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L'invention de Louvette

Extraits

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Histoire littéraire

Rubricologie ou de l'invention des titres et sous-titres

Dans un passage de son Roman bourgeois (1666), Antoine Furetière prête à l'un de ses personnages le projet burlesque d'un livre intitulé Rubricologie, ou de l'invention des titres et rubriques, où il est montré qu'un beau titre est le véritable proxénète d'un livre. Le présent ouvrage prend au sérieux cette entreprise, pour comprendre ce que, durant le xviie siècle, le titre fait au livre et réciproquement. Quels sont les ressorts et les manifestations de leur enjeu commercial ? Dans quels contextes s'inscrivent-ils ? Quels en sont les effets de sens, y compris dans leur forme matérielle ? Quelles pratiques de lecture induisent-ils ? L'étude conduite dans ce volume s'attache à répondre aux nombreuses questions que suscite le tout premier énoncé d'un livre.

05/2023

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Sciences de la vie

Catalogue des brevets d'invention

Catalogue des brevets d'invention... Date de l'édition originale : 1863 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2024

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Littérature française

Invention et métamorphose des signes

Comment nous naissons à nous-mêmes parmi l'échange des signes, mimes, gestes, jeux, rites, images que l'industrie reproduit aussi ; comment cette naissance se métamorphosant en conscience, en sciences, en techniques, se poursuit en éducation créatrice et, passant aux formes volontaires d'un savoir institué, s'achève dans les visées d'une université critique ; ce qu'une relation d'enseignement dont les opérations d'échange resteraient transparentes, inscrirait comme loi permanente de ses apprentissages ; ce que l'intime attention à l'autre, en laquelle l'homme et la femme réciproquement ont à s'inventer, installe de décisive création de soi par soi ; comment le milieu urbain compose un espace significatif de nos intentions, ouvert à l'invention humaine et aux temps cosmiques ; comment enfin l'oeuvre d'art propose cette reprise de soi par soi comme une oeuvre à la fois grave et heureuse puisqu'elle retentit à toutes les propositions d'une existence pour en faire un exercice de participation plénière... De l'Eros égotiste à la poétique de l'oeuvre ouverte, nous sommes ainsi conduits de l'éveil au plus tiède de nous-mêmes à une oeuvre de plus en plus consciente de dépassement où le monde, les autres et nous-mêmes sommes convoqués. Un effort où les sciences, assignées à dialoguer entre elles, s'ouvrent, aux limites, aux interconnexions, aux ruptures, à une "poïétique" où l'espèce prend figure et s'exprime.

04/1978

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Critique

Poétique de Madame de Sévigné. L'invention d'une langue

Dans la Recherche du temps perdu, Odette et Swann ne disent pas "faire l'amour" mais "faire catleya" : ils recourent à ce que Proust appelle une "langue moins générale, plus personnelle, plus secrète que la langue habituelle". De même, dans ses lettres à sa fille, Mme de Sévigné invente une langue à part, un chiffre amoureux et secret qu'elle confectionne à partir de citations, de mots étrangers et d'expressions en tout genre. Durant un quart de siècle (1671-1696), cette langue lui permit d'exprimer de manière spirituelle, authentique et profonde une passion hors du commun que la prose classique était inapte à dire. Par ailleurs, tout en constituant la clef de voûte des Lettres, cette langue répondait, sans doute pour la première fois dans l'histoire, aux exigences fondamentales du genre épistolaire : celles d'être une "conversation entre absents" et un "miroir de l'âme". Elle apparaît ainsi à la fois comme le ressort essentiel de l'oeuvre et le couronnement du genre : comme le secret d'une poétique personnelle – celle de Mme de Sévigné – et la clef d'une poétique générique – celle de la lettre

02/2023

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Histoire internationale

Faiseurs de Rois. L'invention du Moyen-Orient moderne

Les transformations géopolitiques du Moyen-Orient - une région triplement accablée, par sa géographie, ses richesses minérales et sa sainteté disputée - semblent, depuis plus d'un siècle, condamnées à n'engendrer qu'une tragédie toujours renouvelée. De l'Iran à l'Arabie saoudite en passant par l'Egypte, la Turquie, la Jordanie, Israël et l'Iraq - sans oublier une incursion en Afrique du Sud -, Karl E. Meyer et Shareen Blair Brysac s'attachent à décrire les vies singulières d'une poignée d'Anglais et d'Américains qui ont largement contribué à bouleverser le monde moyen-oriental. Très documenté, Faiseurs de Rois retrace ainsi, révélations à l'appui, l'invraisemblable improvisation qui a accompagné la montée d'un impérialisme rampant et souvent cynique. Les portraits ciselés de personnalités hors du commun comme Lord Cromer, Flora Shaw, Frederick Lugard, Mark Sykes, Arnold T. Wilson, Gertrude Bell, T.E. Lawrence, Harry St John Philby, Glubb Pacha, Kermit Roosevelt Jr., Miles Copeland, et Paul Wolfowitz viennent éclairer les conditions historiques de l'émergence du Moyen-Orient actuel. Journaliste au New York Times et au Washington Post et documentariste-productrice à CBS News, les auteurs de Tournament of shadows. The Great Game and the Race for Empire in Central Asia (. Tournoi d'ombres. Le Grand Jeu et la course à l'Empire en Asie centrale ., 1999), montrent ici, avec leur indéniable talent de conteurs, combien la condescendance, l'ingénuité, la méconnaissance, le manque d'anticipation, l'ambition démesurée, l'âpreté au gain ou les visées religieuses ont très largement contribué à précipiter un fiasco aujourd'hui quasi général.

