Littérature française
05/2013
Histoire internationale
10/2018
Droit
07/1998
Histoire internationale
02/1993
Esotérisme
12/2019
Récits de voyage
05/2023
Sociologie politique
06/2022
Consulat
CNLPeuples – Le Code civil, le Conseil d'Etat, la Légion d'Honneur, les préfets, les lycées... ces institutions familières ont en commun d'avoir été créées, refondées ou redéfinies sous le Consulat, le régime qui est issu du coup d'Etat de Bonaparte (1799) et auquel succède l'Empire (1804). Alors que le pouvoir législatif était le coeur de la Révolution française, il est laminé en 1799 et remplacé par un pouvoir exécutif omnipotent, concentré dans les mains d'un homme qui en fait sa chose. La centralisation administrative, telle que nous nous la représentons aujourd'hui, prend sa source dans la dictature de Bonaparte . Elle rompt avec la logique "décentralisatrice" mise en oeuvre depuis 1789 et renforcée par le Gouvernement révolutionnaire en l'an II. Aussi, ce que l'on nomme abusivement "le centralisme jacobin" devrait être désigné comme le "centralisme bonapartiste" . Le processus de centralisation s'accompagne d'une confiscation de la démocratie. Les décisions prises sont hors du contrôle du peuple, alors qu'il est prétendu souverain. L'administration se substitue alors à la politique, le fonctionnaire remplace l'élu et le citoyen est réduit au statut d'administré. Les experts choisis par Bonaparte sont les seuls habilités à définir l'intérêt général et les politiques censées l'incarner. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen disparaît et la référence à la république, de plus en plus formelle, n'a pour seule fonction que de légitimer le régime. L'ordre social repose sur le propriétaire qui a le "droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue" , le patron dominant ses ouvriers, le mari sa femme et le père ses enfants. La dictature de Bonaparte entend "dépolitiser" la nation et s'appuie sur la surveillance policière et la mise en place d'un régime où la liberté de la presse n'est plus qu'un mot. Le Concordat avec le Pape "recléricalise" la France et fait des prêtres les auxiliaires du pouvoir. Le culte du Chef de l'Etat et les valeurs militaires de l'ordre, de l'obéissance et de l'honneur sont érigés en culture politique dominante. A l'extérieur, le Consulat de Bonaparte est marqué par la construction d'une hégémonie autoritaire sur les peuples "libérés" par les armées françaises (Hollande, Suisse, Italie du Nord, Allemagne rhénane) et par une réaction coloniale sanglante en Guadeloupe et à Saint-Domingue, accompagnée du rétablissement de l'esclavage en 1802. Aujourd'hui, la société propriétaire et les stigmates "bonapartistes" de la Constitution de la Ve République - la monarchie républicaine, la "verticalité du pouvoir" , le législatif marginalisé - suscitent la critique et interrogent la nature de notre "démocratie" et ses dysfonctionnements.
11/2021
Economie
03/2018
Littérature française
Une partie virtuelle de foot entre un père et une fille... Une réunion clandestine dans un bois sacré pour résister ou céder au Blanc, planter ou non sa "plante amère"... Une réunion d'un syndicat agricole en rébellion... Une foule en fête sur une place pour célébrer les années de luttes qui ont accouché de l'indépendance... Un vieux président dressé contre la fatalité de la crise et qui avec sa soeur revient sur son parcours historique... Un président historien assiégé et bombardé par une coalition armée internationale, sombrant dans la folie douce des pensées de ses échecs...
Relier toutes ces situations avec du chocolat pour comprendre le projet des Cocoaïans, les habitants du pays du cacao.
Ample fresque historique à travers les XXe et début du XXIe siècles, Cocoaïans raconte l’histoire politique du chocolat. De la fève au produit transformé, la culture et le commerce du cacao traduisent les rapports de domination imposés par l’Occident aux pays producteurs d’Afrique.
De la forêt de Gbaka en 1908, jusqu’en 2031, en passant par Treichville de nos jours, la parole politique bondit, d’asservissement en libération, de liesse en compromission, d’espoir en désillusion.
Gauz’ raconte le projet d’émancipation des Cocoaïans, les habitants du pays du cacao, pour fabriquer et vendre eux-mêmes leur chocolat, inscrivant le cacao dans un discours civilisationnel, un récit de conquête de liberté.
08/2022
Droit constitutionnel
12/2021
Deuxième République
03/2024
Généralités médicales
11/2020
Religion
11/1991
Psyhologie sociale
09/2021
Histoire de la médecine
04/2022
Histoire internationale
11/2014
Sociologie politique
09/2023
Religion
09/2020
Sociologie politique
04/2021
Sciences politiques
03/2019
Actualité politique France
11/2021
Sciences politiques
09/1989
Littérature française
09/2014
Romans historiques
02/2005
Philosophie
11/2007
Critique littéraire
07/2014
Sociologie politique
06/2021
Economie
02/2016
Anthologies
03/2023