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Vengeresse

Extraits

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Comédie romantique et humorist

Love On The Brain

Oui, c'était un colosse taciturne, maussade et sombre. Il était secret, introverti. Il avait un tempérament réservé et distant. Je ne pouvais exiger de lui qu'il m'apprécie, et n'en avais aucune intention. Toutefois, s'il pouvait être courtois, poli, même aimable avec tous les autres, il aurait pu faire un effort avec moi, aussi. Mais non - à l'évidence, Levi Ward me méprisait, et, face à une telle haine... Eh bien. Je n'avais d'autre choix que le haïr en retour. Comme une Jedi vengeresse aux cheveux violets rétablissant l'équilibre dans un univers d'hommes, Bee Königswasser vit selon une règle simple : Que ferait Marie Curie ? Si la NASA lui proposait de diriger un projet de neuro-ingénierie, Marie accepterait sans hésitation ! Mouais. Mais la mère de la physique moderne n'a jamais eu à co-diriger avec Levi Ward... son ennemi juré de fac. Séduisant et ténébreux (évidemment). Qui s'est toujours tenu à des années-lumière de distance d'elle. Pourtant, peu après son arrivée à Houston, Bee jurerait voir Levi s'adoucir pour devenir un allié... tout en la dévorant de ses yeux verts. Tous les neurones de Bee sont en ébullition ! Lorsqu'elle doit vraiment passer à l'action et mettre son coeur en jeu, seule une question compte : Que fera Bee Königswasser ? Le phénomène TikTok ! Le phénomène Goodreads ! Best-seller du New York Times " Avec son écriture émotionnellement brillante et sa plume pleine d'esprit, Hazelwood est la référence absolue de la comédie romantique. " Christina Lauren

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Littérature française

Un kozak sur le toit. Souvenirs de guerre de Maurice MANDAVIT

Mais qui est le Kosak ? Que pouvait-il bien faire sur les toits ? Comme le héros de Jean Giono, c'est un homme bon, généreux et courageux, au destin extraordinaire. Une erreur administrative des Allemands, ainsi que les aléas de la guerre, le conduiront à travers l'Europe, de Hayange (en Lorraine) jusqu'à Moscou, en passant par Berlin. Grâce à son ange gardien, toujours présent à ses côtés, il sortira vivant des camps de concentration et s'engagera dans l'armée russe pour combattre les nazis. De retour à Berlin, dans la capitale du Reich en ruine, occupée par les Soviétiques, il sauvera des dizaines de femmes allemandes exposées aux violences vengeresses des Russes, en les cachant sous les toits des immeubles bombardés. Après avoir affronté bien des dangers et subi de terribles épreuves dans les camps de la mort, il retrouvera, heureusement, en France, toute sa famille saine et sauve. En 1948, il renoue hélas avec la tragédie. Le devoir le conduit en Indochine où l'attend à nouveau la guerre... Incroyable chance de sortir vivant de plusieurs guerres dans plusieurs pays aux conditions effroyables. Une plongée au coeur du chaos, où l'homme est broyé mais pas déshumanisé ! Respect pour cet homme qui a survécu au pire tout en restant digne et empathique ; un héros méconnu qui garde foi en la vie. Alexandra de Saint-Prix

12/2018

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Aventure

USS Constitution Tome 3 : A terre comme en mer, justice sera faite

Un navire, peut faire toute la différence Avril 1804. La guerre éclate entre la flotte américaine, désireuse de protéger ses navires marchands et Tripoli. Sous une chaleur écrasante, Pierre-Mary, jeune femme travestie en homme, reste guidée par ses intuitions vengeresses et son impulsivité. Embarquée comme aspirant à bord de l'USS Constitution, elle gagne en assurance et n'oublie pas son oncle, Louis Corbière. Elle n'a qu'une envie, le retrouver pour rendre justice à sa mère ! Parallèlement, un membre de l'équipage commence sérieusement à mettre en péril l'ordre établi : le petit mercenaire napolitain qui vole sans vergogne est-il un espion ? Au gré des flots, entre conflits d'armes et émotions, Pierre-Mary, va poursuivre son aventure qui marquera l'Histoire maritime... Après Les Pirates de Barataria, Franck Bonnet nous propose en tant qu'auteur complet, une nouvelle série au parfum d'aventure. Basée sur des faits réels, cette histoire au souffle romanesque se révèle aussi captivante que précise d'un point de vue historique, avec notamment un souci tout particulier apporté aux détails techniques (vocabulaire marin, fidélité dans la représentation des navires et du matériel, etc.). Après deux tomes très bien accueillis, ce troisième album vient conclure la saga qui se positionne comme un incontournable de la bande dessinée d'aventure maritime.

