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Souvenirs de Cheltenham

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Essais biographiques

Souvenirs retrouvés

1929. Kiki est élue " reine de Montparnasse " . Des années auparavant, elle était encore Alice, jeune fille sans le sou, enchaînant les petits métiers pour subsister dans Paris. Relieuse de livres, laveuse de bouteilles, puis visseuse d'ailes d'avion, elle commence à poser pour les peintres et sculpteurs qu'elle croise dans les rues de Montparnasse. Elle est hébergée par Soutine, le " bon ami " , rencontre Utrillo, plus tard Hemingway. Le Montparnasse des Années folles est comme en ébullition. Ses cafés grouillent de politiques qui semblent " comploter des révolutions " , de bretteurs et vagabonds en tous genres, d'artistes " pleins de foi et d'ardeur " . Kiki est tour à tour peintre, chanteuse, actrice. Elle pose pour Kisling, Modigliani, Foujita, et fréquente les surréalistes. En 1921, Man Ray l'immortalise dans son Violon d'Ingres, faisant de sa muse une icône de l'époque. Dans son style inimitable, mélangeant tendresse et drôlerie, elle raconte l'effervescence de ces années et fait revivre les lieux qui ont fait de Montparnasse le coeur de la bohème parisienne : la Rotonde, le Jockey, la Coupole. Comme l'Ulysse de Joyce, ses Souvenirs tomberont sous le coup de la censure aux Etats-Unis. L'ultime version du texte de Kiki, oubliée pendant plus de soixante ans, est enfin disponible en poche.

02/2024

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Littérature française

Les souvenirs

Je voulais dire à mon grand-père que je l'aimais, mais je n'y suis pas parvenu. J'ai si souvent été en retard sur les mots que j'aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l'écrit, maintenant. Je peux le lui dire, là. David Foenkinos nous offre ici une méditation sensible sur la vieillesse et les maisons de retraite, la difficulté de comprendre ses parents, l'amour conjugal, le désir de créer et la beauté du hasard, au fil d'une histoire simple racontée avec délicatesse, humour, et un art maîtrisé des formules singulières ou poétiques.

01/2013

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Policiers

Souvenirs envolés

Une actrice célèbre se suicide en se défenestrant, du sixième étage de son domicile parisien. Aucun motif n'explique son geste désespéré. D'autres personnalités du show-biz l'imitent, dans les jours qui suivent. La commissaire Clémence Malvoisin, de la brigade criminelle, ne croit pas à une coïncidence. Son enquête la mènera du Bois de Vincennes aux immenses plateaux Batékés, aux confins du Gabon et du Congo, là où Savorgnan de Brazza a fondé Franceville et libéré les esclaves rachetés à leurs propriétaires, en leur faisant toucher le drapeau français.

10/2014

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Critique

Souvenirs involontaires

" Il y a longtemps qu'on m'y incite : vous devriez raconter votre vie, elle est passionnante : vous en avez vu des choses et des gens, que ce soit dans le journalisme, la haute couture, la politique, dans le milieu littéraire, en amour ! ... Je croyais l'avoir fait : en une centaine d'ouvrages, j'en ai abattu des sujets, analysé des sentiments ! Que rajouter, comment y revenir ? De Jean-Jacques Servan Schreiber à Françoise Giroud en passant par le Brésil, et Saint-Tropez... D'analyses en psychanalystes, avec Pontalis, Lacan, Dolto, et bien d'autres. De Sagan à Camus et Nimier, de Sartre à Céline, de Liliane Bettencourt à François Mitterrand... Du jury Femina à tous mes éditeurs : Claude Gallimard, René Julliard, Jean-Claude Fasquelle, et bien sûr Claude Durand... , d'autres plus secrètement, que de personnages ont traversé - parfois durablement - ma vie ! C'est la façon dont j'ai forgé mon destin et dont en retour il m'a construite et constituée que j'entreprends de raconter ici. Qu'est-ce qu'écrire, sinon se donner en pâture au public ? " Madeleine Chapsal Madeleine Chapsal a écrit une centaine d'ouvrages, romans, essais, pièces de théâtre, poésie, principalement édités par les Editions Fayard. A 93 ans, sa parole est plus libre que jamais.

