Acosta, Mathieu Asselin, Richard Misrach, Yves Marchand & Romain Meffre, Carlos Ayesta & Guillaume Bression, Guillaume Herbaut, Robert Polidori, Céline Clanet, Françoais Delderrière, Petra Stavast, Jan Stradtmann, Marina Caneve, Céline Duval, Batia Suter, Arno Gisinger, Catherine Poncin, Agnès Geoffray, Jan Fontcuberta, Mathieu Pernot, Jean-Marie Donat, Bernard Plossu, Jean-Luc Mylayne, Michel Séméniako, Thomas Struth, Jürgen Nefzger, Bertrand Stofleth, Julien Guinand, Joel Sternfeld, Eric Dessert, Thierry Girard, Beatrix von Conta, Brigitte Bauer, Guillaume Bonnel, Marc Deneyer, Anne-Marie Filaire, Olivier de Sépibus, Geoffroy Mathieu, Ianna Andréadis, Bruno Goosse. "Les termes d'écologie, d'environnement, d'anthropocène ou de réchauffement climatique se trouvent aujourd'hui repris à satiété au sein des médias et convoqués dans les travaux des chercheurs de nombreuses disciplines de sorte que, pour dissiper tout sentiment de dispersion, voire de confusion, il paraît nécessaire de commencer par préciser ce dont le présent livre ne parlera pas. Il ne s'agira pas ici d'étudier des oeuvres photographiques qui, se concentrant sur des substances organiques ou des matériaux bruts, envisagent les éléments naturels comme un médium et relèvent d'une forme d' "âécopoïétiqueâ" . Les travaux proches du Land Art ou de l'Arte Povera mobilisant la prise de vue ne seront pas pris en considération". [... ] Danièle Méaux

11/2022

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Histoire de la BD

La représentation de l'étranger(gère) dans la bande dessinée

Les textes réunis ici proposent de comprendre et d'analyser la représentation de l'étranger(gère) dans les bandes dessinées. Par-là, cet ouvrage aborde notre rapport à l'altérité, celle de la relation entre des bédéastes occidentaux et des personnages qu'ils dessinent et racontent. Imagine-t-on seulement les rapports entre la bande dessinée et la représentation des étrangers(gères) depuis l'ère coloniale lors de laquelle on la destinait aux jeunes publics, jusqu'à l'émancipation vers le lectorat adulte d'un art du dessin et de la narration, qui propose des milliers d'images des étrangers(gères) ? Ce second moment correspond à partir des années 60 à ce que l'on nomme la période postcoloniale, et il s'étend jusqu'à nos jours. La bande dessinée s'adresse maintenant aussi aux adultes, mais que dit-elle des étrangers(gères) ? Que fit-elle et que fait-elle de l'héritage de l'imaginaire colonial ? Des chercheurs(ses) de toutes disciplines se proposent de comprendre les enjeux de récits dont la narration se situe dans les "Mondes historiques coloniaux" , les "Mondes contemporains postcoloniaux" et les "Mondes imaginaires" (fantastique et science-fiction) ; par là même ils(elles) s'interrogent sur les représentations des figures des étrangers(gères), ainsi que sur la relation de l'homme occidental avec la femme exotisée, mais aussi sur la question des marques de l'altérité, sur les stéréotypes tant sexistes que raciaux et les procédés critiques pour les éviter, sur le fait ou pas de réduire une culture plurielle à quelques traits spectaculaires qui amènent l'essentialisation. Cela amène à questionner la transmission, la transformation ou la contestation de l'héritage colonial largement prescripteur de la relation aux étrangers(gères) depuis les points de vue des mondes occidentaux. Les explorateurs de bandes dessinées, auteurs des chapitres de l'ouvrage sont : Daniele Comberiati, Iris Delhoum, Vinod Kumar, Alicia Lambert, Marion Lecorre-Carasco, Patrick Marcolini, Vincent Marie, Flavio Paredes-Cruz, Mélissa Rollinger, Eric Villagordo.

