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Tassin-la-Demi-Lune dans la Grande Guerre (1914-1918)

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Histoire de France

L'hécatombe (septembre 1914 - mai 1917). La guerre sans stratège

Les combats de l'été 14 ont clos le XIXe siècle. La guerre de position, qui débute à l'Ouest durant l'automne, marque l'entrée dans le XXe, celui de la propagande mensongère et des guerres de matériel, où l'abnégation et la résignation tiennent davantage de place chez le combattant que l'héroïsme, une vertu qui passe du domaine individuel au collectif, hors circonstances exceptionnelles. Partis se battre, en une glorieuse parenthèse de quelques mois qui devait être un îlot d'aventures émergeant d'une vie morne et conventionnelle, les hommes de toutes les armées – du moins pour le front Ouest, puis l'italien – sont confrontés à des conditions de survie médiévales, voire préhistoriques. Ils s'aperçoivent bientôt qu'ils ne sont qu'un matériau de plus de cette guerre, et le moins onéreux, celui que des généraux inexperts, voire franchement criminels, sacrifient allègrement. La guerre crée de profondes injustices sociales : l'on épargne de la tuerie et l'on surpaye ceux que l'on juge indispensables à l'effort industriel, en exposant la vie des paysans et des intellectuels. Le milieu des "affectés spéciaux en ateliers", petits mais authentiques profiteurs de guerre, se transforme dès 1917 en un groupe de perpétuels revendicateurs, adeptes de cette lutte des classes que les marxistes vont transformer en guérilla civile permanente. Au mois d'août 1916, Erich Ludendorff devient le quasi-dictateur en matière d'opérations militaires, de propagande et d'économie de guerre, dans le Reich, où il ne parvient guère à calmer l'agitation des politiciens ambitieux ni à réduire les profits scandaleux des fournisseurs aux armées. Ces deux plaies se rencontrent d'ailleurs chez tous les belligérants. Au printemps de 1917, Philippe Pétain devient enfin le chef des armées françaises de métropole. Avec ces deux stratèges, la guerre va changer de style.

10/2018

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Histoire internationale

Répertoire des corps de troupe de l'armée allemande dans la Grande Guerre. 1914-1918

Entre 1914 et 1918, plus de 13250000 Allemands sont mobilisés dans les rangs de l'armée impériale, répartis au sein de dizaines d'unités et spécialités plus ou moins importantes. Dès le début du conflit, les services de renseignement alliés vont chercher à savoir quelles unités leur font face. Pour la France, ce travail est confié au 2e bureau. Ces renseignements vont faire l'objet d'un volumineux travail de retranscription qui, dès 1917, est publié par l'Imprimerie nationale sous le titre Composition et historiques des divisions allemandes. Quelques années plus tard, aux Etats-Unis, paraît un livre intitulé Histories of the two hundred and fifty-one divisions of the German Army, wich participated in the war 1914-1918. Ce livre n'est en fait que la traduction presque intégrale de l'ouvrage du 2e bureau. Seuls les renseignements de l'année 1918 ont été compilés avec le concours des services de l'armée américaine. Ces ouvrages, qu'ils soient français ou anglo-saxons, souffrent du même inconvénient, celui de ne pas présenter d'index. Dès lors, rechercher un régiment, ou toute autre unité particulière, oblige le lecteur à compulser le livre d'un bout à l'autre. Notre ouvrage permet de retrouver directement à quelle grande unité appartenait tel ou tel corps de troupes sur le terrain. Nous avons pu dresser l'inventaire le plus pointu possible, non seulement pour l'infanterie et la cavalerie, mais aussi l'artillerie, les Minenwerfer etc. Nous pouvons présenter ainsi un panorama très complet de l'armée allemande en 1914-1918.

07/2019

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Religion

Des missionnaires plongés dans la Grande Guerre 1914-1918. Lettres des Missions étrangères de Paris

La Société des Missions étrangères de Paris vient de célébrer en 2008 le 350e anniversaire de sa fondation. La proximité du centenaire du déclenchement de la Grande Guerre semble une invitation à connaître le sort des missionnaires qui furent mobilisés en 1914. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, ils partaient en Asie sans esprit de retour. Pour beaucoup de parents, le départ de leur fils représentait un véritable déchirement. Il ressemblait à un adieu. Quitter la mission dont il est chargé pose donc bien des questions à la conscience de chacun des Pères concernés par la mobilisation. Que vont devenir les néophytes qu'il est en train d'évangéliser ? Contaient leur expliquer les raisons de son départ ? Est-ce la peine de rejoindre un port et d'embarquer pour un long voyage, puisque l'on parle d'une guerre courte ? Pour connaître les réactions de ces hommes engagés dans un conflit qui va devenir interminable, la correspondance qu'ils ont échangée avec le supérieur ou l'un des directeurs du Séminaire de Paris se révèle précieuse. A travers leurs lettres, le lecteur va découvrir la réalité de la vie de ces missionnaires et aspirants (séminaristes) affrontés à l'expérience du feu ou aux misères de la guerre, exposés à l'exaltation d'un moment ou à l'ennui de longs jours monotones, éprouvant l'attrait d'une nouvelle aventure ou la nostalgie de la mission. Cet ouvrage se présente comme une " histoire des missionnaires en guerre ", avec toute leur épaisseur d'humanité, une sorte de Journal à cent voix.