10/2020

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Psychologie, psychanalyse

La psychose freudienne. L'invention psychanalytique de la psychose

Depuis sa parution en 1995, ce travail est devenu un ouvrage de référence. Il montre comment la psychanalyse a été la première à penser un modèle psychopathologique non seulement de la psychose mais aussi de la relation aux malades psychotiques. L’auteur traite la construction de ce modèle complexe en s’adossant aux textes freudiens : dès le début de la psychanalyse et parfois contre Freud lui-même, le traitement des psychoses, aléatoire, hésitant et ardu, est en marche.

08/2009

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Histoire de France

Le 4 septembre 1870. L'invention de la République

Le 2 septembre 1870, la France subit à Sedan, contre la Prusse, l'une des plus terribles défaites de son histoire. Napoléon III est prisonnier. A Paris, la nouvelle provoque la sidération, et la foule réclame l'abolition de l'Empire. Le 4 septembre, en quelques heures, la déchéance est votée, un gouvernement de la Défense nationale est constitué et la République est proclamée, dans une grande agitation, mais sans aucune goutte de sang, ce qui est sans précédent depuis 1789. Entre le Palais-Bourbon envahi, les Tuileries désertées, l'Hôtel de Ville et le ministère de l'Intérieur en ébullition, se joue et s'écrit un grand moment d'histoire de la France, puisque depuis lors la République, réinventée en un seul jour, n'a désormais plus cessé d'être notre régime institutionnel, mis à part la parenthèse de Vichy. L'auteur relate heure par heure et de lieu en lieu cette journée trop méconnue, mettant en scène l'impératrice Eugénie exfiltrée de son palais, le stupide ministre de la Guerre Palikao, le général Trochu, président du nouveau gouvernement, le vieil et vert orléaniste Thiers, les républicains de 1848 Grévy et Crémieux, les jeunes prudents comme J. Favre, J. Ferry, E. Picard, plus ardents comme Gambetta qui impose son énergie et son éloquence. Sur le fondement de ces événements, notre pays vit encore.

08/2017

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Beaux arts

L'invention d'un tableau. "La tempête" de Giorgione

A travers une analyse minutieuse de deux oeuvres majeures de Giorgione, Les trois philosophes et La tempête, l'auteur rappelle ce que doivent être les conditions d'une véritable interprétation de l'oeuvre d'art. Après un recensement de toutes les exégèses que les critiques et les historiens de l'art ont proposées, il entreprend de rechercher le sens perdu de ces deux oeuvres énigmatiques, d'abord en les replaçant dans une série iconographique précise, puis en restituant les rapports qui unissaient le peintre à ses commanditaires. Que pouvait représenter la possession d'oeuvres d'art pour les plus raffinés des Vénitiens du début du XVIe siècle, qu'y recherchaient-ils et quel plaisir y prenaient-ils ? C'est de la réponse à ces questions d'histoire sociale des pratiques culturelles, et non d'une philosophie éternelle du Beau, qu'on peut attendre une interprétation de telles oeuvres.

09/1987

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Psychologie, psychanalyse

L'invention de la mémoire. Le cerveau, nouvelles donnes

Ce livre a pour objet un mythe : notre capacité à nous souvenir des êtres, des lieux et des choses grâce à l'image que nous en possédons, imprimée et emmagasinée en permanence dans notre cerveau. Dans l'invention de la mémoire, I. Rosenfield conteste ce mythe. Il nous raconte les travaux de Charcot, Broca, Dejerine, entre autres, qui ont fondé la neurologie, la psychologie et la philosophie moderne. Analysant et critiquant les diverses théories du mode de fonctionnement de la mémoire et du cerveau en général, I. Rosenfield montre en particulier comment l'idée d'utiliser l'ordinateur de fonctionnement du cerveau se révèle inadéquate. Freud a essayé de résoudre le paradoxe suivant : si les souvenirs sont réellement stockés en permanence quelque part dans le cerveau, pourquoi nous est-il si difficile de les rappeler à volonté sous leur forme originelle ? la notion d'inconscient tente de répondre à cette question, mais aujourd'hui d'autres travaux nous donnent de meilleures réponses, en particulier ceux du prix nobel Gerald Edelman. La théorie d'Edelman affirme que nous pouvons reconnaître, nous souvenir, sans qu'il y ait besoin d' " inventer " un centre de la mémoire : nous ne pensons pas, nous ne nous souvenons pas, notre cerveau ne fonctionne pas comme un ordinateur. Comme des magiciens, nous ré-inventons notre passé. Ce que nous sortons du chapeau magique qu'est notre mémoire est différent de ce que nous y avons mis, et le chapeau a lui aussi changé. Ce livre nous explique pourquoi et comment chaque cerveau, chaque individu, est unique et quelle est l'origine de cette singularité.

