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Le racisme

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Faits de société

Le monde est injuste, et alors ?. Petit traité sur la valence différentielle : racisme, féminisme et capital culturel

Née au nord de Madagascar et élevée dans la campagne sarthoise, Tania Gombert n'avait pas le profil idéal pour devenir une cadre supérieure. Femme, non-blanche et pauvre, elle cumulait les obstacles pour arriver à ses fins. Aujourd'hui, tout semble lui sourire. Pourtant, elle reste habitée par une rage profonde. Dans cet ouvrage, l'autrice part en quête des racines de cette colère politique que les transfuges de classe sont nombreux à connaître. Comment le racisme, le sexisme, et les dynamiques de classe ont-ils créé les valeurs morales qui traversent notre société ? Avec Le monde est injuste, et alors ? Tania Gombert propose, avec la journaliste Clotilde Boudet, un essai qui sonne comme un message d'espoir au sein d'une société paralysée par les a priori et l'entre-soi.

01/2023

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Sociologie urbaine

Espaces et sociétés N° 190, février 2024 : Racisme, racialisation et production de l'espace

Ce dossier s'inscrit dans une double tradition : celle initiée par Frantz Fanon, Aimé Césaire et Albert Memmi sur le racisme et celle propre à Espaces et sociétés, qui a contribué à la formation de la géographie radicale et de la sociologie urbaine critique (Henri Lefebvre, Manuel Castells, Milton Santos, etc.). Le racisme et la racialisation produisent l'espace social et s'ancrent dans l'espace produit. Comme idéologie, expérience ou rapport social, ils font partie intégrante des géographies économiques, sociales et urbaines. Ils s'inscrivent dans les imaginaires spatiaux et s'infiltrent dans les conflits et les mouvements sociaux. Ce dossier analyse différentes formes de la racialisation de l'espace : par les politiques urbaines et stigmatisantes (notamment la catégorie réifiée des "Roms") ; par les pratiques quotidiennes qui reproduisent des rapports de domination, avec la blanchité ; enfin, par les mouvements et les imaginaires subalternes.

03/2024

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BD tout public

Les Mohamed. D'après le livre "Mémoires d'immigrés" de Yamina Benguigui

Jérôme Ruillier nous fait (re)découvrir l'histoire de l'immigration maghrébine à travers des témoignages poignants (en trois parties : les pères, les mères, les enfants), qui rendent compte de la quête d'identité et des effets au quotidien du racisme. Un roman graphique "coup de poing", essentiel, alors que se discute depuis des mois le mauvais feuilleton de "l'identité nationale" qui, en virant au défouloir raciste, n'a été rien d'autre qu'une machination à désigner l'Autre comme l'ennemi de l'intérieur.

05/2019

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discriminations, exclusion, ra

Aux sources du racisme antimaghrébin. Un impensé postcolonial de Moreau de Tours à Albert Camus

L'indigence dans laquelle ont vécu la majeure partie des Algériens dans la période coloniale française de 1830 à 1962 fut insupportable. Ni les réformes économiques, sociales ou psychologiques envisagées un temps n'auraient pu assouvir l'idéal de libération qui habitait alors cette population. La colonisation en Algérie était un système qui fut mis en place vers le milieu du XIXe siècle installant dans la servitude les "Indigènes" et qui s'incarna dans les colons, fils et petits-fils de colons. Une tension légitime s'exerça entre l'universalité républicaine de la métropole et l'exploitation oppressive des indigènes. Une des fonctions du racisme était bien de faire de ces Algériens des sous-hommes qui ne pouvaient prétendre aux mêmes droits que les colons. Le système colonial a produit des représentations justifiant cette tyrannie en s'appuyant sur la "science" . Cet essai propose de faire apparaître les sources de ce mode de pensée raciste qui perdure encore aujourd'hui dans l'inconscient collectif français envers la population d'origine maghrébine.

