Recherche

Lire sous l'Occupation. Livres, lecteurs, lectures, 1939-1944

Extraits

ActuaLitté

Théâtre

Registres VIII, Les dernières batailles (1929-1949)

Le projet des Registres, à la fois oeuvre des souvenirs et souvenirs de l'oeuvre, tel que Jacques Copeau l'avait envisagé, répondait au besoin de questionner le sens de sa vie et de se racheter du sentiment de "n'avoir produit que des choses périssables, éphémères" . Les années qui vont de 1929 à la Seconde Guerre mondiale sont marquées par la profonde solitude de Copeau. A mesure que ses projets deviennent irréalisables, son regard sur l'état général du théâtre se fait lucide et incisif. La théorie de Copeau cherche à redessiner la place du théâtre et de ses institutions dans une culture du spectacle qui évolue rapidement (avènement du cinéma parlant et de la radiodiffusion, impulsion de grands mouvements sociaux et politiques culturelles des régimes autoritaires). L'ouvrage expose les rapports de Copeau avec la culture italienne des années 1930 - les mises en scène au Mai musical florentin - et revient sur la partie la plus controversée de sa carrière : la direction intérimaire de la Comédie-Française dans les premiers mois de l'Occupation de mai 1940 à janvier 1941. Après ce chapitre amer, de retour en Bourgogne, Copeau réalise en 1943 sa dernière tentative, réussie, d'expérimenter le modèle d'une représentation chorale et rituelle.

07/2019

ActuaLitté

Romans historiques

Lettres d'un jeune communiste. 1949-1959

Dans les années cinquante, Louis Domergue adresse à ses parents et à ses amis des lettres, où il rend compte des difficultés de sa vie à Paris, de son entrée non moins difficile dans la vie professionnelle et de son adhésion au parti communiste. Au-delà d'une page d'histoire personnelle, ce recueil apporte le témoigne authentique et émouvant, d'un jeune militant de la base, en marge des ouvrages d'analyse générale de l'histoire de la guerre froide et des luttes politiques en France entre 1949 et 1950.

11/2012

ActuaLitté

Que-sais-je ?

Le Front populaire (1934-1938). 2e édition

Evénement mythique, inscrit au panthéon des gauches, le Front populaire (1934-1938) a laissé des traces profondes dans la société française. Ces quatre années, tiraillées entre espoir et désenchantement, présentent une densité rare : à la séquence politique incarnée par la figure de Léon Blum et la lutte antifasciste s'ajoutent un mouvement social d'une ampleur remarquable, mais aussi un foisonnement culturel sans précédent. Cet ouvrage relate l'histoire d'une époque fondatrice qui, depuis quelques années, s'est beaucoup enrichie, notamment grâce à l'ouverture et à l'analyse d'archives nouvelles : celles des banques suisses, celles de Moscou, et peut-être plus encore celles des départements, qui révèlent avec quelle intensité ce Front populaire a été vécu jusque dans chaque village de France.

06/2022

ActuaLitté

Policiers

Les romans durs. Volume 2, 1934-1937

En douze volumes, l'intégrale des " romans durs ", selon l'expression du créateur du commissaire Maigret. 1934-1937 Toutes les vies possibles " Ne pas pouvoir voir un homme sans se mettre à sa place, souffrir pour lui. [... ] Avoir d'abord les hommes en soi (l'idéal serait de pouvoir dire tous les hommes), d'avoir vécu toutes leurs vies. Même en petit, souffert toutes leurs souffrances. J'en suis loin ! Avec le temps, je me rapprocherai de cet idéal. " Lettre de Simenon à André Gide, mi-janvier 1939

ActuaLitté

Policiers

Les romans durs. Volume 1, 1931-1934

Premier volume de l'intégrale des " romans durs " de Georges Simenon. Le créateur de Maigret montre "l'homme nu", avec ses faiblesses et sa grandeur. 1931-1934 " Un vrai roman... " " - C'est fini, j'arrête... - Vous êtes fou ! Vous allez vous casser le nez en essayant d'écrire autre chose que du roman policier ! - Finissons-en avec Maigret. Je n'ai plus besoin de fil conducteur... Je pense pouvoir écrire maintenant un vrai roman... " Conversation entre Simenon et son éditeur Fayard [1933 ? ]

