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Wolf Erlbruch, Werner Holzwarth

Extraits

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Poésie

Les convoyeurs attendent. journal sauvage

Ce mur Je le côtoie chaque jour On se connaît Comme la mer la falaise Ce mur Je le longe chaque jour Je ne sais ce qu'il défend Et empêche de voir /... / J'écris dessus C'est à cela qu'il me sert

10/2020

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Littérature française

Au nom des nuits profondes

Elle est passée de fille à papa à femme au foyer. Parfaite babyboomeuse, absente à elle-même comme aux autres, convaincue de l'infériorité intrinsèque de son sexe. Et puis tout a volé en éclats. Quelques années ont suffi pour faire basculer l'époque dans l'égalitarisme. Des femmes en tailleur pantalon devenaient cadres supérieurs, adieu victimes geignant au-dessus de leurs casseroles, le mot "émancipation" était sur toutes les lèvres. Alors elle a voulu rattraper le temps perdu, envers, contre tout, et dans le désordre. Son enfant n'a rien compris mais a tout vu, tout entendu. Et il fallait bien qu'un jour elle raconte sa version hallucinée de l'histoire : le destin d'une femme ensorcelée, comme tant d'autres de sa génération, par l'appel de la liberté. A ses risques et périls.

08/2017

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Récits de voyage

Sur le chemin des glaces. Munich-Paris du 23-11 au 14-12-1974

A l'automne 1974, le réalisateur Werner Herzog apprend que son amie Lotte Eisner, critique et historienne du cinéma, est très malade. Depuis Munich où il se trouve, il décide de se rendre auprès d'elle à Paris, avec la certitude qu'elle survivra s'il voyage à pied. Tenu du 23 novembre au 14 décembre, ce magnifique journal de marche est le témoignage d'un homme qui nous fait partager tour à tour ses moments d'exaltation, d'épuisement, de plénitude. Un livre culte.

11/2016

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Poésie

L'éternité est un battement de cils

Lire ou écrire un poème, c'est s'absenter des masques de soi, retourner au premier cri du premier souffle qui nous jeta, déchirés, des forges de la galaxie ici sur cette terre et retrouver l'éternel instant de l'éternel début ; c'est encore l'autre, l'autrement, l'inentendu des mots... comme on laisse, dans une chaise longue, sur les plages de l'espace et face à l'océan du temps, le chapeau de paille de notre vie et le nez de clown de nos destins. Lire, c'est dresser l'inventaire des invendus de la création, se convaincre que l'éternité n'est qu'un battement de cils de l'instant, avant la dispersion des collections de nos cinq sens, dans les ventes publiques de l'âme et sous les enchères de l'oubli. Est-ce à ce point dérisoire de tenter l'écoute d'un poème qu'il faille y voir uniquement le don d'une enfance attardée ou la recherche folle du génome humain de l'amour ? W.L.

01/2005

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Musique, danse

Artur Schnabel. Musicien et pianiste (1882-1951)

Pianiste de légende, compositeur radical et théoricien, Artur Schnabel (1882-1951) est une figure incontournable de la musique du XXe siècle encore insuffisamment connue. Il fut un très grand interprète, notamment des oeuvres de Beethoven, Schubert, Brahms, Schumann et Mozart. Ses recherches harmoniques et compositions, influencées par Arnold Schoenberg, comptent parmi les oeuvres atonales les plus originales. Né dans l'Empire austro-hongrois, il vécut longtemps à Berlin avant d'émigrer aux Etats-Unis pour échapper aux persécutions hitlériennes. Passionné par les problèmes politiques et sociaux, Schnabel fut également un fin observateur de son temps, un virulent critique du nazisme et des totalitarismes. Cette biographie par Werner Grünzweig, musicologue autrichien et directeur des archives musicales de l'Académie des arts de Berlin, est la première à être proposée en français. Elle présente le parcours, l'oeuvre et la pensée d'un musicien de génie.