03/1994

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Sciences historiques

Figures publiques. L'invention de la célébrité (1750-1850)

Bien avant le cinéma, la presse à scandale et la télévision, les mécanismes de la célébrité se sont développés dans l'Europe des Lumières, puis épanouis à l'époque romantique sur les deux rives de l'Atlantique. I)es écrivains comme Voltaire, des comédiens comme Garrick, des musiciens comme Liszt furent de véritables célébrités, suscitant la curiosité et l'attachement passionné de leurs " fans ". A Paris comme à Londres, puis à Berlin et New York, l'essor de la presse, les nouvelles techniques publicitaires et la commercialisation des loisirs entraînèrent une pro-fonde transformation de la visibilité des personnes célèbres. On pouvait désormais acheter le portrait de chanteurs d'opéra et la biographie de courtisanes, dont les vies privées devenaient un spectacle public. La politique ne resta pas à l'écart de ce bouleversement culturel : Marie-Antoinette comme George Washington ou Napoléon furent les témoins d'un monde politique transformé par les nouvelles exigences de la célébrité. Lorsque le peuple surgit sur la scène révolutionnaire, il ne suffit plus d'être légitime, il importe désormais d'être populaire. A travers cette histoire de la célébrité, Antoine Lilti retrace les profondes mutations de la société des Lumières et révèle les ambivalences de l'espace public. La trajectoire de Jean-Jacques Rousseau en témoigne de façon exemplaire. Ecrivain célèbre et adulé, celui-ci finit pourtant par maudire les effets de sa " funeste célébrité", miné par le sentiment d'être devenu une figure publique que chacun pouvait façonner à sa guise. À la fois désirée et dénoncée, la célébrité apparaît comme la forme moderne du prestige personnel, adaptée aux sociétés démocratiques et médiatiques, comme la gloire était celle des sociétés aristocratiques. C'est pourtant une grandeur toujours contestée, dont l'histoire éclaire les contradictions de notre modernité.

08/2014

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Histoire de la philosophie

Entre technique et politique. L'invention de la photographie

Au XIXe siècle en Europe, la capacité à fixer techniquement les images va changer la culture et les sociétés. Il s'agit d'un des vecteurs essentiels, avec les chemins de fer, de l'intégration par la société du progrès industriel. Dans son essai, Juliette Grange met en relation la philosophie positiviste et la daguerréotypie. Elle interroge l'essence de la technique photographique à ses débuts, entre enthousiasme et inquiétude. L'objectif introduit l'objectivité et l'exhaustivité de l'inventaire spatial ou temporel. Le portrait, la prose réaliste (Balzac se propose de "daguerréotyper la société"), transforment l'identité individuelle ou sociale. S'ajoute au volume la publication d'un certain nombre de textes de autour de l'invention de la photographie. En tout premier lieu le discours d'Arago, spécialiste de l'optique en même temps que grand républicain, à la Chambre des députés (1839). Ce discours sur Daguerre précipite l'invention technique dans le champ politique et constitue la photographie comme bien commun, à la disposition de tous. Le gouvernement français acquiert en effet le brevet pour "en doter libéralement le monde entier". Par ailleurs, les textes de Delacroix, Baudelaire, Valéry montrent la vivacité de l'interrogation sur la nature de la peinture et de la littérature dans ses rapports avec la technique.

02/2022

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Cinéma

L'invention de la scène américaine. Cinéma et paysage

Le premier quart du XXe siècle est une période où l'Amérique se constitue à la fois comme scène et comme modèle mythique pour l'ensemble des pays industrialisés. Dans cet ouvrage, Jean Mottet nous restitue le mouvement par lequel le cinéma contribue à la création du modèle américain, auquel nous sommes confrontés aujourd'hui, qu'on l'imite ou qu'on le rejette. Il analyse la naissance de quelques-uns des paysages mythiques qui traverseront toute l'histoire du cinéma : New York, le refuge champêtre, la petite ville, la maison rêvée du Sud, l'Ouest ... Du plus proche aux confins du pays, les premiers récits du cinéma américain explorent pas à pas, minutieusement, la maison, l'enclos, le jardin, la rue, le coteau, les bords de la rivière, la forêt, dans une invention constante de nouveaux paysages. Et si l'oeuvre et le paysage étaient lié ? A travers l'examen d'un grand nombre de films de D.W. Griffith, mais en sollicitant également la photographie (Jacob Riis, Alfred Stieglitz ...) et la peinture (Thomas Cole, Winslow Homer ...), Jean Mottet dégage des éléments communs à ces différentes représentations, ouvrant par-là de nouvelles perspectives à la réflexion sur les rapports entre les arts d'un pays et ses paysages.