04/2022

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Critique littéraire

Flaubert

Je porte en moi la mélancolie des races barbares, avec ses instincts de migrations et ses dégoûts innés de la vie, qui leur faisait quitter leur pays, pour se quitter eux-mêmes. Dans cette déclaration de Gustave Flaubert (1821-1880), qu'y a-t-il de vrai ? Le migrant, à part le grand voyage en Orient et quelques escapades en Bretagne, en Angleterre ou en Corse, a surtout vécu dans le "trou" qu'il s'est "creusé" à Croisset, sa demeure normande, où il écrit son ouvre et où il meurt foudroyé. Peut-on se fuir soi-même, bien qu'on professe la poétique de l'impersonnalité ? Peut-on lâcher son siècle ? Le détester, oui, lui préférer une Antiquité imaginaire, certes, mais Flaubert, comme tout le monde, est entraîné dans les tourbillons du temps. Son ouvre portera cette double marque : le rêve carthaginois d'un monde flamboyant à jamais disparu mais recréé et la peinture vengeresse du siècle de Monsieur Prudhomme et du pharmacien Homais. Michel Winock porte un regard d'historien sur cette vie tout entière vouée à la littérature. Il raconte l'enfance créative de l'écrivain, le suit dans ses pérégrinations de jeunesse, décrit ses amours tumultueuses, l'accompagne dans les salons parisiens et met en scène sa ferveur dans l'amitié - Maxime Du Camp, George Sand, les Goncourt, Zola, Daudet, Maupassant, Tourgueniev... Son dégoût proclamé de la vie, Flaubert ne l'a transcendé ni par l'expérience amoureuse (somme toute décevante), ni par la foi en Dieu (il est incroyant), ni par quelque idéal politique (scepticisme revendiqué), mais par la religion de l'Art, dont il fut un pèlerin absolu.

03/2013

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Généralités

Mes aventuriers excentriques. De Marie Laveau, reine vaudou, au véritable Dracula

Mes aventuriers excentriques, tout est dit dans le titre ! En effet, dans son nouvel ouvrage, Michel de Grèce peint ses personnages historiques chéris, figures connues et moins connus, mésestimées par les historiens et la mémoire collective. Certains sont des ancêtres de l'auteur, mal jugés, comme Ferdinand Ier roi des Deux-Siciles, Louis-Philippe roi des Français ou des souverains méconnus, tels Rodolphe II Empereur du Saint Empire, protecteur d'Arcimboldo et de Tycho Brahe, ou Gustave III de Suède. Mes aventuriers excentriques c'est aussi le charme, la poésie des explorateurs oubliés, tels Perry Fawcett le premier explorateur de l'Amazonie, László Almásy, le héros du film Le patient anglais, mais aussi de ces femmes extraordinaires comme Marie Laveau, prêtresse vaudou vengeresse, Zoé Porphyrogénète, impératrice byzantine aux multiples époux, ou La Palatine dont l'auteur évoque avec empathie et fantaisie la forte personnalité. Au carrefour de l'Orient et de l'Occident, de l'Ancien et du Nouveau monde, de la cruauté et du sens politique, chacun de ses personnages séduit par sa liberté, son indifférence aux coups bas du destin et sa faculté visionnaire. Mes aventuriers excentriques c'est avant tout la personnalité piquante de Michel de Grèce. Avec un brin d'humour et d'émotion, chaque portrait révèle petit à petit des souvenirs d'enfance de l'auteur : les anecdotes personnelles se mêlent aux voyages et aux rencontres, laissant ainsi deviner une vie consacrée à la quête des origines et à l'amour des fantômes. Michel de Grèce rend ses couleurs au temps et en conteur si personnel de l'Histoire, il nous emporte avec lui au fil de ces destins individuels.