05/2023

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Sociologie

Rudolf Steiner, l’anthroposophie et les allégations de racisme. Société et médecine dans une époque totalitaire

A l'occasion du 100e anniversaire de la pédagogie Waldorf et de la médecine anthroposophique, des accusations de racisme et d'antisémitisme sont reprises encore et toujours dans certains médias. Peter Selg s'efforce de faire ici le point sur ce sujet à la fois délicat et explosif. Il replace ce genre d'attaques récurrentes dans le panorama global de la critique de Rudolf Steiner depuis la fondation de l'anthroposophie, examine les méthodes et les accusations, et les confronte aux intentions fondamentales de Rudolf Steiner et de ses collaborateurs. Comment se fait-il qu'une approche spirituelle aussi innovante, humaniste et cosmopolite, qui peut manifestement amener les êtres humains de tous bords à mieux se comprendre et à mieux travailler ensemble, ait été déformée et publiquement diffamée avec autant de virulence ? Pourquoi Steiner est-il accusé d'antisémitisme alors qu'il était entouré de nombreux collaborateurs juifs ?

03/2021

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Famille

La revue internationale de l'éducation familiale N° 52, 2023 : Contextes pluriculturels et prévention du racisme

Un ensemble de recherches connecte les approches globales et locales pour questionner les processus et expériences de racisation ainsi que la lutte contre les discriminations culturelles et ethnoraciales dans nos sociétés postcoloniales. Ce dossier Contextes pluriculturels et prévention du racisme, dirigé par Tatiane C. Rodrigues (université de Sao Carlos), Ana Cristina Cruz (université de Sao Carlos), Anete Abramowicz (université de Sao Paulo) et Véronique Francis (université d'Orléans), aborde l'impact des violences ethnoraciales et du racisme structurel dans les contextes éducatifs et les espaces urbains ségrégués. Il examine la responsabilité des institutions et l'expérience des parents face aux vécus discriminatoires des enfants. En présentant des approches collaboratives de reconstruction historique et mémorielle, des dispositifs pour soutenir les projets éducatifs des familles ou encore un programme d'action affirmative de mobilité universitaire, les études dessinent de nouvelles voies pour la conquête de la justice éducative. Présentation du dossier : La lutte contre le racisme comme éthique de l'existence ? Tatiane C. Rodrigues, Ana Cristina Cruz et Anete Abramowicz Projet familial et condition noire dans le système d'éducation supérieur brésilien. Les jeunes étudiants du programme Abdias Nascimento Tatiane C. Rodrigues, Ana Cristina Cruz et Anete Abramowicz Familles noires africaines, migration et éducation de la petite enfance au Brésil Flavio Santiago, Artur Oriel Pereira et Daniela Carolina Ernst Collaborer avec des jeunes et des familles noires aux Etats-Unis et au Brésil. Patrimoine Africana et partenariat communautaire pour la justice éducative Melissa Speight Vaughn, Joyce E. King et Ivanilda Amado Cardoso Familles victimes de la violence dans des contextes militarisés à Rio de Janeiro Juliana Farias Les préjugés raciaux dans les familles et l'école aux Antilles des années 1950 aux années 1970 Karine Sitcharn L'expérience des mères autochtones en couple mixte face aux discriminations raciales vécues par leur(s) enfant(s) Claire Lajus La mobilisation des pères de familles populaires par les enseignant·e·s : des effets sur les mères qui interrogent l'idéal égalitaire Chloé Riban et Camille Noûs VARIA L'emphase dans les entretiens des éducateurs de l'enfance avec les parents : une perspective d'analyse des interactions Marianne Zogmal

04/2024

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Littérature étrangère

Alerte à la bonté

Alerte à la bonté est un roman à mi-chemin du polar et du roman d'aventures. Il s'agit d'une fable qui a pour prétexte le racisme. L'auteur y raconte les mésaventures de Bruno Vallet, éminent homme politique raciste, et sa conversion suite à une prise de bontanine. Ce médicament a modifié son comportement à tel point qu'il ne peut plus haïr. La force d'écriture d'Essomba est de laisser jusqu'au bout le suspense. Ce roman se situe dans la veine actuelle du roman policier africain contemporain.

01/2010

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Sciences historiques

Immigration, antisémitisme et racisme en France (XIXe-XXe siècle). Discours publics, humiliations privées

Vingt ans après Le Creuset français, Gérard Noiriel présente ici un bilan des recherches menées sur l'immigration depuis deux décennies. Pour la première fois, l'immigration étrangère, l'émigration coloniale et l'évolution du droit d'asile sont appréhendées dans une réflexion globale, qui éclaire les enjeux du débat actuel sur l'immigration "choisie", l'intégration et les discriminations. L'analyse détaillée des discours publics que livre l'auteur met en évidence les stéréotypes dont les immigrants ont été victimes pendant plus d'un siècle et le rôle que ces représentations négatives ont joué dans le développement de l'antisémitisme et du racisme. La tâche de l'historien est de rappeler que, tout au long du XXe siècle, la France a été l'un des premiers pays d'immigration au monde. Un tel rappel historique doit permettre de faire reculer l'intolérance à l'égard des immigrants d'aujourd'hui et contribuer à l'éducation civique de tous les citoyens.