05/1998

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Sciences politiques

L'invention de la France. Atlas anthropologique et politique

Une conviction cheville cet atlas : la nation française n'est pas un peuple mais cent, et ils ont déridé de vivre ensemble. Du nord au sud, de l'est à l'ouest de l'Hexagone les mœurs varient aujourd'hui comme en 1850. Chacun des pays de France a sa façon de naître, de vivre et de mourir. L'invention de la France cartographie cette diversité en révélant le sens caché de l'histoire nationale : hétérogène, la France avait besoin pour exister de l'idée d'homme universel, (lui nie les enracinements et les cloisonnements ethniques. Produit d'une cohabitation réussie, la Déclaration des droits de l'homme jaillit d'une conscience aiguë mais refoulée de la différence. La culture est mouvement, progrès, diffusion, homogénéisation bien sûr, mais de nouvelles différences apparaissent sans cesse, aujourd'hui maghrébines, africaines ou chinoises. Il ne saurait donc y avoir de retour à une homogénéité perdue, parce que cette homogénéité n'a jamais existé. Les défenseurs autoproclamés de l'identité nationale ne comprennent pas l'histoire de leur propre pays. Ils sont aveugles à la subtilité et à la vérité du génie national. L'effondrement du catholicisme puis celui du communisme ont engendré un vide religieux et idéologique qui a fini par couvrir tout l'Hexagone. Cette nouvelle homogénéité par le vide explique l'apparition, parmi bien d'autres choses, dans un pays où les Français classés comme musulmans ne pratiquent pas plus leur religion que ceux d'origine catholique, protestante ou juive, d'une islamophobie laïco-chrétienne, qui prétend que la seule bonne façon de ne pas croire en Dieu est d'origine catholique. L'abysse métaphysique de notre actuel moment politique trouve ici sa source.

02/2012

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Ecrits sur l'art

Design(s) blanc(s). L'invention de la couleur

Les démarches collaborées, dans le champ du design, des pratiques artistiques et professionnelles, des sciences appliquées et des techniques, imbriquant la recherche, la création et l'action, sont toujours stimulantes à observer pour un individu en formation. Elles offrent la possibilité d'une recherche pensée comme le passage entre l'action et la poétique, dans une mise à distance du quotidien mêlant l'expérimentation et le projet. Dans un tournant pragmatique et réflexif, où la richesse d'une recherche naît du croisement disciplinaire (de l'anthropologie aux arts, du design à l'histoire sociale, du sociomarketing à l'image, de l'espace aux conditions de vision, du rituel à la linguistique), la couleur blanche forme les exercices d'une expérience globale, celle du passé, mais aussi celle de demain. Blanc(s), un devenir de la couleur en train de se construire. Il s'agit ici d'un ensemble de textes issus d'un colloque international et de journées d'études ayant eu lieu dans le cadre d'une manifestation artistique et culturelle sur la couleur blanche, à Toulouse et Montauban.

03/2023

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Religion

L'invention critique de la Bible. XVe-XVIIIe siècle

Quand a-t-on commencé à lire les Ecritures autrement qu'en passant par les commentaires allégoriques des Pères de l'Eglise et en ne se fiant qu'à la Vulgate, version latine établie par saint Jérôme? Comment s'est-on autorisé à poser des questions sur leur auteur (unique ou multiple?), à se tourner vers d'autres versions (grecque et hébraïque) et à les comparer, à entreprendre de nouvelles traductions, à proposer des interprétations, en bref à porter un regard "critique,. sur le Livre des livres, censé transmettre la parole révélée ? Pierre Gibert retrace dans ses méandres l'histoire de cette invention critique de la Bible dès ses prémisses, au temps de l'humanisme et de la Renaissance. jusqu'à l'établissement de ses principes fondamentaux, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, afin de suivre les querelles que l'exégèse continue de susciter encore aujourd'hui.

03/2010

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Sciences historiques

L'invention de la tradition. Edition revue et augmentée

Depuis sa parution en anglais, L'Invention de la tradition n'a pas cessé d'être cité et commenté, en Grande-Bretagne comme ailleurs. Le concept de "tradition inventée" fait aujourd'hui partie du patrimoine des sciences sociales et de l'histoire. Les différentes études réunies dans ce recueil décrivent comment les Etats-nations modernes en gestation, mais aussi les mouvements antisystémiques qui se développèrent en leur sein et les sociétés dites "traditionnelles", ont délibérément cherché, souvent avec succès, à réinterpréter radicalement ou à inventer, parfois de toutes pièces, des traditions et des "contre- traditions" pour se légitimer, s'inscrire dans la longue durée, assurer la cohésion de la communauté ou encore garantir le contrôle des métropoles impériales sur les sujets coloniaux.