ActuaLitté

Photographie

Qui a peur des femmes photographes ? 1839-1945. 1939 à 1945

Ce catalogue de l'exposition Qui a peur des femmes photographes ? 1839 à 1945 au musée de l'Orangerie et au musée d'Orsay (2015) présente la contribution de ces femmes dans le développement et l'évolution de la photographie. "Les femmes occupent une place de plus en plus éminente dans notre société, j'en suis conscient et heureux. Cette nouvelle exposition qui montre comment, aux XIXe et XXe siècles, les femmes s'emparèrent du médium photographique dans des stratégies d'affirmation artistique et professionnelle, conquérant des territoires jusque-là reservées aux hommes, n'est pas qu'une exposition sur l'histoire des modernité. Elle porte un regard contemporain sur l'histoire de notre temps. Elle fait doublement sens". Extrait de la préface du catalogue par Guy Cogeval, ancien Président des musées d'Orsay et de l'Orangerie. S'appuyant sur des recherches nouvelles comme sur les nombreuses histoires de la photographie qui, depuis une quarantaine d'années, ont réévalué l'extraordinaire contribution des femmes au développement du medium qu'est la photographie, Le phénomène est en effet appréhendé à travers ses manifestations aussi bien en Europe - essentiellement en France, Grande-Bretagne et Allemagne - qu'aux Etats-Unis, de l'invention officielle de la photographie en 1839 jusqu'en 1945.

10/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Radio libre. 1940-1945

La déclaration de guerre trouve Maurice de Cheveigné, 19 ans, ouvrier chez Berliet à Aubervilliers. En 1940 sur les routes de l'exode, il comprend qu'il n'y a qu'une solution : n'accepter ni le statu quo ni la collaboration. Commence alors le récit palpitant de son passage par l'Espagne et les prisons de Franco - pour rejoindre l'Angleterre où il séjournera afin de préparer ses missions en France pour le BCRA. De là des portraits savoureux de ses camarades anglais et français, puis le récit de son rôle comme radio, si nécessaire à la transmission des informations et donc à la protection des résistants. Il est alors attaché sans le savoir à l'organisation de Jean Moulin. Enfin l'effrayant récit de sa déportation le ter septembre 1944 au camp de Sachsenhausen qui en reste à ce jour l'une des descriptions les plus terribles.

ActuaLitté

Résistance

Radio Libre. 1940-1945

En 1940, sur les routes de l'exode, Maurice de Cheveigné à 19 ans quand il décide "de faire quelque chose". Commence alors le récit palpitant de son passage par l'Espagne - et les prisons de Franco - pour rejoindre l'Angleterre où il séjournera afin de préparer ses missions en France pour le BCRA. De là des portraits savoureux de ses camarades anglais et français, puis le récit de son rôle comme radio, si nécessaire à la transmission des informations et donc à la protection des résistants. Enfin, l'effrayant récit de sa déportation au camp de Sachsenhausen qui en reste à ce jour l'une des descriptions les plus terribles. Prix littéraire de la Résistance 2014, Radio Libre est enfin disponible en poche. Sans concession, les mémoires de celui qui fut un temps le "radio" de Jean Moulin avant d'être déporté étaient considérées par Daniel Cordier comme "un bouleversant chef-d'oeuvre".

04/2024

ActuaLitté

Histoire de France

Les 50 discours qui ont marqué la 2e Guerre mondiale

Ce livre propose une lecture originale de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale à travers 50 discours prononcés par les principaux acteurs du conflit. Parmi ceux-ci : Blum, Chamberlain, Churchill, Daladier, Eisenhower, Franco, de Gaulle, Goebbels, Himmler, Hirohito, Hitler, Léopold III, Mussolini, Pétain, Pie XII, Pilet-Golaz, Roosevelt, Staline, Truman, etc. Chaque discours est replacé dans son contexte historique, expliqué - tant du point de vue de son origine que de sa portée - et mis en perspective avec les grandes décisions qui ont rythmé le déroulement de la guerre. Cette démarche permet de comprendre la postérité de ces discours et la place qu'ils occupent dans la mémoire collective. La première partie de l'ouvrage concerne la période 1935-1939 et met en exergue l'échec du système de " sécurité collective ". La deuxième partie s'intéresse aux débuts du conflit (1939-1940) et donne des coups de projecteurs sur la Guerre éclair, la Drôle de guerre, la Résistance et la Collaboration. La troisième partie (1941-1942) montre comment d'une guerre " régionale ", limitée à l'Europe, on est passé à une guerre mondiale. La quatrième partie (1943-1945) traite de la progression des Alliés vers la victoire finale et l'avènement d'un nouvel ordre international.

04/2010

ActuaLitté

Poésie

Destinée arbitraire

Ce volume contient : I (1919-1926) Prospectus 1919 Peine perdue C'est les bottes de 7 lieues cette phrase "Je me vois" II (1930-1939) Youki 1930 Poésie Les nuits blanches Bagatelles La ménagerie de Tristan Le parterre d'Hyacinthe La géométrie de Daniel Mines de rien III (1943-1944) Etat de veille Le bain avec Andromède Sens A la caille Ce coeur qui haïssait la guerre Réflexions sur la poésie Lettre à Youki

02/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Mémoires de guerre. Le Salut : 1944-1946 (1959)

. Des clés pour lire l'oeuvreLes repères biographiques - Les résumés et repères pour la lecture. L'étude des problématiques essentiellesL'écriture de l'Histoire - La vision gaullienne de la FranceUne écriture épique et lyrique - L'art du portrait...

