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Terrorisme

Septentrion. Récit de guerre

Dans ce récit de guerre d'une rare intensité, le lecteur est plongé au sein d'une unité de combat lors de l'opération Barkhane. Sa mission : frapper au coeur du repaire djihadiste. Dans l'environnement fascinant du désert, au coeur du territoire touareg, le colonel Dabas, commandant le Groupement tactique désert Ardent, raconte l'action sans relâche de ces hommes d'honneur, que les circonstances extrêmes subliment. Il nous fait partager le danger omniprésent, la prise de risques nécessaire pour remplir la mission, la fraternité d'armes, les joies et les peines. Il emmène le lecteur dans les dunes de sable, sous une chaleur écrasante, où la mort peut surgir à tout instant et où la ruse du tacticien, la bataille de l'influence et la force morale sont aussi décisives qu'un canon de 155 mm. A l'heure où la France vient de mettre un terme à Barkhane, Septentrion permet de mieux comprendre la complexité de cette opération et ses enjeux. Un livre à lire absolument sur le sens de la vie et de l'engagement.

01/2023

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Historique

L'institutrice. Récit complet

Bretagne, juin 1944. Malgré le débarquement de Normandie, l'occupant et les miliciens locaux traquent encore et toujours juifs et résistants. Marie-Noëlle parviendra-t-elle à protéger ses élèves... tous ses élèves ? Cette intégrale se compose des deux tomes de la série.

09/2023

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Littérature francophone

Un destin malheureux. Récit

Cet ouvrage est une fusion de la réalité avec la fiction. A travers le destin malheureux de Mame Mor Faye, ce surdoué sauvagement abattu par une horde de xénophobes au moment où il s'apprêtait à rentrer définitivement au bercail, nous comprenons que la vie en société est une forme de " paradis infernal ". C'est pourquoi on y découvre un regard à la fois sérieux et subjectif sur le monde, et plus particulièrement sur l'Afrique. L'auteur invite le lecteur à avoir une conception beaucoup plus humaine de la société ; cette société des guerres, des émigrations clandestines, du racisme, des combats religieux fratricides, et des crises. Afin de redresser la situation, pour que tous les citoyens du monde " fument le calumet de la paix ". Khadim Gueye écrit : " Que les cinq doigts de notre main, - que représentent les cinq continents du monde - se mobilisent de grâce, malgré la différence de leur taille ou la couleur de leur peau, pour soulever enfin le drapeau de la paix, de la fraternité et de la philanthropie au nom de l'humanité ! "

09/2022

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Ethnologie et anthropologie

Rencontres vendeennes (cvrh) (recit)

En 50 ans à peine, tout en Vendée paraît avoir changé. Tout, sauf l'essentiel. Un peu au hasard, pendant toute une année, Jean-Marie Poirier est alléà la rencontre des Vendéennes et des Vendéens d'aujourd'hui. Qui lui ont ouvert leur coeur. Ici, les plus belles histoires de vie se fondent sur une épreuve, celle qui vous fait réaliser votre fragilité et vous débarrasse de l'inessentiel. "J'ai décidé d'être heureuse" confie Audrey qui vient de se découvrir un cancer agressif. Cette résilience vous retrempe en humanité et vous fait découvrir la force intérieure qui vous offre aux autres.

09/2023

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Littérature française

Une petite Hongroise. Récit

Ma quête a commencé à Habay-la-Neuve, charmant village gaumais. C'est là que je suis partie sur les traces de ma mère pour tenter de reconstituer le patchwork de sa vie et écrire l'histoire de cette petite fille née dans une banlieue ouvrière de Budapest au lendemain de la Première Guerre mondiale. Les caprices du hasard, mêlés aux soubresauts de l'Histoire avec un grand "H", l'ont menée d'un célèbre cabaret bruxellois aux Forces belges en Allemagne, en passant par le Paris de mai 68. Passionnée de musique et de poésie, assoiffée d'amour mais femme d'un seul homme, elle a vécu plusieurs vies qui avaient tout d'un parcours d'obstacles.