06/2019

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Littérature érotique et sentim

Tropical palace

A vingt-huit ans, la jeune et jolie chef de réception du Royal Breteuil, éminent palace parisien, excelle à ce poste dont elle a toujours rêvé et pour lequel elle a tant sacrifié de sa vie. Et pourtant... Et pourtant, Jill se fane chaque jour un peu plus au service de clients aussi riches que capricieux. Bien sûr, il y a les fous rires entre copines, les répétitions très rock de son groupe de musique et sa mère en pleine crise mystique, avec qui on ne s'ennuie jamais. Mais, aujourd'hui, il manque quelque chose d'essentiel à la jeune Parisienne : des vacances bien méritées ? Une nouvelle aventure professionnelle ? Une histoire d'amour avec un grand A ? Peut-être bien tout ça à la fois... Ses deux copines, la douce Emma et Nour la battante, peuvent-elles l'aider à accéder à tous ses désirs ? Entre coups de blues, coups de chance, coups de gueule et coups de coeur, le parcours de l'attachante Jill est loin d'être un long fleuve tranquille. Et s'il fallait changer de vie pour en trouver une plus proche de ses aspirations profondes ? Une question qu'elle n'est pas la seule à se poser... De Paris aux plages brésiliennes en passant par la Normandie, l'héroïne nous embarque dans sa quête du bonheur, au fil d'aventures aussi drôles qu'émouvantes.

05/2020

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Sciences historiques

De l'extermination

De l’Ancien Testament à la révolution bolchévique, de la Vendée à la Shoah, le génocide n’apparaît pas, hélas, comme une exception, mais souvent comme un moyen ordinaire des guerres, voire leur but. Loin de ses modèles, Machiavel, Montaigne et le libéralisme, Eric Werner explore les causes et les fins de la guerre d’extermination totale. Une réflexion bouleversante sur la violence extrême, qui accompagne l’humanité comme son ombre.

03/2013

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Littérature étrangère

À bientôt

Le héros de ce roman à la fois humoristique et mélancolique découvre soudain que sa vie ne tient plus qu'à un fil : le coeur peut lâcher d'un moment à l'autre. Pour affronter cette menace, c'est au fil du récit que Lorenz Hatt se raccroche : un récit qu'il fait à un interlocuteur anonyme, peut-être une amie, ou la Mort, ou le lecteur. Il y entremêle la chronique de son état présent et les souvenirs de sa vie d'avant, de ses joies et de ses peines, de ses amours. Sur ce sujet aussi grave que banal, Markus Werner réussit la prouesse d'être aussi drôle qu'émouvant. On s'attache à son personnage avec une tendresse amusée, tout en goûtant le plaisir rare que donne une prose admirablement maîtrisée.

07/1994

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Première guerre mondiale

Loretto. Notre-Dame de Lorette vue du côté allemand

La terrible bataille de Notre-Dame de Lorette vue du côté allemand. Un livre publié par les Reichsarchiv en 1928 et traduit pour la première fois en France pour YsEc Editions

02/2022

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Animaux, nature

La tribu des vaches

"Pendant des millénaires, nous avons parcouru des continents, nous avons gravi des montagnes, traversé des océans avec elles, toujours à nos côtés, prêtes à nous aider. Témoignons toute notre affection à celle qui partage notre vie depuis si longtemps, la vache". Werner Lampert Parcourez le monde à la rencontre de ces animaux hors du commun, pourvus de capacités physiques extraordinaires et de force spirituelle : des aurochs aux vaches sacrées, des Ankolés ougandaises aux bisons du Montana, des yacks du plateau tibétain à la rare Ferrandaise d'Auvergne... Les photographies à couper le souffle et la plume de Werner Lampert accompagnent chaque portrait avec science et générosité : origine, habitat, spécificités mais aussi traditions et légendes ancestrales. Ce livre est un hommage de Werner Lampert, pionnier de l'agriculture biologique, aux races bovines primitives et aux vaches sauvages de notre planète, ainsi qu'un appel à protéger la biodiversité et respecter ces créatures sacrées, à la fois membres de notre famille et sources de nourriture.