06/2012

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Sociologie

L'invention du quotidien. Tome 1, Arts de faire

La Raison technicienne croit savoir comment organiser au mieux les choses et les gens, assignant à chacun une place, un rôle, des produits à consommer. Mais l'homme ordinaire se soustrait en silence à cette conformation. Il invente le quotidien grâce aux arts de faire, ruses subtiles, tactiques de résistance par lesquelles il détourne les objets et les codes, se réapproprie l'espace et l'usage à sa façon. Tours et traverses, manières de faire des coups, astuces de chasseurs, mobilités, mises en récit et trouvailles de mots, mille pratiques inventives prouvent, à qui sait les voir, que la foule sans qualité n'est pas obéissante et passive, mais pratique l'écart dans l'usage des produits imposés, dans une liberté buissonnière par laquelle chacun tâche de vivre au mieux l'ordre social et la violence des choses. Michel de Certeau, le premier, restitua, voilà dix ans, les ruses anonymes des arts de faire, cet art de vivre la société de consommation. Vite devenues classiques, ses analyses pionnières ont inspiré historiens, philosophes et sociologues.

07/2002

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Sociologie

Pornotopie. Playboy et l'invention de la sexualité multimédia

"Je voulais faire de ce Manoir une maison de re^ve. Un lieu ou` travailler et aussi s'amuser, sans les proble`mes et les conflits du monde exte´rieur. A` l'inte´rieur, un ce´libataire avait le contro^le total de son environnement. Je pouvais passer de la nuit au jour, visionner un film a` minuit et commander a` di^ner a` midi, avoir des re´unions au milieu de la nuit et des rendez-vous galants l'apre`s-midi". Voici le projet de Hugh Hefner, le créateur du magazine Playboy et concepteur du fameux Manoir à l'intérieur duquel il va se confiner pendant plus de quarante ans. Publié pour la première fois en 1953, Playboy n'a pas seulement été le premier magazine érotique populaire des Etats-Unis ; il a également fini par incarner un style de vie entièrement nouveau, construisant une série d'espaces multimédia et utopiques : manoir, penthouse, clubs, hôtels... tous ultraconnectés, comme s'ils préfiguraient l'ère contemporaine de l'incessante émission-réception d'images et d'informations et d'une vie conçue pour se donner en spectacle. Simultanément, l'invention de la pilule contraceptive donne accès à une technique biochimique qui sépare la sexualité (hétéro) et la reproduction. Là où on a pour habitude de ne voir que des femmes déguisées en lapin pour le plaisir des hommes, Paul B. Preciado étudie les relations stratégiques entre l'espace, le genre et la sexualité dans des sites liés à la production et à la consommation de pornographie hétérosexuelle restés en marge des histoires traditionnelles de l'architecture : garçonnières, lits rotatifs multimédias ou objets de design. En combinant les perspectives historiques avec la théorie critique contemporaine, la philosophie de la technologie et un éventail de sources primaires transdisciplinaires - Sade, Ledoux, Restif de la Bretonne, Giedion ou Banham, traités sur la sexualité, manuels médicaux et pharmaceutiques, journaux d'architecture, magazines érotiques, manuels de construction et romans -, Pornotopia explore l'utilisation de l'architecture comme technique biopolitique pour gouverner les relations sexuelles et la production du genre pendant la guerre froide aux Etats-Unis, et raconte la genèse de la nouvelle masculinité hétérosexuelle des réseaux sociaux d'aujourd'hui. Paul B. Preciado est philosophe, commissaire d'exposition et auteur. Dans la lignée des travaux de Gilles Deleuze et Félix Guattari, Michel Foucault, mais aussi de Monique Wittig et Judith Butler, ses ouvrages sont des références internationales des études queer, trans et non-binaires. POSTFACE INEDITE DE L'AUTEUR