02/2014

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Sciences politiques

De la politisation des racismes et antiracismes en France. N°121 - Eté 2022

Au sommaire, notamment, de ce nouveau numéro de la revue Confluences Méditerranée : Penser à nouveaux frais racismes et antiracismes en France ; Quand la recherche en islamologie sert l'islamophobie ; Repenser l'universel face aux identitarismes concurrents. Le cas de la compétition entre combats contre l'antisémitisme et contre l'islamophobie dans la France d'aujourd'hui ; De la créolisation : questions ouvertes ; Du sentiment d'injustice aux processus de radicalisation. Réflexions sur les transformations des formes multiples de contestations politiques dans les "quartiers" ; Quand une radicalisation en cache une autre : sociologie des mouvances d'ultra-droite française ; Ces femmes aux prises avec les injures islamophobes ; Antisionisme : retour sur une opération politique (avortée).

07/2022

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Sociologie

"On vient vraiment tous d’Afrique ?". Des préjugés au racisme : les réponses à vos questions

Assistons-nous au retour en force du racisme ? Montée de l'extrême droite dans les pays européens, discours anti-migrants de part et d'autre de l'Atlantique, débats sur l'identité nationale et critique du multiculturalisme... La question raciale a envahi notre quotidien. Face à cette déferlante largement relayée par les médias, il est parfois difficile de distinguer le vrai du faux, l'opinion du fait. C'est précisément l'objet de ce livre. En révélant la part de construction sociale qui préside au racisme, il propose des réponses simples et éclairées par les sciences biologiques et sociales à des questions que chacun se pose : D'où vient la couleur de peau ? Le racisme a-t-il un fondement scientifique ? Quelles sont les conséquences des stéréotypes ? Peut-on parler de communautarisme en France ? Et, surtout, que pouvons-nous faire pour lutter efficacement contre les préjugés ?

02/2019

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Sciences politiques

Comment peut-on être Français ? Ecrits 1971-2011 sur l'immigration, le racisme et l'identité nationale

Si de nombreux universitaires et politologues ont souhaité la réunion en un seul volume des articles et des interventions de Jean Daniel sur le populisme xénophobe dans sa forme lepéniste, c'est parce que l'un des premiers il eut l'intuition anticipatrice de ce qui se déroule aujourd'hui en France et dans tous les pays européens. A savoir l'émergence d'un phénomène de rejet irréductible au racisme exterminateur des nazis, ou à l'hostilité traditionnelle de l'extrême droite française aux étrangers. Il s'agit d'une réaction instinctive à ce qui apparaît comme une menace pour l'identité nationale. En fidèle disciple de Lévi-Strauss, Jean Daniel estime que toute irruption massive et homogène d'une population dans une société provoque des allergies d'auto-défense et des crispations de protection. Le lepénisme est dangereux, non pas tant parce qu'il exprime une barbarie ancienne, que parce qu'il exploite et exaspère les craintes d'une population qui se croit agressée. Jean Daniel avec une obstination inlassable demande que l'on ne se trompe pas dans le choix des armes pour combattre cette forme d'extrémisme qu'il faut d'abord comprendre. Il démontre qu'il faut tenir compte du fleuve des allergies normales pour en détourner le courant. Si nos sociétés sont condamnées au multiculturalisme, elles doivent se préparer à le rendre conciliable avec l'attachement à une identité française qu'il convient de re-définir et ré-enraciner avec force.