06/2012

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Première guerre mondiale

6 frères dans la Grande Guerre. Les lettres des Teilhard de Chardin en 1914-1918

Ce recueil de lettres nous plonge dans une exceptionnelle saga familiale : six frères - dont le célèbre jésuite Pierre Teilhard de Chardin - tous engagés dans la Grande Guerre ! La forte personnalité des frères Teilhard, comme leur attachement à des valeurs communes au sein d'une famille très unie, les aideront à tenir dans un tel "déchaînement de lutte et de douleurs" . Cette correspondance révèle six frères déterminés, courageux, à l'engagement sans faille, qui vont payer un lourd tribut à la guerre : deux seront tués, un grièvement blessé et un autre intoxiqué par les gaz. Petit-fils de l'un des frères, passionné par le premier conflit mondial, l'auteur a pu reconstituer minutieusement le parcours militaire de son grand-père et de ses cinq grands-oncles engagés dans la Grande Guerre, bénéficiant d'archives familiales abondantes - lettres, carnets de guerre, photographies - non exploitées jusque-là. Il est difficile de rester insensible aux destinées croisées de ces six héros discrets à qui, comme beaucoup d'autres, nous devons tant.

04/2023

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Histoire internationale

L'Italie dans la Grande Guerre (1915-1918). Le témoignage du journal L'Illustration

Les soldats italiens de la Première Guerre mondiale, des soldats de mandolines ? Les lettres des correspondants de L'Illustration tentent de prouver le contraire. Ce serait avec beaucoup d'abnégation qu'ils auraient combattu pendant plus de trois années, dans des conditions extrêmement difficiles. André Tardieu, lors d'une conférence tenue à Genève en août 1916, soulignait parfaitement leur capacité à faire face à des contraintes a priori difficilement surmontables. Robert Vaucher fut un témoin extrêmement lucide de ces combats qui pouvaient à tout moment tourner à l'avantage de l'ennemi en lui permettant de déferler dans la plaine de Vénétie... Malheureusement les bénéfices retirés de cette guerre ne furent pas à la hauteur des espérances... La "victoire mutilée" fit le lit du fascisme.

05/2014

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Histoire de France

Soldats guyanais. Prisonniers de l'armée allemande, Grande Guerre 1914-1918

"L'historiographie de la Guyane pendant la Grande Guerre est très récente. Les premiers travaux de chercheurs sur cette période ne datent que de trente ans, et j'y ai à l'époque apporté ma contribution. La commémoration officielle du "centenaire" de 1914-1918 est pour la Guyane l'occasion d'une production de travaux historiques et pédagogiques de grande qualité. Les pistes de recherche sur cette période de l'histoire de la Guyane sont encore multiples, et fourniront pour de nombreuses années encore des sujets d'étude passionnants aux étudiants en Histoire, d'autant que la dynamique créée par l'effet "centenaire" a pour conséquence d'ouvrir chaque jour de nouveaux ensembles documentaires, autrefois non-consultables ou très difficiles d'accès. Que savait-on, il y a encore quelques années, sur les soldats guyanais potentiellement faits prisonniers par l'armée allemande pendant la Grande Guerre ? Rien ou presque, si ce n'est quelques noms de poilus, glanés au cours des recherches. Cette étude n'a pas la prétention d'être exhaustive-ce qui serait illusoire - et d'autres prisonniers de guerre guyanais, internés dans d'autres camps, seront probablement "repérés" dans le cadre de recherches ultérieures, et leurs parcours individuels appréhendés plus finement. Toutefois, cet ouvrage donne pour la première fois une vue d'ensemble sur une partie méconnue de l'histoire de la Guyane, basée sur l'analyse de documents d'archives jusqu'à présent inédits."

