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L'Amérique, 1965-1990. Chroniques

Extraits

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Dessin

Topor, voyageur du livre. Volume 1 (1960-1980)

Roland Topor a entretenu avec le livre un rapport intime et passionnel. Polar, science-fiction, humour, poésie, surréalisme, pataphysique : sa curiosité est insatiable. Très jeune, encouragé par son père, il s'abandonne à l'ivresse littéraire en découvrant notamment Jarry, Stevenson, Poe, et les illustrateurs Riou, Castelli, Bayard, Doré, Grandville. A peine ses premiers dessins paraissent-ils dans Bizarre et Hara-Kiri qu'il commence à illustrer des livres, d'abord ceux de ses amis écrivains : Sternberg, Blavier, Jodorowsky, Ruellan, Van Peebles, sa "famille ". Par la suite, il se mesure aux classiques de la littérature : Tolstoï, Gogol, Anatole France, George Sand, Durrell, Synge, Allain et Souvestre, Collodi, Marcel Aymé, Boris Vian, Gombrowicz. Ce premier volume réunit pour la première fois ces illustrations jusqu'ici réservées aux bibliophiles. Elles révèlent une part méconnue et phénoménale de l'oeuvre de Roland Topor.

07/2017

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Biographies

Ultima Necat. Journal intime Tome 5, 1994-1995

La société c'est quoi ? C'est tout sauf moi, ça tombe sous le sens, et je ne parviendrai jamais à trouver de meilleure définition. Philippe Muray 7 avril 1995

03/2024

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Critique littéraire

Le fond de l'air. Chroniques de la NRF 1988-1995

Devenu le cinquième directeur de la Nouvelle Revue française en 1987, succédant à sa grande surprise à Jacques Rivière, Jean Paulhan, Marcel Arland et Georges Lambrichs, il aura fallu un an à Jacques Réda pour se résoudre à monter lui-même dans le " train ". C'est dans le " fourgon arrière" qu'il décide alors de publier ses propres chroniques, en " passager clandestin ", affirme-t-il, croquant malicieusement son époque le nez au vent, dans une grande diversité de " questions ". Celles de la couche d'ozone, de la toponymie, de la " CB ", des extraterrestres, de la nouvelle Grande Bibliothèque de France, du phonographe, des frontières ou des sondages télescopent celles de l'orthographe, du langage, de la poésie ou du style. A propos de la question militaire, Réda convoque Valery Larbaud ; parlant du " jeu de ballon rond ", il évoque à la fois Pindare et Jean-Pierre Papin et s'élève contre les séances de tirs au but ; sa question concernant la " fin du monde " s'achève par une sentence définitive : "L'éternité existe mais elle ne dure jamais longtemps ". Ainsi Le fond de l'air de Jacques Réda fleure-t-il bon le pessimisme joyeux, l'érudition amusante, l'humour pince-sans-rire, relevant partout la cocasserie et les paradoxes de nos temps "modernes". Et ce que Réda observe dans les années 1990 ne laisse pas de résonner, tout comme des épigrammes de Martial ou des satires de Juvénal...

11/2020

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Littérature française

Circus 1. Romans, récits, articles (1980-1998)

Olivier Rolin vient de l’horizon politique par son engagement très jeune dans la gauche prolétaire. Il a abordé la littérature avec la même exigence d’absolu, et ses Oeuvres Complètes permettent de retracer dans un premier temps le parcours du politique vers le littéraire, en publiant notamment la presque totalité des articles et reportages signés par l’auteur de L’Invention du Monde dans la presse de l’époque ( Libération, dont il a fait partie de l’équipe, Le Figaro, Le Nouvel Observateur etc.). L’ensemble est présenté par ordre chronologique, et les livres (romans ou récits), sont accompagnés de critiques ou entretiens parus à l’époque, ainsi que de quelques fac-similés de manuscrits. On trouvera, dans le premier tome, les ouvrages suivants : Phénomène futur (1983), Bar des flots noirs (1987), En Russie (1987), La Havane (1989), Voyage à l’Est (1990), Semaines de Suzanne (1991), L’Invention du monde (1993), Port Soudan ( 1994), Mon Galurin gris (1997), Méroé (1998), ,accompagnés des articles et entretiens publiés des années 1980 à 1999.Puis, suivront La Langue (Verdier, 2000), Tigre en papier (2002), Suite à l’hôtel Crystal (2004), Un chasseur de lions (2008) et Bakou, derniers jours (2010), dans le deuxième tome, accompagnés des articles parus depuis 2000.