01/2012

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Sociologie

Identités et cultures. Tome 2, Politiques des différences, Edition revue et augmentée

Ce second volume d'anthologie des textes de Stuart Hall - pionnier des cultural studies et figure majeure de la pensée critique - porte sur les conditions d'émergence de la différence et en interroge les usages politiques. Il rend compte des processus de formation et transformation des identités, démontant les mécanismes de racialisation et exposant les ressorts de la politique identitaire. Foncièrement constructivistes, intersectionnels avant la lettre, ces écrits donnent à penser le caractère contextuel et instable de toute identité et les modalités d'articulation des rapports sociaux. S'ils soulignent avec force ce qui dans l'expérience subjective déjoue les assignations, ils interrogent aussi la persistance du racisme et sa dimension structurelle. L'originalité des textes de Hall sur le racisme réside dans une approche profondément matérialiste, mais qui prend en considération la dimension discursive de la production des "différences". Aussi étudie-t-il le rôle joué par la représentation médiatique dans la constitution de l'idéologie raciste, autant que l'importance des résistances à l'ordre visuel dominant qui régule l'apparition des groupes minorisés. La nouvelle édition de ce recueil propose deux textes supplémentaires, ainsi qu'une préface inédite dans laquelle Maxime Cervulle propose une analyse critique des différentes conceptualisations du racisme qui ont parcouru l'oeuvre de Stuart Hall et le champ des cultural studies.

06/2019

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Littérature française

Métamorphose intime d'un vieux xénophobe

Le parcours d'acceptation d'un papy raciste dans un quartier populaire. Papy Patachon, vieil anarchiste xénophobe, vit seul aux Buers, quartier populaire de Villeurbanne. Celui-ci est détesté pour son racisme primaire et ses propos injurieux. Sans vraiment d'ami, hormis ses poules avec qui il converse, il loge dans un vieil immeuble au fond d'une impasse en dessous du périphérique lyonnais, entouré de voisins issus de la France des migrants d'hier et d'aujourd'hui. Son animosité se concentre sur Kekeli, jeune togolaise et ses deux enfants. Ce n'est qu'après un incident que Papy se rapproche d'eux pour dévoiler sa vraie personnalité...

04/2020

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Réalistes, contemporains

Comment devient-on raciste ? Comprendre la mécanique de la haine pour mieux s'en préserver

J'ai souvent été renvoyé à une identité particulière et il s'agissait bien plus d'un "problème" que d'une caractéristique. C'était celle des barbares, des nuisibles, des parasites, des haineux par essence. Le racisme est un phénomène très répandu mais qui reste compliqué à analyser, surtout quand on est personnellement impliqué.

05/2021

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Critique littéraire

Ils ont fait un rêve. Richard Wright, Ralph Ellison et James Baldwin : trois grands écrivains contre le racisme

"Wright, Ellison, Baldwin : trois êtres aux veines irriguées par le sang de l'Afrique, trois maîtres du Verbe qui vont secouer l'Amérique en témoignant de leurs parcours, désireux de faire entendre leur révolte et de revendiquer leurs qualités de penseurs, d'écrivains, de militants. Trois hommes de couleur qui haranguent, qui publient pour se libérer d'un sentiment d'injustice et de peur, et qui portent les cicatrices de leurs rapports tendus avec l'Amérique blanche, dans le Sud comme dans le Nord". Entremêlant le destin de ces trois écrivains noirs américains de premier plan, dont les vies couvrent l'intégralité du XXe siècle, Liliane Kerjan, spécialiste de littérature américaine, réalise un triptyque aux couleurs fortes et brosse le portrait d'une Amérique tourmentée qui n'a toujours pas réussi à guérir des blessures héritées du temps de l'esclavage. Alors qu'aujourd'hui le pays tout entier s'embrase face à l'injustice et aux violences policières endémiques qui se multiplient à l'encontre des Noirs, ce livre fait résonner de manière inédite les mots de trois figures majeures de la littérature et du combat pour l'égalité de tous, porteurs d'un grand rêve inachevé.

11/2020

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Faits de société

Justice de classe, justice de race. Le parcours d'une femme racisée devant l'administration spéciale de la justice belge

Justice de classe, justice de race plonge le lecteur dans le quotidien d'une jeune juriste racisée appartenant à la classe moyenne. D'origine modeste, elle a entrepris des études de droit ne supportant plus l'injustice et voyant, outre le fait d'activer son propre ascenseur social, un moyen d'aider son entourage et d'impacter sa génération. Pourtant, elle se trouve aujourd'hui dans une situation qui l'oppose à des détracteurs n'ayant pour seul but que de l'anéantir psychologiquement et financièrement. Ses efforts, sa carrière, sa famille, sa vie sont ciblés par ses adversaires qui ne cessent de lui rappeler d'où elle vient et de la mépriser à cause de sa couleur de peau. Devant cette opposition, elle décide de lutter et de se battre pour la justice encore plus fortement. Face à l'adversité, la résilience et la persévérance sont la clé.