10/2021

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Aventure

Les Campbell Récit complet

Le pirate Campbell a raccroché sabre et pistolets pour vivre tranquille, sur une île, avec ses filles (même si ces dernières sont un brin turbulentes). Mais voici que son passé se rappelle soudain à lui. Avec un amour que l'on a assassiné. Un criminel à châtier. Et un trésor à retrouver ! Campbell va donc devoir se frotter à nouveau à Inferno, son plus terrible – et intime – ennemi... Un homme manipulateur, puissant mais aussi torturé, qui souhaite se débarrasser de Campbell afin de solder un passé traumatisant... L'ancien pirate va donc devoir faire face à de nombreux dangers... tout en gardant un oeil sur Icata et Genova, ses deux filles aussi attachantes que téméraires ! Entre grande aventure et chronique familiale, Munuera a créé, avec Les Campbell, une formidable saga de piraterie où cohabitent drame, humour, aventure et nostalgie. Un récit complet indispensable, comprenant un magnifique cahier graphique !

10/2021

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Sociologie

Poétiques du récit migratoire

L'analyse des récits migratoires provenant de traditions différentes, produits dans des langues différentes par des écrivaines et écrivains d'origines diverses, montre comment le franchissement physique des frontières entraîne plusieurs traversées symboliques. Ces dernières se manifestent au niveau littéraire, non seulement sur le plan du contenu, mais aussi bien au niveau de l'instance narrative, de l'univers des personnages, du cadre spatio-temporel et des pratiques intertextuelles. Si d'un côté, l'analyse de la poétique nous permet d'apprécier le récit migratoire dans sa dimension artistique - et non pas uniquement en tant que document ou témoignage -, de l'autre côté, elle nous permet de saisir le caractère unique et singulier de chaque expérience humaine. Les poétiques migratoires nous amènent à considérer la richesse des expériences de migration et leur variété au-delà leur dimension traumatique. C'est dans la perspective d'une évaluation de la valeur esthétique de la parole migratoire que s'inscrit cet ouvrage. Le récit migratoire y est analysé dans ses thématiques les plus dominantes, mais surtout dans sa poéticité.

06/2023

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Policiers

Récit d'un avocat

En 1996, la cour d'assises du Jura condamne deux réfugiés kurdes, Ahmet A. et Unwer K., à trente ans de prison pour l'un, à la réclusion à perpétuité pour l'autre, pour faits de viol aggravé, assassinat en concomitance, tortures et actes de barbarie sur la personne d'Annie B., une jeune aide-soignante. Seize ans plus tard, le narrateur, jeune avocat souffreteux, se voit chargé par une vieille amie de porter assistance à " ce pauvre Ahmet " qui purge toujours sa peine à la prison de Clairvaux. Celui-ci craint d'être expulsé vers la Turquie après sa libération, ce qui selon lui le condamnerait à une mort certaine. Pas tout à fait sûr de ce qu'on exige de lui, notre narrateur prend connaissance du dossier, sans savoir qu'il met ainsi le pied dans une affaire qui va très vite le dépasser. Si Récit d'un avocat débute à la manière d'un rapport juridique, le roman glisse rapidement vers une enquête sous le signe de l'inquiétante étrangeté, pour ne pas dire de l'angoisse pure. Bien au-delà du fait divers, ce sont des questions politiques qui émergent : les zones de guerre au Proche-Orient, Daech, l'éternel conflit entre l'Etat turc et les rebelles du PKK, la migration des populations qui en découle. " "Les sociétés ont les criminels qu'elles méritent", observait en son temps Lacassagne. Se doutait-il que la corporation des criminels peut être assez large pour englober ceux qui les jugent ? " Toujours sur le fil entre fiction et réalité, Antoine Brea signe ici un thriller juridique implacable.

03/2017

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Littérature française

Mémoire du vent. Récit

Après la guerre du Golfe, les Kurdes voient dans l'affaiblissement de Saddam Hussein l'occasion d'obtenir leurs droits. Mais ce tournant sera source de violence ; la peur les oblige à fuir. Heureusement, la France a pu créer une zone de protection au nord de l'Irak. Un exilé kurde tente de rentrer à Kirkuk, mais son retour va tourner au cauchemar : sa famille a disparu. Il revient alors en France pour relater son parcours. Ce fut un périple déchirant et le rêve de retour se flétrit à jamais.