06/2018

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Littérature française (poches)

Portraits-souvenirs

Spectateur et acteur du Paris littéraire, artistique et mondain d'avant 1914, Cocteau, dans Portraits-souvenir, nous livre la " belle époque " de sa jeunesse vue par un poète doublé d'un caricaturiste. Catulle Mendès, Mistinguett, les clowns Footit et Chocolat, l'impératrice Eugénie, autant de figures mythiques de 1900, dont Cocteau a su saisir le profil le plus rare et fixer uni portrait inoubliable.

08/2003

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Littérature étrangère

Souvenir de guerre

Alex Lescziak file un mauvais coton. Ce psychothérapeute new-yorkais est incapable d'écouter ses patients, assailli par un flot anarchique de souvenirs et d'obsessions intimes : sa maîtresse a disparu, et sa femme le trompe sans doute avec son meilleur ami. Et voilà que surgit dans son cabinet un homme qui se prétend son demi-frère : leur mère, Juive polonaise réfugiée en Angleterre, aurait eu une liaison en 1944 avec un prisonnier allemand... Alex se met alors à imaginer cette idylle, tout en traquant des indices dans ses souvenirs d'enfance. Puisque son beau roman familial s'effondre, que reste-t-il de son identité ? Cette tragi-comédie grinçante brouille sans cesse les frontières entre le passé et le présent, le public et l'intime, l'Amérique et l'Europe. Les figures qui défilent dans le cabinet et dans la mémoire d'Alex dessinent une humanité malheureuse et vaillante, dont les armes contre le désespoir sont l'humour et le sexe. Et Alex lui-même, éternel enfant irresponsable, en quête de vérité dans les zones d'ombre de la mémoire, est l'incarnation inoubliable de tous ceux qui sont nés après.

02/2006

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Poches Littérature internation

Souvenirs de la maison des morts

Traduit par Henri Mongault et Louise Desormonts. La maison des morts, c'est le bagne de Sibérie où Dostoïevski a purgé comme condamné politique une peine de quatre années de travaux forcés et six ans de " service militaire ". Mais la maison des morts, c'est aussi le Goulag. La Russie de Dostoïevski est déjà celle de Staline, de Beria, de Vychinski, des grands procès où les accusés rivalisent devant leurs procureurs de contrition et d'aveux. Comme l'écrit Claude Roy, " la Russie d'hier et la Russie moderne sont exemplaires dans la science du " châtiment "sur deux points essentiels. Elles ont poussé plus avant peut-être qu'aucun peuple l'art de donner aux tortionnaires cette paix de l'esprit que procure la bonne conscience. Elles ont su simultanément contraindre un nombre important de leurs victimes, non seulement à subir sans révolte les épreuves infligées, mais à donner à leurs tourmenteurs un total acquiescement. "

06/2007

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Critique littéraire

Souvenirs de la maison des mots

Cet ouvrage est consacré à la défense de certains auteurs plutôt que d'un certain métier, celui de correcteur en l'occurrence, quoique tout soit lié. C'est une promenade sans autre but que le plaisir à travers la littérature mondiale, au gré du hasard, de Melville à Dostoïevski, de Diderot à Casanova, de Tocqueville à Proust, d'Orwell à Céline et à Bernhard, de Balzac à Stendhal et à Marx. C'est une dénonciation des penseurs, intellectuels, littérateurs faussaires de notre époque. C'est-à-dire de la presque totalité de ce qui est publié en France et ailleurs.