12/2021

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Kant

L’oeil de l’Esprit et le fantôme de Kant - Essai sur le traitement phénoménologique du racisme et de l’antisémitisme. Aperçus sur le temps - Tome 2

"L'arbre de la vie nous offre ces puissantes ramures pour nous y mouvoir selon nos penchants ; notre préférence va avant tout à la gestuelle et au rythme, deux façons d'être qui nous apportent la joie ineffable d'être avec et de bouger ensemble. Ce premier bonheur nous enivre, et nous sommes nombreux à vouloir y demeurer toujours ; mais il n'est pas possible de chanter et de danser sans trêve, et l'esprit, la partie invisible de nous-même, nous invite à grimper jusqu'au sommet de l'arbre par la seule force des concepts, pour y trouver le vrai Graal, celui qu'on nomme la connaissance. Ces deux voies ne sont pas exclusives l'une de l'autre, et c'est à notre humaine raison qu'il incombe de décider de leur juste rapport. La Conscience Universelle nous y aide en faisant de toutes les lois de la nature la voie royale où se résout tout différend qui tendrait à dresser l'humanité contre elle-même."

04/2021

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Kant

L’oeil de l’Esprit et le Fantôme de Kant - Essai sur le traitement phénoménologique du racisme et de l’antisémitisme. Aperçus sur le temps - Tome 1

C'est avec une joie ineffable qu'au terme du présent essai nous avons été en mesure d'affirmer que l'Homme navigue au voisinage des dieux. Pour n'avoir eu pour unique ambition que de réduire au silence racisme et antisémitisme, nous pouvons dire que " les fruits ont passé la promesse des fleurs ". Nous sommes plus que récompensés de l'effort accompli pour pénétrer dans les arcanes de la philosophie et pour affronter la rigueur de la mathématique, mais cet effort est à la portée du plus grand nombre. Sachons gré à notre raison de ne jamais se laisser conquérir par la simple séduction, mais par la seule force de la Chose même. De toutes les lois qui constituent l'univers, sachons rester fidèles à la loi universelle de Hegel, à savoir " l'identité de l'identité et de la différence " ; il faut, pour la connaître, avoir substitué l'oeil de l'Esprit aux yeux trompeurs du corps, et cette métamorphose est plus à notre portée qu'on ne l'imagine. Qui que nous soyons, le présent essai engage le soldat aux mains nues qu'est chacun d'entre nous à combattre avec la dernière énergie pour la victoire de la Conscience universelle dans l'expérience qu'elle fait sur elle-même et que Hegel appelle " Phénoménologie de l'Esprit ". Nous avons pour devise : le respect absolu de la personne humaine.

04/2021

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Histoire des idées politiques

Liaisons dangereuses : islamo-nazisme, islamo-gauchisme

En France, un nouveau grand clivage idéologico-politique oppose les anti-islamistes aux anti-islamophobes, lesquels sont soit des islamistes, soit des "islamo-gauchistes" - c'est-à-dire des militants ou des activistes d'extrême gauche qui forment des minorités actives, et dont l'influence sur les réseaux sociaux et au sein de l'espace universitaire est inversement proportionnelle au nombre de leurs membres. Ceux qui sont aujourd'hui traités d'" islamophobes "ou accusés de "racisme anti-musulman" répliquent en dénonçant les islamistes ou les "collabos de l'islamisme" qui les accusent. La division des esprits est profonde. Tout se passe comme si les citoyens français n'avaient pas d'autre alternative possible entre être "raciste" ou "collabo" , "islamophobe" ou pro-islamiste. Aussi, comment, dans ce climat social, sortir de ce dilemme ? Comment préserver la liberté d'expression, et plus particulièrement la libre critique des religions, quand, dès lors qu'on défend le principe de laïcité, c'est nécessairement faire preuve d'" islamophobie " (donc d'une certaine forme de racisme) pour les islamistes et ceux qui les soutiennent plus ou moins ouvertement dans les champs politique et culturel ? P. -A. Taguieff nous livre ici sa réflexion sur cette question cruciale de société, de façon simple, accessible et engagée.