12/2013

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Littérature française

Schibboleth recit d'enfance

Cet ouvrage est un recueil de souvenirs d'enfance. Son intérêt, cependant, n'est pas celui que pourrait avoir le récit d'une grand-mère désireuse de conter sa vie à ses petits-enfants. Ces pages témoignent de petits moments "vécus à deux", au cours de l'enfance, et qui peuvent influencer toute une vie. Le choix du titre, pur hasard, est né de la réplique d'un jeu décrit dans l'ouvrage.

07/2014

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Littérature française

La France fugitive. Récit

A la fois journal de voyage et journal intime, ce livre raconte les péripéties d'une randonnée sentimentale sur quatre roues à travers la France. Deux années de tribulations dans la secousse joyeuse des auberges des bords de route, des hôtels égarés par l'herbe des champs, cette façon de voler les chemins creux, de s'enquérir à la sacristie ou à la mairie de la clé sans serrure de la place des villages, de se laisser absorber par l'étrangeté d'une plaine, le soubresaut d'un mont, de ressentir longtemps après, jusque dans le désordre de ses idées qui alors déferlent, la commotion d'une plage, de courir à la recherche d'on ne sait quoi, d'on ne sait qui, de prêter attention à l'anodin, au peu digne d'attention, d'entendre battre son coeur. La France fuit aux portières de la voiture, sur les bas-côtés. Comment la retenir ? la dévisager ? cerner, décrire son émoi jupe étalée dans l'antique lavoir qui ne lave plus ? Faudrait-il conduire au rétroviseur ? Comment faire se retourner sur notre passage les personnages jaunis des vieilles cartes postales ? Et, a contrario, qu'espérer comme aventures du prochain virage, de la suite de lacets qu'on délace ? Une femme, un homme voyagent en France, en eux s'obstine le sentiment que ce pays aux, données repérables en contient d'autres, plus secrètes, qu'une cartographie de ce qui ne se livre pas au premier regard reste à établir.

09/1998

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Littérature française

Chroniques foetales. Récit tératologique

A l'hôpital de la Conception, à Marseille, où Rimbaud est mort, un foetus s'exprime - et s'informe, s'instruit, dispute ! - avant de décider s'il débarquera un ou non dans ce bas monde... Tels sont les effets imprévus, et indésirables, d'une expérience de clonage humain. Quoique censément interdite, donc clandestine, la voici ébruitée et aussitôt "peopolisée" par journaux, radios et télés... Le narrateur arrive bien trop tard pour faire sienne la voix du foetus babillard. S'agirait-il d'un conte satirique ?

09/2012

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Littérature française

Récit d'un noyé

Pendant que des médecins travaillaient à me maintenir en vie, à la suite d’une noyade qui aurait dû finir fatalement, j’ai vécu, ou rêvé, ou halluciné, des aventures si extraordinaires que l’idée m’est venue d’en rapporter au moins quelques-unes.

10/2012

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Santé, diététique, beauté

Le baiser papillon. Récit

Qu'est-ce que l'absence d'une fille pour sa mère ? A dix-neuf ans, Muriel, étudiante niçoise est victime d'une transfusion de sang contaminé. Son sursis durera huit années. Elle disparaît en 1993, la veille de son vingt-septième anniversaire. Des années ont passé. Aujourd'hui Colette Guedj raconte l'histoire de Muriel. Son Baiser Papillon fait frissonner comme un battement de cils sur la joue. Aux antipodes du réquisitoire ou du livre polémique, c'est le chant d'amour d'une mère qui restitue avec une étonnante poésie un vécu tragique. Car, au-delà du témoignage bouleversant, ce récit est porté par la grâce d'un véritable écrivain qui nous donne à lire de magnifiques pages sur l'amitié, la famille et le lien ancestral, le culte du secret, la mort qui rôde et la vie à laquelle on s'accroche coûte que coûte. Un texte violent et pudique. La quête d'une femme qui, même si elle sait que certaines questions sont sans réponses, tente de comprendre les grands passages que nous subissons tous.

08/1999

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Littérature française

Le miroir chinois. Récit

- Si c'était un peuple ? - Les Bosniaques. - Si c'était une terre ? - En Territoires palestiniens. - Si c'était une langue ? - La langue française. - Si c'était une couleur ? - Neige. - Si c'était une forme ? - Ligne droite et arabesque. - Si c'était une situation ? - Lorsque tout est encore possible mais que rien ne permet plus d'espérer. - Si c'était un portrait ? - Le mien dans le regard de l'étranger. H. L.