06/2011

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Poésie

Souvenirs de la maison des fous

Novembre 1943. Menacé par ses activités clandestines, Paul Eluard doit quitter Paris et disparaître. Il trouve refuge chez Lucien Bonnafé, psychiatre résistant et visionnaire, directeur de l'asile des fous de Saint-Alban, et passera des mois caché parmi les aliénés... Dans L'Immaculée Conception, en 1930, Paul Eluard et André Breton offraient cinq variations autour des délires recensés par la psychiatrie pour démontrer qu'il n'y avait pas de frontière entre le langage des prétendus fous et celui des poètes, sauf aux yeux de la société. En novembre 1943, lorsque Eluard est accueilli à Saint-Alban par Lucien Bonnafé, épisode auquel fait allusion Xavier Donzelli dans Les Messagers également publié en janvier 2023 chez Seghers, les temps ont changé : l'euphorie et les provocations du surréalisme sont loin, la France est occupée, la poésie doit s'engager. Face aux fous de l'asile public départemental de Lozère, aux aliénés atteints cette fois réellement de débilité mentale, de manie aiguë, de paralysie générale, de délire d'interprétation ou de démence précoce, Eluard se fait confident, interlocuteur. Rappelons-nous que le poète du lyrisme amoureux est aussi le poète de l'indignation face aux injustices et de la compassion envers les malades des sanatoriums, les soldats du front, les femmes tondues de l'après-guerre et de toutes les misères du monde. Dans ce long poème composé de sept parties et d'un épilogue, " Le Cimetière des fou ", il dresse sept portraits de malades servis par les dessins poignants de Gérard Vulliamy, artiste peintre graveur proche du surréalisme et futur gendre du poète. Empreints d'une profonde empathie, ces textes font résonner des voix : celle du poète confronté au mystère impénétrable de l'esprit perdu, " chantant la mort sur les airs de la vie ", ou celle des fous en proie aux hallucinations, à des absences ou à de rares éclairs de lucidité. " Le mannequin en croix est-il un homme ou moi ? " s'interroge une jeune femme triste ; " Peut-être aurais-je pu cacher cette innocence qui fait peur aux enfants ? " laisse entendre une vieille dame dont " un mur de regret cerne l'existence ". Saint-Alban, berceau de la psychiatrie institutionnelle, fut le premier lieu en France à offrir une prise en charge thérapeutique aux fous devenus des patients - à une époque de restrictions qui allait voir mourir de faim la moitié de la population des asiles, soit quarante mille personnes. De la même façon, à travers ce texte, Eluard arrache ces individus à une solitude carcérale et les rend à leur humanité. A notre époque, à l'heure de l'inflation sécuritaire dans les hôpitaux psychiatriques, ses Souvenirs de la maison des fous nous rappellent plus que jamais à notre esprit et à notre humanisme.

01/2023

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Paris - Ile-de-France

Paris souvenirs souvenirs. Inventaire des objets et plaisirs oubliés

Paris Souvenirs, souvenirs Inventaire des petits riens disparus C'était le temps des poinçonneurs du métro, des autobus à plate-forme, des agents en pèlerine, des oeufs durs sur le zinc, des taxiphones, des cinémas permanents, des fins de nuit aux Halles... Toute une époque ! Ce Paris, c'est celui des films d'Audiard, de Truffaut ou de Sautet. Les bars sont enfumés, les indicatifs téléphoniques s'énoncent en trois lettres, les piétons traversent dans les clous, les vendeurs de journaux crient les gros titres, les additions se griffonnent sur les nappes, les digicodes ne barricadent pas encore les immeubles... Les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, bien sûr... Et les autres, s'en souviennent-ils ? Regarder la télévision dans une vitrine, rouler en Solex les cheveux au vent, trouver l'âme soeur dans un Sandwich plutôt que sur une appli... C'était quand, déjà ?

03/2023

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Histoire internationale

Notice et souvenirs de famille

Notice et souvenirs de famille / par Blanche-Joséphine de Corcelle, comtesse Roederer ; annotés et complétés par sa fille Hélène (Madame de Barberey) et publiés par sa petite fille, la comtesse Edouard de Liedekerke Date de l'édition originale : 1899 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2020