03/2021

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Sciences politiques

Mayas du Guatemala et capitalisme sauvage 1978-2018. Racisme, génocide et recherche d'un pays renouvelé

De 1960 à 1996, une guerre civile a fait rage au Guatemala. Elle a fait plus de 200 000 victimes. A partir de 1978, ce sont surtout les indigènes mayas qui ont été les cibles de cette guerre à un point tel qu'on l'a qualifiée de génocide. En 1990, l'Eglise catholique et la communauté internationale ont réussi à convaincre l'armée et les rebelles d'entamer un long et complexe processus de paix qui a mené, neuf ans plus tard, aux accords qui devaient mettre fin au conflit et rebâtir le pays. Les promesses de cet accord n'ont pas été tenues. Daniel Hickey examine les éléments clés de ces événements. D'abord, il souligne l'existence d'un racisme endémique contre le peuple maya, les "disparitions forcées", les villages détruits et les horribles charniers. Puis s'ajoute la complicité des élites militaires, politiques, entrepreneuriales et agro-industrielles qui ont tourné le dos aux accords au profit d'un capitalisme-rouleau compresseur : joint-ventures avec des compagnies du Nord, accès libre pour les entreprises minières étrangères, forage de puits de pétrole, multiplication des barrages hydro-électriques, coupes à blanc des forêts tropicales, accaparement des terres des paysannes. Les Mayas et les paysan.nes ont combattu ce capitalisme sauvage en se regroupant dans des associations militantes pour défendre leurs terres et revendiquer leurs droits au moyen de manifestations, de marches, de blocages de routes et de contestations juridiques. On a alors assisté au développement d'une nouvelle solidarité paysanne basée sur une agriculture renouvelée, biologique et équitable.

04/2019

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Sociologie

Une autre école est possible. Déconstruire l'institution pour s'affranchir des oppressions (racisme, sexisme, classisme...)

Peut-on détacher l'histoire de l'école française d'un système de discrimination et de contrôle social ? L'institution scolaire peut-elle vraiment être une source d'émancipation et une voie de libération pour tou.te.s ? Yuna Visentin établit un constat : notre école doit changer et pour cela, il faut commencer par déconstruire le modèle installé depuis longtemps, et ancré dans la société. A partir de son expérience personnelle, de ses recherches et d'entretiens, l'autrice dénonce et décortique la manière dont l'Education nationale maintient un système oppressif par des dynamiques d'exclusion et de minoration. Déconstruire l'institution pour offrir à nos enfants une éducation qui leur permette de façonner un autre monde.

08/2022

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Littérature française

Insouciance

C'est avec une parfaite inconnue, moi, que je m'envolais pour l'Afrique du Sud. Le mode aventure était enclenché, les safaris m'attendaient. Le voyage a très vite pris un tout autre tournant. Ma précieuse et très chère insouciance m'a poussée dans les bras d'un homme armé. J'étais face à mes désillusions. J'étais confrontée au racisme, à l'extrême pauvreté et à l'indifférence des passants. Je réalisais brutalement que l'utopie que je m'étais créée était loin de refléter la réalité ségrégationniste et meurtrière d'un pays profondément inégalitaire. Mes convictions venaient d'être violemment bousculées et c'est raciste que je me découvrais et me détestais. Pourtant, malgré une paranoïa grandissante, mon insouciance me rattrapait et m'exposait à nouveau à des risques considérables.

03/2019

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Littérature anglo-saxonne

Nous sommes l'incendie

Sous les palmiers, les flammes. 1991. Tandis que Los Angeles brûle sous le feu de la contestation et des émeutes, la soeur de Shawn Matthews se fait tuer sous ses yeux. Son crime ? Etre noire. Depuis, l'injustice pèse sur les épaules de Shawn. Trente ans plus tard. Elevée dans une famille d'origine coréenne, Grace Park se sent parfaitement intégrée dans la société américaine. Au point de reprocher à sa soeur, Miriam, son engagement contre le racisme. A quoi bon faire des vagues quand leur communauté n'est même pas concernée ? Un drame familial va cependant lui faire perdre toutes ses illusions. Alors qu'un nouveau crime raciste embrase Los Angeles, les destins de Shawn et de Grace vont se croiser de la manière la plus inattendue qui soit.

02/2022

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Histoire du droit

Arméniens - Aryens. La législation raciste en Allemagne (1935), en Italie (1938) et la communauté arménienne

Cet ouvrage reconsidère le racisme nazi et fasciste dans une perspective originale. Après les lois pour "la défense de la race" , promulguées en Allemagne (1935) puis en Italie (1938), les communautés arméniennes durent prouver que les Arméniens n'étaient pas assimilables aux Hébreux sémites, avec lesquels ils avaient en commun quelques caractéristiques, comme la condition diasporique, mais qu'ils appartenaient à la "race aryenne" .