10/2019

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Histoire ancienne

Paideia. La formation de l'homme grec. La Grèce archaïque ; Le génie d'Athènes

Ce volume retrace l'histoire de la Paideia depuis l'époque homérique jusqu'à la défaite d'Athènes, à la fin du Ve siècle. La voix de la Grèce archaïque est celle que nous fait entendre Homère, celle de toute une société en quête de l'exploit qui confère la noblesse. La première partie de la civilisation hellenique est dominée par la grande figure d'Achille. Avec l'apparition des cités, le désir de l'ordre et celui de l'égalité deviennent une passion et une raison de vivre. Les débats soulevés à cette occasion ont trouvé leur écho dans les poèmes de Solon et de Tyrtée. De même les penseurs ioniens essaient d'expliquer le cosmos comme un Tout régi par une loi unique. Cette recherche des normes universelles sera désormais l'une des marques distinctives du génie grec. Puis, à partir de la seconde moitié du Ve siècle, Athènes va occuper seule le devant de la scène. Les grands tragiques, les sophistes, la réflexion sur l'histoire, tout cela fait d'elle "l'école de la Grèce" : pour la première fois, un véritable idéal culturel est proposé au monde. En raison de sa perspective originale, de la profondeur de la pensée de Werner Jaeger, Paideia est, depuis sa parution, considéré comme un classique.

09/2014

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Beaux arts

Goya : du ciel à l'enfer en passant par le monde

Dans ce volume abondamment illustré, Werner Hofmann nous offre un vaste panorama de l'œuvre peint et gravé de Francisco Goya, introduisant le lecteur à la compréhension d'un univers visuel d'exception qui, dans son ambiguïté foncière et ses insondables énigmes, tient encore lieu aujourd'hui de métaphore du "monde comme asile de fous" : Enfer de l'Au-delà et enfer terrestre y sont intimement mêlés. Les pionniers et les novateurs de la fin du XVIIIe siècle et Francisco José de Goya y Lucientes fut certainement l'un des plus remarquables d'entre eux portent la marque d'une équivocité troublante, sur le plan à la fois moral et esthétique. Tel est ici le constat de Werner Hofmann, qui retrace d'un geste éclatant la vie et l'œuvre du peintre espagnol. Affirmant avec fierté qu'"il n'y a pas de règles en art", Goya rompt avec la tradition jusque dans ses peintures religieuses et déroule un extraordinaire et gigantesque éventail qui va des aimables cartons de tapisserie de sa jeunesse, avec tout le raffinement et la variété formelle du rococo, jusqu'aux écrasantes "Peintures noires" de ses dernières années, en passant par les séries graphiques des Caprices, des Désastres de la guerre et des Disparates, mais aussi par les genres du portrait où l'artiste fait preuve d'une pénétration peu commune, qu'il s'agisse de peindre l'individu ou la société, de la chronique de mœurs et du journal intime, dans ses albums de dessins. A suivre les clairvoyantes hallucinations du peintre, on comprendra que le monde est pétri de choses irrationnelles et absurdes. Goya en montre les abîmes, dans leur effroyable beauté et sans chercher à mettre un frein à leurs atrocités barbares, qu'il accentue au contraire par les sortilèges de son art. Inouïe et troublante, encore vivace aujourd'hui, la modernité de ses oeuvres tient tout entière à cet acte de création qui, sous la gouverne de la Raison, enfante un monde insensé.