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Lecture 9-12 ans

Souvenirs de ma nouvelle vie

Charlie est bien une fille, même si tout le monde ne le voit pas au premier coup d’oeil. Sa vie est un puzzle géant d’au moins deux mille pièces, et toutes ces pièces ne sont pas heureuses. Loin de là. Après le pire des pires jours, le décès de sa petite soeur Léa dans un accident de voiture, plus rien n’est pareil. Elle et ses parents déménagent dans le plus grand immeuble de la ville. Nouvel appartement, nouvelle vie, mais Charlie est interdite de sortie pour tout l’été. Pour s’occuper, elle décide d’explorer l’intérieur de l’immeuble, de faire connaissance avec ses voisins et de photographier, avec son Polaroïd, la vue que l’on peut observer de chaque étage. Elle découvre ainsi des personnes plus surprenantes les unes que les autres. Mais certainement pas autant que la vieille femme du troisième étage, plus sèche qu’une biscotte. Madame Simon, ou plutôt Madame Olga, est une Russe plutôt originale qui aime écouter et chanter des opéras, mais aussi écrire des histoires d’amour qui se déroulent à Paris. Très vite, une complicité s’installe entre Charlie la photographe, et Madame Olga l’écrivain. Mais, le jour de la rentrée des classes, c’est la douche froide pour Charlie : elle comprend que Madame Olga n’est pas celle qu’elle prétend être. La jeune fille est en colère, mais peut-elle rayer son amie de son existence comme une vieille brique de lait ? Plutôt que la rancoeur, elle choisit l’amitié et met en place un plan savamment réfléchi. Le dimanche 9 septembre sera le plus grand des grands jours. À midi pile, sur le toit de l’immeuble, Madame Olga et Charlie prennent chacune une photo. Dégoulinantes de pluie. C’est la dernière pièce de l’immense puzzle de la vie de Charlie. Puis, elles se dirigent vers la gare. Parce que nos deux amies vont ensemble à Paris…

10/2013

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Littérature française

Souvenirs de la Belle Epoque

Quand Madeleine Yeatman (1873-1955) a rédigé ces pages, elle cherchait à revivre les années heureuses d'une vie privilégiée. Née à Boulogne-sur-Mer où son père dirigeait la Banque Adam fondée par l'arrière-grand-père, elle restitue sa vie de petite fille choyée au sein d'une famille cultivée, décrivant la Côte d'Opale avec tendresse et amusement. Très tôt, elle vit les mois d'hiver à Paris avec ses parents, fréquentant les salons littéraires, artistiques et musicaux de la Belle Epoque. Tandis que sa mère s'intéresse aux peintres admis au Salon, son père visite les galeries présentant les artistes novateurs et invite Renoir à passer un mois chez lui, à Boulogne, pour faire les portraits de ses deux plus jeunes filles, dont le sien (illustration de couverture). Ayant épousé Léon Yeatman, fils d'un journaliste américain exilé à Paris, avocat, fort apprécié dans les salons les plus courus et déjà certain du génie de son ami Marcel Proust, elle rejoint le petit cercle entourant l'écrivain. Celui-ci s'invite volontiers chez eux en voisin, en pleine nuit, pour de longues conversations. Chez Mme de Caillavet, elle se lie avec Anatole France, assiste à la récitation par Anna de Noailles de son Hymne au soleil en présence de Jaurès qui ne dédaignait pas de fréquenter la bonne société. Elle invite Reynaldo Hahn à chanter chez elle ses mélodies, demande à son amie Marie Laurencin de faire le portrait de sa fille Sylvie. Avec drôlerie, d'une plume alerte, lucide et indulgente à la fois, elle brosse des portraits libres, souvent agrémentées d'anecdotes amusantes, des personnalités fréquentées pendant ces brillantes années. Ces souvenirs nous restituent le mode de vie disparu d'une société encore présente aujourd'hui par ses écrits, ses oeuvres, ses pensées et qui n'a pas cessé de faire rêver.

12/2018

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Livres 3 ans et +

Monstres & Cie. Souvenirs de vacances

Avant d'aller se coucher quoi de mieux qu'un merveilleux conte Disney ? Après la lecture d'un texte court et simple, les tout-petits s'endormiront avec de jolies images plein les yeux. Un album facile à manipuler par les petites mains.

05/2017

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Beaux arts

Les couleurs de nos souvenirs

Que reste-t-il des couleurs de notre enfance ? Quels souvenirs gardons-nous d'un lapin bleu, d'une robe rouge, d'un vélo jaune ? Ont-ils vraiment revêtu ces couleurs ? Plus Lard, lesquelles associons-nous a nos années d'études, à nos premières amours, à notre vie d'adulte ? Comment la couleur s'inscrit-elle dans le champ de la mémoire ? Comment est-elle capable de la stimuler ? de la transformer ? Ou bien, au contraire, comment est-elle victime de ses caprices ou de ses intermittences ? Pour tenter de répondre à ces questions - et à beaucoup d'autres -, Michel Pastoureau nous propose un journal chromatique s'étendant sur plus d'un demi-siècle (1950-2010). Souvenirs personnels, notations prises sur le vil, propos débridés, digressions savantes ou remarques propres à l'historien : ce livre retrace l'histoire récente des couleurs en France et en Europe. De nombreux champs d'observation sont parcourus ou évoqués : le vocabulaire et les laits de langue. la mode et le vêtement, les objets et les pratiques de la vie quotidienne. les emblèmes et les drapeaux, le sport, la littérature. la peinture, les musées et l'histoire de l'art. Ce journal, tour à tour ludique, poétique et nostalgique, est à la fois celui de l'auteur et celui de nos contemporains. Nous vivons dans un monde de plus en plus coloré où la couleur reste un lieu de mémoire, une source de plaisirs et, plus encore, une invitation au rêve.