08/2021

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Littérature française

Sous la tête de ma mère

" À partir d'aujourd'hui, je suis arabe. C'est mon père qui vient de me l'annoncer à table. J'ai à peine quatre ans et j'ai du mal à réaliser ce qui me tombe sur la tête. J'ai passé la journée, comme tous les autres garçons de ma classe, à traiter Jamel de sale Arabe et lorsque je raconte ça à mon père au dîner, il s'énerve et me fait jurer de ne pas recommencer. Il m'explique que moi aussi je suis arabe, puisqu'il l'est, lui, que le contraire d'un Arabe, c'est un raciste et que je ne peux pas être raciste puisque je suis arabe. Quand je demande ce qu'il en est de ma mère, je suis soulagé d'apprendre qu'elle est espagnole. Elle, au moins, est épargnée ; elle ne subira le racisme qu'à cause de son accent, pas à cause de sa tête. " Belleville au début des années 80, une bande de gosses, le square de la rue Jean-Pierre-Timbaud. Pour Éric et ses copains, l'appel de la rue est irrésistible. À moins que... Une fresque tendre, cocasse et poignante, sur les rêves et les désarrois d'une génération confrontée à un monde violent.

10/2001

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Romans, témoignages & Co

Glisse ta main dans la mienne

A travers cette histoire d'amour imprévisible, l'auteur dépeint avec force les difficultés de la jeunesse française dans une société en pleine mutation (délinquance, racisme, métissage, tolérance, confiance en soi, acceptation de l'autre...). Au sortir d'une soirée, Alexandra, adolescente métisse, délicate, profondément marquée par le récent décès de son père, assiste à un lynchage raciste. En tentant de s'interposer, elle est violemment frappée au visage. Gregory, son agresseur, délinquant à tendances extrémistes, ressent des remords suite à son geste. Un concours de circonstance les fera se rencontrer à nouveau. Au fil de leurs échanges et de leurs expériences, des sentiments naissent entre eux. Ces deux jeunes, issus de milieu sociaux différents, avec des perceptions de l'existence opposées, vont alors apprendre à se reconstruire, par la tolérance et l'acceptation de l'autre.

11/2021

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Philosophie

Michel Foucault, la politique comme guerre continuée. De la guerre des races au racisme d'Etat (Sur le Cours au Collège de France, "Il faut défendre la société")

La guerre est-elle un accident des sociétés ou appartient-elle à leur constitution même ? Telle est la question posée par Foucault dans son Cours de 1976 «Il faut défendre la société». Renversant le célèbre aphorisme de Clausewitz sur «la guerre prolongée par la politique», il démontre comment un «dispositif de guerre» s'est introduit dans le discours politique moderne comme «guerre continuée» ou guerre nécessaire à la fois comme guerre des races, lutte des classes, social racisme et racisme d'Etat. Il s'agit aussi de voir pourquoi le discours historique «scientiste» n'a jamais voulu prendre en compte aucun autre point de vue que celui où «le savoir et la vérité ne peuvent pas ne pas appartenir au registre de l'ordre et de la paix, que jamais on ne peut trouver le savoir et la vérité du côté de la violence, du désordre et de la guerre». Au contraire, c'est la vision du monde comme «champ de bataille» dont le discours révolutionnaire autrefois s'enflammait qui sera curieusement reprise de nos jours par les porte-parole néoconservateurs de la «guerre des civilisations». On pourrait croire en lisant ce Cours que l'ennemi secret ou non déclaré de Foucault aurait été Kant ou les Lumières, mais qu'on ne s'y trompe pas, ce qu'il vise ici c'est bien la résurgence d'un racisme qui n'ose dire son nom comme retour d'une nouvelle guerre des races.