10/2014

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Beaux arts

Symétrie, goût, caractère. Théorie et terminologie de l'architecture à l'âge classique 1550-1800

Malgré la très grande notoriété de certains auteurs, Delorme, Perrault, François Blondel, l'abbé Laugier, Ledoux, Durand, Quatremère de Quincy, la théorie de l'architecture en France à l'âge classique reste un sujet peu traité. Derrière l'étude des ordres d'architecture et des proportions, on oublie souvent l'importance de la terminologie esthétique et critique de l'architecture. En effet, pendant plusieurs siècles, des notions, principes ou termes, tels que symétrie, régularité, bienséance, goût, simplicité, convenance, caractère, etc., ont servi à exprimer les jugements des initiés et des connaisseurs, en même temps qu'elles véhiculaient l'idéal classique. Celui-ci ne se résume jamais dans un seul des principes énoncés, mais résulte toujours d'une interaction entre plusieurs critères dont la position respective varie au long des siècles et des doctrines comme celle des pions sur un échiquier. Ce système mis en place entre le XVIe et le XVIIIe siècle sera seulement bouleversé par l'élargissement hors pair des connaissances à la fin du XVIIIe siècle. Un petit nombre d'édifices exécutés sert de référence constante à la théorie : le Louvre, le château de Versailles, l'église Saint-Sulpice... A partir d'une présentation des types d'ouvrages : dictionnaires, traités sur l'architecture particulière, traités sur les ordres d'architecture..., et au travers d'une série de notices monographiques, consacrée aux termes les plus essentiels de l'âge classique, le livre retrace les glissements sémantiques, souvent subtils, intervenus depuis le XVIe siècle. L'évolution de la société, l'ascension sociale de l'architecture et l'émergence d'une nouvelle classe de commanditaires se répercutent sensiblement sur l'emploi des mots. La naissance du public est accompagnée de l'intégration du goût au vocabulaire critique ; "l'embourgeoisement" conduit à l'abandon de la bienséance. Mais ce n'est qu'avec la Révolution que l'architecture utilitaire l'emporte sur l'architecture à la française. On connaît les conséquences à long terme de l'effondrement de la théorie classique sur la théorie contemporaine de l'architecture : celle-ci s'est perdue au profit d'une historiographie surdotée de concepts. L'architecture contemporaine souffre toujours d'un mutisme — de plus en plus critique depuis 1945 — qui rend indispensable une réflexion sur les origines de la théorie de l'architecture.

04/1986

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Beaux arts

Max Ernst-Loplop. L'artiste et son double

C'est vers 1930 qu'apparaît dans l'oeuvre de Max Ernst une figure dominante, énigmatique, qui prend la forme d'un oiseau et n'est pas sans présenter quelques traits de son créateur. Loplop est susceptible de toutes les métamorphoses : passant du règne animal à celui des objets, tantôt coq ou serpent, il se mue souvent en chevalet de peintre pour donner à voir les collages les plus divers et les plus inattendus. L'auteur analyse la naissance et les mutations de Loplop comme points de convergence de questions nécessaires et obsédantes pour l'artiste. L'enjeu n'est pas des moindres : il s'agit de définir non seulement la place du surréalisme dans l'art du XX ? siècle, mais aussi la signification de l'art même.

06/1997

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Généralités

Le socialisme et le mouvement social au 19è Siècle

Ce livre présente l'histoire du socialisme et du mouvement social au 19è siècle. Il traite de l'origine et de la tendance des mouvements sociaux ; de la problématique du socialisme utopique ; et du développement des variétés nationales du socialisme. "En commençant le Manifeste du parti communiste par les paroles célèbres : "l'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire des luttes de classes" , Karl Max a formulé une des plus grandes vérités qui remplissent notre siècle... "

10/2017

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Poésie

Maîtres et maisons de thé. Suivi de (Poste restante)

Un fragment de cosmogonie, ce poème. Les noces parfumées de Plénitude et de Vacuité. Où l'invité au terme de ce transit des corps et des coeurs devient un Transi d'amour qui ne redoute plus la solitude. A ce stade presque final, il a parfaitement perçu que "chaque geste de la cérémonie est plus le trou que la maille du filet" et que l'attend ici l'ultime trinité : Silence. Vacuité. Immobilité. Ce n'est que là, à cet instant, au coeur de cette Chambre, devenue non seulement alcôve mais tabernacle de l'amour, qu'il pourra enfin percevoir, à la fois sublime et narquois, le clin d'oeil de l'éternité (Jacques Lacarrière). Une écriture qui ne se soucie pas de ses traces, une étreinte qui ne serre pas, une "attente détachée", "une technique sans conscience", une vie sans entraves, un art sans art : rien ne pèse en ce livre, rien ne limite. Il ne définit pas. Maîtres et maisons de thé : comment ne pas songer au Tao, au Zen surtout ? A la cérémonie du thé, certes, au rituel des bouquets, des jardins et du tir à l'arc. Mais ce que l'Orient nous suggère, nous aurions tendance à en tirer un savoir pour l'illustrer. A quoi bon ? Le savoir alourdit, qui nous oblige à choisir l'idée, l'ombre, aux dépens du réel, la fraîcheur, la clarté (Pierre Dhainaut).