11/2021

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Littérature française

1945

J'ai tenté de retrouver les origines de mon esprit, savoir comment il se forma au hasard des gens, des choses, quand encore en enfance, plongé dans son grand balbutiement, on ose à peine nommer ce qui nous entoure, qu'on vit comme à tâtons dans le jour le plus clair, cherchant son coeur, celui des autres, alors que les adultes s'agitent autour comme de beaux diables avec leurs problèmes déraisonnables, trop grands pour nous. Pour moi, ce fut en Bretagne, durant la dernière guerre, l'Occupation allemande, j'ai de 9 à 15 ans, des parents séparés, une mère Éva trop jeune, un père du même âge, Alexandre dit Alex. Éva pour son malheur se remaria avec un médecin, Robert Le Floch, surnommé Bob. En 1944, après maintes tribulations, j'habite avec cet homme taciturne (l'effroi de son silence à mon égard) un hiver, un bout d'été dans une presqu'île battue par un fort ressac (ce ressentiment de la mer), où bientôt se déroulèrent des événements majeurs. J'en ressens encore l'ombre à défaut du soleil qui s'est éclipsé, de la pluie vengeresse qui depuis rabaissa son caquet. Il y avait du vent, un grand qui m'emporte toujours, de l'écume, et tout se salissait vite, sentiments, pensées. À qui se fier ? Sur la plage, le pied enfonçait trop, tout devenait mouvant, incertain. Les vagues se succédaient chargées de périls. Où trouver le sol assez ferme ? Le lieu débarrassé de toute forfaiture ? Le granit ne manque pas, mais la certitude ? Je cherche, avance à l'aveugle, qu'enfin au bout du chemin, les gens ressemblent à ce qu'ils paraissent, qu'il n'y ait plus de traîtrise qu'entre chien et loup, au crépuscule.

01/2004

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Poésie

Oeuvres complètes. Les Chants de Maldoror, Lettres, Poésies I et II

"Lautréamont : le prophète de la poésie libérée, celui qui a montré que la littérature pouvait encore essayer d'exprimer l'homme dans sa totalité. Le symbole de la rébellion contre l'ordre établi, du cri contre le langage-prison. Précurseur du surréalisme, de la psychanalyse, de l'écriture à la recherche de l'écriture. Le poète de la conscience, et aussi de la limite de la conscience. Oui, tout cela est vrai, et prouve encore une fois qu'il n'y a pas de profonde originalité dans le langage. Prouve le conditionnement désespérant de toute littérature, sa filiation, sa logique. Lautréamont, né du roman noir anglais, annonçant la longue lignée de la littérature vengeresse. Génie, mais génie que l'on comprend. Révolte, mais révolte asservie par le langage. Orgueil brisé par le partage des louanges, par le bruit des applaudissements, bien plus qu'il n'eût jamais pu l'être par le silence... Tout cela est vrai, et c'est ce qu'il y a de pitoyable dans cette aventure. Mais il y a autre chose. Quelque chose qui n'est ni mystérieux ni grandiose. Lautréamont, converti par les mots et les idées, s'échappe quand même. Une part de lui-même n'a pas été conquise. Quelques cris, quelques mouvements que les hommes n'ont jamais partagés et qu'ils ne partageront jamais, parce que c'était au-delà de la littérature ; c'était en dehors des mots, et personne ne pouvait comprendre. Quelque chose qui ressemblait encore à la vie, à cet ensemble de sensations et d'actes que chacun porte et enterre avec soi. Un SORT. Une aventure, mais une aventure réelle. Une pensée sauvage", J-M-G Le Clézio.

03/1973

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Contes et nouvelles

Chat, alors !

"Dieu a fait le chat pour que l'homme puisse caresser le tigre" professait joliment Victor Hugo. De Colette à Bernard Werber en passant par les frères Goncourt, Émile Zola, William Burroughs, Boris Vian et Joann Sfar, cette peluche duveteuse ou cet escroc cynique a toujours fasciné l'écrivain, dont il est le fidèle compagnon de bureau, voire de genoux. Par ce mélange improbable de douceur et de cruauté, d'affection et d'égoïsme, il est en quelque sorte son miroir, celui qui le renvoie à ses propres contradictions. Il nous ensorcelle, nous hypnotise et finalement nous adopte avant de nous tolérer chez lui. Un documentaire de la BBC prophétisait que, si l'humanité disparaissait, le chat deviendrait le roi du monde. Nous ne sommes pas pressés d'envisager le couronnement de Sa Majesté aux pattes de velours, mais la prédiction mérite qu'on s'attache à en faire le personnage principal d'un recueil de nouvelles. Sur une proposition de l'écrivain niçois Bernard Deloupy, 12 apprentis-auteurs participant aux ateliers d'écriture Formation écrivain ont accepté de se prêter à l'exercice. Pour nous, ils ont imaginé de captivants compagnons de papier aux griffes rétractiles : pharaon abusé, justicier de la circulation, acteur illusionniste, cobaye cosmogonique, révolutionnaire utopiste, accidenté paranormal, mère névrosée, magicienne birmane, médecin super-héros, maître possessif, muse moustachue, diplomate starifiée et déesse vengeresse. . . Il se dégage de ce panthéon décomplexé une créativité jaillissante et une extravagance débridée dont on se pourlèche à l'avance les babines. On disait la littérature surfaite et dépassée. C'était compter sans une nouvelle génération d'auteurs qui sort du cadre, repousse les limites du burlesque et réinvente l'écriture. Dorénavant, vous n'appellerez plus un chat un chat !