09/2011

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Sciences historiques

Réfugiés et apatrides. Administrer l'asile en France (1920-1960)

La question de la protection des réfugiés est d'une brûlante actualité. Elle ne peut cependant être bien comprise qu'en explorant son histoire, qui est particulièrement mal connue. L'objectif de ce premier volume publié par le Comité d'histoire de l'Office français pour la protection des réfugiés et des apatrides, à partir d'archives en grande majorité inédites, est de contribuer à remédier à cette méconnaissance. Il porte sur les années 1920 à 1960 et concerne la France et le monde occidental. En tenant compte des nouvelles orientations de la recherche, l'ouvrage a une approche globale du réfugié, et produit les éléments d'une histoire qui érige celui-ci en sujet et non en simple objet de projections des politiques publiques, des mobilisations associatives et des programmes humanitaires. Il permet ainsi de rejoindre la centralité de la figure du réfugié au XXe siècle comme concept-limite mettant en tension les fondements de l'Etat-nation. Peut-on dire que la protection des réfugiés en France des années vingt aux années cinquante est marquée par des ruptures de pratiques, de normes et d'acteurs significatives ou au contraire, les éléments de continuité l'emportent-ils ? Comment comprendre les articulations entre le national et l'international dans une période de mise en place d'un droit des réfugiés par la Société des Nations puis par l'organisation des Nations unies avec la convention de 1951 ? Comment mesurer le tournant que constituent la Seconde Guerre mondiale et la création de l'Ofpra en 1952 ? Comment analyser la création d'une institution administrative, qui succède à une gestion nationale et internationale de type consulaire mise en place pour les réfugiés russes et arméniens depuis l'entre-deux-guerres ? L'évolution souvent soulignée à partir des exils allemands et autrichiens, notamment juifs, vers une individualisation du statut de réfugié, c'est-à-dire le passage d'une protection collective, par groupes nationaux, à un statut, celui de 1951 avec la convention de Genève, intégrant la crainte de la persécution et une instruction individualisée est-elle véritablement opératoire ? Ce sont à ces différentes questions que les contributeurs de cet ouvrage essaient d'apporter des éléments de réponse à travers une sociohistoire des pratiques et des acteurs étatiques et transnationaux.

06/2017

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Monographies

Luz Severino

Monographie de plus de 100 oeuvres de Luz Severino. Luz Severino est née à Sabana del Mar dans la partie est de la République dominicaine. Elle vit et travaille en Martinique depuis 2000. Entre 1979 et 1985, elle poursuit ses études à l'école nationale des Beaux-Arts de Saint-Domingue. En 1986, elle est diplômée en génie civil de l'université autonome de Saint-Domingue. Elle étudie la gravure à la Ligue des étudiants en arts de New York de 1986 à 1987. Elle a réalisé principalement des peintures, des dessins, des gravures et cinq installations de grand format. La première intitulée Salir del hoyo (Sortir du trou) a été exposée en 2008 au musée d'Art moderne de Saint-Domingue. La seconde installation fut présentée dans une exposition à la Fondation Clément, Avançons tous ensembles, en 2011 ; une troisième, Derrière le voile en 2012, que l'on trouve dans le jardin des sculptures de cette même Fondation ; une quatrième exposée à Saint-Domingue en 2011 et une cinquième installation que nous découvrons en octobre 2019, dans l'exposition Dentro del bosque à la Fondation Clément. Luz Severino a participé à de nombreuses expositions individuelles, expositions collectives et biennales depuis 1985, tout d'abord dans son pays d'origine, puis aux Caraïbes, en Amérique latine, aux Etats-Unis et en Europe. Luz Severino a été durant les années 1990 et 1991, professeure d'expression plastique à l'université autonome de Saint-Domingue ; professeure de gravure de 1995 à 1998 à l'école Altos de Chavon de La Romana en République dominicaine et a organisé le premier symposium de sculpture en 1993 à Saint-Domingue. Dans les Antilles françaises, elle a eu en charge plusieurs ateliers de fabrication de papier à la main et en feuille de banane à Basse-Pointe (1997) et Fort-de-France (2000), en Martinique.

04/2023

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Cinéma

Eclipses N° 66 : Agnès Varda. Le bonheur cinéma

En signant à 27 ans La Pointe-Courte (1955), Agnès VARDA s'impose comme une jeune réalisatrice soucieuse d'innovation esthétique comme d'indépendance économique. Avec ses amis de la Rive gauche (Alain Resnais, Chris. Marker, Jacques Demy) elle impose au cinéma français son tournant moderne, synchrone avec la Nouvelle Vague, quand Georges de Beauregard qui a produit Godard finance Cléo de 5 à 7 (1962). Basée dans la rue Daguerre, vagabondant entre les formes, les genres et les économies, Agnès Varda n'a jamais oublié qu'elle a été photographe du Festival d'Avignon et du TNP de Jean Vilar, tout en amorçant avec le tournant des années 2000, une carrière parallèle d'artiste visuelle. Elle alterne avec aisance courts (Salut les Cubains, 1963 ; Black Panthers, 1968) et longs (Le Bonheur, 1965 ; Sans toit ni loi, 1985), documentaires (Daguerréotypes, 1975 ; Mur Murs, 1982) et fictions (L'Une chante, l'autre pas, 1977 ; Documenteur, 1981), qui témoignent autant de ses engagements que des passi

06/2020

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Littérature française

Tchad Liban Cambodge. Chroniques des années de paix 1950-1970

A la même époque, au milieu du siècle dernier, le Tchad, le Liban et le Cambodge ont été frappés et submergés par de terribles et soudaines vagues de violences qui les ont profondément meurtris et transformés. Le hasard et le déroulement de la carrière de Robert Mazeyrac l'ont conduit dans ces pays pendant leurs dernières années de paix et donc dans des mondes aujourd'hui presque disparus. Il a gardé de ces séjours des impressions fortes et de belles images qui forment la trame de ces chroniques.