09/2014

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Première guerre mondiale

La guerre des gaz (1914-1918). Les pharmaciens français dans l'action

La guerre chimique sur le front occidental de 1914 à 1918. La participation des pharmaciens à la protection des combattants et à la mise au point de nouveaux toxiques (agressifs chimiques). "La France n'a pas de chimistes, elle n'a que des pharmaciens." Telle est la célèbre phrase, assassine, qui émanerait du chimiste allemand Haber, l'instigateur de la guerre chimique allemande. Même si cette phrase n'a pas été prononcée, elle repose sur des vérités : le faible nombre des chimistes dans notre pays et la modestie de son industrie chimique. Ces deux arguments auraient influencé les décideurs allemands. La France ne devait pas pouvoir réagir efficacement une attaque chimique ! Beaucoup plus tard, remettant la cravate de la Légion d'honneur à une illustre membre du corps professoral pharmaceutique, le Grand Chancelier de l'Ordre devait s'exprimer ainsi : "On peut dire sans exagération que vous avez puissamment contribué à la victoire de 1918 : vous avez en effet sauvé notre armée d'un terrible danger, et vous lui avez fourni les moyens d'une riposte éclatante". Que s'est-il passé ? Le déclenchement de la guerre chimiques donné un nouvel essor aux activités des pharmaciens aux armées. C'est eux que l'on doit les premières identifications du toxique employé le 22 avril 1915, et les premières mesures de protection contre lui. Ils participent étroitement l'activité des laboratoires divisionnaires de toxicologie, des centres médico-légaux, et celle des organismes centraux de recherche de nouveaux moyens de protection mais aussi d'agression : les services chimiques français. Ce livre est le fruit de plus de vingt années de recherche effectuées par trois pharmaciens, en même temps historiens et spécialistes du sujet, dont deux docteurs ayant consacré leur thèse à cette thématique. Il apporte une nouvelle vision de ce qu'a été la guerre chimique, tant en France que du coté ennemi. Riche de plus de quatre cent pages et de plus de six cent illustrations issues d'archives officielles et de collections privées : beaucoup de photographies totalement inconnues, mais aussi des dessins et des cartes, il offre un panorama aussi complet et renouvelé que possible de cette "guerre dans la guerre", et se prolonge par quelques pages consacrées à la situation de l'arme chimique entre les deux guerres, et par une très riche annexe sur la protection individuelle allemande contre les gaz.

07/2021

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Histoire de France

Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918. Tome 3, France sud-ouest

Cet ouvrage abondamment illustré est le troisième d'une collection déclinée en cinq tomes d'une étude qui se veut exhaustive sur les 10 000 hôpitaux militaires de la Grande Guerre. Situé à l'intersection de l'histoire et du monde des collections, ce volume devrait satisfaire la curiosité du plus grand nombre en faisant apparaître pour chaque formation hospitalière du sud-ouest une monographie historique sommaire, accompagnée d'un descriptif des marques postales connues et d'un indice de rareté. Cette collection ambitieuse proposera, à terme, à l'aide de dossiers thématiques, une Histoire générale des hôpitaux militaires et du service de santé dans la Guerre 1914-1918.

05/2011

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Histoire de France

Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918. Tome 4, France sud-est

Cet ouvrage abondamment illustré est le quatrième d'une collection déclinée en cinq tomes d'une étude qui se veut exhaustive sur les 10 000 hôpitaux militaires de la Grande Guerre. Situé à l'intersection de l'histoire et du monde des collections, ce volume devrait satisfaire la curiosité du plus grand nombre en faisant apparaître pour chaque formation hospitalière du sud-est une monographie historique sommaire accompagnée d'un descriptif des marques postales connues et d'un indice de rareté. Cette collection ambitieuse proposera, à terme, à l'aide de dossiers thématiques, d'un précis d'organisation et de fonctionnement, une histoire générale des hôpitaux militaires et du service de santé dans la Guerre 1914-1918.

03/2014

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Histoire de France

La Grande Guerre. Fin d'un monde, début d'un siècle (1914-1918)

La Première Guerre mondiale ouvre tragiquement le XXe siècle. Sondant les mentalités, l'action des chefs comme des humbles, des civils comme des militaires, interrogeant les attitudes de ceux qui décident, autant que de ceux qui vivent la guerre dans le froid des usines ou dans la boue des tranchées, François Cochet englobe toutes les dimensions de ce conflit total. Synthèse d'ampleur refusant de céder à une lecture partisane et exclusivement hexagonale, l'ouvrage répond ainsi à toutes les questions sur cet affrontement dantesque.

01/2018

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Histoire de France

Journal d'un soldat 1914-1918. Recueil des misères de la Grande Guerre

Joseph a tenu son journal chaque jour jusqu'à son retour du front, témoignage poignant de ces années de malheur. Avec ses camarades d'infortune, il a vécu quatre ans, enterré dans la boue, sous les obus, sous les bombes et les gaz. Tous, ils ont subi la rigueur des hivers et la fournaise des étés ; ils ont mangé du pain moisi et de la nourriture avariée ; ils ont subi des brimades et des marches épuisantes ; ils ont été exposés aux épidémies ; ils ont aussi fraternisé dans la douleur.