08/2010

ActuaLitté

Pléiades

L'Age d'homme. Précédé de L'Afrique fantôme

Trois textes plus un : autant de façons de pratiquer l'écriture de soi, autant d'épisodes d'une quête autobiographique. Le premier en date n'aboutit pas tout de suite A un livre. En 1930, Michel Leiris rassemble "des souvenirs d'enfance et d'extrême jeunesse touchant tous A l'érotisme". Il leur destine déjA la place centrale d'un ouvrage plus vaste. Intitulée Lucrèce, Judith et Holopherne, cette "confession" sera reprise, remaniée (autocensurée), dans L'Age d'homme. On en révèle ici, en ouverture, la version originelle. Mais Leiris est las de la vie littéraire. Il accepte de participer A la mission ethnographique Dakar-Djibouti (mai 1931-février 1933). Le voyage n'est-il pas une "expérience poétique" ? Leiris tient un carnet de route. Rapidement, il donne A ses notes un tour personnel ; il ne raconte que les événements auxquels il a lui-même assisté et mêle aux observations ethnographiques des préoccupations plus intimes : rapports avec les autres, sentiments, obsessions érotiques, rêves... A sa publication, en 1934, le livre - L'Afrique fantôme - témoigne d'une pratique de l'autobiographie infléchie par l'expérience ethnologique. Puis Leiris rouvre le dossier de L'Age d'homme. Il révise (adoucit) le texte de 1930. Il y ajoute des souvenirs - les vacances espagnoles de l'été 1935 sont A l'origine de pages sur la tauromachie - et compose un livre de "confessions" qui va du "chaos miraculeux de l'enfance" A l'Age "cruel de la virilité". Sous l'influence de la psychanalyse, L'Age d'homme entend dire "toute la vérité" : nouveau renouvellement dans la pratique autobiographique. A peine achevé, A la fin de 1935, le livre est accepté par Gallimard. Seulement il ne paraît pas. Tout était prêt, mais le public attendra 1939 pour découvrir L'Age d'homme. Entre-temps, en 1938, Leiris est revenu sur la corrida dans Miroir de la tauromachie : la tauromachie est "plus qu'un sport" ; c'est un "art tragique", qui a partie liée avec l'érotisme et le sacré. Et avec l'écriture de soi. Comment tauromachie et autobiographie communiquent-elles ? par la confluence des risques. En 1935, les pages sur la tauromachie de L'Age d'homme ne prennent pas encore en compte l'extension A la littérature d'une esthétique du risque. Mais dans le prière d'insérer joint A l'édition originale en 1939, cette idée est centrale. Et quand Leiris réédite son livre en 1946, il y ajoute une préface intitulée "De la littérature considérée comme une tauromachie" : écrire sur soi, se mettre A nu dans un livre, y confesser déficiences ou lAchetés, c'est créer un objet non pas semblable, mais équivalent A "ce qu'est pour le torero la corne acérée du taureau".

11/2014

ActuaLitté

Sciences historiques

L'aviation allemande. 1919-1939

L'entre-deux-guerres est une période passionnante, mais largement méconnue, dans l'histoire de l'aviation allemande, Signé en juin 1919 et promulgué en janvier 1920, le Traité de Versailles comprend de nombreuses dispositions pour limiter le réarmement de l'Allemagne vaincue. Ainsi, elle n'a plus droit aux chars, l'artillerie et à l'aviation militaire, ce qui entraîne la dissolution des Luftstreitkräften. Cette interdiction n'étouffe pas pour autant son industrie aéronautique, qui contourne les clauses du Traité de Versailles en construisant notamment des appareils dans d'autres pays. Pour la formation de se' pilotes et l'expérimentation de son matériel, l'Allemagne peut compter. dès le milieu des années 1920, sur l'école d'aviation secrète de Lipetsk, en URSS. qui permet à la République de Weimar de conserver un savoir-faire aéronautique sans que la France et le Royaume-Uni ne soient au courant. L'école de Lipetsk ferme en septembre 1933. quelques mois après l'arrivée des Nazis au pouvoir en Allemagne. En 1935, le Troisième Reich se dote de nouveau d'une force aérienne : la Luftwaffe. Laquelle sera devenue en 1939, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, l'aviation militaire la plus puissante du monde occidental. C'est cette histoire que l'historien Jacques Pernet, spécialiste de l'aviation allemande et américaine, et le journaliste et écrivain Jean-Charles Stasi racontent dans un livre vivant et richement illustré de nombreuses photos d'époque et de profils d'avions en couleurs.