03/2022

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Sciences politiques

L'invention démocratique. Les limites de la domination totalitaire

Contrairement à beaucoup d'intellectuels de sa génération, Claude Lefort peut se réclamer d'une rare constance dans l'analyse des régimes communistes, qu'il qualifiait de totalitaires dès 1956. Il s'est acharné pendant trente-cinq ans à démonter les mécanismes politiques et idéologiques d'un système qui visait à une domination complète de la vie sociale ; et, non moins, à déceler tous les signes de l'écart irréductible entre le projet totalitaire et la réalité de fait. Les textes publiés en 1981 font état de sa conviction que l'effondrement du communisme est inévitable. Ce jugement procède d'une vision politique des sociétés modernes. Pour Claude Lefort, la connaissance du communisme ne se dissocie pas d'une réflexion sur la démocratie. A ceux qui ont fait le procès du communisme en se fondant sur une théorie du fonctionnement de l'économie dans les sociétés industrielles, il oppose que ce régime a eu pour première cible les libertés civiles et politiques, qu'il dérive d'une révolution qui est bien davantage antidémocratique qu'anticapitaliste. Voilà qui éclaire la crise présente des pays sortis du communisme. Pour une part, le libéralisme économique qui accompagne le déchaînement de la violence du marché indique la déroute de l'idéologie communiste. Mais n'est-il pas remarquable qu'il trouve un terrain privilégié dans des sociétés démantelées par une domination totalitaire, où se sont effacées dans la population la notion du droit, celle de l'association, de la résistance collective ? Plus que jamais se pose la question : qu'est-ce que l'invention démocratique ?

11/1994

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Sociologie

L'invention de la violence. Des peurs, des chiffres, des faits

A en croire le discours ambiant, nous vivons dans une société très violente. Instrumentalisée à coups de statistiques douteuses par les discours politiques, entretenue en permanence par le traitement médiatique des faits divers, l'émotion emporte tout sur son passage. De l'insulte au meurtre, tout est appelé "violence". Chacun y va de sa solution et de son bouc émissaire (les étrangers ! les jeunes ! les malades mentaux !). Le sentiment d'insécurité grandit et, obnubilés par la peur, nous sommes séduits par le vieux refrain du "c'était mieux avant". Laurent Mucchielli pose sur ces questions un diagnostic scientifique, objectif et impartial. Il révèle que cette fameuse "explosion de la violence" est un mythe produit par une société amnésique. Quels sont les actes délinquants les plus fréquents en France aujourd'hui ? Qui en sont les victimes, les coupables ? Et si notre société est globalement moins violente qu'autrefois, d'où vient ce sentiment envahissant d'insécurité et d'impuissance face à la délinquance ? Le sociologue montre ce que ces actes et ces sentiments révèlent de l'état de notre société - l'évolution des valeurs, les inégalités croissantes de richesse, les façons d'habiter villes et villages, les drames familiaux, l'ampleur du chômage, la ghettoïsation de certains quartiers - et ce qu'ils disent finalement de notre "vivre ensemble". Avec clarté et brio, Laurent Mucchielli met à la portée de tous une synthèse magistrale des connaissances scientifiques disponibles sur ces questions de société essentielles.

11/2011

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Documentaires jeunesse

Le mètre, une invention révolutionnaire. L'invention du système métrique durant la Révolution française

Eté 1792. Deux individus à l'air louche arpentent les collines qui entourent le village de Mennecy. Ils installent des longues vues et d'autres drôles d'appareils...Qui sont-ils ? Des espions prussiens qui pré­parent l'invasion de la France ? Ou des sorciers ? D'abord inquiets, puis intrigués, Joseph, Pierre et sa soeur Lucie, trois amis inséparables, décident d'aller y voir de plus près. Ce qu'ils découvrent est extraordinaire. Ces hommes sont deux astronomes envoyés en mission par l'Académie des Sciences pour mesu­rer la France. Leurs calculs vont permettre d'in­venter une nouvelle et unique unité de mesure : le mètre...A partir de 7 ans.

08/2017

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Histoire de France

L'évêque et le territoire. L'invention médiévale de l'espace

Durant les longs siècles qui séparent l'effondrement de l'Empire romain de l'affirmation des " grandes monarchies d'Occident ", l'Eglise a représenté la principale institution sociale et politique. Dans ses textes fondateurs, le christianisme des origines se présente comme une religion sans limites ni points d'ancrage, une religion sans frontières, fondée avant tout sur les relations interpersonnelles et le charisme des détenteurs de l'autorité. La cité n'est pas sur terre mais au ciel. Historiquement, l'Eglise s'est pourtant peu à peu instituée sur des lieux et des territoires au point d'être définie au début du XIIIe siècle comme un nouvel Empire au sein duquel l'autorité du pape rayonne, Urbi et orbi, sur l'ensemble des provinces et des évêchés de la Chrétienté. Depuis le XIXe siècle, les historiens ont considéré que l'Eglise médiévale avait hérité et du même coup entraîné la conservation des formes territoriales de l'Empire romain. Dans ce cadre, l'évêque était implicitement considéré comme le successeur direct des anciens magistrats romains. Le pari de cet ouvrage est de considérer, au contraire, qu'en modifiant le sens, les usages et les formes de l'espace hérités de la Rome antique, les évolutions conjuguées de la société chrétienne et de l'institution ecclésiale ont en réalité produit un nouveau rapport à l'espace. Le pouvoir épiscopal apparaît dans cette perspective comme le creuset d'une nouvelle souveraineté fondée sur un rapport territorialisé au peuple des fidèles à travers l'exercice d'une juridiction et d'une fiscalité spécifiques : cette nouvelle souveraineté inventée entre le Xe et le XIIIe siècle, dans les siècles centraux du Moyen Age, inspira les Etats princiers ou monarchiques. S'intéresser à la manière dont les évêques du Moyen Age pensèrent et exercèrent leur emprise sur la société à travers l'espace, c'est à la fois renvoyer Rome à son antiquité, restaurer de la discontinuité dans l'histoire et réévaluer la matrice ecclésiale des formes modernes de la souveraineté territoriale.