04/2013

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Littérature française

Bref regard sur des années oubliées. 1960-1962

C’est en faisant son service militaire que l’auteur découvre l’Algérie et la réalité de la république française une et indivisible. Elle règne alors sur un empire colonial finissant qui s’achève en 1962 par l’indépendance de l’Algérie. Les pays libérés deviennent souverains. L’affaire est menée rapidement et ne rencontre que peu de difficultés sauf en Algérie. A la même époque l’Algérie n’est plus une colonie, ni un protectorat, ni un quelconque territoire associé, mais trois départements de la république. La république qui ne veut rien céder au FLN, le parti de l’indépendance, s’enlise dans une guerre qui ne dit pas son nom. Pour en sortir elle passe d’un extrême à l’autre, de l’intégration à l’indépendance. C’est une décision brutale qui fait suite et s’oppose à « l’Algérie c’est la France ». Le changement se fait dans la douleur et les drames. Les communautés sont les grandes perdantes. Pieds Noirs et Juifs sont chassés de leur pays, l’Algérie. Ils s’établissent en France. La migration des Arabes vers la France continue. Les Harkis, prisonniers dans leur pays, subissent la terreur des vainqueurs. Les Kabyles se heurtent aux Arabes. Mais malgré ces bouleversements, les peuples établis des deux côtés de la Méditerranée n’ont pas rompu leurs relations. Les Juifs continuent leurs conversations en arabe depuis la France avec leurs clients des souks. C’est rendu possible grâce au succès rapide du téléphone portable, d’internet, de la télévision par satellite, du transport aérien… qui rapprochent les gens séparés. Cinquante ans après elles retrouvent l’amitié qui ne les a jamais quittés…

12/2019

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Littérature française

Niger en transition 1960-1964. Souvenirs et rencontres

Jeune magistrat coopérant détaché au Niger de janvier 1960 à juin 1964, successivement à Zinder, Tahoua, Birni-n Konni, Niamey et surtout Maradi, l'auteur y a vécu la proclamation de l'indépendance (3 août 1960) et la nigérianisation progressive de l'administration territoriale, de la justice et de la gendarmerie, en même temps qu'il y commençait ses travaux de recherche historique à partir de la tradition orale en pays haoussa. Il livre ici ses observations sur les diverses étapes de cette transition à la fois tranquille et routinière, dans un pays immense, encore pauvre en cadres et rarement conscient des faiblesses de son nouveau statut. Dans ce livre volontairement placé à mi-chemin entre de purs mémoires personnels et l'analyse historique de ces quatre années de transition politique décisive, il raconte d'abord l'apprentissage de son métier sur le terrain et ses tâches quotidiennes de juge à la fois sédentaire et itinérant ; reprend une partie de ses notes de voyage et d'exploration à travers des paysages sahéliens qui souvent le fascinent ; évoque l'amitié profonde qui l'a lié, lui et sa famille, à certains Nigériens, modernes ou traditionnels, mais hors du commun ; esquisse, le cas échéant sans complaisance. plusieurs figures, pittoresques ou pénibles, de la colonisation finissante. Enfin, conscient des difficultés qui menacent à terme une indépendance fragile et paresseusement assumée, il évoque le retour en 1964 de convulsions politiques dans un pays dont la France avait, en septembre 1958, fait en sorte qu'il ne vote pas, comme la Guinée, " non " à la Communauté.

02/2007

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Récits de voyage

Deux années dans le Sud algérien (1960-1962)

"Affreux pays, bled à cafard", selon Isabelle Eberhardt qui explora la région en 1903. Soixante ans plus tard dans cet "Affreux pays" l'auteur passera plusieurs mois superbes, découvrant de "sombres coins d'une saisissante beauté d'apothéose". La beauté éblouissante de l'oasis a généré chez les nomades des déserts l'image du Paradis. Quant au désert, on a le plus grand mal à imaginer que ces vagues de dunes, celles des ergs Ouahila et Iguidi, vont s'en aller, ainsi qu'une houle figée et gigantesque sur près de mille kilomètres, tandis qu'au-delà, au sud-est, l'erg Chech révèle une infinitude encore plus vaste ! Cette évocation d'un territoire réputé hostile et complètement méconnu, constitue une découverte étonnante.

09/2014

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Critique littéraire

Le Passé défini. Tome 7, Journal 1960-1961

Tome VI : Jean Cocteau va avoir soixante-dix ans. C'est l'heure du bilan. Son journal pose alors un problème. Il veut laisser de lui l'image d'un homme bon. Et il ne veut pas choquer les bien-pensants par des propos sur la religion ou la politique. Jamais il n'a eu la dent dure : et pourtant, les poètes, les cinéastes, les chanteurs, personne n'est épargné. Fallait-il tailler dans ce jeu de massacre ? Mieux vaut sans doute en sourire avec indulgence. Sourire de l'autocélébration de l'artiste, qui en est la contrepartie. Mais Jean Cocteau retrouve souvent la veine des Portraits-souvenir et l'on voit revivre Anna de Noailles, Francis Jammes, Picasso, Edmond Rostand, Ezra Pound, Natalie Paley. La genèse du Testament d'Orphée est riche en surprises. On découvre un séjour à Rome, jusqu'ici ignoré. On apprend même que de Gaulle et Cocteau ont été changé une correspondance. Et l'on retiendra un dîner avec la princesse Margaret où, pour une fois, le poète semble avoir gaffé.