06/2022

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Littérature étrangère

Un Anglais sous les tropiques

Telle Rome, Nkongsamba, capitale à peine mythique d'un jeune Etat africain, est bâtie sur sept collines. Mais la comparaison s'arrête là. Nul n'en souffre davantage que le premier secrétaire au Haut-Commissariat britannique, Morgan Leafy, la trentaine bedonnante, le cheveu en voie de disparition, la peau trop rose pour le soleil d'Afrique, le foie en crise aussi permanente que ses relations avec l'agressive et imposante Mrs Fanshawe, l'épouse de son supérieur direct, le Haut-Commissaire-adjoint. Rien ne vient dans sa vie relever l'ennui vertigineux d'une routine administrative absurde, la banalité pathétique des soirées au club, pas même ses ébats avec une maîtresse noire loin d'être au-dessus de tout soupçon... Voici pourtant que cet horizon embrumé de chaleur moite s'éclaire avec l'arrivée de la jolie (encore que ce nez...) Priscilla, la fille du couple Fanshawe. Le même jour, son patron confie à Morgan une délicate mission : celle de soudoyer un politicien local afin de rétablir par le biais d'élections contrôlées l'influence et la gloire de l'ex-puissance coloniale. Que Morgan réussisse à la fois dans cette entreprise et son projet d'épouser Priscilla, et c'en sera fini de la médiocrité gluante qui menace d'engloutir sa vie et ses légitimes ambitions. Tout semble bien commencer, et il paraît acquis que le nez trop pointu de Priscilla va changer sinon la face de Kinjanja du moins le destin de notre héros. Hélas, très vite les catastrophes s'enchaînent. Et il apparaît encore plus rapidement que si la Grande-Bretagne doit continuer " à gouverner les vagues " au Kinjanja, il lui faudra d'abord maîtriser les tempêtes que soulève chaque intervention du malheureux Morgan... Avec ce premier roman, magnifique et irrésistible, chargé de mœurs coloniales dans une Afrique aimablement vengeresse, William Boyd s'est haussé d'emblée au premier rang des satiristes anglo-saxons.

03/1995

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Littérature française

Les confessions d’une vendeuse en baskets

"Vous, qui tenez mon livre dans les mains, bienvenu dans mon récit. Vous allez y découvrir un monde fantastique, peuplé de créatures magiques, d'une nature luxuriante, quelquefois aimante, souvent vengeresse. Vous y trouverez de preux chevaliers sauvant des princesses enfermées dans des tours dont la flèche côtoie la stratosphère. Vous y trouverez des chiens devenus rois et des chats voulant dominer le monde après une invasion de rats (c'est déjà pris comme sujet, je crois, il va falloir que je trouve autre chose). Vous y trouvez... Bon arrêtons là voulez-vous ? Vous risquerez d'être déçu. Si vous êtes fan de fantastique ou de philosophie fiction, vous risquez d'être frustré. Quoique... Non, le livre que vous tenez dans vos mains traite de mes ressentis, de mon expérience, de ma vision de ce beau métier qu'est celui de vendeuse en prêt-à-porter. Alors, certes, je ne suis pas médecin et je ne sauve pas des vies, je ne suis pas chirurgien et ne couds pas des mains dans le ventre d'un de mes patients pour éviter l'amputation, je ne fais pas de missions pour les chimpanzés à la Sierra Leone, je n'essaie pas non plus de sauver le panda roux de l'extinction, bien que sa disparition me fendrait le coeur. Je suis juste une vendeuse en baskets qui avait envie de partager certaines de ses impressions. Tout est organisé en chapitres, que l'on peut suivre à sa guise. Ce n'est pas un récit que j'ai voulu lourd, péremptoire, pompeux, barbant, fastidieux, monotone, scolaire, qui finirait, pour sûr, dans un joli panier en osier dans la salle d'attente du nouveau salon d'esthétique pour chien à la mode. C'est un récit que j'ai voulu réjouissant et léger, pour vous qui vous apprêtez à ouvrir ce livre pour en lire les premiers mots".