06/2016

ActuaLitté

Histoire de France

LA GRANDE HISTOIRE DES FRANCAIS SOUS L'OCCUPATION. Tome 6, L'impitoyable guerre civile, décembre 1942-décembre 1943

Les Français se sont beaucoup entretués au cours de l'année 1943. Entretués pour des idées. Entretués pour de l'argent. Entretués pour voler quelques milliers de tickets de pain, parce que ces tickets étaient indispensables au maquis, certes, mais aussi parce que leur revente au marché noir permettait à des gangs de s'enrichir encore. L'impitoyable guerre civile comporte bien des zones d'ombre, mais Henri Amouroux n'est pas de ceux qui se voilent la face et utilisent des mots paravents. Attaché depuis un quart de siècle maintenant à décrire ce que fut la vie quotidienne des Français sous l'occupation, il le fait avec cette précision passionnée qui donne à toute son œuvre sa valeur auprès du grand public et son poids auprès des historiens. L'année 1943, année du Service du Travail Obligatoire, sera donc également, et surtout, l'année de la naissance des maquis qui recrutent parmi les réfractaires, l'année de la Milice qui, à partir d'octobre et de novembre, réplique à la terreur par la terreur et, alors que les alliés anglais, américains et russes, partout, poussent en avant leurs armées, engage un combat perdu d'avance contre la quasi-totalité des Français hostiles à l'occupant. Sixième tome de La grande histoire des Français sous l'occupation, L'impitoyable guerre civile sera suivi de L'hiver du grand espoir et d'un volume intitulé Joies et douleurs du peuple libéré qui clôturera, en 1987 sans doute, une série dont la publication a commencé en 1976. Ainsi sera achevée une œuvre puissante et originale qui, immédiatement, a conquis des centaines de milliers de lecteurs qui se sont passionnés soit en retrouvant les souvenirs d'une époque intensément vécue, soit en apprenant à mieux connaître le déroulement complexe d'années dramatiques qui pèsent toujours sur le destin de la France et sur celui des Français. Car, entre septembre 1939 et mai 1945, bien peu d'hommes et de femmes, et bien peu de familles ont échappé aux conséquences politiques, sociales, sentimentales et morales de ces grandes batailles qui, en Russie, en Afrique, puis en Italie changeaient déjà la face du monde. Ces drames humains, comme ces drames collectifs, Henri Amouroux les restitue aujourd'hui dans toute leur complexe et mouvante vérité.

11/1983

ActuaLitté

Cinéma

Histoire politique et économique du dessin animé français sous l'Occupation (1940-1944). Un âge d'or ? Tome 2

Sous le gouvernement de Vichy, le dessin animé trouve une mise en avant inédite. Il est organisé et de nouvelles institutions créées. Plane pourtant en permanence le spectre allemand puisque les nazis sont bien décidés à créer en Europe une industrie du dessin animé capable de rivaliser avec les Etats-Unis ; la France devant servir de relais à cette ambition. Les quatre années d'Occupation sont pour le dessin animé une période de tergiversations politiques. En effet, si on sent bien la volonté de promouvoir un art français du dessin animé, la finalité est-elle pour tous la même ? A quoi cela sert-il de réaliser des dessins animés sous l'Occupation ? Qui en prend l'initiative et pourquoi ?Y a-t-il conflits d'intérêts entre l'occupant allemand et les autorités de Vichy ? Comment s'organise et se structure cette nouvelle industrie ? Quels sont les acteurs qui entrent en jeu ? Avant-guerre, la production française de dessins animés était rendue impossible en raison de la trop forte concurrence américaine ; l'interdiction de leur projection permet de se débarrasser des cartoons américains. Demeure cependant le problème du financement de ces dessins animés tournés en France. Pour la première fois, l'Etat français s'intéresse à la question et propose des moyens de financement originaux. Comment s'organise la nouvelle politique économique de Vichy en matière de dessins animés ? Comment sont produits et financés ces dessins animés français ? Comment sont prévus les remboursements de ces avances ? Jean-Pierre Bertin-Maghit note : "Il s'agit là d'un ouvrage passionnant, qui brasse des centaines de fonds d'archives provenant de France et d'Allemagne pour nous emmener dans les coulisses de la fabrication et de la diffusion de ces dessins animés. Cette publication est exceptionnelle par son originalité, sa modernité et son côté novateur, elle est issue d'une thèse qui a reçu le prix très convoité de la Chancellerie des universités de Paris en 2013. Une étude qui marquera, sans nul doute, une date dans l'historiographie du dessin animé !"