11/2012

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Histoire internationale

Kasa-Vubu, Lumumba et l'indépendance du Congo. 1956-1960

Cet essai jette un regard sur l'histoire politique de la République Démocratique du Congo à Léopoldville entre 1956 et 1960. L'auteur y brosse le parcours de l'Alliance des bakongo (ABAKO) et celui du Mouvement national congolais (MNC) dont les principaux acteurs, Joseph Kasa-Vubu et Patrice Lumumba, ont joué, chacun à sa manière, un rôle cardinal dans la lutte pour l'indépendance.

04/2013

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Littérature française

Antonia. Journal 1965-1966

Palerme, 1965. Antonia est mariée à un notable de la ville. Soumise et contrainte à l'oisiveté, elle rend compte dans son journal de ses " journées-lignes " et d'un profond malaise. Suite au décès de sa grand-mère, Antonia reçoit quantité de boîtes contenant lettres, carnets et photographies. En dépouillant ces archives, elle reconstruit le puzzle du passé familial, cosmopolite et vertigineux. Deux ans durant, elle puise dans cette recherche la force nécessaire pour échapper à sa condition. Roman d'une émancipation féminine dans les années 1960, Antonia est rythmé de photographies tirées des archives familiales de Gabriella Zalapì. Comme chez Sebald, elles amplifient la puissante capacité d'évocation du texte.. tout en brouillant les pistes sur le statut fictif du texte.

01/2019

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Poésie

Oeuvre poétique (1925-1965)

La place de la poésie dans l'oeuvre de Borges est considérable par sa valeur et sa signification. A partir du moment où il est pratiquement devenu aveugle, Borges n'a plus guère composé qu'en vers. Le lecteur trouvera dans cette poésie tous les thèmes de la prose de Borges, mais profondément transfigurés : à la fois humanisés, stylisés et plus dépouillés. Et d'après le poète lui-même, la transposition française d'Ibarra donne à ces textes "une nouvelle vie lucide et mystérieuse tout ensemble".

05/2015

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Poésie

Oeuvres I (1965-1975)

L'oeuvre de Jacques Brault était auparavant éparpillée chez divers éditeurs et plusieurs de ses publications n'étaient plus disponibles. Certains de ses livres sont déjà considérés comme des classiques de la littérature québécoise (Mémoire, Chemin faisant, Moments fragiles, Agonie), mais le regroupement des publications permet de lire autrement ces livres, en les liant à d'autres textes moins connus et en faisant mieux percevoir ce que l'auteur appelait son "cheminement" , qui le conduit d'un engagement social fervent à l'exploration d'un "en dessous" qu'il associe à l'intimisme littéraire.

03/2024

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Histoire de France

C'etait la PJ. 1960-1990, Le temps béni des flics

Ce livre explore un monde disparu, celui des grands voyous que pourchassaient des flics d'un autre temps, dont les survivants ont accepté d'ouvrir leur mémoire et leurs tiroirs. Une police vintage en pattes d'eph' et Beretta 15 coups à la ceinture. Une police tenue par de "grands flics" qui n'hésitaient pas à vendre leurs succès aux médias, le tout sous l'oeil bienveillant de juges d'instruction "toniques", motivés pour lutter contre le banditisme. Sur le terrain, les inspecteurs avaient les mains libres. Peu importait la manière, pourvu qu'on ait le résultat ! C'est cette époque haute en couleurs que raconte ce livre : trois décennies qui s'étalent de la fin de la guerre d'Algérie aux années 1990. Un temps où la drogue n'était pas consommée de façon industrielle, où les voyous enlevaient les P-DG, où les flics rêvaient d'arrêter les braqueurs en flagrant délit. Plonger dans l'histoire de la police judiciaire et de ses méthodes d'investigation, à la fois artisanales et aux limites de la loi, c'est comprendre les impasses auxquelles elle est confrontée aujourd'hui. Bienvenue au 127, rue du Faubourg-Saint-Honoré, siège légendaire des offices centraux de la PJ et laboratoire de la police moderne.