02/2022

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Fantasy

La Marche Brume. Tome 1. Le Souffle des choses

Avant, on n'avait pas peur des forêts sombres et des vieilles croyances, des cris de bêtes qui déchirent la nuit et des ombres incertaines qui rôdaient dans les champs. On se moquait bien des trolls cachés sous les ponts, des déesses vengeresses, des géants de nuages ou des diables des crevasses... Alors on brûlait les arbres millénaires pour se chauffer au printemps et on empoisonnait la terre pour la forcer à vomir ses fruits. Et puis un jour, la Brume a tout emporté. Oh, pas la petite brumouille du matin ou la semi-brume des lendemains de pluie, non ! La brouillasse, la vraie. La purée de boue, la bouillie de charbon, noire et épaisse comme de l'encre en suspension. Celle qui engloutit tout pour recracher des monstres qui vous dévorent à leur tour. Celle dont personne ne revient... sauf la petite Tempérance, une ogresse attachante. Sauvée de justesse par Grisette la Semeuse, une sorcière aussi puissante que bourrue, la petite fille est élevée dans la tranquillité d'une sororité de vieilles femmes qui vivent dans les montagnes. Mais dix-huit ans plus tard, la Brume terrifiante finit par frapper durement la communauté, forçant un petit groupe de sorcières à quitter le village pour tenter de percer les mystères du fléau. Il est temps de sortir les grigris et de se rappeler des vieilles incantations et des leçons de kung-fu pour se lancer dans une grande aventure qui changera le destin de la jeune Tempérance à jamais. Un conte écologique moderne, drôle et sombre à la fois, empreint de métaphores servant de belles réflexions et jouant, non sans humour, avec les stéréotypes du monde foisonnant de la sorcellerie.

08/2023

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questions militaires

Le Führer et le Duce. Volume 2, L'Axe imaginaire : une guerre ni préparée ni dirigée

En 1941, Pierre Drieu La Rochelle vante les mérites de l'homme dur, forgé par la nouvelle guerre. C'est l'être "qui rêve de donner au monde une discipline physique... un homme qui ne croit pas aux doctrines. Un homme qui ne croit que dans les actes et qui enchaîne ses actes selon un rythme très sommaire". Le refus de toute doctrine permet de comprendre pourquoi Pierre Drieu La Rochelle ne fut jamais un national socialiste. Mais il s'illusionnait beaucoup s'il croyait aux vertus guerrières du fasciste. Lorsqu'en juin 1940, perdant tout bon sens, le Duce cède à la tentation d'un gain territorial qu'il espère facile, il ignore qu'il va ruiner son régime et sa réputation d'homme d'Etat, en plus de faire le malheur de la Nation italienne. Rien n'est prêt pour une guerre longue et très rude, une guerre à l'européenne. L'Italie fasciste ne possède ni le matériel moderne en abondance, ni un corps d'officiers combatifs. De 1940 à 1943, le soldat italien se montrera endurant et discipliné, comme lors de la Grande Guerre, mais totalement inapte à la guerre cruelle et totale. Trahi par son roi, par une majorité de généraux et d'amiraux, la nation ne se mobilisera guère, en 1943-45, pour défendre la patrie face à des envahisseurs capitalistes qu'elle espère riches et généreux. Elle subira, vingt-deux mois durant, une guerre dévastatrice, épicée de bombardements dépourvus d'intérêt militaire, de viols de masse et de pillages. Enfin, elle connaîtra l'ignoble réalité du cycle attentats terroristes-répression vengeresse, pour le seul bénéfice du parti stalinien. Le Fascisme et son Duce déclineront tristement, tandis que se multiplieront les souffrances du peuple. Toutefois, la Nation italienne, modernisée & dynamisée durant les années 1925-39, donnera le meilleur d'elle même durant la seconde moitié du siècle, celle du "miracle italien" . Les miracles n'existent que dans l'imagination des simples en esprit. Tout progrès économique et social provient toujours de beaucoup de travail, d'énergie et d'enthousiasme, soit la leçon donnée par Mussolini à son peuple... c'est la définition même du populisme !

02/2021

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Royaume-Uni

Lady Diana. Une tragédie moderne

D'une beauté saisissante, gracieuse et timide, Lady Diana Frances est la candidate idéale pour une épouse royale. Le monde était en admiration devant le couple le plus charmant et la romance du siècle du prince Charles et de la princesse Diana. Le peuple est captivé par la beauté époustouflante de leur toute nouvelle princesse. Le tableau semblait parfait, mais il "était loin de l'être. Derrière l'illusion d'un mariage de conte de fées, la princesse Diana cachait une saga déchirante de trahison conjugale, de solitude insupportable et d'agonies indescriptibles. Blessée, trahie et brisée, Diana était d'abord dévastée, puis vengeresse. Divorcée, humiliée, calomniée et dépouillée de ses titres, elle a eu le coeur brisé, sa fierté piétinée, sa dignité en lambeaux. Mais elle n'a pas tardé à prendre conscience de sa force intérieure, qui l'a aidée à rebondir dans tous les combats. L'histoire de la princesse Diana est l'histoire de toutes les femmes dont le mariage a volé en éclats à cause d'une autre femme. Ce n'est pas qu'une histoire tragique, c'est aussi une histoire d'endurance, de compassion et de résilience. Le combat d'une femme pour trouver sa place dans le monde. Dans ce livre riche et précis à la mémoire de Diana, de nombreuses photos dans un portfolio élégant documentent les moments les plus mémorables de la princesse sous les feux de la rampe. Entre ses apparitions publiques qui ont fait sensation, ses tenues qui ont fait d'elle une icône de la mode, parcourez le chemin de la mémoire à travers ces images remarquables de Diana, de son enfance en tant qu'écolière à ses fiançailles avec le prince Charles, la naissance des princes William et Harry, et sa vie dans les médias en tant que défenseur des plus démunis, des malades et des opprimés. Pour les collectionneurs, les fans de la princesse ou même les curieux qui voudraient en apprendre plus sur son histoire, cet ouvrage, par son esthétisme et son authenticité, a sa place dans toutes les bibliothèques.