09/1999

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Récits de voyage

Route des tropiques. Récit

Raisonnons un peu. Nous sommes tous enclins à considérer comme impénétrables les êtres que nous ne comprenons pas. C'est le cas en Chine. C'est le cas ici. Rien que l'aspect suffit à nous abuser. Ils ne s'habillent pas comme nous, donc ils sont différents. Mais est-ce bien certain ? Si je commence par débarrasser ces inconnus de leurs oripeaux - caftans, djellabas, burnous -, et si je donne aux personnes et aux choses de simples noms de chez nous, tout aussitôt paraît moins compliqué. Un taleb, c'est un étudiant, la medersa le collège, et attarine peut se traduire par épicier. Je me trouve alors en présence de personnages dont je connais les réactions. Un petit provincial qui prépare sa licence a remarqué, par la fenêtre, la femme du boutiquier du coin et se demande comment il pourra l'approcher sans tomber sur le mari. Il ne reste qu'à combiner un premier rendez-vous à la fontaine Médicis, qui s'appellera bassin de l'Aguedal. Le procédé est vulgaire, mais il rapproche de la vérité. C'est tout cet orientalisme de bazar qui nous trompe. La guitare en coulisse, l'esclave noir aux aguets, l'odeur de jasmin. Ils s'aiment, voilà tout, et notre ignorance seule nous pousse à embrouiller leurs sentiments.

01/1997

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Littérature française

Des années encore. Récit

" C'est peut-être à cause de la rumeur de la mer, c'est peut-être à cause de l'ennui, à cause de la monotonie des grèves, la monotonie des jours, c'est peut-être à cause d'un secret ou à cause de nos rêves impossibles que nous avons commencé de nous laisser bercer par quelque chose comme une chanson, un murmure insistant, devenu maintenant le coeur de la vie, la promesse de quelque chose que nous ne cesserons d'attendre, et dont l'attente nous sépare. Et d'ailleurs que faire d'autre ici qu'attendre, dans ce café, dans les maisons, les lits froids, le long des plages, attendre l'autre vie, rêver le monde ? " Béatrice Leca

02/1999

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Littérature française

Technique du marbre. Récit

Et après, que faire de nos morts ? On les enterre ou non on les brûle, on vide leur maisons, on cherche en vain, à comprendre quelque chose qui doit nous échapper. Des images silencieuses surgissent, qui insistent sur une absence dont ne parvient pas à se débarrasser et dans laquelle il faut bien continuer d'errer avant que le cours des choses ne l'emporte avec le beau mouvement factice de l'habitude. On aura tenté d'ouvrir une brèche, de saisir le sens de ce moment où les lieux, les personnages et le souvenir sont figés dans l'indifférence du décor, l'absurdité de ce qui nous a été laissé, le jeu de la répétition des allers et retours dans une maison déserte de banlieue ou de visites à l'hôpital, aux parents, à une femme qui vieillit confinée dans un appartement minuscule. Et sans doute le cheminement du récit s'accomplit-il en pure perte : nous n'avons rien découvert qui ne soit recouvert par la mémoire, le malentendu, et finalement emporté par cette nécessité de la vie où nous disparaissons. Béatrice Leca

01/1996

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Littérature française

Fusil chargé, récit militaire

Fusil chargé. Récit militaire / Eugène Mouton Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Jardinage

Monsieur le jardinier. Récit

Versailles, le plus grand palais du monde. Un homme sans titres règne sur le potager du Roi. Jean-Baptiste de la Quintinie qu'on appelle aussi " Monsieur le jardinier " sarcle, bêche, greffe, se bat contre les insectes et les intempéries. Il nourrit tout le château, royaume des perruques, des rires et des trahisons. Cet homme est un mystère pour la Cour. Qui est-il ? D'où vient-il ? Admiré par Louis XIV, estimé par les savants, il est aussi jalousé de tous... Invité aux bals mais exilé dans l'ombre du palais, c'est un roi sans gloire dont la vie est étrangement rythmée par les saisons. De son potager, Monsieur le jardinier observe le ballet des courtisans...