03/2019

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Théosophie

Un siècle d'anthroposophie en France. Tome 1, 1900-1945

Depuis maintenant plus d'un siècle, l'anthroposophie fondée par Rudolf Steiner (1861-1925) s'est répandue en Europe, puis dans le monde entier. Elle repose avant tout sur le principe de la liberté individuelle. Partout où elle a pris vie, elle s'est édifiée à partir des initiatives de quelques personnalités qui ont saisi son impulsion novatrice, lui ont consacré leurs meilleures forces, et ont réussi à collaborer les unes avec les autres malgré toutes leurs différences. Dans chaque pays, cette aventure a pris une couleur particulière.

05/2021

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Littérature française

N'avance que désarmé

Lui, diplomate, qui connaît par coeur les textes des grands traités internationaux, alinéa par alinéa, mais n'aspire qu'à la poésie. Elle, monteuse, qui voit le monde en champ-contrechamp, sait qu'une vie ne peut jamais se raconter comme dans les films, sauf à ce que la mémoire comme l'écriture fasse de certaines séquences de formidables rushs. C'est leur cinquième rencontre, un soir dans un aéroport, lui entre deux avions, elle accourue depuis la ville proche pour passer quelques heures avec lui dans ce lieu sans grâce. Sur fond de dérèglement climatique et d'apocalypse à venir, chacun convient pourtant de l'absence de trajectoire possible pour leur histoire, comme si leurs engagements passés et l'état du monde complotaient pour les priver d'avenir. Mais l'amour n'a-t-il pas beaucoup à gagner quand le présent se révèle la seule chose à laquelle deux êtres puissent soudain se résoudre ? Dans une langue vibrante et lyrique, Dorothée Werner campe des personnages bouleversants qui se jettent dans la magie d'une nuit pour tenter d'oublier cette condition, qui est aussi la nôtre. Et nous parle de la nécessité de se laisser désarmer par l'accident miraculeux qu'est toujours une rencontre.

01/2022

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Histoire internationale

Une communauté d'antifascistes allemands dans les Pyrénées Orientales (1934-1937). La Coûme-Mosset, Edition bilingue français-allemand

Le journal du jeune Werner Thalheim témoigne d'un chapitre sombre de l'histoire du 20e siècle qui força un grand nombre de personnes à des exils à l'issue parfois dramatique. Au milieu des années 30, des antifascistes allemands s'installent ainsi, à l'aide des Quakers anglais, dans une ferme abandonnée en Catalogne française. Pédagogues passionnés, ils vont y créer "La Coûme" et accueillir pendant de longues années des jeunes de toutes origines auxquels ils dispensent un enseignement selon des principes avant-gardistes. Illustrant de façon vivante le tout début de cette aventure, Werner Thalheim donne avec humour et une distance parfois amusée une vision riche et profonde, non seulement de la naissance de ce qui deviendra plus tard une véritable institution, mais aussi de ce pays catalan. En plus de sa valeur de témoignage, ce récit met en lumière une région attachante : le Roussillon. Concis et fort bien écrit, le texte méritait à côté de sa traduction une publication dans sa langue d'origine, l'allemand.

07/2014

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Economie

Comment le capitalisme uniformise le monde ?