09/2019

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Littérature francophone

Automne 1995

Martin croisait dans la rue des gens qui semblaient le regarder d'une drôle de façon. Que voyaient-ils en lui qu'il ne voyait pas lui-même ? C'étaient les lendemains de la défaite - ; de toutes les défaites - ; et tout le monde semblait bien décidé à oublier le passé. Qui étions-nous avant le référendum de l'automne 1995 et que sommes-nous devenus ? Cette question hantera le lecteur encore longtemps après la lecture de ce roman. Entre drame intime et traumatisme collectif, ce roman est une étonnante incursion à l'intérieur de la psyché québécoise. - - - Depuis 30 ans, très peu d'auteurs de fiction ont osé écrire sur tout ce qui touche au référendum de 1995, qui visait à faire du Québec un pays indépendant. Avec Automne 1995, Dominique Lebel - écrivain et ex-politique - nous livre un roman saisissant, intime, qui nous amène au coeur de la psyché québécoise. " C'est à propos du temps, des défaites, de tout ce qu'il y a en toi de vivant même quand c'est mort. De ce qu'on laisse derrière. De ce que tu portes en toi du passé. De la renaissance aussi. Le Québec renaît chaque matin quand tu te lèves. Tant que tu vis, il est éternel. " - DL

02/2024

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Poésie

Poésie complète

Né en 1908 dans l'Etat de New York, George Oppen passe une partie de sa jeunesse en Californie. A la fin des années 1920, il rencontre Charles Reznikoff et Louis Zukofsky, avec lesquels il fonde la confrérie secrète des "objectivistes", dans le sillage d'Ezra Pound et de William Carlos Williams. Avec Mary, la compagne de sa vie, il s'établit près de Toulon en 1930 : c'est en France que seront d'abord imprimés les livres de l'Objectivist Press, avant le retour à New York et la publication de son premier recueil : Discrete Series, en 1934. L'année suivante, Oppen adhère au Parti communiste américain et cesse totalement d'écrire, pour se consacrer à ses activités militantes. En 1942, il s'engage dans l'armée américaine et sera grièvement blessé durant la bataille des Ardennes, seul survivant de sa patrouille. Après la guerre, victimes de la répression maccarthyste, George et Mary Oppen sont contraints de s'exiler au Mexique, où ils vivront jusqu'à la fin des années 1950. C'est là qu'Oppen renoue avec l'écriture, après vingt-cinq ans de silence. Il regagne le territoire américain en 1960 et son deuxième recueil : The Materials paraît en 1962, suivi de This in Which (1965), puis de Of Being Numerous (1968), son livre majeur, qui lui vaut le prix Pulitzer. Son influence s'étend sur une nouvelle génération de poètes, à mesure que les "objectivistes" reviennent sur le devant de la scène. Ses Collected Poems sont réunis en 1975. Un ultime recueil : Primitive, s'y ajoute en 1978. Il s'éteint en 1984, au terme d'une longue maladie.

11/2011

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Contes et nouvelles

Nouvelles de Douala 1990-1994

Franklin Nyamsi Wa Kamerun est né en 1972 au Cameroun. Professeur agrégé dans l’Académie de Rouen, Docteur en philosophie de l’Université française, il a publié une vingtaine d’ouvrages, depuis près de 25 ans, dans les domaines de la littérature, de l’analyse politique et de la philosophie. Il publie ici son second recueil de nouvelles littéraires. L’auteur nous replonge dans son Cameroun d’enfance. On y voit quasiment naître, sous des angles de vues surprenants, les limons de ses engagements actuels dans le monde.

06/2021

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Poésie

Sérénité moyenne. Poèmes 1990-1996

Cinq années, 1985-1989, à se répéter qu'écrire un poème est désormais impossible, inutile. Je n'ai pourtant pas abdiqué. J'ai continué à batailler avec les mots, avec les obsessions, avec les croyances, mais sans écrire. Puis il y a de nouveau eu quelque chose plutôt que rien. Avais-je retrouvé une place dans le monde réel ? La fêlure était-elle devenue moins sensible ? Sincèrement, je ne saurais dire. J'ai pu pendant six autres années écrire ces quelques poèmes. Ils ont triomphé de moi. Dans la correspondance de Van Gogh (mars 1883) j'ai lu cette phrase idéalement barométrique : " Mon humeur varie naturellement selon les jours ; j'ai néanmoins une certaine sérénité moyenne, une foi certaine dans l'art... " M.B.

05/2000

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Prière et spiritualité

Méditations 05/1980 - 11/1990

"? Lorsque le frère Paul de la Croix annonça qu'il songeait à partir vivre en ermitage, l'étonnement fut grand. Une aventure étalée sur 28 ans. Assez régulièrement, il a noté ce qui était advenu et qu'il voulait partager. D'abord et de façon soulignée, sa gratitude d'être appelé à une vie en ermitage. Des confidences sur ce que peut réserver le fait d'être la plupart du temps en solitude avec une santé parfois chancelante. Des expressions où il se met à découvert : "Vivre dans le consentement de ce que l'on a ou n'a pas". Accepter la privation comme une amie et la privation cesse d'en être une : "Brûle en moi, Seigneur, ce qui n'est pas ton Royaume". "Que je sois par Toi, à cause de ta proximité, petit, content, confiant, joyeux, les yeux éblouissants de ton amour, que je contemple inlassablement". Dans une langue claire, simple qui vient à vous, se perçoit la quête de Dieu dans une recherche incessante". Frère Vincent Les cahiers de méditations du Père Paul sont une bénédiction efficiente en tout coeur vulnérable et attentif. Ils nous invitent à une descente en profondeur, à nous débroussailler, à nous dépolluer d'informations délétères pour redécouvrir la Source, la paix, Sa paix : "Préserver, surveiller, veiller, demeurer attentif, éviter la dispersion. Garder un jardin, une vigne, la faire fructifier sinon, elle se détériore. Elle se détériore si vite. Ne devrais-je pas revoir le Journal dans ce sens ? Revoir certaines lumières que j'y ai notées et m'examiner à leur sujet ? " . Thibaut de Wurstemberger