03/2016

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Beaux arts

Primitivismes. Une invention moderne

Alors que l'histoire des cultures est en cours de réécriture et ne peut plus être réduite à la chronique des avant-gardes occidentales, une notion demeure à l'abri des révisions critiques : primitivisme. Primitif est devenu, dans le dernier tiers du XIXe siècle, une obsession de la pensée occidentale. Quant à primitivisme, son usage est courant en histoire de l'art depuis un siècle. Il est donc plus que temps de mettre à nu ce que l'un et l'autre renferment de sous-entendus et de stéréotypes. A l'origine de cet examen critique, deux constats. D'une part, le colonialisme s'avère la condition nécessaire du développement de l'ethnologie, de l'anthropologie et des musées : sans colonies, pas une de ces immenses collections africaines et océaniennes que les puissances européennes accumulent à Berlin, Bruxelles, Londres ou Paris - tout en dénigrant systématiquement la supposée grossièreté d'objets produits par des peuples que l'on prétend inférieurs. D'autre part, ces "sauvages" ne sont pas les seuls primitifs qui intéressent les sciences humaines du temps : il y a aussi les enfants, les fous, les préhistoriques et les rustiques. Tous ont en commun, pour des raisons diverses, d'incarner l'inverse de l'homme moderne, urbain, savant, industrialisé. Il apparaît dès lors que les primitivismes, loin de n'être qu'affaires de formes et de styles, expriment en peintures, sculptures et gravures des protestations politiques contre le monde des révolutions industrielles et techniques ; et qu'ils vont donc de pair avec des tentatives de réforme de ce quotidien moderne : pour la liberté des corps contre l'ordre moral bourgeois, pour la vie dans la nature loin des métropoles et des usines, pour la singularité de l'individu contre l'uniformité imposée par la société.

10/2019

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Non classé

The Invention of Nature

This book brings together chapters written by scholars providing a wide interdisciplinary background (anthropology, archaeology, comparative religion, art history, philosophy, and biology). It offers both descriptive data on the way non-Western people conceive what Westerners call "Nature", and philosophical investigations into meaning of this concept in Western thought. The book intends not only to demonstrate how very differently humans think about the elusive concept of Nature, it also tries to show where "primitive" thought and Western philosophy meet.

01/1994

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Critique littéraire

MARGUERITE YOURCENAR. L'invention d'une vie

" Solitude... je ne crois pas comme ils croient, je ne vis pas comme ils vivent, je n'aime pas comme ils aiment... Je mourrai comme ils meurent ", écrivait Marguerite Yourcenar à trente ans. Personnage principal d'un roman patiemment construit -sa vie-, Marguerite Yourcenar, première femme à entrer à l'Académie française, a traversé le siècle avec une liberté singulière, aventureuse, obstinée.

05/1993

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Musiques du monde

Mouezh Breizh. L'invention du disque breton

De 1950 à 1976, Hermann Wolf a édité 300 disques sous le label Mouez Breiz. Des 78-tours, 33-tours et 45-tours qui représentent un panorama de ce qu'était la musique bretonne de cette époque, en plein renouveau : sonneurs et chanteurs traditionnels et modernes, chorales, bagadoùâ¦