08/2022

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Littérature française

Saint Phalle. Monter en enfance

Redécouvrir Saint Phalle ? C'est partir, avec Gwenaëlle Aubry, explorer un jardin, un ailleurs, où l'adulte annule la distance avec l'enfance, où l'artiste s'exprime de tout son corps, de tout son regard. Cet ailleurs, avec ses sculptures monumentales et miroitantes, se situe à mi-chemin entre Pise et Rome : " Il Giardino dei Tarocchi " . "Le Jardin des Tarots" , car la vie est jeu, la vie est pari, elle est une réponse énigmatique et ritualisée aux violences de l'enfance. Niki de Saint Phalle a été violée par son père à onze ans, pendant "l'été des serpents" , et maltraitée par sa mère. De ce saccage inaugural, elle est sortie victorieuse, déterminée à "voler le feu aux hommes" et à "faire la révolte" . Elle a peint à la carabine, créé des Accouchées sanglantes et des Mariées livides, des Nanas bariolées et des Skinnies filiformes, des Black Heroes, des films hallucinés. Avec Jean Tinguely, elle a inventé "36 000 façons d'être déséquilibrés" . Le Jardin est son Grand Ouvre, son "destin" , où rage et rêve se mêlent dans des figures vengeresses mais aussi magiciennes. En les sculptant, elle a rencontré La Force, Le Magicien, Le Soleil, La Papesse, Le Fou, La Mort, Le Monde. Elle a vécu dans L'Impératrice. Puisque le mystère de la vie est colossal, ses répliques le seront aussi : immenses, à la démesure de l'enfance. "On dit tomber en enfance" comme tomber amoureux" : mais Saint Phalle n'est pas tombée, elle est montée en enfance. Son lourd legs elle l'a, comme on souffle un métal, transmué en légèreté". Gwenaëlle Aubry traverse le miroir pour nous montrer cette puissance de vie et de métamorphose à l'oeuvre chez une des plus célèbres artistes du XXe siècle. Elle joue au tarot avec Saint Phalle, rebat ses cartes, rencontre les artisans du Jardin qui, jour après jour, lui en livrent les clefs. Avec eux, elle part à la recherche de l'enfance fugitive : "Je suis venue te chercher, tu vois, un peu en retard mais je suis là, allez viens, n'aie pas peur, on va au Jardin". Une évocation littéraire menée avec une précision qui le dispute à l'émotion. Un portrait magistralement écrit.