12/2010

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Histoire de France

Dictionnaire de la Der des Der. Les mots de la Grande Guerre (1914-1918)

Ce dictionnaire recense et analyse l'ensemble du lexique quotidien de la Première Guerre mondiale tout en présentant les principales figures et les lieux symboliques de ce conflit resté dans les mémoires. Avec 50 illustrations noir et blanc. Le Dictionnaire de "la Der des der" : Les Mots de la Grande Guerre (1914-1918) recense et analyse l'ensemble du lexique quotidien de la Première Guerre mondiale tout en présentant les principales figures et les lieux symboliques de ce conflit resté dans les mémoires. Il représente non seulement un outil historique, mais aussi un vaste vivier lexical pour les amoureux des mots. En effet, Il y a tout juste un siècle, au début du mois d'août 1914, le continent européen se préparait à vivre cinq ans d'une guerre meurtrière. Cet ouvrage illustré de photographies d'époque propose de faire revivre ces moments historiques à travers les mots, véritables reflets d'une société entièrement mobilisée pour la guerre. A L'heure du déclin des parlers et dialectes régionaux, le français et son funèbre cortège de mots nés de la guerre envahissent la société française. Dans ce dictionnaire, les mots pour dire la guerre, la souffrance, les armées au combat, les peines de l'arrière, les médecins aux abois, côtoient des concepts d'historiens et des expressions d'époque que l'on trouvera accompagnés d'un index et d'une chronologie précise. Dans un premier temps, l'auteur présente à travers plus de mille entrées l'ensemble des mots de la Grande Guerre. Près de mille noms communs sont ainsi recensés : sont abordés, entre autres, le vocabulaire de l'armée (tank, shrapnell, généralissime, jerrycan), les mots de la médecine (amputation, mutilés, gueules cassées...), l'argot des tranchées (ribouldingue, Boche, saucisse...) ou encore les expressions utilisées à l'arrière (Fleur au fusil, Union Sacrée). Ce vaste arsenal lexical d'un monde en guerre est replacé dans son contexte et de nombreuses définitions sont accompagnées de citations littéraires puisées dans la très riche littérature portant sur le premier conflit mondial. De ce fait, l'ouvrage rend hommage à tous les écrivains combattants, mais aussi à ceux qui ont choisi la guerre de 1914-1918 comme thème principal de leurs oeuvres littéraires. Dans la seconde partie, encyclopédique, l'auteur dresse le portrait des principaux protagonistes (pays engagés dans le conflit, têtes couronnées, chefs politiques et militaires de la Grande Guerre...) et évoque les lieux chargés d'histoire, les lieux de mémoire (Verdun, Caporetto, le Chemin des Dames...), afin de mieux cerner les enjeux de cette guerre qui devait être la "Der des der".

04/2014

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Histoire de France

Histoire de l'ambulance 1/14 durant la Grande Guerre (1914-1916)

Août 1914. Joseph Brenac, médecin dans le civil, rejoint l'ambulance 1/14. Il s'agit ici d'une formation sanitaire, située à proximité du front, en charge de prodiguer les premiers soins, puis d'assurer le suivi des blessés et des malades qui ne requièrent pas un retrait à l'arrière. Cette ambulance est successivement dans les Vosges, la Somme, la Champagne, l'Alsace et enfin Verdun en 1916. Joseph Brenac prend sur la période 240 photos, rassemblées dans un album, mais avec peu de légendes. Bertrand de Lamberterie, son petit-fils, a entrepris de reconstituer l'histoire de l'ambulance 1/14, à partir de ces photos ainsi que des journaux des marches et opérations (JMO) des différentes unités du 14e corps d'armée et la 28e division à laquelle est rattachée l'ambulance. Ce livre couvre toute la période 1914-1916, en mettant l'accent sur deux épisodes : la Somme entre septembre 1914 et août 1915, et Verdun durant toute la bataille de 1916. Dans la Somme, l'ambulance réside à Morcourt, un village-refuge bien abrité du front où l'on découvre qu'un de ses habitants, Auguste Lematte, a tenu un journal de guerre dont les écrits sont étonnamment illustrés par les photos de Joseph Brenac. A Verdun, on peut suivre au jour le jour la vie de l'ambulance, non seulement avec les photos de Joseph Brenac, mais aussi par les carnets de guerre de son ami Louis Duvernay, un autre médecin de l'ambulance. On apprend ainsi que l'abbé Thellier de PoncheviIle, aumônier-brancardier à la 28e division et auteur de l'ouvrage Dix mois à Verdun, partageait lui aussi la vie de ces médecins. Ces deux épisodes de l'ambulance dans la Somme et la Meuse ont déjà fait chacun l'objet, d'une exposition à l'occasion des cérémonies du centenaire, avec le soutien des maires de Morcourt (Somme) et de Belrupt-en-Verdunois (Meuse). C'est sous l'impulsion de ces deux maires que le projet d'écrire ce livre est né.