05/2022

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Sciences politiques

Le genre humain N° 58 : François Mitterrand et l'Amérique latine (1971-1995)

On parle peu de l'Amérique latine dans les chroniques ou les études consacrées à la politique étrangère des deux septennats de François Mitterrand. On peut s'en étonner car c'est le président élu en 1981 qui, le premier, a inscrit l'Amérique latine sur la carte de l'action extérieure de la France. De Gaulle a ouvert la voie en 1964 avec ses deux grands voyages : au Mexique et en Amérique du Sud. Il a été un pionnier clairvoyant et audacieux. Mais ces voyages historiques n'ont guère été suivis d'effets et de résultats. Ce livre a comme fil conducteur trois grandes questions que pose la politique latino-américaine de Mitterrand. Chaque auteur, dans son domaine spécifique, a tenté d'apporter son éclairage à ces problématiques. La première interrogation tourne autour de la personnalité même du président, le rôle de son parcours, de son équation personnelle dans cet intérêt inattendu pour une région largement ignorée de la diplomatie française. Le deuxième point porte sur les éventuelles raisons tactiques de cette innovation et relève de la politique intérieure française. Le troisième problème est celui de la périodisation et ce n'est pas le moindre. On s'est demandé si l'intérêt actif et direct pour l'Amérique latine de François Mitterrand n'avait pas été un feu de paille. Il n'aurait duré que les deux ou trois premières années du premier septennat. Y a-t-il eu un tournant, quand et pourquoi ? Ou bien cette phase initiale spectaculaire a-t-elle donné l'impulsion à un autre type d'approche, différente, mais dans la continuité ? Ces questions suscitent une multiplicité d'hypothèses entre lesquelles il ne faut pas nécessairement faire un choix mais qu'il convient de hiérarchiser et d'articuler. C'est là aussi l'objet de ce livre. Alain Rouquié On parle peu de l'Amérique latine dans les chroniques ou les études consacrées à la politique étrangère des deux septennats de François Mitterrand. On peut s'en étonner car c'est le président élu en 1981 qui, le premier, a inscrit l'Amérique latine sur la carte de l'action extérieure de la France. De Gaulle a ouvert la voie en 1964 avec ses deux grands voyages : au Mexique et en Amérique du Sud. Il a été un pionnier clairvoyant et audacieux. Mais ces voyages historiques n'ont guère été suivis d'effets et de résultats. Ce livre a comme fil conducteur trois grandes questions que pose la politique latino-américaine de Mitterrand. Chaque auteur, dans son domaine spécifique, a tenté d'apporter son éclairage à ces problématiques. La première interrogation tourne autour de la personnalité même du président, le rôle de son parcours, de son équation personnelle dans cet intérêt inattendu pour une région largement ignorée de la diplomatie française. Le deuxième point porte sur les éventuelles raisons tactiques de cette innovation et relève de la politique intérieure française. Le troisième problème est celui de la périodisation et ce n'est pas le moindre. On s'est demandé si l'intérêt actif et direct pour l'Amérique latine de François Mitterrand n'avait pas été un feu de paille. Il n'aurait duré que les deux ou trois premières années du premier septennat. Y a-t-il eu un tournant, quand et pourquoi ? Ou bien cette phase initiale spectaculaire a-t-elle donné l'impulsion à un autre type d'approche, différente, mais dans la continuité ? Ces questions suscitent une multiplicité d'hypothèses entre lesquelles il ne faut pas nécessairement faire un choix mais qu'il convient de hiérarchiser et d'articuler. C'est là aussi l'objet de ce livre. Alain Rouquié

11/2017

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Critique littéraire

Lettres d'Amérique. 1940-1942

En 1933, Stefan Zweig et sa deuxième femme, Lotte, quittent l'Autriche annexée par l'Allemagne nazie pour l'Angleterre. En 1941, ils arrivent aux Etats-Unis où ils sont accueillis en héros de l'humanisme et de la paix. Les Zweig vont parcourir le continent nord et sud-américain, de New York au Brésil. Ce livre réunit leurs lettres écrites pendant ces années d'exil à leur famille restée en Europe et à leurs amis, célèbres pour beaucoup, comme Somerset Maugham, H. G. Wells et Romain Rolland. Ils évoquent la ferveur avec laquelle les Américains les accueillent, s'inquiètent et s'enquièrent de la situation politique de l'autre côté de l'Atlantique, racontent leur vie quotidienne d'exilés. Si l'espoir de voir le fascisme vaincu les anime jusqu'à leurs derniers jours, on découvre aussi la lassitude et la tristesse de Stefan Zweig. Loin de son pays, impuissant face à la maladie de celle qu'il aime, l'écrivain ne supporte plus de vivre et annonce son suicide dans une dernière lettre : " Nous avons énormément aimé ce pays, mais ça a toujours été une vie provisoire, loin de chez nous, de nos amis, et pour moi, à soixante ans, l'idée de devoir attendre encore des années, en des temps si terribles, est devenue insoutenable ". Cette correspondance à deux voix est un document littéraire exceptionnel : elle a permis de lire les derniers mots de Stefan Zweig, mais aussi de découvrir les "lettres d'une inconnue", celles de Lotte, femme exceptionnelle, aussi courageuse que discrète, qui a joué dans la vie de Zweig un rôle jusque-là insoupçonné. Ce voyage dans le passé, témoignage poignant d'un amour qui a uni le couple jusque dans la mort, a révélé de la manière la plus intime l'un des plus grands écrivains européens du XXe siècle.