09/2010

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Littérature étrangère

La revanche. Souvenirs de Budapest

Arrière-plan : Budapest la belle, mais si pauvre après la guerre et sous le stalinisme. L'histoire de Marinka est celle d'une rivalité véhémente avec sa soeur et d'une symbiose avec sa mère. Mais qui est-elle en réalité ? La jeune femme frêle, triste, innocente et pure comme elle se voit elle-même ? L'exaltée, jouant sa propre vie comme une pièce de théâtre tragique ? La parfaite pédagogue, comme elle apparaît à ses élèves ? L'amante soumise, telle Mme Butterfly, attendant docilement sa vie durant que son amoureux daigne venir vers elle ? Cette reine de la nuit intransigeante aux cheveux d'ébène, régnant sur ses parents, disposant de leur vie, de leur argent, de leur sommeil et de leur réveil ? Ou encore cet être faible, maladif, ne pouvant subsister de manière autonome ? Cette autofiction analyse les mille facettes de notre moi qu'illumine tour à tour chaque nouveau face-à-face de personne à personne, dans lequel nous paraissons "inférieurs" ou "supérieurs" selon des lignes de force mystérieuses car semblant prédéterminées.

10/2011

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Littérature française

Souvenirs épars de ma mère

Cent ans après... Comment retrouver trace de ce grand-père "tué à l'ennemi", à vingt-sept ans, un jour d'août 1916 ? Comment dire le vent mauvais de la Première Guerre mondiale qui l'a ballotté de son village réunionnais natal aux abords d'un lac de Macédoine ? "Longtemps je me suis demandé... comment commencer mon ouvrage marroneur, coquelicots et Grand-père-mort-à-la-guerre réunis. Imiter la célèbre phrase de Proust, "Longtemps je me suis couché de bonne heure", pour me porter chance, pour déverrouiller enfin ce fatras de notes, d'esquisses, obstruant ma veine créatrice. Imiter l'écrivain célèbre me semble légitime. Après tout, n'est-ce pas à une recherche du grand-père disparu que je veux me lancer ? Souvenirs de souvenirs pour moi. Souvenirs épars de ma mère."

02/2019

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Manga

Souvenirs de la mer assoupie

Après les saynètes surréalistes de Tohu-Bohu, Shinya Komatsu revient avec un nouveau recueil de rêves éveillés, situés cette fois dans une petite ville ensoleillée où le temps semble figé à l'heure de la sieste. On y suit avec émerveillement le quotidien de la jeune Lisa, qui telle une Alice du bord de mer semble dotée d'un talent naturel pour faire de curieuses découvertes : un violon en verre d'écume, un pilote de parapluie volant, un phare en mal d'escapades... Sous ses airs enfantins, le dessin de Komatsu fourmille de détails poétiques et transporte irrésistiblement le lecteur vers des rivages qui évoquent autant la Grèce que l'Italie fantasmée de Hayao Miyazaki.

11/2018

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Cuisine

Souvenirs Gourmands de Saint-Tropez

Saint Tropez, très italien petit port de pécheurs, à l'écart des palaces et jardins tropicaux de la riviera, autrefois fréquenté par de riches hivernants anglais, fut un temps épargné par la déferlante touristique. Investi il y a plus d'un demi-siècle par la faune germanopratine, qui renouait pendant les deux mois d'été avec un art de vivre ludique, festif, convivial et méditerranéen, le lieu n'a cessé d'attirer ceux qui font la une des magazines people, tout en conservant l'authenticité de ses ruelles et placettes. On y amarre son yacht, on y vient dîner ; là, on y célèbre les joyaux méditerranéens que sont le rouget, l'oursin, la tomate, l'amande ou l'anchois, mis en majesté par des chefs créatifs qui s'inspirent, pour mieux les renouveler, de recettes ancestrales. Celles dont Régine Lorfeuvre-Audabram vous dévoile les secrets, celles qui ont façonné l'identité culinaire de ce petit port où dominent les effluves délicieusement parfumées d'ail et d'anis auxquels on ne résiste pas.