05/2015

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Sociologie

La race tue deux fois. Une histoire des crimes racistes (1970-2000)

A partir d'une enquête sur la dénonciation et le traitement législatif des crimes racistes commis contre des immigrés et des descendants d'immigrés maghrébins durant les années 1970, 1980 et 1990, cet ouvrage restitue une histoire trop méconnue et éclaire le débat sur l'existence d'un racisme structurel en France. La confrontation inédite des données mobilisées permet de replacer cette notion dans la trame de violence ouverte par la colonisation. Fondamentalement, ces données mettent en évidence un racisme qui fait système au sein de la société française en se manifestant aussi bien à l'échelle individuelle qu'institutionnelle. Rachida Brahim a constitué une base de données de 731 crimes racistes entre 1970 et 1997. Sous l'expression "crime raciste" , on relève des cas d'homicides, de coups et blessures et des destructions de biens. On distingue des violences idéologiques, commises par des sympathisants ou des militants d'extrême droite, des violences qui mettent en scène des voisins, des commerçants, des vigiles, mais aussi des violences d'Etat qui sont davantage le fait de fonctionnaires et notamment de policiers. Lorsqu'on écoute les personnes qui ont dénoncé ces violences, des crimes emblématiques de 1973 aux plus récentes affaires qui ont émaillé l'actualité, un même leitmotiv revient. Il repose sur l'idée selon laquelle la race tue deux fois. Elle tue une première fois en raison de la violence induite par la catégorisation raciale et une deuxième fois en raison du traitement de cette violence. A la croisée de l'histoire de ces crimes et de la réflexion sur le racisme, Rachida Brahim nous offre ici un ouvrage saisissant sur une histoire qui demeure souterraine et refoulée. Des grandes ratonnades de 1973 dans le sud de la France aux crimes policiers des années 1990 en passant par les crimes racistes jalonnant les années 1980, cet ouvrage nous invite à prendre la mesure de cette histoire à l'heure où l'action de la police continue chaque année à être à l'origine de plusieurs morts, comme ont pu le rappeler les combats menés pour onbtenir vérité et justice pour Amine Bentounsi, Lamine Dieng ou plus récemment Adama Traoré.

01/2021

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Critique

Ici recommence l’Amérique. Conseils de James Baldwin à suivre d’urgence

La mise au pouvoir d'un homme raciste à la tête des Etats-Unis a révélé une réalité américaine, ancienne, qui traverse l'oeuvre de James Baldwin : l'idéal américain, une société multiculturelle où les individus sont tous égaux, a été, sans cesse, détourné pour toujours favoriser le profit et donc créer une société dominés | dominants Le mouvement des droits civiques avec la promesse de ses lendemains heureux a laissé place à l'élection de Ronald Reagan et à son conservatisme. Cette réalité n'a pourtant jamais ébranlé la certitude de James Baldwin que chacun porte en soi, le désir de vivre en paix, de vivre avec l'autre. C'est cette confiance de Baldwin dans l'être humain, malgré sa grande colère, qu'Eddie Glaude S. Junior a eu besoin de comprendre pour affronter l'Amérique de Trump et imaginer, grâce aux savoirs laissés par Baldwin, une façon de faire vivre l'idéal américain. Une nouvelle occasion se présente aujourd'hui pour retourner aux fondamentaux qui ont présidé au projet américain. Mais pour se faire, il est nécessaire, comme n'a cessé de le dire et de l'écrire James Baldwin, de reconnaître les faits, de les nommer, de nommer le racisme, l'injustice, l'inégalité, et d'endosser les responsabilités qui en découlent. "Ici recommence l'Amérique, conseils de James Baldwin - à suivre d'urgence" mêle éléments de la vie de James Baldwin, dont beaucoup proviennent d'interviews inédites, événements historiques et le questionnement d'Eddie S. Glaude Jr sur comment vivre dans une société raciste et la changer.

10/2021

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Littérature anglo-saxonne

Les autres Américains

Un soir de printemps, après avoir quitté le diner dont il est propriétaire, Driss Guerraoui, un Américain d'origine marocaine, est renversé par une voiture et meurt sur le coup. Le chauffeur du véhicule, lui, prend la fuite. La nouvelle de sa disparition est un choc pour sa famille, et ravive des blessures et des questionnements que tous auraient préféré laisser derrière eux. Cette mort est-elle un tragique accident de la route, ou faut-il y voir la marque d'un crime raciste ? Car, si les Guerraoui sont l'exemple type d'une immigration réussie, la société américaine n'en a peut-être pas fini avec le rejet de l'autre. Nora, la fille cadette de Driss, en est persuadée. Dans ce beau roman choral, la vérité n'est jamais là où on l'attend. Pas de manichéisme, mais une construction virtuose qui emballe et fait réfléchir. Avantages. Laila Lalami nous plonge dans un quotidien américain gangrené par le racisme. Introspectif, subtil et grave. Le Matricule des anges. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Aurélie Tronchet.

06/2023