05/2019

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Musique, danse

Musique visible. Essais sur la musique

Le compositeur Dieter Schnebel fait partie des compositeurs les plus prolifiques de l'avantgarde musicale européenne. Tout en proposant une synthèse des problématiques centrales de son époque, il se démarque toujours de ses contemporains par une pensée, complexe et pluridisciplinaire, fondée sur une vaste connaissance musicologique, philosophique et théologique. Né en 1930 à Lahr, Dieter Schnebel commence la musique en 1942 et s'inscrit en 1949 à la Musikhorschule de Freiburg-im-Breisgau. Entre 1952 et 1956, il poursuit son cursus musicologique à l'Université de Tübingen où il étudie également la philosophie et la théologie protestante.Il partage sa vie entre ses activités théologiques et la musique. Il sera successivement pasteur et enseignant de religion à Kaiserlautern (1957), à Francfort (1963), à Munich (1970) puis à Berlin (1995). Dès 1950, il suit les Kranichsteiner Ferienkurse für Neue Musik de Darmstadt avec Adorno, Varèse, Messiaen, Nono, Stockhausen et Cage, dont il analysera la production à plusieurs reprises dans ses textes. Il y participera également en tant que compositeur à partir de 1966. De 1976 à 1995, il occupe le poste de professeur de musique expérimentale à la Hochschule der Künste de Berlin. Ses écrits ont été publiés dans les plus grandes revues européennes (Die Reihe, Neue Zeitschrift für Musik, Dissonanz, Collage, Lo spettatore musicale, Musique en jeu) ; mais sur la centaine de textes écrits entre 1955 et les années 2000, moins de dix ont été traduits en français. Ces diverses références datent de la fin des années 1970 et ne sont donc plus représentatives de l'évolution stylistique du compositeur. La traduction d'une sélection plus ample des écrits de Schnebel vise à mieux faire connaître ceux-ci par le public francophone et à contribuer à la connaissance d'une période décisive de l'histoire musicale de l'après-guerre, riche en expériences et en pensées de toutes sortes. Le choix des textes et la préparation du recueil a été entreprise par Hélène Demoz en collaboration avec le compositeur, lequel est hélas décédé brutalement entretemps. Cette publication d'un choix d'écrits de Dieter Schnebel comporte une sélection de 27 textes écrits entre 1955 et 1995. La sélection aborde la majeure partie des thèmes chers au compositeur : le rapport à la tradition et à l'avant-garde, la théâtralité musicale, l'aspect politique de la musique, la philosophie et la musique sacrée. Les points de vue de Schnebel sont très personnels avec une certaine dose d'humour, ces textes traitants de problématiques musicales très diverses dans un style simple et direct.

11/2019

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Sports

L'Amateur de tennis. Critiques 1980-1990

L'amateur de tennis reprend les chroniques écrites par Serge Daney pour Libération, de 1980 à 1990. Décor : Roland-Garros, Wimbledon, la Coupe Davis, Bercy. Acteurs : Björn Borg, Ivan Lendl, Chris Evert-Lloyd, John McEnroe, Gabriella Sabatini, Jimmy Connors, Martina Navratilova, Yannick Noah, Steffi Graf, Mats Wilander, Hana Mandlikova, Henri Leconte, Boris Becker..., les arbitres, le public, mais aussi le temps tel que les uns et les autres le maîtrisent ou le subissent. Ce sont des portraits, ce sont des récits, des commentaires, des questions et des réflexions. C'est une manière de parler de tennis comme on devrait parler de littérature ou de cinéma, par exemple. En moraliste passionné, en critique conscient de tous les devoirs et de tous les enjeux.

05/2017

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Comics Super-héros

The New Warriors L'intégrale : 1990-1991

Le jeune Night Fighter veut venger la mort de ses parents en luttant contre le crime. Problème : il a l'argent et la volonté, mais pas de pouvoirs. Il décide alors de réunir les jeunes héros les plus puissants du moment pour créer une nouvelle équipe. Voici les New Warriors composés de Nova, Namorita, Firestar, Marvel Boy et Speedball. Une nouvelle génération de héros dans les années 90 ! Nouvelle collection d'INTEGRALES pour une équipe très appréciée des fans ! Il faut dire que le ton drôle et ultramoderne des scénarios de Fabian Nicieza (X-Men) et les dessins d'un nouveau venu qui faisait déjà des étincelles, Mark Bagley (Ultimate Spider-Man), font de cette série un incontournable !