01/2013

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Littérature française

Le miroir de mes souvenirs

Ce livre se décline volontairement en deux parties : Le Miroir de mes souvenirs C'est l'histoire d'un homme de cinquante ans qui se retrouve un jour face à sa vie qui défile à travers des miroirs, derrière des portes, traverse des tunnels pour voir et connaître l'enfant, l'adolescent, le jeune homme puis l'adulte qu'il était dans son histoire, afin de comprendre pourquoi il a eu cette vie. Ombres et Lumières C'est le même homme qui, à travers un vortex cette fois-ci, voit les dix années qui viennent de s'écouler ainsi que les différentes étapes de la transformation de ses dons de médium grâce à la personne qui partage sa vie et les différentes rencontres qu'il a faites sur son chemin, de l'ombre à la lumière. Nous sommes notre propre thérapeute, car nous avons les clefs de notre chemin en main.

12/2020

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Histoire de France

Souvenirs de jeunesse (1793-1803)

Le comte Molé (1781-1855) est bien connu des historiens du premier Empire, de la Restauration et de la monarchie de juillet ultime héritier de la plus illustre des familles de robe, distingué par Napoléon, il a poursuivi une brillante carrière de " grand commis ", qui le conduisit au ministère des Affaires étrangères, puis à la présidence du Conseil. Mais ce personnage officiel dissimule une personnalité aussi complexe qu'attachante. Mathieu Molé commença par être un adolescent solitaire, introverti, à la sensibilité frémissante, que le cauchemar de la Terreur obligea de bonne heure à ne compter que sur lui-même : c'est ce que nous révèle la première partie de ses Mémoires, retrouvée en 1939. Ces Souvenirs de jeunesse nous apprennent ce que fut le dur apprentissage de la vie dans la France renaissante du Directoire. Ils nous offrent enfin un tableau contrasté de la période consulaire : Bonaparte ouvre le siècle nouveau, où vont apparaître de nouvelles étoiles montantes (ainsi Chateaubriand, sur lequel Molé apporte un témoignage incisif).

06/2005

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Musique, danse

SOUVENIRS DE GUSTAVE MAHLER. Malheriana

Natalie Bauer-Lechner est un des témoins les plus importants sur Gustav Mahler; elle a été son amie intime de 1890 à 1901. De leur relation richement nourrie d'émotions musicales est né ce journal, régulièrement tenu par une femme éminemment sympathique qui était à la fois une violoniste professionnelle, une bonne observatrice et une chroniqueuse de talent. Cet ouvrage, très connu des spécialistes de Mahler, paraît ici pour la première fois en langue française. L'amateur de musique y trouvera une foule de détails biographiques très touchants et d'éléments poétiques ou techniques sur les œuvres de Mahler, jusqu'à la Cinquième Symphonie. Au chercheur, au musicologue, ce livre offre un trésor de citations. En complément, un article de Ernst Decsey, critique musical et ami de Mahler, nous raconte ses conversations avec le compositeur dans une période plus tardive, de 1906 à 1910; son style est très comparable à celui de Natalie Bauer-Lechner.

02/1999

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Littérature française

Souvenirs d'enfant de troupe

La délégation de nos bourreaux tous arborant des blouses blanches fit son apparition dans une mise en scène théâtrale qui en d'autres circonstances leur aurait valu nos applaudissements. Ils rentraient en scène comme un maître d'hôtel et ses serveurs défilant avec les plats à bout de bras. Le premier infirmier tenait dans une main un gros flacon contenant un liquide incolore : l'alcool à quatre-vingt-dix degrés (90°), et dans l'autre, un plateau destiné à recueillir le coton usité. Aussi, bien qu'il n'ait reçu mandat de personne, l'auteur par ce récit, écrit dans un style simple, riche en péripéties diverses, offre à tous ceux qui ont fréquenté les écoles militaires préparatoires une occasion véritable de ressasser leurs propres souvenirs et de conjurer l'oubli. Elle donne aussi à tout lecteur curieux, l'opportunité de découvrir cet univers très particulier, qui a forgé de nombreux destins avec hélas des fortunes diverses, à partir d'un seul déterminant représenté par la devise de cette prestigieuse école : " S'élever par l'effort ".