11/2018

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Histoire de France

Vivre dans le Nord envahi. 1914-1918

« On n'a pas encore pris toute la mesure du malheur, de la violence et de la souffrance qui se sont abattus sur les populations qui ont vécu la Grande Guerre. » Annette Becker. Si les notions de front et d'arrière conviennent parfaitement à la France en guerre de 1914 à 1918, il existe des territoires envahis où la distinction entre les deux espaces s'avère impossible. Pendant cinquante mois, entre l'été 1914 et l'automne 1918, dix départements français sont sous le joug de l'ennemi, qui s'y comporte en conquérant. Le civil du Nord subit, pendant ces années de guerre, la loi du vainqueur. Les conséquences de l'invasion sont très dures : le quotidien est fait de privations, de souffrances, d'humiliations, il apporte son lot d'inquiétudes et ses morts. Loin des grandes villes industrielles du département, le sud du Hainaut français et l'Avesnois sont mis en coupe réglée par l'ennemi qui puise sans compter à la fois dans les ressources agricoles et dans les moyens humains. L'expérience vécue pendant cette période a été soigneusement consignée par les notables de la région : médecins de campagne, prêtres, maires, instituteurs… Leurs témoignages, complétés par un méticuleux travail de recherche, ont permis à l'auteur de dresser un tableau très révélateur de ces années noires.

01/2015

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Première guerre mondiale

La paix dans la guerre. Espoirs et expériences de paix (1914-1919)

Entre 1914 et 1919, la question de la paix occupe dans les imaginaires et les pratiques des sociétés en guerre une place beaucoup plus centrale que celle généralement établie par l'historiographie. Si la violence de l'affrontement diffuse largement ses effets à l'ensemble du corps social, elle est pourtant loin d'anéantir la "culture de paix" forgée durant les longues décennies de paix de l'avant-1914. En temps de guerre, la paix devient un "horizon d'attente" pour les combattants et l'arrière engagés dans une "guerre pour la paix" , mais aussi une succession d'expériences éphémères permettant de s'évader temporairement du conflit (permissions, distractions, fraternisations, etc.), et bientôt une revendication de plus en plus obsédante à mesure que la perspective d'une paix victorieuse semble s'éloigner, conduisant les Etats belligérants à explorer secrètement les possibilités d'une paix négociée. Grâce à une grande variété d'approches, croisant les dimensions militaires, politiques, sociales et culturelles de la Grande Guerre, cet ouvrage entend étudier ce va-et-vient, dans un temps pétri par la guerre, entre le souvenir de la paix d'hier et l'impatience de son retour, en insistant sur les ambiguïtés du discours de la paix en temps de guerre, ses difficultés d'expression dans un contexte de censure, mais aussi son instrumentalisation quand il s'agit de définir concrètement cette paix ou de la mettre en oeuvre.

03/2022

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Histoire internationale

Alerte en Europe : la guerre dans les Balkans (1912-1913)

Evacuées de la mémoire collective en France, les guerres balkaniques sont longtemps restées dans l'oubli. L'actualité post-guerre froide, les conflits sanglants en ex-Yougoslavie de 1991 à 1999 leur ont valu une sorte de re-médiatisation. Les témoignages de Léon Trostky et de John Reed trouvèrent leur public. Mais c'est aujourd'hui, en 2014, alors que les Européens et leurs alliés se mobilisent pour commémorer, c'est-à-dire comprendre la tragédie de la Grande Guerre, qu'analystes et historiens se penchent sur les fractures anti-ottomanes puis fratricides de 1912 et de 1913. Quelles sont les passions, les intérêts en jeu ? Quels sont les moyens militaires à portée des armées confrontées ? 1912-1913: l'alerte ! Les aspirations pacifistes, les options de recomposition fédéraliste sont mises de côté. L'imagination n'est pas au pouvoir. Le temps est venu de la revanche, de la maximalisation de la puissance, de l'extension territoriale. Les guerres de 1912-1913 témoignent déjà de la faillite de la pensée.