07/2014

ActuaLitté

Romans de terroir

Parnamirim. Base nord-américaine sous les tropiques - 1939 – 1945

En 2013, le personnage principal, Sarah Paller, new-yorkaise et grande admiratrice du président Franklin Roosevelt, décide de se plonger dans l'histoire de la participation du Brésil à la Deuxième Guerre mondiale. Lors de ses recherches, elle donne la priorité au rassemblement d'informations qui pourront nourrir son défi et se concentre sur trois grandes questions : la raison de l'omission dans la littérature de l'histoire de l'installation de la base nord-américaine à Parnamirim (Rio Grande do Norte), celle de la présence du Brésil dans la "Campagne d'Italie", et l'action des infirmières brésiliennes engagées dans la Force Expéditionnaire du Brésil (FEB). Une fois de plus, l'auteure a choisi la fiction historique. Elle exalte aujourd'hui, tout au long de sa narration, l'esprit du Nordeste. La protagoniste va se plonger dans les méandres de la peur, de l'inconnu et de l'humour, et décrire la rencontre de deux cultures sur le sol brésilien, qui ont vécu en harmonie leurs complémentarités.

10/2019

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 2, 1934-1940

Peut-être n'a-t-on pas assez mesuré ce que Marcel Aymé avait apporté au roman, sans en avoir l'air : un narrateur qui engendre, en chacun des chapitres, un nouveau personnage placé dans un biais différent, ou bien encore une vie leurrée par les mots de lettres qui mettent le héros dans une perspective qui ruine son propre récit. Sans cesse l'auteur déjoue ce monde si apparemment assuré, et il le corrode d'un humour qui le rouille de façon mortelle. Bref, Marcel Aymé est-il - et de façon si subtile que nous ne l'avons pu déceler - notre Aristophane ?

09/1998

ActuaLitté

Récits de voyage

De monde en monde. Reportages 1934-1942

"En quel lieu serons-nous les prochains jours, et toute notre existence, et quels seront nos objectifs, cela me paraît moins important que l'existence même, ancrée en nous, de ce courage qui se nourrit toujours aux mêmes sources." Journaliste, photographe, écrivain et archéologue, Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) a parcouru le monde à la découverte d'autres cultures, dont elle a fait le récit dans des reportages exceptionnels. Istanbul, New York, Tanger, Brazzaville, en Europe centrale et au Moyen-Orient, ses périples lui ont ouvert des horizons infinis, lui inspirant des réflexions géopolitiques pertinentes et visionnaires. Ses écrits, non dénués de poésie, témoignent d'une large connaissance historique, et d'un intérêt profondément humaniste pour la vie des gens simples et des exclus. Entre 1934 et 1942, cette aventurière a signé près de trois cents articles écrits à travers le monde, publiés dans la presse et les magazines suisses de l'époque, dont soixante sont ici présentés. En ces années marquées par la montée du nazisme et la guerre, Annemarie Schwarzenbach dresse des parallèles intéressants entre la situation des pays qu'elle visite et celle de l'Europe, alors sclérosée par les conflits et les idéologies destructrices. Par le cadre exceptionnel dans lequel ils s'inscrivent, ces écrits constituent un témoignage précieux et une vision éclairée sur une période cruciale de l'Histoire.

04/2018

ActuaLitté

Policiers

Les romans durs. Volume 7, 1947-1949

" - Cette tendance à simplifier le roman, elle s'accorde avec votre désir de décrire l'homme nu ? - Oui. L'homme habillé est l'homme tel qu'il se montre dans la société, tel qu'il voudrait être, ou tel qu'il voudrait être vu. Autrement dit, c'est un homme artificiel. Lorsqu'il a mis son habit, sa cravate, etc., il se sent tout différent, il est fier de lui. Tandis que quand il se rase devant son miroir, le matin, c'est un homme nu. Il n'a rien pour se soutenir lui-même, pour se donner des illusions. "

ActuaLitté

Sciences historiques

Le Pays basque sous l'Occupation

Cet ouvrage passionnant, illustré par de très nombreux documents, est un tableau vivant et détaillé du Pays basque français sous l'Occupation, de 1940 à 1944. Dès l'été 1940, l'occupant allemand investit ce vaste territoire des Basses-Pyrénées par l'implantation d'unités terrestres, aériennes et maritimes, outre la présence d'une Gestapo particulièrement féroce. De nombreux blockhaus sont construits sur le littoral. Des patrouilles et des postes surveillent la frontière entre l'Espagne et la France. Des avions décollent près de Biarritz-Anglet, des navires mouillent dans divers ports. Des réfugiés espagnols et des prisonniers de guerre sont internés dans divers camps. Les Juifs sont pourchassés et déportés, ou parviennent à se cacher en divers endroits. Malgré cette présence subie, avec la collaboration, les privations, le STO, les bombardements aériens, la vie quotidienne des habitants citadins, marins et paysans se poursuit tant bien que mal. La vie sportive et culturelle est sérieusement entravée. La vie économique dépend largement du bon vouloir de l'occupant. La Résistance, constituée dès la fin de l'été 1940, forme des réseaux spécialisés notamment dans le renseignement et les évasions par les Pyrénées. Des maquis et des corps francs voient le jour par la suite, mènent des sabotages et des embuscades puis libèrent le Pays basque au cours de l'été 1944, suite au départ des garnisons allemandes, dont certaines sont harcelées et capturées après de violents combats.