Werner Sombart fut le plus grand économiste de son temps. Sa magistrale analyse du capitalisme moderne n'a pas perdu une ride. Dans ce texte bref, il voit venir avec un siècle d'avance tout ce que nous avons aujourd'hui sous les yeux : la consommation effrénée de biens, jetés à peine achetés, le tourbillon frénétique des hommes dans les magasins, l'uniformisation des comportements et des modes de vie et... le rôle des femmes dans ce processus.

07/2020

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Policiers

Terreurs nocturnes

De retour au pays après plusieurs années passées entre New-York et Paris, Maxime Fouchard pense pourvoir mener une vie simple, loin du tumulte des grandes villes. Il est heureux de retrouver son ami d'enfance et de renouer avec ses racines bretonnes. Une série de meurtres va tout bousculer.

01/2013

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Littérature française

A la santé du feu

Comment vivre avec une bombe à retardement sous la peau ? « Laissez-vous faire deux secondes, fermez les yeux, imaginez qu'un jour on vous apprend une catastrophe. Pensez à une scène précise, une heure de la journée, une lumière, une ambiance. Quelle est la différence entre la minute juste avant et celle juste après ? Vous êtes assis dans le même fauteuil, buvant le même thé dans la même maison, vous vous mouvez dans le même corps, vous n'en souffrez pas plus que ce matin, pas moins non plus, tout est profondément familier, le soleil finit par décliner comme chaque jour, rien n'a donc changé. Et pourtant si ». Une fille passe un examen médical et paf, suspicion. Mais pas sûr. Elle a déjà connu d'autres tempêtes sous la peau, mais ce jour-là fini de rire. Pour savoir ce que lui réserve son destin, il va falloir attendre. Attendre, la vache. Attendre un nouvel examen qui confirmera la catastrophe, ou bien qui l'annulera. Dans quarante jours, la biologie tranchera. Ce livre est le journal, écrit à la première personne, de ce suspens existentiel, de ces quarante jours âpres et rugueux. La chronique d'un espoir fou, la rage et l'amour mêlés. Une enquête aussi, un pistolet sur la tempe, sur le pourquoi du comment, parce qu'il s'agit de trouver une issue, et fissa. Un récit aussi poignant qu'urgent sur l'attente et la solitude existentielle.

01/2013

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Littérature étrangère

L'ami de Lesseps

Qui fut donc ce Heinrich Bluntschli qui, au milieu du XIXe siècle, abandonna femme et enfant sur les bords du lac de Zurich pour s'établir en Egypte ? Séduit et intrigué par l'image que lui renvoie la légende familiale, le narrateur tente de retrouver la trace de son trisaïeul. D'archives en archives, en Egypte, sur les lieux de la vie de Heinrich, il va et vient entre le XIXe et le XXe siècle. Au fil du récit, qui juxtapose avec délicatesse enquête et fiction, l'image d'Epinal fait place à un roman plein de tendresse, d'humour et de mélancolie, sur les thèmes de l'échec, de l'exil, du secret d'une existence. Les Archives nationales semblaient être un bastion. Pour s'y introduire, il fallait, à ce que m'expliqua Mme R., une recommandation comprenant un descriptif du projet de recherches, et ce document ne devait pas être soumis à la direction des Archives, mais à la Sûreté égyptienne, qui dans le meilleur des cas s'octroyait un délai d'un mois pour délibérer de l'opportunité ou de la non-opportunité d'accéder à la requête. Je ne pouvais pas attendre aussi longtemps et m'enquis des possibilités de court-circuiter la voie de service. Il y en avait. Si l'on connaissait quelqu'un qui connaissait quelqu'un qui travaillait aux Archives, ou qui du moins connaissait quelqu'un y travaillant, on pouvait être presque sûr de son fait. Je pouvais l'être. En un rien de temps, on dénicha un jeune Egyptien qui, par la vertu de ses liens de parenté avec un collaborateur, circulait librement dans les Archives, et qui se déclara prêt à m'escorter dans le bastion en tant que pilote, traducteur et intercesseur. Deux jours après ma visite chez Mme R., nous étions déjà devant le bâtiment titanesque du Caire-Boulaq, qui abrite en plus des Archives nationales le ministère de la Culture et la Bibliothèque nationale, et dans la poche de ma veste, j'entendais crisser une superbe recommandation dûment estampillée et rédigée en arabe sur le papier à en-tête de la Fondation pour la culture.