06/2014

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Histoire de France

Journal d'une bourgeoise 1914-1918

"C'est une évocation si sincère et si vibrante de ces années abominables de l'occupation, qu'en parcourant les pages, j'avais l'impression parfois, jusqu'à l'illusion, de vivre encore sous le joug de l'ennemi", écrit le grand historien Henri Pirenne à Marguerite Giron après avoir lu le Journal d'une bourgeoise, l'un des rares journaux écrits par une femme à l'époque en Belgique. Destinés à ses fils, mobilisés dans la lutte contre l'envahisseur "s'ils reviennent", ces cahiers où elle consigne au jour le jour ses angoisses et ses espoirs, les deuils et les naissances et tous les événements qui émaillent le quotidien de son entourage, ne sont en effet pas une simple chronique familiale. C'est aussi et surtout un témoignage passionnant sur une période sombre de l'histoire, traversé par un leitmotiv : "les civils tiennent". Marguerite y évoque la vie difficile des Belges, soumis à une censure pesante, harcelés par une bureaucratie tatillonne qui prétend tout contrôler, victimes de vexations et de réquisitions en tout genre, sinon d'une répression féroce ; l'esprit frondeur de ses compatriotes qui narguent l'occupant ou lui résistent ouvertement lors des mises sous séquestre des usines ou de l'instauration brutale du travail obligatoire ; la misère noire des plus pauvres qu'elle découvre lors de ses activités caritatives ; la cupidité des profiteurs de guerre ; la révolte des fonctionnaires et des magistrats ou encore la politique de flamandisation menée par les Allemands. En dépit des difficultés à obtenir des informations fiables par la presse clandestine ou internationale, les courriers qui échappaient à la censure ou les amis et relations qui revenaient de l'étranger, elle suit de près aussi les rebondissements politico-diplomatiques de cette époque troublée en Belgique comme à l'étranger et, bien sûr, les nouvelles militaires. "Nous menons", écrit-elle un jour de 1916, "une vie exposée et précaire dans un temps furieusement intéressant". Le lecteur ne pourra que partager cet avis.

06/2015

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Histoire de France

La presse clandestine dans le Nord occupé (1914-1918)

La Première Guerre Mondiale engendre un essor extraordinaire de la propagande dans les territoires occupés de France et de Belgique. Les autorités allemandes entendent ainsi faire adhérer la population à ses buts de guerre. En réaction, un groupe de jeunes enseignants des Facultés Catholiques de Lille et de l'Institut Technique roubaisien créent et développent une presse clandestine diffusée de janvier 1915 à décembre 1916 sous des titres divers, de La Patience à l'Oiseau de France. Ce journal connaît une audience certaine avant de voir ses protagonistes arrêtés et déportés. Cet acte de résistance, restitué ici pour la première fois, nous éclaire sur un aspect souvent évoqué mais jamais véritablement analysé de la Grande Guerre. Il dessine aussi, en creux, les craintes et les espérances d'une population opprimée sous le joug de l'ennemi.

03/2014

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Histoire de France

Saisons de guerre. Notes d'un combattant de la Grande Guerre (août 1914 - décembre 1918)

Gabriel Balique (1891-1980) a participé à la totalité de la Première Guerre mondiale. Mobilisé comme simple soldat, promu caporal, sergent puis lieutenant, il a reçu la Croix de guerre et la Légion d'honneur. Ses notes de combattant, écrites sur le théâtre d'opérations, offrent un regard saisissant sur l'évolution du conflit et permettent de mieux comprendre comment plusieurs millions de combattants ont pu accepter l'inacceptable et accomplir, avec un courage inouï, leur devoir de patriote.

10/2012

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Littérature française (poches)

Clair de lune et taxi. Mémoires, 3

Dans Clair de lune et taxi, troisième volume de ses mémoires, Elisabeth de Gramont raconte la Grande Guerre, pendant laquelle elle est infirmière volontaire. Voici aussi un portrait de Paris en temps de fièvre : les tensions de 1913, la panique de 1914, l'accoutumance de 1915, le défaitisme de 1916, l'espoir au moment où Clemenceau devient président du Conseil, puis la joie lorsqu'arrivent les Américains. Ce livre brillant, intelligent et personnel fait de son auteur une des meilleures mémorialistes du XXe siècle.

01/2019

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Histoire de France

Carnets de guerre 1914-1918. Un témoin lucide

Cet ouvrage n'est pas un témoignage de plus sur la Première Guerre mondiale. A l'heure où le dernier Poilu a disparu, voici une chronique de la guerre unique en son genre, vue des bureaux de l'arrière, où l'on s'occupe du matériel et de la logistique. Ce livre est un reportage quasi quotidien observant les faiblesses de l'organisation, les inepties de la bureaucratie, le brassage social, les inimitiés et la camaraderie, la couardise et le courage. Ecrites au fil de la plume, sans presque aucune rature, par un de ces fils de la IIIe République, un jeune paysan franc-comtois devenu grâce à l'école un intellectuel profondément patriote, ces pages frappent par la qualité de l'écriture et la finesse de l'analyse.

10/2011

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Sciences historiques

Guerre 1914-1918. Tome 1, Infanterie, blindés, aviation

Ces deux auteurs sont passés "maîtres" dans le domaine de l'Uniformologie ! A découvrir et redécouvrir en ce centenaire du début du premier conflit mondial ... Dans ce 1er tome sont présentés les uniformes et armes de l'Infanterie, des Blindés et de l'Aviation.