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Régionalisme

Les chauffeurs du Lyonnais

Ce qui nous frappe aujourd'hui encore, dans l'histoire des chauffeurs du Lyonnais, ce n'est pas le déchaînement de violence qui la caractérise, mais surtout l'incroyable témérité des malandrins, leur cruauté absolue, l'habileté parfois machiavélique de leurs forfaits et cette impunité totale dont ils jouirent pendant si longtemps. En lisant l'ouvrage de J. Vingtrinier, on comprend assez vite que tout cela, ils le devaient à leur chef, un homme qui avait (hélas) pour le crime, des aptitudes exceptionnelles : fin stratège, dépourvu de tout scrupule, vigoureux et déterminé, il imposait à ses troupes une discipline de fer. Pour tout le monde (ou presque), il s'appelait Pierre Grataloup, il n'était " pas très grand, mais bien pris et de forte carrure ", il habitait la haute montagne et faisait " le commerce des bestiaux " ; mais pour tous ses complices, pour ceux qui le recherchaient et pour les habitants de la région, il était aussi le Petit-Monsieur, personnage mythique, redouté et d'autant plus insaisissable, qu'hormis ses hommes personne n'avait fait le lien entre l'honorable Grataloup et le terrible chef de bande, au point qu'il filait le parfait amour avec la belle Françoise, la fille d'un fermier prospère. C'est pourtant lui qui organise de véritables conseils de guerre dans les ruines du château de Rochefort, ordonne le pillage et la tuerie de Malataverne, le sac, sous uniformes de gendarmes, du château de Marigny, l'enlèvement de Mlle de Barmas, l'attaque de la maison de Jean Malart... et cent autres coups fructueux et sanglants qui terrorisent la population et constituent autant d'atteintes graves aux personnes et aux biens. Cependant l'intérêt du récit de M. Vingtrinier ne réside pas uniquement dans cette relation pittoresque (historiquement répertoriée) des coups de main, rapts, assassinats, combats divers des Dur-à-cuire, Vide-Gousset, José-le-Chameau, Pied-de-Biche, Lapin-Vigilant, Gros-Mec, Sautemouche, Cuillère-à-Pot, le Parigot, le Dauphinois, Dhilas, Chevallier, le Borgne-d'Aveize, le Bourreau des Crânes, le Boucher-des-Pantes. Il apparaît aussi dans la manière précise et vivante dont l'auteur évoque l'ambiance des marchés de l'époque, des fermes et des auberges, dans le talent avec lequel il retraduit le langage cru et coloré des chauffeurs et des paysans et dans la gradation savante selon laquelle il montre l'évolution du comportement de la population, qui va passer, peu à peu de la crainte à la colère vengeresse, sous l'influence de Jean Malart, l'ennemi juré du Petit Monsieur. Cette épopée, judiciaire et justicière, d'une lutte devenue collective contre le crime est d'autant plus passionnante qu'elle est marquée du sceau de l'authenticité.

02/2002

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Histoire de France

Journal d'un interné. Drancy 1942-1943

Drancy de Georges Horan est un manuscrit inédit récemment découvert par sa famille. Connu pour ses 56 estampes publiées en 1947 sous le titre Drancy, seuil de l'enfer juif (dont la réédition a lieu en parallèle par les éditions Créaphis), Horan livre ici un texte exutoire et cathartique rédigé dans les semaines qui suivent sa libération du camp en mars/avril 1943. La sincérité et l'immédiateté du texte lui confèrent une portée particulière. "Ecrit pour [lui], pour [s]e libérer d'une obsession", ce texte à usage privé ne le force pas à l'optimisme, contrairement à sa correspondance avec sa famille. Il fait preuve d'humour, d'ironie et de lucidité, s'autorise un style très personnel qui ajoute à ce texte une indéniable dimension littéraire, rare pour ce type de document. Il s'agit de "fixer sur le papier" ce dont il fut le témoin au cours de son internement, débuté le 10 juillet 1942. Encouragé par René Blum, jeune frère de Léon, il a dessiné ces "choses vues" mais il les a aussi décrites. Ce texte inédit, qui documente notamment l'été 1942, une des pires périodes du camp, éclaire ses dessins d'un jour nouveau et donne des clefs de compréhension sur ce moment majeur pour l'histoire du camp de Drancy. Celui-ci devient alors le camp de transit de l'ensemble des camps d'internement des juifs de zone occupée, comme de zone libre, principalement vers Auschwitz-Birkenau. Son témoignage sur les déportations en gare du Bourget est exceptionnel : de "corvée de Bourget" il est "porteur de bagages" pour les départs et les arrivées. Thomas Fontaine, historien et directeur du musée de la Résistance national, développe en postface l'importance du rôle de cette gare dans le processus de déportation et de l'enjeu mémorial qu'elle constitue. Extraits de texte (avant-propos de Georges Horan) : 16 avril 1943. J'écris ceci pour moi. Pour me libérer d'une obsession. J'essayerai difficilement d'être objectif et m'appliquerai à n'être qu'un témoin, un oeil attentif. Si la subjectivité ne veut point se soumettre, tant pis. [...] J'écris pour moi-même. Peut-être en donnerai-je une lecture, afin que personne ne m'interroge plus sur Drancy. Je suis intoxiqué de Drancy, saturé. Toutes ses images - j'en ai fait des centaines, peut-être un millier – me sont familières ; elles sont impressionnées dans ma pensée, et mes yeux les reconstituent. Je dors encore sous leur maléfique influence. Je n'ai que ce moyen de leur échapper ; les fixer sur le papier. Elles s'useront. Mais auparavant je dois leur donner un corps, une forme. Je ne suis malheureusement ni Callot ni Goya ni Picasso. Mais j'ai promis aux compagnons de retracer leur misère. C'est un devoir. De ces centaines de croquis, de silhouettes, je dois tirer une documentation vengeresse. [...] Je dois dire pour ceux qui ne le peuvent. Certaines affirmations déplairont parce que vraies. Je ne dresse pas un réquisitoire : il se dégagera lui-même. Je ne plaide pas une cause ; d'autres le feront. J'ai vu fort peu de noblesse ; mais énormément de laideur, de bassesse et d'horreur. Quoique je fasse je ne saurai jamais dépeindre l'épouvante des nuits précédant les déportations : les hurlements désespérés des femmes, les lamentations, les pleurs, les gémissements des enfants et des bébés. Je suis tellement inférieur à la tâche à accomplir. Dussé-je revivre péniblement en ma chair, en mon esprit, en mon coeur les tourments qui ont cessé provisoirement pour moi, que je dois l'entreprendre. Et que mes compagnons et les autres me pardonnent si je ne réalise que partiellement ce travail épouvantable.