03/1999

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Littérature étrangère

Les bonnes femmes. Récit

Dans ce qui était pour peu de temps encore la République Démocratique Allemande, un ouvrier spécialisé (dans les tâches les plus subalternes et les plus solitaires) perd coup sur coup, le même jour, son emploi, l'usage normal du langage et la perception habituelle de la réalité. Commence alors une errance hallucinée dans une ville cauchemardesque où toutes les femmes ont disparu... Pour décrire cet envers atroce du socialisme réel, Wolfgang Hilbig, aussi authentiquement prolétaire que poète, construit un langage dont la violence et l'artifice rappellent Lautréamont, Rimbaud, Kafka, Artaud.

01/1993

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Critique littéraire

Nouveau discours du récit

Depuis la publication, en 1972, de Figures III, l'étude des structures et techniques narratives s'est largement développée dans le monde entier sur la base de ce que Gérard Genette avait proposé comme "discours du récit". Après dix ans de réflexion, l'auteur revient ici sur ses traces, proposant à la fois une relecture critique de son essai de méthode, et le bilan d'une décade de recherches en narratologie - en particulier sur le terrain crucial des rapports entre choix de mode ("point de vue") et de voix ("personne"), qui déterminent l'essentiel d'une situation narrative. Bien au-delà du modèle initial demandé à la Recherche du temps perdu, il ouvre l'enquête à tous les possibles du récit passé, présent et à venir, convaincu avec Borges que tout livre concevable, voire inconcevable, doit se trouver sur quelque rayon inconnu de l'infini littéraire. "Que vaudrait la théorie, demande-t-il, si elle ne servait aussi à inventer la pratique?" De sorte que ce Nouveau discours du récit est aussi un discours en attente de nouveaux récits: "Les critiques n'ont fait jusqu'ici qu'interpréter la littérature, il s'agit maintenant de la transformer".

11/1983

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Littérature étrangère

Récit d'un naufragé

"Le 28 février 1955 on apprit la nouvelle : huit membres de l'équipage du destroyer {Caldas}, appartenant à la marine de guerre colombienne, étaient tombés à l'eau où ils avaient disparu, victimes d'une tempête dans la mer des Antilles. Le navire avait quitté le port de l'Alabama pour Carthagène-des-Indes, qu'il avait rallié à l'heure prévue cent vingt minutes après la tragédie. La recherche des naufragés commença immédiatement, avec la collaboration des forces nord-américaines du canal de Panama. Au bout de quatre jours on renonça à l'opération et les marins disparus furent déclarés morts, officiellement. Une semaine plus tard, pourtant, l'un d'eux apparut, un certain Luis Alejandro Velasco, moribond, sur une plage déserte du nord de la Colombie. En essayant de reconstruire minute par minute ses tribulations, je découvris non sans surprise que ce malabar de vingt ans montrait dans l'art de raconter un instinct peu commun, servi par une capacité de synthèse et une mémoire époustouflantes, avec assez de saine dignité populaire pour sourire de son héroïsme. En vingt séances quotidiennes de six heures chacune, au cours desquelles je prenais des notes et glissais des questions insidieuses pour détecter ses contradictions, nous réussîmes à bâtir le dense et véridique récit de ses dix jours de naufragé. Une histoire si détaillée et si passionnante que mon seul problème littéraire allait être de convaincre le lecteur de son authenticité.

01/1996

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Littérature étrangère

Une éducation classique. Récit

Richard Cobb (mort en 1996) passe pour être l'un des grands historiens de ce siècle - ses évocations, fort peu conventionnelles, de la France révolutionnaire ont vite pris rang parmi les classiques. Il a laissé aussi quelques récits, à la frontière du roman et de l'autobiographie, que les connaisseurs mettent au plus haut, et, à la toute première place. Une éducation classique, considéré aujourd'hui dans le monde entier comme son chef-d'œuvre. L'histoire qui nous est ici racontée n'est pas loin d'être incroyable. Elle est simplement vraie, et l'auteur, alors à peine sorti de l'enfance ? en fut l'un des protagonistes à son corps plus ou moins défendant. Ne nous fions pas aux décors " classiques " ni aux héros qui les hantent : un collège anglais dans les années trente, deux adolescents de la bonne société venus là pour apprendre à jouer bientôt leur rôle d'hommes, des professeurs et des parents qui observent l'affaire et ne devinent rien... L'un des deux garçons rue pourtant méchamment dans les brancards. Mais il est indécent dans ces milieux de laisser supposer qu'un sujet bien né puisse être la victime de ce qu'on appelle une enfance malheureuse. On préfère détourner la tête. Jusqu'à ce que le mauvais sujet en question décide que les pires choses elles aussi ont une fin, tue sa très chère mère à coups de hache, camoufle son crime avec une maladresse qui confine à la provocation, se laisse arrêter - et proclame qu'il n'éprouve pas l'ombre d'un remords. Le plus drôle (si l'on ose dire) est que le lecteur, sournoisement impliqué dans l'horreur, approuve le matricide et participe lui-même au terrible geste avec une sorte de soulagement. Publié une première fois en traduction française il y a une dizaine d'années, Une éducation classique avait disparu des circuits de la librairie, au désespoir de plusieurs. La critique à l'époque avait fortement accusé le coup : " Hitchcock, en plus sauvage " (ANNE PONS/L 'EXPRESS).