06/2014

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Sociologie

Mains-d'oeuvre ouvrières en guerre 1914-1918

L'originalité de cet ouvrage, fruit d'un colloque international sur les mains d'oeuvre en France, réside dans l'appréhension globale des différentes mains-d'oeuvre employées pendant la Grande Guerre. Jusqu'à présent, en effet, la recherche historique s'était penchée sur certaines catégories de main-d'oeuvre (main-d'oeuvre féminine, main-d'oeuvre italienne, main-d'oeuvre coloniale, etc.) sans s'intéresser à leur statut respectif (comportant des droits et des devoirs) ni à la manière dont elles avaient été gérées les unes par rapport aux autres. L'ouvrage comble cette lacune importante de l'historiographie, tout en pointant les mutations juridiques et institutionnelles à l'oeuvre, ainsi que les relations naissantes entre un droit encore informel de la main-d'oeuvre et un droit du travail dont la principale composante d'avant la guerre, la protection légale des travailleurs, fut mise en veilleuse pendant les hostilités.

12/2018

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Histoire de France

La guerre en photos vue des deux côtés. 1914-1918

La guerre de 1914-1918, dont on célèbre le centenaire, a mis aux prises 60 millions de soldats dans le monde, dont 9 millions sont morts et 20 millions blessés. A la Triple Entente, qui comprenait la France, le Royaume-Uni et la Russie (sans compter leurs puissances coloniales et les dominions, et sans parler de la Belgique et de la Serbie, envahies), vinrent s'ajouter, au long des combats, le Japon, l'Italie, le Portugal, la Roumanie, enfin les Etats-Unis d'Amérique. Pour leur part, les Empires Centraux étaient faits de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie, puis de l'Empire ottoman et de la Bulgarie. Le fil conducteur de notre ouvrage, plus que la chronologie (dont il est néanmoins fait mention), c'est, au jour le jour et du matin au soir, la vie du soldat. Une existence qui, après quelques mois de combats au corps à corps hérités d'une autre guerre, se passe sous terre, dans la tranchée, dans la boue et avec la vermine. C'est surtout, en dehors de quelques assauts qui durent peu mais font nombre de victimes, l'inaction, qu'on tue en jouant aux cartes, en se racontant des histoires ou en fabriquant des objets avec ce qu'on a sous la main, bois ou métal. Réalisé à partir d'une documentation iconographique riche de 20 000 photos, dont plus de 6 000 sont de source allemande ce qui est rare, cet ouvrage, avec plus de 400 illustrations, installe, en vis-à-vis, les camps adverses. C'est la guerre vue des deux côtés : dans les pages paires, le camp des Alliés ; dans les pages impaires, les Prussiens et les Austro-Hongrois. Libre de tout parti-pris, ce livre propose une façon nouvelle et originale de raconter une guerre qui s'est inscrite dans la mémoire collective des peuples.

04/2014

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Histoire de France

Maudite soit la guerre (1914-1918). Edition bilingue français-anglais

En 1922, le maire de Gentioux (Creuse), ancien combattant de la Première guerre mondiale, gazé, fit réaliser ce rare monument aux morts. Un orphelin y montre du doigt l'inscription "Maudite soit la guerre", ainsi que les noms des cinquante-sept concitoyens ayant perdu la vie au cours du conflit. Les Autorités départementales refusant de le reconnaître, ce n'est qu'en 1985 qu'il fut officiellement inauguré. Chaque année, les mouvements pacifistes se réunissent devant celui-ci. André Chabot, petit-fils de gazé, parcourt les cimetières du monde entier en quête de la dernière demeure de ces destins tragiquement balayés par le souffle mortel d'un conflit sale et absurde. "Maudite soit la guerre" ne cache pas son objectif : montrer la guerre et ses réalités, pour que jamais plus elle ne soit considérée comme une possible solution aux conflits mondiaux.

10/2018

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Histoire de France

La guerre de 1914-1918 sur les confins tuniso-tripolitains

Le 15 septembre 1916, un avion biplan Farman disparaît au-dessus de Nalout, en Tripolitaine, au cours d'une mission de bombardement. En dépit de nombreuses recherches sur la frontière tuniso-tripolitaine et dans la région de l'erg de Djeneïen, il faudra attendre plusieurs mois pour retrouver l'avion dans les dunes d'El Borma, un an pour découvrir le corps de l'observateur et, une année encore pour celui du pilote. Pendant ce temps se développe une insurrection des Libyens contre l'Italie. Elle embrase la Tripolitaine et toute la région du Sud tunisien. Au cours d'une enquête passionnante conduite dans les archives, sur le terrain et grâce à des documents inédits, l'auteur inscrit cette tragédie aérienne dans le contexte général de la guerre 1914-1918 en Tunisie et dresse un bilan de cette malheureuse aventure.