07/2023

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Sciences politiques

Mon combat contre l'islamisme et ses idiots utiles. Chroniques (1995-2021)

Islamisme, islamo-terrorisme, islamo-gauchisme, islamo- fascisme, autant de concepts que Mezri Haddad employait dès le début des années 1990, notamment dans ses chroniques du Monde, du Figaro et de Libération, au risque de se faire traiter de réactionnaire ou d'éradicateur. L'usage de ces concepts est devenu aujourd'hui assez courant. Comment la France a-t-elle pu normaliser ses relations avec les Frères Musulmans en Tunisie et en Egypte sans en mesurer les conséquences sur son propre sol ? Comment Nicolas Sarkozy et Bernard-Henri Lévy ont-ils osé se compromettre avec Al-Qaïda pour soi-disant installer la démocratie chez Kadhafi ? Comment François Hollande et Laurent Fabius ont- ils pu se coaliser avec Al-Nosra pour faire tomber Bachar al-Assad ? Comment la civilisation la plus humaniste a-t-elle pu s'allier à la barbarie la plus abjecte sans en redouter l'effet boomerang ?

01/2022

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Histoire de France

Mémoires d'un chrétien libéral d'Algérie (1930-1960)

Dans ses mémoires, Pierre Thiery rend compte de la vie d'un chef d'entreprise, faisant partie de ceux que l'on appelait les "libéraux d'Algérie" . Responsable d'une société minière exploitant trois gisements en Algérie et en Tunisie, il a vécu à Aïn Kerma puis à Constantine entre 1930 et 1960 avec sa femme et ses neuf enfants. "La Mine" comme il l'appelle, occupe une place importante dans son récit : elle faisait vivre près de 600 salariés. La rente minière dégagée permettra à la petite société française propriétaire des gisements de clôturer son activité avec une capitalisation boursière de 2 milliards d'euros. Mais l'auteur évoque surtout ses relations avec son environnement : les ouvriers de la mine, très tôt favorables au mouvement nationaliste algérien, le caïd et les colons d'Ain Kerma, les principaux responsable politiques et économiques locaux. Il assistera à la répression féroce des manifestations de 1945 à Sétif et Guelma, au trucage systématique des élections, et constatera l'incapacité de l'Etat Français à tenir ses promesses d'évolution avant guerre ou après. Invité par les responsables FLN locaux, il leur rendra visite au maquis et facilitera des rencontres avec des responsables politiques français soucieux de préparer des négociations de paix. Témoin direct de pratiques de tortures et d'exécutions sommaires dont ses employés de la Mine ou des professeurs algériens de ses enfants étaient victimes, il remettra des rapports circonstanciés aux plus hautes autorités de l'Etat, rapports restés sans réponse. Il témoigne également du "frontisme" de rigueur au sein du FLN, et de son utilisation par certains militaires algériens pour éliminer toute opposition. Comme la plupart des "libéraux d'Algérie" , - comme Jacques Chevallier, maire d'Alger, Alexandre Chollet, syndicaliste chrétien, Paul Cavallié, colon et maire de Redjas, ou l'abbé Scotto, curé de Bab El Oued - il prendra position contre la poursuite du régime colonial et pour des négociations qui permettront enfin en 1962 le retour à la paix et l'accès du pays l'indépendance.

06/2012

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Histoire de France

LA DECENNIE MITTERRAND. Tome 4, Les déchirements (1991-1995)

Avec ce quatrième volume de La Décennie Mitterrand, Pierre Favier et Michel Martin-Roland achèvent leur monumentale enquête sur l'histoire du double septennat de François Mitterrand. Les déchirements (1992-1995), racontent avec la même rigueur et le même souci d'honnêteté la difficile fin du règne de François Mitterrand à l'Elysée. A partir de dizaines de témoignages inédits et l'étude de milliers de documents d'archives, les auteurs décrivent la chute d'Edith Cresson, le calvaire de Bérégovoy, la cohabitation avec Balladur, la guerre de Yougoslavie. Les précédents volumes de La Décennie Mitterrand, Les ruptures (1981-1984), Les épreuves (1984-1988), Les défis (1988-1992), ont été salués par la presse. " Fidèles à leur méthode Favier et Martin-Roland ont interrogé des centaines de personnes pour reconstituer minutieusement la face cachée de l'activité présidentielle. Mais cette fois [...], c'est à l'utilisation systématique des archives que le récit doit sa richesse. Les deux auteurs ont eu accès à des comptes rendus de Conseils des ministres, des notes des collaborateurs, aux argumentaires pour traiter certains dossiers délicats, à des échanges de courrier avec des chefs d'Etat étrangers [...]. La Décennie Mitterrand [reste] l'ouvrage de référence de ce double septennat. " Libération. "[...] le journalisme se met au service de l'histoire. Là réside le grand talent de Favier et Martin-Roland. " Le Nouvel Observateur. " Tome après tome, leur Décennie Mitterrand s'impose comme l'ouvrage de référence sur le double septennat de l'ancien président. " Le Point.

03/1999