05/2017

ActuaLitté

occupation

Des femmes françaises sous l’Occupation

Margot est couturière, Alphonsine, cultivatrice, elles vivent dans un petit bourg de Haute-Saintonge au temps de l'Occupation allemande. En 1941 débarquent, avec leurs malles remplies de livres, Alma la romancière et ses deux filles, fuyant la capitale et les occupants. Confrontées aux difficultés du quotidien, les trois femmes unissent leurs forces pour faire face avec leurs modestes moyens mais surtout avec leurs idées. Alma entraîne ses amies dans le sauvetage d'enfants juifs. Margot se dévoue pour emporter des valises de viande à Bordeaux. Alphonsine cache des armes sous un tas de paille. Ces trois femmes réussiront à imposer les valeurs qu'elles portent en elles et à ressortir grandies des épreuves qu'elles ont subies. Elles parviendront à se libérer du joug de l'ennemi mais également à s'affirmer en tant que femmes, membres de cette Union des Femmes Françaises, reconnue par l'Etat, qui les conduira vers la reconnaissance qu'elles méritent.

04/2024

ActuaLitté

Histoire de France

Diaboliques. Sept femmes sous l'Occupation

Elles s'appellent Andrée Cotillon, Alice Mackert, Juliette Goublet, Rudolphina Kahan, Waltraute Jacobson, Hélène de Tranzé ou Maud Champetier de Ribes. Concubine, égérie, espionne, putain de bas-fonds, belle de jour, intellectuelle ou aristocrate fauchée : elles ont frayé avec la pègre, prêté main-forte à la Gestapo, trempé dans tous les mauvais coups de la Collaboration. Ces femmes ont pris part à des rafles d'enfants, servi de rabatteuses au sinistre docteur Petiot ou traqué les résistants dans le Vercors aux côtés de l'occupant. Cédric Meletta est parti sur les traces de ces aventurières, prédatrices ou criminelles oubliées, exhumant leur destin du secret des archives, comme dans un roman de Modiano. La plupart furent poursuivies et condamnées à la Libération, certaines fusillées lors d'exécutions sommaires. L'auteur ne refait pas leur procès. Il se plonge dans l'histoire de chacune, sonde leur âme noire, comme on rouvre des dossiers enfouis, et nous livre un tableau fascinant de cette période dont il restitue l'atmosphère et les intrigues avec une grande finesse psychologique et un sens aigu du détail et de l'anecdote. Son récit est tout autant d'un historien que d'un romancier, qui sait décrypter les ambiguïtés, les faux-semblants, les jeux d'ombres et de manipulations derrière la vérité des faits.

02/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Journal (1939-1945)

Maurice Garçon (1889-1967) fut l'un des plus grands avocats de son temps. De 1912 à sa mort, il a consigné presque chaque soir les événements, petits et grands, dont il était le témoin ou l'acteur. Ce premier volume de son journal inédit couvre, parfois heure par heure, la guerre, la défaite, l'Occupation et la Libération. A cinquante ans, l'avocat est alors au sommet de son art. Dans ces chroniques, il révèle aussi des qualités d'observation et un talent d'écriture enviables. Il y a du Albert Londres chez Maurice Garçon. Curieux de tout, il sillonne Paris et la province, furète, recoupe, rédige, avec le mérite constant, et rare, de s'interdire toute réécriture : c'est un premier jet qu'on lit sur le vif. Maréchaliste de la première heure, il fait volte-face à l'armistice et, après le vote des pleins pouvoirs à Pétain, ne cessera plus de fustiger «le Vieux». Fureur patriote, chagrin sans pitié, colère, espoir, désespoir. Honte de la collaboration. Virulence contre les nouvelles lois de Vichy. Son journal déborde. Portraits, anecdotes, détails méconnus foisonnent. Croisées au Palais de justice, les figures du barreau, souvent têtes d'affiche de la politique, deviennent familières. Maurice Garçon connaît tout le monde, est de tous les grands procès, des dossiers criminels aux affaires politiques. Ses plaidoiries érudites ont fait de lui, dès avant guerre, un avocat littéraire, voire mondain, futur académicien. Toute une galerie de personnalités en vue défile dans ses pages, écrivains, peintres, comédiens, éditeurs. Nous voici conviés à une ahurissante traversée des années noires, histoire immédiate haletante.

05/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Souvenirs 1939-1945

16 témoignages de personnes qui ont vécu la Seconde Guerre Mondiale dans plusieurs régions en France mais aussi en Grande Bretagne et en Allemagne, avec des convictions, circonstances et des choix différents à faire ... Dans cet ouvrage, l'auteur a rassemblé les témoignages émouvants d'hommes et de femmes ayant vécu sous l'occupation, alors qu'ils étaient enfants, adolescents ou jeunes adultes. Ce ne sont ni des "héros", encore moins des "salauds", mais de simples personnes qui ont traversé la période en naviguant à vue, prenant à chaque moment ou pas les meilleures décisions, ou, s'ils étaient enfants, subissant des évènements qui les avaient frappés. Pour chacun, aucune conviction de nature à tout emporter sur son passage, mais plutôt des instincts, des réflexes ou des façons de prendre les choses tenant lieu de boussole.