09/2001

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Beaux arts

Degas

Revenant sur l'oeuvre de Degas, Werner Hofmann réussit à ouvrir d'étonnantes perspectives inédites en la confrontant à la notion de réalisme Si Degas (1834-1917) a régulièrement participé aux expositions des Impressionnistes. , dès ses débuts, il a opposé à l'interprétation harmonieuse de la réalité de ses collègues une peinture de la vie sociale, traversés de tensions. Il met à nu la fragilité du monde bourgeois ainsi que celle des relations humaines qui s'y jouent. Il convoque les zones marginales de la société où les figures de la femme sont repasseuses, modistes, danseuses ou prostituées. Il invente des espaces traversés par des tensions intérieures ou encore des échappées sur des zones ambiguës où se nouent les tensions du "clair-obscur-social" . C'est, selon l'auteur, dans ce champ problématique que se situent la contribution de Degas au "Réalisme" et son dépassement des scènes de la vie moderne - les marges de la ville, l'intimité prosaïque de ses habitants forgent une nouvelle orientation du regard. Werner Hofmann ancre le cheminement artistique de Degas à l'intérieur des grandes tendances du XIXe siècle. David, Ingres, Delacroix, Courbet et les oeuvres des Impressionnistes. De cette manière, il rend visible les lignes que trace la tradition mais surtout la manière personnelle et la puissance d'innovation de l'art de Degas, lequel, faisant contrepoint à l'oeuvre de Cézanne, ouvre une autre voie conduisant au XXe siècle.

10/2007

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Poésie

Rubis sur l'ongle

Le rubis est la dernière goutte de vin rouge, renversée sur l'ongle du pouce pour montrer que le verre est vide. Au XVe siècle, quand le petit verre commence à remplacer la coupe collective, on ne dispose pas encore de verre individuel. Il est donc poli de le vider totalement avant de le passer à son voisin. Chez les blanchers chamoiseurs (1840), cette coutume évite de tacher la nappe rituelle (quadrangulaire). La tache de vin est l'image des paroles indiscrètes, " qui une fois qu'elles nous échappent, s'étendent et volent de bouche en bouche sans qu'il soit possible de les retenir ". Le rubis devient donc le symbole du secret, qui ne doit être ni vendu, ni livré, mais " déchiré par les dents " avec une formule rituelle (1766) : " Voilà un rubis, s'il étoit sur le pont de Paris, vaudrait cent mille livres, et s'il étoit sur celuy de Lyon, vaudroit cent millions. Mais veu qu'il n'est ny sur le pont de Paris, ny sur celuy de Lyon, toi, rubis, tu ne passeras plus avant ; tu seras déchiré par mes dents ". Mais il est aussi le symbole de ce qui reste à faire dans l'ouvrage commencé, et rappelle aux compagnons que la perfection n'est jamais atteinte, comme le verre que l'on a bu n'est jamais vraiment vide. Poésie du vide et du plein, de l'amour et du partage, épopée moderne des corps et des villes, Rubis sur l'ongle de Werner Lambersy marque le retour d'une poésie longue en bouche que l'on prend plaisir à savourer comme un grand millésime.