04/2015

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Littérature érotique et sentim

Le parfum de nos souvenirs

Dans la tourmente du Blitz... Dans l'Angleterre d'avant-guerre, Julianne Westcott enchaîne les bals et ne manque pas de prétendants. Lors d'une visite à son frère placé en institut, elle rencontre Kyle McCarthy, un jeune séminariste irlandais. Malgré les avertissements de sa famille, Julianne tombe amoureuse de Kyle et quitte tout pour se marier avec lui. Mais alors que la guerre secoue le monde et que le Blitz décime l'Angleterre, un tragique accident oblige Julianne à tout abandonner et à se forger une vie nouvelle faite de mensonges. Mais un jour la vérité la rattrapera et elle devra alors faire face à son passé. Mot de l'éditeur : Véritable page-turner, Le Parfum de nos souvenirs nous bouleverse et nous emporte dans un drame romantique qui met essentiellement en scène le choix d'une femme dont le courage apporte un souffle inattendu à l'intrigue. Dès que vous aurez lu la première page, vous ne pourrez pas reposer ce roman avant de l'avoir terminé.

09/2018

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Critique littéraire

Mes souvenirs de Jane Austen

S'il suit une trame chronologique, ce livre n'est pas à proprement parler une biographie scientifique au sens où les spécialistes l'entendent aujourd'hui, mais un recueil de souvenirs et de témoignages directs de celui qui fut le neveu de la célèbre romancière anglaise. On y découvre à l'œuvre la romancière dans son intimité. L'éducation de Jane Austen fut presque entièrement assurée par son père qui lui ouvrit sa bibliothèque. Son goût se forma à la lecture de Fielding, de Sterne, de Richardson mais aussi de Walter Scott, de Fenimore Cooper et de George Crabbe. Elle écrivit presque tous ses livres dans le Hampshire, dont elle était originaire. Profondément attachée à sa sœur Cassandra, Jane Austen ne se maria jamais et vécut une existence unie et casanière, ponctuée de quelques brefs séjours à Londres ou dans les lieux de villégiature de la côte Sud. Jane Austen s'est révélée une observatrice hors-pair de la société anglaise de son temps qu'elle a su peindre avec finesse et causticité. Si ses romans ont été bien accueillis, il faut attendre les années 1870 pour que le génie de Jane Austen soit pleinement reconnu. Le livre de son neveu y a grandement contribué, ce qui explique qu'il soit aujourd'hui encore considéré comme un ouvrage de référence au Royaume-Uni.

08/2016

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Littérature française (poches)

La pension. Souvenirs de pensionnat

Patrick Vincelet, professeur d'université, auteur d'ouvrages de psychologie, de sociologie et de médecine, évoque ici ses souvenirs de pensionnat. A travers le fonctionnement d'un établissement de mille garçons, il réfléchit aux règlements et aux valeurs éducatives et pédagogiques des années 1945 à 1965. En fin observateur de ses contemporains, l'auteur dresse ensuite une galerie de portraits des maîtres, des pions et des élèves, avec une nostalgie des chahuts et des farces. Il fait revivre un joyau de notre tradition scolaire et une bonhomie perdue.

07/2018

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Littérature française

Pèlerinages. Libre itinéraire de souvenirs

Dans un calme paradoxal, les cimetières militaires de la Guerre de 14-18 s'étendent sous le vaste ciel transparent des après-tempêtes, ou sous la couverture opaque des mauvais jours, comme il plaît au temps qu'il fait, c'est un silence qui déjà n'est plus de ce monde... Rien d'historique ici, ou si peu, davantage une sorte de méditation libre et quelque peu fantasmée des lieux de combats, des lieux de bataille, depuis si longtemps reconquis par la nature et d'où n'émergent plus que monuments, stèles et autres mémoriaux. Y'a-t-il seulement encore des mots pour tenter de repenser tout cela ? Des mots avec lesquels on se bat pour tenter de vivre encore face au silence Dieu ? Toutefois la mémoire sait se faire plus douce à l'évocation d'un merveilleux grand-père qui vous fait passer d'un siècle à l'autre, celui où il est né, un XIXe siècle si lointain désormais, celui qui suit, où l'on est né, et le troisième déjà, le XXIe, où l'on vieillit... Il y a encore la présence étonnamment vivante de Maurice Ravel et de sa musique si personnelle, moments de poésie intense, moments d'émotions puissantes et douloureuses, son Concerto pour la main gauche, sorti d'un imaginaire blessé, comme le résumé d'une course vers l'abîme...