12/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Moissac 1939-1945

Sereinement, la ville de Moissac sauva plusieurs centaines d'enfants juifs entre 1940 et 1944. Le silence lia tous les enfants et permit aux jeunes Eclaireurs israélites de France, dirigés par Shatta et Bouli Simon, de vivre en sécurité malgré l'Occupation allemande et les mesures du gouvernement de Vichy. François Boulet a dépouillé de nombreuses archives publiques et privées et parlé aux principaux acteurs et survivants de cette époque pour nous livrer ici un document fascinant sur la vie à Moissac avant la guerre, l'accueil des réfugiés espagnols, la défaite de juin 1940, la " zone libre ", le refuge juif, l'occupation allemande, la Résistance, puis la Libération et l'épuration. Durant ces années, Moissac devient grâce au soutien des Moissagais, la ville-refuge de plusieurs centaines de jeunes Juifs ou Eclaireurs israélites de France, jamais dénoncés, jamais inquiétés. La riche ville agricole de Moissac devient alors une "cité de Justes" fournissant un refuge spirituel juif étonnant, à l'origine d'une histoire locale passionnante de la France pendant les années terribles de la Seconde Guerre mondiale.

04/2016

ActuaLitté

Littérature étrangère

Journal (1939-1943)

Fils de la poétesse Marina Tsvetaeva, Gueorgui Efron, que l'on appelait Murr, est né en Tchécoslovaquie, le 1er février 1925 et a grandi en France jusqu'à l'âge de quatorze ans. En 1937, son père et sa soeur retournent en URSS, suivis en 1939, par Marina et Murr. Après l'arrestation d'Ariadna et de Sergueï Efron, Gueorgui et sa mère restent seuls, contraints de déménager et de vivre des maigres revenus de Tsvetaeva. Au début de la guerre, Marina Tsvetaeva et son fils sont évacués à Elabouga. Submergée par la misère, la solitude et l'incompréhension, elle se suicide le 31 août 1941. Envoyé au front, son fils fut tué au combat le 7 juillet 1944. Murr commence à tenir son Journal dès son arrivée en URSS. Les dernières notes datent d'août 1943, quelques mois avant sa mort. La première partie de ce document plonge dans la réalité soviétique la plus ordinaire et la plus brutale qui soit. Sa force vient de la disproportion entre sa banalité et les grands bouleversements dont il se fait l'écho. Gueorgui Efron ouvre une Fenêtre sur le monde pour se livrer à une observation continue de l'ordinaire soviétique. Il note une foule de pensées et d'émotions, de faits et de détails quotidiens qui évoquent l'atmosphère de Moscou sous la Terreur, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. La seconde partie s'ouvre sur la terrible année 1941. C'est l'invasion de l'URSS par l'Allemagne, l'évacuation précipitée en Tatarie, puis le suicide de Tsvetaeva. Murr, devenu orphelin, désormais livré à lui-même, commence une vie errante et incertaine. Le Journal prend alors une autre dimension et devient un témoignage sur la survie. L'obsession de la faim devient le leitmotiv des années 1942-1943, elle ne le quitte jamais. Quelque chose se brise dans la personnalité du jeune homme. Mais le Journal continue de s'écrire. La vie devient plus oppressante, et se trouve suspendue aux ordres arbitraires. La descente aux enfers se fait en temps réel ; le document est saisissant, non par la puissance de l'émotion, mais par l'adhérence matérielle à la situation, face aux horreurs impassibles du quotidien. L'écriture devient un état second. Le cahier s'arrête lorsque son auteur est happé par la guerre, lorsqu'il n'y a plus de papier ni de crayon.

08/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Journal. 1939-1940

Roland de Margerie est issu d'une famille qui sert l'Etat depuis plusieurs générations. Son père, ambassadeur, avait épousé la sœur du célèbre dramaturge Edmond Rostand. II entre au cabinet de Paul Reynaud, le président du Conseil, au début de la Seconde Guerre mondiale. Son Journal inédit apporte un témoignage au jour le jour sur la période qui a mené à la défaite de la France. De son poste d'observation unique, il montre les impréparations, les incertitudes, les dissensions au sein même du gouvernement. Tout le monde est là, Reynaud bien sûr, sa nuisible maîtresse Hélène de Portes, le général Weygand, Pétain et Laval, mais aussi, et peut-être avant tout, le général de Gaulle. C'est Margerie que Paul Reynaud charge de le présenter à Winston Churchill. Ainsi se mettent en place les premiers éléments de la tragédie qui va suivre. Ce document exceptionnel révèle le dernier grand mémorialiste de l'époque.