10/2017

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Littérature étrangère

Sur les jantes

" Je suis Berl Pickett, le Dr Berl Pickett. Mais je signe chèques et documents "I. B. Pickett", et il faut sans doute que je m'en explique. Ma mère, une femme énergique s'il en fut, ardente patriote et chrétienne évangélique, choisit mes prénoms en l'honneur du compositeur de God Bless America. C'est ainsi que je m'appelle en réalité Irving Berlin Pickett, et que je suis parfaitement conscient du caractère ridicule de mon nom. Mon père aurait préféré "Lefty Frizzell Pickett", et c'eût été encore pire. En tout état de cause, mon nom, comme ma vie même, a quelque chose d'une reprise, d'un emprunt, difficile à contester. " Sur les jantes est sans doute le roman le plus tendre, le plus subtil de Thomas McGuane depuis longtemps. Berl Pickett est médecin à Livingston, petite ville du Montana. Il y mène une vie plutôt calme jusqu'au jour où, pensant venir en aide à l'une de ses amies, il s'efforce de camoufler sa tentative de suicide. C'est le début d'une série de péripéties complexes puisque, lorsque cette dernière succombe à ses blessures, il devient le principal suspect, se voit interdit d'exercer et encourt le risque d'être poursuivi pour non assistance à personne en danger. Disposant désormais de beaucoup de temps libre, Berl reprend son activité antérieure : peintre en bâtiments. Entre les missions qui lui sont confiées, il a tout loisir pour se replonger sur son passé et se remémorer les événements qui ont marqué son passage à l'âge adulte : comment, à l'âge de 14 ans, sa tante l'a initié à la vie amoureuse en se chargeant de lui apprendre les choses de la vie ; le comportement de sa mère, profondément conditionné par ses croyances : " Sa religion avait entouré ma mère d'une impénétrable réalité, et la guerre avait eu le même effet sur mon père. J'éprouvais le sentiment qu'au fond j'avais toujours été seul depuis ma naissance. " ; le médecin qui, très tôt, a repéré le potentiel en lui et grâce auquel il a trouvé sa voie professionnelle ; les aventures qu'il a eues avec quelques femmes : Jocelyn, une pilote aux activités suspectes dont il s'est pris de passion, et une collègue, Jinx Mayhall, beauté tranquille qui le déconcerte par les questions insidieuses et sans motif qu'elle lui pose incessamment : " Elle soupirait sans arrêt et paraissait troublée. Finalement, elle tendit la main et prit la mienne. J'aurais du mal à décrire ce que je ressentis : le souffle coupé, je fixai droit devant moi les collines désertes couvertes d'armoise. Elle me lâcha la main et reposa la sienne sur le volant. Je lui demandai à quoi elle pensait et elle répondit : "Au car de ramassage scolaire". " ou encore : " C'était dommage, parce que j'étais un homme de nature affectueuse qui tombait facilement amoureux, et j'aurais pu connaître des expériences enrichissantes si je ne m'étais pas constamment méfié aux moments les plus agréables. " Face aux manœuvres vengeresses du directeur administratif de la clinique où il travaille, l'accusation qui pèse sur lui de non assistance à personne en danger, les activités louches et inquiétantes de l'aviatrice, et surtout les conséquences d'une affaire où il a poussé au suicide le mari assassin d'une de ses patientes, Berl, poursuivi par la calomnie et abandonné par presque tous ses collègues et amis, s'efforce de prendre de la distance vis-à-vis des différentes épreuves de son existence. Entre comédie et tragédie, McGuane ancre son récit dans une région qu'il connaît bien pour l'avoir lui-même traversée, ce qui lui permet de mettre l'accent sur les décalages au sein d'une société disparate et moderne où l'on réalise que son héros est coupé du monde, qu'en voulant prendre un avion le 11 septembre 2001 ce n'est que lorsqu'il arrive à l'aéroport qu'on lui dira que les vols sont suspendus. Si la satire des égoïsmes est partout présente, le rire le dispute à l'émotion, comme toujours chez McGuane, exprimée en demi-teintes, mais néanmoins palpable.

01/2012