11/1999

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Littérature étrangère

Années d'enfance. Récit

A l'âge de soixante-dix ans, Junichirô Tanizaki (1886-1965) se souvient de son enfance. Elevé tout d'abord dans l'imprimerie de sa famille maternelle, dans la "ville basse" de Tôkyô, il restitue ses premières années avec une précision stupéfiante. Aîné de cinq enfants (trois garçons et deux filles, qui n'ont pas grandi ensemble), il a été le témoin des difficultés financières qui ont conduit sa famille à de nombreuses pérégrinations. C'est l'occasion pour le futur écrivain d'exercer son talent d'observateur sur d'innombrables personnages pittoresques et de décrire les quartiers animés de la capitale à la fin du siècle dernier, avec ses petits restaurants, ses petits métiers. Il retrouve le frémissement de l'enfance, ses jeux sexuels, ses premiers émois amoureux, sa passion précoce pour le théâtre, le zen. On admirera la description foisonnante d'un Japon qui tente de concilier la richesse de son passé et la rencontre d'autres cultures.

12/1993

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Littérature française

Akoun. Récit du Fokwé

Akoun, récit du Fokwé, " retrace les prouesses que doivent accomplir les futurs guerriers en chef des tribus Akhan avant d'obtenir des aînés le flambeau de la maturité et pour les braves l'épée héréditaire de leur clan et de leur classe d'âge ". Il se présente sous la forme d'un recueil de récits contés par le grand-père le soir au coin du feu. Nous suivons Akoun, le héros, depuis sa naissance jusqu'au jour où, élu Saphohin, il part pour la guerre contre les tribus voisines. L'auteur, maître d'une écriture riche, élégante, flamboyante, chante les étapes de son éducation virile, qui exige du garçon un perpétuel dépassement de soi dans des épreuves et des prouesses : tout petit encore, il participe à une chasse au buffle avec son père et Agbana le guérisseur, dont il reçoit des leçons de choses d'une rare qualité ; à dix ans, à la " conquête du palmier ", il livre un combat victorieux à un serpent naja ; plus tard le sollicitent joutes, durs travaux des champs, qui exigent vigueur et endurance, amitiés viriles et rivalités, enfin un duel titanesque contre Yapo - prouesses par lesquelles il veut mériter la belle Ahoua. Arrivé à l'âge d'homme, Akoun s'illustre à la guerre, et rapporte un glorieux trophée : une tête de Saphohin. Après une séance de palabres homériques, il est élu Saphohin à son tour. Doté d'un glaive forgé par 10 000 forgerons en 7 fois 7 jours et 7 fois 7 nuits, enduit de poison, éprouvé par 7 fois 7 chocs contre un rocher, béni par le féticheur, Akoun n'a plus qu'à partir guerroyer. " La paix c'est pour les femmes, les hommes font la guerre. " Il va attaquer Otchougoumou l'Imprenable. Laurent Mama Abéhikin reprend dans Akoun la tradition orale de son clan, la geste des Akhan, il se fait l'aède de cette épopée.

03/1980

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Littérature française

La Fille mandarine. récit

Ce récit évoque mon histoire familiale qui puise dans mes racines indiennes et viêtnamiennes. Mon père originaire de l'Inde du sud, habitait un petit village près de Pondichéry (Karikal). Ma mère est née à Hanoï au nord du Viêtnam. Mes parents ont dû quitter Saïgon en 1976, un an après la défaite américaine et ont trouvé refuge dans le nord de la France. Ce roman parle de la mixité, des problèmes de culture (père musulman et mère asiatique athée), du statut des réfugiés, en bref des déracinés de toute époque.