07/2015

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Histoire de France

Les tirailleurs comoriens de la Première Guerre mondiale (1914-1918)

Ce livre est un hommage à tous les tirailleurs comoriens engagés lors de la Première guerre mondiale au sein des troupes coloniales françaises, le plus souvent oubliés par les historiens car intégrés aux régiments malgaches et somalis. Il est le fruit d'une Action Pédagogique Pilote mise en place au sein de l'Ecole Henri Matisse à Moroni (Union des Comores), menée par les élèves de CM2 et de 3e encadrés par leurs enseignants. Grâce à des enquêtes auprès des descendants de ces soldats, de nombreux témoignages oraux et des documents rares ont été retrouvés. Les archives du ministère de la Défense ont permis également d'établir la liste des Comoriens "Morts pour la France" au cours de ce conflit. Ce travail de mémoire et de sauvegarde a été reconnu par la Mission du Centenaire.

04/2019

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Critique littéraire

Un humaniste en guerre. Lettres 1914-1917

Longtemps administrateur général de la Bibliothèque nationale, membre de l'Académie des Beaux-Arts, Julien Cain (1887-1974) fut aussi président de la commission française de l'UNESCO. Mobilisé en 1914, gravement blessé en 1916, il a laissé de ces années de guerre une correspondance qui apporte un éclairage sur l'itinéraire d'une génération intellectuelle confrontée à la première des deux grandes catastrophes du XXe siècle.

11/2011

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Histoire de France

Correspondance et écrits de guerre (1914-1919)

Si la compréhension de la Grande Guerre a permis d'appréhender l'ampleur de la crise mondiale et l'entrée de l'Europe dans "l'ère des tyrannies" , elle le doit fondamentalement à Élie Halévy. Fils du célèbre librettiste d'opéras Ludovic Halévy et de Louise Bréguet, frère de l'essayiste et écrivain Daniel Halévy, le jeune Élie Halévy lance avec plusieurs de ses amis philosophes la très renommée Revue de métaphysique et de morale. Rapidement, sous l'effet notamment de l'affaire Dreyfus où il joue un rôle important, le philosophe se fait historien et s'attèle aux immenses dossiers du libéralisme anglais et du socialisme européen qu'il travaillera jusqu'à sa mort soudaine en 1937. La Grande Guerre va retenir toute son attention d'historien-philosophe, alors qu'il est engagé volontaire dans des hôpitaux militaires, principalement à Albertville. Accomplissant son devoir patriotique, Élie Halévy s'estime libre d'analyser le conflit et ses conséquences avec une forte acuité, une rare lucidité et une remarquable puissance d'analyse. Ce volume très largement inédit de sa correspondance et de ses écrits de guerre, édité par Vincent Duclert et Marie Scot, préfacé par Stéphane Audoin-Rouzeau, révèle le pouvoir d'une pensée à l'oeuvre pour la liberté et la connaissance. Cet ouvrage forme le premier tome des Ouvres d'Élie Halévy publiées sous l'égide de la Fondation nationale des sciences politiques et des Belles Lettres.

08/2016

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Histoire de France

André Bach . Carnets de guerre (1914-1916)

Né à Paris le 30 octobre 1888, André Bach entra tôt dans la vie active et fut un autodidacte. Passionné de sport, il fit son service militaire aux 3èmes zouaves et participa à la pacification du Maroc. Il en revint sergent et décoré de la Médaille du Maroc. Employé de commerce, il voyagea en Amérique latine, jusqu’en Amazonie, en Angleterre, au Portugal ; il parlait et écrivait l’anglais, l’allemand, l’espagnol, le portugais. En 1914, il rejoint les 4èmes zouaves, régiment d’élite et participe aux durs combats de l’Aisne. Il connut les tranchées inondées, le froid glacial, les rats… A Douaumont, il reçoit sa troisième blessure et fut amputé du bras gauche. Il finit la guerre lieutenant, Chevalier de la Légion d’honneur, Médaille militaire, Croix de guerre avec palmes. Rendu à la vie civile, il se tourna vers le journalisme et devient dans les années Trente le Rédacteur en Chef de L’Indépendant des Basses Pyrénées. En dépit de son invalidité, il poursuit une carrière sportive au Cyclo-Club de Béarn, s’illustrant dans l’ascension des cols pyrénéens. A la veille de la Seconde Guerre Mondiale, il demanda à nouveau à servir la France et se proposa comme interprète auprès du Corps expéditionnaire Anglais. Révolté par l’armistice, anglophile, il n’est pas invraisemblable qu’il ait été un agent de l’Intelligence Service et entra en Résistance dès 1940 : d’abord passeur de courriers, puis passeur d’hommes. Il fit deux voyages, de Pau en Savoie, à bicyclette, pour exfiltrer vers la Suisse des Israélites et des Résistants. Dénoncé, arrêté par la Gestapo, il fut déporté à Buchenwald en 1943. A la veille de la Libération du camp il subit le calvaire d’une "marche à la mort". Il décéda le 10 mai 1945, en Lorraine, terre de ses lointains ancêtres.

10/2013