12/2023

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Témoins

Paysan de la rive droite. 1933-2023. La mordante chronique d'un théologien libre

" Cette restitution biographique d'André Paul, peut être lue comme une chronique ouvrant de multiples fenêtres sur les grandeurs et misères du catholicisme français. Elle est surtout un témoignage personnel exceptionnel sur les conditions, et sur le prix à payer, de l'existence de la pensée critique au sein de l'Eglise romaine. " (Danièle Hervieu-Léger) Par ces mots, l'éminente sociologue des religions souligne l'engagement de celui qui se présente dans ce livre comme un " témoin viscéral ", parfois acteur direct, d'événements et de faits ayant entraîné le bouleversement de la société contemporaine et de l'Eglise catholique. La voix forte d'André Paul évoque tour à tour, à partir de son enfance pyrénéenne, la fi n de la guerre civile en Espagne et la Seconde Guerre mondiale, puis son service militaire prolongé marqué par les campagnes en Allemagne occupée, au Maroc et en Algérie. Elle raconte sa formation théologique au plus haut niveau universitaire, parachevée à Rome, la " garnison éternelle ", dans le contexte exceptionnel du Concile Vatican II. Parce qu'elle est prise dans la mouvance durable de Mai 68, André Paul critique la mise en oeuvre trop peu maîtrisée des décisions conciliaires concernant la formation des prêtres, qui va déboucher sur la crise du clergé en France sous le pontifi cat de Paul VI. Chemin faisant, il nous fait assister à l'effacement d'une France rurale majoritairement catholique, pourvoyeuse jusqu'alors de l'essentiel du clergé séculier, pour en arriver aux longues années de " normalisation " par le pape Jean-Paul II. De celle-ci, il éprouvera les effets jusque dans l'édition catholique où il aura longtemps oeuvré. Tantôt au coeur, tantôt aux marges des institutions universitaires et ecclésiastiques, André Paul a conscience d'avoir été et de rester une voix " apocryphe ". Ce qui fonde sa capacité à apprécier les faits en liberté, dégagé qu'il est des limites inhérentes au cadre canonique.

07/2023

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Thèmes photo

Par nos fenêtres. Vues d'Ivry-sur-Seine

Ianna Andreadis a invité les habitants d'Ivry à participer depuis chez eux à un projet de photographie partagée : prendre une vue de la ville depuis leur fenêtre, en incluant le cadre de celle-ci, frontale et axiale. Le résultat produit un panorama spectaculaire et compose un tableau collectif de la ville d'Ivry, un catalogue sensible des manières d'y habiter. D'avril 2020 à avril 2021, dans la période si particulière des confinements successifs, l'artiste Ianna Andreadis a invité les habitants d'Ivry à participer depuis chez eux à un projet de photographie partagée. La règle du jeu a été donnée d'emblée : prendre une vue de la ville depuis leur fenêtre, en incluant le cadre de celle-ci, frontale et axiale, sans déformation exagérée des perspectives. Le résultat produit un panorama spectaculaire et très varié de la ville, où chacun exerce un regard entre l'intime du chez-soi et son extérieur familier, du plus proche au plus lointain. Recouvrant tous les quartiers, les points de vue alternent entre motifs architecturaux emblématiques de la banlieue parisienne et paysages d'une apparente banalité. Identification d'une ville avec son coeur et ses marges, ses horizons et ses vues sur cours, places, rues et cités, ses matériaux de béton, brique et ses végétaux... Ces vues expriment l'emprise du temps : le temps qui passe (ou qui ne passe pas) - heures, jours, saisons, le jour et la nuit ; le temps qu'il fait - neige, pluie et soleil sous d'extraordinaires ciels d'Ile-de-France. L'ensemble compose un tableau collectif de la ville d'Ivry et forme le catalogue sensible des manières d'y habiter. Le texte d'Ianna Andréadis dévoile une partie du processus de cette " fabrication urbaine plurielle " qui peut s'adapter à d'autres villes comme elle l'a déjà fait pour Athènes (Fenêtres d'Athènes, éditions Agra, 2016). Danièle Méaux poursuit ici une réflexion féconde sur ce qu'elle nomme les " géo-photographies " et s'interroge sur le sens de la photographie collaborative.

12/2021