08/2019

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Littérature française

De père français. Récit

" J'ai rendez-vous avec mon assassin. C'est mon père et il s'appelle Michel. J'aurai mis près de quarante ans à le retrouver. Une fois encore, je reprends la route. Je ne vais pas bien loin, de Chevaleret à Etoile. Une vingtaine de stations. Je connais la partition : la mort du père, une figure de rhétorique, avec ses morceaux d'émotion rude. Mais quelle mort du père entonner, quand le père n'a jamais existé? Le plus simple serait de m'en tenir à la règle d'or de l'écriture : la sincérité. La difficulté provient du fait que la sincérité ne se situe nulle part. Des sentiments contradictoires m'agitent : la colère, la rage, la honte, le mépris. Un sentiment plus trouble également : la pitié. Toute ma vie, j'ai traîné l'illusion que les hommes ne peuvent pas être si bas, qu'ils finiront par ôter leur masque et découvrir leur véritable figure. L'ennui est qu'ils ne tombent pas le masque et qu'ils savent parfaitement ce qu'ils font. " M. del C.

03/1998

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Littérature française

Aventure suicidaire. Récit épistolaire

Justin Yeboua, instituteur à Abidjan, décide de se rendre de façon clandestine en France où il espère avoir une situation bien meilleure. Dans le cadre des préparatifs de son voyage, il écrit à Koffi Ban, son cousin résidant à Paris, pour lui demander de l'héberger jusqu'à ce qu'il trouve du travail. En réponse, celui-ci lui déconseille de s'engager dans une telle aventure. Il s'ensuit des échanges par correspondance qui dégénèrent en un débat très passionné opposant Justin Yeboua, encouragé par le pasteur de son Eglise, à Koffi Ban, soutenu de son côté par des membres de leur famille. Cette polémique met en évidence un constat : l'immigration clandestine est aussi funeste à l'Afrique que les conflits armés et les pandémies qui ravagent sans cesse ce continent. Ce fléau est-il pour autant considéré comme une priorité dans la lutte contre les désastres ? D'où tire-t-il ses racines ? A qui incombe la responsabilité de son ampleur et de sa progression ? Existe-t-il une volonté réelle de le combattre ? Que faut-il faire pour y remédier ? Ces interrogations constituent l'ossature des réflexions de l'auteur sur un phénomène qui, en dépit des lourdes pertes en vies humaines qu'il entraîne de façon régulière, ne semble préoccuper que quelques bonnes volontés éprises d'humanisme. A travers cet ouvrage, un récit épistolaire, Fodjo Kadjo Abo en appelle à une prise de conscience de la gravité de ce fléau et de la nécessité d'en faire une préoccupation.

02/2019

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Littérature française

Françoise l'ascendante. Récit

Cette Françoise l'ascendante est l'arrière-grand-mère de l'auteur, et la mère d'un homme connu, Gaston Doumergue, qui fut président de la République. Un incident déclenche la curiosité et la réflexion de l'auteur. En juin 40, Colette Audry s'apprête à fuir Paris, avec pour tout bagage un sac à dos. Elle glisse dans ce sac une agate et une photo de Françoise, cette arrière-grand-mère. Elle ne sait pas pourquoi. Qu'est-ce que remonter à un être dont on est reconnu descendre et qu'on n'a fait que croiser sur la terre ? Comment est-on habité par lui ? "L'essai en forme de récit" qu'a entrepris Colette Audry n'est pas seulement un portrait d'une austère protestante du Gard. C'est une tentative de reprise du passé antérieur tel qu'il peut cristalliser dans une mémoire par l'incorporation d'instants de vie, de "on-dit" familiaux, de présupposés et d'inventions qui s'ignorent. C'est aussi un effort entêté pour approcher le vrai inatteignable de la personne sous l'image trop officielle de la mère d'un président. Enfin l'auteur peut écrire : "Je te retrouve en avant de moi, dressée comme une borne milliaire aux caractères effacés, et je suis aidée à franchir le grand âge en écrivant de toi".

10/1986