06/2010

ActuaLitté

Sciences historiques

Calais 1939-1945

Durement éprouvé lors du premier conflit mondial, Calais, à la fois cité portuaire et porte ouverte sur l'Angleterre, n'avait pas encore achevé sa reconstruction lorsque la seconde guerre mondiale éclata. En mai 1940, il fallut trois jours à la division de chars du général Schaal pour venir à bout de la résistance des quelque 4 000 hommes basés dans la ville. Ces trois jours permirent cependant aux troupes alliées de se replier sur Dunkerque. Commença alors une longue et douloureuse occupation qui dura un peu plus de quatre ans, puisque la ville fut libérée fin septembre 1944 par l'armée canadienne. A travers cet ouvrage, Philippe Caron et Xavier Gellé vous invitent à revivre ces heures sombres en images. Pour la plupart inédites, ces photographies, issues en partie de collections familiales, permettent de restituer avec justesse l'histoire de Calais pendant la seconde guerre mondiale.

10/2010

ActuaLitté

Théologie

Correspondance 1939-1974

Cardinal Henri de Lubac, Oeuvres complètes Onzième section : Posthumes, t. XLVIII : Cardinal Jean Daniélou-Cardinal Henri de Lubac, Correspondance 1939-1974 Sont ici données à lire quelque 220 lettres échangées entre le père Henri de Lubac et le père Jean Daniélou qui s'échelonnent du 16 septembre 1939 au 1er février 1974. Et une série d'Annexes attachées à cette période. Nous assistons, dans cet échange, à la naissance et à l'essor de la collection " Sources chrétiennes " (publiée par les Editions du Cerf), une aventure spirituelle, humaine et intellectuelle hors du commun, menée par les deux premiers codirecteurs aux tempéraments différents mais complémentaires qui agirent dans un seul but : offrir au public les grands textes des Pères de l'Eglise. Une riche annotation, due à Marie-Josèphe Rondeau et à Etienne Fouilloux, permet au lecteur de notre temps de resituer et de comprendre les enjeux capitaux d'une Eglise confrontée aux interrogations d'un XXe siècle tourmenté. Henri de Lubac (1896-1991). Jésuite. Prêtre. Membre de l'Institut. Cardinal. Jean Daniélou (1905-1974). Jésuite. Membre de l'Académie française. Cardinal. Ce volume contient Jean Daniélou-Henri de Lubac, Correspondance 1939-1974. Présentation par le P. Dominique Bertrand, sj. Témoignage de Marie-Josèphe Rondeau. Annotation de Marie-Josèphe Rondeau et Etienne Fouilloux. Index des auteurs anciens et index des auteurs modernes.

09/2021

ActuaLitté

Histoire internationale

Journal (1939-1943)

Rien ne prédisposait le jeune et mondain comte Galeazzo Ciano (1903-1944) à tenir un rôle de premier plan dans les affaires de l'Etat italien, si ce n'est peut-être sa prestance avantageuse et sa conversation brillante. Mais, en 1930, le diplomate en poste à Shanghai épouse Edda, la fille aînée de Benito Mussolini. Désormais, le destin des deux hommes sera indissolublement lié. De responsable de la propagande fasciste, le "héros" de la campagne d'Ethiopie devient en 1936, contre l'avis de la vieille garde qui n'apprécie guère son dilettantisme et ses liens avec l'aristocratie romaine, le nouveau ministre des Affaires étrangères et le numéro deux du régime. Sous son ministère, Ciano tint un journal quasi quotidien des événements, où il relate avec cynisme et sincérité la montée inéluctable de la guerre et la politique hasardeuse suivie par l'Italie. D'abord favorable à un rapprochement avec Hitler, on le voit s'opposer peu à peu, au lendemain de la signature du pacte d'Acier (mai 1939), à la politique pro-germanique agressive de son beau-père. Partisan de la conclusion d'une paix séparée avec les Alliés, puis de la démission du Duce, il est finalement exécuté comme traître en janvier 1944, un an après sa destitution qui conclut le Journal. C'est grâce à son épouse, qui les emporta avec elle, cachés sous sa jupe, dans sa fuite vers la Suisse, que les précieux carnets y furent publiés au lendemain de la guerre. Ce témoignage historique capital sur la Seconde Guerre mondiale, source de première main pour les historiens du fascisme, n'avait jamais été réimprimé en français depuis 1946. Il devient enfin accessible au grand public dans cette nouvelle édition, préfacée, annotée et entièrement révisée par Pierre Milza, professeur émérite à Sciences Po Paris et éminent spécialiste de l'histoire du fascisme (Conversations Hitler-Mussolini, 2013 ; Histoire de l'Italie des origines à nos jours, 2005 ; Mussolini, 1999).

09/2013