12/2013

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Esotérisme

Souvenirs de l'Au-Delà

Les expériences aux frontières de la mort nous ont appris qu'au terme de notre existence humaine, nous passons dans un tunnel pour retrouver le lieu que nous avions quitté. Mais quel est ce lieu? Que s'y passe-t-il ? Qui prend la décision d'envoyer une âme s'incarner dans la vie humaine? Et sur quels critères? Après vingt ans d'expérience auprès de milliers de patients, le Dr Michael Newton a réussi à dresser un tableau extraordinaire de ce qui se passe de "l'autre-côté "entre deux incarnations. Ses patients ont révélé des détails précis sur ce qu'ils ont ressenti et vu au moment de leur mort, et sur les êtres qui sont venus à leur rencontre pour les accompagner dans l'autre monde. Ce livre est totalement extraordinaire parce qu'il montre que le destin n'est pas aussi arbitraire qu'on le pense, et que chaque âme est amenée à choisir en fonction de critères très particuliers. Il montre aussi que la vie ne s'arrête pas à la mort et que nous décidons tous, à un moment précis, de nous incarner dans un corps pour "expérimenter" la Vie. Un livre totalement fascinant.

12/2007

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Couple, famille

Les souvenirs de grand-mère

De vos jeux d'enfant à votre mariage, de vos souvenirs d'école au moment où vous êtes devenue grand-mère, notez dans cet album unique toute l'histoire de votre vie. Collez-y vos plus belles photos et écrivez-y vos meilleurs souvenirs, des anecdotes amusantes, ainsi que de précieux conseils. Un héritage familial inestimable pour vos petits-enfants ! Magnifique couverture rigide et signet.

10/2020

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Littérature étrangère

Souvenirs rêvés de Tao'an

Voici un livre extraordinaire : celui d'un grand lettré et esthète chinois qui connut tous les luxes, tous les plaisirs et tous les raffinements de la vie des privilégiés, et qui perdit tout lors de la chute de la dynastie Ming, au milieu du XVIIe siècle. Loin d'en être affecté, il s'inventa une nouvelle existence et en élabora derechef la savoureuse quintessence en recréant par la magie de l'acte d'écrire ce qui avait été autrefois sa vie. Le résultat est un ensemble d'évocations uniques, qui sont autant de joyaux qu'il s'agisse de passionnés de fleurs faisant une guerre quotidienne et maniaque aux insectes ; des caprices d'un amateur d'opéra s'adonnant en pleine nuit à sa lubie ; de fantaisies fort dispendieuses comme la compagnie des courtisanes de haute volée, l'élevage des oiseaux rares, les promenades sur les bateaux de plaisir du lac de l'Ouest ; de la débauche somptuaire de lanternes ouvragées ou de feux d'artifice ; qu'il s'agisse de la bibliothèque de l'auteur, cernée de fleurs et de convoitises ; des réunions d'une amicale de joueurs de cithare ; d'offrandes ahurissantes de fruits hors de saison ou de mets hors d'imagination ; du choix de l'eau requise pour le thé ; de recettes secrètes pour menus de gourmets ; de l'accommodement des crabes ; de collections d'encriers inestimables ; de folles et ruineuses constructions de maisons ou de retraites en montagne ; des vicissitudes d'un maître graveur dont les œuvres sont hors de prix, mais qui persiste à vivre dans la misère ; d'un étrange mulet baptisé Esprit-de-neige..., la liste serait longue de ces bonheurs menus et immenses, superflus et irremplaçables, gratuits et sans prix. On trouvera tout cela et bien davantage - un art de vivre aussi riche et subtil qu'un brocart - dans les pages intenses et exquises de ces Souvenirs rêvés de Tao'an.

10/1995