03/2005

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Beaux arts

Un inventaire du regard. Ecrits sur l'art et la littérature Coffret 10 volumes

Coffret de dix volumes vendus ensemble

12/2011

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Beaux arts

Caspar David Friedrich

Pour Werner Hofmann, auteur de cette monographie proposée désormais sous coffret, la contribution essentielle de Friedrich est l'invention du paysage-icône. Aucun artiste avant Caspar David Friedrich n'avait posé de façon aussi poignante la question de la place de l'homme dans la nature et dans l'univers. Acteur majeur de la peinture romantique allemande du xixe siècle, il découvrit la "tragédie du paysage" , selon l'expression du sculpteur David d'Angers, apportant une contribution essentielle au genre autrefois mineur qu'il révolutionna. Tout en observant le monde empirique de façon fidèle, il lui donna une aura religieuse, croisant les catégories de l'espace et du temps. La monographie de Werner Hofmann, devenue une référence, comprend un essai historico-philosophique auquel se mêle une analyse méticuleuse des tableaux. Les documents, lettres et écrits proposés en annexes éclairent la vie et la personnalité de Friedrich ainsi que son oeuvre sublime. Werner Hofmann tâche également d'élucider d'autres aspects de l'oeuvre friedrichienne, moins connus que ses paysages : sa vision de l'environnement privé et public de l'époque, les rapports entre l'homme et la femme, la femme comme être autonome dans la société. Il situe le peintre dans le contexte intellectuel et historique de son temps en mettant en lumière ses contacts difficiles avec Goethe, ses affinités avec la philosophie de Schleiermacher, ses opinions politiques.

10/2020

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Histoire et Philosophiesophie

Philosophie. Le manuscrit de 1942

Resté inédit jusqu'en 1984, ce manuscrit se présentait initialement sans titre ni date. Il semble que Heisenberg l'ait seulement distribué, aussitôt terminé (vers Noël 1942), à quelques proches et sous le sceau du secret, en raison des critiques ouvertes qu'il contenait à l'encontre du régime nazi. A cette époque, Heisenberg est engagé dans un travail fondamental dans le domaine de la théorie des particules élémentaires et il participe au programme atomique allemand. Il est aussi impliqué, depuis 1933, dans une lutte violente avec certains idéologues du régime nazi, que lui valent ses prises de position publiques en faveur de la "physique juive". Toutefois, comme on le verra, cet arrière-plan particulièrement sombre et tendu ne fait que rendre d'autant plus admirable la sérénité, la netteté et la concision avec lesquelles Heisenberg expose ici sa philosophie, et la nouvelle "position à l'égard de la réalité" qu'induisent les sciences contemporaines.

05/1998

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Philosophie

Légitimité de l'autodéfense. Quand a-t-on le droit de prendre les armes ?

"Les pages qui suivent traitent d'une espèce particulière de guerre, celle dont le sujet est l'individu lui-même. Car, effectivement, il peut arriver que l'individu lui-même devienne le sujet de la guerre. Cela arrive. Traditionnellement, c'est l'Etat qui est le sujet de la guerre. C'est lui qui fait la guerre, et, avant même de la faire, qui la déclare. Qui désigne l'ennemi, comme le disait Carl Schmitt. On connaît toutes ces choses. C'est ce que dit la théorie. Or comme bien souvent, la pratique contredit ici la théorie." Lorsque l'Etat perd son monopole de la violence physique légitime, ou qu'il n'est plus en mesure de l'assurer, tous les coups sont-ils permis ? Puisant dans l'histoire et la pensée classiques, Eric Werner montre que tous les grands dilemmes de l'humanité ont déjà été vécus et médités. Cet essai de philosophie politique est en même temps un appel au réveil. Il nous aide à comprendre que l'Etat protecteur n'est plus là.

05/2019

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Littérature étrangère

Fin de trêve

Roman d'introspection dune grande finesse littéraire, dans le sillon de la grande tradition juive de Vienne du XXe. Confession romanesque d'un personnage mutilé par la disparition de sa mère et par sa rupture amoureuse. « Lentement, l'image que je gardais de ma mère se dissout sous l'effet de l'oubli et du doute, sans que pour autant je parvienne à reconstituer une nouvelle image d'elle. Il ne reste plus que des fragments épars, marqués du nom de ma mère, mais peut-être en va-t-il ainsi, et ce n'est que lorsqu'il n'y a plus d'histoire racontable que l'on sait que quelque chose est réel ou susceptible de le devenir. La question, le plus souvent, n'est pas ce qui fut, mais ce avec quoi on peut continuer à vivre. »

03/2017