09/2023

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Théâtre

L'invention du théâtre et autres fictions

Comment faire vivre les textes classiques ? La réponse est ici à l'opposé de celle des anthropologues : il vaut mieux mettre l'accent sur une proximité de l'homme ancien que sur des différences qui n'intéressent que le touriste. Contrairement à ce que peuvent dire les sciences humaines, le sentiment de familiarité que peut avoir un homme de notre temps quand il lit tel texte antique n'est en rien trompeur. Il y a dans le théâtre gréco-latin une présence absolue de l'homme antique, qu'il soit le dramaturge ou son personnage. L'idée d'une différence essentielle de l'homme du présent et de l'homme antique est le dernier avatar du commentaire aristotélicien : depuis la naissance de l'esthétique dans la Prusse du XIXe siècle, il est assuré que l'art et la littérature n'existent que depuis que les théoriciens en ont inventé les concepts ; mais on confond une conscience créatrice qui est conscience absolue, de soi-même, de ses fins propres, de ses moyens, et une connaissance conceptuelle qui est celle des professeurs : connaissance laborieuse, interminable, toute relative aussi, et stérile, à moins d'imaginer que la connaissance théorique engendre l'oeuvre : mais c'est le contraire. Qui invente le théâtre, et quand ? Toutes les questions concernant l'origine attendent de l'historien un éclaircissement impossible ; l'Antiquité n'est que la surface lumineuse d'un gouffre sans fond. L'histoire, pour le théâtre comme pour toutes les formes de l'activité humaine, n'a de réalité que comme toile de fond. C'est pourquoi il importe de dénoncer l'obsession historiciste de quelques commentateurs, les mêmes qui nient l'existence d'une nature humaine, identique à elle-même à travers le temps. Les formes changent continuellement, sans doute, qu'il s'agisse de la société ou des oeuvres d'art ; mais, quant à celles-ci, le processus de la création n'est pas essentiellement différent chez Eschyle et chez Balzac. L'esprit souffle où il veut, il est tout de suite au-delà de ce qui est enseigné et transmis. On dira que telle invention est déjà moderne, qu'Eschyle, Euripide et Plaute concevaient déjà l'individu, le monothéisme ou l'athéisme ; mais le déjà est de trop : tout est dit, dès le début ; aucun grand artiste ne vient trop tard, quand il fait revivre le déjà dit et en fait son dire à lui. L'invention historique du théâtre n'est qu'une fiction ; chaque grand dramaturge, chaque grand metteur en scène ou comédien, chaque public inspiré peut-être, inventent à neuf la tragédie et la comédie.

11/2019

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Espagne

Al Andalus : l'invention d'un mythe

Universitaire espagnol et arabisant mondialement reconnu, Serafín Fanjul a consacré sa vie à l'étude de l'islam comme phénomène religieux, sociologique, économique et politique. Ses travaux majeurs, dont le présent ouvrage est la première traduction en français, ont fait grand bruit en Espagne et l'on peut aisément comprendre pourquoi. Il s'est en effet penché principalement sur Al-Andalus, cette Espagne médiévale dite des trois cultures, où la domination politique de l'islam aurait permis pendant des siècles d'extraordinaires échanges culturels entre les communautés islamique, chrétienne et juive, sur fond de cohabitation harmonieuse. Il montre avec érudition comment l'imaginaire des romantiques est passé par là, laissant en héritage une vision du passé hispanique qui relève davantage du fantasme que de la réalité. La vérité historique a été emportée par la croyance, et celle-ci est d'autant plus séduisante que les sirènes du conformisme ont su la détourner à leur profit pour faire de l'Espagne d'alors un véritable paradis perdu du multiculturalisme européen. Face aux partis pris stériles et lieux communs en tout genre, Serafín Fanjul entend dissiper la brume pour "retrouver l'Espagne". Et la réalité historique que son travail restitue est celle d'une péninsule où règnent entre les communautés l'intolérance et le conflit, la souffrance et la violence, bien loin de l'ouverture et de l'apaisement trop souvent soutenus. La minutie de l'argumentation de Fanjul permet ainsi d'entrevoir, à rebours de la représentation habituelle, une Espagne qui a trouvé dans la Reconquista la voie de l'émancipation et de la libération.

06/2023

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Littérature étrangère

L'invention du beau regard. Contes citadins

Deux contes cruels, tels que les racontent les ambianceurs dans les rues, les bars, les gargotes et les chantiers du Cameroun. C'est d'abord l'histoire du commissaire Antoine Débonnaire Eloundou qui, après des années de service, invente tous les artifices possibles pour ne pas partir à la retraite, et plonge dans un labyrinthe de mensonges quand les crimes de son passé turbulent viennent frapper à sa porte. " Tu as gâché ma vie, et tu vas me rendre ça. Sinon je vais te tuer. Je te donne vingt-quatre heures. C'est moi Innocent. " Ce sont ensuite les péripéties de la truie de Taba dont le regard énigmatique autant que les terribles pouvoirs expliquent peut-être pourquoi le méchoui des rues de Yaoundé, encore appelé " beau regard ", est si succulent. " Trop jeune, on dirait qu'il ne s'était pas encore habitué à ce creux dans le ventre, à cet enfoui dans les intestins, à cette vagabonde démence de l'esprit, à ce soudain vertige de tous les sens qui est la faim. " Deux récits où l'humour le dispute à l'ironie, puisés d'une main légère et puissante dans le langage populaire, dans l'imagination opulente et dans l'Histoire folle du Cameroun contemporain.

01/2005

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Littérature française

L'amour est une si belle invention

Vava est un vélaqua qui parle. Qu'est-ce qu'un vélaqua me direz-vous ! C'est sans importance, car il ne sera que votre guide pour vous parler de son père et des moments incroyables qu'il a passés à ses côtés pendant la croisière de toute une vie. Une vie riche en amours, une vie riche de passion. Vous rirez, vous pleurerez peut-être, mais vous ne sortirez pas de ce roman exempt de quelques traces... d'amour.

01/2018